CHAPITRE III : ANALYSE PREALABLE
3.1. INTRODUCTION
Parmi les informations qui appartiennent au système
d'information, certaines doivent et/ou peuvent faire l'objet d'un traitement
automatisé grâce aux outils informatiques.
Pour assurer la cohérence du système d'information,
la méthode Merise propose une démarche de traitement comportant
les étapes suivantes21 :
- Le schéma directeur : est une
étape prospective (planification du développement du
système d'information) au niveau de l'entreprise dont le rôle est
de définir la politique d'organisation et d'automatisation du
système d'information. Pour ce faire, il est nécessaire de
répertorier l'ensemble des applications informatiques existantes
à modifier et à développer.
Pour rendre contrôlable et modulable ce
développement, il est nécessaire de découper le
système d'information en sous-ensembles homogènes et relativement
indépendant. Ces sous-ensembles sont appelés domaines.
Par exemple, on peut trouver le domaine « Approvisionnement »,
le domaine « Personnel ». Les résultats attendus
à la fin de cette étape sont une définition précise
des domaines, une planification du développement de chaque domaine et un
plan détaillé, année par année, des applications
qui doivent être réalisées.
- L'étude préalable : est une
réflexion sur une grande fonction de l'entreprise, ou domaine,
correspondant à une de ses finalités et qui doit aboutir à
une présentation générale du futur système de
gestion (modèles des données et des traitements) en indiquant les
principales novations par rapport au système actuel, les moyens
matériels à mettre en oeuvre, les bilans coût-avantage.
Cette étude est réalisée en 4 phases :
o une phase de recueil qui a
pour objectif d'analyser l'existant afin de cerner les dysfonctionnements et
les obsolescences les plus frappantes du système actuel.
o une phase de conception
qui a pour objectif de formaliser et hiérarchiser les
orientations nouvelles en fonction des critiques formulées sur le
système actuel et d'autre part des politiques et des objectifs de la
direction générale. Cela revient à modéliser le
futur système avec une vue pertinente de l'ensemble.
o une phase d'organisation dont
l'objectif est de définir le système futur au niveau
organisationnel : qui fait quoi ?
o une phase d'appréciation
dont le rôle est d'établir les coûts et les
délais des solutions définies ainsi que d'organiser la mise en
oeuvre de la réalisation. A cet effet un découpage en projets est
effectué.
- L'étude détaillée par projet
consiste d'une part à affiner la réflexion
initialisée par l'étude préalable et d'autre part à
dégager les spécifications fonctionnelles d'un projet particulier
du domaine étudié et qui peut comporter des souhaits
d'automatisation (ou d'amélioration des fonctionnements
déjà automatisés) d'un certain nombre de
fonctionnalités.
21 Arnold, R. et José, M., La méthode
Merise, T3, pp. 26-39.
- L'étude technique aura une maille
équivalente à celle de l'étude détaillée
mais la complétera en fournissant les spécifications internes (ou
techniques) du projet et des sous-projets qui seront menés.
- La production dont l'objectif est
l'obtention des programmes, transactions et base de données
fonctionnant sur un jeu d'essais approuvés par les utilisateurs.
- La mise en oeuvre qui se traduit par un
changement de responsabilité : l'équipe de réalisation va
en effet transférer la responsabilité du produit à
l'utilisateur. Cette étape intègre en particulier la formation
des utilisateurs. Après une période d'exploitation de quelques
mois, la recette définitive de l'application est prononcée.
- La maintenance qui consiste à faire
évoluer les applications en fonction des besoins des utilisateurs, de
l'environnement et des progrès technologiques.
Le schéma suivant, reprend les étapes
décrites ci-dessus.
Pour une entreprise (globalement)
Pour un domaine
Pour un projet
Schéma directeur
Etude préalable
Liste des ét. par promo
Pour une application
Etude détaillée
Etude technique
Cette démarche lourde et parfois complexe est
adaptée à l'automatisation de « gros systèmes
d'information ». Pour des informatisations plus modestes, elle peut
être perçue comme un carcan, et il convient donc de l'adapter afin
de retenir uniquement les concepts et/ou les étapes appropriées
aux besoins.
3.2. ETUDE PREALABLE 3.2.1.
HISTORIQUE
La Coopérative d'Epargne et de Crédit pour le
Développement du Kasaï Occidental, « COOPECDEKOC » en
sigle, est une institution de microfinances créée à
Kananga, au Kasaï Occidental depuis le 5 mais 2002 pour une durée
indéterminée.
L'institution vient en réponse aux besoins de
financement des producteurs socio-économique en stimulant
l'épargne et en accordant des micro-crédits aux dynamiques ou
initiatives porteuses et mobilisatrices afin de contribuer à
l'accroissement de leur rentabilité financière, économique
et sociale.
Elle est l'initiative des Organisations Non Gouvernementales
de Développement avec l'appui de la FAO/APSA qui ont réuni un
capital social et signé
un acte de fondation conformément à la
règlementation en vigueur en République Démocratique du
Congo.
3.2.2. OBJECTIFS DE LA COOPECDEKOC
La COOPECDEKOC poursuit les objectifs suivants :
- Récolter des épargnes auprès de ses
membres ;
- Octroyer des micro-crédits à ses membres/clients
;
- Eduquer ses membres à la culture d'épargne et de
crédit.
