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Niveau de connaissance de la population du quartier ngombe- kinkusa sur les mesures preventives de la tuberculose

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par Nanou PODEME KIMONDE
Université pédagogique nationale - Gradué en Sciences de la Santé 2008
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

B.P.8815

KINSHASA - NGALIEMA

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE

NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA POPULATION DU QUARTIER NGOMBE- KINKUSA SUR LES MESURES PREVENTIVES DE LA TUBERCULOSE

Nanou PODEME KIMONDE

Travail de fin de cycle en vue de l'obtention du titre de Gradué en Sciences de la Santé

Orientation : Sciences infirmières.

Directeur : Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO

Chef de Travaux

Année Académique 2008-2009

EPIGRAPHE

« La tuberculose est une maladie très contagieuse qui peut décimer des populations entières si des précautions n'ont pas été prises au moment opportun ».

ALEXANDRE LAO - LAODEDICACE

A notre DIEU qui seul est digne de gloire et d'adoration en Jésus-Christ ;

A nos très chers parents ALEXENDRE PODEME LE SAY et Martine MASAMBA ELONO, pour leur affection indicible et les sacrifices consentis depuis notre enfance jusqu'à ce jour ;

A notre tante Marthe NKIERE et son époux Professeur OVENEKE, pour leur soutien moral et matériel ;

A toute la grande famille PODEME : Betty PODEME, Guelord PODEME, ELILA PODEME, Cynthia PODEME, Fonsia MASAMBA et MOUK PODEME, pour leur assistance fraternelle. .

A Noemie OVENEKE et Sarah OVENEKE, pour leurs encouragements,

A tous ceux qui nous sont chers qu'ils trouvent ici l'expression de notre indéfectible attachement

REMERCIEMENTS

La grandeur de l'homme ne se trouve pas seulement dans le fait de se sentir responsable, mais aussi de reconnaître que l'homme n'est pas le produit de ses propres efforts, mais de Dieu et de la communauté vis à vis des quels il doit tout.

Ainsi, que notre Dieu qui nous q permis de débuter et d'achever nos études en sciences de la santé en option sciences infirmières sont bénis infiniment au non de notre seigneur Jésus - Christ.

Pour réaliser ce travail nous avons bénéficié de l'assistance tant matérielle, morale que financière de bien de gens, que nous remercions sincèrement.

Nous exprimons notre reconnaissance :

Aux autorités de la nation congolaise pour l'existence de l'Université Pédagogique Nationale ;

Aux autorités Académiques et au corps professoral de la Faculté des Sciences pour nous avoir assuré une formation de qualité ;

A Monsieur Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO, pour sa disponibilité, ses orientations et remarques très pertinentes et sa rigueur scientifique dans la direction de ce travail.

A Papa TSHIM-GRACE TSHIMPUKI, pour sa contribution scientifique.

A nos oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et nièces ;

A tous les frères et soeurs dans le seigneurs pour leur soutient spirituel

A mes amies BIBI KABA, Rébecca MATA,

A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, à la réalisation du présent travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude ;

Nous ne saurons clore cette rubrique sans remercier nos amis et camarades de promotion, pour les échanges fructueux sous l'arbre du savoir.

En fin, que ce travail soit un modèle de motivation pour nos frères et soeurs.

INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

La tuberculose, maladie microbienne qui tend évalué par poussées successives et a se localiser sur un organe tout en déterminant des lésions, reste une maladie infectieuse, grave et meurtrière.

Chaque année, cette maladie tue près de 2 millions de personnes dans le monde et la tendance actuelle fait envisager 10,2 millions de nouveau cas de puis 2005 traduisant clairement une aggravation de sa situation et son incidence mondiale.

Et avec l'épidémie du SIDA et l'émergence de bacilles multirésistants aux antibiotiques, l'impact de la tuberculose ne cesse de s'aggraver faisant qu'elle soit considérée comme une urgence sanitaire au niveau planétaire.

L'OMS estime qu'entre 2000 et 2020 près d'un milliard de personnes seront nouvellement infectées et que 200 millions d'entre - elles développeront cette maladie, dont 35 millions pourront en mourir si aucune amélioration n'est apportée dans le contrôle de cette infection, de sa prise en charge et de toutes préventions possibles.1(*)

Chaque seconde, une nouvelle personne dans le monde est infecte par le bacille de Koch, microbe responsable de la tuberculose ; avec 1% de la population mondiale renouvellement infecte et près de 9 millions d'individus développant cette maladie.

Globalement, un tiers, de la population mondiale est aujourd'hui infecté et 22 pays totalisent à eux seuls plus ou moins 80% des cas mondiaux.

En Afrique subsaharien, à cause de la pandémie du SIDA, près de 2 millions de cas annuels de tuberculose sont enregistrés, et en Asie du sud-est. On recense en Europe de l'Est plus ou moins 250.000 cas annuels.

En RDC, à cause de différentes guerres qui font appel à la promiscuité des réfugiés, on assiste à une recrudescence de cette maladie surtout dans les provinces victimes de guerre, inquiétant ainsi les différentes organisations sanitaires sur la morbi-létalité de la tuberculose en Afrique centrale.

Selon OLIVIER NEIFROLLES (de l'Institut pasteur, le bacille de Koch se cacherait dans les cellules adipeuses lui dotant ainsi d'une bonne résistance aux antibiotiques les plus puissants avec une possibilité de réapparition après de nombreuses années un chez un individu guéri.2(*)

C'est pourquoi, en attendant la possibilité d'éradiquer complètement cette maladie, nous estimons que la lutte contre elle devra mobiliser toutes les armes disponibles

Etant personnel de santé appelée à la promotion de la santé de la population, nous nous sommes préoccupé de savoir le niveau de connaissance des habitants du quartier NGOMBA KINKUSA de l'UPN sur la tuberculose

0.2. QUESTION DE RECHERCHE

En égard à la problématique dont il est question dans ce travail, nous nous sommes posé les questions suivantes :

- La population de Ngomba-Kinkusa connaît- elle la maladie appelée Tuberculose ?

- Cette population prend t'elle suffisamment des mesures pour lutter contre cette dangereuse maladie ?

0.3. HYPOTHESE

Nous partons de l'hypothèse selon laquelle les habitants du quartier Ngomba- Kinkusa méconnaissent les mesures préventives de la tuberculose.

0.4. BUT ET OBJECTIFS

Le but de notre travail est d'évaluer les connaissances des habitants du quartier Ngomba-Kinkusa sur les mesures préventives de la tuberculose.

Pour atteindre notre but, nous avons fixé les objectifs suivants :

- Identifier dans la revue de la littérature les mesures préventives de la tuberculose ;

- Elaborer un modèle conceptuel sur les mesures préventives, les connaissances de la population du quartier Ngomba-Kinkusa sur la tuberculose par un questionnaire ;

- Analyser les résultats de notre enquête ;

- Tirer une conclusion et proposer des pistes de solutions pour lutter contre la tuberculose.

0.5. INTERE DU SUJET

Vu la recrudescence des cas de tuberculeux dans le monde en générale et en RDC en particulier, il ressort la nécessité d'attirer l'attention des habitants du quartier Ngomba-Kinkusa sur la lutte contre la tuberculose afin de participer à promouvoir la santé de notre population.

0.6. DOMAINE DE LA RECHERCHE

Afin d'être pris et compréhensible dans les résultats de cette recherche, notre étude est basée sur le domaine de la santé publique et elle est menée dans la commune de NGALIEMA, précisément au quartier Ngomb-Kinkusa à l'UPN.

Cette étude a été réalisée pendant la période allant du 28 Septembre 2009 au 28 Octobre 2009 soit une durée d'un mois.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion générales, ce travail est subdivisé en trois chapitres, à savoir :

- Le premier chapitre qui définit les concepts de base et donne l'aperçu sur la tuberculose dans la revue de la littérature ;

- Le second qui est décrit le milieu d'enquête, le matériel utilisé et la méthode pratiquée dans l'approche méthodologique ; et

- Le troisième chapitre est consacré à l'interprétation et l'analyse des résultats obtenus.

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

I.1.1. Niveau

Le Larousse français le définit comme la valeur comprise par rapport à une valeur de référence.3(*)

1.1.2. Connaissance

Avoir une connaissance fait allusion au fait de connaître une chose, de savoir qu'elle existe c'est-à-dire d'en voir une idée pertinente et précise

1.2.3. Population

Le dictionnaire RENOU et MAULDE la définit comme l'ensemble d'habitants d'un pays, d'une ville, d'une commune ou d'un quartier quelconque.4(*)

Le Larousse français renchérit qu'elle est l'ensemble de membres d'une catégorie sociale particulière

1.1.4. Quartier

Le quartier est la portion ou la partie d'une ville qui représente certains caractères distinctifs des autres. Ce quartier Ngomba-Kinkusa, cible de notre étude, est l'un de quartier de la commune de NGALIEMA, dans la ville de Kinshasa, non loin de l'Université Pédagogique Nationale.

1.1.5. Mesures préventives

Les mesures préventives sont l'ensemble de moyens et de dispositions que l'on peut prendre afin d'empêcher ou/et de prévenir telle chose ou telle autre.

1.1.6. Tuberculose

Le dictionnaire petit Robert la définit comme une maladie infectieuse contagieuse dû au bacille de Koch et qui affecte le plus souvent les poumons et quelque fois les reins, les os, les intestins, les organes génitaux, etc.

I.2. APERCU SUR LA TUBERCULOSE

I.2.1. Définition

La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables, qui est provoquée par une mycobactérie des complexes tuberculoses correspondant à différents germes et principalement le Mycobactérium tuberculosis autrement appelé bacille de Koch BK.5(*)

Notons que la tuberculose peut affecter plusieurs organes mais celle dite PHTISIE ou tuberculose pulmonaire est de loin la plus fréquente et la plus répandue, mais il existe des atteintes osseuses (mal de pott, tumeur blanche du genou, rénales, intestinales, génitales, méningées, cutanées ou autres.

I.2.2. Historique

Avant le XIXème Siècle, la tuberculose était confondue avec toutes les autres maladies pulmonaires, mais en 1819, LAENNEL va l'isolée de toute autre infection et en 1839, le médecin allemand SCHÖNLEINVA réunir en une description unifiée ses différentes manifestations cliniques et va lui attribuée le nom qu'elle porte présentement.

C'est en 1865, après avoir prouve sa transmission par la méthode expérimentale avec les moyens techniques de l'époque que le docteur Jean-Antoine VILLEMIN a pu affirmer que la tuberculose était due a un microbe invisible.

Enfin, à la suite des travaux de pasteur, le médecin Allemand Robert Koch de couvre le bacille en 1882, alors que la tuberculose était à cette époque la cause d'un décès sur sept en Europe.

Les bacilles de Koch existaient il y a trois millions d'années, alors que les estimations précédentes tablaient sur une apparition dotant seulement de 35000 ans la souche originelle serait apparue en Afrique de l'est, considérée comme le berceau de l'humanité. Puis qu'il en est ainsi, on pense que cette maladie serait aussi veille que l'humanité et son expansion a travers le monde serait intimement liée à celle de l'homme. Ce serait l'homme qui aurait tous mis la maladie à ses animaux domestique ou commerciaux et non l'inverse.

Selon la science, il existe deux lignées évolutives différentes aux complexes tuberculoses :

- La première m'infectant que l'homo sapiens.

- La seconde, d'origine animale, pouvant infecter l'être humain, mais affectant surtout les autres mammifères (banvins, rongeurs,..)

Le complexe actuel est, d'après les scientifiques, le résultat des différentes migrations humaines hors de l'Afrique.

I.2.3. Epidémiologie

Selon l'OMS (2006), le nombre annuel de nouveaux cas dans le monde incluant les cas de rechute, est d'environ un 5,4 millions pour 2006, occasionnant environ un million de décès.6(*)

La plupart des nouveau cas estimés à 49% se situent dans les zones peuplées d'Asie (chine, Bangladesh, Inde, Indonésie et Pakistan) et en Afrique subsaharienne, mais une augmentation considérable se laisse remarquer aussi en Europe de l'est voir même en Russie. Son incidence s'accroît jusqu'à 10% chez les porteurs du VIH et les utilisateurs de drogues par intraveineuse, et la malnutrition et les intoxications médicamenteuses sont des causes reconnues de l'augmentation du nombre de cas.7(*)

Il faut noter que les facteurs de risque qui exposent facilement à la tuberculose sont la malnutrition, l'immunodéficience, la toxicomanie intraveineuse, l'absence de domicile fixe, le contact direct des personnes infectées et même certaines professions de santé.(DYE C., 2006).

Cette infection touche beaucoup plus les jeunes adultes et les hommes sont les plus affectés que les femmes. Le taux de la résistance aux médicaments antituberculeux classiques reste estimé à 4% c'est-à-dire de très rare, mais peut atteindre 10% dans certains coins du globe, surtout en Europe de l'est, en cas d'antécédent de tuberculose. Par contre, la résistance aux médicaments antituberculeux de seconde ligne reste rare, mais à risse très forte mortalité dans un délai court. La tuberculose mérite le qualitatif de maladie sociale et ce pour trois raisons :

1. Sa fréquence dans une communauté est un bon indice du degré d'évolution sociale de celle-ci les facteurs principaux de diminution de la tuberculose sont les conditions de nutrition, d'habitat, d'hygiène et éducation sanitaire ;

2. La prévention de la tuberculose nécessite, pour être efficace, un équipement médicale et une organisation sociale bien développes ; et.

3. Les principales victimes sont des adultes jeunes subissant une langue invalidité, vu l'évolution lente et la nécessite d'un traitement efficace

I.2.4. Agent causal

La tuberculose peut être causée par différents germes :

- Le Mycobactérium tuberculoses (bacilles de Koch)

- Le Mycobactérium africanum

- Le Mycobactérium canetti.

Le plus fréquent de ces Mycobactérium est le BK qui a été découvert par Koch en 1882. C'est un bâtonnet fin à enveloppe cireuse lui permettant de résister aux sucs digestifs et a la phagocytose. Il est un bacille aérobie qui conserve sa virulence plusieurs mois dans les crachats à l'ombre, mais qui meurt par exposition au soleil et à l'ébullition.

Ils se distinguent des autres microbes par sa teneur très élevée en graisse et son action toxique très particulière, tandis que l'infection de bacilles, même tués, détermine des lésions avec abcès, les extraits microbiens, les filtrats de cultures laissent, insensibles un animal ou un individu sain, par contre un sujet contaminé, porteur de bacilles de Koch vivants, même s'il n'est pas malade, réagit violemment à ces extraits.

I.2.5. Contagion

La tuberculose est une maladie contagieuse due au bacille de Koch agent infectieux transmis par voie aérienne via des gouttelettes contaminées par la bactérie en suspension dans l'air provenant des maladies. Cette transmission peut se faire directement comme indirectement.

1. Contagion direct :

Elle est très fréquente dans l'entourage du tuberculeux qui ne prend pas de précaution. Lorsqu'il tousse, le phtisique asperge ses voisins de bacilles virulents dans un rayon de un à plusieurs mètres ; la mère tuberculeuse, elle aussi, peut contaminer sur enfant en l'embrassant.

2. Contagion indirecte

Les crachats virulents très longtemps surtout dans les endroits sombres humides arrivent à contaminer l'être qui les touche, et même les mouches s'y contaminent et déposent des excréments virulents sur les aliments, sur les plaies des blessés, sur la bouche du bébé.

Il n'est point à exclure les viandes et lait insuffisamment cuits qui sont dangereux lorsqu'ils proviennent d'animaux tuberculeux.

I.2.6. Signes cliniques

Les signes les plus courants de la tuberculose sont synthétisés en trois "temps" :

Ø Toux ;

Ø Transpiration nocturne ; et

Ø Température allant de 38 à 40°C

Hormis ces signes, on dénote l'amaigrissement de 5 à 10 Kg survenant en quelques mois et de l'hémoptysie qui accompagne une toux déjà expectative.

I.2.7. Diagnostic

Le diagnostic de la tuberculose repose sur l'identification du germe, soit à l'examen direct d'un échantillon d'exploration au microscope, soit après mise en culture de ce même échantillon, même si celle-ci est très longue comme procédure retardant la conduite à tenir.(PIERSIMONI C., SCARPARO C., 2003).

La découverte fortuite de la tuberculose peut se réaliser par l'intradermoréaction autrement appelée le test manteau qui permet de dépister les personnes dont l'organisme héberge le bacille de Koch avant les manifestations cliniques de la maladie en l'absence de la vaccination par le BCG. Aussi faudra- t- il signaler que l'interprétation de l'IDR est purement fondée sur la taille de l'induration et non sur la présence d'un érythème. Ce test à la Tuberculine (Intradermo-réaction) consiste à injecter sous la peau une dose de ce dernier et de visualiser la présence ou l'absence de réaction allergique par la taille de la papule après 48 a 12 heures. Il est cependant peu sensible, surtout chez le patient immunodéprimé, et peu spécifique.

Hormis toutes les possibilités de diagnostic d'une tuberculose, on peut recourir aux signes radiologiques afin de poser un diagnostic avec précision. La radio du thorax, classiquement cette de l'atteinte des apex extrémité supérieure des poumons avec, dans une tuberculose évaluée, des cavernes (Cavités dans les tissus pulmonaires contenant de l'air et de nombreux BK, cette bactérie étant en effet aérobique) qui ne disparaissent pas à la guérison, elle se calcifient et produisent des séquelles radiologiques autrefois appelées « taches au poumon ».

(MORGAN M., KALANTRI S., FLORES L., PAÏ M., 2005).

I.2.8. Evolution

Les cuti-réactions IDK pratiquées sur d'importantes collectivités (armée, école, administration) révèlent la fréquence de la contamination tuberculeuse. L'homme possède une certaine immunité naturelle qui lui permet de résister a une contamination légère ou occasionnelle, ce qui fait que la maladie ne se développe ou ne se déclare qu'après une contamination massive ou répète ou alors après rechute.

Aussi, a-t-on été amène à distinguer deux phases importantes dans l'évaluation de l'infection tuberculeuse.

1. La primo infection

Le premier contact avec le bacille de Koch passe généralement inaperçu si la contamination a été faible ou modérée sur un sujet en bonne santé. Celle-ci présentera un peu de fièvre, d'inappétence et de fatigue (attribuées parfois chez l'enfant a une fièvres de croissance)

Cette primo- infection est décelée par « virage » de la cuti réaction qui passe de négative à positive, et dans le cas d'infection par croies respiratoires.

La radiographie pulmonaire montre une lésion localisée dite « CHANCRE D'INOCULATION » et l'hypertrophie des gougions trachéobronchite correspondants.

Si la contamination n'est pas répétée et si le sujet est dans de bonnes Conditions hygiénique, ces lésions minimes évoluent spontanément vers la guérison.

Le sujet aura été un tuberculeux qui s'ignore ce pendant, même à ce stade bénin, lésions et ganglions peuvent se caséifier jusqu'à la caverne le primo-infecté peut dans expectorer des bacilles et être un contaminateur temporaire et méconnu.8(*)

2. Tuberculose Maladie

a) primo - infection grave par contamination massive : si le sujet « neuf » a subi une contamination massive ou répétée, les germes virulent sont disséminés par voie lymphatique et sanguine comme dans la tuberculose expérimentale. Un ou plusieurs organes sont rapidement, envahis et tuberculeux, et la maladie risque d'évoluer vers la mort.

b) Réinfections exogène ou endogène

Quelques temps à prés une primo- injection bénigne et cicatrisée, le sujet peut subir une contamination sévère qui déborde son un munîtes relative. Cette réinfection exogène déclenche une tuberculose évolutive.

Mais souvent, la maladie se déclare chez l'adolescent ou l'adulte sans que le sujet ait été mis en contact avec un tuberculeux contagieux. Des fautes d'hygiènes (surmenage) défaut de sommeil, de nourriture, alcoolisme ont affaibli la résistance de l'organisme. Les bacilles de koch vivants maintenus jusqu'alors en respect dans la lésion primitive cavernes cicatrisées, ganglions de primo - injection / se multiplient et essaiment par vrai sanguine au lymphatique. Il y a alors une réinjections endogène. Comme dans le cas précédent, le réveil peut être suivi d'une évolution plus ou mois rapide vers la mort.

2 .9. Location de la tuberculose

Suivant la localisation, on distingue :

1° La T.B.C pulmonaire ;

2° TBC extra pulmonaire

- la TBC osseuse ;

- la TBC Rénale et vésicale ;

- la TBC ganglionnaire ;

- la TBC méningée ;

- la TBC péritonéale.

a. Tuberculose pulmonaire :

C'est la tuberculose la plus fréquente, plus de 80% des cas, aussi appelée PHTISIE par allusion au fait qu'à son atteinte le patient se consume à petit feu. Son évolution vers la mort se fait en quelque jour d'une manière presque foudroyante lorsque tous les signes cliniques sont réunis.

b. Tuberculose extra pulmonaire :

C'est toute la tuberculose qui aurait affecté un autre organe que les paumons. L'envahissement des autres disséminations hématogène sur cette liste nous citons :

1° Tuberculose osseuse :

C'est toute la tuberculose peut affecte les tissus osseuse à quelque endroit que ce soit Généralement on trouve les spondylodiscites tubercule uses ou mal de pott c à d la tuberculose qui atteint la colonne vertébrale.

Aussi, la tuberculose peut atteindre les genoux et hier une tumeur branche, et même les os caverneux et y siège jusqu' à la caséification qui conduit a près une courte durée à la distinction ossues. Dans les os elle peut conduire à un abcès qui s'ouvre à la peau après un trajet parfois logt et tartreux.

2° Tuberculose ganglionnaire

C'est toute la tuberculose qui atteint les ganglions au sein d'un même ganglion, plusieurs lésions tuberculeuses peuvent s'observer :

- la lésion folliculaire à foyer arrondi formé d'elles géantes et de cellules épitheloïdes entouré d'une couronne de lymphocytes ;

- la lésion caséofibreuse qui est cette mécrusse centrale éosinophile anhiste : nécrose caséeuse carnée par une coque fibreuse ;

- la lésion caséofolliculaire qui est un foyer centré par une plage de nécrose caséeuse, entourée par des cellules épitheloïdes, des cellules géantes d'une avironne de lymphocytes.

3° tuberculose méningée :

C'est la tuberculose qui atteint la méninge au niveau cérébral pouvant aboutir à une méningite très grave. Elle survient surtout chez les patients immigrés, les immunodéprimés, et peut se rencontrer aussi chez les patients éthyliques chroniques et rencontrer aussi chez les patients éthyliques chroniques et les personés âgées.

4° tuberculose génitale :

Cette tuberculose est beaucoup plis fréquente chez la femme avec comme conséquence une aménorrhée et une infertilité.

5° Tuberculose rénale et vésicale :

Lorsque les BK atteignent les reins et la vessie ils se multiplient jusqu'à former des tubercules et des cavernes qui libèrent dans les urines comme dans le sang une bonne quantité BK voir même de plus qui injecte le corps tout entier par dissémination de plus conduit rapidement à la mort. La tuberculose peut aussi être cutanée faisant suite à une atteinte osseuse ou d'un organe proche affecté, et péritonéale ou péricardique, mais dans touts les cas, c'est une dissémination qui en est à la base

I.2. 10. Traitement :9(*)

Il y 50 ans aucun médicament ne permettait de soigner la tuberculose mais, aujourd'hui, une association d'antibiotiques est utilisée pour traiter les tuberculeux, mais le traitement doit être suivi au minimum six mois vraie jusqu'à 2 ans.

Ce traitement de 6 mois est préconisé pour une tuberculose pulmonaire à BK sensible chez un patient immunocompétent, comprenant 2 mois de quadrithérapie c'est-à-dire « ISONIAZIDE + RIFAMPICINE + PIRILE + ETHAMBUTOL » puis 4 mois de bithérapie c'est-à-dire « ISONIAZIDE + RIFAMPICINE ».

Le traitement prolongé est indispensable afin de guérir la maladie et éviter ainsi l'émergence des souches résistantes dont l'évolution est sauvent beaucoup plus grave. Mais ces substances antibiothérapiques n'agissent bien que sur les lésions jeunes et non sur les lésions anciennes mal irriguées. Il en résulte que, si leur emploi a fortement abaissé la mortalité, il n'a pas diminue beaucoup le nombre de tubercules devenus chroniques C'est pourquoi d'autres traitements peuvent soit remplacer l'antibiothérapie, soit les compléter, et nous citons :

§ la chimiothérapie

§ la radiothérapie

§ la chirurgie 

Elle permet l'ablation des foyers localisés que n'a pu cicatriser le traitement médical et qui constituent une menace de dissémination ultérieure en cas de « Réveil »

A. LA CURE DE REPOS ET D'HYGIENE :

L'organisme humour se défend bien contre l'injection tuberculeuse lorsqu'il est placé dans de bonnes conditions hygiéniques.

Le traitement de la tuberculose consiste essentiellement une longue cure de repas, de grand air et de bonne alimentation.

§ Cure de repas :

Le repos doit être complet c à d physique, intellectuel, vocal et moral. Il fait tomber la fièvre, calme le taux et souvent fait revenir l'appétit.

§ Cure d'air :

L'air pur de la campagne excite les réactions de l'organicisme et l'effort demandé au poumon pour l'oxygénation est mois grand.

Pour ce, des sanatoriums aménagés en un lieu approprié (montagne ou plaine permettent de contribuer rapidement à la guérison du malade tuberculeux surtout si à ces lieux préférentiels ils sont soumis à une discipline stricte. Cure d'alimentation : elle consiste en une alimentation saine et suffisante. Il n'y a pas de régime spécial pour le tuberculeux, mais seulement nécessité d'une nourriture variée qui plaise au malade. On a renoncé à la suralimentation qui fatigue rapidement le tube digestif et fait plus du mal que de bien.

I.2.11. Prévention 

La prévention contre la tuberculose passe par plusieurs facteurs, à savoir :

1. la Vaccination

En 1921, Albert Calmette et Camille Guérin ont essayé avec succès le première vaccin contre la TBC qu'ils vont nommer : BACILLE CALMETTE GUERIN, BCC en signe. La vaccination au BCG est une primo - injection dirige avec un germe non virulents, fixe, à un moment choisi ou le sujet en bon état de santé réagit bien et bénéficiera de l'immunité qui dure plusieurs années n'est atteinte qui après six semaines, temps pendant la quel l'enfant doit vivre éloigné de toute personne né que chez l'adulte, mais ne permet donc pas d'empêcher la transmission de la maladie et d'enrayer l'épidémie mondiale

2. Le dépistage des bovins porteurs :

Afin de prévenir l transmission du bacille à l'homme soit par vraie aérienne directement par contact, soit par voie digestive après ingestion de viande ou de lait insuffisamment Cuit ou pasteurisée, l'OMS a invité l'ordre de puis 2000 d'assainir tous les cheptels bovin cette mesure de prévention se base sur la lutte contre la contagion indirecte.

3. Les mesures sociales :

La TBC, maladie social, trouve en grande partie sa prolifération dans l'influence considérables bien comme du tandis c à d défaut d'aération et D'ensoleillement manque de propreté accompagnant trop souvent la mauvaise nourriture, le tabagisme et l'alcoolisme.

Dans une même ville, la TBC frappe sur tous les quartiers pauvres et surpeuplés et, dans ces quartiers eux-mêmes, elle respecte les maisons salubres pour injecter surtout les tandis.

Ces mesures préventives contre la TBC poseront par :

1. L'amélioration du terrain 

Elle sied sur :

Ø Le développement de l'hygiène individuelle :

§ La vie au grand air ;

§ La culture physique ;

§ La propreté générale ;

§ La nourriture ;

§ Le sommeil suffisant et régulier

§ Eté c...

Ø Les mesures sociales proprement dites :

- Destruction des tandis et îlot insalubres ;

- Création des rues larges, de grands espaces airés, des cités gardions pour ouvriers ;

- Arrêt du surpeuplement des villes et Constructions des habitations confortables et salubres ;

- Amélioration des conditions de travail dans certaines professions, éducation ménagement des mères de famille, lutte contre l'alcoolisme et tabagisme ;

- Colonies de vacances, pour permettre aux enfants peu fortunés de passer des temps dons les régions de montagne, radiologie pour dépister à temps la primo injection afin de favoriser la prise en charge.

2. Lutte contre la contagion

Elle comprendra toute une série de mesure parmi les quelles 

- Interdiction de cracher à même le sel trains, les arrêts... (Disposer de mâchoire et objets personnels)

- Désinfection fréquente des locaux publics

- Dépistage dons les collectivités (école, camp, administration,...) des malades et des prédisposés.

- Prendre en charge des cas de VIH pour en réduire l'incidence sur la TBC

MODELE

1.2.12. MODELE CONCEPTUEL

Mesure Préventives Pour La Tuberculose

Vaccination

Dépistage des bovins porteurs

Assainissement de cheptels bovins

Mesures sociales

Administration du BCG à tous les nouveaux nés

Développement des mesures d'hygiène individuelle ;

Destruction des tandis et îlots insalubres ;

Création des rues larges

Urbanisation de la ville

Accélération des conditions de travail

Education de mères de famille

Lutte contre le tabagisme

Création des colonies de vacances scolaire

Interdiction de cracher sur la voie publique

Prise en charge des VIH/SIDA.

CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE

Le contenu de ce deuxième chapitre comprend essentiellement la présentation de notre milieu d'études entant qu'entité environnementale, la méthode et techniques utilisées pour la récolte des données.

2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

2.1.1. Situation géographique de quartier Ngomba- Kinkusa

Le quartier Ngomba-Kinkusa est situé dans la commune de NGALIEMA dans la ville de Kinshasa. En effet, la commune de NGALIEMA l'une des vingt-quatre entités qui composent la province Urbaine de Kinshasa à une superficie d'environ 38,20 km.

Il est borné :

- Au nord par les quartiers Djelo-Binza et Bumba,

- A l'est par la commune de la Gombe, la commune de Kintambo, la commune de Bandalungwa et la commune de Selembao.

- Au sud part le camp Badiadingi

- A l'ouest par la commune de Mont-Ngafula

2.2. POPULATION CIBLES ET ECHANTILLON

2.2.1. Population cible

Selon OMANYONDO OMAMBE (2003), la population cible est l'ensemble des sujets ou des éléments définis par des intérêts pré établis pour l'étude ; ils ont en commun une ou plusieurs caractéristiques.10(*)

Cette population est normalement déjà identifiée dans la formulation du problème de recherche et il convient de la décrire de façon plus précise. Notre enquête concerne la population habitant le quartier Ngomba-Kinkusa dans la commune de Ngaliema et sa toile remonte à 425.935 habitants

2.2.2. Echantillon

Selon OMANYONDO (op.cit), l'échantillon est un groupe de sujets tirés d'une population cible, représentatifs de celle-ci. Le nombre de sujets choisis constitue la taille de l'échantillon, il peut aussi être obtenu par calcul statistique. La sélection d'un échantillon est nécessaire étant donné qu'il est difficile d'aborder toute la population du quartier Ngomba-Kinkusa, en fonction du temps et en fonction du critère limitatif d'un travail de fin de cycle.

Le choix de cet échantillons s'est fait dans la procès duré d'une parcelle sur deux c'est à dire on entre dans une parcelle, en suite la suivante et ainsi de suite jusqu'à totaliser 100 habitants dans 100 parcelles qui est la taille de notre échantillon.

2.3. SITUATION DEMOGRAPHIQUE

Le quartier Ngomba- Kinkusa, cible de notre recherche, compte 12 localités, 9365 parcelles dont 8135 ménages avec une population de 36556 habitants en 2004. Présentement, ce quartier, suite aux différentes migrations intercommunales et le taux de croissance naturelle de la ville de Kinshasa, la population de Ngaliema - Nkikusa est passée de 36556 à 38330 habitants en avril 2009.

a. Critique d'inclusion

Les habitants qui ont fait partie de notre échantillon ont répondu aux critères d'inclusion suivants :

- Etre habitant du quartier Ngomba - Kinkusa ;

- Etre logé dans une des parcelles selon notre pas de sondage ;

- Accepter de collaborer à l'enquête ;

- Avoir répondu à l'interview durant la période d'enquête.

b. Critère d'inclusion

Il faut que soit exclu de cet échantillon, tout celui qui ne répond pas à la totalité des critères d'inclusions ci-haut énoncés.

2.4. METHODE TECHNIQUE ET INSTRUMENT

2.3.1. Méthode

La méthode est définie, d'après BULU BULU (2008), comme une démarche rationnelle de l'esprit pour répondre à une question de recherche ou résoudre un problème.

Dans notre travail, nous avons recouru à la méthode de d'enquête.

2.3.2. Technique de collectes des données

Pour recueillir les informations nécessaires pouvant permettre à atteindre le but de notre travail, nous avons utilisé la technique d'interview semi-structurée. Cette technique nous a été bénéfique dans la mesure où nous avons voulu apprécier le niveau de connaissance de cette population sur les mesures préventives de la tuberculose.

2.3.3. Instrument

Pour atteindre notre objectif, nous avons élaboré un questionnaire écrit en français puis traduit en lingala.

Notre questionnaire vise à déterminer le niveau de connaissance des habitants du quartier Ngomba-Kinkusa sur les mesures préventives de la tuberculose.

2.5. PLAN DE DEPOUILLEMENT DES DONNES :

Le dépouillement de données à été manuels, la méthode statistique a été utilisée pour l'élaboration des tableaux.

Le pourcentage est obtenu grâce à la formule suivant

% = Légende : Fo = Fréquence Obtenu

FA = Fréquence Attendu

% = Pourcentage

2.5. CRITERE D'ACCEPTABILITE

Pour donner insensés à notre étude et nous permettre de tirer une conclusion faibles, nous disons que les habitants du quartier Ngomba-Kinkusa possèdent des connaissances sur les mesures préventives de la tuberculose si la note est de 70% au moins.

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRESANTION DES DONNEES

Dans ce chapitre, nous présentons les différentes données dans les tableaux avec une analyse statistique pour chaque tableau.

3.1. IDENTIFICATION DES ENQUETES

TABLEAU N°I : Répartition des enquêtés selon le niveau d'étude

Niveau d'étude

Fo

%

1

Analphabète

0

0

2

Primaire

3

3

3

Secondaire

15

15

4

Universitaire

82

82

Total

100

100

Analyse : ce tableau nous montre que :

- 82 enquêtés, soit 82% ont un niveau universitaire ;

- 15 enquêtés, soit 15% ont un niveau secondaire ;

- 3 enquêtés, soit 3% ont un niveau primaire ;

- aucun enquêté n'est analphabète.

TABLEAU n°2 : Répartition des enquêtés selon l'âge

Tranche d'âge

Fo

%

1

10-20

15

15

2

21-30

65

65

3

31-40

12

12

4

41-50

3

3

5

51 au plus

5

5

TOTAL

100

100

Analyse : nous constatons que :

- 65 enquêtés, soit 65 % ont l'âge qui varie entre 21-30 ans ;

- 15 enquêtés, soit 75% ont l'âge qui varie 10-20 ans ;

- 12 enquêtés, soit 12% ont l'âge qui varie entre 31-40 ans ;

- 5 enquêtés, soit 5% ont l'âge qui va de 51 ans à plus ;

- 3 enquêtés soit 3% ont l'âge qui varie entre 41-50 ans.

TABLEAU N°3 : Répartition des enquêtes selon le sexe

Sexe

Fo

%

1

Masculin

69

69

2

Féminin

31

31

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montre que :

- 69 enquêtés, soit 69% sont de sexe masculin ;

- 31 enquêtés, soit 31% sont de sexe féminin.

TABLEAU N°4 : Répartition des enquêtes selon l'état professionnel

ETAT PROFESSIONNEL

Fo

%

1

Sans emploi

73

73

2

Avec emploi

27

27

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montre que :

- 73 enquêtés, soit 73% sont sans emploi alors que 27 enquêtés, soit 27% ont un emploi.

3.2. QUESTIONS RELATIVES A LA MALADIE

TABLEAU N°5 : Répartition des enquêtés selon la connaissance de la maladie dite  tuberculose.

Connaissance de la tuberculose

Fo

%

1

Connaissent la TBC

100

100

2

Ne connaissent pas la TBC

0

0

Total

100

100

Analyse : ce tableau montre que tous les enquêtés, soit 100% connaissent bien l'existence d'une maladie dénommée tuberculose.

TABLEAU N°6 : Répartition des enquêtés selon la connaissance de la nature de la maladie dite tuberculose :

Connaissance de la nature de la tuberculose

Fo

%

1

Aérobique

48

48

2

Microbienne

45

45

3

Parasitaire

3

3

4

Je ne sais pas

2

2

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montre que :

- 48 enquêtés, soit 48% pensent que la tuberculose est d'origine aérobique ;

- 45 enquêtés, soit 45% estiment que la tuberculose est d'origine microbienne ;

- 3 enquêtés, soit 45% estiment que la tuberculose est d'origine parasitaire ;

- 2 enquêtés, soit 2% ne connaissent point l'origine de la tuberculose.

TABLEAU N°8. Répartition des enquêtés selon la connaissance du microbe de la tuberculose :

Connaissance du microbe de la Tuberculose

Fo

%

1

Bacille de Koch

72

72

2

Staphylocoque

5

5

3

Streptocoque

3

3

4

Trophozoïde

3

3

5

Je ne sais pas

17

17

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau révèle que :

- 72 enquêtés, soit 72% affirment que le batelle de Kock est responsable de la tuberculose ;

- 17 enquêtés, soit 17% ne connaissant pas le microbe responsable de la tuberculose ;

- 5 enquêtés, soit 5% estiment que le staphylocoque est le microbe responsable de la tuberculose ;

- 3 enquêtés, soit 3% pensent que le streptocoque est le microbe responsable de la tuberculose ; et

- 3 enquêtés, soit 3% présument que c'est le trophozoïde qui est responsable de la tuberculose

TABLEAU N°9. Répartition des enquêtes selon la connaissance de l'organe siège de la tuberculose.

Connaissance de l'organe de siège de la TBC

Fo

%

1

Coeur

4

4

2

Cerveau

0

0

3

Poumon

96

96

4

Rein

0

0

5

Je ne sais pas

0

0

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau nous montre que presque tous les enquêtés, soit 90% connaissent que les poumons est le siège primaire et principale de la tuberculose soit du bacille de Koch, responsable de la tuberculose.

TABLEAU n°9. Répartition des enquêtes selon la connaissance des symptômes de la TBC

Quels sont les symptômes de la TBC

OUI

NON

TOTAL

Fo

%

Fo

%

1

Fièvres

12

12

88

88

100

2

Frisson

0

0

100

100

100

3

Sieur nocturne

9

9

91

91

100

4

Taux

98

98

2

2

100

5

Je ne sais pas

1

1

99

99

100

TOTAL

120

24

380

76

500

Analyse : ce tableau indique que 76 enquêtés, soit 76% connaissent les symptômes de la tuberculose alors que 24% seulement les ignorent.

TABLEAU n° 10 : Répartition des enquêtes selon la connaissance sur la guérison de la tuberculose.

Connaissance sur la guérison de la TBC

Fo

%

1

La TBC se guérit

92

98

2

La TBC ne se guérit pas

2

2

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montre que 98 enquêtés, soit 98% souvent que la tuberculose est une maladie qui peut être guérie, alors que 2% seulement n'estiment pas possible qu'elle se guérisse.

III.3. QUESTION SUR LES MESURES PREVENTIVES :

TABLEAU N° 11 : Répartition des enquêtés selon la connaissance de l'existence des mesures préventives contre la tuberculose.

Connaissance de l'existence des mesures préventives contre la tuberculose

Fo

%

1

OUI

81

81

2

NON

19

19

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montre que 81 enquêtés, soit 81% connaissent qu'il existe des mesures préventives contre la tuberculose, tandis que 19% ignorent l'existence de ces mesures.

TABLEAU N 12 : Répartition des enquêtes selon la connaissance de l'existence d'un vaccin contre la TBC

Connaissance de l'existence d'un vaccin contre la TBC

Fo

%

1

Existence d'un vaccin

77

77

2

Inexistence d'un vaccin

23

23

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montre que 77 enquêtés, soit 77% connaissent l'existence d'un vaccin contre la tuberculose alors 23% ne le savent pas.

TABLEAU N°13 : Répartition des enquêtes selon la connaissance du nom de vaccin contre la TBC

Connaissance du nom de vaccin contre la TBC

Fo

%

1

BCD

45

45

2

DTCOQ

29

29

3

VAT

26

26

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montres que :

- 45 enquêtés, soit 45% connaissent que la BCG est le vaccin immunise contre la tuberculose alors que 55 enquêtés, soit 55% ne connaissent pas son vaccin : 29% prétendent que c'est le DTcoq et 26% disent que c'est le VAT.

TABLEAU n°14 : Répartition des enquêtes selon le fait de porter un nouveau- né juste après sa naissance.

Connaissance sur la pratique de porter un nouveau-né après la naissance sans qu'il n'ai reçu son premier vaccin

Fo

%

1

Approuve cette pratique

47

47

2

Ne l'approuve pas

53

53

TOTAL

100

100

Analyse : ce tableau montre que :

53 enquêtés, soit 53% n'approuvent pas cette pratique de porter un nouveau - né sons qu'il ne soit vacciné alors que 47% l'approuvent.

TABLEAU n° 15. Répartition des enquêtés selon la connaissance de l'assainissement des bovins.

Connaissance de l'assainissement des cheptels des bovins comme mesure préventive de la TBC

Fo

%

1

Oui

56

56

2

Non

44

44

Total

100

100

Analyse : ce tableau montre que 56 enquêtés, soit 56% savent que l'assainissement des cheptels des bovins est une mesure préventive de la TBC, alors que 44% ne les savent pas.

TABLEAU n°16. Répartition des enquêtés sur la connaissance des mesures d'hygiène individuelles contre la TBC.

Connaissance des mesures d'hygiène individuelle

Oui

Non

Total

Fo

%

Fo

%

1

La vie au grand air

46

46

54

54

100

2

La culture physique

51

51

49

49

100

3

Propreté générale

79

79

21

21

100

4

La nourriture saine

71

71

29

29

100

5

Les sommeils suffisants

44

44

56

56

100

Total

291

58

209

42

100

Analyse : ce tableau montre que 58% des enquêtés connaissent les mesures d'hygiène individuelle pour se protéger contre la tuberculose.

TABLEAU N° 17, Répartition des enquêtes selon la connaissance des mesures de salubrité sociale pour lute contre la TBC

Connaissance des mesures de salubrité sociale contre la TBC

Fo

%

1

Oui

87

87

2

Non

13

13

Total

100

100

Analyse : ce tableau montre que :

- 87 enquêtés, soit 87% cannaient l'existence des mesures de salubrité sociale contre la tuberculose ;

- 13 enquêtés, soit 13% ne connaissent pas qu'il existe des mesures de salubrité sociale contre la tuberculose.

TABLEAU N° 18 : Répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures sociales.

Connaissance des mesures sociales contre la TBCtuberculose (choisir)

Oui

Non

Total

Fo

%

Fo

%

1

Réaction des rues larges

38

38

62

62

100

2

Développement des mesures d'hygiène individuelle

81

81

19

19

100

3

Création de collines de vacances scolaires

27

27

73

73

100

4

Prise en charge de PVV/ SIDA

39

39

61

61

100

5

Interdiction de cracher sur la voie publique

87

87

13

13

100

6

Lutte contre le tabagisme

86

86

14

14

100

7

Construction d'habits confortables

53

53

47

47

100

8

Destruction de taudis et îlots insalubres.

57

57

43

43

100

Total

468

58

332

42

800

Analyse : ce tableau montre que 58% des enquêtés connaissent les mesures sociales à appliquer pour la tuberculose alors que 42% ne les connaissent pas.

III. Interprétations :

3.4.1 Caractéristiques des enquêtés

- 82% ont un niveau universitaire ; aucun enquêté n'est analphabète.

- 65 % ont l'âge qui varie entre 21-30 ans ;

- 69% sont de sexe masculin et 31% du sexe féminin ;

- 73% sont sans emploi alors que 27% ont un emploi.

3.4.2. Connaissance de la maladie

L'étude menée sur la connaissance da la maladie dite tuberculose et celle menée sur les symptômes se contredisent, pouvant que la connaissance de la TBC comme maladie n'est que superficielle car plus de ¾ méconnaissent les symptômes de cette mortelle maladie.

3.4.3. Connaissance des mesures préventives contre la TBC

Notre étude a montré que 81% des enquêtés connaissent qu'il existe des mesures préventives mais seuls 58% sont capables de les énumérer.

Notre critère d'acceptabilité était fixé à supérieure ou égale à 70%, nous pouvons dire que notre critère a été satisfait à moitié car 81% de nos enquêtés connaissent les mesures préventives de la TBC, mais seulement 58% savent les énumérer correctement. Il ne suffit pas de connaître ces mesures pour être en mesure de se protéger efficacement contre la maladie.

CONCLUSION

Au terme de notre travail qui a pour titre « Niveau de connaissance de la population du quartier Ngomba-Kinkusa sur les mesures préventives de la tuberculose »,

Le but de ce travail était d'évaluer les connaissances de la population de ce quartier sur les mesures préventives de la tuberculose. Nous avons utilisé la méthode d'enquête par questionnaire adressé aux habitants de ce quartier qui constituait notre terrain d'étude. Les données obtenues ont été dépouillées et nous sommes arrivé aux résultats suivants :

Nos enquêtés, quoi que majoritairement universitaire ne connaissent les masures préventives de la tuberculose mais très peu sont capables de les énumérer. Ces résultats n'ont pas satisfait totalement à notre critère d'acceptabilité fixé à supérieur ou égal à 70%.

. Ce qui nous conduit à déclarer qu'ils méconnaissent les mesures préventives pour luter efficacement contre cette maladie qui jusque là continue à ravager la population congolaise.

SUGGESTIONS

Nous suggérons à tous les organes de santé publique d'organiser des compagnes de sensibilisation afin d'informer la population congolaise en général, et en particulier les habitants de lu quartier Ngomba-Kinkusa sur les mesures préventives contre la tuberculose.

Au gouvernement, d'appuyer le secteur de la santé afin d'ôter l'ignorance dans le chef des congolais en général, et des kinois en particulier en ce qui concerne les maladies qui sont sous d'autres cieux, soit maîtrisées soit éradiquées.

BIBLIOGRAPHIE

A. DICTIONNAIRES :

1. RENOU & MAULDE Dictionnaire de notre temps, , éd.01, 1988, 1741 Pages

2. Dictionnaire LAROUSSE COMPACT 2002, 2112 Pages

3. Dictionnaire de la langue Française PETIT ROBERT 1, 1984.

4. Encyclopédie Microsoft Encarta®2009

5. Robert LAFFONT & Dominique FREMY Encyclopédie, éd.1996, 4781 Pages

B. OUVRAGES :

1. DYE C., Global Epidemiology of Tuberculosis, éd. Lancet, USA, 2006

2. MURRAY JF., Tuberculose et Infection à VIH, éd. Global Perspectif, 2006

3. OLIVIER NEIFROLLES, La TUBERCULOSE, éd. Institut Pasteur, 1987

4. RAFFIN J. & ORIA M., Microbiologie et Hygiène, éd. Hatier, Paris , 1964

5. RIEDER H., Comment Combattre la Tuberculose en 2000, éd. Respiration,, 1998

6. ROBERT J. & JARLIER, Tuberculose Multiresistante, éd. Labo de Bactériologie et d'hygiène, Paris, 1999

C. NOTES INEDITES :

1. BULU BULU : Cours d'initiation à la Recherche, UPN, 2008

2. OMANYONDO : Cours d'initiation à la Recherche, ISTM, 2003.

D. SITES:

1. http// : www.who.org

2. http// : www.wikipedia.org

ANNEXES

QUESTIONS D'ENQUETE AU QUARTIER NGOMBA KINKUSA

1. IDENTIFICATION

- Niveau d'étude

- Age

- Sexe

- Profession

2. QUESTIONS RELATIVES A LA MALADIE

2.1. Connaissez-vous la maladie appelée « tuberculose » ?

Oui

Non

2.2. La tuberculose est-elle une maladie ?

- Microbienne

- Aérobic

- Parasitaire

- Je ne sais pas

2.3. Quel est le microbe de la tuberculose ?

- Staphylocoque

- Trophozoide

- Streptocoque

- Bacille de koch

2.4. Quel est l'organe de siège de la tuberculose

- Coeur

- Poumon

- Cerveau

- Rein

- Je ne sais pas

2.5. Quels sont les symptômes de la tuberculose ?

- Taux

- Fièvre

- Sueur nocturne

- Frisson

- Je ne sais pas

2.6. La tuberculose peut elle guérie ?

Oui

Non

3. QUESTIONS SUR LES MESURES PREVENTIVES :

3.1. Connaissez-vous les mesures de prévention contre la TBC ?

Oui

Non

3.2. Existe-t-il un vaccin contre la TBC

Oui

Non

3.3. Comment appelle-t-on ce vaccin ?

- DTCoq

- BCG

- VAT

3.4. Est il permit de porter un nouveau- né juste après sa naissance ?

Oui

Non

3.5. Est-il important d'assainir les cheptels des bovins ?

Oui

Non

3.6. Connaissez-vous ces mesures d'hygiène individuelle pour se protéger contre la TBC ? (Répondez par Oui ou Non parmi les réponses proposées)

- LA VIE AU GRANAIR R/......................................

- LA CULTURE PHYSIQUE R/ ...................................

- PROPRETE GENERALE R/...................................

- LA NOURRITURE SAINE R/...................................

- LE SOMMEIL SUFFISANT R/.................................

3.8. Existe-t-il des mesures de salubrité sociale pour lutter contre la TBC ?

Oui

Non

3.9. Parmi les mesures sociales suivantes, lesquelles peuvent être appliquées pour la TBC ? (Répondez par Oui ou Non)

- Création des rues larges R/......................

- développement de mesure d'hygiène individuelle R/......................

- Création des collines des vacances scolaires R/......................

- Prise en charge de VIH/SIDA R/......................

- Interdiction de cracher sur la voie publique R/.......................

- Lutte contre le tabagisme R/.......................

- Construction des habitats confortables R/......................

- Destruction de taudis et îlots insalubres R/........................

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ..............................................................i

DEDICACE ..............................................................ii

REMERCIEMENT ..............................................................iii

INTRODUCTION .............................................................1

0.1. Problématique .............................................................1

0.2. Question de recherche .............................................................2

0.3. Hypothèse .............................................................3

0.4. But et objectifs .............................................................3

0.5. Intérêt du sujet .............................................................3

0.6. Domaine de la recherche ..............................................................4

0.7. Subdivision du travail

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE .........................5

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS .........................5

1.1.1. Niveau ........................5

1.1.2. Connaissance ........................5

1.2.3. Population ........................5

1.1.4. Quartier ........................5

1.1.5. Mesures préventives ........................6

1.1.6. Tuberculose ........................6

I.2. APERCU SUR LA TUBERCULOSE ........................6

I.2.1. Définition ................................6

I.2.2. Historique ........................7

I.2.3. Epidémiologie ................................8

I.2.4. Agent causal ........................9

I.2.5. Contagion ........................10

I.2.6. Signes cliniques ........................10

I.2.7. Diagnostic ........................11

I.2.8. Evolution ........................11

I.2 .9. Location de la tuberculose ........................14

I.2.10. Traitement  ...............................16

I.2.11. Prévention ........................18

1.2.12. Modèle conceptuel ........................21

CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE .............22

2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE .............22

2.1.1. Situation géographique des quartiers Ngomba Kinkusa .............22

2.2. POPULATION ET ECHANTILLON .............22

2.2.1. Population Cible .............22

2.2.2. Echantillon .............23

2.3. SITUATION DEMOGRAPHIQUE .............23

2.4. METHODE TECHNIQUE ET INSTRUMENT .............24

2.3.1. Méthode .............24

2.3.2. Technique de collectes des données .................24

2.3.3. Instrument .............24

2.5. PLAN DE DEPOUILLEMENT DES DONNES .............25

2.5. CRITERE D'ACCEPTABILITE .............25

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET

INTERPRESANTION DES DONNEES .............26

3.1. IDENTIFICATION DES ENQUETES .............26

3.2. QUESTION RELATIVES A LA MALADIE .............29

3.3. QUESTION SUR LES MESURES PREVENTIVES CONTRE .............33

3.4. INTERPRETATIONS .............39

CONCLUSION .........................................................41

SUGGESTIONS .........................................................42

BIBLIOGRAPHIE .........................................................43

ANNEXE .........................................................44

TABLE DES MATIERES .........................................................48

* 1 www.who.org

* 2 OLIVIER NEIFROLLES, Institut Pasteur, 2006.

* 3 Dictionnaire Larousse COMPACT, 2002, Pg 1113.

* 4 Dictionnaire de notre temps, RENOU & MAULDE, éd.1, 1988, Pg 1243.

* 5 http//: www.wikipedia.org

* 6 http//: www.who.org

* 7 MURRAY JF., Tuberculose et infection à VIH, Ed. Perspective Globale, 1990, pp. 210-220

* 8 ORIA M. & RAFFIN J., Microbiologie et Hygiène, éd. HATIER, 1964, Paris, pp.377-402

* 9 RIEDER R., Comment Combattre la Tuberculose en 2000, Ed. Respiration, 1998, Pg 423

* 10 OMANYONDO O., Note de cours d'Initiation à la Recherche, ISTM, 2008.






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