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La gestion des opérations de transport au département approvisionnement

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par Fidèle BEKALE
Institut National des Sciences de Gestion de Libreville(GABON) - Licence Professionnelle en Gestion des Organismes de Sécutité sociale 2008
  

Disponible en mode multipage

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    SOMMAIRE

    Remerciements

    Avant-propos

    Introduction Générale 1

    PREMIERE PARTIE : LES PROBLEMES RENCONTRES DANS LA GESTION DES OPERATIONS DE TRANSPORT 5

    Chapitre I : Présentation du champ d'étude 7

    Section I : La Caisse Nationale de Sécurité Sociale 7

    Section II : Présentation du Département Approvisionnement, Logistique et Gestion des Stocks Pharmaceutiques. 9

    Chapitre II : Problématique des opérations de transport 14

    Section I : Généralités 14

    Section II : Problèmes constatés 20

    DEUXIEME PARTIE : L'OPTIMISATION DE LA GESTION DES OPERATIONS DE TRANSPORT 23

    Chapitre I : Analyse des risques et des acquis en vue des recommandations pertinentes 25

    Section I : Présentation des risques résultant du constat. 25

    Section II : Présentation des acquis du service. 26

    Chapitre II : Les recommandations pour une meilleur gestion des opérations de transport 27

    Section I : Les recommandations humaines 27

    Section II : Recommandations matérielles 28

    Conclusion générale 29

    BIBLIOGRAPHIE 31

    ANNEXES 32

    TABLE DE MATIERES 39

    Avec environ trois mille (3.000) agents dont mille soixante quinze (1.075) au siège et le reste reparti dans l'ensemble de ses structures à travers le Gabon, la C.N.S.S, organisme privé ayant en charge la gestion d'un service public, fait partie des plus grandes entreprises du pays de par son effectif et son patrimoine. Elle assure à ce jour environ cinquante mille (50.000) droits ouverts répartis comme suite :

    Ø 24.000 Prestations de vieillesse ;

    Ø 23.000 Prestations familiales ;

    Ø 3.000 Rentes d'accident de travail.

    Sans oublier son volet d'action sanitaire et de prévention, la C.N.S.S a hérité des hôpitaux, qu'elle se doit de gérer. En sachant que la totalité des populations affiliée à la C.N.S.S ne réside pas seulement à Libreville mais est disséminée sur l'ensemble du territoire. L'actuelle Direction Générale a initié depuis 2004 un vaste chantier de restructuration et de modernisation qui tend à faire de la C.N.S.S, une entreprise de proximité. Cela est rendu manifeste par la création de Délégations dans cinq (5) provinces, onze (11) Centres Médico-sociales (C.M.S), deux (2) Polycliniques, trois (3) Agences de paiement. Autant de Directions, Départements, Services, qui pour leur fonctionnement nécessitent un volume important d'achat, allant du petit crayon, en passant par l'imprimante au scanner. Autant de Délégations, Structures hospitalières, qui pour leur fonctionnement requièrent qu'on les approvisionne en matériel de toutes sortes.

    Cette nécessité constante et croissante, justifiée par les défis de l'heure, notamment la redynamisation de la C.N.S.S en faisant d'elle, une véritable entreprise de production, avec des objectifs de résultats par Service, Division et Direction, implique dès lors de ne pas briser la chaîne de production, qui sans doute passe inéluctablement par une réponse immédiate et convenable du traitement des demandes de besoins qui lui permettent de réaliser ses hautes ambitions. C'est là donc, que ce justifie la création d'un Département consacré à l'approvisionnement au sein même de la C.N.S.S, via dans ses Structures déconcentrées.

    Le Département Approvisionnement étant acquis, il est apparu un autre besoin non moins négligeable, celui de la livraison dans les différents sites. De ce qui suit, va naître un Service Transit et Transport au sein du Département Approvisionnement. Celui-ci aura non seulement la charge de veiller aux différentes formalités douanières, mais aussi d'assurer le chargement, déchargement, transport et livraison des biens matériels de la C.N.S.S, d'une localité à l'autre du pays, dans les meilleures conditions de confort, de délais, de sécurité et de coûts, ainsi que les effets des personnels affectés.

    Tout le problème, est qu'il se pose au sein de la C.N.S.S un certain nombre de question préjudicielles au rang desquelles figure : La gestion des opérations de transport. En d'autre terme, en quoi consiste la gestion des opérations de transport au Département Approvisionnement ?

    Cette interrogation se justifie devant l'enjeu économique et social de son effet sur une entreprise de la stature de la C.N.S.S.

    Elle se justifie davantage au regard de la demande sans cesse croissante de transport venant de chacun de ses sites et des coûts qu'implique le transport.

    La définition qui revient en générale, à partir du Micro Robert, est celle qui la définie comme l'ensemble des moyens et procédures, qui à partir d'acte, permet d'assurer au mieux la demande de transport ou la mobilité des biens.

    L'objet principal de cette étude est de présenter aux décideurs une gestion plus efficace des opérations de transport pour accroître leurs rendements.