3.2.3. LES ACTEURS AUTOUR DU FINANCEMENT
(MICROFINANCE)
La COOPECDEKOC vient en appui aux catégories
socio-professionnelles ci-après :
1) Structures formelles : ONG, associations, mutuelles,
comité de santé, précoopératives,
corporations,...
2) Structures non formelles : les tontines, « likelembe
», « muziki », « tshinkidimba », ...
3) Agriculteurs : cultures vivrières,
maraîchères, élevage, transformation, commercialisation des
produits agricoles,...
4) Acteurs de transport : « bayanda », demandeurs de
wagons,...
5) Femmes marchandes : secteurs socio-économiques,...
6) Artisanat : menuisiers, forgerons, teintures, savonniers,
briquetiers, photographes,...
3.2.4. ORGANISATION STRUCTURELLE
La COOPECDEKOC est une structure régie par les statuts et
un règlement intérieur et comprend quatre organes ci-dessous :
1) Assemblée Générale (AG) : Comprend tous
les membres de la COOPECDEKOC et constitue son organe souverain et
délibérant.
2) Conseil d'Administration (CA) : Comprend 9 membres
élus et dont le Gérant de l'Agence Centrale, membre d'office est
le Secrétaire. Le CA constitue l'organe d'exécution des
décisions de l'Assemblée Générale ;
3) Conseil de surveillance (CS) : Comprend 3 membres
élus. Il veille au fonctionnement des autres organes suivant les statuts
et l'application des décisions de l'Assemblée
Générale, il s'occupe du contrôle interne de la COOPECDEKOC
.
4) Commission de Crédit (CC) : Comprend 3 membres
élus. Elle étudie les dossiers de demandes de crédit,
prend la décision d'octroi des crédits après la visite
effectuée auprès de ceux qui ont sollicité, elle assure le
suivi des crédits octroyés.
Techniquement, les tâches de la COOPECDEKOC sont
exécutées au quotidien par la Gérance qui comprend 1
Gérant, 1 Comptable, 1 Caissier, 1 Huissier et 3 sentinelles (gardes) au
niveau du bureau central, les caissiers auxiliaires et des chargés de
recouvrement au niveau des différentes antennes. Ceux-ci sont
assistés par les comités locaux de gestion et suivis des
activités dans chaque entité ou la COOPECDEKOC est
opérationnelle.
ORGANIGRAMME DE LA COOPECDEKOC
Assemblée Générale
Conseil de Surveillance
|
|
Conseil d'Administration
|
|
Commission de Crédit
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gérance
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gérant
|
|
Secrétariat/Comptabilité
|
|
|
|
Agences Auxiliaires
|
|
|
Caisse
|
|
|
|
|
|
3.2.5. LA NARRATION
La démarche d'octroi d'un crédit est
subordonnée à six mois d'adhésion individuelle du membre
à la COOPECDEKOC (cfr. Fiche d'adhésion), à la
déclaration effective d'une activité productrice de revenu,
à la régularité dans les versements (cfr. Carnet
d'épargne),... Une visite à domicile est faite en cas de premier
prêt.
Une fois que toutes ces conditions sont remplies, les
intéressés rencontrent un commissionnaire de crédit qui va
leur expliquer la procédure et lister tous les documents
nécessaires22. Puis, ils complètent ensemble la fiche
d'adhésion individuelle du membre et soumettent le devis de leur projet
au Gérant pour approbation.
Une fois que le prêt est accordé, un contrat de
prêt est signé en deux exemplaires et le montant octroyé
est donné par un bon de sortie pour être retiré à la
caisse le jour même. La caisse remplie le bon de sortie caisse en deux
exemplaires, l'original pour le client et la copie reste à la caisse. A
la fin de la journée, le caissier réuni toutes les copies des bon
de sortie et rempli le journal de caisse en deux exemplaires ; l'original est
envoyé à la comptabilité et l'autre à la
Gérance.
Le remboursement des prêts est hebdomadaire, il se fait
en agence en échange d'un bon de remboursement. A la fin du mois, la
comptabilité établit une fiche de compte en se
référant aux journaux de caisse et envoie le rapport au
Gérant.
3.2.6. ANALYSE DES POSTES DE TRAVAIL
Notre étude nécessite une analyse des
différents postes de travail de la COOPECDEKOC pour voir comment ils
sont organisés et la façon dont ils communiquent entre eux. Les
informations recueillies sur base de cette analyse vont nous permettre de
déceler les anomalies sur la façon de gérer ou des traiter
les informations. Ainsi, les services ou postes de travail concernés par
notre étude sont représentés par le tableau suivant :
Gérance, Comptabilité, Caisse et Commission de crédit.
22 Les documents nécessaires sont : carte
nationale d'identité du bénéficiaire, fiche
d'adhésion, carnet d'épargne, devis.
29 FICHE DESCRIPTIVE DES POSTES DE
TRAVAIL
Application : Microfinances
Analyste : Pascal Blaise KADIEBUE
Domaine : Micro-crédit
Date :
|
Code Poste
|
Intitulé de poste de
travail
|
Nom mnémonique
|
Travail effectué
|
Moyen de traitement
(matériel)
|
Nombres des personnes
|
Volume d'information
|
Observation
|
P1
|
Gérance
|
GER
|
Etudie les dossiers de demandes de crédit, prend la
décision d'octroi des crédits après la visite
effectuée auprès de ceux qui ont sollicité.
Elle assure le suivi des crédits octroyés.
|
Manuel
|
1
|
Très élevé
|
Moins rapide
|
P2
|
Secrétariat- Comptabilité
|
CPTE
|
Enregistrement des membres en règle des prêts
|
Manuel
|
1
|
50 membres toutes 2 heures au cours
de l'année
|
Perte des informations trop fréquentes
|
P3
|
Caisse
|
CSSE
|
Rapport des payements et versements
|
Manuel
|
1
|
100 membres par jour
|
Lenteur dans la transmission des rapports
|
P4
|
Commission de crédit
|
CCRE
|
Expliquer la procédure et lister les
documents nécessaires à l'octroi d'un crédit
Complète la fiche d'adhésion avec le
bénéficiaire (membre ou client)
|
Manuel
|
3
|
Pour tous les membres de la coopérative
|
Surchargée par le nombre d'informations
à traiter
|
3.2.7. ANALYSE DU FLUX D'INFORMATION
Le flux d'information constitue l'ensemble d'informations qui
circulent dans l'entreprise. L'analyse du flux d'information peut être
réalisée sous différentes formes, notamment :
- Le tableau des flux ;
- La matrice de flux ;
- Le schéma de flux ;
- Le schéma de circulation de flux.
A) TABLEAU DES FLUX
Pour notre application, le tableau suivant représente
les documents véhiculés et leur contenu. Il nous permet de
connaître les rubriques de chaque document traité,
concernées par l'application, ainsi que son origine et sa
destination.
Le terme « documents » doit être pris dans un
sens large ; il peut s'agir en effet soit de documents papier, soit des
documents magnétiques (enregistrement d'entretiens, disque ou disquette
informatique), soit de tout autre support utilisable pour conserver des
informations.
Application : Microfinances
Analyste : Pascal Blaise KADIEBUE
Domaine : Micro-crédit
Date :
|
DESIGNATION
|
CODE
|
INFORMATIONS VEHICULES
|
ORIGINE
|
DESTINATION
|
Bon d'entrée caisse
|
BE
|
N° fiche d'épargne
Institution Imputation Déposant N° de compte
Motif de dépôt
Montant (en toutes lettres)
Signatures (Caissier, Déposant, Gérant)
|
Caisse
|
Caisse
|
Bon de
remboursement caisse
|
BR
|
N° bon de remboursement
Institution Imputation N° fiche d'épargne
Déposant
N° de compte
Motif de dépôt
Montant (en toutes lettres)
La somme de : crédit, intérêt,
pénalité Signatures (Caissier, Déposant, Gérant)
|
Caisse
|
Caisse
|
Bon de sortie caisse
|
BS
|
N° fiche d'épargne
Institution
Imputation
Bénéficiaire
N° de compte
Motif de retrait
Montant (en toutes lettres)
Signatures (Caissier, Déposant, Gérant)
|
Caisse
|
Caisse
|
Carnet d'épargne
|
CE
|
Date
Versement
Retrait
Solde
Signatures (Caissier, Déposant)
|
Client
|
Caisse
|
Contrat de prêt
|
COP
|
Date
Crédit
Motif
Intérêts
Echéance Pénalités
|
Gérance
|
Client
|
Fiche d'adhésion
|
FA
|
Nom et postnom Sexe
Lieu et date de naissance
Profession
Adresse complète Commune/Territoire Ville/District
Province
N° de téléphone
Statut du membre (fondateur,client) Personne physique (masculin,
féminin) Personne morale (représentant légal)
Catégorie membre
N° d'ordre
N° compte
Carte d'identité (n°, lieu et date de
livraison)
Frais d'adhésion
Frais d'ouverture compte
|
Commission de crédit
|
Client
|
|
|
N° fiche d'épargne
Nom du réseau
Nom et postnom de l'épargnant N° de compte
Date d'adhésion
Adresse complète
|
|
|
Fiche d'épargne
|
FE
|
Nature du compte
|
Caisse
|
Caisse
|
|
|
Part sociale libérée
|
|
|
|
|
Date
|
|
|
|
|
Pièce
|
|
|
|
|
Libellé
|
|
|
|
|
Entrée - Sortie - Solde
|
|
|
|
|
Signatures (Caissier, Déposant)
|
|
|
Fiche de compte
|
FC
|
|
Comptabilité
|
Gérance
|
|
|
Page n°
|
|
|
|
|
Période (du...au...)
|
|
|
|
|
Date
|
|
|
|
|
Imputation
|
|
|
Journal de caisse
|
JC
|
|
Caisse
|
Caisse
|
|
|
N° pièce
|
|
|
|
|
Libellé
|
|
|
|
|
Dollars américains (entrée, sortie)
|
|
|
|
|
Visa
|
|
|
B) MATRICE DE FLUX
Le tableau suivant constitue la matrice des flux d'information
: en ligne, on représente les services origines ou sources ; tandis
qu'en colonne, ce sont les services de destination.
