WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Elaboration d'indicateurs de développement humain au niveau régional en côte d'ivoire

( Télécharger le fichier original )
par Williams Otmar TCHIMOU
Ecole National Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur Statisticien Economiste 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2.2. Objectifs spécifiques de l'étude

L'objectif général de cette étude sera atteint à l'aide des objectifs spécifiques suivants :

o Analyser la méthode de construction d'un indicateur de développement humain régional

o Identifier les sources de données disponibles pour une telle démarche.

o Proposer une méthodologie de suivi et évaluation des indicateurs régionaux

1.3. Hypothèses de travail

Hypothèse 1 : le PIB se répartie sur le territoire national proportionnellement à celle du revenu des ménages

Hypothèse 2 : Les structures économiques et démographiques ne changent pas grandement avec les années.

Hypothèse 3 : Les effectifs au supérieur se répartissent sur le territoire national par départements proportionnellement aux effectifs des admis au baccalauréat sur les six dernières années qui précèdent l'année de référence pour laquelle l'on fait les calculs

1.4. Méthodologie de l'étude

Le déroulement de l'étude se fera en quatre grandes phases présentées ci-dessous.

Phase 1 : la recherche documentaire

Cette étape permettra de faire un état des lieux des informations disponibles sur le sujet afin de constituer une revue de littérature. Elle s'appuiera sur la consultation des acquis en matière de développement humain notamment les rapports nationaux sur le développement humain et sur la recherche par Internet.

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

Phase 2 : l'Analyse des données documentaires

L'analyse des différents documents permettra de diagnostiquer un premier niveau de faisabilité de la construction des indicateurs régionaux. Elle portera sur deux aspects :

o Les éléments méthodologiques de calcul des indicateurs

o Les données à utiliser, les sources et leurs disponibilités

Phase 3 : les missions d'enquête sur le terrain.

Cette étape permettra de finaliser, de valider le choix des méthodes, des critères et de calculer les indices dimensionnels. Elle se fera au moyen d'entretiens avec les personnes ressources de certaines structures de productions et de centralisations des statistiques telles que l'INS, etc.

Phase 4 : Analyse des données collectées

L'analyse de données collectées permettra d'apprécier définitivement la faisabilité technique et opérationnelle de la construction des indicateurs de développement humain régionaux (IDHR).

1.5. Revue de littérature

flu concept du « PIB » à celui du « développement humain »

Le produit intérieur brut (PIB), agrégat macroéconomique fourni par la comptabilité nationale, mesure le résultat final de l'activité économique de l'ensemble des unités productives. Le PIB permet dès lors de mesurer « La valeur monétaire de l'ensemble des biens et services nouvellement produits (et recensés) par la nation au cours d'une année »2 et c'est habituellement par le calcul de son taux de croissance que l'on mesure l'augmentation de la richesse d'une société. La représentation de la richesse est alors principalement physique, matérielle.

Si Malthus pose clairement la question quant aux richesses que peuvent représenter les découvertes scientifiques ou autres, il élude la réponse en prétextant que la prise en considération de ce genre de facteurs ne permettrait pas d'obtenir un système cohérent. Ce

2 VAN DEN BERGHE S. et DE VILLERS J. (2001), Comptes nationaux environnementaux. Outil d'une politique de développement durable, Bureau fédéral du Plan, Septembre 2001, p. 7

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

raisonnement peut s'expliquer par le faible niveau de développement de la science économique à cette époque et par la nécessité de subvenir aux besoins de base.

Cependant, ce type d'argument est beaucoup moins acceptable aujourd'hui : les développement récents de la science économique, les changements économiques, environnementaux et sociaux actuels, ainsi que les nouveaux débats philosophiques quant à la finalité de notre système ont permis un jugement critique quant à la conception de richesse retenue par la comptabilité nationale et quant à l'utilisation de son agrégat macroéconomique le plus utilisé, à savoir le Produit Intérieur Brut, pour juger l'état de bien être d'une société.

Le rapport de l'OCDE (1996) montre bien cette divergence entre croissance économique (croissance du PIB) et bien-être : La mesure de la croissance économique est telle que le PIB peut croître conjointement avec des tendances sociales indésirables (telles que le chômage, la délinquance, l'exclusion sociale...) et la croissance ne peut être soutenue à long terme avec la persistance de ces derniers.

