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La problematique des facteurs du micro environnement et son impact sur la vente des produits plastiques "cas de Katanga Plastique"

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par Joseph BAWOLO BOKANA
Université de Lubumbashi - Graduat 2006
  

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    INTRODUCTION

    .

    1. Etat de la question

    Kotler et Dubois nous renseignent que «  les entreprises gagnent inlassablement leurs activités en les replaçant dans leurs contexte d'évolution. L'environnement commercial est en perpétuelle mutation. De nouvelles idées, de nouveaux produits et de nouveau mode de communication et de distribution apparaissent continuellement constituant autant d'opportunité pour les entreprises qui savent les anticiper ou s'y adapter. »((*)1)

    Voulant comprendre comment l'environnement influence la vie d'une entreprise, d'autres chercheurs ont oeuvré dans ce contexte, nous citons : MUTEBA UMBITE((*)2) qui dans son travail voulait comprendre l'impacte d'un élément du macro environnement sur la consommation des produits Brasimba et est arrivé à la conclusion selon laquelle : l'environnement naturel avait un impact sensible dans la consommation de ces derniers.

    Nous citons encore : KITUMBIKA MUJINGA((*)3) qui dans son travail voulait également comprendre l'impact des distributeurs ou intermédiaires dans la maîtrise du marché et est arrivé à la conclusion selon laquelle : les distributeurs avaient un rôle important dans la maîtrise du marché et que la Brasimba avait atteint son objectif en adoptant la meilleurs politique.

    Pour ce qui nous concerne, oeuvrant dans le même contexte, nous cherchons dans ce travail à comprendre l'impact des facteurs du micro environnement pris ensemble dans la vie d'une entreprise étant donné que ces éléments sont en relation directe avec l'entreprise.

    2. Problématique

    Dans le domaine de la science, quand on cherche à étudier un phénomène quelconque, on doit d'abord savoir ce que l'on cherche et où on doit arriver.

    La problématique est selon R. PINTO et GRAWITZ « l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question du départ. Elle est une manière d'interroger les phénomènes étudiés. »((*)4)

    Dans le cadre de notre travail, le problème qui se pose est que le marché des produits plastiques reste tourné vers les produits étrangers au moment où Katanga Plastique doit se maintenir. Le noeud de notre problème est de savoir comment une entreprise locale peut elle se maintenir devant une menace étrangère.

    Pour mener à bon port et trouver les solutions à notre problème, nous allons nous poser les questions suivantes :

    - Est-ce que l'entreprise KATANGA PLASTIQUE maîtrise t- elle tous les facteurs du micro environnement ?

    - La production de l'entreprise accroît elle convenablement suivant l'évolution du marché ?

    - L'entreprise parvient elle à écouler toute sa production ?

    3. Hypothèse de travail

    Les hypothèses de notre travail vont présenter les tentatives de réponses aux questions que nous nous sommes posés.

    L'hypothèse est selon Pierre Larousse « une supposition que l'on fait d'une chose possible ou non et dont on tire une conséquence. En Mathématique, c'est l'ensemble des données à partir duquel on essaie de démontrer par la voie logique une proposition nouvelle»((*)5)

    Etant donné que le marché Lushois des produits plastiques reste encore dominé par l'étranger et concurrents à ceux de Katanga Plastique, nous estimons que cette dernière ne maîtrise pas encore son marché et que les efforts sont entrain d'être fournis. Toutes fois, vu la situation actuelle de Katanga Plastique, nous pouvons dire que l'entreprise vient de s'engager à une conquête du marché.

    Etant donné que toute la production actuelle de l'entreprise trouve un marché.

    4. Choix et intérêt du sujet

    Le choix et l'intérêt du sujet sont d'une importance capitale car ils nous poussent à donner les raisons qui nous ont poussé à choisir ce sujet.

    La prise en considération du facteur du micro environnement dans la vie d'une entreprise est le point de départ dans l'implantation de celle-ci.

    D'une manière générale, nous pouvons dire que c'est dans le souci de présenter les facteurs du micro environnement et de donner aux entreprises les bases leur permettant de maîtriser le marché tel est le motif qui nous a poussé à choisir le sujet en question.

    Cependant, signalons que le thème de notre travail revêt deux volets : scientifique et personnel.

    Du point de vue scientifique, ce travail servira de document de base pour les futurs chercheurs qui traiterons de la même question que nous.

    Du point de vue personnel, notre travail vise à approfondir les connaissances sur l'influence des facteurs du micro environnement.

    5. Méthodes et techniques de recherche

    Dans l'élaboration d'un travail scientifique le choix des méthodes et techniques s'impose.

    0.5.a. Méthodes

    PINTO R. et GRAWITZ M. définissent la méthode comme « un ensemble d'opération intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifies»((*)6).

    Pour rédiger notre travail, comme tout travail scientifique, nous avons utilisé les méthodes ci après.

    1° La Méthode historique

    Selon le professeur KABENGELE DIBWE : « La méthode historique est celle qui s'efforce de reconstituer les événements jusqu'au fait générateur ou fait initial en essayant de rassembler, d'ordonner et de hiérarchiser autours d'un phénomène singulier une pluralité des faits afin de déceler celui qui exerce le plus d'influence sur le phénomène étudiés»((*)7)

    Dans le cadre de notre travail, cette méthode nous a permis de reconstituer l'histoire de l'entreprise afin de rechercher à comprendre comment est ce que celle-ci pourra arriver à maîtriser les facteurs du microenvironnement.

    2°. La méthode statistique

    Elle se base sur la récolte des informations quantifiées et permet de réduire grâce à l'analyse de ces données, de significations précises ou de puiser des prévisions pour l'avenir.

    Cette méthode nous a permis de récolter des données statistiques se rapportant à l'évolution de la production et des ventes des produits plastiques que nous nous sommes proposés d'analyser.

    0.5.b. Techniques

    D'une manière générale et selon WENU BECKER « la technique est un outil qui permet au chercheur de récolter et dans une certaine mesure de traiter les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail scientifique»((*)8).

    Pour compléter les méthodes précitées, nous avons successivement fait recours aux techniques d'investigation ci après :

    1° La technique documentaire

    C'est une technique qui consiste en la consultation des ouvrages, des cours, des publications donc des documents en rapport avec le sujet pour en saisir la réalité théorique.

    Cette technique nous a permis d'entrer en contact avec les différentes bibliothèques, salles de lecture afin d'appréhender les analyses faites par d'autres chercheurs, les analyses et connaissances récoltées ont enrichi nos propres recherches et surtout le fond de notre travail.

    2° la technique d'interview libre

    Mené de manière spontanée, une interview est un entretient avec une personne pour l'interroger sur ses actes, ses idées, ses projets, ses connaissances afin soit de les publier ou d'en diffuser le contenu, soit de l'utiliser aux fins d'analyse.((*)9)

    Dans le cadre de ce travail, cette technique nous a permis d'interroger les différentes personnalités qui nous ont fournies les informations nécessaires pour l'approfondissement de notre travail.

    6. Délimitation spatio-temporelle du sujet

    La délimitation de notre sujet se fait du point de vue spatial et du point de vue temporel.

    a. Du point de vue spatial

    Du point,t de vue spatial, notre recherche limite son analyse à des facteurs du micro-environnement du marché de produit plastiques dans la ville de Lubumbashi avec comme entreprise cible Katanga Plastique située au numéro 31 de l'avenue Kato au quartier industriel dans la commune de Kampemba.


    b. Du point de vue temporel

    Dans le temps, notre étude cherche à comprendre l'impacte des facteurs du micro-environnement sur les ventes de Katanga Plastique allant de 2002 - 2006.

    Le choix de cette période se justifie par le fait que pendant cette période nous avons observé une influence de produits plastique importés au même moment que Katanga Plastique cherche à se maintenir sur le marché Lushois.

    7. Plan sommaire du travail

    Hormis l'introduction générale et la conclusion, ce travail comprend trois chapitres :

    - Le premier chapitre consacré aux généralités est scindé en deux sections dont la première axée sur la définition des concepts et l'autre au cadre théorique.

    - Le deuxième chapitre traite de la présentation du cadre d'étude

    - Le troisième et dernier chapitre donne une analyse des ventes des produits plastiques.

    CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

    Dans ce chapitre, nous allons définir à la première section les concepts inhérents à notre sujet et à la deuxième section, nous allons donner quelques théories nécessaires à la compréhension de notre travail.

     

    1.1 Définition des concepts

    Dans l'élaboration d'un travail scientifique, il est recommandé d'utiliser des mots simples, compréhensibles afin de faciliter la compréhension de tous les lecteurs qui auront à lire ce travail.

    Raison pour laquelle, dans ce chapitre, nous essayons de définir les concepts clés qui font l'objet de cette dissertation et en faire un schéma d'explication pour prévenir toutes ambiguïtés et toute confusion de sens dans le chef de lecteur.

    Ainsi donc nous allons définir les concepts ci-après :

    1.1.1 L'environnement

    On regroupe dans ce terme de l'environnement tous les facteurs non contrôlables par l'entreprise et susceptible d'avoir un impact sur elle. ((*)10)Plus précisément, l'environnement rassemble tous les facteurs et force externe à l'entreprise et susceptibles d'affecter la façon dont elle développe et maintient des échanges satisfaisant avec le marché cible.

    Dans la classification, on divise le terme environnement en deux composant conformément à la valeur des éléments qui compose chaque partie.

    1.1.2. Le micro environnement

    Est une partie de l'environnement qui regroupe les facteur ayant un impact direct à la vie de l'entreprise, parmi eux, nous pouvons citer : le fournisseurs, le client, l'intermédiaire, le concurrent, le public et l'entreprise elle-même.

    C'est cette partie de l'environnement qui nous intéresse de plus dans notre travail.

    1.1.3. Le macro environnement

    Le macro environnement est la deuxième partie de l'environnement composé des facteurs non contrôlables par l'entreprise mais ayant un impact sur cette dernière. Elle est composée des éléments ci-après : les forces économiques, politico légales, socio culturelles, naturelles, technologiques.

    Cette deuxième composante apparaît dans notre travail dans le but de permettre à nos lecteurs de connaître aussi les éléments de cette deuxième composante.

    1.1.4. Impact

    Au sens de notre sujet, l'impact veut dire l'influence exercée par une chose.

    1.1.5. Maîtrise

    C'est une domination de soi, sang froid.

    Conserver sa maîtrise devant un danger((*)11)

    Dans le cadre de notre sujet, le concept maîtrise est utilisé dans le sens de l'action de se rendre maître de forces difficilement contrôlables.

    1.1.6. Marché

    Le marché est un ensemble de débouché dont dispose une personne ,une entreprise ,une institution ou un Etat pour un échange de biens ou de services des valeurs ou potentialités contre une valeur matérielle , monétaire, contractuelle.((*)12)

    D'une manière générale, le mot marché peut être compris comme un concept n'ayant pas une définition précise. Le marché peut prendre plusieurs définitions selon le contexte dans lequel il est envisagé.

    Pour notre part, nous retenons le marché comme étant le lieu de rencontre entre l'offre et la demande.

    1.1.7. Facteur

    Un facteur est agent, élément qui concours à un résultat.((*)13)

    Dans le cadre de notre travail, le terme facteur est pris dans le sens d'élément constitutif du micro-environnement afin de voir comment ces derniers concourent à la réalisation du résultat de Katanga Plastique.

    1.1.8. Produit

    Ce qui naît d'une activité quelconque de la nature ; fruit, les produits de la terre. Personne ou chose considérée comme résultat d'une situation, d'une activité quelconque.((*)14)

    C'est aussi chacun des articles, objets, bien, services proposés sur marché par une entreprise. D'une manière générale, un produit est toute entité capable de satisfaire un besoin.

    1.1.9. Problématique

    La problématique est un doute, une question à résoudre par de procédés scientifiques, elle est également entendue comme étant :

    - l'ensemble des questions que le chercheur ou le rédacteur se pose pour atteindre son objectif dans son travail.((*)15)

    C'est aussi l'art d'élaborer et de poser clairement les problèmes et aussi de les résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion scientifique ou philosophique.

    Dans le cadre de notre sujet, ce terme a le sens de l'ensemble des questions que l'on se pose sur l'impact des facteurs du micro-environnement sur la vie de Katanga Plastique en général et sur ses ventes en particulier.

    1.1.10. Vente

    La vente est l'action de céder quelque chose moyennant un prix, d'échanger une marchandise contre l'argent .C'est aussi le métier de celui qui vend ou, dans une entreprise, fonction de ceux qui sont chargés d'écouler les marchandises produites ou achetées.

    Dans le cadre de notre travail ; vente représente les quantités écoulées par l'entreprise Katanga Plastique.

    1.2. Notions théoriques

    Dans cette section, nous allons donner quelques théories inhérentes à notre travail en analysant convenablement les différents facteurs de l'environnement en s'appuyant sur tout sur ceux du micro-environnement.

    1.2.1. L'environnement de l'entreprise

    L'entreprise fonctionne dans un monde qui l'entoure et q'elle doit absolument bien comprendre .L'environnement est porteur des menaces et d'opportunités. De nouveaux marchés apparaissent et d'autres anciens disparaissent, des technologies nouvelles naissent donnant la mort aux anciennes.((*)16)

    On regroupe sous le terme de l'environnement tous les facteurs non contrôlables par l'entreprise et susceptibles d'avoir un impact sur elle.

    L'environnement rassemble tous les acteurs et forces externes à l'entreprise et susceptibles d'affecter la façon dont elle développe et maintient des échanges satisfaisants avec le marché cible.

    Schéma 1.Les facteurs de l'environnement d'une entreprise

    FORCES ECONOMIQUE

    NATURELLS POLICO

    LEGALES

    SOCIO

    CULTURE LLES

    TECNOLOGIQUE

    DEMOCRATIQUES

    CONCURRENCE

    PUBLICS

    FROUNISSEUR-ENTREPRISE-INTERMEDIAIR-CLIENTEL

    Source : Lendrevie et Lindon, mercator.théorie et pratique du marketing, 6° éd,

    Dalloz, Paris 2000.((*)17)

    I.2.2.Les forces du macro environnement (et leur évolution)

    Une entreprise évolue avec ses fournisseurs, ses intermédiaires, ses clients, ses concurrents et ses publics dans le contexte global d'une société.

    Les structures de cette société ont un impact profond sur l'entreprise, mais celle-ci n'a guère d'emprise sur elles. Ce sont des facteurs « incontrôlables », auxquels l'entreprise doit s'adapter.

    On peut décomposer les forces du macro environnement en six principaux éléments :

    - La démographie

    - L'économie

    - Les ressources naturelles

    - La technologie

    - Le dispositif politico-legal et

    - Le contexte socio culturel.

    a. L'environnement démographique

    Le premier élément constitutif de l'environnement d'une entreprise est la population, qui est le réservoir de ses marchés. Une entreprise s'intéresse de près aux différentes caractéristiques de la population : taille, distribution géographique, densité, mobilité, répartition par age, taux de natalité, de nuptialité et de décès, composition socioculturelle et affiliation religieuse.

    b. L'environnement économique

    Un marché ne se définit pas uniquement par sa population, mais également par son pouvoir d'achat. Celui-ci est fonction de quatre facteurs : le revenu, le prix, l'épargne et le crédit.

    c. L'environnement naturel

    A partir des années 1960, on a commencé à s'inquiéter de l'impact de l'activité industrielle sur le cadre naturel.

    Aujourd'hui, le mouvement écologique représente dans les pays industrialisés, une réalité. Les associations pour la sauvegarde de la nature se sont multipliées et l'Etat de son coté, n'est pas resté inactif : un ministère de l'environnement ainsi que d'autres organismes existent déjà.

    Au-delà du mouvement écologique, une entreprise doit se soucier de l'impact positif ou négatif de l'environnement de trois tendances d'évolution de l'environnement :

    - la pénurie des matières premières et de coût de l'énergie

    - l'accroissement de la population

    - L'intervention croissante de l'Etat dans ce domaine.

    d. Environnement technologique

    La force motrice de la destinée de l'homme est la technologie. La technologie a engendré des merveilles comme la pénicilline et la chirurgie à coeur ouvert.

    Toute technologie nouvelle engendre une destruction créatrice .Le taux de croissance de l'économie mondiale sera intimement lié au nombre et à la nature des principales technologies qui seront découvertes dans les années à venir.

    En même temps, la conjoncture économique affecte le rythme de développement technologique. En période de récession, ou de stagnation, on doit se contenter, faute de ressources disponibles, d'innovation plus modeste ou de développements ralentis .Une nouvelle technologie engendre des conséquences impossibles à prévoir à l'instant de la découverte.

    Une entreprise doit rester à l'écoute de l'évolution de la technologie pour son maintien.

    e. L'environnement politico-legal

    L'environnement politico-legal affecte de plus en plus les décisions commerciales. Le système politique et son arsenal législatif, réglementaire et administratif définit le cadre dans lequel les entreprises et les individus mettent en oeuvre leurs activités. Dans l'environnement politico-legal, nous pouvons citer les éléments ci-après :

    Ø l'intervention croissante de l'Etat

    Ø les réglementations relatives à la structure des marchés

    Ø les réglementations relatives à la conduite des marchés

    Ø les groupes d'intérêt

    f. L'environnement socioculturel

    La dernière composante du macro environnement est le milieu socioculturel. Tout être humain naît et grandit dans une culture et son acquis culturel lui permet de remplir les taches qu'attend de lui la société à laquelle il appartient.

    Les principales caractéristiques d'une culture susceptibles d'intéresser une entreprise sont :

    Ø les valeurs culturelles cardinales

    Ø les coexistences des sous cultures

    Ø l'évolution des flux culturels.

    Signalons que le cadre de travail, seuls les facteurs du micro-environnement nous intéressent. A cet effet nous allons analyser les facteurs du micro-environnement afin de comprendre la problématique d'adaptation de Katanga Plastique.

    1.2.3. Les forces du micro-environnement

    Dans un environnement donné, les force du micro-environnement sont les suivantes : l'entreprise, les intermédiaires, les fournisseurs, la clientèle, les concurrents et les publics.

    a. L'entreprise

    L'entreprise elle-même est le premier élément du micro-environnement. Son organisation interne peut constituer une menace ou une opportunité.

    Etant constitué du top management, l'opérationnel et l'exécutif, l'organisation de l'entreprise doit faire de sorte que les ordres provenant du top management soient simplifies au niveau opérationnel pour être utilisées avec efficacité et efficience au niveau des exécutants.

    L'information doit passer dans une entreprise à tous les échelons afin de garder des bonnes orientations et que la structure de celle-ci doit être un atout dans son environnement.

    b. Le fournisseur

    Une entreprise doit acquérir des ressources nécessaires pour pouvoir produire et donc elle doit élaborer des relations très suivies avec les fournisseurs.

    Un service d'approvisionnement doit nous montrer son efficacité en période de pénurie. Si non une pénurie en input créerait un arrêt de notre travail.

    Pour cela, nous devons améliorer le crédit fournisseur, élaborer des bonnes relations et transformer notre fournisseur en client. Evoluant ainsi, nous devons connaître la branche de notre fournisseur.

    La gestion de l'approvisionnement doit être efficace parce que celui-ci peut constituer un atout ou une faiblesse pour notre entreprise.

    c. Les intermédiaires

    C'est toute institution qui participe à la distribution, à la vente ou à la promotion des produits de l'entreprise auprès du marché final((*)18)

    De façon générale, on distingue deux types d'intermédiaires :

    Ø Les commerçants qui achètent et revendent en leurs noms pour leur compte.

    Ø Les agents qui peuvent être courtiers ou vendeurs qui négocient l'achat ou la vent des marchandises sans en prendre possession.

    Les intermédiaires doivent bénéficier d'une gestion. Ici, il faut maîtriser les canaux de distribution. Dès qu'un intermédiaire est mal geré, il peut devenir plus fort que le producteur et peut même commencer même à contrôler le prix sur le marché.

    La gestion des intermédiaires exige au producteur de descendre sur terrain pour récolter des informations seines issues directement des consommateurs.

    d. La clientèle

    La clientèle est l'élément clés de l'environnement micro-économique d'une entreprise. La clientèle n'est pas une entité homogène, l'entreprise s'adresse donc à plusieurs sortes de clientèles au marché :((*)19)

    1° Le marché de consommation qui est constitué des ménages, des organisations qui achètent pour leur consommation.

    2°Le marché industriel constitué de ceux qui achètent dans la perspective de produire donc, ici nous trouvons toutes les entreprises et organisations qui considèrent notre produit fini comme leurs matières premières.

    3°Le marché de distribution : il est constitué de ceux qui achètent dans les but de revendre. Nous avons à ce stade toutes les formes d'intermédiaires qui concourent à la distribution de notre produit.

    4°Le marché public est constitué des différentes administrations qui achètent dans l'exercice de leurs ministères aux fins d'assurer l'intérêt public.

    5°Les marchés internationaux c'est - à dire ceux qui s'étendent au dé là des frontières.

    Une entreprise qui cherche à comprendre son environnement doit avoir l'idée selon laquelle, le comportement d'achat diffère selon les types de marchés.

    e. La concurrence

    Les efforts d'un entreprise sont souvent contrecarrés par ceux des ses concurrents. Ces derniers doivent faire l'objet d'une étude attentive si l'on veut gagner.

    Selon Albert W- Emery, le marketing est une forme de guerre dans laquelle on gagne des batailles à coups d'idées, de slogans et de raisonnements.((*)20) Ceci pour dire que le marché où doit évoluer toute entreprise est composé des concurrents et donc une concurrence loyale pousse chacune à trouver son gain.

    Il convient de noter que l'environnement concurrentiel n'est pas seulement composé des entreprises qui fabriquent les mêmes produits qu'elle. L'entreprise devrait considérer comme concurrents tous ceux qui sont susceptibles de répondre au besoin générique donc au même besoin que vous satisfaites. Pour une entreprise, est concurrent tout celui qui fabrique un produit capable de satisfaire le même besoin que le notre.

    e1. Identifier la concurrence

    Il peut sembler facile d'identifier ses concurrents ;

    Mais la vraie concurrence est beaucoup plus vaste. Ignorer les concurrents potentiels est une forme de myopie qui fini par rendre aveugle.

    Il existe en effet quatre niveaux de concurrence, selon le type de substitution envisagé pour le produit :

    Ø Une entreprise considère d'abord tous ceux qui offrent un produit semblable au sien dans la même zone de prix.

    Ø Une entreprise élargit ensuite sa concurrence à toutes les sociétés fabricant les mêmes produits.

    Ø L'entreprise peut également étendre la concurrence à toutes les firmes satisfaisant le même besoin.

    Ø En fin, l'entreprise englobe dans la notion de concurrence tous les produits alimentaires achetés par le consommateur.

    A l'analyse, deux conceptions de la concurrence l'apportent :

    Ø celle du secteur d'activité

    Ø celle du marché.((*)21).

    a. La concurrence au niveau du secteur

    C'est la forme de concurrence habituellement prise en compte dans les études du marché. Un secteur est constituer par l'ensemble des entreprises qui offrent des produits se substituant les aux autres.

    Selon les économistes, deux produits sont substituts s'ils ont une forte élasticité croisée : quand le prix de l'un augmente, la demande pour l'autre s'accroît et inversement.

    Les différents secteurs d'activité peuvent être classés selon :

    Ø le nombre de fournisseurs et de degré de différenciation du produit.

