Ministère de l'enseignement supérieur
Et de la recherche scientifique
______________
UNIVERSITE DE COCODY Abidjan
REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE
Union-discipline-travail
______________
ANNEE UNIVERSITAIRE
2006-2007
MEMOIRE
Pour le
DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC
UFR DE SCIENCES DE L'HOMME ET DE LA SOCIETE
______________
CENTRE IVOIRIEN D'ETUDE ET DE RECHERCHE EN PSYCHOLOGIE
APPLIQUEE
C.I.E.R.P.A
CONDITIONS DE TRAVAIL DES OPERATEURS DE PHOTOCOPIE SUR
LE CAMPUS DE L'UNIVERSITE DE COCODY
PRESENTE PAR
M. BOUABRE GNOKA MODESTE
Conseiller psychologue
e-mail : cedep77@yahoo.fr
SOUS LA DIRECTION DU :
Professeur ASKA KOUADIO, Psychologue, Maître de
Conférence
JURY
Ø Professeur ASKA KOUADIO, Maître de
Conférence, Psychologue, directeur de mémoire et du CIERPA
Ø Professeur ASSI Edmond, Maître de
Conférence, Psychologue, Président du Jury
Ø Docteur GNEPLE AGATHE, Psychologue Ergonome,
examinateur
Ø Docteur GBOUOGBO, Maître assistant, Psychologue du
travail, membre du Jury
MEMOIRE
Pour le
DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC
Session, du 1 août 2008
SOMMAIRE
|
|
Dédicace :
|
III
|
Remerciement :
|
V
|
Avant propos :
|
VIII
|
Introduction générale :
|
1
|
Première partie : Considérations
théoriques et conceptuelles :
|
6
|
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE:
|
7
|
CHAPITRE II DEFINITION DES CONCEPTS :
|
11
|
2.1. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES IMPLICATIONS :
|
11
|
2.2. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS :
|
14
|
CHAPITRE III : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE :
|
18
|
3.1. LES THEORIES CLASSIQUES ET NEOCLASSIQUES :
|
18
|
3.2. LES THEORIES DES NEGOCIATIONS :
|
21
|
3.3. LE TAYLORISME ET SES IMPLICATIONS :
|
21
|
3.4. L'APPORT DES THEORIES INVOQUEES A NOTRE ETUDE:
|
24
|
CHAPITRE IV : REVUE DE LA LITTERATURE :
|
27
|
CHAPITRE V : OBJECTIFS ET HYPOTHESES :
|
36
|
5.1. OBJECTIFS :
|
36
|
5.2. HYPOTHESES :
|
36
|
5.3. DEFINITION DES VARIABLES ET DES MODALITES :
|
37
|
Deuxième partie :
méthodologie :
|
40
|
CHAPITRE I : MILIEU D'ETUDE:
|
42
|
1.1. L'ENVIRONNEMENT (CADRE GEOGRAPHIQUE):
|
43
|
1.2. PRESENTATION DE LA POPULATION D'ETUDE:
|
43
|
1.3. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON:
|
44
|
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE
L'INFORMATION :
|
49
|
3.1. LA DOCUMENTATION ECRITE ET AUDIO-VISUELS :
|
49
|
3.2. OBSERVATION DIRECTE :
|
50
|
3.3. L'ENTRETIEN : (SEMI-DIRECTIFS) :
|
53
|
3.4. LE QUESTIONNAIRE :
|
53
|
CHAPITRE IV : LES METHODES D'ANALYSE :
|
55
|
4.1. LA DEMARCHE GENETIQUE :
|
55
|
4.2. LA DEMARCHE COMPARATIVE :
|
56
|
4.3. LES DIFFICULTES D'ENQUÊTE :
|
56
|
Troisième partie : RESULTATS :
|
58
|
CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS
|
59
|
1.1. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'OBSERVATION :
|
59
|
1.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN
SEMI-DIRECTIF
|
68
|
1.3. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN PAR
QUESTIONNAIRE
|
70
|
CHAPITRE II : ANALYSE DES RESULTATS :
|
76
|
2.1. L'OPERATEUR DE PHOTOCOPIE
|
77
|
2.2. LA MACHINE
|
86
|
2.3. L'ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL DE L'OPERATEUR
|
91
|
CHAPITRE III : INTERPRETATION DES RESULTATS :
|
105
|
3.1. TEST D'HYPOTHESE 1 : FORMATION DES OPERATEURS DE
PHOTOCOPIE ET QUALITE DES TIRAGES :
|
105
|
3.2. TEST D'HYPOTHESE 2 :L'ETAT DES PHOTOCOPIEUSES UTILISEES
ET QUALITE DES TIRAGES:
|
114
|
3.3. TEST D'HYPOTHESE 3 : MOTIVATION DE L'OPERATEUR ET
QUALITE DES TIRAGES:
|
122
|
CHAPITRE IV : DISCUSSION :
|
131
|
CONCLUSION
|
136
|
BIBLIOGRAPHIE
|
143
|
ANNEXES
|
i
|
Table des matières
|
ix
|
DEDICACE
A
Notre Seigneur Dieu manifesté en trois personnes, le
Père, le Fils et le Saint-Esprit créateur de toute chose selon
qu'il est dit dans l'Evangile de Jean au chapitre premier, du verset un au
verset douze. Ce Dieu trinitaire en qui nous avons cru dès le
début de notre adolescence, nous a donné le souffle de vie, la
force, le courage, la santé, la protection et l'intelligence
indispensables à la réalisation de ce travail.
A
Notre défunt père, SOGOUROU BOUABRE Gaston qui a
trouvé utile de nous inscrire à l'école malgré ses
grandes charges et le grand nombre de nos frères et soeurs, et s'est
occupé de nos frais scalaires jusqu'en classe de terminale.
A
Notre mère TAGRO Henriette veuve BOUABRE, mère
très soucieuse de l'avenir de ses enfants, s'est beaucoup battue pour
que nous poursuivions les études supérieures.
A
Notre grand-mère maman Yohou qui nous a
encouragé et béni pour achever nos études
supérieures.
A
Notre frère aîné BOUABRE Sogourou Vincent,
qui a joué pour nous, le rôle de deuxième père
depuis le secondaire jusqu'au supérieur à la fois au plan
financiers et morales.
A
Notre oncle TAGRO Gnonko Lucien, qui a été un
recours décisif à des tournants importants de nos études
secondaires notamment en classe de troisième et en classe de
terminale.
A
Notre soeur aînée BOUABRE Laurence qui nous a
assisté financièrement, s'agissant de nos frais scolaires durant
nos études secondaires et supérieures, et nous a, à
certains moments recueilli chez elle.
REMERCIEMENTS
D'abord, nous présentons nos vifs et sincères
remerciements au Professeur ASKA Kouadio, Directeur du Centre Ivoirien d'Etude
et de Recherche en Psychologie Appliqué (C.I.E.R.P.A) qui a rendu
possible notre formation de conseiller Psychologue. Ses critiques
constructives, ses suggestions, ses orientations et ses encouragements nous
ont été d'une grande utilité.
Nous profiterons de cette occasion, pour remercier tous nos
professeurs, nos chers maîtres qui ont bien voulu nous dispenser des
enseignements de haut niveau, théorique, pratique et très
précieux ; dont les connaissances et conseils nous ont permis
d'effectuer une formation complète couronnée par la soutenance
d'un mémoire de DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC. Nous
aimerons en particulier remercier M Assy qui a bien voulu accepter de diriger
notre mémoire de fin de cycle du Diplôme de Conseiller Psychologue
(D.C.P), et dont les remarques, les critiques et les suggestions nous ont
été d'une grande utilité. Nous aimerons aussi remercier
tous nos maîtres notamment MM Gbogbouo, Kassy, M et Mme Berthé,
Mme Gnéplé qui ont bien voulu nous dispenser des enseignements de
haut niveau, pratique et très précieux.
Nous tenons à exprimer nos remerciements à nos
parents en l'occurrence notre frère aîné BOUABRE Bouazo
Lucien, qui nous a, au cours de nos études supérieure, recueilli
à certains moments et aidé financièrement ;
frère aîné BOUABRE Lago Appolin aire, qui nous a, au cours
de nos études supérieure, recueilli à certains moments et
aidé financièrement, frère aîné BOUABRE
Séri Bruno, qui nous a, au cours de nos études supérieure,
recueilli à certains moments et aidé financièrement,
BOUABRE Tadé Paulin, qui nous a, au cours de nos études
supérieure, aidé financièrement, notre tuteur, le
Commissaire PKOPKA Félix, qui nous a recueilli chez lui au début
de nos études secondaire à Bouaké de la classe de
6ème à la classe de 5ème ;
notre tutrice Veuve KALOU, qui nous a aussi recueilli chez elle en classe de
4ème.
Nous tenons à exprimer nos remerciements à nos
amis et camarades dont les conseils et les soutiens nous ont aidé dans
la réalisation de ce travail. Nous pensons à notre cher
frère en Christ Jésus, COULIBALLY Jules, qui nous a recueilli
chez lui dans sa chambre d'étudiant à la cité
universitaire de Yopougon II après la perte du bénéfice de
la notre ; nos frères en Christ Jésus du Groupe Biblique
des Etudiants des Assemblées de Dieu de Côte d'Ivoire (GEAD-CI) de
la section de la cité universitaire de Yopougon, qui nous ont
financièrement soutenu partageant leurs bourses d'études avec
leurs autres frères non boursiers dont nous faisions parti ;
à MM. TOURE Appalo, KADIA Nasaire, Binin et Yedesse, Mme
N'guéssan Gisèle et Mlle SADIO, à PREGNON Paulin, Oussou
Remi, à TETCHI Nicolas, YAO Olivier, et à bien d'autres.
AVANT-PROPOS
Cette étude dont le sujet est "Conditions de travail
des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de
Cocody " se veut une contribution au délicat problème des
conditions ergonomiques du travail dans nos pays à la fois en explosion
démographique, soumis aux rudes pressions du chômage, aux crises
socio-économiques répétitives, persistantes et en proie
aux troubles militaro-politiques.
Cependant, des politiques socio-économiques dans le
sens d'une amélioration des conditions de travail ont été
élaborées et exécutées. Ces politiques semblaient
annoncer des perspectives vivifiantes et prometteuses à court, moyen et
long terme. Hélas nous sommes ici comme dans le cas de l'éduction
où il faut chaque fois faire table rase et amorcer toujours un nouveau
départ qui est tantôt freiné soit par des problèmes
structurels inhérents au sous-développement, soit par des crises
socio-économiques héritées à la fois de la mauvaise
gestion de la chose publique et d'une tutelle internationale trop dirigiste et
impérialiste ; soit par des perturbations militaro-politiques
reposant chaque fois le problème de la démocratie, de la
fragilité politique et militaire de notre jeune Etat, la Côte
d'Ivoire.
Reconnaissant le mérite de nos devanciers qui ont
exploré les voies non moins porteuses pour tenter d'apporter un
éclairage décisif sur ce problème, nous trouvons utile et
opportune la proposition d'une nouvelle approche en la matière ;
celle d'une approche ergonomique des questions des conditions de travail des
opérateurs de photocopie.
Le but de cette étude est donc de jeter un regard
à la fois génétique, et comparatif sur les actions
menées par les promoteurs du tavail en vue de comprendre et d'expliquer
les raisons des échecs constatés.
C'est pour tenter d'apporter un éclairage à
cette interrogation centrale que nous sommes proposé de conduire cette
étude. Ce mémoire de DESS s'inscrit donc dans la perspective
d'une Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC. Pourtant, dans cette
approche ergonomique du travail, nous sommes conscient de n'avoir pas tout vu
et encore moins tout dit. Des points sont certainement demeurés dans
l'ombre, sans réponses; nous avons donc conscience de nos lacunes et de
nos limites. Nous laissons ainsi la place à d'autres esprits
éclairés de poursuivre la recherche et la critique en la
matière.
INTRODUCTION GENERALE
Dès la fin du XVIIIe siècle,
la division du travail, c'est-à-dire le découpage d'un processus
de production en plusieurs étapes successives, avait déjà
contribué à un accroissement de la productivité du
travail. La révolution industrielle va accélérer ce
processus. L'identification de tâches élémentaires qui
composent tout cycle de production va permettre de construire des machines
reproduisant les mouvements humains, ouvrant la voie à la constitution
de chaînes de montage et d'assemblage.
Dans les années 20, ces méthodes
seront largement appliquées dans l'industrie automobile, notamment dans
les usines Ford aux États-Unis, qui mettent en pratique les
enseignements issus du taylorisme. Ce que l'on dénommera l'Organisation
Scientifique du Travail, qui sera appliquée par l'ensemble des
constructeurs automobiles avant d'être généralisée
à l'ensemble de l'industrie, a permis à Ford de réduire
considérablement le nombre d'heures de travail nécessaires
à la fabrication de ses véhicules ( Encyclopédie
encarta, 2002).
Les techniques d'automatisation décrites
jusqu'ici permettent de faire effectuer par des machines des tâches
manuelles entrant dans le processus de production. Les systèmes experts
peuvent être considérés comme le prolongement de ces
techniques, qui tentent de modéliser et d'automatiser des travaux de
nature intellectuelle. Ces systèmes informatiques se composent de bases
de données associées à un ordinateur : une base
d'expertise est élaborée qui consiste en un ensemble de faits
décrivant de manière précise des types de situations
reliées entre elles par un moteur d'inférence capable de proposer
face à une situation inédite une solution appropriée, en
effectuant des déductions à partir des faits, en s'aidant de
règles contenues dans la base d'expertise.
Il est certain que les progrès
attendus dans le domaine des systèmes experts et plus
généralement de l'intelligence artificielle permettront de
franchir de nouvelles étapes dans l'automatisation des tâches
techniques. Quels que soient son domaine d'application et les techniques
auxquelles elle fait appel, l'automatisation s'est constamment
développée dans l'unique but de réduire la
pénibilité du travail humain et d'améliorer la
productivité du travail. Ainsi présenté l'automatisme
se positionne dans le champ d'intervention de l'ergonomie. En effet, depuis sa
naissance rendue possible par le développement technologique et
industriel, l'ergonomie perçue comme domaine d'application de la
psychologie du travail, tente d'acquérir son indépendance
épistémologique et méthodologique.
Portée vers la mise en oeuvre de connaissances
scientifiques relatives à l'homme et nécessaires pour concevoir
des outils, des machines et des dispositifs qui puissent être
utilisés par le plus grand nombre avec le maximum de confort, de
sécurité, et d'efficacité ; l'ergonomie s'engage sans
relâche dans des entreprises de recherches ouvertes sur une assez large
matrice de connaissances par la définition de paradigmes nouveaux et des
champs heuristiques nouvellement explorés comme le Système Homme
Machine (S.H.M.).