    Les objectifs spécifiques visés à travers cette étude sont :

    - Cerner les indicateurs pouvant rendre compte de l'organisation, des avantages et des disfonctionnements dans la gestion des opérations de transport ;

    - Présenter autant que possible des voies d'optimisation de la gestion des opérations de transport.

    Les résultats de cette étude qui sont d'un intérêt économique et social pourront être utiles aux gestionnaires de la chaîne de transport et au responsable des opérations de transport. La présente étude se limite au champ national, c'est-à-dire l'analyse des opérations de transport qui s'effectuent exclusivement sur le territoire national.

    Nous procéderons donc d'un plan dialectique pour mener cette étude. Celui-ci déclinera dans sa première partie les problèmes constatés à partir de deux (2) chapitres, qui présentent tour à tour le synoptique du champ d'étude et la recension des problèmes constatés. Ensuite dans sa deuxième partie, il s'agira de présenter les pistes de réflexion qui tendent à l'optimisation de la gestion des opérations de transport à partir de deux (2) chapitres qui abordent respectivement l'analyse critique et les recommandations pour une meilleur gestion des opérations de transport..

    La gestion des opérations de transport, constitue la thématique de notre étude. Pour mieux l'appréhender, il nous parait indispensable dans un premier temps, de faire le synoptique du champ d'étude, avant, dans un deuxième temps, de déceler la problématique dans l'optique d'une gestion optimale des opérations de transport.

    En terme clair, il s'agira dans cette partie de faire une présentation dialectique qui repose sur deux (2) chapitres, dont le chapitre I présente le champ d'étude et le chapitre II, les carences décelées dans la gestion des opérations de transport.

    Chapitre I : Présentation du champ d'étude

    Section I : La Caisse Nationale de Sécurité Sociale

    A. Historique et Obligations

    1. Historique

    Le système de Sécurité Sociale tel qu'il apparaît aujourd'hui à des origines lointaines. Il est en effet, le fruit d'une longue évolution qui nous serait difficile de détailler ici. Ecrire, retracer de manière complète, exhaustive les origines et la genèse du système de sécurité sociale, risquerait de nous amèner loin dans le passé, mais il est bon que l'on s'appuie sur quelques données sociologiques du passé.

    C'est au XVIIIe siècle, au siècle des Lumières que va naître l'idée de la Sécurité Sociale moderne, sous l'influence des philosophes, des penseurs et des politiciens de l'époque au rang desquels MONTESQUIEU, qui affirmait aisément que : « Un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien, mais parce qu'il ne travaille pas». Cette citation devient le fondement du droit du travail et de la Sécurité Sociale. Vers la fin du XIXe siècle et plus précisément le début du XXe siècle, trois (3) personnalités vont proposer à l'Europe des voies de sortie de crise pour combattre les fléaux nés du processus d'industrialisation. Il s'agit du Chancelier allemand OTTO VON BISMARCK, l'économiste, député Libéral Britannique, LORD William Henry BEVERIDGE et du français Pierre LAROQUE.

    C'est dans ce même contexte, inspiré par la France, que les pays d'Afrique francophone en général et le Gabon en particulier vont voir naître petit à petit les fondements d'un système de protection sociale qui inclut la Sécurité Sociale par le biais de la C.N.S.S.

    La C.N.S.S, qui fait partie du système de protection sociale de notre pays n'est donc pas sans histoire.

    En effet, au Gabon, à l'instar des autres colonies, l'Arrêté 20 / IT.GA du 22 Août 1956 crée la Caisse de Compensation des Prestations Familiales (C.C.P.F).

    En 1957, cette Caisse a connue une extension au niveau des prestations sociales par le Décret N°57 /245 du 24 Février 1957 portant réparation et prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

    Le 08 Décembre 1961, l'adoption de la Loi N°63 / 61 attribuant la gestion des accidents de travail et des maladies professionnelles jusque-là gérée directement par les employeurs à la Caisse de Compensation des Prestations Familiales (C.C.P.F).

    En 1962, la Caisse de Compensation des Prestations Familiales devient la Caisse Gabonaise de Prévoyance Sociale (C.G.P.S).

    En instituant une branche assurance vieillesse, un régime des prestations familiales au profit des travailleurs Gabonais et le risque vieillesse, il va s'en suivre en Novembre 1975, la Loi N° 6 / 75 du 25 Novembre 1975 portant code de Sécurité Sociale, qui va des lors abroger l'ancienne législation et transformer la Caisse Gabonaise de Prévoyance Sociale (C.G.P.S) en Caisse Nationale de Sécurité Sociale (C.N.S.S) à laquelle sont assujettis les travailleurs salariés et qui gère à ce jour quatre (4) branches.

    2. Obligations

    La C.N.S.S exerce des activités d'ordres économiques et sociales, dont la dominante (c'est-à-dire la principale activité) s'articule autour de quatre (4) modules fondamentaux :

    - L'Immatriculation des travailleurs ;

    - Le Recouvrement des cotisations ;

    - Le Paiement des prestations sociales ;

    - L'Action sanitaire et sociale et la Prévention des risques professionnels.

