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Gestion de la maintenance en milieu textile

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par Babatoundé Lionel KOBA SEGAN
Institut Universitaire de Technologie de Lokossa (Bénin) - Licence Professionnelle en Génie Industriel et Maintenance 2007
  

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Chapitre 2 : PROCESSUS DE TRANSFORMATION

La structure de l'entreprise qui nous a reçu pour notre stage est le service industriel cité plus haut et qui est chargé de coordonner les activités au niveau de l'usine. Ce service se subdivise en plusieurs départements de production dans lesquels nous avons passé de brèves périodes dans le cadre de notre stage. Ces visites respectives des différents départements de l'usine nous ont permis une meilleure compréhension des multiples étapes intervenant dans les processus de production, d'évaluer la complémentarité de ces différents départements, d'avoir une idée générale des problèmes techniques de toute l'usine, avant de choisir un thème d'étude particulier.

2.1 -) DEPARTEMENT DE FILATURE

La filature constitue le début de la chaîne de production dans l'usine. C'est le procédé qui transforme le coton fibre libéré des balles de coton en fils de coton destinés à servir au tissage.

De type classique, il produit une gamme variée de numéros métriques de fils allant de Nm 12 à Nm 40. Ce département dispose de 77 personnes. Le processus de transformation du coton en bobines de fils se fait en trois sections : la préparation, la filature proprement dite et le bobinage.

2.1.1 -) Section préparation

On distingue la grosse préparation qui va du battage à la carderie puis la petite préparation qui est constituée de l'étirage et du bambrochage.

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Présenté par CAPO-CHICHI Mayaa & KOBA SEGAN Babatoundé Lionel

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2.1.1.1 -) la grande préparation


· Battage

Au battage, le coton est débarrassé de ses impuretés. Ces impuretés sont généralement des graines de coton de courtes longueurs. Deux procédures de battage sont normalement exploitables : celle de la ligne POLMATEX et celle de la ligne UNIFLOC, conçues pour assurer indépendamment le battage.

A la ligne UNIFLOC, un automate UNIFLOC prélève les balles de coton fibres de manière automatique par des mouvements de translations. Ce coton est ensuite chargé successivement dans dix compartiments par un mono tambour où il subit une grande extraction d'impuretés. Des chargeuses, le coton passe successivement dans deux condenseurs batteurs qui poursuivent l'extraction des impuretés.

A la ligne POLMATEX, le coton est introduit manuellement et à petits coups par des ouvriers dans les chargeuses mélangeuses en évitant le plus possible leur bourrage. Les chargeuses mélangeuses ont pour rôle de mélanger les différentes variétés de coton. Des filtres à air reliés à ces chargeuses libèrent le coton en partie de ses déchets. Un tapis achemine le coton vers un transporteur qui le débarrasse de déchets magnétiques grâce à un aimant. Il va ensuite à un bloc constitué d'un condenseur, d'une ouvreuse inclinée et d'une ouvreuse horizontale. Après avoir ouvert le coton, ces ouvreuses le libèrent des fibres trop courtes inutilisables. Ce bloc est également relié au filtre à air grâce à un système de ventilation.

Le coton est ensuite introduit successivement dans deux condenseurs tous reliés à des filtres à air, puis dirigé séparément vers deux batteuses 2 et 3 reliées aux lignes 2 et 3 du cardage.

Il faut noter que la ligne UNIFLOC est bien plus rentable mais se trouve malheureusement en panne actuellement.

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Figure 2.1 : batteuse Figure 2.2 : les compartiments de la

chargeuse automatique


· cardage :

Au cardage, le coton provenant du battage est transformé d'abord en voiles puis en rubans enroulés dans des pots. On distingue trois lignes comportant chacune huit cardes et reliées à un filtre rotatif qui extrait les déchets. Un système interne d'extraction de déchets permet aux cardes de libérer le coton des dernières impuretés.

On dispose de deux lignes : la ligne 2 qui est alimentée soit par l'automate UNIFLOC ou la batteuse 2 et la ligne 3 qui est alimentée par la batteuse 3. Il faut signaler que la carderie dispose également d'une ligne complémentaire, non opérationnelle de huit cardes.

Les cardes sont programmées pour s'arrêter après 4000 mètres de ruban, récupérés dans des pots avec une capacité nominale de 25kg/h.

Figure 2.3 : La carde

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2.1.1.2 -) la petite préparation :

· Etirage :

C'est le début de la petite préparation. Il consiste en deux passages respectivement sur des machines à étirer. Il a pour but d'assurer le parallélisme des rubans provenant du cardage et les rend plus souples.

· Bambrochage :

Les rubans souples étirés sont conduits au bambrochage pour y être transformés en mèches de numéros métriques variables suivant le réglage effectué sur la machine (Ici 1250 m/bobine de 1 g/m). On dispose de six bancs à broches dont cinq opérationnels. Chaque banc comporte cent huit broches.