Plus que jamais, l'ergonomie ne s'arrêtera
d'étendre son champ d'intervention et ses domaines de compétence
aux différents domaines de la société où l'individu
s'exprime et le fonctionnement de la structure professionnelle où il est
impliqué. Elle se positionnera comme
l'étude de l'homme dans son environnement professionnel,
en vue d'améliorer les résultats de l'entreprise et de rendre le
travail moins contraignant pour celui qui l'exécute, se
préoccupera de deux types de problèmes à savoir
rendre les outils plus efficaces et plus simples à utiliser,
étudier le comportement au travail des individus pour voir si leur
activité est en harmonie avec leurs possibilités physiques et
intellectuelles (Encyclopédie encarta, 2002).
La frontière entre l'ergonomie et
l'organisation du travail devient de plus en plus floue. Les questions purement
sociales et économiques ne sont pas du ressort de l'ergonome, mais il
peut prévoir les conséquences de certains choix et peser sur les
décisions qui seront prises. Ainsi, l'automatisation de plus en plus
poussée de certains métiers pose des problèmes que l'on
découvre parfois avec retard dans les pays en développement comme
la Côte d'Ivoire. C'est le cas du reprographe ou de l'opérateur de
photocopie ou plus exactement celui qui a pour métier de faire les
photocopies. Les fabricants de photocopieuses n'ont pas encore trouvé le
fauteuil qui évitera aux opérateurs de photocopie les lombalgies
(mal de dos) et l'arthrose des vertèbres cervicales. L'on
n'hésitent pas à classer l'activité commerciale de
photocopie dans le lot des activés du secteur non structuré ou
informel en Côte d'ivoire. Et comme tous les métiers du secteur
non structuré, l'activité de la photocopie s'échappe de la
réglementation sur le travail ainsi que de l'exigence de la formation
professionnelle. C'est donc une activé très peu
étudiée au plan scientifique et très peu valorisée
au plan social.
Et pourtant plusieurs intellectuels des plus illustres de ce
pays sollicitent les services des opérateurs de la photocopie soit dans
la confection d'un fascicule de cours pour les enseignants, d'un mémoire
ou d'une thèse de fin de cycle pour les étudiants, des documents
de colloques, de séminaires, d'administrations pour les professionnels
de divers corps.
L'activité de photocopie donne une place
importante à la visualisation de phénomènes physiques sur
des écrans ou des tableaux lumineux. L'ergonome doit s'y
intéresser pour saisir les dimensions du reprographe ou de
l'opérateur (le travailleur qui fait les photocopies), celles de la
situation de travail (l'environnement de travail), celles des tâches et
coûts humains, matériels et financiers mis en jeu. En cela,
l'ergonome doit faire preuve d'imagination pour tenter de prévoir
l'imprévisible et pallier ses conséquences. Et cela d'autant plus
que l'activité commence à prendre de la proportion en Côte
d'Ivoire en général et sur le campus de l'université de
Cocody en particulier. C'est pourquoi il apparaît opportun et utile, au
double plan scientifique et social de mener une intervention psychologique dans
ce champ chargé d'expérience heuristique, surtout ergonomique. La
question de recherche sur les conditions de travail des opérateurs de
photocopie montre tout son intérêt en quatre points qui
justifient notre motivation.
Premièrement, un diagnostic claire et pertinent
pourrait être établi sur cette activité permettant ainsi de
réaliser une intervention ergonomique prenant en compte plusieurs
dimensions qui sont le travailleur (l'opérateur de photocopie) la
situation de travail (l'environnement, le lieu de travail), la tâche
(prescrite, induite et actualisée) et le coût (humain,
matériel et financier) pour cette activité, le Système
Opérateur-Photocopieuse (S.O.P.)
Deuxièmement, un projet opérationnel visant
à remédier à l'inadaptation aux photocopieuses traduite
par la mauvaise qualité des photocopies (peu lisible, mauvais cadrage,
excès d'ancre) pourrait être élaboré dans le sens
d'une formation professionnelle sur la photocopieuse et sur l'activité
qu'elle implique.
Troisièmement, Une amélioration des conditions
de travail par la prévention des opérateurs sur les normes de
travail et les risques d'exposition professionnelle (lumière de la
photocopieuse, toxicité de l'encre, la posture) pourrait être
entrevue.
Quatrièmement, une réorganisation et une
structuration du métier dans le sens d'une optimisation des
compétences et en vue de sa valorisation socio-économique,
pourraient être envisagées.
La question de recherche sur les conditions de travail des
opérateurs de photocopie montre donc tout son intérêt
à un double niveau scientifique et social. Elle mérite à
plus d'un titre, d'être accueillie, dans les grands fichiers des
contributions scientifiques et sociales sur les conditions de travail dans le
secteur dit non structuré ou informel des pays en développement
comme la Côte d'Ivoire. L'intérêt est donc établi
pour de nouvelles entreprises de recherche comme la nôtre.
Pour explorer ce champ ergonomique évoqué, nous
nous proposons d'étudier l'activité de la photocopie en suivant
la démarche académique et scientifique en vigueur, à
savoir l'exposé premièrement, des considérations
théoriques et conceptuelles décrites par la problématique,
la définition des concepts, le cadre de référence
théorique, la revue de la littérature, les objectifs, les
hypothèses, et les variables. Deuxièmement, nous
définirons notre démarche méthodologique à travers
l'exposé du milieu d'étude, la présentation de la
population d'étude, les techniques de collecte et des méthodes
d'analyse. Enfin troisièmement, nous recueillerons les résultats
obtenus à travers la présentation des résultats, leur
analyse et leur interprétation suivie d'une discussion.
Première partie :
CONSIDERATIONS THEORIQUES ET CONCEPTUELLES
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE:
Depuis la révolution industrielle, l'automatisation
s'est généralisée à l'ensemble des activités
de production, tant dans l'industrie, que dans les activités de services
comme l'édition. En effet, depuis la plus haute antiquité, il a
toujours existé des systèmes de diffusion de la parole, et
d'abord de la parole orale. Des conteurs populaires aux images parlantes
relayées par satellite en passant par les places publiques des
cités grecques, les auditoria de Rome, les cours d'amour, les
veillées des chaumières, les salons, les cafés
littéraires, les théâtres, les cinémas et les
« transistors », la communication de bouche à
oreille n'a jamais fait défaut à la production intellectuelle.
Elle a pourtant une faiblesse. Plus que toute autre forme de communication,
elle a la maîtrise de l'espace, mais il lui manque la maîtrise du
temps. Elle ne reste pas, elle ne dure pas, elle ne revient pas en
arrière et, à moins d'une pédagogie de la mémoire
qui n'est pas à portée de tout le monde, elle ne permet pas la
stratification intellectuelle, l'accumulation des expériences. Seule la
communication écrite possède la maîtrise du temps et quand,
grâce à l'invention du livre, il y a quelque trente
siècles, elle a aussi conquis la maîtrise de l'espace, la
mobilité, l'ubiquité, elle est devenue la forme
privilégiée de la communication culturelle.
Dès lors se sont posés des problèmes de
fabrication et de distribution. Le livre n'a de sens que s'il est reproduit en
un nombre appréciable d'exemplaires et mis à la disposition des
lecteurs en un nombre appréciable de points. Dans les cités
antiques, le premier problème était plus difficile à
résoudre que le second car le seul procédé de reproduction
connu - la copie manuelle - ne permettait pas de grands
« tirages ». Il existait pourtant de véritables
entreprises, ateliers de bibliopoles d'Athènes ou scriptoria de
Rome, qui pouvaient publier des éditions de plusieurs centaines
d'exemplaires. Sorti des mains du copiste, le volumen , rouleau de papyrus
collé, pouvait trouver sa place dans un pot sur les rayons d'une
librairie de la ville ou bien être envoyé le long des routes
commerciales vers quelques centres intellectuels comme Athènes,
Alexandrie, Rome, Lyon ou Byzance.
L'entrepreneur antique était donc plus un
« publieur » qu'un « éditeur ».
La fonction d'édition proprement dite, c'est-à-dire la
responsabilité du choix et de la préparation d'un texte à
« mettre au monde », incombait à de beaux esprits ou
à des érudits. C'est encore en ce sens que de nos jours on
appelle « éditeur » le savant qui établit un
texte, le corrige et l'annote.
Aujourd'hui, dans les pays en développement comme la
Côte d'Ivoire, à côté des maisons d'édition
officielles et conventionnelles, s'est constituée une forme
« d'édition informelle » : c'est la photocopie.
Utile à tout étudiant, ou à tout élève pour
obtenir un support de cours, un extrait de document, un rapport de stage, un
mémoire de fin de cycle ou une thèse; utile aussi de plus en plus
à tout enseignant du primaire au supérieur en passant par le
secondaire pour l`édition de fascicule de cours et d'autres supports de
cours ; utile aux promoteurs de colloques, de séminaires ou tout
spectacle, l'activité de photocopie s'est imposée à
l'intelligentsia et a pris le pas sur les éditions conventionnelles et
même les ruinant parfois. Les photocopies intégrales ou partielles
de certaines publications sont ici à déplorer.
Cette activité utilise un appareil ou une machine
appelée photocopieuse orchestrée par un opérateur.
Photocopieur, copieur ou photocopieuse, c'est un appareil utilisé en
bureautique pour reproduire des documents. L'image d'une page imprimée,
reflétée par un miroir, est dirigée
électrostatiquement vers un cylindre métallique à partir
duquel elle est transférée sur une feuille de papier ordinaire.
Les photocopieurs modernes sont très automatisés. Ils
réalisent des copies en quelques secondes, recto verso, les trient, les
agrafent, agrandissent ou rapetissent l'image à volonté. Certains
appareils haut de gamme reproduisent les documents en couleurs.
L'activité de photocopie qui fournit des prestations
peu onéreuses et très rapides pour les divers clients, ne
s'opère souvent sans désagrément. L'on a souvent des
photocopies peu lisibles, salles et mal cadrées. Cet état de
chose décrivant la mauvaise qualité de la prestation nous
interroge à plus d'un titre. Comment une activité composée
à première vue de tâches très simples peut-elle
être très souvent mal réalisée ? Ceci fait
penser que soit les opérateurs sont très négligents, soit
que l'activité n'est pas en réalité aussi simple qu'on le
pense. La première piste de réflexion pourrait a priori
être écartée quand on sait que ce type de comportement est
presque général. Cela d'autant plus que cette activité
constitue pour ses opérateurs leur première source de revenus,
donc de subsistance. Il est a priori insensé de jouer avec ce qui nous
fait vivre. Néanmoins nous tiendrons compte de la première
position dans notre étude, car il y a toujours des personnes, même
bien avisées qui tombent dans la négligence face aux choses
importantes.
Cependant, c'est la deuxième piste de réflexion
qui mérite, en première instance, de retenir notre attention.
L'on a donc besoin d'être formé et bien formé à ce
métier d'opérateurs de photocopie avant de l'exercer. La question
se pose de plus en plus sur le profil professionnel de l'opérateur de
photocopie, de la maîtrise technique de la photocopieuse utilisée.
C'est ici le grand problème de formation aux métiers du secteur
informel.
A l'instar de la maîtrise technique de la photocopieuse,
se trouve poser l'état de la photocopieuse qui, bien souvent fonctionne
en mode dégradé c'est-à-dire en dessous de ses
capacités réelles. Ceci met l'opérateur même le
mieux formé dans de difficiles conditions de travail. Ce sont ces
conditions de travail qui nous préoccupent dans ce travail.
Les conditions de travail peuvent s'éclater en
conditions physiques et matérielles de travail d'une part et en
conditions mentales et intellectuelles de travail d'autre part.
Les conditions physiques et matérielles de travail
peuvent se subdiviser en conditions matérielles de travail d'une part et
en conditions d'ambiance physique d'autre part. Les conditions
matérielles de travail portent sur la qualité et l'état de
la photocopieuse entre autre l'état d'achat des photocopieuses,
l'âge des photocopieuses (durée d'utilisation), les modèles
des photocopieuses (marques et séries de fabrication). Tandis que les
conditions d'ambiance physique portent sur les conditions d'ambiance thermique,
visuelle, sonore, de vibration, d'hygiène atmosphérique, et
l'état général de l'espace de travail.
Les conditions mentales et intellectuelles concerneront la
formation au métier de photocopie, la formation initiale,
l'expérience dans ce métier, l'endurance physique, la
compétence, le raisonnement, l'attention, la perception, la
dextérité manuelle, le sens relationnel et communicationnel,
l'efficacité, les tâches effectuées, le Système
Opérateur-Photocopieuse, le traitement d'information, le respect de
consignes données, le taux d'échec ou les rebuts, les relations
avec les autres opérateurs etc.
La question est donc de savoir si les conditions de travail
des opérateurs de photocopie ont-elles une influence sur la
qualité de copies effectuées ? Les conditions
matérielles de travail entre autre l'état d'achat des
photocopieuses, l'âge des photocopieuses (durée d'utilisation),
les modèles des photocopieuses (marques et séries de fabrication)
ont-ils une incidence sur la qualité des copies tirées? Les
conditions physiques de travail, notamment les conditions d'ambiance thermique,
lumineuse et l'espace de travail ont-elles un effet sur la qualité des
tirages et sur la santé des opérateurs de photocopie? Les
conditions mentales de travail en l'occurrence, la formation initiale et la
formation professionnelle, les compétences des reprographes
influencent-elles significativement l'activité de photocopie?
Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de trouver
des réponses tout au long de notre étude. Pour y arriver
commençons par définir les concepts soumis à notre
réflexion.
CHAPITRE II DEFINITION DES CONCEPTS :
Il s'agit ici de définir les concepts sur lesquels
porte notre.
2.3. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES
IMPLICATIONS
2.3.1. Le concept de travail :
Le travail est défini comme une
activité faisant l'objet d'une rémunération, le
travail est traditionnellement considéré dans la théorie
économique, comme un facteur de production. Il intervient, comme le
capital ou les matières premières, dans le processus de
création des biens et des services, et représente une ressource
pour l'entreprise (Stammers et Shephard, 1995).
Pourtant, il apparaît trop réducteur
d'assimiler l'activité des hommes dans l'entreprise à une
quantité vague et indifférenciée d'heures de
travail : en effet, les tâches humaines sont très diverses et
la façon même de les organiser détermine en grande partie
leur efficacité. Les rapports individuels et collectifs que crée
le travail entre les hommes, les uns employeurs et propriétaires de
l'instrument de travail, les autres travailleurs salariés,
subordonnés et exécutants, sont aussi à être pris en
compte dans l'analyse du travail perçu comme
activité faisant l'objet d'une rémunération.
2.3.2. Analyse de la tâche et des
activités
2.3.2.1. Analyse de la tâche :
Il existe des discordances en ce qui concerne la signification
de l'analyse de la tâche. Il y a essentiellement deux lignes : la
première, plus française, réserve le mot «
tâche » au travail prescrit et traite comme activité le
comportement/performance de l'opérateur; la deuxième, plus
anglaise et/ou américaine, qui, soit utilise «l'analyse de la
tâche» pour le prescrit et le réel, soit parle de «la
description du système» ou «description de la
tâche» pour se référer au travail prescrit et de
«l'analyse de tâche» ou plus précisément
«l'analyse du comportement de la tâche» pour ce qui est du
travail réel. Comme l'affirme Stammers et Shephard (1995), bien que
l'unité centrale de l'activité humaine utilisée par
plusieurs techniques d'analyse d'activité soit une
«tâche», il y a peu d'adhésion en ce qui concerne la
signification et le propos du terme. Cependant, pour l'auteur,
l'ambiguïté que constitue une tâche est probablement l'un de
ses grands avantages, car elle fournit un cadre flexible dans lequel l'analyste
peut regrouper les actions de l'usager/opérateur pour adapter le
contexte de la tâche et les objectifs globaux d'une analyse. Selon
Laville (1986), tâche et activité sont deux notions essentielles.
La tâche est un objectif à atteindre, le résultat à
obtenir. Ainsi, la tâche d'une infirmière est d'apporter les soins
nécessaires aux malades. Celle d'un chauffeur de camion, de livrer les
commandes dans des lieux définis. Pour un ouvrier sur une chaîne
de montage d'automobiles, ce sera de monter les éléments dans les
véhicules (comme la serrure d'une porte). Pour une couturière,
coudre les cols de chemises. Pour réaliser la tâche, des moyens
sont attribués. Pour l'infirmière, les pansements, les
médicaments, les prescriptions ; pour le chauffeur, un camion et une
liste de livraisons; pour l'ouvrier de la chaîne de montage, des outils;
pour la couturière, du fil et une machine à coudre.
On définit également les conditions dans
lesquelles la tâche doit être réalisée : les temps,
les arrêts, l'ordre d'opération, mais aussi un espace, un milieu
physique, les règlements à respecter. En accomplissant la
tâche à l'aide des moyens disponibles et dans les conditions
définies, le travailleur développe une activité ; il se
déplace, exécute des gestes, regarde, écoute ; il organise
son travail, planifie ses actions, raisonne.
2.3.2.2. Analyse des activités
L'activité met aussi en jeu les fonctions
physiologiques et mentales - les muscles, les articulations, le système
cardio-pulmonaire, la vision, l'ouïe, le toucher, la mémoire. Ces
activités dépendent des conditions dans lesquelles la tâche
s'effectue - contraintes, prévisibilités, imprévus,
anormalités. L'opposition entre travail prescrit et travail réel
est une des références de la méthode d'analyse
ergonomique. Stammers et Shephard (1995) distinguent trois niveaux pour le
processus d'analyse de la tâche: exigences requises par la tâche.
Les objectifs ou les conditions définis par le contexte du
système, étant donné un état initial particulier ou
un ensemble de conditions. Par exemple, l'usager de système de
traitement de texte, ayant fini de taper un document, va devoir le sauver dans
un dispositif de mémoire permanente. De la même façon, on
peut s'attendre à ce que l'opérateur d'une salle de
contrôle d'énergie, exécute les actions appropriées
pour minimiser les pertes, maximiser la sécurité et éviter
les dommages quand il se trouve face à une soudaine chute de tension.
2.3.3. Conditions de travail :
Les conditions de travail c'est l'ensemble des facteurs
physiques, matériels psychologiques et sociaux, internes et même
externes à l'environnement de travail, qui influence le procès de
travail. Les conditions de travail sont donc perçues comme
l'état, la nature, la qualité ; c'est en somme,
l'environnement physique, technique, psychologique et sociologique, d'une
activité faisant l'objet d'une rémunération
(Stammers et Shephard, 1995).
L'environnement de la tâche, ce sont les facteurs d'une
situation de travail qui gênent et guident les actions d'un individu,
restreignant les genres d'action pouvant être entreprises et leur
séquence ou offrant appuis ou assistance qui canalisent les actions de
l'usager/opérateur d'une manière déterminée
(Stammers et Shephard, 1995). Ces facteurs délimitent ou produise un
comportement de la tâche : les actions réelles
développées par un individu face aux contraintes de
l'environnement de la tâche pour répondre aux exigences de la
tâche. L'usager/opérateur devra faire certains choix à
cause des limitations psychologiques ou physiologiques ou à cause du
manque d'habilités ou de connaissances appropriées. La
méthode employée doit aussi avoir été
développée à travers la connaissance de
l'expérience de l'usager, afin de rendre son efficacité optimale
et réduire les efforts.
Contracter une pathologie professionnelle est la
conséquence de conditions de travail médiocres, de l'emploi
d'équipements et d'outils inadaptés, mais aussi de la fatigue,
d'une inattention, d'un manque de qualification ou d'une prise de risque
inconsidérée. L'approche des conditions de travail consistera
alors à examiner les domaines suivants : les emplacements de
travail -- pour éliminer ou maîtriser les risques --,
les méthodes et les pratiques opératoires et la formation des
personnels. On enregistre les faits essentiels sur les accidents et les
blessures, ainsi que l'historique du travailleur impliqué, pour lister
et éliminer tous les schémas susceptibles d'engendrer des
risques.
2.4. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS
2.4.1. Les opérateurs
Ce sont des personnes chargées de la commande et de la
surveillance d'une machine, donneurs d'ordre d'une machine. Dans notre
contexte, la machine en question est la photocopieuse.
2.4.2. Opérateur de photocopie ou
reprographe :
La photocopie est le procédé qui consiste
à reproduire des copies, de reprographier un document, faire des
phototypes. C'est l'ensemble des techniques de reproduction des documents. Les
opérateurs de photocopie ou reprographes sont les acteurs sociaux qui
ont pour activité professionnelle de photocopier des documents à
l'aide d'une machine appelée photocopieuses ou photocopieur. En
Côte d'Ivoire, ce sont des travailleurs du secteur non structuré
encore appelé secteur informel.
2.4.3. La Photocopieuse :
La photocopieuse est une machine qui met en oeuvre les
procédés de reprographie en vue d'obtenir un phototype, un
document appelé copie du document reprographié.
Placer une feuille sous le capot d'une photocopieuse, puis
attendre quelques secondes... Un acte si banal qu'on ne se demande même
plus comment cette reproduction se déroule. Il s'agit de réaliser
des transferts de charges électriques pour attirer de l'encre sur une
feuille de papier. Au coeur de la machine se situe un tambour constitué
d'un matériau semi conducteur. Ce semi-conducteur à la
particularité d'être électriquement résistant
à l'état normal mais de devenir conducteur quand il est
éclairé.
A l'intérieur d'une photocopieuse, un tambour
chargé positivement reçoit de l'encre chargée
négativement, qui sera ensuite attirée par une feuille blanche,
enrichie en charges positives. Une photocopie se déroule en trois
étapes.
2.4.3.1. Le principe de fonctionnement d'une
Photocopieuse
2.4.3.1.1. Le tambour est enrichi en charges positives
( "+"):
D'abord des charges positives sont créées sur ce
tambour, relié à la terre, à l'aide d'une source de haute
tension. A cet instant, comme le tambour n'est pas exposé à la
lumière, il n'est pas un bon conducteur d'électricité et
les charges s'y maintiennent : elles n'ont pas assez d'énergie pour
migrer vers la terre. Seules les charges "+" non éclairées
demeurent.
L'utilisateur place alors un document à photocopier au
dessus de ce tambour. Aussitôt le capot refermé et le bouton
"copie" pressé, un faisceau de lumière est envoyé sur le
document. Là où la feuille est noire, une ombre est
projetée sur le tambour. Là où la feuille est blanche, la
lumière est réfléchie.
Image1 : schéma annoté d'une
photocopieuse (source encyclopédie encarta 2002)
Cette lumière apporte juste assez d'énergie pour
permettre aux charges de s'écouler vers la terre. C'est-à-dire
que là où le papier est blanc, le tambour devient neutre. Tandis
qu'aux zones noires (texte, images), il conserve ses charges.
Le matériau qui constitue le tambour est maintenant une
copie de la feuille de papier, avec des charges à la place de l'encre.
Il reste à imprimer son contenu sur une feuille de papier.
2.4.3.1.2. L'encre chargée négativement
( "-") est attirée par les charges positives ( "+")
Pour cela de l'encre en très fine poudre, le toner, est
pulvérisée sur le tambour. Au passage, le bec qui propulse la
charge négativement : les particules de carbone sont alors
attirées par les régions du tambour chargées positivement,
c'est-à-dire celles qui n'ont pas reçu de lumière.
Un nouveau faisceau de lumière permet ensuite aux
charges positives qui subsistent sur le tambour, de partir à la terre,
tandis que la charge négative des particules d'encre subsiste.
2.4.3.1.3. Le papier chargé positivement ("+")
attire l'encre chargée négativement ("-")
Enfin, une feuille de papier vierge reçoit une charge
positive importante et est ensuite mise en contact avec le tambour. Le papier
(positif) attire donc l'encre (négative). Puis il est chauffé, ce
qui fait fondre l'encre et la fixe sur le papier. Enfin, un balai
élimine l'encre restante sur le tambour et le cycle peut recommencer.
2.4.3.2. L'exemple de
photocopieuses:
1. Copieur Canon 6035
2. Copieur Canon GP 225
3. Copieur Canon GP 210
1
3
2
|
|
Copieur Canon GP 405
|
Copieur Canon 6020
|
Copieur Canon 6028
|
Copieur Canon 6030
|
5
1
3
2
4
Source : RMBS Gueddouar Service Importation Photocopieurs
1. Copieur Canon 1550
2. Copieur Canon 6220
3. Copieur Canon 6216
4. Copieur Canon 6317
5. Copieur Canon 6330
CHAPITRE III :CADRE DE REFERENCE
THEORIQUE
La recherche sur les conditions de travail dans une perceptive
ergonomique est une entreprise non moins jeune. Elle a eu des pionniers qui ont
posé les bases gnoséologiques et praxéologique pouvant
servir comme matrice et référence heuristique,
épistémologique, méthodologique et utilitaire dans
l'approche de ce sujet. C'est pourquoi nous avons trouvé pertinent
de redescendre jusqu'à Karl Marx Pareto et Taylor, afin de trouver
les forces et l'éclairage nécessaires pour constater, construire
et conquérir, comme le dira Gaston Bachelard, la réalité
et l'intelligence de notre sujet à savoir, les conditions de travail des
opérateurs de photocopie sur le campus de Cocody.
Historiquement plusieurs approches du travail ont
été faites soit par des théoriciens de la question, soit
par des organismes spécialisés dans les problèmes du
travail. Le siècle du travail laborieux se termine et cède la
place à un autre. Les conditions de l'homme au travail sont de plus en
plus repensées, revues et corrigées par bien d'experts.
3.5. LES THEORIES CLASSIQUES ET
NEOCLASSIQUES
Dans les théories classiques et
néoclassiques, très marquées par le développement
du salariat, le travail est une marchandise comme une autre, un objet
d'échange que les salariés négocient par quantités
d'heures avec les entrepreneurs.
En fonction de la rémunération
que le marché propose pour un travail horaire, les offreurs de travail
que sont les salariés vont arbitrer entre l'utilité
retirée de la consommation permise par un revenu supérieur et la
désutilité provoquée par le renoncement aux loisirs pour
travailler. Les demandeurs de travail, les employeurs, vont pour leur part
fixer un volume d'heures de travail leur permettant de procéder à
la fabrication de biens de manière à obtenir une
égalité entre le coût du travail et sa productivité.
À l'équilibre, une rémunération horaire est
déterminée et l'échange s'effectue.
3.5.1.
Les théories classiques :
Cet équilibre correspond à l'optimum
de Pareto (Il définit la notion d'
optimum paretien
comme une situation d'ensemble dans laquelle un individu ne peut
améliorer sa situation sans détériorer celle d'un autre
individu.) évoqué par P. Bridel, E. Tatti (1999) qui est une
situation dans laquelle on ne peut augmenter la satisfaction d'un agent
économique sans diminuer celle d'un autre. Dans ce modèle, le
chômage est toujours considéré comme volontaire, puisque
l'individu a la possibilité d'effectuer un arbitrage entre travail et
loisir, son choix étant en fait déterminé par la prise en
compte d'un salaire de réserve en dessous duquel il s'abstiendra.
Cependant, la théorie classique,
décrivant une situation de symétrie parfaite entre offreurs et
demandeurs de travail, s'adapte mal à la réalité du
marché du travail telle qu'on l'observe dans les économies
contemporaines. En effet, elle ne permet pas de décrire, et
a fortiori d'expliquer, ni le chômage involontaire, ni la
rigidité des salaires, ni l'organisation interne du travail, ni les
caractéristiques actuelles des relations entre employeurs et
employés, ni le secteur informel de plus en plus en vogue dans les pays
en développement comme la Côte d'Ivoire. Cette relation entre
employeurs et employés fonctionnera avec beaucoup d'actions
antagonistes, de lutte d'intérêt, de conflits professionnels. Ceci
avait commencé avec la défense des droits du travail. Ce qui
signifiait à la fois libération du travail pénible et
amélioration des conditions de travail. Pour les plus radicaux,
l'objectif premier était de libérer le travail. Cette
libération qui devait passer par une réduction drastique du temps
de travail, voire l'abolition pure et simple de la relation
employeur-employé. Pour d'autres, il s'agissait d'obtenir des
réformes garantissant aux travailleurs des droits ou de meilleures
conditions.
Dans l'ensemble, c'est ce deuxième courant qui l'a
emporté. Vers le milieu du siècle, la revendication essentielle
était devenue celle du droit au travail, c'est-à-dire le droit
d'avoir un emploi, que l'on retrouve dans l'expression de «plein
emploi». C'était une fiction à la fois commode et sexiste,
car cela voulait dire, garantir un travail salarié à plein temps
à tous les hommes des «classes laborieuses». La plupart du
temps, on ne tenait pas compte du travail des femmes, et la présence de
celles-ci sur le marché du travail était considérée
comme «secondaire» [Organisation Internationale du travail (O.I.T.)
1999].
3.5.2.
Les théories néoclassiques :
Si Marx, fut le premier, à
souligner que les travailleurs ne sont pas en mesure d'opérer de
véritables choix sur le marché du travail, la menace du
chômage les obligeant à accepter les conditions imposées
par les employeurs, c'est à Keynes, dira Abdallah ZOUACHE CREUSET
(2003), que l'on doit la formulation de la théorie du chômage
involontaire. Selon lui, en effet, le marché du travail n'est pas
revêtu d'une identité propre, et n'est en fait que le miroir du
marché des biens: si la demande de biens est inférieure à
l'offre, alors le marché du travail sera en situation de sous-emploi,
car les entreprises diminueront leur offre pour s'adapter à la baisse de
la demande, et un chômage non désiré fera son apparition.
La synthèse néoclassique confirme les
observations de Keynes en les fondant sur un ensemble d'explications
microéconomiques. Ceci donnera naissance à la théorie du
désiquilibre. Cette théorie, apparue au début des
années 70, notamment sous l'impulsion de J.P.Benassy, J.Drèze et
E.Malinvaud, se propose de donner certains fondements micro-économiques
à certaines des thèses de Keynes.
Dans "Macro-économie et théorie du
déséquilibre", en 1984, J.P.Benassy, quoique appartenant à
l'école néo-classique, admet qu'il peut exister
des échanges à des prix qui ne sont pas "d'équilibre
concurrentiel", et de plus, qu'on peut envisager un
chômage involontaire prolongé, d'où le nom de
déséquilibre. On suppose que des échanges peuvent
avoir lieu dans ces conditions, ce qui ignore deux aspects centraux de la
théorie Keynésienne : L'incertitude et la
préférence pour la
liquidité. Dans ce cas de
figure, il n'y a pas d'égalité entre offres et demandes, et
Benassy (1984) énonce des régles de rationnement qui s'appliquent
aux agents. Certains acteurs de l'économie se trouvent
alors en position de manque quantitatif car ils subissent des
règles de rationnement.
Les théoriciens du déséquilibre appellent
"équilibre à prix fixes" des situations où, aux prix
affichés et pour les rationnements subis par les agents, aucun d'entre
eux n'est incité à modifier ses propres offres et demandes. Le
cadre théorique est très proche de celui de la concurrence pure
et parfaite. En effet, pendant que les principes de Walras relatifs aux
théories du Déséquilibre et du chômage involontaire,
soutiennent que les intentions d'achats sont au plus égales aux
intentions de ventes et chaque agent peut acheter ou vendre autant qu'il le
souhaite ; Edmond Malinvaud (1980) perçoit, pour sa part, à
travers la théorie du déséquilibre et du chômage
involontaire, une imparfaite flexibilité des prix et des salaires qui
empêche une coordination optimale des choix individuels. On évoque
la possibilité que les prix affichés ne soient pas des prix
d'équilibre concurrentiel, ce qui est original pour ce courant de
pensée.
3.6. LES THEORIES DES
NEGOCIATIONS
En outre d'autres théories, tentent
d'opérer la synthèse entre analyses orthodoxes et
hétérodoxes. Ainsi, la théorie des négociations
s'intéresse aux relations et aux stratégies des agents sur le
marché du travail.
Martin Weitzman (1984), par exemple, a
présenté le modèle d'une économie de partage des
profits : dans ce modèle, la rémunération des
travailleurs est partiellement liée aux résultats de
l'entreprise, que des subventions à l'emploi encouragent à opter
pour ce système, rendant ainsi une légitimité à
l'intervention de la puissance publique. Au niveau macroéconomique et
pour une même rémunération globale, l'économie de
partage se trouve ainsi en situation de sur-emploi, à condition que le
salaire de base ne soit pas trop élevé. Les coûts
découlant de l'implantation de ce système restent quant à
eux inférieurs à ceux qui sont nécessaires pour obtenir le
plein emploi dans une économie salariale traditionnelle. Une telle
organisation économique présente, de plus, l'avantage
d'être plus stable face aux chocs macroénomiques.
3.7. LE TAYLORISME ET SES IMPLICATIONS :
Une entreprise n'est pas une boîte noire
dans laquelle des facteurs de production sont introduits pour créer
mécaniquement des biens. Tirant les conclusions de cette observation, la
psychologie du travail étudie l'organisation et la nature des
tâches au sein de l'entreprise.
3.7.1. Le taylorisme :
Organisation Scientifique du Travail
Né, selon Marc Mousli (2006) en 1856 dans une vieille
famille Quaker de Philadelphie, Frederick Winslow Taylor est promis à
une carrière de juriste, comme son père, mais il ne
s'intéresse guère au droit. Admis à l'Université
d'Harvard, il préfère, par goût de la mécanique,
entrer comme ouvrier dans une petite entreprise appartenant à un ami de
sa famille. Le jeune Frederick, travailleur acharné, après sa
journée à l'usine, passe une partie de ses nuits à
préparer le diplôme d'ingénieur mécanicien. En 1878,
il est chef d'équipe à l'atelier des machines de la Midvale Steel
Company. C'est là qu'il engage son combat pour la
productivité ; pour élaborer par la suite une théorie
qui portera son : le taylorisme.
Cette discipline est donc née avec les
premières recherches de l'Américain Frederick Taylor,
ingénieur autodidacte et inventeur d'une méthode d'organisation
de l'entreprise, le taylorisme, que l'on appelle également
« Organisation Scientifique du Travail ». Cette
méthode repose sur la rationalisation des tâches, consistant dans
la division entre les tâches des concepteurs, qui assurent la mise au
point des produits et le suivi des méthodes de production, et les
tâches des exécutants, chargés d'appliquer les consignes
des ingénieurs [rappelant la logique de tâche prescrite, de
Guillevic, C., 1991]. La stricte division du travail dans le cadre de la
production de masse se révèle d'une efficacité bien
supérieure à la parcellisation empirique des tâches, comme
en attestent les expériences réalisées dans les usines
d'automobiles Ford à partir du début du 20ème
siècle. Cependant, de nombreuses expériences menées
à partir des années 1930 ont remis en cause le caractère
trop simpliste des schémas de Taylor.
3.7.2. La théorie des relations humaines:
Elton Mayo (encyclopédie encarta
2002), fondateur de l'école des relations humaines, s'est
attachée à souligner les limites inhérentes à la
parcellisation des tâches. Il a fait valoir que, dans l'entreprise, les
ouvriers se structurent en groupes, qui partagent souvent la même culture
et la même sensibilité aux conditions de travail et aux styles de
commandement, de sorte qu'ils ont besoin, pour être motivés, d'une
zone de liberté dans laquelle les cadres ne pénètrent
pas.
Enfin, certains sociologues du travail, comme le
Français Georges Friedmann (auteur de plusieurs ouvrages, dont
Où va le travail humain? publié en 1950), ont
établi que le travail à la chaîne n'était pas
seulement d'une efficacité limitée quand il s'exerçait
dans certaines conditions, mais qu'il encourageait, par son aspect
déresponsabilisant et répétitif, une véritable
déshumanisation.
Au cours des années 1980, de
nouvelles hypothèses ont été développées,
qui toutes tentent d'intégrer certaines spécificités
propres au marché particulier que constitue le marché du travail.
Elles prennent en compte les recherches des courants hétérodoxes,
appelés ainsi car ils s'éloignent de l'hypothèse de
rationalité qui prévaut dans les analyses classiques et
keynésiennes. Ces courants se sont en particulier
intéressés au contexte institutionnel des relations de travail et
aux logiques collectives (celles des syndicats par exemple) plutôt qu'aux
stratégies individuelles. Cette démarche permet d'expliquer les
déséquilibres par l'imparfaite flexibilité des salaires et
par la segmentation du marché, à l'origine de la faible
mobilité des travailleurs.
Les transformations économiques intervenues
depuis une vingtaine d'années ont rendu nécessaires des
modifications de l'organisation du travail dans la plupart des grands secteurs
industriels. Confrontées à la mondialisation des échanges
et à la montée de la concurrence, ainsi qu'aux évolutions
de la demande, les entreprises se sont vues contraintes de produire dans les
meilleures conditions de rentabilité mais aussi de s'adapter à
des variations rapides des goûts des consommateurs, davantage
informés et demandeurs de produits plus différenciés. De
tels changements ont nécessairement influé sur l'organisation du
travail.
3.7.3. La théorie de la flexibilité
ou juste à temps
Les entreprises japonaises se sont adaptées
les premières aux mutations de la demande mondiale et ont conçu
de nouveaux modes d'organisation du travail au cours des dernières
décennies. Le « juste-à-temps » (Just in
Time) et le « zéro stock », théorie
développée par Antje Burmeister (2000), est une théorie
des techniques de gestion fondées sur une production directement
reliée à la demande. Ces techniques furent rendues possibles par
la méthode de l'atelier flexible ; il s'agit d'introduire une
très grande flexibilité dans la chaîne de montage en
utilisant des ordinateurs qui pilotent des unités mobiles de production.
Corollaire de cette méthode, la déspécialisation des
ouvriers à leur poste a permis d'accroître leur efficacité
en leur accordant plus de responsabilités et en exigeant d'eux une
qualification plus poussée.
Dans d'autres pays, où
l'adaptabilité des salariés est moins forte (du fait de
l'existence d'un droit du travail plus contraignant et d'une présence
syndicale qui reste importante) ces adaptations ont fait l'objet de
négociations, particulièrement en Allemagne, qui possède
une forte tradition de cogestion entre syndicats et chefs d'entreprise. Elles
ont fréquemment consisté dans des incitations salariales pour
améliorer la qualité des produits, technique propre à
encourager la responsabilisation des salariés.
Cependant, dans des pays où la culture
du conflit l'emporte fréquemment sur celle de la négociation,
comme la France et la Grande-Bretagne, on s'aperçoit que la
flexibilité externe (l'embauche et le licenciement, ou le recours aux
emplois précaires) est souvent préférée à la
flexibilité interne (l'adaptation des ressources internes à de
nouveaux métiers ou à de nouveaux postes). En période de
compétition accrue conduisant à réduire les marges, le
facteur travail, considéré comme le plus mobile, est le plus
souvent la première victime des phénomènes de
flexibilité. Cette flexibilité s'accompagne d'une recomposition
des métiers à la fois du secteur structuré comme du
secteur non structuré encore appelé secteurs informel et des
conditions de travail y afférentes.
3.8. L'APPORT DES THEORIES INVOQUEES A NOTRE ETUDE:
L'apport des théories classiques, néoclassique
et des négociations à notre étude est à saisir au
niveau du rapport économique dans lequel se trouve impliqué le
couple employeur-employé, rapport économique mettant en
évidence les conditions de travail notamment les conditions de
rémunération et d'exécution du travail. En effet les
partisans des théories classiques dont l'enjeu était d'obtenir
des reformes garantissant aux travailleurs des droits et de meilleures
conditions de travail, finissent par reconnaître que la menace du
chômage obligent les employés à accepter les conditions
imposées par les employeurs. Telle est la thèse de Keynes
à travers sa théorie du chômage involontaire. Car la
réalité du « plein emploi » se
révèle moins compatible avec celle qui consiste à offrir
de meilleures conditions de travail. Il est en effet difficile d'obtenir
concomitamment, et le plein emploi, et de meilleures conditions de travail.
En définitive, l'on aura tantôt le plein emploi,
tantôt des meilleures conditions de travail. Comme le soutient Pareto, on
ne peut augmenter la satisfaction d'un agent économique sans diminuer
celle d'un autre, les travailleurs se trouvent toujours devant un dilemme, soit
obtenir un emploi avec des conditions approximatives de travail soit subir un
chômage involontaire dans un espace économique offrant de
meilleures conditions de travail. Là, le dicton est bien connu,
« un tien vaut mieux que deux tu l'auras » ou encore
« entre deux maux, il faut choisir le moindre mal ».
Un autre choix c'est celui suggéré par la
théorie de négociation, celui qui consiste à proposer des
salaires bas pour permettre une situation de sur-emploi. En effet, au niveau
macroéconomique et pour une même rémunération
globale, l'économie de partage se trouve ainsi en situation de
sur-emploi, à condition que le salaire de base ne soit pas trop
élevé. Les coûts découlant de l'implantation de ce
système restent quant à eux inférieurs à ceux qui
sont nécessaires pour obtenir le plein emploi dans une économie
salariale traditionnelle. Une telle organisation économique
présente, de plus, l'avantage d'être plus stable face aux chocs
macroénomiques. C'est le cas dans le contexte des secteurs non
structurés comme l'activité de photocopie dont l'analyse peut
aussi faire recours au taylorisme.
La contribution du taylorisme à notre étude est
avoir dans l'Organisation Scientifique du Travail (O.S.T) entre
différent acteurs du champs professionnel. En effet le travail de
photocopie suggère, sinon, impose des tâches
prédéfinies (désigné plus tard par Guillevic, C.,
1991, par le terme de tâche prescrites) à exécuter
telles, soulever le capot de la photocopieuse, y poser le document à
photocopier, refermer le capot appuyer sur la touche
« copy »ainsi de suite. Ce qui nous rappel l'Organisation
Scientifique du travail (O.S.T) de Frederick Taylor et l'automatisme,
où premièrement dans le Système Homme-Machine (S.H.M), la
photocopieuse joue le rôle de l'exécutant (l'ouvrier), le
reprographe (l'opérateur de photocopie) celui de concepteurs ;
deuxièmement dans le Système Producteur Utilisateur (S.P.U),
l'opérateur de photocopie joue le rôle de l'exécutant et
les fabricants de la photocopieuse celui de concepteurs. En effet, cette
méthode repose sur la rationalisation des tâches, consistant dans
la division entre les tâches des concepteurs, qui assurent la mise au
point des produits et le suivi des méthodes de travail, et les
tâches des exécutants, chargés d'appliquer les consignes
des concepteurs (tâches prescrite chez Guillevic, C., 1991) .
L'apport de la théorie de la flexibilité
ou le « juste-à-temps » est apprécié
dans ce qu'elle met l'accent sur la rapidité du flux marchand, un
délai court de livraison du bien ou d'exécution de service. Dans
notre cas l'activité de photocopie s'apparente à ce genre de
flexibilité de prestation de service. En effet le
« juste-à-temps » (Just in Time) et le
« zéro stock », est l'ensemble de techniques de
gestion fondées sur une production directement reliée à la
demande. C'est ce qui se pratique dans l'activité de la photocopie.
CHAPITRE IV : REVUE DE LA LITTERATURE :
La révision de la littérature sur l'ergonomie
commence généralement par les manuels de McCorminck, Woodson,
Sperandio, Renault. Ils ont tous plus ou moins la même structure; un
chapitre concernant l'histoire et le concept de l'ergonomie; un autre sur le
Système Homme-Machine; une partie consacrée aux muscles et
à la physiologie; un chapitre d'anthropométrie; suivi de la
perception, la vision, l'ouïe; ainsi que le projet des postures de
travail, incluant le champ de vision et les portées.
Pour SPERANDIO. JC (1996 ), les projets technologiques de
grande ampleur bouleversent généralement les métiers des
exploitants et imposent de repenser l'organisation du travail. Face à
ces changements profonds, l'apport de l'ergonomie ne va pas de soi. Quels
enseignements en effet tirer de l'exploitation des systèmes existants,
souvent considérés comme obsolètes par les concepteurs du
futur projet qui porte lui tous les enjeux de l'innovation? L'article
présente les principaux résultats d'une recherche portant sur un
projet innovant de contrôle-commande des circulations ferroviaires. Il
montre que si l'apport de l'ergonomie est nécessairement limité
sur les aspects techniques, d'autant plus si le projet est à un stade de
pré-conception, il peut par contre être déterminant sur la
dimension organisationnelle et aussi, par cette voie, influer en retour sur la
conception technique.
Levy Leboyer, C. et Sperandio, J.C. (1987) se proposent de
dresser un tableau aussi complet que possible de la psychologie du travail :
modèles théoriques et méthodes utilisées sur le
terrain ; problèmes rencontrés et solutions mises en oeuvre. Il
est une tentative de constat de la situation actuelle en France et dans les
pays d'Europe francophones, qui fait ressortir l'inégal
développement des différents domaines de la psychologie du
travail.
Ghislaine Doniol-Shaw, Huez D., Sandret N (2001), pour leur
part, à travers leur ouvrage, Les maux de la sous-traitance,
présentent l'ensemble des résultats d'une enquête
longitudinale, conduite en 1993 et en 1998 auprès des salariés
sous-traitants de la maintenance des centrales nucléaires. Cette
enquête investigue les liens entre l'organisation du travail, ses
conditions environnementales, et la santé. Au-delà des
spécificités du nucléaire, ses résultats semblent
emblématiques des conditions de l'organisation de la sous-traitance et
de ses répercussions délétères. Les conditions de
travail des salariés sous-traitants, extérieurs à la
structure juridique de l'entreprise, sont le plus souvent
dégradées et précarisées bien au-delà de ce
que l'on rencontre chez les salariés de l'entreprise «donneuse
d'ordre».