    B. Organisation Financière

    . Les opérations de la C.N.S.S font l'objet d'un budget annuel en recettes et en dépenses, préparé par le Directeur Général et délibéré par le Conseil d'Administration, conformément à la Loi (Article 22 du Code de Sécurité Sociale).

    Les ressources de la Caisse sont constituées par :

    - Les cotisations des employeurs et des travailleurs destinées au financement des différentes branches du régime de Sécurité Sociale ;

    - Les majorations encourues pour cause de retard dans le paiement des cotisations ou dans la production des déclarations nominatives des salaires et des intérêts moratoires ;

    - Le produit des placements de fonds suivant les règles fixées à l'Art .39 de la présente loi ;

    - Les dons et legs ;

    - Toutes autres ressources attribuées à la Caisse par un texte législatif ou réglementaire.

    Les dépenses de la Caisse concernent exclusivement :

    - Le paiement des prestations prévues pour chaque branche ;

    - Les frais d'Administration ;

    - Les dépenses du fonds d'action sanitaire et sociale.

    Section II : Département Approvisionnement, Logistique et Gestion de Stocks Pharmaceutiques.

    A. Présentation et Organigramme

    1. Présentation

    Ce Département, qui loin de ressembler aux autres Départements Techniques de la C.N.S.S, revêt autant que ceux-ci un intérêt particulier qui mérite d'être évoqué ici.

    En effet, ce Département a la mission de pourvoir en fournitures stockables ou non, l'ensemble des structures de la C.N.S.S, allant des Directions, aux Délégations, jusqu'aux plus petits des Services. Et pour ce faire, il assure l'ensemble des achats de matériels mobiliers ou immobiliers, périssables ou non et pharmaceutiques, d'une part, et d'autre part, il veille à les stocker, en assure le contrôle de gestion et leur acheminent dans les différents sites nécessiteux.

    En outre, la rétrocession des hôpitaux à la C.N.S.S, la nécessité de relever les défis du monde moderne, c'est-à-dire la Sécurité sociale au coeur du développement, met la C.N.S.S devant l'impérieuse obligation de pourvoir aussi bien ses hôpitaux d'un plateau technique conséquent et en une variété de médicaments qui prendrait mieux en compte les problèmes de santé de ses assurés, mais également, d'assurer l'approvisionnement à juste à temps de toutes ses composantes pour offrir un service de qualité.

    Devant l'immensité et la complexité de ce défi et au regard du volume important des achats et du matériel stocké, le Département s'est doté de structures, d'organes de contrôle et de procédures qui seraient susceptibles de répondre et de satisfaire au faisceau de sollicitudes dont il fait face, surtout quand on sait que l'entreprise travaille à flux tendu.

    Voici donc au-delà de tout, ce qui relance la pertinence et l'intérêt qui méritent d'être accordés à ce Département et qui inexorablement nous conduit à présenter de manière schématique son organigramme.

    2. Organigramme

    Au regard de tout ce qui a été dit, il s'agira ici de présenter à travers cet organigramme les différentes structures mises en place pour assurer la mission d'approvisionnement, de redistribution et de contrôle à travers cet organigramme.

    Attaché de Direction

    Secrétariat et accueil

    Assistant Technique Approvisionnements

    Division Contrôle de Gestion Approvisionnement et Logistique

    Division Achats

    Division Pharmacie Centrale

    B. Présentation du Service Transit et Transport

    1. Missions

    Le Service Logistique et Transport prend tout son sens devant l'intérêt qu'a la Direction Générale d'avoir une meilleure lisibilité de l'ensemble des dépenses relatives à l'énorme quantité de biens achetés, aussi bien sur le territoire national qu'à l'étranger et dont les frais de transport font souvent l'objet de manipulations diverses par les intermédiaires, grevant ainsi les factures et par ricochet, augmentent les charges des frais d'administration.

    En nous rappelant de ce qui a été sus mentionné, c'est-à-dire les défis de la Caisse, nous voyons clairement que la C.N.S.S met d'énorme moyen dans l'achat et les commandes de biens. Ce Service a donc la responsabilité de veiller aux différentes formalités aussi bien au niveau du transport (national ou international), que des formalités de dédouanement pour les opérations internationales et d'assurer leur redistribution d'une localité à une autre selon les besoins vérifiés. Il faut ajouter que la mission de ce Service va plus loin car elle ne se limite pas seulement à celle de transporter ou de régler les formalités douanières, mais elle prend en compte d'autres paramètres tels que s'assurer que les produits et/ou le matériel soient bien conditionnés et qu'ils soient bien livrés dans les délais requis à la bonne personne aux meilleurs coûts et suivant les opportunités de transport.

    2. Organigramme

    L'organigramme ci-dessous, revient sur la Division Contrôle de Gestion Approvisionnement et Logistique car le Service Transit et Transport y est inclus. Le Service Transit et Transport a donc sa spécificité, celle de régler toutes les formalités de dédouanement, de manutention, et de transport des biens de la C.N.S.S y compris dans le cas des mouvements des ressources humaines.

    Division Contrôle de gestion Approvisionnements et logistique

    Secrétariat et accueil

    Contrôle de gestion et Administration

    Service transit et transport

    Service magasin centrale

    Section transport

    Section Manutention

    Section transit

    Champ d'étude

    Le synoptique ci-dessus présenté, nous illustre l'architecture organisationnelle du champ d'étude (la CNSS et le Département Approvisionnement) et l'agencement des structures qui doivent organiser l'approvisionnement via le Service Transport. Toutefois, il ressort de ceux-ci des insuffisances tendant à entraver les opérations de transport. De ce qui précède, il est opportun dans le chapitre suivant d'en déceler la problématique.

    Chapitre II : Problématique des opérations de transport

    Section I : Généralités

    A. Notion des opérations de transport

    1. Raisons

    Devant la taille de la C.N.S.S et les volumes de mouvement occasionnés entre ses différentes entités, aussi bien pour les personnes que les biens, la Direction Général a donc trouvé tout l'intérêt de mettre un accent particulier sur le Service Transport afin de le redynamiser.

    En effet, ce Service permet de transporter et de livrer dans les délais optimums ce dont les autres Services pourraient avoir besoin, dans la mesure où le personnel serait fixe et donc disponible à prendre en charge dans les conditions réglementaires à partir du magasin central, de la pharmacie centrale ou de tout autre site, les biens qui font l'objet d'une demande de transport, y compris les effets d'agents mutés ou admis à la retraite.

    En outre, la nouvelle dynamique impulsée au Service permettra de réduire les coûts de transports.

    2. Nature des opérations

    Les achats de la C.N.S.S sont multiples et variés. Toutefois nous pouvons regrouper ces achats en deux (2) grandes catégories :

    - Les achats de produits pharmaceutiques ;

    - Les autres achats.

    B. Concept et procédures des opérations de transport

    1. Concept de gestion

    Il est nécessaire de parler de gestion des opérations de transport car celle-ci se distingue du transport. La gestion des opérations de transport est un ensemble de méthode, de procédures, et de moyens (Humains, Matériels et Financier) qui permettent d'assurer le transport en respectant le ratio qualité coût de manière cohérente, en tenant compte des délais de livraison et de coûts. On parle donc de plus en plus de gestion des opérations de transport à la C.N.S.S en raison du faisceau de sollicitude dont ce Service peut faire l'objet aussi bien des sites de Libreville que ceux de l'intérieur du pays et dont il mérite de satisfaire. Cependant certaines demandes de livraison à cause du caractère des activités liées à la pharmacie centrale, font l'objet de demande parfois urgente et nécessite un traitement particulier. Cette demande variée et justifiée implique donc une gestion efficiente.

    Pour cela, le Service par l'entremise du Département a contracté avec des compagnies de transport de la place pour assurer ses besoins de transport sur le plan national et international, c'est le cas de SETRAG, NYTRA, GABON AIRLINES, ANTARES... Pour les livraisons en périphérie, le Département s'est doté de véhicules de livraison. Toute cette activité de transport s'organise autour d'un planning de rotation mensuel (Cf. annexe 1). Ce planning nous permet de mesurer la performance de l'activité.

    En effet, le Service a planifié avec les différents sites sur les périodes de livraison. A ce sujet, la satisfaction aux indicateurs de performance vont dépendre en majorité du respect de la fiabilité du planning.

    2.  Procédure des opérations de transport

    L'histoire de ce Département, répond à la nécessité de mettre un terme aux anciennes pratiques, qui faisaient que n'importe quel agent ou Service pouvait solliciter qu'on lui transporte tels ou tels produits, en apportant lui-même la facture. Les conséquences de telles pratiques ont naturellement conduit à reformer le Département, donc à établir un ensemble de procédures et de garde-fous, qui serviraient de contraintes et qui réhabiliteraient le Département.

    En effet pour solliciter un éventuel transport, il faut nécessairement justifier d'un certain nombre de documents, il s'agit entre autre de :

    - Demande de transport ;

    - Liste de colisage ;

    - La fiche d'expédition ;

    - L'ordre de transport ;

    - Facture.

    Vue sous cet angle, il sera difficile pour un profane de comprendre de quoi il est question. C'est pourquoi nous donnerons le rôle des différents documents manipulés.

    La demande de transport est l'acte qui crée les opportunités de transport pour tout ce qui concernent l'approvisionnement. Elle se fait par écrit, par le Service demandeur, sauf lorsqu'il s'agit des déplacements propre au Département.

    La liste de colisage est le document détaillant tout ce qui fait l'objet du transport. Elle permet la confrontation physique de ce qui est. Elle émane du demandeur.

    La fiche d'expédition est un document qui relève du Département Approvisionnement et précisément du Service Transport. Il reprend le détail des effets à transporter et il est l'acte qui engage le transport. Il est à préciser que c'est un document en trois (3) exemplaires. Dont l'un est remis a l'expéditeur, l'autre au destinataire et le troisième est la propriété du Service en guise d'archive.