Figure 2.4 : L'étirage Figure 2. 5 : Les bancs à broches

2.1.2 -) Section filature

A la filature, les mèches de coton produites au bambrochage sont transformées en fils de numéros métriques variables de 12 à 40 par des machines Continu A Filer (CAF) en leur donnant la torsion nécessaire. Cette torsion leur confère un poids précis suivant une longueur donnée. Ils peuvent ainsi passer de 1g/m à 1g/12m, de 1g/m à 1g/17m, de 1g/m à 1g/34m ou encore de 1g/m à 1g/40m.

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2.1.3 -) Section bobinage

C'est la dernière étape de la filature. Les fuseaux de fil réalisés par les Continu A Filer (CAF) sont mis sous forme de bobines coniques de 2,5 kg par des noueuses et prêtes à servir au tissage. On dispose de noueuses de types manuel et automatique. Ces dernières sont conçues pour renouer automatiquement la bobine de fil à une cartouche nouvelle dès qu'une cassure de fil advient lors du bobinage, après avoir évacué l'ancienne cartouche.

Figure 2. 6 : Le bobinage

2.2 -) DEPARTEMENT DE TISSAGE

C'est ici que prend forme le tissu proprement dit. Ce département s'occupe de la transformation des bobines de fil en tissus écrus, plats, éponges, mailles, toiles, sergés, satins et basins. Il est doté de machines dont l'empeignage est de 3,90m et ayant la possibilité de produire des tissus dont la laize (largeur) peut varier de 1,10m à 3,65m. Il dispose de 44 personnes. La transformation des bobines de fils se fait en deux grandes sections : la préparation au tissage et le hall de tissage.

2.2.1 -) Section préparation

Elle est constituée de l'ourdissage, de l'encollage, du rentrage et du cannetage des fils à tisser.

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· Ourdissage :

Une partie des bobines de fils provenant de la filature est installée sur des chariots d'une capacité de 560 bobines. Ces bobines sont défilées et soigneusement alignées sur un ourdissoir en fonction du nombre exact de fils que nécessite le tissu que l'on veut produire. Les fils sont ensuite mis en plusieurs rouleaux qui constituent des ourdis.

Figure 2. 7 : L'ourdissoir

· Encollage:

À l'encollage, on superpose le nombre exact de rouleaux nécessaires à la production du tissu suivant la qualité escomptée, en amont d'une encolleuse, de manière à former une seule nappe de fils grâce à un dispositif appelé râtelier. Cette nappe est ensuite introduite dans un bac de colle afin de donner, aux fils qui la constituent, la résistance qui leur est nécessaire pour supporter les tractions lors de leur passage sur les métiers à tisser. La nappe encollée passe ensuite dans un séchoir et une zone de séparation. Une têtière permet enfin d'enrouler à nouveau les tambours des fils de la nappe. Ces fils encollés constituent la chaîne du tissu écru.

Figure 2. 8 : L'encolleuse Figure 2. 9 :

Séchoir et zone de séparation

Figure 2. 10 : Têtière

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· Rentrage :

On y définit le type de tissu à produire, sa qualité et les motifs qui y figurent. Ces paramètres seront fonction du nombre de harnais qu'on préparera aux métiers, du nombre de lisses (lamelles minces) quelles porteront et de leur classement. Dans ces lisses passeront les fils encollés.

· Cannetage :

Il consiste à préparer grâce à une machine, des cannettes de fil à partir des bobines afin qu'elles servent sur des métiers à navettes.

2.2.2 -) le hall de tissage

Les ensouples de fils encollés sont installées sur les métiers à tisser et les fils sont soigneusement disposés dans les harnais par les rentreurs. Ces rouleaux de nappes encollées constituent la chaîne du tissu. Le tissage se fait soit sur des métiers à navettes où la trame du tissu est réalisée par les cannettes de fils, soit sur des métiers à projectile où elle est réalisée par des bobines de fil.

2.2.3 -) la bonneterie

C'est un hall disposant de métiers à tricoter circulaires. Ils servent à réaliser des mailles pour la confection des tricots, layettes, etc....

2.3 -) DEPARTEMENT DE FINITION

Le département de finition s'occupe de la teinture des tissus écrus provenant du tissage. C'est le dernier traitement que subit le tissu avant la couture. Le processus de transformation des tissus écrus en tissus blanchis ou teints finis se fait en plusieurs étapes :

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· Flambage

C'est la première opération que subit le tissu. Elle a pour but d'éliminer les duvets (petits poils sur le tissu) afin de le rendre totalement lisse. Mais la machine flambeuse étant en panne et cette étape n'étant pas absolument indispensable, elle n'est actuellement pas effectuée. Le tissu passe donc directement à l'étape suivante.

· Désencollage

Il consiste à libérer le tissu de la colle fournie aux fils par l'encolleuse. Il se fait par lavage sur une désencolleuse, ici pad roll. En effet, cette colle empêcherait d'une part une bonne adhésion entre la teinture et le tissu et provoquerait d'autre part sa déteinte précoce en se libérant avec la teinture dès que l'utilisateur du tissu le plongerait dans de l'eau. L'opération suivante est la caustification.

· Caustification

Cette opération consiste a donner une hydrofilité au tissu (absorption rapide de l'eau) et de l'affinité (adhésion) au colorant. Elle est ici réalisée grâce à la désencolleuse. Viens ensuite la teinture du tissu.

· Teinture :

C'est l'art de donner une couleur au tissu. Plusieurs modes opératoires sont utilisables en fonction de la qualité du tissu et des colorants disponibles. Parmi elles, on peut citer les méthodes de colorants de cuivre (teinture Pad-jig et teinture par épuisement) et les méthodes de colorants réactifs (Pad batch et teinture par épuisement). Celle utilisée ici est la méthode Pad batch que nous présentons.

Elle se fait avec des colorants réactifs. On imprègne le tissu dans un mélange du colorant et d'un agent fixateur (alcali). La réaction dure deux à quatre heures. Un rinçage à 90° ou à 95° C permet ensuite d'éliminer les colorants qui par saturation de la matière, n'auraient pas été fixés.

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Le tissu subit ensuite un séchage à la rame. On le fait passer dans une résine pour améliorer sa consistance au toucher. Il subit enfin la samphorisation pour l'empêcher de s'allonger ou de se rétrécir au lavage.

Figure 2. 11 : Tissus teints

2.4 -) DEPARTEMENT DE CONFECTION

C'est le point final de la chaîne de production de l'usine. Ce département s'occupe de la transformation des tissus écrus ou teints en articles confectionnés. Ce sont des kakis scolaires, des serviettes de bains de diverses dimensions, des toiles légères pour chemises, des tissus basins, des draps de lit, des vêtements de travail, des uniformes militaires, des tee-shirt, des tricots, des peignoirs, des pyjamas, des nappes de tables, des trousseaux de bébé, des bachettes, des chaussettes,etc

Le processus de confection des tissus écrus ou teints se fait en plusieurs étapes :

- le tracé: on trace sur un tissu, grâce à des patrons, les modèles des articles à confectionner.

- Le matelas : on réalise grâce à un chariot, un matelas de tissus en les disposant les uns sur les autres suivant le nombre de modèles à réaliser.

- La coupe : elle s'effectue sur le matelas grâce à des tronçonneuses manuelles ou automatiques suivant le tracé des patrons.

- La chaîne : plusieurs machines à coudre permettent à des couturiers de travailler en chaîne sur les tissus coupés, chacun d'entre eux effectuant une action bien précise.

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Enfin, un agent procède au contrôle des articles confectionnés. Ils subiront ensuite un repassage avant d'être emballés.

2.5 -) DEPARTEMENT DES SERVICES GENERAUX

Ce département assure la maintenance de l'usine en général. En fait, il vient en appui aux services de maintenance spécifiques à chaque département grâce à ses différents ateliers :

2.5.1 -) Atelier de fabrication mécanique

Il est doté de machines mécaniques : tours, fraiseuses, perceuses ; d'outils d'ajustage, d'un poste de soudure et d'outils divers. On y fabrique des pièces de rechange mécaniques réalisables sur place ou, à défaut, on les répare.

2.5.2 -) Atelier électrique

Les agents de cet atelier assurent la réparation des pannes électriques qui interviennent sur les machines et les appareils des différents départements. Cet atelier comprend aussi une section rebobinage.

2.5.3 -) Centrale électrique

Elle fournit l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement de l'usine et provenant de la SBEE à travers des transformateurs. Cette centrale dispose également de groupes électrogènes actuellement non utilisés à cause de leur faible taux de rentabilité par rapport à la SBEE et de leur coût de maintenance trop élevé. Elle est aussi responsable du bon fonctionnement de la chaudière.

2.5.4 -) Atelier d'entretien des dispositifs de conditionnement d'air

Il est chargé de l'entretien et de la maintenance des dispositifs de conditionnement d'air interne à chaque département.

S'ajoutent à tous ces ateliers les ateliers de menuiserie, de plomberie et de manutention.

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Les Sections Visite et Contrôle Qualité Quantité qui ne dépendent pas du Service Industriel mais de la Cellule Statistique et Prospective participent également à la rentabilité de l'usine ; d'où l'importance de les présenter.

2.6 -) SECTION VISITE

Cette section travaille en étroite collaboration avec le Service du Contrôle de la Qualité. Elle intervient avant et après la teinture. Ses objectifs sont de déterminer, grâce à des tables de visite, les différents défauts présents sur le tissu, de corriger ceux d'entre eux qui sont corrigibles et de répertorier suivant un code bien défini, ceux d'entre eux qui ne le sont pas ou qui le sont partiellement. Ce répertoire codé permettra au Service du Contrôle de Qualité de faire mener les actions correctives nécessaires en amont suivant que ces défauts proviennent des opérateurs ou des machines à régler.

La visite contrôle également la longueur du tissu et son poids indispensables à la teinture pour déterminer les quantités de colorant à utiliser sur les rubans de tissu.

2.7 -) SECTION CONTROLE QUALITE ET QUANTITE

Ce service, bien que purement technique, a un important impact sur la rentabilité de l'usine et sur bien d'autres variables stratégiques de l'entreprise. Il s'agit d'un argument essentiel pour le producteur car critère de choix pour la clientèle. Il ne faudrait en effet pas perdre de vue que la qualité du produit fini est très importante pour la renommée de la société et aussi pour assurer la continuité de l'entreprise. Ce service a donc pour objectif d'éviter que des produits qui n'ont pas la qualité satisfaisante soient livrés aux clients ; mais il s'assure également que ces produits répondent à la conformité et aux normes recommandées afin d'éviter à l'entreprise des pertes de production dues à un excès de qualité.

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Le problème de défaut ou d'excès de qualité se situant dans tout le processus de la chaîne de production, le service est donc présent à chaque niveau de la production pour y vérifier les quantités introduites en amont, recueillies en aval, la qualité produite, la conformité pour les produits semis finis et finis. Il détermine ainsi l'origine des défauts provenant de la matière première, du fil du tissu de la teinture ou de la confection, situant ainsi les responsabilités de tous ceux qui ont une influence sur le produit fini. Les laboratoires du service contrôle qualité quantité disposent à cet effet de :

- balances électroniques qui permettent d'évaluer le poids des bobines des mèches et des tissus au métrage,

- planchemètre qui permet de comparer l'aspect des fils à l'oeil nu aux mesures standards et donc de les classer par grade,

- torsiomètre pour connaître la torsion des fils,

- dévideurs électriques et manuels pour mesurer la longueur des rubans ou mèches,

- micronaire permettant de connaître la finesse des fibres de coton,

- USTER qui donne des indications sur les organes de machines défectueuses et la régularité des fils, des rubans ou des mèches.

Cette section dispose de bien d'autres appareils encore.

Tous ces résultats sont analysés grâce à des méthodes statistiques et envoyés à la Cellule de la Statistique et de la Prospective. Ils permettront d'effectuer les actions correctives nécessaires au niveau des machines ou de leur opérateurs.

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Chapitre 3 : ORGANISATION TECHNIQUE DU TRAVAIL

Compte tenu de la vétusté des équipements du COTEB, du manque de fonds de roulement et en attendant les réformes, les activités de production au sein de l'usine sont effectuées actuellement en deux quarts. Les deux équipes travaillent entre 8h et 10h de temps par jour dans les grilles horaires variant de 7h à 17h ; de 23h à 9h ou de 9h à 19h.

L'objectif est d'une part de maintenir l'outil de production en état de fonctionnement et d'autre part d'échapper au coût de l'énergie électrique de la SBEE entre 19h et 23h qui est beaucoup plus élevé dans cette grille horaire.

Dans chaque département, le chef du département coordonne toutes les activités en collaboration avec un contremaître qui s'occupe de la production et veille à l'exécution effective des travaux. Ce dernier a sous sa responsabilité deux chefs d'équipes qui dirigent les ouvriers travaillant sur les machines. Un chef entretien dirige les agents chargés du nettoyage régulier des machines à la fin de chaque cycle de production interne. En collaboration avec les agents des services généraux, un service interne de maintenance est chargé de résoudre les éventuelles pannes des machines. Un quota de production est exigé par section en fonction des périodes et de la demande.

Chaque département dispose d'un magasinier qui gère les entrées et les sorties des moyens nécessaires à la production. Il s'agit par exemple du stock de coton, des huiles de graissage, des produits semi-finis, des pièces de rechange et autres.

Notons enfin qu'à la filature et au tissage, on effectue un suivi de l'évolution de la température et de l'humidité grâce à un dispositif de contrôle et de réglage. En effet, du climat dans les enceintes de ces départements dépend la résistance des fils aux différentes tractions qu'elles subissent. L'organigramme général des départements se présente comme suit :

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Chef de
département

Contremaître

Chef
équipe B

Ouvriers

Chef
entretien

Mécaniciens
Polyvalents

Chef
équipe A

Ouvriers

Magasinier

Figure 3. 1 : Organigramme général des départements de production

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo