I-50 Principe du Client/Serveur
Il faut au minimum un client et un
serveur. Sur le premier, un logiciel assure essentiellement l'accès aux
informations depuis l'interface habituelle du poste de travail. Sur le dernier,
un deuxième logiciel doit contenir les informations et souvent,
s'occuper du traitement des requêtes. Enfin, un troisième
élément qui, généralement est passé sous
silence mais n'en est pas pour autant moins important, assure l'interconnexion
entre les deux premiers.
Les concepteurs ont décrit l'architecture Client/Serveur
comme basée essentiellement sur huit règles :
a) Autonomie locale de travail et
accessibilité transparente maximale aux données communes
.
Dans une architecture
Client/Serveur, le client doit avoir une entière autonomie de traitement
en locale. Il ne doit dépendre de son serveur que du point de vue des
données qu'il sollicite auprès de lui. Il ne doit jamais lui
sembler que les données auxquelles il accède ne sont pas
stockées sur son poste de travail.
b) Continuité du fonctionnement du dialogue
Client/Serveur
La communication entre le client et
le serveur doit pouvoir être établie à n'importe quel
moment tant qu'il y a connexion entre eux (liaison physique et logique).
c) Indépendance totale vis- à- vis de
la localisation du serveur
La localisation physique du serveur
de même que son identification (dans un environnement multiserveurs) ne
doit pas conditionner l'architecture.
d) Indépendance totale vis- à- vis de
la gestion des transactions
La gestion des transactions est un
module des SGBD. Elle est propre à chaque type de base de données
qui implémente une des méthodes standard (Estampillage,
méthode de la date de valeur, verrouillage).
Ainsi, dans une architecture Client/Serveur, le serveur doit
être à même de gérer et traiter toute transaction
qu'il reçoit indépendamment du client qui l'a émise.
e) Indépendance totale vis- à- vis de
la gestion de l'intégrité des données
La gestion de
l'intégrité des données doit être transparente,
permanente et indépendante des plates-formes. C'est un module
intégré au gestionnaire de base de données, et ne doit
donc pas déterminer le type d'architecture à mettre en place.
f) Indépendance totale vis- à- vis de
l'application cliente, du réseau et du serveur de bases de
données
Le concept et les approches
Client/Serveur sont universels, leur implémentation est donc
indépendante des plates-formes et des applications. Ce sont ces
dernières qui s'adaptent au modèle Client/Serveur.
g) Architecture ouverte et
coopérative
L'ouverture d'une architecture
client/serveur en est un gage de performance. L'architecture doit être
multi plate-forme et doit permettre un échange d'information soutenu
avec d'autres systèmes.
h) Gestion centralisée de la coordination de
l'architecture globale
Pour assurer la cohérence du
système, sa sécurité et sa fiabilité, son
méta-modèle doit être géré de manière
globale et centralisée. Son schéma ne doit pas non plus
être accessible à n'importe qui.
|