Destination
Source
|
Client
|
Commission de crédit
|
Caisse
|
Comptabilité
|
Gérance
|
Client
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
Commission de crédit
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
Caisse
|
4
|
-
|
4
|
5
|
-
|
Comptabilité
|
-
|
-
|
-
|
-
|
6
|
Gérance
|
3
|
-
|
3
|
-
|
-
|
C) SCHEMA DES FLUX
Le recensement des différents documents traités est
réalisé sous forme du schéma ci-dessous :
Légende :
Client
1
3
Commission de crédit
Gérance
2
4 4
3
6
Comptabilité
Caisse
5
N°
|
Libellé
|
1
|
Fiche d'adhésion, carnet d'épargne, carte
d'identité, devis
|
2
|
Fiche d'adhésion, carnet d'épargne, carte
d'identité, devis
|
3
|
Contrat de prêt
|
4
|
Bon de sortie caisse
|
5
|
Journal de caisse
|
6
|
Fiche de comptes
|
3.2.8. ANALYSE DES MOYENS DE
TRAITEMENT
A) MOYENS MATERIELS
Le traitement de l'information (épargnes, prêts,
remboursements, versements se fait manuellement avec des stylos, crauons,
calculatrice, papier duplicateurs,...
B) MOYENS HUMAINS
Voir fiche descriptive des postes de travail.
3.2.9. ETUDE DU SCHEMA DE CIRCULATION DES
INFORMATIONS
Nous allons montrer à ce niveau comment sont
traitées les informations à travers les postes et
départements concernés. Cette étude montre le circuit
indispensable que doit suivre un document.
Pour ce faire, établissons un schéma de
circulations composées des colonnes ou se trouvent les postes/postes.
C'est le diagramme POSTES/POSTES.
Client Commission
de crédit Gérance Caisse
Comptabilité
1
UT 01
2
1
UT 02
3 3
2
UT 03
4
UT 04
3
5
UT 05
6
5
3.2.10. DICTIONNAIRE DES DONNEES
Partant des documents, la phase d'analyse consiste à en
extraire les informations élémentaires (non décomposables)
qui vont constituer la future base de données.
La réunion de l'ensemble des données
élémentaires, que l'on appelle des attributs ou
des champs, constitue le dictionnaire des données.
Chaque attribut (champ) du dictionnaire de données peut être
caractérisé par les propriétés suivantes :
Propriété
|
Signification
|
Mnémonique
|
Abréviation du nom de l'attribut.
|
Libellé
|
Libellé contenant la signification précise et le
rôle de l'attribut.
|
Type de donnée
|
Type de l'attribut : entier, réel, chaîne de
caractères, date...
|
Contraintes d'intégrité
|
Liste des contraintes sur les valeurs possibles de l'attribut
|
Règle de calcul
|
Règle de calcul (d'obtention) de l'attribut
correspondant.
|
Le dictionnaire des données relatif aux documents
précédents est le suivant :
Mnémonique
|
Libellé
|
Type
|
Contraintes
|
Règle de calcul
|
Adr
|
Adresse bénéficiaire
|
Mémo
|
|
|
Cdsexe
|
Code sexe
|
Chaîne (1)
|
H ou F
|
|
Credit
|
Montant sollicité
|
Réel
|
>=300 et
<=3000
|
|
Dtacq
|
Date d'acquisition prêt
|
Date
|
|
|
DtEp
|
Date de l'épargne
|
Date
|
|
|
Dtnaiss
|
Date de naissance
|
Date
|
|
|
Dtremb
|
Date de remboursement
|
Date
|
|
|
Ech
|
Date de l'échéance
|
Date
|
|
= Dtacq - Dtremb
|
FsCpte
|
Frais d'ouverture du compte
|
Réel
|
|
|
Id_Prêt
|
Identifiant du prêt
|
Chaîne (5)
|
|
|
Id_Remb
|
Identifiant du remboursement
|
Chaîne (5)
|
|
|
Lbcpte
|
Libellé du compte
|
Chaîne (15)
|
|
|
Lbsexe
|
Libellé du sexe
|
Chaîne (7)
|
Homme ou Femme
|
|
MAC
|
Montant accordé
|
Réel
|
>=300 et
<=3000
|
|
MAP
|
Montant à payer
|
Réel
|
|
=MAC+ (Ech*Tx)+Pen
|
Motif
|
Motif de demande du prêt
|
Mémo
|
|
|
NomBen
|
Nom du bénéficiaire
|
Chaîne (20)
|
|
|
NomPer
|
Nom du percepteur
|
Chaîne (20)
|
|
|
NumCart
|
N° de la carte
|
Entier
|
|
|
NumCpte
|
N° compte
|
Entier
|
|
|
Pen
|
Pénalités
|
Réel
|
|
|
Prof
|
Profession
|
Chaîne (10)
|
|
|
Tx
|
Taux d'intérêt
|
Taux
|
|
|
Versement
|
Montant versé
|
Réel
|
>=20 et
<=3000
|
|
3.2.11. CRITIQUE DE L'EXISTANT, RECENSEMENT
DES
PROBLEMES ET PROPOSITIONS DES SOLUTIONS
Ici, il s'agit de la synthèse de tout le travail
effectué au niveau de l'analyse de l'existant. Ainsi, la critique ou le
diagnostic de l'existant permettra de recenser les points forts et faibles,
quantitativement et qualitativement, du système actuel.
