§3. La canalisation des activités
du secteur informel
Vu les conséquences et l'ampleur du secteur informel,
pour arriver à réduire les transactions informelles en RDC,
l'Etat doit être conséquent dans sa manière de
légiférer. En effet, rien ne vaut en cette matière plus
qu'une législation incitative et participative accompagnée des
mesures de suivi pour diminuer ou au mieux enrayer les transactions informelles
de quelques natures que ce soit. Il est vrai que cette situation semble
difficile d'autant plus que beaucoup de congolais se sont lancé dans ces
transactions échappant ainsi aux prescrits de la législation
congolaise.
Cependant, s'il est vrai que l'informel est rependu partout
même dans les pays les plus industrialisés au monde constituant
pour beaucoup de gens un fléau qui ne permet pas à l'Etat de
renflouer ses caisses par la maximisation des recettes, il est aussi vrai que
ce phénomène peut être mesuré, et d'une certaine
manière être canalisé pour l'équilibre
socioéconomique.
C'est ainsi que pour remédier à cette situation,
une responsabilité politique doit être mise en exergue.
Premièrement de l'Etat comme garant de ses institutions, li doit veiller
à l'applicabilité de la régulation avec rigueur pour
qu'elle soit respectée tout en l'accompagnant de mesures de suivi d'une
part, deuxièmement, les opérateurs économiques en
manifestant leur volonté de respecter les règles établies
par la loi dans la transparence et la sincérité d'autres part.
Sans cela, les transactions informelles en RDC seront toujours portées
vers l'avant et ainsi l'économie congolaise sera toujours en
régression, faute d'avoir fait échapper au trésor public
des gains considérables.
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