Niveau de connaissance de la population du quartier ngombe- kinkusa sur les mesures preventives de la tuberculose( Télécharger le fichier original )par Nanou PODEME KIMONDE Université pédagogique nationale - Gradué en Sciences de la Santé 2008 |
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE B.P.8815 KINSHASA - NGALIEMA FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA POPULATION DU QUARTIER NGOMBE- KINKUSA SUR LES MESURES PREVENTIVES DE LA TUBERCULOSE Nanou PODEME KIMONDE Travail de fin de cycle en vue de l'obtention du titre de Gradué en Sciences de la Santé Orientation : Sciences infirmières. Directeur : Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO Chef de Travaux Année Académique 2008-2009 EPIGRAPHE« La tuberculose est une maladie très contagieuse qui peut décimer des populations entières si des précautions n'ont pas été prises au moment opportun ». ALEXANDRE LAO - LAODEDICACE A notre DIEU qui seul est digne de gloire et d'adoration en Jésus-Christ ; A nos très chers parents ALEXENDRE PODEME LE SAY et Martine MASAMBA ELONO, pour leur affection indicible et les sacrifices consentis depuis notre enfance jusqu'à ce jour ; A notre tante Marthe NKIERE et son époux Professeur OVENEKE, pour leur soutien moral et matériel ; A toute la grande famille PODEME : Betty PODEME, Guelord PODEME, ELILA PODEME, Cynthia PODEME, Fonsia MASAMBA et MOUK PODEME, pour leur assistance fraternelle. . A Noemie OVENEKE et Sarah OVENEKE, pour leurs encouragements, A tous ceux qui nous sont chers qu'ils trouvent ici l'expression de notre indéfectible attachement REMERCIEMENTS La grandeur de l'homme ne se trouve pas seulement dans le fait de se sentir responsable, mais aussi de reconnaître que l'homme n'est pas le produit de ses propres efforts, mais de Dieu et de la communauté vis à vis des quels il doit tout. Ainsi, que notre Dieu qui nous q permis de débuter et d'achever nos études en sciences de la santé en option sciences infirmières sont bénis infiniment au non de notre seigneur Jésus - Christ. Pour réaliser ce travail nous avons bénéficié de l'assistance tant matérielle, morale que financière de bien de gens, que nous remercions sincèrement. Nous exprimons notre reconnaissance : Aux autorités de la nation congolaise pour l'existence de l'Université Pédagogique Nationale ; Aux autorités Académiques et au corps professoral de la Faculté des Sciences pour nous avoir assuré une formation de qualité ; A Monsieur Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO, pour sa disponibilité, ses orientations et remarques très pertinentes et sa rigueur scientifique dans la direction de ce travail. A Papa TSHIM-GRACE TSHIMPUKI, pour sa contribution scientifique. A nos oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et nièces ; A tous les frères et soeurs dans le seigneurs pour leur soutient spirituel A mes amies BIBI KABA, Rébecca MATA, A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, à la réalisation du présent travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude ; Nous ne saurons clore cette rubrique sans remercier nos amis et camarades de promotion, pour les échanges fructueux sous l'arbre du savoir. En fin, que ce travail soit un modèle de motivation pour nos frères et soeurs. INTRODUCTION 0.1. PROBLEMATIQUE La tuberculose, maladie microbienne qui tend évalué par poussées successives et a se localiser sur un organe tout en déterminant des lésions, reste une maladie infectieuse, grave et meurtrière. Chaque année, cette maladie tue près de 2 millions de personnes dans le monde et la tendance actuelle fait envisager 10,2 millions de nouveau cas de puis 2005 traduisant clairement une aggravation de sa situation et son incidence mondiale. Et avec l'épidémie du SIDA et l'émergence de bacilles multirésistants aux antibiotiques, l'impact de la tuberculose ne cesse de s'aggraver faisant qu'elle soit considérée comme une urgence sanitaire au niveau planétaire. L'OMS estime qu'entre 2000 et 2020 près d'un milliard de personnes seront nouvellement infectées et que 200 millions d'entre - elles développeront cette maladie, dont 35 millions pourront en mourir si aucune amélioration n'est apportée dans le contrôle de cette infection, de sa prise en charge et de toutes préventions possibles.1(*) Chaque seconde, une nouvelle personne dans le monde est infecte par le bacille de Koch, microbe responsable de la tuberculose ; avec 1% de la population mondiale renouvellement infecte et près de 9 millions d'individus développant cette maladie. Globalement, un tiers, de la population mondiale est aujourd'hui infecté et 22 pays totalisent à eux seuls plus ou moins 80% des cas mondiaux. En Afrique subsaharien, à cause de la pandémie du SIDA, près de 2 millions de cas annuels de tuberculose sont enregistrés, et en Asie du sud-est. On recense en Europe de l'Est plus ou moins 250.000 cas annuels. En RDC, à cause de différentes guerres qui font appel à la promiscuité des réfugiés, on assiste à une recrudescence de cette maladie surtout dans les provinces victimes de guerre, inquiétant ainsi les différentes organisations sanitaires sur la morbi-létalité de la tuberculose en Afrique centrale. Selon OLIVIER NEIFROLLES (de l'Institut pasteur, le bacille de Koch se cacherait dans les cellules adipeuses lui dotant ainsi d'une bonne résistance aux antibiotiques les plus puissants avec une possibilité de réapparition après de nombreuses années un chez un individu guéri.2(*) C'est pourquoi, en attendant la possibilité d'éradiquer complètement cette maladie, nous estimons que la lutte contre elle devra mobiliser toutes les armes disponibles Etant personnel de santé appelée à la promotion de la santé de la population, nous nous sommes préoccupé de savoir le niveau de connaissance des habitants du quartier NGOMBA KINKUSA de l'UPN sur la tuberculose 0.2. QUESTION DE RECHERCHE En égard à la problématique dont il est question dans ce travail, nous nous sommes posé les questions suivantes : - La population de Ngomba-Kinkusa connaît- elle la maladie appelée Tuberculose ? - Cette population prend t'elle suffisamment des mesures pour lutter contre cette dangereuse maladie ? 0.3. HYPOTHESE Nous partons de l'hypothèse selon laquelle les habitants du quartier Ngomba- Kinkusa méconnaissent les mesures préventives de la tuberculose. 0.4. BUT ET OBJECTIFS Le but de notre travail est d'évaluer les connaissances des habitants du quartier Ngomba-Kinkusa sur les mesures préventives de la tuberculose. Pour atteindre notre but, nous avons fixé les objectifs suivants : - Identifier dans la revue de la littérature les mesures préventives de la tuberculose ; - Elaborer un modèle conceptuel sur les mesures préventives, les connaissances de la population du quartier Ngomba-Kinkusa sur la tuberculose par un questionnaire ; - Analyser les résultats de notre enquête ; - Tirer une conclusion et proposer des pistes de solutions pour lutter contre la tuberculose. 0.5. INTERE DU SUJET Vu la recrudescence des cas de tuberculeux dans le monde en générale et en RDC en particulier, il ressort la nécessité d'attirer l'attention des habitants du quartier Ngomba-Kinkusa sur la lutte contre la tuberculose afin de participer à promouvoir la santé de notre population. 0.6. DOMAINE DE LA RECHERCHE Afin d'être pris et compréhensible dans les résultats de cette recherche, notre étude est basée sur le domaine de la santé publique et elle est menée dans la commune de NGALIEMA, précisément au quartier Ngomb-Kinkusa à l'UPN. Cette étude a été réalisée pendant la période allant du 28 Septembre 2009 au 28 Octobre 2009 soit une durée d'un mois. 0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL Hormis l'introduction et la conclusion générales, ce travail est subdivisé en trois chapitres, à savoir :
- Le premier chapitre qui définit les concepts de base et donne l'aperçu sur la tuberculose dans la revue de la littérature ; - Le second qui est décrit le milieu d'enquête, le matériel utilisé et la méthode pratiquée dans l'approche méthodologique ; et - Le troisième chapitre est consacré à l'interprétation et l'analyse des résultats obtenus. * 1 www.who.org * 2 OLIVIER NEIFROLLES, Institut Pasteur, 2006. |
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