INTRODUCTION
La littérature est l'ensemble de
productions langagières ayant des préoccupations
esthétiques. Elle est l'ensemble de toutes les oeuvres traduites en
langage écrit ou tout simplement verbal et dont le but est non seulement
la révélation de la culture et des modes de vie des peuples,
mais aussi et surtout la recherche du beau.
Ces productions sont si diversifiées en Afrique
où la culture est multiforme et souvent beaucoup plus liée
à la tradition orale, qu'il n'est pas aisé d'en faire une
recension exhaustive. Par conséquent, les conserver n'en devient que
plus difficile. C'est dans l'optique de travailler à la collecte et
à la conservation d'une partie de la littérature du peuple
yémba que nous comptons mener cette étude dont le thème
est : Sémiologie de la poésie orale
bamiléké :le cas des louanges pour jumeaux chez les
Yémba.
Les louanges pour jumeaux sont - elles des poèmes au
point d'être partie intégrante de la poésie orale
bamiléké et partant de la littérature orale dans son
ensemble ? Telle est la préoccupation qui sous - tend ce projet
dont les grandes lignes sont ici présentées.
Comme tout projet dans le domaine de la recherche en
littérature, qu'elle soit orale ou écrite, il s'agira
progressivement de présenter le problème pour mettre en
exergue le sujet choisi, de faire une rétrospective sur l'état de
la question, rétrospective que suivra la présentation des
Yémba et partant des louanges pour jumeaux . Dès lors, le champ
de l'étude sera assez déblayé pour que les
hypothèses de l'étude soient dégagées,
hypothèses dont la suite du travail montrera dans la partie
méthodologie comment elles seront exploitées. Cette exploitation
méthodologique impliquera automatiquement la présentation et le
commentaire du plan de l'étude.
I. PRESENTATION DU PROBLEME ET CHOIX DU
SUJET
La tradition est l'ensemble de manières de faire, de
vivre, de sentir qui sous - tendent les pratiques sociales quotidiennes dans
une communauté donnée. C'est ainsi qu'on peut la définir
comme étant « l'ensemble des messages qu'un groupe social
considère avoir reçu de ses ancêtres et qu'il transmet
oralement d'une génération à une
autre. »1(*)
Pour ce qui est de la tradition africaine, elle offre mille
et une occasions au cours desquelles ces messages sont transmis et pendant
lesquelles l'homme est appelé à chanter seul ou avec les autres
membres de sa communauté. A cet effet et comme ces occasions sont
généralement rituelles, soit il crée de nouvelles
chansons, soit il interprète celles qui existent déjà.
Mais, dans un cas comme dans l'autre, ces chansons sont exécutées
au rythme de la musique et de la danse, car
la [chanson] en Afrique est un support indispensable des
danses pratiquées au cours de toutes sortes de rites qui jalonnent la
vie humaine de la conception aux funérailles. 2(*)
Ces chansons, pensent les oralistes, constituent l'une des
composantes essentielles de la littérature africaine en
général et de la riche poésie orale africaine en
particulier. Et c'est le lieu de confirmer que
la création poétique est une composante des
littératures traditionnelles dans les langues africaines. Ce domaine,
souvent lié à la musique, s'applique à des formes et
à des thèmes très variés 3(*).
Par ailleurs, ces chansons, en tant que formes orales
d'expression littéraire, font partie de l'orature africaine, c'est -
à - dire de tous les moyens matériels et esthétiques par
lesquels les messages oraux sont transmis dans une société, de
père en fils, de génération en génération.
Elles constituent ainsi l'une des composantes essentielles des patrimoines
poétiques des peuples africains. Il en est sûrement de même
pour les peuples yémba en particulier et bamiléké en
général, si tant est que « la majeur partie du
patrimoine oral des sociétés du continent présente des
oeuvres sous forme chantée ou au moins dotée d'un accompagnement
musical » .4(*)
Au regard de tout ce qui précède et de la
multiplicité d'occasions au cours desquelles la chanson rythme la vie
des Yémba, une question diversement formulée se pose :
dans quelle mesure les chansons yémba peuvent - elles
être considérées comme étant des
poèmes ? Dans quelle mesure donnent - elles, pour paraphraser
JAKOBSON5(*), la
priorité au signifiant ? Comment expriment - elles de
manière spécifique l'être et la pensée du
Yémba ? C'est ainsi que peut être traduite la
préoccupation qui sous - tend la présente étude et qui
n'en est pas la seule justification, mais qui aura suffisamment motivé
le choix du sujet : Sémiologie de la poésie orale
bamiléké : le cas des louanges pour jumeaux chez les
Yémba.
Par ailleurs, à l'heure où la communauté
internationale à travers l'Organisation des Nations Unies pour
l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) déploie de gros moyens
pour sauvegarder le patrimoine culturel mondial, à l'heure où le
Cameroun procède à l'inventaire national de son patrimoine
culturel , l'intérêt d'une étude sur la poésie orale
bamiléké en général et sur les louanges pour
jumeaux chez les Yémba en particulier devient plus qu'évident.
Au regard de ce qui précède, cette étude
nous permettra d'opérer un « retour
nostalgique »6(*) pour, comme « des
lamantins »7(*) qui vont boire à la source des
ancêtres, apprivoiser l'oralité
« plurimillénaire » et fondatrice de la
société yémba. Il s'agira de procéder par cette
étude à un salvateur retour aux sources pour renouer avec la
mémoire collective des Yémba en montrant la richesse
sémiologique et partant littéraire du patrimoine culturel que
sont les louanges pour jumeau.
A terme, cette étude permettra de collecter les
louanges pour jumeaux, de les transcrire, de les traduire et de les analyser
afin d'en découvrir les richesses et d'en assurer la conservation. Il
s'agit de travailler à la sauvegarde de ces poèmes qui
constituent des « musée(s) vivant(s) »,
puisque « la tradition orale véhicule et conserve, en le
modifiant plus ou moins, le précieux capital des créations
socioculturelles des peuples africains8(*) ». Autant dire que l'écriture ou
la conservation des louanges pour jumeaux permettra aux
générations futures « de s'abreuver aux sources
vives de notre passé, et [de] revaloriser tant de génies
bafoués ou inconnus... » 9(*) Mais alors, pour mieux appréhender le
sujet ainsi que le problème qu'il pose, il faut au préalable le
situer au sein de la problématique générale de la
poésie orale.