    Ø L'existence de barrières à l'entrée et à la sortie

    Ø La structure des coûts

    Ø Le degré d'intégration verticale

    Ø Et le niveau de globalisation

    Signalons que la première caractéristique est très importante. Elle donne  naissance à cinq structures désormais bien connues :

    Ø Le monopole

    Ø L'oligopole

    Ø L'oligopole différencié

    Ø La concurrence monopolistique

    Ø La concurrence pure et parfaite.

    b. concurrence au niveau du marché

     

    Au lieu de se focaliser sur le produit, l'analyse de la concurrence peut se faire en terme de besoins et de clientèle cible.

    En fait l'identification des concurrents passe par la définition de couple produit- marché sur lesquels ils s'affrontent.

    Une entreprise qui cherche à pénétrer d'autre segments doit estimer le marché, la part de marché de chaque concurrent et ses capacités de réaction, objectifs et stratégies. Chaque couple produit- marché représente un enjeu différent.

    e. 2. Identifier les stratégies des concurrents

    L'identification précise des concurrents est utile pour comprendre leur stratégie car, en général, plus deux entreprises se ressemblent, plus elles se font concurrence. Sur cette base, on peut identifier des groupes stratégiques rassemblant les entreprises d'un même secteur qui poursuivent une stratégie comparable.

    Une entreprise doit toujours surveiller les concurrents et adapter sa stratégie en conséquence.

    e. 3. Découvrir les objectifs des concurrents

    Dernière chaque concurrent et sa stratégie se trouve une vocation une mission que recherche- t- il exactement ?

    Optimiser le bénéfice bien sûr mais, même à ce niveau, la différence d'horizon subsiste.

    Les objectifs privilégiés par un concurrent dépendent de sa taille, son histoire, son management et des conditions économiques.

    e. 4. Evaluer les forces et faiblesses

    Se donner des objectifs et élaborer des stratégies ne suffit pas. Il faut encore avoir les ressources et les capacités nécessaires. D'où l'idée d'évaluer systématiquement les forces et faiblesses de chacun. Il est utile de commencer par rassembler les données de base sur chaque concurrent :

    Ø chiffre d'affaires

    Ø part de marché

    Ø cash-flow

    Ø programmes d'investissements

    Ø Capacité de production

    Ces informations sont parfois difficiles à obtenir.

    Toute fois étant donné qu'on ne dispose pas en milieu industriel de panels de détaillants ou de consommateurs qui permettent de calculer les parts de marché des produits destinés au grand public.

    Pourtant, ils sont indispensables pour savoir qui l'on doit attaquer.

    Les sociétés évaluent les forces et faiblesse de leurs concurrents à partir d'information de seconde main, de l'expérience passé et de bouche-à-oreille. Elles complètent souvent leur niveau de connaissance à l'aide d'études de marché ad hoc centrées sur la clientèle, la concurrence et la distribution.

    Il faut recenser les faiblesses des concurrents en faisant apparaître la fragilité des leurs hypothèses. Certaines entreprises croient encore fabriquer le meilleur produit alors que celui-ci est dépassé depuis longtemps. Détecter les erreurs d'appréciation permet d'affûter son attaque.

    e.5 Anticiper les réactions des concurrents

    Les objectifs poursuivis par un concurrent ainsi que ses forces et faiblesses expliquent en grande partie ses initiatives et réactions, notamment en matière de prix, d'investissement promotionnel et lancement de nouveaux produits.

    En outre, toute entreprise adapte une philosophie managérial, une culture qui la guide dans ses choix. Il faut alors percer cette mentalité pour anticiper les décisions prises. Certains profits s'observent sur de nombreux marchés :

    Ø Le concurrent dépassé

    Ø Le concurrent sélectif

    Ø Le concurrent féroce

    Ø Le concurrent aléatoire.

         

    Les marchés ne se ressemblent guère, certains s'assoupissent sous l'effet de pactes de non agression tandis que d'autres s'enflamment à la moindre étincelle.

    e. 6. Qui attaquer et qui éviter

    Une fois acquis les connaissances, les responsables des l'entreprise doivent décider quel concurrent, ils souhaitent attaquer en priorité pour ce faire, ils développent une analyse de la valeur perçue qui révèle leurs forces et faiblesses face à chaque concurrent.

    L'analyse de la valeur client constitue une étape clé du processus de création d'un avantage concurrentiel. Elle a pour objectif de déterminer les caractéristiques recherchées par la clientèle cible et identifier la position occupée par les différents concurrents. Elle comporte cinq étapes((*)22)

    Ø L'identification des attributs

    Ø La détermination de l'importance relative des différents attributs.

    Ø La mesure des performances de l'entreprise et de ses concurrents sur chaque critère.

    Ø Affirmer les comparaisons au niveau des segments.

    Ø Suivre l'évolution des attributs et de leur importance relative dans le temps.

    e.7 Concilier l'optique concurrence et l'optique client

    Nous avons souligné l'importance de la prise en compte de la concurrence dans la réflexion stratégique. En même temps, il ne faudrait pas la privilégier au détriment du client. Certaines entreprises ont probablement surestimé l'impact de leur concurrence. Ainsi, une société orientée vers la concurrence prend toutes ses décisions en fonction des actions ou réactions des autres compétiteurs. Elle investit un effort considérable dans la compréhension des mouvements de l'adversaire et essaie d'anticiper ses initiatives.

    L'orientation vers la concurrence présente à la fois des avantages et des inconvénients.

    D'un côté, l'entreprise développe sa capacité de réaction.

    Elle pousse ses équipes marketing à se tenir constamment en éveil, prêtes à colmater la plus petite brèche et à porter de la moindre défaillance d'un adversaire. En revanche, la société renonce à planifier sa trajectoire. Elle réagit au coup par coup, sans stratégie d' ensemble.((*)23)

    Une entreprise orientée vers les clients considère au contraire la clientèle comme le point de départ de sa réflexion stratégique.

    A l'évidence, l'entreprise tournée vers les clients a davantage de chances d'identifier les opportunités offertes sur le marché et les perspectives d'évolution à long terme. En l'attachant à l'analyse des besoins exprimés par la clientèle, elle peut choisir ceux à satisfaire en priorité compte tenu de la cible choisie et de ses ressources et objectifs.

    Dans la pratique, la plupart des entreprises surveillent à la fois leur concurrence et leur clientèle.

    f. Les publics

    L'entreprise n'est pas seulement confrontée à la concurrence mais elle doit aussi tenir compte du public au milieu duquel elle travaille.

    Un public est un groupe ayant un impact réel au potentiel sur la capacité d'une entreprise à atteindre se objectifs, ces publics peuvent soit fermer ou favoriser l'action de l'entreprise.

    L'entreprise est généralement confrontée à sept types de public :

    Ø Le monde financier

    Ø Les medias

    Ø L'administration

    Ø Le groupe d'intérêt

    Ø Les publics locaux

    Ø Les publics internes

    a. Le monde financier

    Il est constitué de tous ceux qui peuvent donner à l'entreprise des financements. Il est sensible, il faut le maîtriser ou le gérer avec efficacité.

    Dans cette catégorie, nous avons les banques, les actionnaires etc....

    b. Les medias

    Ils sont un public sensible qu'il faut aussi bien gérer pour le fait qu'ils véhiculent l'image de l'entreprise.

    Ils transmettent les informations concernant l'entreprise de tout côté. Il faut toujours approcher le monde de medias.

    c. L'administration

    L'administration et le pouvoir public sont ceux qui génèrent les règlements pour la gestion. L'entreprise doit faire de sorte que ces règlements ne soient pas mauvais à son fonctionnement.

    d. Les groupes d'intérêt

    Aujourd'hui, les associations des consommateurs, de défense de l'environnement, les comités d'usagers ainsi que des nombreux groupement de ce type affectent les décisions de l'entreprise.

    Dans ces différents groupes, nous avons le consumérisme qui est défini simplement comme un mouvement organisé des particuliers et des responsables des pouvoirs publics concernés par la défense du droit de l'acheteur face à celui du vendeur.

    Les consuméristes pensent qu'il faut élargir le droit du consommateur dans les points suivants : ((*)24)

    Ø Le droit à l'information

    Ø Le droit à la formation

    Ø Le droit à la santé et sécurité

    Ø Le droit à l'égalité dans la conclusion de contrat et à la loyauté de transaction

    Ø Le droit de se défendre et d'accéder librement à la justice

    Ø Le droit à la représentation.

    DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

    Nous allons cette fois-ci donner une notion sur l'industrie Katangaise et présenter la société Katanga Plastique qui est une entreprise industrielle évoluant au Katanga.

    2.1. Présentation de l'industrie katangaise

    L'industrie en générale et manufacturière en particulier de la république démocratique du congo a subi aussi les mêmes soubresauts que ceux enregistrés dans les autres secteurs. Le congo (R.D.C) qui regorgeait d'une gamme des produits très variés de biens de toute nature se voit aujourd'hui être importateur de nombreux produits finis et semi-finis. Notons que le secteur manufacturier contribuait encore à concurrence de 5% dans le produit intérieur brut (P .I.B) avant les différentes guerres dites de libération.

    Les principales activités de ce secteur tournaient sur le traitement des minerais et autres hydrocarbures, la fabrication de pneus, des chaussures, des textiles, des cigarettes des besoins et des divises préparations alimentaires agroalimentaires.

    Une analyse un peu superficielle sans doute mais éclairant pour notre propos pourrait dans l'évolution économique du Katanga, évolution parallèle d'ailleurs à celle que connaissent beaucoup d'autre pays, distinguer jusque à présent trois stades((*)25).

    Ø Un premier stade primitif, où l'industrie n'a pas encore fait son apparition et où les populations vivent selon un mode traditionnel groupé en petites unités.

    Ø Un deuxième stade où un effort industriel est consenti nécessairement à l'aide des capitaux étrangers mais où le coût des installations et de l'infrastructure nécessite des unités de production importantes et dont l'activité est orientée vers l'extérieur jusque aussi bien le marché intérieur, pour ne pas dire qu'un processus généralisé d'économie d'échanges n'existe pas.

    Ø Un troisième stade, actuel sans doute pour le Katanga, où cette industrie ayant profondément bouleversé les conditions du milieu, a crée la possibilité de voir se construire dans des secteurs, des industries plus vastes, des entreprises plus petites susceptible de trouve des débouches sur les capitaux aussi importants.

    On a souvent pensé que le développement d'un pays ne pouvant se réaliser que par l'industrie et il est sans doute vrai qui il est difficile, de manière générale de relever fortement le niveau de vie des populations sans développer certaines activités industrielles.

    Signalons qu'au Katanga à l'heure actuelle, seules les industries tabacicoles, brassicales, et autres minoteries fonctionnent plus au moins à 20 % de leur capacité de production installée.

    Les secteurs de services reprenant principalement avec le transport, les postes et les télécommunications fonctionnent aussi en deçà de leurs capacités installées. L'infrastructure routière est tellement délabrée que le pays se trouve enclavé au niveau des grandes villes, les grands axes routiers inter province et autres villes du pays se sont dégradés à tel enseigne que la circulation des personnes et des biens devient de plus en plus compliquée voire impossible.

    L'approvisionnement en diverses denrées alimentaires et autres se butte à une grande difficulté de connexion. Les dommages dans le secteur des infrastructures sont aussi considérables que le manque de maintenance et d'entretien dans ce dernier provoquant ainsi une désarticulation totale du tissu économique.

    Le système de transport s'étant effondré les agriculteurs ne pouvant plus commercialiser leurs excédents, se contentent maintenant de ne produire que pour leur subsistance, alors que le prix de ces denrées alimentaires dans les centres urbains est très élevé et rémunérateurs((*)26).

    Les industries de l'alimentation sont basées pour la plupart sur une transformation des produits de l'agriculture. Dans une province comme le Katanga, les matières premières nécessaires sont très souvent importées et là, un des plus graves problèmes auquel se heurtent les usines d'alimentations.

    Il semble donc qu'un gros effort doit être entrepris de ce côté afin de combler une lacune très importante dans l'économie du pays. Les autorités y apportent tous leurs soins et déjà de nouvelles possibilités se font jour.

    Le marché du Katanga était relativement réduit et pouvait difficilement à lui seul procurer des débouchés suffisants à une industrie moyenne. Mais il est à remarquer que depuis l'indépendance ce marché à augmenté d'assez fortes proportions, amélioration dûe en grande partie à l'élévation du pouvoir d'achat de la population.

    Ceci n'empêche que pour être viable, une industrie moyenne de l'alimentation doit pouvoir compter sur une large exportation des ses produits vers les provinces voisines.

    Ces conditions existaient dans la structure de l'ancien Congo belge et il aurait été possible de développer au Katanga une industrie florissante qui aurait profité des débouchés de l'ensemble du territoire en utilisant les matières premières qui y existent.

    Malheureusement, la politique belge a préféré favoriser plutôt les importations venant de Belgique et des exportations de productions brutes du Congo

    .

    2.2 PRESENTATION DE KATANGA PLASTIQUE

    Dans cette section, nous allons présenter l'entreprise, en donnant son historique, sa situation géographique, son statut juridique, sa structure et fonctionnement et ses perspectives d'avenir.

    2.2.1. Historique de l'entreprise

    Katanga plastique est le fruit de l'évolution d'une entreprise commerciale.

    L'entreprise commerciale du Kivu, ECOKIVU en sigle, a pris naissance à Bukavu en 1976. L'objet social était basé sur le commerce général ; mais les activités étaient beaucoup plus restreintes.

    A partir de1980, la société prit de grandes dimensions, le siège social fut transféré à Kinshasa. Et des succursales virent le jour respectivement à Kisangani ; Lubumbashi, Mbuji Mayi, Matadi et même de représentation furent ouvertes, notamment en Angola, au Kenya et à Bruxelles en Belgique.

    A cause des problèmes politiques, EKOKIVU fut liquidé en 1998, pour donner naissance à SALICO SPRL et enfin Katanga plastique. Ainsi, le 19 Février 2003, le statut de cette nouvelle société de personnes à responsabilité limitée (SPRL), fut notarié par acte authentique à Kinshasa. Le statut fut déposé au greffe du tribunal de grande instance de Kinshasa le 25 Mars 2002 pour immatriculation au registre de commerce. Il est à notre que la première assemblée générale des associés a eu lieu à Kinshasa, le 1 Février 2002.

    2.2.2. Situation géographique

     

    Bien que le siège social se situe au N° 16 de l'avenue du pont, commune de Barumbu, à Kinshasa, la société Katanga plastique est implantée à Lubumbashi dans la province du Katanga. Ses installations sont situées au N° 31 de l'avenue Kato, Quartier industriel, Commune de Kampemba.

    2.2.3 Statut juridique

    La société Katanga plastique est une SPRL dont le siège social est établi à Kinshasa, Barumbu rappelons - le. Son siège d'exploitation est au quartier industriel, commune de Kampemba à Lubumbashi.

    Cette société a été constituée par cinq personnes physiques, avec pour objet social le commerce général, la transformation, la fabrication et la vente de différents objets et articles en plastiques.

    L'objet de la société ainsi défini peut à tout moment être modifié par l'assemblée générale délibérant dans les conditions requises par le décret du 23 juin 1960 sur les sociétés commerciales. De ce fait, la société pourra établir des succursales, agences et bureaux en République Démocratique du Congo ou à l'étranger, dans les conditions prévues par la loi.

    Les cinq ont souscrit pour 100 parts sociales. Chaque part sociale a été intégralement libérée en numéraire. Chaque associé n'est responsable des engagements de la société que jusqu'à concurrence du montant de sa participation. Aussi, chaque part confère un droit dans la répartition des bénéfices et des produits de la liquidation.

    La société est administrée par un ou plusieurs gérants nommés par les associés, parmi eux ou en dehors d'eux. Le gérant a tout pouvoir d'agir individuellement au nom et pour compte de la société. Il représente la société en justice tout en demande qu'en défense.

    Les décisions de l'assemblée générale sont prises à la majorité simple. Il sera tenu une assemblée ordinaire chaque année, le deuxième mercredi du mois de mars, au siège social ou à tout autre endroit à déterminer par la gérance dans la convocation.

    Chaque part sociale confère une voix et tout associé a le droit de vote aux assemblées générales. Les associés peuvent se faire représenter par un mandataire de leur choix associé au non.

    L'assemblée générale annuelle entend le rapport de la gérance, délibère et statue sur le bilan et compte des pertes et profits, elle se prononce enfin par votre spécial sur la décharge du gérant responsable.

    La société peut être, moyennant l'observation des formes prescrites pour les modifications aux statuts être dissoute en tout temps.

    En cas de dissolution de la société, l'assemblée générale a les droits les plus étendus pour designer le ou les liquidateurs, déterminer leur pouvoirs et émolument et fixer le mode de liquidation. A défaut de désignation des liquidateurs, le gérant sera à l'égard des tiers, considéré comme liquidateur. Le solde favorable de la liquidation sera partagé entre les associés suivant le nombre de leurs parts respectives, chaque part conférant un droit égal.

    Pour tout ce qui n'est pas prévu aux présents statuts, les associés se réfèrent aux lois et usages en la matière, et notamment aux disposition impératives du décret du 23 juin 1960 complétant la législation relative aux sociétés commerciales.

    2.2.4. Structure et fonctionnement

    Rappelons que le siège d'exploitation est établi à Lubumbashi tandis que la direction générale dont il dépend sur le plan structurel se situe au siège social à Kinshasa.

    SIEGE SOCIAL

    DIRECTION GENERALE

    SIEGE D'EXPLOITATION

    DIRECTION PROVINCIALE

    Source : Direction administrative Katanga Plastique

    La direction provinciale comprend quatre directions dont, deux sont en fait fusionnées. Il s'agit des directions techniques, administratives, commerciales et financières.

    DIRECTION PROVINCIALE

    DIRECTION TECHNIQUE

    DIRECTION ADMINISTRATIVE

    DIRECTION COM & FINANCIERE

    Source : Direction administrative Katanga Plastique

    Dans l'assemblée, la direction provinciale du Katanga compte, sur le plan des effectifs du personnel :

    Ø Deux cadres expatriés

    Ø Un cadre rational

    Ø Trois agents de maîtriser

    Ø Plus au moins cinquante classifiés

    La direction technique comprend un chef d'usine, des chefs d'équipe tournante composés des mélangeurs, transporteurs, électriciens et chauffeurs. Cette direction est chargée d'assurer la production des objets et articles en plastique suivant l'objet social de la société.

    Quant à la direction commerciale et financière, elle s'occupe de la vente des marchandises ainsi produites et de la gestion des fonds découlant de cette vente.

    En gros, l'organigramme de la direction provinciale se présente de la manière suivante.

    Chef Equipe A

    Marketing

    Personnel

    Relations Publiques

    Direction Provinciale

    Direction Technique

    Direction Administrative

    Direction Commerciale et Financière

    Vente

    Achat

    Chef d'usine

    Chef Equipe B

    Chef Equipe C

    Source : direction administrative Katanga plastique

    Au point de vie du service personnel, les attributions spécifiques peuvent être résumés comme suit :

    Ø Recrutement du personnel

    Ø Gestion des dossiers

    Ø Régimes disciplinaires et sanctions

    Ø Rémunération

    Ø Gestion des dossiers litigieux

    Ø Mutation du personnel, etc....

    2.2.5 Perspective d'avenir

    Ainsi que les statuts de la société le définissent, l'objet social pourra à tous moment être modifié par l'assemblée générale délibérant dans les conditions requises par le décret du 23 juin 1960 sur les sociétés commerciales.

    La société pourra aussi gérer toutes entreprises et sociétés dans lesquelles elle aurait des intérêt, prêter et emprunter des fonds en vue de la conclusion de toutes affaires, donner et recevoir toutes garanties, s'intéresser par voie d'association, d'apport, de fusion, de souscription ou de toutes autres manières à tous entreprise au société qu'elle aurait acquis.

    De cette façon, les activités de la société pourraient se diversifier, s'intensifier et même s'internationaliser dans les années avenir.

    TROISIEME CHAPITRE : ANALYSE DES VENTES DES PRODUITS PLASTIQUES

    Dans ce chapitre, nous allons analyser la production et les ventes des produits plastiques en faisant une analyse comparative afin de dégager aussi les écarts des ventes.

    3.1. Présentation des données

    Dans cette section nous allons présenter les données quantifiées que nous aurons à traiter dans ce travail. Du fait que la vente est toujours précédée par la production, nous présenterons ainsi la production avant les ventes de ces mêmes produits de l'entreprise.

    Signalons que la société fabrique plusieurs types de produits à savoir : chaises, bassins, gobelets, seaux, etc.... Et pour appréhender ces derniers à savoir, la société exprime sa production en une unité commune qui est le Kilogramme.

    Graphique I. Evolution de la production des productions des plastiques en Kg de 2002 à 2006 chez Katanga plastique

    Production en Kg

    Evolution de la production en Kg.

    152775

    90414

    .

    55412

    .

     

    37413

     

     

    23259

       

    Années

    2006

    2005

    2004

    2003

    2002

     

     

     

    Source : Nous même à partir des données du tableau I

    Le graphique ci haut nous donne l'allure de l'évolution de la production des produits plastique de Katanga Plastique.

    Il nous montre encore que la production est toujours croissante même si cela ne se fait pas dans la même proportion au fur et à mesure que le temps passe.

    D'une manière simple, en observant les données, nous constatons que de 2002 à 2006 la production est passée dé 23259 à 152775 ce qui montre un taux d'accroissement de plus de 70%.

    Ces ventes sont exprimées en Kg étant donné la diversité de produit que présente l'entreprise.

    Ces ventes représentent ce que l'entreprise a la capacité de faire consommer à sa clientèle ciblée dans tous ses segments de marché.

    Graphique II. Evolution des ventes de produits plastique en Kg

    ventes en Kg

    Evolution de ventes en Kg

    140667

    82121

    59806

    .

     

     

    30709

     

     

    19513

    .  

     

    Années

    2006

    2005

    2004

    2003

    2002

       

    Source : nous même à partir des données du tableau II

    Ce graphique nous montre comment les ventes de l'entreprise sont aussi, croissantes, elles sont passés de 19513 à 140667 Kg de 2002 à 2006.

    Cette situation des ventes nous montre comment l'entreprise est entrain de fournir d'efforts pour occuper normalement le marché des produits plastiques.

    3.2. Analyse des données

    Dans cette section, nous allons analyser les données de notre travail en commençant par la production afin de déterminer le taux d'évolution de cette variable dans l'entreprise et ensuite l'évolution des ventes en dégageant aussi le taux d'évolution des ventes et enfin, pour passer à une analyse comparative de deux variables.

    3.2.1 Analyse de l'évolution de la production

    Signalons que cette analyse se fera avec les données globales qui ne sont que la sommation des productions mensuelles afin de dégager rapidement le taux d'évolution de la production.

    Ainsi, avant de dégager le taux moyen par rapport à notre période d'étude, nous allons d'abord calculer le taux d'évolution de chaque année.

    Ø De 2002 à 2003

    La production est passée de 23259 à 37413

    Le taux de croissance est de :

    TC=

    Cette période est marquée par un taux de 60 %

    Ø De 2003 à 2004

    Les taux de croissance est de :

    TC=

    Les taux durant cette période est inférieure à 50 %

    Ø De 2004 à 2005

    Les taux de croissance est de :

    TC=

    Les et supérieur à 50%

    Ø De 2005 à 2006

    Les taux de croissance est de :

    TC=

    Le taux est supérieur à 50%

    Signalons qu'en analysant les différents taux, nous constatons que l'entreprise est entrain d'accroître sa production de manière considérable fait que trois taux sur quatre sont supérieurs à 60 %. Ainsi pour dégager une vision unique et le niveau de la croissance de cette entreprise, cherchons dans les lignes qui suivent le taux de croissance moyen.

    Tc1 + Tc2 + Tc3 + Tc4

    4

    Taux de croissance moyen =

    TCM=

    Le taux de croissance moyen de la production est de 60,3% ceci montre réellement la volonté de l'entreprise de satisfaire les besoin exprimés dans le marché.

    Toute fois pour vérifier si toute la production de l'entreprise trouve facilement un débouché, nous allons analyser à la section suivante l'évolution des ventes de l'entreprise. Ceci nous permettra de montrer que l'accroissement de la production résulte de maîtrise du marché par l'entreprise.

    3.2.2 Analyse de l'évolution des ventes

    Après avoir déterminé le taux de croissance de la production de l'entreprise sous étude, nous allons déterminer le taux de croissance des ventes et cela nous permettra de voir si les mouvements de taux sont similaires ou pas afin d'arriver à la conclusion selon laquelle la modification de l'un entraîne celle de l'autre.

    Comme la production, l'analyse des ventes va se faire avec les taux annuels afin de nous permettre à déterminer le taux de croissance de chaque année et un taux moyen à la fin.

     

    Ø De 2002 à 2003

    Les ventes sont passées de 19513 à 30709

    Le taux de croissance est de :

    TC =

    Le taux de cette période est supérieur à 50 %

    Ø De 2003 à 2004

    Le taux de croissance est de :

    TC =

    Nous constatons que cette période est caractérise par un taux de 94,8% qui montre une performance souhaitée sur le plan de réalisation des ventes dans une entreprise.

    Ø De 2004 à 2005

    Le taux de croissance est :

    TC =

    Cette période est caractérisée par une baisse de taux de croissance.

    Ø De 2005 à 2006

    Le taux de croissance est de :

    TC =

    Le taux est supérieur à 50 %

    Signalons que la fluctuation du taux de croissance des ventes montre que les efforts sont encore à fournir du fait que la réduction brusque des ventes dans une entreprise doit être expliquée par certains éléments perturbateurs du fait que l'objectif de l'entreprise est d'accroître ses ventes jusqu'à un point qui lui procure des profits considérables.

    Toute fois pour déterminer le niveau de résistance de l'entreprise dans son marché, calculons d'abord le taux de croissance moyen des ventes de celle-ci

    Tc1 + Tc2 + Tc3 + Tc4

    4

    Taux de croissance moyen : =

    TCM =

    La croissance des ventes de l'entreprise montre comment celle-ci maîtrise tant soit peu les éléments de son environnement. Avant de confirmer cette hypothèse, nous devons d'abord voir si cette croissance moyenne de 65,2 % se fait sur base de quelle capacité de production. Ainsi pour le comprendre, passons à notre troisième et dernière section pour comparer les ventes à la production.

    3.2.3 Analyse comparative de l'évolution de la production et celle des ventes

    Pour mieux faire cette analyse comparative, nous allons d'abord représenter le graphique reprenant à la fois la production et les ventes, ensuite, nous allons analyser l'évolution de deux taux de croissance et enfin nous allons dégager les écarts entre la production et les ventes annuelles.

    a. Analyse sur le graphique

    Graphique III. Analyse comparative de l'évolution de la production et des ventes

    Evolution des

    Vente  

     

       

     

     

    82121

    59806

    140667

    90414

    152775

    Evolution de la

    Production  

    55412

    37413  

    30709

    22259

    19513

     

    Années

    2006

    2005

    2004

    2003

    2002

    Source : nous même à partir des tableau I et II

    Légende

    : Evolution de la production

    : Evolution des ventes

    En observant les deux courbes dans un même graphique, nous constatons que la courbe de la production est au dessus de celle des ventes en 2002,2003 et 2005,2006. Mais elle est inférieure en 2004.

    La performance réalisée en 2004 peut avoir comme objectif l'écoulement de la quantité énorme se trouvant en stock des périodes passées. Toute fois ceci ne nous permet pas de juger l'efficacité de l'entreprise sur l'écoulement de ses produits. Pour y parvenir nous allons cette fois-ci comparer les taux de croissance et calculer les écarts en la production et les ventes.

    b. Analyse sur le taux de croissance

    Dans cette partie, nous allons d'abord analyser les taux annuels avant de prendre les taux moyens.

    Tableau III : Taux de croissance de la production et des ventes

    Année

    Taux de production

    Taux des ventes

    Observations

    De 2002 à 2003

    60,9

    57,4

    Production accroît vite que les ventes

    De 2003 à 2004

    40,1

    94,8

    Les ventes vont plus vites que la production

    De 2004 à 2005

    63,2

    37,3

    La production accroît vite que les ventes

    De 2005 à 2006

    69

    73,3

    Les ventes accroissent plus vite que la production

    Source : nous même à partir des calculs précédents

    Le tableau III montre qu'il y a aussi des périodes que la production croit plus vite les ventes et celles dont les ventes croissent plus vite que la production.

    Ainsi en prenant le taux de croissance moyen, nous constatons que la production croit à un taux de 65,2 %. Ceci montre qu'ayant connu un retard considérable dans son évolution, l'entreprise est entrain de fournir des efforts considérables dans l'écoulement de ses produits.

    Toute fois, même si l'entreprise avait des stocks dûs à l'incapacité de vendre, nous venons de constater qu'après une certaine période le rythme de vente va guider la production étant donné que la maîtrise des facteurs de son environnement a fait à ce que les produits soient consommés en rendant ainsi l'entreprise viable.

    Toute fois nous ne saurons pas nous arrêter à ce niveau, nous devons encore passer à l'analyse des écarts en la production et les ventes de l'entreprise.

    Tableau IV. Ecarts entre la production et les ventes des produits plastiques

    Année

    Production

    Ventes

    Ecarts

    Observations

    2002

    23 259

    19 513

    3 746

    Production supérieure aux ventes

    2003

    37 413

    30 709

    6 704

    Production supérieure aux ventes

    2004

    55 512

    59 806

    - 4 394

    Production inférieure aux ventes

    2005

    90 414

    82 121

    8 293

    Production supérieure aux vents

    2006

    152 775

    140 667

    12 108

    Production supérieure aux ventes

    Source : nous même à partir de calcules précédents

    Notre tableau nous montre comment évoluent les écarts entre la production et les ventes des produits plastiques

    Après l'observation, nous constatons que pendant quatre ans sur cinq, la production est au dessus des ventes ceci montre comment l'entreprise n'arrive pas à écouler toute sa production.

    Toute fois étant donné que les écarts ne sont pas grands, nous pouvons dire que c'est pour des raisons stratégiques que l'entreprise ne préfère pas connaître une rupture de stock du fait que cela pousse le consommateur à l'abandon, mais nous n'encourageons pas cette situation.

    CONCLUSION GENERALE

    Nous voici arrivé à la fin de notre étude qui a portée sur la problématique de la maîtrise des facteurs du micro-environnement et son impact sur la vente des produits plastiques.

    Dans le cadre de notre travail, le problème était celui de savoir comment une entreprise locale peut elle se maintenir devant une menace étrangère.

    Pour une bonne analyse, les questions suivantes ont constitué notre problématique :

    · Est-ce que l'entreprise Katanga Plastique maîtrise - t - elle tous les facteurs du micro-environnement ?

    · La production de l'entreprise accroît elle convenablement suivant l'évolution du marché ?

    · L'entreprise parvient elle à écouler toute la production ?

    Se basant sur les hypothèses selon lesquelles, l'entreprise Katanga Plastique ne maîtrise pas encore le marché mais les efforts sont entrain d'être fournis et que la situation actuelle de l'entreprise montre que celle-ci vient de s'engager dans la conquête du marché, nous avons utilisé les méthodes historique et statistique complétées par les techniques documentaire et d'interview libre pour la bonne marche de notre travail.

    Après cette étude, nous constatons que la production ne suit pas le mouvement des ventes de l'entreprise. Toute fois nous tenons à signaler que l'entreprise connaît une bonne avancée étant donné que le taux de croissance des ventes dépasse celui de la production.

    Vu la situation de l'entreprise, nous confirmons que les facteurs du micro environnement ont un impact sensible sur la vie de l'entreprise Katanga Plastique mais cette dernière commence à s'y adapter depuis les deux dernières années où les ventes croissent normalement. A cet effet, nous reconnaissons avoir confirmé nos hypothèses de travail

    Reconnaissant la grandeur de ce sujet, nous reconnaissons l'avoir traité selon le contexte abordé mais nous restons ouvert à toutes critiques et approfondissement afin que la science soit dynamique.

    BIBLIOGRAPHIE

    OUVRAGES

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    7. PINTO R. & GRAWITZ, M. : Méthodes de recherche en Sciences Sociales, éd. Dalloz, Paris 1971.

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    9. WENU BECKER : Recherche scientifique : théorie et pratique : presse Universitaire de Lubumbashi, 2004.

    DICTIONNAIRES

    1. AHMED SILEM et J.A. Marie : Lexique d'économie éd. Dalloz Toulouse 1999.

    2. LAROUSSE P. : Nouveau petit Larousse, éd. Larousse, Paris 1971.

    3. LAROUSSE P. : Principes de commerce et d'économie, Belgique éd. HUG 1958.

    COURS, MEMOIRES ET RAPPORT

    1. GROS JEAN René et Cies : L'industrie Katangaise : Rapport sur les réalisations et perspective. Lubumbashi 1961.

    2. KABENGE DIBWE : Cours de méthodes de recherche en Sciences économique UNILU G1 ECO 1982.

    3. KAMANDA DIBWE : Cours de Marketing stratégique, L1 Gestion Marketing, 2000.

    4. KITUMBIKA MUJINGA, La politique de distribution dans la maîtrise du marché, Mémoire, UNILU, L2 Marketing, 2005 - 2006, (Inédit).

    5. MUTEBA UMBITE, L'environnement naturel et son incidence sur la consommation des produits BRASIMBA, Mémoire, UNILU, L2 Marketing 2005 - 2006 (Inédit).

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE................................................................................................I

    DEDICACE................................................................................................II

    AVANT- PROPOS.......................................................................................III

    INTRODUCTION 1

    1. Etat de la question 1

    2. Problématique 2

    3. Hypothèse de travail 2

    4. Choix et intérêt du sujet 3

    5. Méthodes et techniques de recherche 3

    0.5.a. Méthodes 4

    1° La Méthode historique 4

    2°. La méthode statistique 4

    0.5.b. Techniques 5

    1° La technique documentaire 5

    2° la technique d'interview libre 5

    6. Délimitation spatio-temporelle du sujet 6

    a. Du point de vue spatial 6

    b. Du point de vue temporel 6

    7. Plan sommaire du travail 6

    CHAPITRE PREMIER : GENERALITES 7

    1.1 Définition des concepts 7

    1.1.1 L'environnement 7

    1.1.2. Le micro environnement 8

    1.1.3. Le macro environnement 8

    1.1.4. Impact 8

    1.1.5. Maîtrise 8

    1.1.6. Marché 9

    1.1.7. Facteur 9

    1.1.8. Produit 9

    1.1.9. Problématique 10

    1.1.10. Vente 10

    1.2. Notions théoriques 10

    1.2.1. L'environnement de l'entreprise 11

    I.2.2.Les forces du macro environnement (et leur évolution) 12

    DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 25

    2.1. Présentation de l'industrie katangaise 25

    2.2 PRESENTATION DE KATANGA PLASTIQUE 27

    2.2.1. Historique de l'entreprise 28

    2.2.2. Situation géographique 28

    2.2.3 Statut juridique 28

    2.2.4. Structure et fonctionnement 30

    2.2.5 Perspective d'avenir 32

    TROISIEME CHAPITRE : ANALYSE DES VENTES DES PRODUITS PLASTIQUES 34

    3.1. Présentation des données 34

    Graphique I. Evolution de la production des productions des plastiques en Kg de 2002 à 2006 chez Katanga plastique 36

    Graphique II. Evolution des ventes de produits plastique en Kg 39

    ventes en Kg 39

    3.2. Analyse des données 40

    3.2.1 Analyse de l'évolution de la production 40

    3.2.2 Analyse de l'évolution des ventes 42

    3.2.3 Analyse comparative de l'évolution de la production et celle des ventes 43

    Graphique III. Analyse comparative de l'évolution de la production et des ventes 44

    CONCLUSION GENERALE 48

    BIBLIOGRAPHIE 50

    TABLE DES MATIERES 52

    * (1) 1 Kotler et Dubois, Marketing management, édition publi union, paris 1997, p.168

    * (2) MUTEBA UMBITE, l'environnement naturel et son incidence sur la consommation des produits BRASIMBA, Mémoire, Unilu, L2 Marketing 2005 - 2006, (Inédit).

    * (3) KITUMBIKA MUJINGA, La politique de distribution dans la maîtrise du marché, Mémoire, UNILU, L2 Marketing, 2005 - 2006, (Inédit)

    * (4) PINTO R. et GRAWITZ, M., Méthodes de rechercher en Sciences Sociales, éd. Dalloz, Paris 1971, p.182

    * (5) Larousse, P. : Nouveau petit Larousse, ed. Larousse, Paris, 1971, p.522.

    * (6) PINTO R. et GRAWITZ M, Méthodes de recherche en Science Sociales, ed. Dalloz, Paris 1971, p.259.

    * (7) KABENGELE DIBWE, Cours de méthodes de recherche en Sciences économiques, UNILU, G1 économie, 1997, p.83.

    * (8) WENU BECKER, Recherche Scientifique : théorie et pratique, Presse Universaire de Lubumbashi, 2004, p.10

    * (9) KABENGELE DIBWE: Op - Cit. p 53.

    * (10) AHMED SILEM et J.A. Marie, Lexique d'économie, 6ième éd. Dalloz, Tonlouse, 1999, p.93.

    * (11) Larousse, Le petit Larousse, Paris, cedex, p 623.

    * (12) P. Larousse, Principes de commerce, éd. d'économie, Belgique, éd. Hug, 1938.

    * (13) P. Larousse, le petit Larousse illustré, Paris cedex, 1999, p.426.

    * (14) P. Larousse, Op. - Cit p 829.

    * (15) TSHUNGU BAMESA, Introduction au travail scientifique, LP3 / R KIN, édit Africa. Coll. savoir scientifiques, 1997.

    * (16) Sylvie MARTIN, Marketing les concepts clés éd. d'organisation, Paris 1993, p.220.

    * (17) Lendrevie et Lindon, Mercator. Théorie et pratique du marketing 6ième Ed. Dalloz Paris, 2000, p. 200

    * (18) Michel DARBELET et Cies, Economie d'entreprises, collection tertiaire, éd. Fauches, Paris, 1995.

    * (19) Kotler et Dubois, Op. - Cit.p.420.

    * (20) Albert W EMERY, Cité par Kofler et Dubois. Op - Cit.p. 246.

    * (21) Kofler et Dubois : Op. - Cit. p.249.

    * (22) G. MANSILLON et Cies, Marcatique : action commerciale, nouvelle édition, fouches, Paris 1995, p.652.

    * (23) G. Mansillon et Cies, Op. - Cit.p.692.

    * (24) KAMANDA DIBWE, Marketing stratégique, Cours L1 Gestion marketing UNILU 2004 - 2005. (Inédit).

    * (25) Réné GROS JEANS et Cies, L'industrie Katangaise, Rapport sur les réalisations et perspectives, Lubumbashi, juillet 1961, Université de Lubumbashi.

    * (26) Emile MOTA, Le Katanga pour quel nouveau defi : le phénomène `'Hétérogenite'' éd. Mita développement Lubumbashi 2005.p.11.






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