CONCLUSION DU CHAPITRE
De tout ce parcours de littérature, il y a lieu de
retenir qu'il n'existe pas de définition précise et unanime de
l'entreprise qui fasse aujourd'hui l'objet d'un consensus entre les
différentes disciplines qui s'y intéressent. Les entreprises
constituent une catégorie hétérogène quant à
la taille, à la nature de l'activité, à la forme
juridique, etc. Trois grandes catégories d'entreprises sont
distinguées selon qu'elles appartiennent au secteur privé, au
secteur public ou au secteur de l'économie sociale. L'entreprise
apparaît aussi comme une unité économique de production et
de répartition, une organisation sociale et un système
politique ; qui sont les 3 dimensions de l'entreprise. Les objectifs, les
finalités de l'entreprise dépendent de son statut juridique et
son caractère dimensionnel.
Une entreprise est initiée et dirigée par un
entrepreneur. Celui-ci est un preneur de risques, un innovateur, un
développeur, un organisateur, un créateur, un inventeur, un
promoteur, un opportuniste.
On peut aussi retenir que l'entrepreneuriat fait l'objet ou
peut correspondre à une ou plusieurs terminologies selon la discipline
du chercheur.
Quatre paradigmes constituent la base ou le coeur du
phénomène entrepreneurial. Les paradigmes d'innovation
(Schumpeter et P. Drucker), d'opportunité (Shane et VenKataraman), de
création d'organisation ou d'entreprise (Gartner et Verstraete) et celui
de la création de valeur (Ronstadt). Toute création
d'organisation provient d'un esprit ou d'une capacité
entrepreneurial.
Parmi les éléments des motivations et des
compétences entrepeneuriales, la vision et les relations sont
considérées comme d'indéniables facteurs clés du
succès de l'entrepreneur.
Les contraintes auxquelles sont exposées les promoteurs
d'entreprises dans l'environnement sont multiples. Ces contraintes justifient
des limites d'entreprendre et de promouvoir de manière
générale l'esprit d'entreprise. Les principales contraintes sont
de nature administrative, financière, fiscale et culturelle.
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