    L'ordre de transport est un document qui n'intervient que pour ordonner l'autorisation transporter aux prestataires avec lesquels il existe des cautions ou tous les transports qui ne se font pas par les moyens roulants de la C.N.S.S. Il relève de l'Attaché du Directeur Général et deux ( 2) visas y sont nécessaires, notamment celui du Chef de Service et de l'A.D.G.

    Les factures sont les pièces comptables qui permettent de faire l'état de rapprochement pour suivre l'évolution de la caution auprès du prestataire et à terme elles permettent d'apprécier l'ensemble des dépenses relatives au transport.

    La demande de transport répond aux étapes suivantes :

    - Toutes les expressions de besoins en transport de colis font l'objet d'une demande dûment remplie et visée par le Chef du Département demandeur ou des ressources humaines, puis adressée aux approvisionnements. A partir de cet instant, celle-ci doit être accompagnée d'une liste de colisage (Cf annexe 2) détaillée et validée par l'expéditeur ;

    - A réception, l'Assistante du Responsable Central des Approvisionnements appose le visa du courrier arrivé sur la demande de transport et la liste de colisage, retourne une copie au demandeur pour accuser réception, puis soumet les originaux au visa du Responsable Central des Approvisionnements ;

    - Le Responsable Central des Approvisionnements vise la demande pour autoriser sa prise en charge avant la transmission de l'ensemble des documents au Service Transit et Transport ;

    - Le Chef de Service Transit et Transport vise la demande, y joint la liste de colisage et transmet l'ensemble au Chef de Section Transport pour ouverture d'un dossier ;

    - Le Chef de Section Transport prend attache avec le service demandeur et procède à l'inventaire physique des biens à transporter en présence d'un représentant du demandeur, qui co-signera la fiche d'expédition (Cf. annexe 3) pour attester de la conformité des biens à transporter. Une copie pour classement de la fiche d'expédition sera faite et l'originale sera envoyé au Chef de Service Transit et Transport pour le choix du mode et des dates du transport ;

    Le Chef de Service Transit et Transport choisissent le mode de transport en fonction :

    - Du type de biens à transporter ;

    - Des quantités à transporter ;

    - De l'urgence de l'opération de transport.

    On peut donc avoir plusieurs cas :

    2.1 Le transport est assuré par un prestataire agrée.

    - Le Chef de Service Transit et Transport établit un ordre de transport (Cf. Annexe 4), le vise, y joins la fiche d'expédition puis transmet l'ensemble au Responsable Central des Approvisionnements pour accord. Celui-ci valide l'ordre de transport et retourne l'ensemble au Chef de Section Transport ;

    - Le Chef de Section Transport photocopie la fiche d'expédition et l'ordre de transport, pour classement puis à l'aide des originaux contacte le prestataire pour convenir d'une part, de la date et de l'heure du chargement et d'autre part, de la date et de l'heure de départ ;

    - Le prestataire inventorie les colis à transporter en présence du Chef de Service Transport, procède à leur chargement et vise la fiche d'expédition avant le départ ;

    - Le destinataire vérifie les quantités et l'état des colis reçus, vise la fiche d'expédition après notification d'éventuels manquants ou défauts, en fait une copie pour classement et retourne l'original au Service Transit et Transport pour classement et ordonnancement des factures.

    2.2 Le transport est assuré par un prestataire non agrée

    - Le Responsable Central des Approvisionnements transmet l'ordre de transport et la fiche d'expédition au Service Achats qui adresse une demande de pro forma au prestataire en lui indiquant le poids et/ou le volume des biens à transporter. Lorsqu'il reçoit la pro format, il en fait une copie pour classement et transmet l'original au Responsable Central des Approvisionnements ;

    - Le Responsable Central des Approvisionnements et la Direction Générale valident la pro format et la retournent au service Transit et Transport ;

    - Le Chef de Service Transit et Transport établit l'ordre de transport, le vise et le soumet pour accord au Responsable Central des Approvisionnements, qui pré vise l'ordre de transport et le soumet à l'autorisation du D.G ;

    - Après accord ou refus du D.G, l'Assistante du D.G retourne l'ordre de transit validé aux approvisionnements. Dans le cas d'un refus, l'ordre de transport non signé, est retourné au Service Transit et Transport pour classement ou mise à jour des paramètres souhaités. En cas d'accord, le Chef de Section Transport photocopie l'ordre de transport pour classement, puis à l'aide des originaux (pro forma, ordre de transport, et fiche d'expédition), celui-ci contacte le prestataire pour convenir de la date et de l'heure du chargement d'une part et d'autre part de la date et de l'heure du départ.

    Lors du chargement des colis, le transporteur :

    - Indique la date prévisionnelle d'arrivée sur la fiche d'expédition ;

    - Fait une copie de la fiche d'expédition pour classement et transmet l'original au destinataire pour servir d'accusé de réception.

    A la réception des biens, le destinataire :

    - Procède à un contrôle qualitatif et quantitatif des biens contenus dans la fiche d'expédition ;

    - Appose son visa sur la fiche d'expédition pour accuser réception ;

    - Indique les éventuels manquements s'il y a lieu ;

    - Fait une copie de la fiche d'expédition visée par lui pour classement ;

    - Retourne l'original au Chef de Section Transport.

    Dès réception de la facture du prestataire, le Chef de Service Transit :

    - La rapproche de la fiche d'expédition et de la pro forma initiale ;

    - La vise pour accord ;

    - En fait une copie pour classement ;

    - Transmet l'ensemble des documents originaux au Responsable Central des Approvisionnements pour ordonnancement.

    2.3 Le transport est assuré par la C.N.S.S

    Dans ce cas de figure, la procédure est souple, étant donné que le Service gère un parc automobile. Il suffit donc de faire signer la fiche d'expédition par le Chef de Service, sans nécessairement que cela passe par l'Attaché du Directeur Général. Toutefois, il existe une consigne d'expédition des réactifs de laboratoire (voir annexe 5).

    Section II : Problèmes constatés

    Le transport est une activité qui n'est ni en amont, ni en aval de la production. Mais se trouve à tous les niveaux. Son exécution fait suite à un flux d'informations, qui à partir de prévisions de commandes, établit son urgence et sa demande. Ainsi, le flux de matière qui exige l'utilisation du transport a pour origine l'approvisionnement. C'est ainsi donc, que le Service Transport organise ses activités même s'il est à noter que certains problèmes se posent manifestement à celui-ci. Ces problèmes nous allons les appréhender sous deux (2) aspects : humain et matériel.

    A. Aspect des ressources humaines

    Avec environs seize (16) agents, le Service Transport fait véritablement face à des problèmes qui plombent son activité.

    En effet, une partie du personnel d'encadrement affecté à ce Service est vieillissant, avec pour corollaire le problème d'adaptation aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (N.T.I.C).Cela est d'autant plus grave que l'actuelle Direction Général a initié un vaste programme d'informatisation de tous ses Services. Malgré les différents séminaires de formation, cette catégorie de personnel a du mal à s'arrimer. Entraînant de facto des conséquences visibles sur le rendement au travail.

    Hormis le problème d'inadaptation, il faut noter aussi le sous effectif en ce qui concerne le personnel manutentionnaire.

    Les manutentionnaires constituent un maillon essentiel dans la chaîne d'approvisionnement. A l'évidence, il se pose un problème de gestion des effectifs au delà du constat de sous effectif relevé plus haut. Le problème est important, car si on considère que la réhabilitation des deux (2) hôpitaux a ralenti à plus de 70% le volume d'activité sur les sites en chantier, le retour à l'activité normale va gravement nuire à la qualité des services si la qualité et plus précisément la quantité des ressources humaines ne varie pas proportionnellement.

    Un autre problème qui est à relever, c'est l'absence de séminaires et de formation à l'intention du personnel sur les risques et les précautions à prendre pour la manipulation des différents produits auxquels ils sont exposés que ce soit lors du chargement du convoiement ou du déchargement des produits de laboratoire. Ensuite se pose le non respect de la fiabilité du planning qui résulte très souvent des demandes de livraison en urgence. Enfin la sensibilité de certains de nos activités nécessite parfois de travailler au delà des heures normales (en cas d'urgence). Et à ce sujet une véritable politique de motivation doit être initiée par le Chef de Département, via la Direction Générale.

    B. Aspect matériels

    Sur un tout autre plan, l'aspect matériel, il se pose également quelques problèmes qui entachent les Opérations de transport et que nous relèverons ici.

    Le Directeur Général étant ordonnateur final habilité à autoriser tout paiement, occasionne que tous les documents quand à l'ordonnancement passe par lui. Cela entraîne une lenteur. La lenteur qui en découle à une conséquence sur les délais de paiement des fournisseurs et donc leur disponibilité à nous offrir d'autres prestations.

    Au rang des problèmes s'ajoute le sous équipement du Service Transport, celui-ci utilise du matériel ne cadrant plus avec les exigences du moment, notamment :

    - L'utilisation des glacières pour le transport des produits de chambre froide ;

    - Certains véhicules de livraison inadaptés et insuffisant ;

    - L'inexistence de ceintures lombaires, masques, gants, bottes appropriées ;

    - L'inexistence de visite médicale régulière à l'endroit des manutentionnaires.

    - l'absence d'un élévateur motorisé (Hyster), pour le chargement et déchargement du matériel lourd.

    A tout cela, pourrons-nous ajouter au rang des problèmes, des impondérables bien que résultant des facteurs externes, mais qui gênent de manière non négligeable certaines opérations de transport, il s'agit entre autre de la météo, de report de vols ou du transbordage.

    La gestion des opérations de transport présente des carences qu'il serait souhaitable dans l'optique de son optimisation, d'apporter des solutions adéquates.

     

     

    Devant l'éventail de problèmes déclinés, il ressort des risques pour la chaîne de transport. Mais qui toutefois, lesquels ne doivent pas éclipser que le Service est assis sur un ensemble d'acquis qui permettent d'envisager des solutions pour l'optimisation de la gestion des opérations de transport.

    Ce qui nous a conduit par ailleurs, dans cette partie, à présenter tour à tour une analyse critique et des recommandations dans l'optique d'une amélioration de la gestion des opérations de transport.