Le bilan quantitatif de l'expérimentation se fonde sur
les réponses au reporting des membres apportées par 15 membres.
Tandis que le bilan qualitatif a été alimenté par deux
groupes de travail mis en place par la COOPECDEKOC et son agence
d'épargne et de crédit investie sur ce dispositif.
LE BILAN QUANTITATIF
a) Les profils des personnes :
- Celles qui ont fait une demande de micro-crédits :
Sur 221 demandes de microcrédits adressées à la
COOPECDEKOC, on observe qu'il s'agit essentiellement de :
o Personnes seules ;
o Locataires de leur logement ; o
N'ayant aucune formation ;
o Disposant de ressources mensuelles d'environ
10.000 FC alors qu'elles ont une activité professionnelle,
précaire ou non.
- Celles qui ont obtenu un microcrédit : Sur 57 dossiers
ayant abouti à l'octroi d'un microcrédit :
o La majorité des
bénéficiaires ont entre 16 et 44 ans ; o Les
bénéficiaires sont des hommes (51,7 %).
b) L'objet des prêts, les montants
- Plus de la moitié des demandes de microcrédit
personnel concernent la mobilité (achat d'un véhicule,
réparation d'un véhicule, permis de conduire) ;
- Un quart des demandes de micro-crédits aboutissent
à un prêt (les autres demandes sont réorientées).
Sur les 211 demandes initiales formulées auprès
de la COOPECDEKOC, seuls 57 dossiers ont en effet aboutit à l'octroi
d'un micro-crédit. Ce ratio souligne tout l'intérêt de la
démarche d'accompagnement qui permet d'informer et d'orienter au mieux
la personne.
- Les banques appliquent généralement un taux
compris entre 3 % et 4 % (environ le taux d'un livret A). La caisse
d'épargne est prédominante parmi les banques prêteuses.
- Les prêts octroyés s'élèvent en
moyenne à un montant de 2.200 dollars pour une durée moyenne
de remboursement de 34 mois (soit environ 64 dollars par mois).
NB : Les demandes de micro-crédits
s'élèvent en moyenne à 2037,08 dollars (de 200 dollars
dans un cas à 15 000 dollars dans un autre cas), sachant que la
COOPECDEKOC ne garantit que les prêts compris entre 300 et 3000
dollars.
- Un seul dossier sur 57 a fait l'objet d'un impayé.
LE BILAN QUALITATIF
Ayant fait recours à la méthode SEPO
(Succès, Echecs, Potentialités et Contraintes) pour identifier et
systématiser le diagnostic institutionnel de la COOPECDEKOC, les
constats suivants caractérisent l'institution :
a) Succès
- Pour les emprunteurs :
o Le micro-crédit personnel est une
réponse adaptée à un besoin ciblé ;
o Il entraîne une revalorisation de
l'estime de soi de l'emprunteur qui participe activement à la
réalisation de projet et à la vie économique ;
o Il permet d'éviter le recours aux
crédits à la consommation et donc de limiter les situations de
surendettement ;
o Grâce à l'accompagnement
adapté, il permet d'apprendre à gérer un budget ;
o Contrairement aux autres prêts, ce
système, du fait de la garantie du fonds et de la présence d'un
accompagnant, facilite le dialogue avec la banque.
- Pour les membres :
o Le micro-crédit personnel facilite
l'inclusion bancaire ;
o Il permet d'entrer en relation avec des
personnes en difficulté qui, si elles ne sont pas orientées vers
un micro-crédit, sont néanmoins informées d'autres
dispositifs mis à leur disposition et adaptés à leur
situation ;
o Le partenariat établissement
financier-bailleurs de fonds permet à chacun de mieux se
connaître. Ceci est particulièrement vrai lorsque les banques ont
un référent unique ;
o Le micro-crédit personnel est un outil
supplémentaire pour répondre aux besoins des usagers ;
o Le micro-crédit personnel permet de
réorienter une part du budget dédié aux politiques
d'aides extra-légales/facultatives des membres.
- Pour l'établissement financier :
o Le taux de sinistralité est
inférieur à 1,5 % dans le cas d'un micro-crédit alors
qu'il est de 4 % pour les prêts bancaires classiques. Le
microcrédit personnel offre donc une meilleure garantie du remboursement
des prêts liée notamment à l'accompagnement
spécifique du demandeur ;
o L'image de la banque est
améliorée.
b) Echecs
- Les matériels (outils) utilisés lors des
versements ;
- La non mise à jour des fiches des membres ;
- Le non remboursement des membres effectifs et fondateurs ;
- La faible identification des acteurs sur terrain,
bénéficiaires des crédits pas du tout
systématisés ;
- Les procédures et tenue de la comptabilité
à améliorer ;
- Le non respect des lignes budgétaires ;
- Le manque de politique de recouvrement efficace et de suivi des
activités sur terrain systématique (suivi des
bénéficiaires, par exemple) ;
- Le mécanisme de recrutement et de responsabilisation des
agents à mettre en place ;
- Le contrôle de la caisse et de la comptabilité
échappe à la gérance ; - Faible pourcentage de
crédit sur les activités agricoles et d'élevage ; - Taux
de remboursement autour de 65 % et 35 % de non remboursement ;
c) Potentialités
- Disponibilité éventuelle des bailleurs ;
- Partenariat avec la Banque Centrale du Congo ;
- Disponibilité des clients ;
- Esprit d'initiative ;
- Attrait de la population sur l'épargne et le
crédit ; - Présence de l'expertise ;
- Compétences techniques ;
- Disponibilité de demandeurs de crédit ;
- Implication des parrains et organes dans le recouvrement.
d) Contraintes ou obstacles
- Insuffisance de capital disponible, gage des
dépôts des clients, pour satisfaire la demande des clients;
- Non respect des délais de remboursement par les clients
;
- Non remboursement des intérêts à temps
voulu ;
- A cause des injonctions du bailleur, le personnel est
réduit, et cela à comme conséquence la surcharge du
gérant ;
- Faible épargne ;
- Expertise limitée ou quasi-absente en matière de
gestion financière.
A) PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
INFORMATIQUES
La solution informatique est fiable, car elle vise
l'intérêt général de la Coopérative,
présentant plus d'avantage par rapport aux autres. Le type de
système informatique adopté à cette situation est un
système informatique qui s'effectue au niveau de chaque poste de
travail, les ordinateurs sont indépendants les uns des autres donc ne
sont pas en réseau informatique.
B) EVALUATION DE LA SOLUTION
La solution proposée apportera une légère
modification des tâches, changement d'activité des agents
travaillants dans les postes de travail concernées par l'application.
Les agents concernés doivent suivre une formation pour l'utilisation des
équipements informatiques et logiciels installés dans ce
domaine.
CHAPITRE IV : CONCEPTION DU MODELE DE LA BASE DE
DONNEES
La conception d'une base de données suit le cycle
d'abstraction selon les trois niveaux suivants : Le niveau conceptuel, le
niveau organisationnel et le niveau opérationnel.
4.1. FORMALISATION CONCEPTUELLE DE
DONNEES
Cette étape a pour objectif de fixer des informations
et traitements à manipuler dans le système d'information. Pour y
arriver, nous recourons à deux méthodes de formalisation,
à savoir : Le modèle Conceptuel des Données (MCD) et le
Modèle Conceptuel des Traitements (MCT).
4.1.1. MCD : MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES
C'est la description statique du système d'information
visé à l'aide d'entités, d'associations et de
propriétés.
A) DETERMINATION DES OBJECTS
Un objet matériel ou immatériel est toute
entité ayant une existence propre et conforme aux choix de gestion dus
système étudié. Pour le domaine de la gestion de la
microfinance, nous avons recensé les objets suivants :
Bénéficiaire, Epargne, Prêt, Remboursement,
Adhésion.
B) DESCRIPTION ET AFFECTATION DES
PROPRIETES
Une propriété est une donnée
élémentaire et indécomposable du système
d'information, rattachée à un objet ou à une entité
(Id_Pret, sexe d'un bénéficiaire,...).
EPARGNE
#Num_Cpte23 Dt_Ep
Versement
Tx
Lib_Cpte
Motif
Fs_Ouverture Nom_Percepteur
|
BENEFICIAIRE
# Id_Ben
Nom
Postnom
Dt_Nais
Adresse, Commune Sexe
Profession
Num_Cart
Etat-civil
|
REMBOURSEMENT
# Id_Remb Dt_Remb MAC
Tx
MAP
Nom_Perc
|
|
|
|
|
PRET
# Id_Pret Crédit
Intérêt
Pénalités Dt_Acq
Motif
Echéance
|
|
ADHESION
|
|
|
# IdAdh Dt_Adh Fs_Adh Part_Soc_Lib
Spécialisation
Statut
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C) RECENSEMENT DES ASSOCIATIONS ENTRE
OBJETS
Une association est un lien (relation) entre deux ou plusieurs
entités. Elle peut être binaires (quand elle réunit deux
objets, ternaire (quand elle réunit trois objets, ou n-aire (quand elle
réunit plus de trois entités).
D)
PRET
# Id_Pret Crédit
Intérêt
Pénalités Dt_Acq
Motif
Echéance
RESTITUER
REMBOURSEMENT
# Id_Remb
Dt_Remb
MAC Tx
MAP NomPerc
EPARGNE
ADHESION
# IdAdh
Dt_Adh
Fs_Adh Part_Soc_Lib Spécialisation Statut
#Num_Cpte Dt_Ep
Versement
Tx
Lib_Cpte
Motif Fs_Ouverture Nom_Percepteur
CONSTITUER
SOLLICITER
# Id_Ben Nom Postnom Dt_Nais Adresse Commune Sexe
Profession Num_Cart Etat-civil
PERMETTRE
BENEFICIAIRE
DEMANDER
LES CARDINALITES ENTRE LES OBJECTS
Elles définissent des contraintes
d'intégrité sur l'association, telles que :
- la borne minimale : nombre minimum de fois qu'une occurrence
d'une entité participe aux occurrences de l'association (0,1,n) ;
- et, la borne maximale : nombre maximum de fois qu'une
occurrence d'une entité participe aux occurrences de l'association
(1,n).
(1,n)
BENEFICIAIRE
# Id_Ben
(1,n) Nom
Postnom Dt_Nais
Adresse
Commune Sexe
Profession Num_Cart Etat-civil
(1,n) (1,n)
PERMETTRE
(1,1)
DEMANDER
PRET
# Id_Pret Crédit
Intérêt
Pénalités Dt_Acq
Motif
Echéance
EPARGNE
#Num_Cpte
Dt_Ep
Versement
Tx
Lib_Cpte
Motif
Fs_Ouverture Nom_Percepteur
|
(1,1)
CONSTITUER
(1,1)
(1,1)
SOLLICITER
ADHESION
# IdAdh Dt_Adh Fs_Adh Part_Soc_Lib
Spécialisation
Statut
|
(1,1)
(1,1)
RESTITUER
REMBOURSEMENT
# Id_Remb Dt_Remb MAC
Tx
MAP
NomPerc
|
Règles de gestion de la COOPECDEKOC :
- un CLIENT peut avoir plusieurs COMPTES ;
- un seul des COMPTES peut permettre d'avoir un PRET dans le
même temps ;
- A chaque échéance, on veut prélever
automatiquement le compte qui a permis d'avoir ce PRET pour le remboursement en
capital et en intérêt (le remboursement des intérêts
étant prioritaire).
- Si le prélèvement ne suffi pas pour le
remboursement de cette échéance, on veut aller sur d'autres
comptes du même client de la même base de données pour les
prélever automatiquement jusqu'à ce que les différents
soldes des comptes le permettent ou pas.
- Les remboursements se font au CREDIT des comptes PRETS tandis
que le CREDIT lui même est au DEBIT du compte PRET suivant un Id_Pret.
E) VISUALISATION DES CIF
BENEFICIAIRE
# Id_Ben Nom
Postnom Dt_Nais
Adresse
Commune Sexe
Profession Num_Cart Etat-civil
(1,n) (1,n)
PERMETTRE
CIF
CIF
(1,1)
SOLLICITER
(1,1)
EPARGNE
#Num_Cpte
Dt_Ep
Versement
Tx
Lib_Cpte
Motif
Fs_Ouverture Nom_Percepteur
|
ADHESION
# IdAdh
Dt_Adh
Fs_Adh
Part_Soc_Lib Spécialisation Statut
|
PRET
# Id_Pret Crédit
Intérêt
Pénalités Dt_Acq
Motif
Echéance
|
(1,1)
(1,1)
RESTITUER
REMBOURSEMENT
# Id_Remb
Dt_Remb
MAC Tx
MAP NomPerc
|
4.1.2. MCT : MODELE CONCEPTUEL DES
TRAITEMENTS
N°
|
Evénement
|
Opération
|
Résultat
|
Fréquence d'événement
|
1
|
Arrivée du bénéficiaire
|
Consultation des documents nécessaires
|
Proposition emprunt
|
10/J
|
2
|
Transmission dossier
|
Analyse dossier
|
Proposition contrat
|
10/j
|
3
|
Accord du bénéficiaire
|
Etablissement contrat
|
Mise à jour montant prêt
|
3/j
|
4
|
Retour bénéficciaire
|
Contrôle montant disponible et recherche contrat de
prêt
|
- BS établi et mise à jour Montant dans la
caisse
|
|
5
|
Remise prêt
|
Enregistrement comptable
|
Ecriture comptable
|
|
6
|
Fin journée
|
Calcul montant des BE, BS et BR
|
Etablissement
journal de caisse et liste des prêts
|
3/j
|
OK
KO
E2
E1
Arrivée bénéficiaire
Consultation liste des documents
Pas d'emprunt Proposition emprunt Transmission dossier
R2
R1
R2 + E2
- 43 -
Etablissement contrat de prêt
TJS
E3
Retour bénéficiaire Contrat de prêt MAJ
caisse
R4 + E3
R4 R3
Contrôle montant disponible
E4
KO OK
Liste d'attente MAJ montant caisse Etablissement
bon de sortie
R5 R6 R7
R6 + R7 + E4
Remise prêt
Enregistrement comptable
TJS
Fin de la journée Ecritures comptables
R8
R8 + R6 + E5
Calcul des entrées et sorties
Journal de caisse Montant sorti Montant encaissé
R11
R9 R10
TJS
Le MCT est donc ce schéma représentant les
traitements, en réponse aux évènements à traiter,
sans tenir compte des ressources humaines et matérielles. Ce
modèle repose sur les notions d'événements et
d'opérations, celle de processus en découle.
4.2. FORMALISATION ORGANISATIONNELLE
Elle vise à spécifier l'organisation qui
régira les données et traitements et utilise les deux
méthodes suivantes :
- Modèle Organisationnel des Traitements (MOT)
- Modèle Logique des Données (MLD)
4.2.1. MOT : MODELE ORGANISATIONNEL DES
TRAITEMENTS
Ce modèle complète le MCT avec les notions
suivantes en rapport avec le temps, les acteurs et le type
d'opération.
4.2.2. MOD : MODELE LOGIQUE DES DONNEES
Issu du MCD, le MLD reprend le contenu du MCD, afin de mieux
organiser les données, en précisant : La volumétrie
(volume de données pouvant être supportés par type de
serveur), la structure et l'organisation des données.
A) SCHEMA RELATIONNEL
La structure générale des données (le
schéma des relationnel des données) se présente de la
manière suivante :
- T_EPARGNE (#Num_Cpte, Dt_Ep, Versement,
Lib_Cpte, Motif, Frais_Ouverture, Nom_Percepteur, #Id_Ben)
- T_BENEFICIAIRE (# Id_Ben, Nom, Postnom,
Dt_Nais, Adresse, Commune, Sexe, Profession, Etat-civil, Num_Cart)
- T_PRET (# Id_Pret, Crédit,
Intérêt, Pénalités, Dt_Acq, Echéance, Motif,
#Id_Ben, Num_Cpte)
- T_REMBOURSEMENT (# Id_Remb, Dt_Remb, MAC, Tx,
MAP, Nom_Perc )
- T_ADHESION (# Id_Adh, Dt_Adh, Fs_Adh,
Part_Soc_Lib, Spécialisation, Statut, #Id_Ben)
- T_SOLLICITER (#Id_Ben, #IdAdh)
- T_PERMETTRE (#Num_Cpte, #IdPrêt)
- T_RESTITUER (#Id_Pret, #Id_Remb)
B) REPRESENTATION GRAPHIQUE DU SCHEMA DES
DONNEES
Pour avoir une vision synthétique de la structure de la
base de données (le schéma des données) on utilise une
représentation graphique du type suivant :
Cette représentation est la structure de
représentation optimale des données de notre problème :
Cohérence maximale et redondance minimale.
4.3. FORMALISATION OPERATIONNELLE
Elle permet de spécifier comment seront
réalisés les éléments du projet. Nous utiliserons
le Modèle Physique des Données (MPD) issu du MLD, le
Modèle Physique des Données, et qui reprend le contenu du MLD, en
précisant le type de données ainsi que les systèmes de
stockage employés.
A) REGLES DU PASSAGE DU MLD AU MPD
A ce niveau les tables deviendront des fichiers et les
attributs des champs ou rubriques). La structure des fichiers de cette base de
données dépendra du type de SGBD choisi.
T_ADHESION
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
IdAdh
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
|
Dt_Adh
|
Date
|
8
|
|
Fs_Adh
|
Monétaire
|
|
|
Part_Soc_Lib
|
Monétaire
|
|
|
Spécialisation
|
Texte
|
15
|
|
Statut
|
Texte
|
15
|
|
Id_Ben
|
Texte
|
5
|
Clé secondaire
|
T_EPARGNE
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
Num_Cpte
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
Lib_Cpte
|
Date
|
8
|
|
Id_FichEp
|
Monétaire
|
|
|
Dt_Ep
|
Date
|
8
|
|
Versement
|
Monétaire
|
|
|
Tx
|
Numérique
|
|
|
Motif
|
Mémo
|
|
|
Fs_Ouverture
|
Monétaire
|
|
|
Nom_Percepteur
|
Texte
|
20
|
|
T_BENEFICIAIRE
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
Id_Ben
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
Nom
|
Texte
|
20
|
|
Postnom
|
Texte
|
20
|
|
Dt_Nais
|
Date
|
8
|
|
Sexe
|
Texte
|
1
|
|
Adresse
|
Mémo
|
|
|
Commune
|
Texte
|
10
|
|
Profession
|
Texte
|
10
|
|
Num_Cart
|
Texte
|
5
|
|
Etat_Civil
|
Texte
|
5
|
|
Num_Cpte
|
Texte
|
5
|
|
T_PERMETTRE
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
Num_Cpte
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
Id_Prêt
|
Texte
|
20
|
Clé secondaire
|
T_PRET
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
Id_Pret
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
Crédit
|
Monétaire
|
|
|
Intérêt
|
Monétaire
|
|
|
Pénalités
|
Monétaire
|
|
|
Dt_Acq
|
Date
|
8
|
|
Motif
|
Mémo
|
|
|
Echéance
|
Date
|
8
|
|
Num_Cpte
|
Texte
|
5
|
|
Id_Ben
|
Texte
|
5
|
Clé secondaire
|
T_REMBOURSEMENT
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
Id_Remb
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
Dt_Remb
|
Date
|
8
|
|
MAC
|
Monétaire
|
|
|
Tx
|
Numérique
|
|
|
MAP
|
Monétaire
|
|
|
Nom_Perc
|
Texte
|
20
|
|
Id_Pret
|
Texte
|
5
|
Clé secondaire
|
T_SOLLICITER
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
IdBen
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
|
IdAdh
|
Texte
|
5
|
Clé secondaire
|
|
T_RESTITUER
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
IdPret
|
Texte
|
5
|
Clé primaire
|
|
IdRemb
|
Texte
|
5
|
Clé secondaire
|
|
CHAPITRE V : APPLICATION 5.1. FORMULAIRE DU MENU
GENERAL
5.2. FORMULAIRE DE LA SAISIE DES
BENEFICIAIRES
5.3. FORMULAIRE DE LA SAISIE DES
ADHESIONS
5.4. FORMULAIRE DE LA SAISIE DES
EPARGNES
5.5. FORMULAIRE DE LA SAISIE DES
PRETS
5.6. FORMULAIRE DE LA SAISIE DES
REMBOURSEMENTS
|