II. REVUE DE LA LITTERATURE
L'étude sur les louanges pour jumeaux chez les
Yémba, peut être aisément située dans la mouvance
des études antérieures sur la poésie orale africaine et
camerounaise en général, et sur la poésie orale
bamiléké en particulier. La réalité de ces
poésies n'étant plus discutable, les préoccupations dans
le domaine sont désormais assez claires : démontrer leur
existence dans la vie quotidienne des peuples d'une part et montrer leur
poids, leur impact sur la vie des hommes et de leurs communautés de
l'autre. C'est dans cette perspective qu'il faut lire Oral literature in
Africa de FINNEGAN, The oral performance in Africa et La
littérature orale en Afrique subsaharienne de OKPEWHO, mais aussi
Comprendre la littérature orale africaine de ENO BELINGA ou
Comprendre la parole traditionnelle de CAUVIN. Il s'agit
d'ouvrages parmi tant d'autres qui cernent la littérature orale et la
littérature orale africaine dans leur globalité, qu'il s'agisse
du genre narratif, du genre dramatique ou du genre poétique.
Pour ce qui est du Cameroun, il faudrait approximativement se
référer à l'ensemble des textes publiés dans un
numéro de la revue Notre Librairie titré
Littérature camerounaise, 1.L'éclosion de la
parole10(*). Dans ce
numéro, les contours de la littérature orale camerounaise sont
clairement définis . NGIJOL NGIJOL dans « La parole
agréable » présente les qualités exigées
du barde bantou, à savoir la capacité à mémoriser,
l'habileté à restituer et surtout la maîtrise de la
rhétorique traditionnelle à travers un « usage
judicieux des formules ou phrases figées de l'art
oral »11(*).
Pourtant, s'il reconnaît au barde des qualités
exceptionnelles, il conclut néanmoins son article sur un ton pessimiste
qui redoute la disparition à plus ou moins longue échéance
de la littérature orale. Pourtant, dans son article
intitulé « Un monde de violence », SOUNDJOCK
SOUNDJOCK12(*) montre
plutôt que la vitalité qui caractérise les textes oraux
dans la vie quotidienne est autrement plus réelle pour que la
probabilité de leur disparition. C'est probablement dans le cadre de ces
contradictions qu'il faut situer les travaux du Colloque de Yaoundé,
tenu du 28 Janvier au 1er Février 1985 et dont les actes ont
été publiés dans un document intitulé
Littérature orale de l'Afrique contemporaine : Approches
théoriques et pratiques13(*). C'est l'orature en général qui fut au
centre des communications et des débats de ce colloque, la
poésie orale n'en concernant qu'une partie. D'où la
nécessité de s'intéresser davantage à cette
dernière.
Au Cameroun comme ailleurs, les études sur la
poésie orale ne semblent très nombreuses. Bien au contraire,
cette poésie est généralement abordée dans ses
traits généraux tel qu'on peut le voir avec KESTELOOT dans La
poésie traditionnelle14(*) ou avec ZUMTHOR dans Introduction à la
poésie orale15(*).
Mais, pour générales que les études
ci-dessus cités et bien d'autres paraissent, il faut apprécier
à sa juste valeur la dernière qui va au coeur des traditions
orales du monde entier puiser les éléments de sa
démonstration. Il s'agit d'un ouvrage exceptionnel, presque
encyclopédique qui définit la poésie orale en tant
qu'oralité poétique, en tant que formes d'expression, en tant que
performance et en tant qu'entité faite de rôles et fonctions.
Certains de ces traits caractéristiques vont être repris et
explicités par NGOURA dans l'article « La littérature
orale »16(*)
publié dans le collectif Comment peut - on être
littéraire ? Mais, il faut aussi reconnaître que cet
article reste général par rapport à ceux qui concernent
précisément notre champ d'étude qu'est la poésie
orale bamiléké en général et yémba en
particulier.
En effet, dans « Caractéristiques de la
poésie traditionnelle bamiléké »17(*) comme dans
« La parole dans la vie religieuse des
bamiléké »18(*) ou dans « Poésie orale
fé'éfé'é d'hier et
d `aujourd'hui »19(*), ou encore dans Littérature orale des
Fé'éfé'é : Etude de sémiologie
ethnoculturelle20(*), ONGOUM passe en revue les qualités
esthétiques qui meublent la production du poème oral chez le
Bamiléké. Mais aussi, il insiste sur ses fonctions en
société, donc sur sa signification. GNINTEDEM en fait de
même dans Les chants funèbres des pleureuses
gyembòòng21(*) ainsi que PONE dans Paroles de danses masculines
en zone ghomala' :une étude thématique et
esthétique22(*), NGUESSOM dans Paroles des chants de danses
féminines bamiléké23(*) et KUETE dans Les chants de gwa ou le
dévoilement de l'univers féminin chez les
gmba/Fùnda24(*). Et ce sont les mêmes
caractéristiques à la fois formelles et sémantiques que
KUITCHE FONKOU relève dans son article intitulé « Les
chants de kwà : une exclusivité
féminine »25(*). Au terme de ses analyses, il conclut que dans les
chants de kwà, il y a une insistance sur des thèmes tels que la
classe d'âge, l'enfant et les affaires de coeur. De même les
catégories esthétiques de ces textes sont évidentes.
Les mêmes thèmes et qualités formelles
reviennent avec des variantes dans Les paroles du Mtu' et Bend-skin :
une étude comparative26(*) de TCHANOU WANDJA, Les images de la femme dans
les chansons féminines gyembòòng27(*) de FOTIO JOUSSE et dans
Création et circulation des discours codés en milieu gmba /
Mùngùm28(*) de KUITCHE FONKOU.
Si d'emblée l'étude de FOTIO porte
essentiellement sur les chansons féminines et celle de TCHANOU WANDJA
sur le Mtu' qui a évolué pour donner le Bend-skin, l'étude
de KUITCHE FONKOU couvre un champ d'investigation plus vaste. Il parcourt
presque tous les domaines de la littérature orale de l'aire
géographique considéré, avec 268 textes classés en
13 types correspondant à 4 catégories de situations de production
que sont respectivement les situations de loisir, d'exaltation, de malheur et
de joutes oratoires.
Parmi la diversité de textes collectés et
étudiés par KUITCHE FONKOU , on trouve des louanges pour jumeaux
qui appartiennent bien évidemment aux situations d'exaltation et qui
constituent alors l'objet de notre étude. Et c'est le lieu de
reconnaître que jusqu'à présent, aucune étude n'a
porté essentiellement sur ces chansons, ni chez les
bamiléké en général, encore moins chez les
Yémba en particulier. Néanmoins, il faut dire que les
études ci - dessus évoquées sont une base fondamentale
à toute étude ultérieure dont la nôtre.
En effet, le registre de la poésie orale yémba
reste presque vierge, car un regard rétrospectif ne
révèle aucune autre étude en dehors de celle de
NOUTENIJEU29(*) qui porte
sur les chansons du rite de veuvage. Par ailleurs, la disparité entre la
matière disponible dans le domaine de la poésie orale
yémba en général et les résultats jusqu'ici obtenus
semble démesurée.
Néanmoins, il faut au moins retenir au terme de tout ce
parcours sur l'état de la question qui nous intéresse et les
conclusions tirées par les uns et les autres, que la poésie orale
africaine, bamiléké ou yémba, est une
réalité irréfutable dont les traits les plus saillants
restent la force de la parole, la présence des figures de style et des
symboles, la forme chantée, ... Malheureusement, les études qui
sont menées chez les Yémba semblent être assez rares.
Aussi est - il question pour nous de continuer à déblayer le
terrain pour attirer l'attention des uns et des autres sur la richesse des
cultures yémba en particulier et bamiléké en
général..
Tel est l'état de cette question qu'il nous revient
d'étudier dans son entièreté. Et pour ce faire, il est
indispensable de mieux faire connaissance des Yémba, ne serait - ce que
sommairement, et partant des louanges pour jumeaux.
III . LES YEMBA ET LES LOUANGES POUR JUMEAUX
Venu du Haut-Mbam ou du pays Tickar, le peuple yémba
fait partie des premières royautés bamiléké - ou
« « Mba lékéo », c'est -
à - dire en Bali « les gens d'en
bas » »30(*) - qui, pourchassées du Nord - Ouest par les
Banso et les Bali, se sont installés sur les hautes terres de l'actuelle
province de l'Ouest. A l'heure actuelle, les Bamiléké sont
constitués des populations des sept des huit départements de la
province de l'Ouest à savoir les Bamboutos, la Mifi, le Haut - Nkam, le
Koung-khi, les Hauts plateaux, le Ndé et la Menoua auxquelles
« certains voudraient inclure la région de Bamenda
appelée « pays grassfield » par les anglophones, et
d'autres seulement l'Arrondissement de Fontem ».31(*) Mais il faut noter
qu'aujourd'hui, ce qui était alors l'arrondissement de Fontem est
devenu à quelques nuances près le département du
Lébialem.
Ainsi, les Yémba dont la langue maternelle porte le
même nom qui signifie
« écoute », « je dis
que... », sont un sous-ensemble du peuple bamiléké. On
les trouve dans le département de la Menoua, hormis les Bansoa et
Balessing de Penka-Michel, et les Mboo de Santchou. Mais aussi, on rencontre
les Yémba dans le département du Lebialem dans les groupements
Leteh, Mmock-ngi, Mmock - Mbi?, ?wa - ?go? et fotoh.
Par ailleurs, le yémba qui est la langue maternelle du
peuple qui porte le même nom est une langue bantu du groupe des langues
bénoué -congo et du sous - groupe grassland bantu autrement
appelé east - grassfield. Plus bas, le yémba appartient à
la subdivision mbam-nkam où il fait partie des langues du
bamiléké central.
En tant que moyen d'expression et code de communication, le
yémba est l'un des éléments fondamentaux de la culture
yémba, culture assez riche dont l'un des piliers est constitué
de rites parmi lesquels celui des jumeaux. C'est ce dernier qui fonde ce
travail par le fait qu'il est originellement, l'occasion idoine de
création ou de production, de recréation ou
d'interprétation des chansons ou poèmes en l'honneur des
jumeaux.
En effet, depuis la nuit des temps, les
Bamiléké en général et les Yémba en
particulier vouent un culte spécial aux jumeaux qu'ils considère
comme étant sacrés. Ainsi, la mentalité collective leur
accorde un statut particulier qui fait d'eux des êtres exceptionnels tant
par leur naissance que par leur vie. Aussi leur accorde - t - on tant de
pouvoir qu'on les croit capables de communiquer avec les puissances
surnaturelles. D'ailleurs, d'aucun pensent qu'ils possèdent eux -
mêmes des pouvoirs extraordinaires. Il en découle que leurs
parents communément appelés « Tégni »
et « Mégni », ce qui signifie respectivement
père et mère des jumeaux, ont aussi des statuts exceptionnels au
sein de leur communauté.
Néanmoins, pour conforter et vivre pleinement les
statuts exceptionnels des « Tégni » et
« Mégni », pour calmer les
« mefak » ou jumeaux quand ils sont récalcitrants ou
quand ils subissent des échecs inhabituels, enfin pour tout simplement
louer les jumeaux et leur faire jouir de leur statut, on leur fait subir
à eux et à leurs parents un rite. Ce dernier a
généralement pour but de libérer les potentialités
des concernés pour appeler la prospérité. On parlera donc
de la cérémonie de « sortie des jumeaux ». En
effet, le verbe « sortir » se justifie par le fait que,
avant que la communauté sociale ne reconnaisse officiellement les
« Tégni », « Mégni » et
les « Mefak » ou « epo mefak » comme
tels au terme du rite, ces derniers passent par une retraite préalable
d'environ une ou deux semaines pendant lesquelles toutes les phases
d'initiation pour la confirmation et la confortation dans le plus ou moins
nouveau statut sont franchies. En effet, jusqu'ici, les concernés
portaient leurs titres par le fait de la simple procréation des jumeaux
et ces derniers juste par leur naissance. Autrement dit, la « sortie
des jumeaux » n'est que le couronnement du rite d'initiation dont les
étapes sont ponctuées par des chansons cadencées et
dansées au rythme d'instruments de musique spéciaux, chansons
toutes aussi langoureuses les unes que les autres. Ce sont donc ces chansons
qui, à cause du fait qu'elles sont produites en situations d'exaltation,
de leur caractère laudatif et parfois épique à
l'égard des jumeaux et de leurs parents, sont appelées
« louanges pour jumeaux », entendues louanges
chantées à l'endroit des jumeaux.
Les chansons produites et exécutées en
l'honneur des jumeaux et de leurs parents sont une réalité
vivante dans les villages bamiléké en général et
yémba en particulier. On les rencontre par conséquent dans tous
les villages de cinq zones qui schématisent la configuration
géographique des cinq variantes dialectales du yémba. Ces
variantes sont :
- le yémba central dont les villages constitutifs de
son aire de couverture sont Bamendou, Foto, Fokoué,
Foréké-Dschang, Fotomena, Fongo-Tongo, Fotsetsa,
Fossong-Elélem ;
- le yémba - est qui couvre le groupement Bafou avec
environ sept villages et le village Baleveng ;
- le yémba-ouest avec pour villages de couverture
Fombap, Fondonéra, Fossong-Watcheng, Fontsa-Toula,
- le yémba-sud qui couvre le village Fomopéa et
- le yémba-sud-ouest pour le village Baloum.
Mais il faudrait noter que, en plus de ces zones, les villages
leteh, Mmock - mbi,
Mmock - ngi, wa-go et Fotoh devraient être pris en
compte sinon comme entité propre, du moins comme étant proche du
yémba-ouest. Autant dire que les parlers ainsi que les chansons dans ces
zones ont de fortes similitudes.
Ainsi, parfois les mêmes, parfois différentes,
parfois des variantes des mêmes chansons, les louanges pour jumeaux sont
nombreuses en zone yémba et dans tous ses dialectes. Leur
caractère langoureux et fortement structuré, leur style à
première vue très ampoulé et imagé, nous font
croire qu'il s'agit de poèmes. D'où la formulation à ce
sujet d'hypothèses de recherche qui permettent d'atténuer
provisoirement nos inquiétudes et dont la vérification nous
permettra d'être fixé sur nos supputations empiriques.
IV - LES HYPOTHSES DE RECHERCHE
Pour répondre de manière anticipée
à la question centrale de l'étude qui cherche à savoir si
les louanges pour jumeaux yémba sont des poèmes, trois
hypothèses de recherche ont été formulées,
hypothèses qui cernent de manière assez totale toute la
problématique.
Hypothèse de recherche n° 1 :
Les conditions de production des louanges pour jumeaux font
d'elles des poèmes.
Il s'agira ici de monter que la production des louanges pour
jumeaux chez les Yémba est la manifestation de la
créativité littéraire, même si d'emblée le
terme interprétation est généralement le plus
usitée dans le domaine de la littérature orale.
Hypothèse de recherche n° 2 :
Les caractéristiques esthétiques des louanges
pour jumeaux font d'elles des poèmes.
Cette hypothèse permettra de parcourir la structure
des louanges pour jumeaux pour apprécier leur construction pour en
dégager les schèmes fondamentaux qui structurent la signification
textuelle.
Hypothèse de recherche n° 3 :
La signification des louanges pour jumeaux fait d'elles des
poèmes ;
Ici, les conclusions dégagées au niveau des
deux premières hypothèses permettront de définir les axes
focaux de la signification de ces textes pour montrer qu'ils reflètent
les structures sociales et idéologiques du peuple yémba. C'est
alors qu'une ouverture pourra permettre d'envisager une dimension universelle
des louanges pour jumeaux.
En définitive et au regard de leur formulation, les
hypothèses de recherche ne seront aisément
vérifiées que si la richesse multiforme des louanges pour jumeaux
est appréciée au moyen d'une approche méthodologique
appropriée.
V. LA METHODOLOGIE
La méthodologie de cette étude sera
structurée en deux étapes fondamentales que sont les
enquêtes sur le terrain et l'analyse des données.
V.1 Les enquêtes sur le terrain
Cette étape sera consacrée à la collecte
des textes, collecte qui est préalable à tout travail de mise en
forme des textes. Par conséquent, la collecte, la transcription et la
traduction des louanges se feront au regard des spécificités de
la langue yémba, de l'environnement socioculturel et des normes
scientifiques en ce qui concerne la phonétique, la phonologie et
même la grammaire française. Mais aussi, il faudra tenir compte
des avis des informateurs pour que l'appréhension des louanges soit
plus facile et l'étude plus totale.
En ce qui concerne la collecte des textes,
elle se fera dans les cinq zones dialectales du yémba et en fonction de
l'importance géographique et humaine de chaque zone. A cet effet, il
faudra le cas échéant, les collecter en circonstances
réelles et artificielles, et dans les différentes aires
dialectales yémba que sont le yémba central, le yémba
-est, le yémba- ouest, le yémba-sud et le yémba-sud-est
32(*).
Pour ce qui est de la
transcription, elle prendra appui sur l'alphabet
général des langues camerounaises33(*), mais en respectant les normes universellement
reconnues en phonétique et en phonologie. Seule une telle
démarche permettra de mettre en place le corpus de l'étude, un
corpus qu'il faudra au préalable traduire en français.
La traduction du corpus d'une soixantaine de
chansons se fera en deux étapes, d'abord la traduction littérale
et ensuite la traduction littéraire. La première sera la
traduction mot à mot tandis que la seconde en plus de s'inspirer comme
la première du dictionnaire yémba - français34(*) puisera abondamment dans le
contexte socioculturel ambiant les données permettant d'améliorer
la qualité des textes tant sur plan linguistique, stylistique que
culturel. A terme, la seconde traduction devra assurer la
fidélité contextuelle des louanges, car il en est de leur mise en
place comme de leur explication. L'une et l'autre « [doivent] se
fonder sur les données ethnosociologiques qui sous - tendent ces
textes35(*) ». Tel est le
cheminement à suivre pour la finalisation du corpus de l'étude
qui sera analysé au moyen d'une démarche sémiologique bien
définie.
V.2. - L'analyse des données
L'analyse des données dans cette étude se
veut sémiologique et éclectique
parce qu'elle voudrait faire la synthèse des sciences qui font de
l'étude signe dans sa diversité et sa
complexité leur préoccupation fondamentale et permanente.
L'éclectisme de cette démarche
relève d'emblée du fait qu'elle est sémiologique, c'est -
à - dire qu'elle prend source dans la science globale de tous
les systèmes signifiants. Autant dire que cet éclectisme
est inhérent à la sémiologie en tant que science du signe
à la fois linguistique et non - linguistique. Cette position
adoptée d'entrée de jeu nous permet de nous départir des
positions assez embarrassantes de certains linguistes.
En effet, la précision ci - dessus
évoquée est importante parce que certains linguistes non
seulement séparent la linguistique de la sémiologie, mais encore
trouvent que ces disciplines n'ont pas de rapports. C'est le cas de BAYLON et
FABRE qui pensent que
ce que l'on appelle aujourd'hui sémiologie dans
l'usage courant, c'est l'étude des systèmes autres que les
langues, et non point l'étude de tous les systèmes de signe y
compris les langues. Linguistique et sémiologie se retrouvent côte
à côte et non pas l'une dans l'autre36(*).
Contrairement donc aux linguistes qui ont les mêmes
points de vue que BAYLON et FABRE, nous resterons accrochés aux bases et
principes définitionnels de la sémiologie telle qu'elle a
été conçue et mise en place par SAUSSURE. Pour ce dernier
comme pour BENVENISTE,
la sémiotique (ou sémiologie) est la science
des signes. Les signes verbaux ayant toujours joué un rôle de
premier plan, la réflexion sur les signes s'est confondue avec la
réflexion sur le langage.37(*)
Quand on parle ici de langage, il faut entendre langage
linguistique et non-linguistique. C'est dire que le signe linguistique est un
signe sémiologique et que par conséquent, la linguistique
appartient à la sémiologie. Dès lors, nous reprenons
à notre compte la définition de SAUSSURE qui dit que la
sémiologie est « la science qui étudie la vie des
signes au sein de la vie sociale »38(*). Il s'agit bien sûr des
signes linguistiques et non - linguistiques. Et il précise mieux sa
pensée en insistant sur le fait que l'objet de la sémiologie sera
constitué de « l'ensemble des systèmes
fondés sur l'arbitraire du signe »39(*) qui est
« l'unité de base de tout système
signifiant ».40(*)
Pour mieux faire comprendre les rapports qui existent entre
linguistique et sémiologie, BENVENISTE explique :
vous avez un système signifiant qui est la langue.
On peut en trouver d'autres . SAUSSURE en a cité deux ou
trois : le langage des sourds - muets, par exemple, qui opère avec
d'autres unités qui sont les unités gestuelles ; il a
cité également, et c'est plus discutable, le rituel des gestes de
politesse. Mais c'est un répertoire limité. [...] Voilà
des systèmes signifiants.41(*)
Cette perspective sémiologique sied bien à la
présente étude en ceci que le texte oral qui en est l'objet est
généralement dit ou déclamé dans une sorte de
théâtralité qui implique la voix et le geste, une
théâtralité où est présente
« la passion de la parole vive ».42(*) Cette passion
systématiquement liée à la gestuelle corporelle permet que
« les émotions les plus intenses suscitent le son de la
voix ».43(*)
Ainsi, la sémiologie permettra une meilleure
appréciation de l'oralité des louanges pour jumeaux, car
l'oralité implique la langue, mais aussi le corps, la gestuelle, la
voix, bref tous les sens, à telle enseigne que les louanges pour jumeaux
seraient mieux étudiées en tant que totalité alliant le
linguistique et le non - linguistique. On comprend donc que le caractère
vivant du texte oral serait mieux perçu à travers l'approche
sémiologique éclectique, car elle est interdisciplinaire.
Interdisciplinaire, cette approche permettra
de faire la synthèse des sciences à la fois linguistiques et non
- linguistiques qu'elle intègre et qui seront exploitées au cours
de l'étude. Elle permettra de puiser dans les sciences qui
étudient les systèmes signifiants, les notions, principes et
paramètres judicieux pour une étude maximale des louanges pour
jumeaux. Il s'agit de faire appel aux diverses sciences que sont la
sémiolinguistique, l'ethnolinguistique, la sociolinguistique, la
sémiologie ethnoculturelle, la sociologie, l'anthropologie, la
stylistique, la syntaxe, la sémantique, l'énonciation, la
pragmatique, la proxémique dans une saisie globale des louanges pour
jumeaux.
Par ailleurs, l'analyse des données ira du contexte
à l'immanence et de l'immanence au contexte pour permettre d'examiner en
le caractère poétique et partant la fonctionnalité
esthétique et idéologique des louanges pour jumeaux.
La méthodologie de cette étude
se veut sémiologique et éclectique parce qu'elle
fait la synthèse des sciences qui font de l'étude signe dans sa
diversité et sa complexité leur préoccupation
fondamentale et permanente. De même, à la fois immanente,
démarche est appropriée pour examiner le caractère
poétique et partant la fonctionnalité esthétique et
idéologique des louanges pour jumeaux. Cette dernière
caractéristique de la méthodologie est ainsi
révélatrice de l'organisation générale de
l'étude.
VI. PLAN DE L'ETUDE ET COMMENTAIRE
L'organisation tripartite de ce
travail obéit à une logique qui justifie
l'agencement des approches théoriques qui seront exploitées par
la suite. Elle exige qu'au cours de l'étude, on aille du contexte
à l'immanence et de l'immanence au contexte. C'est cette structuration
qui est ici globalement présentée et qui mérite
d'être commentée pour une meilleure appréhension.
VI.1.Le plan de l'étude
Il se présente comme suit :
- INTRODUCTION GENERALE
- PREMIERE PARTIE : LA
PRODUCTION DES LOUANGES POUR
JUMEAUX CHEZ LES
YEMBA
- Introduction
- CHAPITRE I : LA PERFORMANCE DES LOUANGES
POUR
JUMEAUX CHEZ LES YEMBA
I. 1. Le mode de
profération : le chant
I. 2. Le temps et le
cadre
I. 3. Les acteurs
I 4. La
profération
I. 5. La réception
- CHAPITRE II : LA THEATRALITE DES
LOUANGES POUR
JUMEAUX
CHEZ LES YEMBA
II. 1. La scène
II. 2. La musique et la danse
II. 3. La gestuelle et la mimique
II. 4. La voix
II. 5. La parole
- CHAPITRE III : LES ROLES ET
FONCTIONS DANS LA PRODUCTION
DES LOUANGES POUR
JUMEAUX CHEZ LES YEMBA
III. 1. Les rôles
III. 2. La communication scénique :
le contact avec l'auditoire
III. 3. Le rite et la louange des jumeaux
III. 4. Le mythe et la louange des jumeaux
III. 5. Les fonctions de la
délivrance des louanges pour jumeaux
- Conclusion
- DEUXIEME PARTIE LA
STRUCTURE DES LOUANGES POUR
JUMEAUX CHEZ
LES YEMBA
- Introduction
- CHAPITRE IV : L'ARCHITECTURE SYNTAXIQUE DES
LOUANGES
POUR JUMEAUX
IV. 1. L'ordre prosodique
intrasyntagmatique
IV. 2. L'ordre syntaxique
IV. 3. Le système
verbal
IV 4. Les figures de
construction
IV. 5. De la structure
phrastique à la structure textuelle
- CHAPITRE V : LA STRUCTURE LEXICO - SEMANTIQUE DES
LOUANGES POUR
JUMEAUX
V. 1. La caractérisation
V. 2. L'analyse componentielle de la dénotation
V. 3.
L'homogénéité de ton
V. 4. Les figures de sens et de pensée
V. 5. L'organisation sémantique
générale
- CHAPITRE VI : L'ENONCIATION
DANS LES LOUANGES
POUR
JUMEAUX
VI. 1. La déixis personnelle
VI. 2. L'ancrage spatial
VI. 3. L'ancrage temporel
VI. 4. Les subjectifs affectifs et
évaluatifs
VI. 5. La modalisation
- Conclusion
TROISIEME PARTIE : LA
SIGNIFICATION
DES LOUANGES POUR
JUMEAUX
- Introduction
- CHAPITRE VII : L'ENGAGEMENT ESTHETIQUE DANS LES
LOUANGES POUR JUMEAUX
VII. 1. La topique épique
VII. 2. La topique panégyrique
VII. 3 La topique narrative
VII. 4. La topique dramatique
VII. 5. La topique poétique
- CHAPITRE VIII : L'ENGAGEMENT AFFECTIF ET
AXIOLOGIQUE
DANS LES
LOUANGES POUR JUMEAUX
VIII. 1. L'émotionnel
VIII. 2. Le dysphorique
VIII. 3. Le valorisant - laudatif
VIII. 4. L'euphorique
VIII. 5. L'humanitaire
- CHAPITRE IX. : L'ENGAGEMENT SYMBOLIQUE DANS LES
LOUANGES POUR
JUMEAUX
IX. 1. La fonction métalinguistique ou
littéraire
IX. 2. La fonction historique
IX. 3. La fonction socioculturelle
IX. 4. La fonction magico - religieuse
IX. 5. La fonction idéologique
- Conclusion
- CONCLUSION GENERALE
VI.2. Le commentaire du plan
Sémiologie de la poésie orale
bamiléké :le cas des louanges pour jumeaux chez les
Yémba est une étude structurée
en trois parties constituées en cinq chapitres chacune. La
première partie essentiellement contextuelle, se veut descriptive des
conditions de production des louanges pour jumeaux chez les Yémba alors
que la deuxième partie concerne les paramètres structurales de
ces textes, paramètres structurales néanmoins
dépassés et surtout connotés des catégories de la
linguistique post-saussuriènne. Par ailleurs, la troisième partie
de l'étude porte essentiellement sur la signification des louanges pour
jumeaux chez les Yémba.
PREMIERE PARTIE : LA PRODUCTION DES LOUANGES
POUR
JUMEAUX
CHEZ LES YEMBA
Partir du contexte, c'est étudie les conditions ou
circonstances de production ou de profération de la parole pour
faciliter l'étude des textes dans leur structure. Ici, on peut penser au
contexte de communication avec ses composantes que sont le cadre,
l'émetteur, le récepteur, le temps,..., composantes qui doivent
avoir sûrement un impact sur les dimensions poétique des louanges
d'une part et littéraire d'autre part.
En effet, les composantes de l'analyse textuelle ci-dessus
indiquées seront globalement décrits, puis seront
explicitées et appuyées par les théories anthropologiques,
ethnologiques, sociolinguistiques,... et même tout simplement
sociologiques pouvant permettre de replonger le sujet - créateur au sein
de son milieu social et de son temps pour asseoir sur le plan socioculturel les
textes étudiés.
Dans cette partie donc, il s'agira de situer le poète -
interprète yémba et les louanges pour jumeaux dans leur cadre
naturel de production, c'est - à - dire dans le cadre culturel qui
explique et justifie l'existence des textes, pour susciter plus
d'intérêt chez le lecteur ou l'auditeur et pour mieux orienter sa
compréhension. Ceci se justifie par le fait que le texte de
littérature oral est un élément fondamental de la
tradition, un élément primordial qu'il faut toujours cerner
à partir de son contexte de création. Ce contexte concerne
prioritairement l'étude des formes non - linguistiques ayant pour but de
permettre d'approcher les textes par rapport à leurs aspects
extérieurs. A terme, il s'agit de l'étude de la production des
louanges pour jumeaux, étude qui, bien menée, faciliterait
sûrement dans la deuxième partie l'étude des textes eux -
mêmes.
Ainsi, pour ce qui est de la production des louanges pour
jumeaux, il sera clairement établi que la performance, la
théâtralité et les rôles et fonctions qui la
constituent font de ces textes de vrais poèmes. Les
éléments descriptifs montreront que malgré l'existence des
catégories récurrentes communes à toutes les
poétesses, chacune d'elles apporte aux textes son originalité.
De même, si on ne s'en tient qu'au rythme et à l'usage de la voix,
on conviendra qu'il s'agit d'oeuvres d'art hautement conçues et
travaillées. Enfin, et au regard des données établies
à ce niveau, on pourra aisément conclure que les louanges pour
jumeaux sont un mélange de genres littéraires.
Dès lors, leur structure formelle sera abordée en toute
quiétude afin que la seconde hypothèse puisse être aussi
vérifiée, l'hypothèse qui sous-tend et structure la
deuxième partie de l'étude.
DEUXIEME PARTIE LA STRUCTURE DES LOUANGES
POUR JUMEAUX
CHEZ LES YEMBA
La deuxième partie du travail correspond à ce
que les structuralistes ont appelé l'analyse formelle. Elle se
fait essentiellement à partir du principe d'immanence qui implique que
« l'on fixe le texte comme point de focalisation dans la mesure
où l'on en fait une totalité close ».44(*) C'est dire que le texte
doit être considéré comme étant une entité
dont l'étude linguistique de la structure permet d'en dégager les
paramètres qui fondent sa signification. Autant dire qu'ici, seul le
texte intéressera le critique qui devra sûrement prendre pour
préceptes, les postulats qui stipulent que
ce sont les conditions internes de la signification que
nous cherchons. C'est pourquoi l'analyse doit être immanente. Cela veut
dire que la problématique définie par le travail
sémiologique porte sur le fonctionnement textuel de la signification et
non sur le rapport que le texte peut entretenir avec un référent
externe. Le sens sera alors considéré comme un effet, comme un
résultat produit par un jeu de rapport entre les éléments
signifiants. C'est à l'intérieur du texte que nous aurons
à construire le « comment » du sens45(*).
Il s'agira par conséquent de décrire
l'architecture du sens des louanges pour jumeaux, de montrer au moyen des
sciences linguistiques que sont la syntaxe, la lexicologie, la
sémantique , la stylistique, l'énonciation, la pragmatique et
la proxémique comment les éléments textuels en
construisent le sens. La deuxième partie de ce travail sera donc
élaborée en accord avec les principes fondateurs de la
linguistique structurale qui étudie un objet
« par les seules relations des termes intérieurs à
cet objet »46(*).
L'analyse des formes élémentaires qui
structurent le discours poétique dans une perspective structurale
formaliste montrera que les louanges pour jumeaux présentent sur le plan
syntaxique, une structure métrique rallongée par les
sonorités à visée impressionniste. Par ailleurs, l'ordre
syntaxique montrera une prédominance des phrases minimales, simples et
du style direct. De même, les analyses montreront que l'indicatif et le
subjonctif sont plus récurrents que les autres modes. Elles montreront
aussi que dans les textes, les actions ponctuelles sont
complétées par les actions hypothétiques. Enfin, les
figures de construction et la structure phrastique révèleront des
textes essentiellement tendus vers le futur, tension que devra confirmer la
structure lexico-sémantique des textes.
Sur le plan lexico-sémantique, la
caractérisation qu'il s'agisse de la qualifiante ou de la nomination
essentielle permet de célébrer au plus haut point les jumeaux.
L'analyse componentielle de la dénotation permet d'ailleurs de le
confirmer à travers une description qui englobe a la fois les traits
humains, animaux et naturels. En effet, la structure lexico-sémantique
est essentiellement valorisante, ce qui confirme le caractère laudatif
des louanges.
Enfin, l'énonciatif qui constitue le dernier aspect de
la structure formelle des louanges montrera que tous ses points d'ancrage
convergent vers la célébration des jumeaux. Les analyses
montreront ainsi que si les déictiques personnels y privilégient
une conception communautaire et collective des louanges, les spatiaux
privilégient le cadre de la profération. qui est valorisé
par les adjectifs évaluatifs. L'affectivité sociale sera mise en
exergue révélant au passage l'univers des croyances de tout un
peuple. Ces éléments confirmeront ainsi que les louanges pour
jumeaux sont des poèmes en ce qui concerne leur forme,
c'est-à-dire leur structure globale.
Pourtant, à cause de son incapacité à
permettre de dégager « la totalité des
significations humaines »47(*) contenues dans les textes et
partant les louanges, l'analyse formelle va être dépassée
en vue de restituer d'une part la dimension ethnologique, anthropologique,
socioculturelle,...d'une part et d'autre part, en vue d'appréhender la
portée thématico - idéologique des textes. Le chapitre qui
traitera de l'énonciation annoncera les prémices du
dépassement ci-dessus évoqué, dépassement qui fera
la substance du contenu de la troisième partie de l'étude.
-TROISIEME PARTIE : LA SIGNIFICATION DES
LOUANGES
POUR JUMEAUX
Axée prioritairement sur l'approche de la
signification des louanges pour jumeaux, la troisième partie de cette
étude traduira la nécessité de
« transgresser la règle d'immanence
»47(*) pour prendre
en compte les considérations extérieures aux textes en convoquant
les conditions historiques et sociologiques qui ont présidé
à leur production et qui en déterminent la compréhension,
mieux la signification.
La signification des louanges pour jumeaux sera
envisagée sur trois plans essentiels justifiés par les analyses
antérieures. D'emblée, le premier plan, celui de l'engagement
esthétique, permettra de repérer tous les critères
esthétiques qui caractérisent les louanges pour jumeaux. A cet
effet, le repérage des différentes topiques qui sont
respectivement épique et panégyrique, narrative, dramatique et
poétique, montrera bien que ces textes sont des poèmes
multiformes qui renferment tous les genres littéraires. Il s'agira de
montrer ces topiques impliquent automatiquement des effets de style
variés parmi lesquels ceux qui décrivent les portraits, les
récits, les dialogues et bien sûr les
éléments fondamentaux du style oral. Tous ces paramètres
de l'engagement esthétique des poétesses impliquent un autre
engagement, affectif et axiologique cette fois-là.
L'engagement affectif et axiologique,
permettra de relever tout ce qui est perçu comme
désagréable, dysphorique pour l'opposer à l'euphorique, au
valorisant - laudatif et à l'humanitaire. Ces paramètres relevant
d'un jugement de valeur à partir de normes morales ou esthétiques
personnelles ou collectives permettront de caractériser le bien et le
mal, mais aussi le beau et le laid dans les textes étudiés. Il
s'agit de données qui ont une finalité humanitaire et qui
faciliteront ainsi l'étude des catégories symboliques
caractérisant les textes.
L'engagement symbolique, au-delà des effets de sens
particuliers liés aux topiques, permettra de déceler les
fonctions symboliques primordiales que les louanges pour jumeaux peuvent jouer
au sein du groupe social ou elles sont proférées. Ces fonctions,
à la fois métalinguistique, historique, socioculturelle, magico -
religieuse et idéologique constituent un ensemble de paramètres
beaucoup plus anthropologiques qui sous-tendent et justifient la production et
la conservation des louanges pour jumeaux.
En effet, l'étude des louanges pour jumeaux ne sera
complète que quand elle aura, au - delà des méthodes et
canaux d'analyse structurale utilisés, permis de définir les
traits littéraires, ethnologiques, anthropologiques et tout simplement
culturels du peuple yémba. Et pour cause, la signification textuelle ne
sera sûrement mieux dégagée qu'à partir des
contextes sociaux à la fois linguistiques et culturels, car
le contexte linguistique seul permet de
préciser la valeur exacte des termes
employés et les intentions stylistiques [du
poète]. La référence au contexte
culturel [...] fera comprendre le choix des
éléments, leur importance
symbolique, les règles structurales qui
déterminent leur combinaison,
l'intérêt sociologique [du
poème], etc.47(*)
En effet, BARTHES 48(*) ayant lui - même constaté les
insuffisances de l'analyse structurale ne conseille - t - il pas aux critiques
de passer à la sémiotique de la situation ?
C'est dire que cette partie de l'étude prendra appui sur les
résultats de l'analyse formelle pour dégager l'engagement
multidimensionnel des poétesses dans les louanges pour jumeaux. Il
s'agira ainsi de faire « l'étude du langage en
contexte »49(*) pour apprécier les « relations
fondamentales qu'entretiennent les signes [...]avec les
utilisateurs »50(*). Ces relations, en effet pragmatiques,
dépassent sûrement les catégories textuelles pour embrasser
l'individu dans son milieu social. De même, elles permettront de saisir
les effets que le texte poétique peut avoir sur l'existence de
l'individu pour dégager l'importance idéologique des louanges
pour jumeaux sur le plan sociologique, importance d'ailleurs déjà
perceptible sur le plan de la communication sociale.
Au-delà de la jalousie des
Yémba pour leur culture, il s'agira de dépasser un conservatisme
superficiel et folklorique pour sauver ce riche patrimoine, à cause du
rôle stabilisateur qu'il joue en société. En tant
que moyens d'expression d'idées et de sentiments, il
faudra montrer que les louanges pour jumeaux sont un cadre
privilégié où les Yémba expriment leurs angoisses
et leurs espoirs face aux vicissitudes de la vie. Et seule
une productivité réelle des textes peut permettre de mieux
relever tout ce qu'il y a de positif pour le valoriser. Et c'est le lieu de
dire, pour rapprocher les textes étudiés ici des poésies
de CESAIRE et de SENGHOR, que la créatrice ou l'interprète des
louanges pour jumeaux la poétesse du « vocatif et de
l'impératif, toujours tendu[e] vers la révolution à
susciter. [...] »51(*) Mais aussi, elle est poétesse
« du performatif, qui agit en
même temps qu'[elle] parle, ou plutôt qui agit par
la manifestation même de sa parole.
D'où l'importance des formulations comme
« je dis »,
« je nomme » qui littéralement font apparaître
et exister les personnes
ou instances
convoquées »52(*).
En définitive, la
détermination de leurs catégories multidimensionnelles
fondamentales permettra de définir les traits caractéristiques de
la société et de la culture yémba en particulier et
bamiléké en général, et partant de les
pérenniser, car « la création
poétique est participation à un combat libérateur [...],
le meilleur moyen de rétablir la continuité de l'homme africain,
d'une part avec lui-même et d'autre part avec le monde
extérieur »53(*). On ose ainsi croire qu'au -
delà des paramètres et exigences essentiellement
académiques, cette étude permettra de comprendre les
idéologies dominantes qui structurent les sociétés
yémba d'abord, bamiléké ensuite et enfin
africaines.
CONCLUSION
Au total, voilà le cheminement à suivre pour
connaître et comprendre les louanges pour jumeaux, un cheminement qui
permettra d'associer toutes les sciences ci - dessus convoquées pour
« reconstruire l'ensemble des opérations par lesquelles
une oeuvre s'enlève du fond opaque du vivre, de l'agir et du souffrir,
pour être donnée à un lecteur qui la reçoit et ainsi
change son agir».54(*) Il s'agira en dernier ressort
d'aboutir à une herméneutique des louanges pour jumeaux pouvant
rendre compte des modes de vie et de la vision du monde des Yémba.
Un tel cheminement nous permettra à terme de valoriser
le caractère poétique et littéraire des louanges pour
jumeaux, en voyant concrètement le poids qu'elles ont sur la vie
quotidienne des Yémba. Il permettra de valoriser cette richesse de notre
patrimoine culturel en puisant aux sources de l'anthropologie, de l'ethnologie,
de l'ethnolinguistique, de la sociologie, de la sociolinguistique, de la
sémiologie ethno-culturelle,... pour étayer les bases formelles
de la signification desquelles se dégagent les thèmes fondateurs
et les idéologies constitutives de la culture yémba.
Cette entreprise est exaltante certes. Mais, ce serait un
signe de légèreté si nous perdons de vue toutes les
difficultés qui peuvent être les nôtres dans sa
réalisation. Comment négliger la vastitude de notre champ
d'investigation ainsi que la multiplicité de dialectes qui le
caractérisent ? Comment ne pas prendre en compte les
difficultés de transcription et de traduction des textes oraux fortement
ancrés dans la culture ? Comment... ? Comment... ?
Autant de difficultés parmi tant d'autres qu'il faudra résoudre
pour donner à l'étude toute sa consistance.
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* 2 Pie-Claude NGOUMOU (1989),
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* 3 Jean DERIVE (1999),
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Librairie : poésie africaine, n° 137, Mai-Août, P.
25
* 4 Ibid, P.13
* 5 Ibid, P.23
* 6 Samuel Martin ENO BELINGA
(1978): Op. cit , P.29
* 7 Léopold Sédar
SENGHOR (1964) : poèmes, Paris, Le Seuil, P.153
* 8 Samuel Martin ENO BELINGA
(1978), Comprendre la Littérature Orale Africaine, Issy
Les Moulineaux, Les Classiques Africains, P.17
* 9 Massa Makan DIABATE (1990),
Janjon et autres chants populaires du Mali, Paris, Présence
Africaine, P.25
* 10 Notre librairie
N°99 : Littérature camerounaise I : L'éclosion
de la parole, Octobre-Décembre 1989
* 11 Ibid, Pierre NGIJOL
NGIJOL, «la parole agréable», pp.22-24, p.23
* 12 Ibid, Emmanuel SOUNDJOCK
SOUNDJOCK,«Un monde de violence»p.27-34
* 13 Louis-Marie ONGOUM et
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* 16 Célestin
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* 17 Louis-Marie
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* 21 GNINTEDEM(1989), Les
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* 24 Jean KUETE(1990), Les
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* 25 Gabriel KUITCHE
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* 26 Julienne TCHANOU
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* 27 Ledoux-Noël FOTIO
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* 28 Gabriel KUITCHE
FONKOU(1988), Création et circulation des discours codés en
milieu gmba / Mùngùm, Thèse d'état ès
lettres, Université de Lille III.
* 29 Joseph
NOUTENIJEU(2000) : Op cit.
* 30 Jean Louis DONGMO (1981),
Le dynamisme bamiléké (cameroun,vol 1 la maîtrise de
l'espace agraire, Yaoundé,
CEPER, P.10
* 31 Ibid
* 32 Joseph NOUTENIJEU (2000),
op.cit,, P.11
* 33 Maurice TADADJEU et
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* 34 Steeve BIRD et Maurice
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* 35 N'KOTCHI NGUESSAM (1975),
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* 36 Christian BAYLON et Paul
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* 37 Oswald DUCROT et
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* 38 Ferdinand de SAUSSURE
(1966), Cours de linguistique générale,
(1ère édition en 1916), Paris, Payot, P. 34.
* 39Ibid, P. 100
* 40 Emile BENVENISTE (1974),
Problèmes de linguistique générale2, Paris,
Gallimard, Collection « Tel », P. 33.
* 41 Ibid
* 42 Paul ZUMTHOR (1983),
Introduction à la poésie orale, Paris, Le Seuil,
« Poétique », P. 10
* 43 Ibid, P. 12
* 44 Blaise TSOUALLA (1990),
Roman féminin d'Afrique noire d'expression française :
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* 45 Le Groupe d'Entrevernes
(1985), Analyse sémiotique des textes, Lyon, Presses
Universitaires de Lyon, 5è édition, P. 8
* 46 Jean DUBOIS et al(1973),
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* 47 Julien Algirdas GREIMAS
cité par LOCHA MATESO (1986), La Littérature africaine et sa
critique, ,Paris, Karthala/A.C.C.T . 224
* 48 Roland BARTHES (1981) ,
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écrits » Communication 8., Paris, Le Seuil, Collection
« Points » P. 28
* 47 Geneviève CALAME -
GRIAULE (1977 ), . op.cit.p.22
* 48 Ibid.
* 49 Dominique MAINGUENEAU
(1990), Pragmatique pour le texte littéraire, Paris, Hachette.
P. 3
* 50 ibid.
* 51 Jean Louis JOUBERT
(2002) « La parole du poète »,Notre
Librairie :1250 nouveaux titres de littérature d'Afrique noire,
1997-2001. N°147, Janvier-Mars 2002, PP.22-25, P.24
* 52 ibid.
* 53 Jacques CHEVRIER
(2002) : «Des formes variées du discours
rebelle » ; Notre Librairie : Penser la violence
N°148, Juillet-Septembre 2002, PP.64--70, p.65.
* 54 Paul RICOEUR (1983) :
Temps et récit. Tome I, Paris, Le Seuil, P. 86
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