    Chapitre I : Analyse des risques et des acquis en vue des recommandations pertinentes

    Section I : Présentation des risques résultant du constat.

    Le Service Transport pour l'accomplissement efficient de son activité a mis en place un ensemble de procédures et de moyens .Mais dans la pratique, et ce malgré le défi d'améliorer son activité, il demeure à l'évidence qu'un certain nombre de problèmes se pose en dépit de tout ce qui est fait. On a retenu au rang des problèmes :

    Ceux d'ordre humain, qui se caractérisent par le vieillissement et l'inadaptation aux nouvelles reformes voulu par l'actuelle Direction Générale, par une catégorie de son personnel.

    Par les sous effectifs, surtout en ce qui concerne les manutentionnaires et par la mauvaise utilisation de ceux-ci pour l'accomplissement d'autres tâches.

    Par l'inexistence ou du moins un besoin de formation à l'attention de l'ensemble du personnel de ce Service.

    Il existe à coté des problèmes humains, ceux d'ordres matériels, tels que :

    L'inadéquation entre la qualité des effets transportés et les véhicules de livraison affectés à cette fin. Le besoin en véhicule de livraison et l'inexistence d'un engin permettant le chargement et le déchargement d'équipement lourd.

    De ce constat, il ressort inévitablement des risques qui débouchent à tout point de vue sur des conséquences d'ordre économique et social.

    Du point de vue économique, nous pouvons éventuellement citer l'augmentation des charges liées notamment aux dommages sur les effets transportés ou concernant les frais d'entretien des moyens de transport et l'augmentation des coûts de transport.

    Concernant le social, nous pouvons citer la difficulté à réaliser ou à atteindre les performances attendues, les risques professionnels encourues par les agents.

    Section II : Présentation des acquis du Service.

    Le Service Transport joue un rôle primordial dans l'efficacité et la performance globale des activités du Département des Approvisionnements et par ricochet dans la productivité de l'entreprise. Pour exemple si les performances du Service Transport ne sont pas bonnes, les incidences ou conséquences sont visibles et dramatiques sur le reste des activités. Une livraison en retard peut entraîner des ruptures de stocks, donc la paralysie de certains Services. Et si nous sommes dans le cas des hôpitaux cela est encore plus grave.

    Pour assurer cette mission le Service est assis sur un ensemble d'acquis qui fondent sa dynamique. Ces acquis procèdent donc des éléments qui suivent :

    Le manuel de procédure est un document écrit, qui est élaboré par des techniciens sous la supervision de l'Attaché du Directeur Général (A.D.G), validé par l'audit interne et le Directeur Général. Ce document décrit le processus, les règles et la marche à suivre pour l'optimisation des résultats souhaités. Par ailleurs, il standardise le mode de fonctionnement de la gestion des opérations de transport.

    Au rang des acquis du Service, il est important de relever le cautionnement. Il s'agit des montants déposés auprès de chaque prestataire. Il permet d'éviter ou d'anticiper les problèmes de trésorerie interne, qui pourraient avoir un impact négatif en cas de non paiement. Elle a aussi l'avantage de rassurer nos fournisseurs de services en nous rendant plus crédible.

    A cela s'ajoute la diversification même des sociétés de transport. La concurrence de ces dernières est à notre avantage. Car celle-ci nous permet d'avoir des prix comparatifs, des désertes à des périodes diverses.

    Il est à relever enfin, la mise en place des indicateurs de performance notamment le taux de réactivité et de fiabilité du respect du planning. La mise en place de ces indicateurs nous permet non seulement de mesurer la productivité sur une période mais aussi de déceler nos faiblesses en vue de porter des actions correctives, car tout ce qui est mesurable est améliorable.

    De l'analyse critique de la gestion des opérations de transport, sur la base des risques et des acquis du Service, il en découle des recommandations en vue de leur optimisation.

    Chapitre II : Les recommandations pour une meilleure gestion des opérations de transport

    Section I : Les recommandations humaines

    Au regard des carences constatées et leurs éventuels impacts sur l'activité du Service, il ressort l'impérieuse nécessité d'envisager des actions correctives dans le souci d'améliorer à court et à long terme la gestion des opérations de transport. Dès lors nous faisons les recommandations suivantes : 

    - Du point de vue des ressources humaines, nous proposons donc d'envisager des formations à l'intention de l'ensemble du personnel, sur la nécessité d'atteindre les performances fixées par le Département. Cela passe inéluctablement par l'appropriation des nouvelles méthodes de travail qui reposent pour l'essentiel sur le respect de l'application des procédures d'une part, et d'autre part sur la maîtrise de l'outil informatique. Il faudrait aussi envisager des formations relatives à la Qualité Hygiène Sécurité Environnement (Q.H.S.E), pour l'ensemble du personnel qui dans leur travail de tous les jours sont au contact des produits pharmaceutiques et de laboratoires dont-ils ne connaissent ni le contenu, ni les précautions d'emploi. Il serait judicieux de prévoir une couverture médicale spécifique pour les manutentionnaires et tous ceux qui, comme eux, sont exposés à ces produits ;

    - Nous proposons d'accroître le personnel manutentionnaire, au regard de la réhabilitation des hôpitaux ;

    - Nous proposons également la fixation des quotas par catégorie socioprofessionnelle en ce qui concerne le transport des effets des agents affectés en vue de la réduction des coûts liés au transport.

    Section II : Recommandations matérielles

    Le bon suivi de la caution engagée auprès des sociétés de transports par des états de rapprochement périodiques.

    Il conviendrait également de déposer une caution auprès du prestataire de transport terrestre, pour éviter toute rupture ou retard de la chaîne de livraison qui trouverait son explication pour des raisons de non paiement ou retard de paiement de facture.

    Nous suggérons le renforcement des moyens roulant, notamment l'achat d'un pick up double cabine. En effet, il faut des véhicules plus adaptés qui prennent en compte la place assise pour l'ensemble des personnes qui participent à la livraison, il n'est pas prudent que les convoyeurs s'asseyent sur les effets transportés.

    L'achat d'un véhicule adapté au transport des produits qui nécessite la conservation de la chaîne du froid.

    L'achat de caissons isothermes pour la conservation lors du convoiement des produits de laboratoire.

    L'achat d'un élévateur motorisé (Hyster) pour assurer le chargement et le déchargement du matériel lourd.

    Le renforcement de la capacité des équipements de manutention.

    L'approvisionnement est une fonction essentielle pour la production dans toute entreprise, il permet d'alimenter en consommable ou en équipement de toutes sortes l'entreprise. Pour le cas de la C.N.S.S, l'approvisionnement se fait en deux (2) grandes étapes. La première qui découle de l'érection d'un Département consacré à l'approvisionnement, assure l'achat et le stockage des biens dont les autres Services pourraient avoir besoin grâce à son magasin et à sa pharmacie centrale. La deuxième étape consiste en la distribution vers les différents sites des produits ou matériels stockés, c'est de ce qui suit que découle le Service Transport.

    Le Service Transport rend non seulement possible la chaîne de production, mais facilite également l'accès aux Services. De ce fait, il s'impose comme un outil indispensable dans la productivité de l'entreprise. Toute la difficulté est que le Service fait face à des problèmes qui résultent principalement du fait des insuffisances de certains acteurs du Service, mais également de l'inadéquation entre les défis à relever et le matériel participant à leur réalisation.

    En gros deux (2) problèmes se posent principalement, il s'agit en effet de problèmes d'ordre humain et matériel. Derrière ces difficultés qui ne sont pas seulement l'apanage de ce Service, celui-ci repose sur des compétences, des moyens techniques, qui permettent la réalisation partielle ou totale de ses indicateurs de performance. Le Service s'est doté d'indicateur lui permettant d'apprécier le niveau de ses activités afin de pouvoir à terme déceler les causes manifestes de ce qui entrave le bon fonctionnement de celui-ci, comme pour le parfaire. Autant il ressort un éventail d'écueils, autant tout l'intérêt est de se placer d'un point de vue dynamique vers la recherche de solutions qui tendraient par des reformes ou l'amélioration du point de vue humain et matériel à l'optimisation de la gestion des opérations de transport.

    Tant on constate que le transport joue un rôle primordial dans l'efficacité et la performance de tout défi logistique et par ricochet dans la productivité de toutes les autres structures. Mais devant l'intérêt économique et social que suscite cette étude, il est nécessaire d'envisager une étude, plus poussée, qui consacrerait plus de temps et analyserait la gestion des opérations de transport de manière plus globale, c'est-à-dire en mettant en relation l'Agence Comptable, le Parc Automobile et le Département Approvisionnements.

    BIBLIOGRAPHIE

    Texte Organique

    - Code de sécurité sociale du 25 novembre 1975.

    Autres sources écrites

    - Le manuel de procédure du service transport de la C.N.S.S;

    - Les ouvrages :

    Le Robert MICRO, 2006, Dictionnaire de la langue française, page 610

    M. Charles Legrand ESSOUMA NGUEMA, Rapport de Stage, 2007-2008, << l'Optimisation de la Gestion des Péremptions de Produits Pharmaceutiques à la CNSS>>.

    - Sites Internet :

    www.memoireonline.com;

    www.internaute.com;

    www.faq-logistique.com.

    Sources orales

    - M. Jocelyn NGOMA, Chef de Service Transit et Transport ;

    - Dr. YOBA, Chef de Service de la Pharmacie de la FJE ;

    - M. Karl William MOUCKEYTOU, Assistants du Chef de Service Transport ;

    - M. Patrick MESTRE, manutentionnaire ;

    - M. Ruphin NGOUONI, manutentionnaire.

    ANNEXES

    TABLEAU DES ANNEXES

    ANNEXE 1 : Planning de rotation mensuel ;

    ANNEXE 2 : Liste de colisage ;

    ANNEXE 3 : Fiche d'expédition ;

    ANNEXE 4 : Ordre de transport ;

    ANNEXE 5 : Consigne d'expédition des réactifs de laboratoire

    TABLE DE MATIERES






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote