Conclusion :
Le risque opérationnel est un risque majeur pour
l'activité bancaire, perçu comme un élément
totalement aléatoire et non mesurable il représente une entrave
au développement bancaire. Il faut le transformer en un objet
identifiable, mesurable et quantifiable. En un mot on peut l'amener à
être un facteur de performance.
Pour cela, les banques doivent mettre en place une gestion
calculée de ces risques dans le but de faciliter et d'améliorer
leur prise en compte. Ainsi dans ce chapitre, nous avons analysé, dans
un premier temps, le risque opérationnel dans l'activité
bancaire, ensuite nous avons étudié le cadre de
l'évaluation du risque opérationnel d'une part par les
différentes analyses d'identification de ce risque et d'autre part par
les ratios de couverture bancaire de ce risque. En dernier lieu, on a
essayé de présenter les grands principes de la reforme du
comité de Bâle en passant du ratio Cooke au ratio Mc Donough.
Dans ce contexte, on peut dire que la gestion du risque
opérationnel constitue une tâche cruciale pour les
régulateurs bancaires et les dirigeants des banques. Ceci nous
amène à étudier avec plus précision l'application
de deux de ces méthodes dans le système bancaire en Tunisie.
Ainsi avant de procéder à notre étude de cas, nous
décrierons dans le chapitre suivant le système bancaire tunisien
et ses différentes composantes.
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