MERLANT et al. (2003) ont largement mis en évidence les effets pervers engendrés par cette conception limitée de la richesse :

« De la vache folle à l'Erika, de la tempête de décembre 1999 aux accidents de la route ou à l'explosion de l'usine AZF à Toulouse : Toutes ces catastrophes sont des bénédictions pour notre produit intérieur brut ! Les centaines de milliards de francs qu'elles coûtent à la collectivité ne sont pas comptabilisées comme des destructions, mais comme des créations de richesse : dès lors qu'il faut payer des garagistes pour réparer les voitures endommagées, des cimentiers pour brûler les farines animales ou des médecins pour soigner les victimes de la pollution, des valeurs ajoutées monétaires sont enregistrées dans les comptes. Ce qui contribue à gonfler le PIB »

Ces divers exemples nous incitent à considérer que certaines créations de richesses devraient plutôt être apparentées à des destructions de richesses car elles sont la conséquence de catastrophe écologiques, humaines ou sociales. La comptabilité nationale prend donc comme richesse ce qui détruit le bien-être ; elle ne prend pas en compte le patrimoine de départ tel que le capital humain, naturel ou social ; et elle comptabilise certaines dépenses qui devraient plutôt être considérées comme investissement (éducation, formation, santé...).

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

De tout ce qui précèdent, il apparaît que le PIB ne permet pas de rendre compte totalement de l'état de bien-être d'une société et de sa viabilité dans le long terme. Or la connaissance de cet état parait essentielle dans la mesure où non seulement le développement humain est un objectif primordial dans une société démocratique mais également parce que croissance économique et développement durable sont largement tributaires l'un de l'autre : des développements humains seront possibles à court terme mais ne seront pas soutenables sans croissance future ; inversement, la croissance économique ne sera réalisable sans développement humain. Pour les Nations Unies3, il s'agit en effet d'un cercle vertueux qui tend à se renforcer.

Face à cette incapacité du PIB à mesurer le niveau de bien-être des sociétés, des indicateurs alternatifs sont introduits au début des années soixante dix. De nombreuses publications voient le jour et le champ des indicateurs sociaux est accepté dans les domaines académique, social et politique.

Au niveau statistique, ce mouvement d'indicateurs alternatifs se caractérise notamment par le développement de statistiques sociales officielles et par le développement d'enquêtes, principalement réalisées dans le secteur privé4. Mais c'est la naissance d'indicateurs alternatifs synthétiques et de systèmes d'indicateurs qui remporte le plus de succès. Ainsi du côté des système d'indicateurs, apparaissent par exemple le « Programme of Work on Social Indicators » de l'OCDE en 1973, particulièrement influent pendant plus de dix ans, les Indicateurs sociaux de Jacques Delors en 1971 ou les données sociales de l'INSEE en 1973. Du côté des indicateurs synthétiques, c'est probablement l'indicateur créé par Nordhaus et Tobin en 1973, le Measure of Economic Welfare, qui constitue l'une des premières tentatives de construction d'un indicateur synthétique

Malgré ce grand engouement, l'intérêt porté aux indicateurs stagne, voire décroît vers la fin des années soixante dix. La crise économique due aux chocs pétroliers de 1974 et 1979 joue un rôle important dans cet état de fait : la croissance redevient plus que nécessaire pour résoudre les problèmes économiques et les discussions quant à la pertinence du PIB dans l'évaluation du bien-être de la société désuètes.

3 PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT (1996), Human develpment report 1996 : Economic Growth and Human Development, Oxford : Oxford University Press

4 Les premières enquêtes générales sur les ménages sont nées en Suède en 1968 et aux Etats-Unis en 1971. La première innovation à cet égard fut l'extension vers des séries chronologiques par réplication, année par année, de ces enquête (ZAPF, 1998).

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

Milieu des années quatre-vingt, le mouvement des indicateurs alternatifs et des théories qui y sont attachées semble refaire surface. La question environnementale s'est ajoutée. Cet intérêt s'observe tout d'abord par la grande expansion des systèmes d'indicateurs sociaux au niveau des ministères, des agences de planification ou des bureaux de statistiques. Par la suite, c'est au sein des grandes institutions supranationales, telles le PNUD, l'OCDE, Eurostat ou la Banque Mondiale, que ce renouveau social va prendre essor. C'est ainsi que naît par exemple en 1990 l'Indice de Développement Humain développé par le PNUD.

Les indicateurs alternatifs sont dépendants de la conception que se sont faite leurs créateurs de la notion de bien-être. Cette conception va se refléter dans le choix des composantes du bien-être qui seront prises en considération. En effet, le bien-être est un concept multidimensionnel et il ne sera pas possible de prendre tous les éléments en compte. Il a été important par conséquent de définir un cadre conceptuel permettant de préciser les aspects du bien-être mis en évidence.

L'un des premiers concepts de bien-être fut celui du développement humain développé par Sen et par le PNUD fin des années quatre-vingt. Pour SEN (1989), le bien-être dépend non seulement du fait d'avoir des biens mais également de la manière de les utiliser : améliorer son bien-être nécessite de pouvoir augmenter ses capacités à mieux fonctionner dans divers domaines. Il faut donc non seulement avoir accès à un certain nombre de fonctionnalités ( à savoir les modes de vie et les pratiques sociales déterminant l'usage des biens et leur conférant une certaine utilité) mais également pouvoir développer ses propres potentialités (à savoir les capacités des individus à atteindre les buts qu'ils se sont fixés).Sen critique en ce sens les visions qui ne définissent le bien-être qu'en fonction d'un ensemble de biens même si la gamme couverte est relativement large.5. Sen veut tenir compte de l'interaction entre les individus et les ressources auxquelles ils ont accès.

D'autres auteurs partagent alors la vision de Sen. C'est le cas de GRIFFIN et al. (1992). Selon ces auteurs, l'objectif du développement n'est pas de produire plus mais plutôt

5 C'est ainsi qu'il critique par exemple la vision de Rawls pour qu'il existe deux types de biens premiers nécessaires au bien-être individuel : les biens premiers naturels (santé et talents) et les biens sociaux (tels que les liberté de base, revenu et richesse...). Pour Rawls, une société juste est une société qui assure une répartition équitable des biens premiers sociaux en tenant compte du fait que les personnes ne sont égales en bien premiers naturels. VOIR PERRET (2002).

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

d'augmenter les possibilités des gens de mener des vies pleines, satisfaisantes et productives. L'accroissement des ressources matérielles permet bien entendu d'augmenter ces possibilités mais l'augmentation de l'output doit être vu pour ce qu'il est, c'est-à-dire un bien intermédiaire qui, sous certaines conditions, permet d'améliorer le bien être6.

C'est de ces différents constats qu'est née le concept de développement humain. Si ce concept est largement connu à l'heure actuelle, c'est au PNUD qu'elle doit sa notoriété. En effet, le PNUD réalise en 1990 le premier rapport annuel sur le développement humain et le premier chapitre de ce rapport débute par les termes suivants : << People are the real wealth of a nation. The basic objective of development is to create an enabling environment for people to enjoy long, healthy and creative lives >>. Le développement humain est ainsi un processus d'élargissement des choix et les trois facteurs jouant un rôle primordial sont dans ce cas : une longue vie en bonne santé, un bon niveau d'éducation et un niveau de vie décent. En effet, ils déterminent tous les trois fortement le panorama d'opportunités et de choix disponibles. Par suite, d'autres facteurs permettant également d'élargir ces opportunités de choix ont été pris en considération dans les différents rapports annuels qui ont suivi. En 1992, c'est le concept de durabilité qui est mis en évidence, couvrant les notions d'égalité pour tous et d'équité intergénérationnelle. En 1993, le PNUD avance le concept de << participation >> : les individus doivent pouvoir participer aux activités politiques, économiques et sociales et aux décisions qui les touchent. En 1995, c'est la question de l'égalité des genres qui est entrée en ligne de compte. C'est dans ce contexte d'égalité des genres que les indicateurs ISDH et IPF sont publiés. Les rapports mondiaux seront toujours publiés de 1996 à 2005. Tous ces rapports traitent du développement humain dans toutes ses diversités7.

6Le développement humain ne renie donc pas l'importance de la croissance économique et de l'accumulation des richesses pour le bien-être de la société. Par contre, il affirme que la croissance économique est une condition nécessaire mai suffisante.

7 RMDH 1990 : Définition et mesure du développement humain (1ère édition)

RMDH 1991 : Financement du développement humain

RMDH 1992 : Aspects mondiaux du développement humain

RMDH 1993 : Participation populaire au développement humain

RMDH 1994 : Nouvelles dimensions de la sécurité humaine

RMDH 1995 : Egalité sociologiques entre les sexes et développement humain

RMDH 1996 : Croissance économique et développement humain

RMDH 1997 : Le développement humain au service de l'éradication de la pauvreté

RMDH 1998 : Mode de consommation et développement humain

RMDH 1999 : La mondialisation à visage humain

RMDH 2000 : Droit de l'homme et développement humain

RMDH 2001 : Mettre les nouvelles technologies au service du développement humain

RMDH 2002 : Approfondir la démocratie dans un monde fragmenté

RMDH 2003 : Les objectifs du millénaire pour le développement : un pacte entre les pays pour vaincre

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

Pour finir, c'est au niveau local et régional que ce mouvement va se diffuser. Et La côte d'ivoire n'est pas en marge de ce mouvement.

Synthèse de la littérature récente sur le développement humain en Afrique

Depuis 1996 il y a des innovations en matière de mesure de développement humain en Afrique. La plupart des pays Africains se sont lancés dans une dynamique de mesure du développement humain au niveau local. En effet dans ces pays les indicateurs de développement humain du PNUD ont été désagrégés au niveau local.

Ainsi au Niger, le premier rapport sur le développement humain introduit les IDH pour les huit différentes régions du Niger. Et depuis cette date les rapports nationaux sur le développement humain au Niger sont publiés avec les indicateurs de développement humain de ses huit régions. (Cf. Rapport national sur le développement humain au Niger 1996)

Au Burkina Faso, c'est en 1997 que l'initiative de désagrégation des indicateurs de développement humain a été prise. Tous les rapports nationaux sur le développement humain au Burkina Faso tabulent les différents indicateurs de développement humain des 45 provinces du Burkina Faso. (Cf. Rapport national sur le développement humain au Burkina faso 1997.)

Synthèse de la littérature récente sur le développement humain en côte d'ivoire

La côte d'ivoire essaye depuis quelques années de traduire certaines préoccupations du DHD dans ses orientations macro-économiques et ses politiques sectorielles. Elle a déjà initié un exercice de réflexion prospective sur le devenir de la société ivoirienne en l'an 2025. Le premier rapport DHD côte d'ivoire 1997 s'inscrit dans cette dynamique de renouveau de la vision du développement économique et social en vue de créer de meilleures conditions pour la promotion des moyens durables d'existence des populations les plus pauvres.

Ce contexte de renouveau d'analyse a permis au gouvernement, avec l'appui du PNUD, d'élargir les réflexions antérieures sur « la côte d'ivoire en 2025 », de mettre en place un noyau de compétences au sein et à l'extérieur du ministère des finances (Direction du plan) pour évaluer le niveau de développement humain en côte d'ivoire depuis l'indépendance. Il a

la pauvreté.

RMDH 2004 : La liberté culturelle dans un monde diversifié. RMDH 2005 :

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

permis aussi d'étudier la nature des corrélations entre la croissance économique et les composantes de l'IDH (revenu, espérance de vie à la naissance, taux d'alphabétisation, taux de scolarisation ; etc.). Ce travail a tenté également d'apporter certains éclairages sur le mode d'existence des populations pauvres et sur leurs stratégies d'adaptation aux activités génératrices de revenu et l'évolution de leur système de solidarité communautaire. Notons que Ce premier rapport sur le DHD est la première tentative de conception d'indicateurs de développement humain régionaux mais avec les régions suivantes : Abidjan, les autres villes, la forêt rurale Est, la forêt rurale Ouest et la savane rurale. Les différents indicateurs du développement humain ont été calculés pour les régions précédemment définies.

En 2002, le deuxième rapport national sur le développement humain en côte d'ivoire est publié. Ce rapport est intitulé Pauvreté et Gouvernance. Il analyse le lien de causalité entre la pauvreté et la gouvernance. Cette analyse correspond à un besoin de plus en plus ressenti en Afrique en général et en côte d'ivoire en particulier, tant il est constaté au plan mondial que les nations les plus prospères ne sont pas nécessairement celles qui disposent de plus de ressources naturelles. Le RNDH en côte d'ivoire 2002 a été élaboré sur la base des questions relatives à la pauvreté et à l'équité sociale d'une part ; à la gouvernance et à la société civile d'autre part.

En 2004, le troisième rapport national sur le développement humain et intitulé cohésion sociale et reconstruction nationale est élaboré. Ce rapport s'inscrit dans la logique des développements que connaît la côte d'ivoire depuis début 1999. Ce rapport réaffirme que le défi majeur de la côte d'ivoire consiste non seulement à repenser des régulateurs sociaux compatibles avec les exigences du nouveau contexte d'évolution de la côte d'ivoire et susceptibles de ressouder les liens intercommunautaires au plan sociologique, mais surtout, à favoriser, au plan politique, un cadre d'une gouvernance au service du développement et visant à densifier le socle de l'équilibre social. Les fruits de cette oeuvre, qui s'affirmeront certainement dans la durée, nécessitent un engagement au niveau de l'ensemble des acteurs nationaux, de la société civile, de la classe politique, du secteur privé et des populations ellesmêmes. Ce rapport analyse dans une première partie les facteurs qui ont joué dans le maintien de l'équilibre social, puis les causes de la rupture de cet équilibre et de la cohésion sociale et enfin fait des propositions pour la reconstruction de la cohésion sociale.

Thème : Proposition d'indicateurs d'appréciation du développement humain régional en côte d'ivoire

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery