Evaluation des connaissances, attitudes et pratiques des habitants de bumbu face a l'utilisation de la moustiquaire imprégnée d'insecticide (mii).( Télécharger le fichier original )par Sandrine MPUTU NDONGALA UPN - Gradué en Sciences de la Santé 2008 |
CONCLUSIONEn Rd-congo, le paludisme demeure un des problèmes essentiels de Santé Publique. Y faire face passe actuellement par la chimioprophylaxie des groupes à risques et une thérapie adaptée des accès fébriles (OMS, 1986). En complément de ces actions médicales, il convient de renforcer la lutte antivectorielle à I'échelon individuel et familial, en particulier par la promotion d'une large utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide rémanent qui constituent une ouverture prometteuse. En effet l'efficacité de la moustiquaire imprégnée en termes de réduction de la transmission du paludisme semble attestée. Mais si disposer de moyens techniques de lutte performants est un préalable indispensable, encore faut-il les utiliser de manière pertinente. II est donc capital, avant toute proposition d'intégration de cette stratégie dans un Programme National de Lutte, d'en connaître la faisabilité aux niveaux individuel et collectif. C'est dans cette optique que s'est inscrit notre étude réalisée dans la commune de Bumbu. L'enquête effectuée a fait ressortir que l'intérêt de la moustiquaire imprégnée est globalement bien perçu par les populations. En revanche, son utilisation laisse pour beaucoup à désirer et demande que des efforts adéquats de formation et information soient entrepris si l'on veut obtenir un emploi collectif réel, garant d'une efficacité en termes de réduction significative de la transmission du paludisme. II est nécessaire également d'améliorer la faisabilité technique de cette approche en améliorant les caractéristiques propres, en particulier l'adéquation avec les différentes modalités de couchage. Des mesures de soutien financier doivent aussi être étudiées: ainsi donc, la stratégie de protection anti-vectorielle ne remet pas en cause la nécessaire complémentarité des stratégies médicamenteuses. BIBLIOGRAPHIEAMBROISE THOMAS P (1991) ; Paludisme : Physiopathologie, réceptivité, résistance innée, Editions Marketing - Ellipses/Aupelf. AMBROISE THOMAS P., CARNEVALE P., FELIX H. et MOUCHET J..(1984), Le Paludisme, Encycl. Med. Chir. (Paris), Maladies infectieuses 8089.Annales de l'Institut Pasteur / actualités, 5, (4), 259-269. BAUDON D., GAZIN P., REA D., GALAUP B., BOUDIN C., MOLEZ J.F., SANOU J.M., ROUX J., CARNEVALE P., OUEDRAOGO I. & KAGONE M. (1984), Epidémiologie clinique : morbidité palustre, mortalité palustre. Etudes médicalse. 135-144. BOUREE P., TANGOURDEAU Ph., VAN NG., ANH (1993), Le paludisme. Editions Dopamine S A,; Laboratoires Smithkline Beecham BRUCE-CHWATT L.J. (1985), Les rapports immunitaires entre la mère et l'enfant dans le paludisme endémique africain ;Arch . Fr. Pédiatr. DANIS M., MOUCHET J. Paludisme.(1991) Editions Marketing Ellipses/AUPELF, Paris. DENIAU M. (1995), Paludisme : épidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, pronostic et traitement. Rev. Prat. GENTILLINI M.(1993), Médecine Tropicale. Médecine-Sciences, Flammarion, 5ème édition, Paris, 1993. HOUGARD J.M,(2008), Les moustiquaires imprégnées, Pour la Science, avril 2008, p48-52 MOUCHET J., CARNEVALE P., COOSEMANS M., FONTENILLE D. RAVAONJANAHARY C., RICHARD A., ROBERT V (1993), Typologie du paludisme en Afrique. Cahiers Santé . 3 : 220-238. OMS (2005), Guide de l'OMS pour le traitement et l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides, « http://fr.wikipedia.org/wiki/Moustiquaire ». OUSMANE S.Y. (2002), Etude de quelques aspects épidémiologiques et environnementaux du paludisme au Sénégal, Université Cheikh Anta Diop de Dakar PNUD ( 2000), Fonds Mondial la lutte contre le Paludisme en RDC paludisma. TRAPE J.F. & GREENWOOD B. (1994), Approches nouvelles en épidémiologie du paludisme. Cahiers santé.4 |
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