Ganascia, J.G. (1999), décrit la situation
des acteurs de l'industrie. Selon Ganascia, des acteurs de l'industrie et des
chercheurs se sont interrogés sur les solutions possibles pour
améliorer les conditions du travailleur moderne, travailleur qui connait
un épuisement intellectuel, les contraintes physiques auxquelles
était astreint l'homme au travail s'étant muées en
contraintes "cognitives".
Dejours, C. (2000) répond à trois questions :
comment la souffrance au travail peut-elle modifier le sujet de
l'intérieur ? Quelles défenses psychiques, quelles
stratégies, est-il conduit à mettre en place parfois à son
détriment ? Dans quelle mesure ces attitudes se sont-elles
banalisées, que l'on soit à l'atelier, au bureau ou dans
l'entreprise ? Il fait découvrir au lecteur combien ces questions
restent d'actualité : non seulement la centralité du travail, qui
en était le postulat, ne peut être remis en cause, mais l'auteur
constate que sont apparues ces dernières années de nouvelles
pathologies liées à la souffrance psychique engendrée par
le travail. Au-delà de la compréhension nécessaire d'un
tel phénomène, l'auteur apporte des outils pour agir.
Amalberti, R., De Montmollin, M., Theureau, J. (1991)
regroupent des contributions originales sur une réflexion
théorique concernant l'analyse du travail, qui seule rend possible le
progrès méthodologique, en trois parties : modèles de
l'activité (de l'analyse des comportements à la
modélisation cognitive) ; signes, langages et communications
(sémiologie des raisonnements, activités verbales et
communications dans le travail) ; compétences et expertise
(connaissances, savoir-faire, expertises et qualifications).
Gollac, M. ; Volkoff, S (1999) mobilisent
l'économie, la sociologie, l'ergonomie, la psychologie et la
médecine, à travers des études globales et des
études de cas, pour apporter des éléments de
réponse aux questions suivantes : le travail subit des changements
techniques et organisationnels, des changements dans les formes d'emploi et la
gestion des carrières mais quelles sont les conséquences de ces
évolutions sur la santé physique et mentale des salariés
au long de leur parcours professionnels ? Quels sont les principaux facteurs de
diversité des conditions de travail, entre catégories sociales,
entre grands secteurs de l'économie, entre les âges et les sexes ?
Va-t-on vers une amélioration des conditions de travail sous l'effet du
progrès technique ? Cette amélioration est-elle automatique ou
nécessite-t-elle des stratégies de régulation ? Où
se situent, aujourd'hui, les marges d'action ? Pour améliorer les
conditions de travail, faut-il vraiment envisager l'activité de chaque
travailleur dans sa globalité et sa singularité ? Telles sont les
interrogations qu'ils soulèvent dans leur ouvrage.
Bourdieu, J. et Reynaud, B. (2004) mettent l'accent
sur le rôle qu'a tenu la santé dans la réduction du temps
de travail : l'hypothèse n'est sans doute pas neuve, mais il leur a
semblé que sa portée a été sous-estimée. Ils
rappellent d'abord que l'augmentation des salaires réels ouvriers de la
seconde moitié du XIXe siècle s'est accompagnée d'une
détérioration des conditions de vie, et en particulier de la
santé, saisie à travers de multiples indicateurs. Ils montrent
ensuite que la dégradation de la santé au travail est une
externalité négative, subie par les ouvriers et résultant
de la concurrence entre les entreprises. Dans la dernière partie, les
auteurs mettent en évidence que l'une des conditions nécessaires
à la réduction de cette externalité est la prise de
conscience, du côté des employeurs comme du côté des
ouvriers, des effets à long terme des conditions de travail sur la
santé.
MEYER (Jean-Jacques) et Naville, P. (1980)
soutient que du temps de Marx, on comptait 30 % de salariés. Dans
les années 80, 85 % des Français actifs, 100 % de la population
d'Union Soviétique, étaient salariés. Et voila que
l'informatique menace de bouleverser les équilibres du salariat,
suscitant de nouvelles tensions, de nouvelles contestations à l'Ouest
comme a l'Est. Du temps de Marx, on parlait de socialisme plutôt que
d'autogestion. Aujourd'hui le socialisme est un mot qui couvre bien des
marchandises; et l'autogestion fait confusément recette, de l'U.D.F. au
P.C.F., sans que personne ne sache trop ce qu'il faut en conclure. Multipliant
les approches concrètes (le cas Yougoslave, le débat politique en
France, la réalité du travail dans les entreprises
nationalisées...) l'auteur propose ici des réponses à la
question "l'autogestion, comment ? ".
Leplat, J. et Cuny, X., (1984) dans la
première partie de leur ouvrage, donnent des informations
générales sur le travail, les travailleurs et délimite le
champ de la discipline. Une seconde partie présente l'analyse
psychologique du travail. Une dernière partie décrit quelques
situations types et indique le bénéfice de leur étude,
tire du concours du psychologue du travail. Elle montre les formes que peut
prendre ce concours, aussi bien pour le diagnostic des difficultés que
pour leur réduction, autrement dit le rôle que le psychologue peut
jouer dans l'amélioration des conditions de travail.
Martory, B. et Crozet, D., (1988) dans cet ouvrage,
concrétisent la collaboration d'un universitaire et d'un praticien. Ils
s'adressent donc naturellement : aux étudiants soucieux de trouver une
présentation synthétique dans une discipline de plus en plus
fondamentale ; aux cadres de la fonction personnel souhaitant faire le point
sur l'évolution des pratiques de leur domaine. Ils traitent de la
gestion des hommes dans les organisations modernes : gestion des flux de
ressources humaines (analyse prévisionnelle, recrutement,
carrières, rémunération, performance humaine...) ;
animation des structures humaines (conditions de travail, régulation des
dysfonctionnements, information...).
Pour Sée N. (1989) si l'on admet que
l'analyse de l'activité de l'opérateur est un
élément important du processus ergonomique (l'analyse de la
situation réelle du travail et sa transformation), on ne peut
qu'être frappé par l'absence de prise en compte de son
activité psychique. Le propos de l'auteur est d'analyser en quoi
l'introduction de cette partie du fonctionnement de l'opérateur va soit
enrichir, soit détourner, soit déplacer l'ergonomie comprise
comme corps de connaissance autonome. Les questions que se pose le chercheur en
ergonomie sont alors les suivantes : premièrement, est-il possible
d'importer en ergonomie des éléments du corpus de la
psychopathologie du travail définie à partir du savoir
psychanalytique ? En quoi la théorie du sujet divisé
(conscient-inconscient) est-elle fondamentale et radicalise-t-elle les
différences avec d'autres disciplines ? Deuxièmement, quel est
l'objet de la recherche pour l'ergonome ? Troisièmement, en quoi ce
difficilement connaissable qu'est l'activité psychique du sujet va-t-il
modifier la dynamique ergonomique ? Telles sont les préoccupations sur
lesquelles a porté la réflexion de Sée.
Bronckart, et al,(2004) exposent et situent la perspective
théorique dans laquelle s'inscrit le programme et présente les
recherches qui seront rapportées dans la seconde partie. Ils s'ouvrent
par un chapitre consacré à une investigation approfondie des
différents champs (philosophique, économique, social et
psychologique) dans lesquels l'agir peut s'inscrire et qui contribueront
ultérieurement à l'élaboration de la problématique.
Pour Dadoy, M., Henry, C., Hillau, B., De Terssac, G.,
Troussier, J.F., et Weill Fassina, A. (1990) si l'analyse du travail est l'un
des moyens pour aborder les qualifications, c'est bien parce que cette
méthode a pour objectif de révéler toutes les
"qualités" mises en jeu dans le travail mais aussi implicitement de
modifier le processus de reconnaissance de ces qualités. Les
différentes contributions présentées, ici, illustrent bien
cette double fonction de l'analyse du travail : d'un côté elle
produit des connaissances sur le fonctionnement réel des situations de
travail grâce aux modèles et aux méthodes qu'elle met en
jeu. De l'autre elle donne lieu a des pratiques visant la résolution de
problèmes concrets dans des domaines aussi variés que la gestion
de l'embauche, la classification, la formation, l'organisation du travail, la
conception des installations, etc. Cet ouvrage tente de restituer cette double
fonction de l'analyse du travail dans la diversité de ses formes et de
ses enjeux.
Peretti, J.M. (1991) pour sa part, la maîtrise de
l'emploi et des rémunérations, l'investissement en formation et
en sécurité, l'amélioration des conditions de travail, la
gestion des temps, les relations sociales, la communication, la motivation,
l'audit social sont devenus des facteurs clés de succès de
l'entreprise. Les défis des années 90 imposent un renouvellement
des pratiques de la fonction Personnel et un aménagement des Ressources
humaines qui intègre les dimensions stratégiques et
internationales. Cet ouvrage y contribue. Fruit de relations étroites
avec les Directions de Ressources Humaines (DRH) les professionnels, les
enseignants français et étrangers, cet ouvrage propose une vision
d'ensemble de la fonction du Personnel et du Management des Ressources
humaines. Actuel, concret, illustré d'exemples, il répond aux
besoins des étudiants des Grandes Ecoles et des Universités, des
stagiaires en formation, des DRH et cadres de la formation, des responsables
opérationnels et des décideurs.
Guerin F., Laville A., Daniellou F., Duraffourg J., Kerguelen
A., (1991) se proposent d'aider à construire un point de vue sur
l'activité de travail dans ses relations avec le fonctionnement de
l'entreprise. Ses auteurs explicitent la manière dont l'activité
de travail intègre les caractéristiques à l'homme dans ses
relations avec les variables techniques et organisationnelles de l'entreprise.
L'analyse de l'activité et sa compréhension sont
présentées comme un moyen permettant de mieux connaître,
d'expliquer les relations entre les conditions de réalisation de la
production et la santé des salariés, de proposer des pistes de
réflexion utiles pour la conception des situations de travail.
L'association de différents acteurs dans l'entreprise à la mise
en oeuvre de cette démarche doit permettre une meilleure anticipation et
donc une plus grande maîtrise des processus de transformation du
travail.
Alter, N. (1996) affirme que depuis une dizaine
d'années, la sociologie appliquée au monde du travail porte son
regard sur l'entreprise, en tant que lieu de rationalité
économique et de socialisation. L'ouvrage présente ces
réflexions selon trois axes théoriques : l'action, la culture et
la rationalité. Ce manuel, structure de manière
pédagogique, explique et classe les acquis de la sociologie du travail,
de l'organisation de l'entreprise à propos du fonctionnement et de
l'évolution des firmes. Il définit également les relations
entretenues par l'entreprise avec son environnement politique,
économique ou culturel.
Kergoat J., Boutet J., Jacot H., et Linhart D (1998) affirment
qu'en quelques décennies le travail a changé : quelle place
occupe-t-il aujourd'hui dans nos vies ? Quelles sont les conditions de travail
? Quels chemins emprunte la division du travail? Qu'en est-il des acteurs de
l'entreprise, de leurs partenariats et de leurs conflits ? Bien des questions
se posent aujourd'hui sans que les réponses soient toujours
évidentes et assurées. En effet, sous l'égide de RESSY
(Recherches, Société, Syndicalisme), des chercheurs, des
syndicalistes et des praticiens tentent d'analyser la réalité
actuelle du "monde du travail", sa complexité et ses énigmes.
Sociologues, ergonomes, historiens, médecins, anthropologues,
philosophes, psychopathologues, linguistes, politologues et statisticiens :
dans tous ces domaines, le résultat des recherches les plus
récentes a été mobilisé. Et à ces voix sont
venues se mêler celles des consultants en entreprise, de praticiens de
diverses origines, de responsables à la CFDT, à la CGT ou
à FO, contact quotidien avec les réalités du travail. Pour
Kergoat J., Boutet J., Jacot H., Linhart D, si les auteurs ne parlent pas d'une
même voix, une même exigence ressort cependant de l'ensemble des
contributions : il faut changer le travail, et ne pas se contenter de le
regarder changer.
Marie-claude Bonneville (2003), à travers la
présente recherche, a étudié les modalités «
naturelles » de capitalisation et de transfert des savoirs des agents
horairistes. Elle démontre l'existence de deux types de savoirs
correspondant à deux niveaux de conceptualisations. Le premier niveau
concerne les savoirs «procéduralisables » qui tournent autour
des concepts de sillons et de train tendu : être capable de tracer un
sillon/horaire d'une gare à une autre. Un second niveau nécessite
des savoirs « pragmatiques » : savoirs maîtrisés par les
experts qui ne sont pas procéduralisables. C'est aussi une
capacité à penser « réseau ». Ils font donc
appel aux concepts de train tendu et de flexibilité du réseau ;
ce qui correspond aux savoirs combinés de Hatchuel, 1992. Il existe une
autre dimension : c'est l'interactivité entre les horairistes des
différentes régions. Il faut trouver le meilleur compromis
acceptable qui ne bouleverse pas la tâche des autres. C'est la notion de
prescription croisée. Le graphique de sillons devient alors l'instrument
privilégié qui permet une conception distribuée.
Florence MOTTE (2003), montre comment une analyse de
l'activité réalisée par étapes a permis de mettre
en évidence les besoins des utilisateurs et d'impulser un projet qui va
devenir stratégique pour l'entreprise.
Fabiana FIGUEIREDO, Beatriz RUSSO, Anamaria de MORAES (2003),
présentent un projet d'ergonomie et sa validation dans le
département des ressources humaines d'un opérateur de
téléphone à Rio de Janeiro. A partir d'une recherche
approfondie des données, les problèmes sont identifiés
puis classifiés. Le projet, validé par le biais de tests
réalisés par les employés, cherche à
améliorer les conditions d'exécution des tâches dans le
plus grand confort sans négliger la sécurité.
Jean-Jacques MEYER et David FRANCIOLI (2003),
Considérant que les mesures d'éclairagisme étaient
insuffisantes, voire parfois inapplicables, conçoivent un nouvel indice
de confort visuel physiologique pour évaluer toute situation qui
s'éloigne des postes de bureautique avec textes imprimés bien
éclairés. C'est aussi dans le cadre de ce programme de recherche
que Jean-Jacques MEYER et David FRANCIOLI ont mis au point un protocole
d'analyse, conçu non seulement dans le but de valider l'indicateur sur
le terrain et en laboratoire, mais aussi pour permettre un suivi de l'astreinte
visuelle et des facteurs qui la déterminent. Alors que les signes
d'inconfort visuel et de fatigue visuelle ne diminuent pas, les données
de terrain et de laboratoire indiquent que l'on sous-estime l'effet de
conditions lumineuses insuffisamment adaptées par rapport aux exigences
de la tâche et à la variabilité des performances
d'acuité et de sensibilité à la lumière qui
caractérise une population tout venant.
O. BACHELARD et R. CANTIN (2003), s'appuient sur une action
originale engagée depuis trois ans avec un groupe d'entreprises
industrielles dans le département de la LOIRE. Il s'agissait en effet
d'aborder l'Evaluation des Risques Professionnels (l'E.R.P.) à partir de
l'analyse du travail en associant les différents acteurs. Une approche
globale, systémique de l'évaluation des risques paraît
aujourd'hui pertinente pour les entreprises industrielles françaises. De
la collaboration entre l'antenne risque sécurité de la CRAM et de
l'équipe d'enseignants-chercheurs de l'ESC Saint-Etienne autour de la
formalisation de cas concrets d'analyse de situations industrielle est
née une démarche, un projet de recherche appliquée sur les
liens entre les démarches d'audit social et d'évaluation des
risques professionnels (E.R.P.). L'intérêt du travail de O.
BACHELARD et R. CANTIN réside dans la formalisation d'une
démarche pluridisciplinaire permettant de passer du diagnostic à
l'action pour les entreprises industrielles. L'objectif de cet article est donc
de relater une expérience pilote.
Chantal AUROUSSEAU et Élise LEDOUX (2003), soutiennent
que Deux années de pratique d'intervention commune, sur deux terrains
différents, permettent de voir l'évolution des mécanismes
de régulation du travail, de la relation entre les intervenants au fur
et à mesure que leurs compétences disciplinaires
s'entremêlent. À la lumière d'une analyse a posteriori sur
l'un des terrains et d'une intervention en cours sur un autre - chacune des
interventions s'inscrivant dans le cadre d'une recherche exploratoire -, les
auteurs mettent en évidence les transformations dans le processus
interdisciplinaire, la pertinence du binôme, à la fois pour
l'approche réflexive sur la pratique et pour l'intervention. Ils
soulèvent également des enjeux relatifs au pouvoir des
intervenants par rapport à celui des gestionnaires participants.
Beatriz RUSSO, Giuseppe AMADO Anamaria De MORAES (2003),
décrivent une étude réalisée dans le centre
principal du contrôle opérationnel de la gare routière de
Rio de Janeiro au Brésil. Ce travail fait suite à une plainte de
la gare routière de l'absentéisme de ses employés pour
raisons médicales. Une première approche montre que les
employés souffrent de contorsions posturales dues à un espace de
travail réduit, inconfortable et peu adapté à la nature de
leurs tâches quotidiennes. L'étape suivante consiste à
modéliser le travail des employés pour comprendre la dynamique
des tâches effectuées et à réaliser un diagnostic
ergonomique. L'objectif final est d'arriver à une recommandation
ergonomique pour la phase de déploiement de la solution.
Sandrine KURTH, Viviane GONIK, David FRANCIOLI, Yann RANDIN,
Jean-Jacques MEYER (2003), de l'Institut universitaire romand de Santé
au Travail (IST) parle d'une intervention ergonomique menée dans une
industrie de micro-technique visant à établir un diagnostic des
situations de travail et l'élaboration commune de pistes
d'améliorations. Plusieurs méthodes d'évaluation ont
été utilisées, à savoir: un questionnaire portant
sur les perceptions des conditions de travail et les symptômes ressentis
par les employés, des entretiens et des observations
instrumentées ou non. Parmi ces instruments, nous présentons,
dans ce cadre, les résultats de l'analyse de l'activité que nous
avons effectué au moyen d'un nouvel instrument développé
par un ingénieur (Held, J, 2002) de l'institut d'hygiène et de
physiologie du travail de l'Ecole Polytechnique Fédérale de
Zürich (EPFZ): le "Fit System". A l'aide de ce système, Sandrine
KURTH, Viviane GONIK, David FRANCIOLI, Yann RANDIN, Jean-Jacques MEYER ont
analysé l'activité des employés travaillant sur
binoculaire en salle blanche de façon dynamique. Ces données ont
ensuite pu être mise en lien avec les données issues des autres
techniques d'investigations.
CHAPITRE V : OBJECTIFS ET HYPOTHESES :
5.4. OBJECTIFS :
Comme objectifs, nous aurons un objectif général
et trois objectifs spécifiques.
5.1.1. Objectif
général
L'étude vise donc à:
Contribuer à une meilleure connaissance des conditions
de travail des reprographes et leur effet sur l'activité de
photocopie.
5.1.2. Objectifs
spécifiques :
L'étude vise à :
Ø Identifier distinctement les conditions d'ambiance
physique et mentale de l'opérateur de photocopie.
Ø Décrire Les caractéristiques
particulières de l'environnement de travail des opérateurs de
photocopie.
Ø Décrire les caractéristiques
ergonomiques de l'outil de travail (machine à photocopier)
Ø Evaluer l'effet des conditions de travail sur
l'activité de photocopie.
Tels sont les points essentiels qui guideront notre travail.
Mais avant d'arriver là, il s'avère important de bien formuler
nos hypothèses de travail.
5.2. HYPOTHESES
Par rapport à notre problématique nous formulons
une hypothèse principale et trois hypothèses
opérationnelles
5.2.1. Hypothèse principale
Les conditions de travail des opérateurs de photocopie
en Côte d'Ivoire influencent la qualité des tirages.
5.2.2. Hypothèses
opérationnelles
Nous soutenons que :
Ø La formation (initiale et qualifiante) des
opérateurs de photocopie influence la qualité des tirages.
Ø L'état des photocopieuses influe sur la
qualité des tirages.
Ø La motivation au travail des opérateurs de
photocopie agit sur la qualité des tirages.
Pour éprouver nos hypothèses nous
définissons nos variables afin de permettre une pertinente
interprétation des données de notre étude.
5.3. DEFINITION DES VARIABLES ET DES
MODALITES :
5.3.1. Les variables :
Parlant de variable nous notons une variable
indépendante et une variable dépendante: Comme variable
indépendante nous avons :
- Conditions de travail
Et comme variable dépendante nous avons :
- qualité des tirages (qualité des copies et
taux de rebut)
5.3.2. Les modalités
5.3.2.1. Les modalités de la variable
indépendante
v Formation (les compétences : initiale et
formation qualifiante)
v L'état des machines
v Les motivations
5.3.2.1.1. La formation des opérateurs de
photocopie :
Par formation des opérateurs de photocopie nous
entendons la formation de base (formation intiale) et la formation qualifiante.
Cette analyse sera faite en recherchant chez les opérateurs de
photocopie, le niveau de la formation initiale, l'existence et la nature de la
formation qualifiante. Il s'agira premièrement d'identifier leur niveau
d'étude; deuxièmement de chercher s'ils ont suvi un apprentissage
préalable à court terme (moins de six mois) et à moyen
terme (six à douze mois).
Ø Comme indicateurs de la modalité
« Formation des opérateurs » nous avons :
v Niveau d'étude de base (niveau
d'instruction) ;
v formation qualifiante à court (moins de six mois) et
à moyen terme (de six à douze mois)
5.3.2.1.2. L'état des photocopieuses
utilisées
Il question aussi pour nous d'apprécier l'âge et
l'état de fonctionnement des photocopieuses utilisées par les
opérateurs. Cette analyse sera faite en déterminant l'âge
(durée d'utilisation) de la photocopieuse d'une part et d'autre part il
s'agit de noter leur état de fonctionnement à savoir identifier
le pourcentage de rebuts, de pages peu lisible produites, de pages mal
cadrées produites, de pages sales produites; le type de panne.
Ø Comme indicateurs de la modalité
« état des photocopieuses » nous avons :
v L'état d'achat (neuf ou occasion)
v Durée d'utilisation (âges des
photocopieuses)
v marque et série de fabrication
5.3.2.1.3. motivation au travail des
opérateurs de photocopie
Par motivation des opérateurs de photocopie nous
entendons les facteurs psychologique, socio-économiques liés aux
conditions de travail qui galvanisent ou freinent les opérateurs de
photocopie au travail. Cette analyse sera faite en recherchant le statut
professionnel (travaille à son propre compte ou employé) des
opérateurs de photocopie, les revenus, le cadre (les conditions
d'ambiance physique : ambiance thermique, sonore, visuelle,
hygiénique et atmosphérique) de travail, l'existence de
prestation sociale (CNPS par exemple). Il s'agira premièrement de
chercher à savoir s'ils sont satisfait de leur revenu ;
deuxièmement chercher à savoir s'ils travaillent à leur
propre compte ou au compte d'une tiers personne, troisièmement de
chercher à savoir s'ils sont satisfait de leur cadre de travail,
quatrièmement, s'ils ont droit à des prestations sociales face au
problème de santé et de retraite,
Ø Comme modalités de la variable
« motivation au travail» nous avons :
v les revenus
v les prestations sociales (CNPS)
v cadre de travail
v statut professionnel (employé ou employeur)
5.3.2.2. Les modalités des variables
dépendantes
La qualité de tirage prend en compte le procès
de l'activité de reprographie (photocopie) à savoir les
tâches effectuées pour réaliser un tirage. Il est question
ici pour nous, de chercher à connaître la qualité de tirage
traduite ici par la qualité des copies et par le taux de rebut.
La qualité de copie concerne le cadrage, la
lisibilité et la propreté des copies c'est-à-dire si les
copies tirées sont de bonne qualité (copies lisibles, bien
cadrées, et propres) ou de mauvaises qualité (peu lisibles, mal
cadrées ou sales). Cette analyse sera faite en recherchant, le
pourcentage de copie de bonne qualité par rapport aux copies de mauvaise
qualité. Il s'agira premièrement de chercher à savoir si
l'anomalie de lisibilité affecte la copie ou non ; deuxièmement
chercher à savoir si les tâches d'encre affecte ou non la copie ;
troisièmement chercher à savoir si la copie est bien cadré
ou non.
Comme modalités de la variable «
qualité des tirages » nous avons :
v Qualité des copies : bonnes qualité
(copies lisibles, copies propres, copies bien cadrées) et mauvaise
qualité (copies peu lisibles, copies sales - trop d'encre- copies mal
cadrées)
v Taux de rebuts
Deuxième partie :
METHODOLOGIE
Parler de méthodologie revient, à mettre en
évidence le schéma d'approche du sujet soumis à
l'étude. C'est l'occasion pour nous de décrire et d'exposer
clairement les grands moments se rapportant au recueil, au dépouillement
et à l'analyse des données. C'est donc l'ensemble des
procédés théoriques et pratiques qui président
méthodiquement et techniquement au cheminement rationnel et objectif de
notre travail. Ce cheminement commencera par la délimitation du milieu
d'étude, se poursuivra par la présentation de la population sur
laquelle pour notre recherche, la délimitation de l'échantillon,
par l'exposé des techniques de collectes des données, et
s'achèvera par méthodes d'analyse.
CHAPITRE I : MILIEU D'ETUDE:
L'intitulé du thème de l'étude
« Les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur
le campus de l'université de Cocody » circonscrit en partie
le champ géographique de recherche qui est ici le campus de
l'université de Cocody (Abidjan) en Côte d'Ivoire.
1.4. L'ENVIRONNEMENT (CADRE GEOGRAPHIQUE):
Notre étude s'est effectuée en Côte
d'Ivoire sur le campus de l'université de Cocody (d'Abidjan). Le choix
du campus de l'université de Cocody d'Abidjan s'explique par le fait que
c'est un espace où les activités académiques
nécessitent de plus en plus un grand nombre de photocopies.
L'université est le cadre idéal de rencontre des intellectuels
pouvant se muer en clientèle pour les opérateurs de photocopie.
En effet, les principaux clients des opérateurs de photocopie sont des
intellectuels entre autres les professeurs d'université et les
étudiants auxquels vient s'ajouter une clientèle
diversifiée. Notre champ a précisément
concerné :
- Trois types d'emplacement de travail :
v alentour de l'ancien parking de l'université
v Les enceintes des locaux de l'université
v Les résidences universitaires du campus de Cocody
- Sept (7) types d'espace de travail :
v à l'intérieur d'un magasin ;
v la devanture d'un magasin ;
v dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université ;
v dans des couloirs des locaux de certains départements
de l'université ;
v kiosque,
v cybercafé ;
v des endroits aménagés (appâtâmes
etc)
1.5. PRESENTATION DE LA POPULATION D'ETUDE:
La population d'étude est dispersée à
travers de petites unités industrielles de reprographie et de toutes
petites entreprises de service organisées autour de leurs
différents acteurs à savoir les opérateurs de photocopie
(environ 163) dont certains travaillent à leur propre compte (une
quarantaine) et d'autres pour des opérateurs économiques (environ
120).
environnement de travail
|
machine
|
opérateurs de photocopie
|
|
les opérateurs propriétaires
|
les opérateurs employés
|
total générale
|
emplacement
|
lespace de travail
|
Vente d'article scolaire
|
Photo-graphie
|
Traite-ment de texte
|
reliure
|
Aucune activité supplé-mentaire
|
total partiel
|
Vente d'article scolaire
|
Photo-graphie numérique
|
Traite-ment de texte
|
reliure
|
Aucune activité supplé-mentaire
|
total partiel
|
devanture de l'ancien grand parking des car
d'étudiant
|
kiosque
|
2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
5
|
cybercafé
|
2
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
2
|
|
|
2
|
1
|
0
|
3
|
5
|
à l'intérieur d'un magasin
|
25
|
1
|
1
|
3
|
3
|
2
|
10
|
3
|
2
|
3
|
5
|
1
|
14
|
24
|
la devanture d'un magasin
|
30
|
4
|
2
|
4
|
7
|
2
|
19
|
4
|
2
|
4
|
8
|
2
|
20
|
39
|
Total partiel
|
57
|
5
|
3
|
8
|
12
|
5
|
33
|
7
|
4
|
9
|
15
|
5
|
40
|
73
|
les enceintes des locaux de l'université
|
dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
7
|
8
|
8
|
dans des couloirs des locaux de certains départements de
l'université
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
14
|
14
|
14
|
Total partiel
|
7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
21
|
22
|
22
|
les résidences universitaires
|
à l'intérieur d'un magasin
|
17
|
3
|
2
|
3
|
5
|
2
|
15
|
2
|
1
|
2
|
4
|
2
|
11
|
21
|
la devanture d'un magasin
|
10
|
2
|
2
|
2
|
3
|
2
|
6
|
1
|
1
|
1
|
3
|
1
|
7
|
13
|
kiosque
|
6
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
3
|
4
|
cybercafé
|
6
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2
|
3
|
des endroits aménagés
|
6
|
0
|
0
|
0
|
2
|
1
|
2
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
3
|
5
|
Total partiel
|
45
|
5
|
4
|
5
|
12
|
6
|
32
|
5
|
4
|
7
|
12
|
8
|
36
|
68
|
total
|
109
|
10
|
7
|
13
|
24
|
11
|
65
|
12
|
8
|
16
|
28
|
34
|
98
|
163
|
Tableau T1:présentation de la population
d'étude.
L'on peut donc distinguer différents types
d'opérateurs de photocopie :
v les opérateurs propriétaires :
v les opérateurs employés :
v des opérateurs qui associent à leur
activité de photocopie d'autres activités entre autres :
Ø la vente d'articles scolaires (cahiers,
règles, rames de papiers) :
Ø la photographie:
Ø le traitement de texte :
Ø la reliure
A l'instar des opérateurs de photocopie, nous
avons :
v Les démarcheurs, plus d'une vingtaine ;
v les clients potentiels : plus du nombre
d'étudiant inscrits à l'université (55 000)
étant entendu que chaque étudiants est un client potentiel auquel
l'on peut jouter les enseignants, le personnel administratif de
l'université et tous les visiteurs qui crée une véritable
dynamique de personnes en interrelation.
1.6. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON:
La détermination de l'échantillon a
concerné l'observation directe, l'entretien semi directif et l'entretien
par questionnaire.
1.6.1. Détermination de l'échantillon de
l'observation directe :
Pour éprouver, recouper les données
collectées à travers les documents écrits, les
connaissances accumulées à travers le vécu, nous avons
conduit des séries d'observations directe sur le terrain. Elles ont
couvert tout le champ de notre étude. Ce champ a été
observé un mois durant. Dans ce champ (campus de l'université de
Cocody), nous avons porté notre observation sur l'activité de
photocopie.
Nous avons observé :
- Sur 163 opérateurs de photocopie 15 ;
- Sur 109 machines 6 (voir tableau T2 et T3)
- Trois emplacements sur trois (voir tableau T2)
- Sept types de lieu de travail sur 7 (voir champ
d'étude)
environnement de travail
|
machine
|
opérateurs de photocopie
|
|
les opérateurs propriétaires
|
les opérateurs employés
|
total générale
|
emplacement
|
espace de travail
|
Vente d'article scolaire
|
Photo-graphie
|
Traite-ment de texte
|
reliure
|
Aucune activité supplé-mentaire
|
total partiel
|
Vente d'article scolaire
|
Photo-graphie numérique
|
Traite-ment de texte
|
reliure
|
Aucune activité supplé-mentaire
|
total partiel
|
|
|
alentour de l'ancien grand parking des car d'étudiant
|
kiosque
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
cybercafé
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
à l'intérieur d'un magasin
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
2
|
la devanture d'un magasin
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Total partiel
|
2
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
4
|
8
|
les enceintes des locaux de l'université
|
dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
dans des couloirs des locaux de certains départements de
l'université
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
Total partiel
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
2
|
2
|
les résidences universitaires
|
à l'intérieur d'un magasin
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
la devanture d'un magasin
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
kiosque
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
cybercafé
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
des endroits aménagés
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Total partiel
|
2
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
5
|
total
|
6
|
1
|
0
|
1
|
3
|
1
|
6
|
1
|
1
|
1
|
2
|
4
|
9
|
15
|
Tableau T2 : récapitulatif de
l'échantillons d'observation
Marques et série des machines observées
|
effectifs
|
Canon NP modèle NP 6085
|
1
|
Canon NP modèle NP 6521
|
1
|
Canon NP modèle NP 6085
|
1
|
Canon NP modèle NP 6050
|
1
|
Canon NP modèle NP 6045
|
1
|
Canon NP modèle NP 6028
|
1
|
total
|
6
|
Tableau T3 : Additif sur les
caractéristiques des machines observées
personnes observées
|
Caractéristique d'ancienneté dans la pratique de
la photocopie
|
effectifs
|
Opérateurs de photocopie
|
« débutants »
|
5
|
« expérimentés
|
5
|
« chevronnés »
|
5
|
Total
|
15
|
Tableau T4 : Additif sur les
caractéristiques d'ancienneté des opérateurs de
photocopie
1.6.2. Détermination de l'échantillon de
l'entretien semi-directif :
VANSINAT disait : « n'importe qui n'est pas
capable de rendre témoignage de certains faits appartenant au
passé. Le témoin doit être quelqu'un qui, du fait de son
statut peut avoir connaissance des faits recherchés (...) le bon
témoin est l'homme ordinaire qui possède un statut lui permettant
de connaître les traditions ». Ainsi, comme nous l'avons
déjà dit, pour vérifier, renforcer ou clarifier les
données collectées à travers les documents écrits,
l'observation directe et surtout les connaissances accumulées par notre
expérience personnelle, nous avons eu une série d'entretien sur
le terrain. Elle a couvert tout le champ de notre étude. Elle a
essentiellement consisté en entretien de type semi-directif avec des
reprographes ou opérateurs de photocopie et des clients.
Concernant les informations sur l'activité de
photocopie, nous nous sommes adressé aux reprographes ou
opérateurs de photocopie eux-mêmes, ceux qui ont une certaine
expérience en pratique de la photocopie.
Nous avons interrogé les
« débutants » (un mois à un an
d'expérience de pratique reprographe. Les
« expérimentés » (deux à quatre ans
d'expérience de pratique reprographe) et les
« chevronnés » (plus de cinq ans d'expérience
de pratique reprographe).
Nous avons ainsi identifié 15 opérateurs de
photocopies dont cinq« débutants », cinq
« expérimentés » et cinq
« chevronnés » car comme le disent GHIGLIONE et
MATALON (1978), « lorsqu'on utilise des méthodes non
standardisées, entretiens non directifs ou entretiens structurés,
il est inutile d'interroger un très grand nombre de sujets. La lourdeur
de l'analyse rend difficile l'exploitation systématique d'un nombre
important d'entretien. D'ailleurs, ajoutent-ils, l'expérience montre
que, pour les thèmes habituellement abordés par ces
méthodes, il est rare qu'on voit apparaître des informations
nouvelles après la vingtième ou la trentième
interview ».
environnement de travail
|
opérateurs de photocopie
|
|
les opérateurs propriétaires
|
les opérateurs employés
|
total générale
|
emplacement
|
espace de travail
|
Vente d'article scolaire
|
Photo-graphie
|
Traite-ment de texte
|
reliure
|
Aucune activité supplé-mentaire
|
total partiel
|
Vente d'article scolaire
|
Photo-graphie numérique
|
Traite-ment de texte
|
reliure
|
Aucune activité supplé-mentaire
|
total partiel
|
|
|
alentour de l'ancien grand parking des car d'étudiant
|
kiosque
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
cybercafé
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
à l'intérieur d'un magasin
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
2
|
la devanture d'un magasin
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Total partiel
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
4
|
8
|
les enceintes des locaux de l'université
|
dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
dans des couloirs des locaux de certains départements de
l'université
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
Total partiel
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
2
|
2
|
les résidences universitaires
|
à l'intérieur d'un magasin
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
la devanture d'un magasin
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
kiosque
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
cybercafé
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
des endroits aménagés
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Total partiel
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
5
|
total
|
1
|
0
|
1
|
3
|
1
|
6
|
1
|
1
|
1
|
2
|
4
|
9
|
15
|
Tableau T5 : Récapitulatif de
l'échantillonnage concernant l'entretien semi-directif
personnes interrogées
|
Caractéristique d'ancienneté dans la pratique de
la photocopie
|
Effectifs des opérateurs
|
Copie examinée par type d'opérateurs
|
Opérateurs de photocopie
|
« débutants »
|
5
|
351
|
« expérimentés
|
5
|
351
|
« chevronnés »
|
5
|
351
|
Total
|
15
|
1053
|
|
Tableau T6 : Additif sur les
caractéristiques d'ancienneté des opérateurs de
photocopie
1.6.3. Détermination de l'échantillon de
l'enquête par questionnaire :
La population d'étude ou notre population est ici les
personnes qui exercent l'activité de la photocopie comme activité
professionnelle sur le campus de l'université de Cocody.
Dans l'impossibilité physique et matérielle de
rencontrer tous les opérateurs de photocopie, nous avons retenu les
opérateurs de photocopie que nous avons rencontré au hasard,
présents à leur poste le jour de l'enquête par
questionnaire. C'est donc au hasard que nous avons choisi les
opérateurs de photocopie sur le campus de l'université. Ainsi
après un recensement que nous même avons auparavant
réalisé, nous avons choisi d'interroger 117 opérateurs
sur un total de 163 opérateurs de photocopie. :
Type d'enquête
|
Echantillon exploité
|
Population total
|
Total des opérateurs de photocopie
|
117
|
163
|
Copies examinées par opérateurs
|
9
|
9
|
Total de Copies examinées
|
1053
|
1467
|
Tableau T7 : Récapitulatif de
l'échantillonnage concernant le questionnaire
Rebuts tirages
|
Opérateurs de
photocopie interrogés (n)
|
Rebut produit
|
Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?
|
Effectif par
opérateur
|
Total de rebut (T)
|
Moyenne de rebut (X)
|
1er jour de l'enquête
|
117
|
a
|
T1=
|
|
2ème jour de l'enquête
|
117
|
b
|
T2=
|
|
3ème jour de l'enquête
|
117
|
c
|
T3=
|
|
total
|
351
|
a+b+c
|
T= T1+ T2+ T3
|
|
Tableau T8 : Récapitulatif de
l'échantillonnage concernant le questionnaire : les rebuts
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE
L'INFORMATION
L'orientation de notre problématique a
nécessité la collaboration de quatre techniques de recherches
psychologique. Il s'agit de la documentation écrite et audio-visuelle,
de l'observation directe et des entretiens (sémi-directif), l'entretien
par questionnaire.
3.5. LA DOCUMENTATION ECRITE ET
AUDIO-VISUEL :
C'est un exercice intellectuel qui a consisté à
nous rendre dans tout lieu susceptible de nous fournir des informations
écrites, graphiques, photographiques, audio-visuelles relatives à
l'objet de notre étude.
Cette phase de notre étude nous a été
doublement utile. D'abord elle nous a permis d'élargir la
réflexion, grâce à une approche plus concrète du
sujet du secteur informel en général et d'opérateurs de
photocopie en particulier.
Ensuite, elle nous a permis de voir comment les autres
chercheurs ont abordé le sujet que nous voulons traiter et de
préciser dans un sens plus opérationnel notre
problématique. Aussi, cette partie nous a-t-elle servi selon le niveau
de progression de notre travail : elle nous a aidé dans la
préparation de nos moments d'observation directe, dans la phase à
la fois théorique tout comme au cours de la phase pratique
(l'enquête sur le terrain) de notre étude.
Nous avons aussi consulter un maximum de documents
écrits comprenant à la fois des ouvrages généraux
de psychologie, d'ergonomie des ouvrages de méthodologie en sciences
sociales et humaines, des ouvrages spécialisés sur notre sujet,
des articles, des revues, des résultats de colloques, des thèses
et des mémoires d'étudiants ayant un rapport direct ou indirect
avec notre sujet.
3.6. OBSERVATION DIRECTE :
3.6.1. Méthode d'observation:
la méthode de Moraes et Mont'Alvão (2000)
Nous avons recouru, pour élaborer notre grille
d'observation (voir annexe) à la méthode de Moraes et
Mont'Alvão. Il convient de rappeler dans l'ouvrage de Stammers et
Shephard (1995) que toutes les techniques d'analyse de tâche
ont pour objectif de produire des informations importantes tant pour le projet
d'un nouveau système homme-machine que pour l'évaluation d'un
projet de système existant. Ceci peut s'obtenir par l'analyse
systématique des exigences humaines de tâche et/ou du comportement
de la tâche. Dans le cas de projet, le point prédominant implique
l'analyse de la tâche de l'usager/opérateur dans des contextes de
systèmes existants, de manière à appliquer les
résultats dans le projet d'un nouveau système. L'analyse de la
tâche du système de référence, s'applique durant le
processus du projet pour évaluer les demandes futures de tâches
qui seront imposées par le système émergent. Enfin, le
procédé d'évaluation à travers l'analyse de la
tâche peut être appliqué à différents moments
- début et fin du tour ou du cycle.
Nos séance d'observation ont concerné la tenue
vestimentaire au travail des opérateurs de photocopie, leur position de
travail, les tâches exécutées (tâches prescrites,
tâches mentale et tâches réelles). En ceci notre grille
d'observation était structurée autour de trois
thèmes :
- L'opérateur de photocopie
v la tenue vestimentaire des opérateurs de
photocopie
v la position de travail des opérateurs de
photocopie
v les tâches prescrite, mentales et les tâches
réelles à travers ce que nous avons appelé :
Ø tâches de recherche de clients ;
Ø tâches protocolaires ;
Ø tâches techniques de reprographie ;
Ø tâches comptables ;
- La machine
v L'état de fonctionnement
v modèles
- L'environnement de travail
v Conditions d'ambiance physique
Ø Conditions d'ambiance thermique
Ø Conditions d'ambiance visuelle
Ø Conditions d'ambiance sonore
Ø Conditions d'ambiance de vibration
Ø Conditions d'ambiance hygiénique et
atmosphériques
v Espace psychosociologique de travail
Ø Relation opérateur-opérateur
Ø Relation opérateur-clients
Ø Relation opérateur-tiers personnes
En recourant au modèle d'analyse de Moraes et
Mont'Alvão (2000), nous distinguons quatre étapes pour analyser
les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de
l'université de Cocody d`Abidjan) :
3.6.1.1. Observations ergonomiques:
Cette phase consiste à examiner l'espace de travail en
observant l'environnement et en questionnant les employés. Les
données sont enregistrées sur papier dans la grille
d'observation. Cette phase se termine par l'opinion ergonomique, qui comprend
la présentation des problèmes, la modélisation et les
disfonctionnements de l'homme, de la tâche ou du système ainsi que
des suggestions préliminaires d'amélioration.
3.6.1.2. Diagnostic ergonomique: Approfondissement du
problème.
Dans cette phase, sont considérés
l'environnement physique et l'organisation de la tâche. Les observations
systématiques des activités et le comportement des individus sont
réalisées dans de vraie situation de travail.
3.6.1.3. Projet ergonomique:
Adaptations des postes de travail, des équipements et
outils aux caractéristiques physiques des opérateurs de
photocopie.
3.6.1.4. Validation ergonomique:
Tests et simulations des conclusions tirées de
l'étude ergonomique sur un échantillon d'utilisateurs.
3.6.2. L'enquête par l'observation
directe :
L'observation a essentiellement consisté à
explorer le Système Homme-machine (S.H.M.) ; dans notre cas le
Système Reprographe-Photocopieuse (S.R.P) ou plus
précisément Système Opérateur de
photocopie-Photocopieuse-Environnement de Travail (S.O.P.E.T). Celle-ci a
concerné :
- L'opérateur de photocopie ou le reprographe à
travers les différentes tâches de son activité :
- La machine selon état de fonctionnement et son
modèle ; il s'agit d'observer le parcourt de la feuille de papier
installé dans le bac à papier d'une part et d'autre part la
réalisation des transferts de charges électriques qui consiste
à attirer de l'encre sur une feuille de papier. La performance (la
rapidité, la netteté des tirages, le classement et l'agrafage des
copies tirées, la mémorisation préalable du document
original avant le tirage définitif des copies) de la machine varie selon
les marques et les séries de fabrication. Des marques et séries
particulières sont majoritairement utilisées.
Ø - L'environnement : les caractéristiques
physique et psychosociologique de l'espace de travail
Toute observation s'est faite dans le souci de
découvrir, de comprendre, les techniques utilisées, la taille et
la performance de la photocopieuse et son niveau de modernisation, les
quantités tirés à la minute, la qualité des copies
(les bourrages, la lisibilité, le cadrage et la propreté des
copies) et les conditions d'ambiance, les gestes, les opérations, les
tâches en somme l'emploi ; les difficultés endurées,
les risques encourus. En plus de cette technique nous nous sommes entretenu
avec les informateurs (les opérateurs de photocopie et leurs clients
pour mieux vérifier et fixer ce que nous avons pu découvrir par
l'observation directe.
3.7. L'ENTRETIEN :
(SEMI-DIRECTIFS)
3.7.1. Entretien avec les reprographes ou
opérateurs de photocopie:
Ici le choix des opérateurs de photocopie
répondait au critère de dispersion de l'expérience de
photocopie afin de s'assurer que nous avons interrogé les
différents acteurs selon leur niveau de participation à la
photocopie.
Nous avons eu des entretiens individuels d'abord et les
entretiens de groupe ensuite selon leur expérience de la photocopie,
avec les « expérimentés » (des entretiens de
groupe entre « chevronnés », entre
« expérimentés » et entre
« débutants ».
Tous ces entretiens visaient non seulement la connaissance de
la photocopie et des techniques utilisées, mais aussi l'opinion, l'avis
et l'attitude des opérateurs de photocopie quant à la dynamique
et au changement dans la pratique de la photocopie par la modernisation de
cette activité.
L'entretien avec les opérateurs de photocopie ou
reprographes de diverses expérience nous a paru mieux adaptée aux
caractéristiques du terrain, car comme le dit HAMPATE BA « Si
vous systématisez chez les africains, vous perdrez ; laissez dire
aux gens ce qu'ils veulent, après vous ferez des
recoupements ». En plus des opérateurs de photocopie, nous
avons interrogé les clients.
3.8. LE QUESTIONNAIRE :
3.8.1. contenu du questionnaire (voir
annexe)
Le questionnaire a été l'un des instruments
privilégiés de collecte d'information. Il a été
fait en se referant au modèle d'analyse de la méthode de Moraes
et Mont'Alvão (2000). Mais nous avons retenu les trois dernières
phases d'analyses ergonomiques du travail étant entendu que la
première phase concernait l'observation. Nous distinguons ainsi
premièrement le Diagnostic ergonomique: Cet exercice vise à
approfondir le problème étudié (l'activité de la
photocopie). Dans cette phase, sont considérés l'environnement
physique et l'organisation de la tâche. Deuxièmement, le projet
ergonomique, dont l'enjeu est l'adaptation des postes de travail, des
équipements et outils aux caractéristiques physiques des
opérateurs de photocopie. Et troisièmement, la validation
ergonomique dont l'objectif est de tester et de stimuler les conclusions
tirées de l'étude ergonomique sur un échantillon
d'utilisateurs. Le questionnaire comprend les rubriques suivantes :
v formation (niveau d'étude, formation qualifiante)
v Etat de la photocopieuse (l'état d'achat, l'âge
de la photocopieuse, modèle de fabrication)
v Motivations (revenus des opérateurs de photocopie,
prestation sociales, cadre de travail, statut professionnel de
l'opérateur)
v Travail et santé (exposition aux maladies
professionnelles)
3.8.2. Procédure de passation du
questionnaire :
Nous nous sommes adressé aux opérateurs de
photocopie eux-mêmes en leur expliquant l'intérêt de
l'étude, certaines questions. Ceux qui sont disponibles répondent
immédiatement aux questions du questionnaire. Quant à ceux qui ne
sont pas disponibles, soit nous attendons qu'un temps se dégage pour
nous afin d'administrer le questionnaire soit nous leur laissons le
questionnaire et repassons plus tard. A la fin de chaque entretien nous
vérifions si l'opérateur a répondu à toutes les
questions. Si c'est le cas nous validons le questionnaire. Si c'est n'est pas
le cas, nous attirons son attention là-dessus en vue de la validation du
questionnaire.
CHAPITRE IV : LES METHODES D'ANALYSE
Les réponses à toutes les questions
posées plus haut ont nécessité la mise en jeu et la
collaboration de deux principales démarches psychologiques. Les
démarches retenues pour la présente entreprise de recherche sont
la démarche génétique et la démarche
comparative.
4.4. LA DEMARCHE GENETIQUE
La méthode génétique cherche la
genèse des évènements, c'est-à-dire les
antécédents. La génétique pose les questions :
Quand ? Pourquoi ? Comment ? Il s'agit donc d'un processus se
déroulant dans le temps, c'est une explication diachronique.
Comme l'histoire, la génétique répond
à la question quand ? Mais ses réponses au pourquoi et au
comment ont un autre sens. Elles impliquent une histoire, mais ce n'est pas
l'histoire succession (diachronique).
La notion du temps distingue ici encore l'explication
historique de l'explication psychologique portée vers la
génétique. Pour la génétique, le temps est
secondaire. C'est le sous-produit d'une genèse qui a son propre rythme
et cherche une causalité. C'est la méthode la plus
« honnête » (fidèle), puisqu'elle annonce dans
son titre même quel est son but : trouver la cause initiale, le fait
générateur. Mais en sciences sociales, ce genre de reconnaissance
est plus difficile car trop d'événements peuvent avoir
conçu celui que l'on étudie. Il n'y a le plus souvent que des
présomptions de filiation. C'est pourquoi sans doute, la méthode
génétique, très utilisée en psychologie, s'est
faite beaucoup plus rare dans les autres sciences de l'homme.
Pourtant, déclare Piaget, de même qu'en
psychologie, il y a lieu de distinguer les explications
génétiques portant sur les mécanismes du
développent et l'analyse des états d'équilibre comme
tels.
Cette méthode consiste en effet à observer les
faits, non pas seulement en les dénombrant, mais en appliquant les
principes de la critique historique ou de la statistique ; à
systématiser ces faits, c'est-à-dire à
démêler sous des changements apparents des identités
fondamentales de faits et enfin opérer tantôt des
généralisations tantôt des spécificités
constituant des hypothèses de même ordre et de même valeur
que les théories scientifiques en général.
Recourir à la démarche génétique
sera donc pour nous l'occasion d'expliquer les conditions de travail des
opérateurs de photocopie. La démarche génétique
sera complétée par la démarche comparative.
4.5. LA DEMARCHE COMPARATIVE
On dit d'elle en sociologie que c'est la méthode
scientifique par excellence. Elle consistera à opérer des
rapprochements, des regroupements et des recoupements de manière
à distinguer les éléments généraux ou
spécifiques à travers l'étude scientifique du
problème envisagé.
La comparaison peut se faire de façon verticale
c'est-à-dire dans le temps, ou de façon horizontale
c'est-à-dire dans l'espace. Elle peut se faire à
l'intérieur d'un même fait ou mettre en rapport deux faits et
plus. Dans la comparaison scientifique, l'invariant et le variant ont une
signification. A partir de la connaissance des autres faits, on est en mesure
de connaître les faits qui se posent à nous, dans leur
insuffisance et dans leur acquis.
Ce n'est plus une comparaison ethnocentrique, mais une
comparaison scientifique. C'est ici là notre préoccupation
concernant les conditions de travail des opérateurs de photocopie.
A l'issue de la présentation des méthodes
d'analyse à savoir les démarches génétiques et
comparatives, convient-il à présent d'invoquer les
difficultés rencontrées au cours de cette étude.
4.6. LES DIFFICULTES
D'ENQUÊTE
Les entreprises de recherche n'échappent en
général pas à des difficultés quel que soit leur
enjeu, leur porté et leur taille. Nous ne faisons pas exception à
la règle. Nous avons en effet rencontré des difficultés et
nous tenons à les exposer car, la qualité de notre travail est
partiellement fonction de celles-ci. Elles sont aussi nombreuses que diverses
dans leur importance, mais nous n'avons retenu que deux principales :
- La première, c'est la difficulté d'avoir des
informateurs (opérateurs de photocopie et leurs clients) pour nous
accorder des temps d'interview. Certains étaient occupés par leur
travail, d'autres étaient par contre septiques et susceptibles. Il
faillait l'appui des amis ou des contacts des premiers interrogés pour
persuader les autres à nous accorder un temps d'observation direct ou
d'entretiens.
- la deuxième difficulté est d'ordre financier.
Vu nos moyens insuffisants, il nous a été difficile de nous
faire aider par des enquêteurs dans le cadre des enquêtes par
questionnaire. Cette motivation de réaliser ce travail nous a donc
demandé beaucoup de patience.
Après l'enquête de terrain, comment avons-nous
organisé nos données. Cette préoccupation nous conduit
à notre troisième grande partie intitulée
« résultats ».
Troisième partie
RESULTATS
CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS :
Nous avons recouru, comme grille d'observation, à la
méthode de Moraes et Mont'Alvão. Il convient de rappeler dans
l'ouvrage de Stammers et Shephard (1995) que toutes les techniques d'analyse de
tâche ont pour objectif de produire des informations importantes tant
pour le projet d'un nouveau système homme-machine que pour
l'évaluation d'un projet de système existant. Ceci peut s'obtenir
par l'analyse systématique des exigences humaines de tâche et/ou
du comportement de la tâche. Dans le cas de projet, le point
prédominant implique l'analyse de la tâche de opérateur de
photocopie dans des contextes de systèmes existants, de manière
à appliquer les résultats dans le projet d'un nouveau
système. L'analyse de la tâche de l'opérateur de photocopie
a pris en compte les caractéristiques de l'opérateur, celles de
la machine et celles de l'environnement.
1.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE
L'OBSERVATION :
1.2.1. Conditions de travail et qualité de
travail
1.2.1.1. Tenues vestimentaires au travail:
L'opérateur de photocopie
Observation de
l'opérateur
|
Eléments observés
|
Fréquence d'apparition sur 15 observations
|
effectifs
|
en %
|
|
Tenues vestimentaires au travail
|
combinaison
|
0
|
0,00%
|
Ensemble pagne
|
0
|
0,00%
|
Ensemble basin
|
1
|
6,67%
|
Ensemble dentelle
|
0
|
0%
|
Ensemble autre tissu
|
1
|
6,67%
|
chemise en pagne, sans manches et pantalon en autre tissu
|
2
|
13,33%
|
chemise en pagne, manches courtes et pantalon en autre tissu
|
4
|
26,67%
|
chemise en pagne, manches longues et pantalon en autre tissu
|
0
|
0,00%
|
tricot sans manche et pantalon en autre tissu
|
3
|
20,00%
|
tricot manches courtes et pantalon en autre tissu
|
2
|
13,33%
|
tricot manches longues et pantalon en autre tissu
|
0
|
0,00%
|
chemise en autre tissu, sans manches et pantalon en autre
tissu
|
1
|
6,67%
|
chemise en autre tissu, manches courtes et pantalon en autre
tissu
|
1
|
6,67%
|
chemise en autre tissu, manches longues et pantalon en autre
tissu
|
0
|
0,00%
|
Port de gant
|
0
|
0,00%
|
Port de masque
|
0
|
0,00%
|
Chaussures fermées
|
8
|
53,33%
|
Chaussures non fermées
|
7
|
46,67%
|
Tableau T9: Tenues vestimentaires au travail
1.2.1.2. Position au travail de
l'opérateur
Observation de
L'opérateur
|
Eléments observés
|
Fréquence d'apparition sur 15 observations
|
effectifs
|
en %
|
|
Position de travail
|
Ne possédant pas de chaise
|
8
|
53,33%
|
possédant une chaise
|
7
|
46,67%
|
possédant une chaise ergonomique
|
0
|
0,00%
|
Debout ne possédant pas de chaise
|
7
|
46,67%
|
Debout possédant une chaise
|
3
|
20,00%
|
assis
|
5
|
33,33%
|
Tableau T10 : Position de travail de l'opérateur
1.2.2. Tâches
prescrites,tâches induites (tâches
mentales) la tâches réelles
1.2.2.1. Tâches prescrites
1.2.2.1.1. Tâches protocolaires
Observation de
opérateur
|
Eléments observés
(tâches prescrites)
|
Fréquence d'apparition sur 15 observations
|
tâches réelles :
|
Effectifs des tâches prescrites
|
Fréquences des tâches prescrites
|
|
Tâches protocolaires
|
si acceptation, examen de la demande du client
|
S'informer sur le type de tirage (recto, recto verso,
réduction, agrandissement format)
|
12
|
80,00%
|
S'informer sur le nombre de copie
|
10
|
66,67%
|
remise du document à photocopier
|
15
|
100%
|
Tableau T10: Tâches protocolaires
1.2.2.1.2. Tâches techniques de reprographie ou
de photocopie
Observation de
opérateur
|
Eléments observés
(tâches prescrites)
|
Fréquence d'apparition sur 15 observations
|
tâches réelles :
|
Effectif des tâches prescrites
|
Fréquence des tâches prescrites
|
|
Tâches techniques de reprographie
|
Opération de routine
|
Choix du papier
|
3
|
20,00%
|
Chargement du bac à papier : mettre le papier dans
le bac à papier
|
3
|
20,00%
|
vérifier le niveau d'encre
|
2
|
13,33%
|
Exécution de l'opération de reprographier
|
soulever le capot de la machine ;
|
15
|
100,00%
|
y poser et cadrer le document à reprographier ;
|
15
|
100,00%
|
refermer le capot ;
|
7
|
46,67%
|
appuyer sur la touche « copy » ;
|
15
|
100,00%
|
attendre que la machine effectue complètement la
commande (tirage)
|
15
|
100,00%
|
Soulever à nouveau le capot de la machine ;
|
7
|
46,67%
|
y reprendre le document déposé ;
|
15
|
100,00%
|
refermer le capot ;
|
7
|
46,67%
|
Tableau T11 : Tâches techniques de reprographie
1.2.2.1.3. Tâches comptables
Observation de
opérateur
|
Eléments observés
(tâches prescrites)
|
Fréquence d'apparition sur 15 observations
|
tâches réelles :
|
Effectif des tâches prescrites
|
Fréquence des tâches prescrites
|
|
Tâches comptables
|
Les comptes
|
Décompte du nombre de pages des tirages
|
15
|
100%
|
Remise du document orignal au client
|
15
|
100%
|
Facturation
|
15
|
100%
|
Remettre les copies au client
|
15
|
100%
|
encaisser le client
|
15
|
100%
|
Paiement par le client
|
10
|
66,67%
|
Fin du cycle de l'opération.
|
15
|
100%
|
Tableau T12 : Tâches comptables
1.2.3. tâches induites
1.2.3.1. Tâches relatives à l'approche du
client et aux négociations
Observation de
l'opérateur
|
Eléments observés
(tâches prescrites)
|
Fréquence d'apparition sur 15 observations
|
tâches réelles :
|
Effectifs des tâches induites
|
Fréquences des tâches induites
|
|
Tâches relatives à l'approche du client et aux
négociations
|
recherche de client
|
identification d'une cible potentiel
|
12
|
80,00%
|
approche de la cible
|
12
|
80,00%
|
Aborder un client potentiel
|
15
|
80,00%
|
contact verbal par l'opérateur
|
12
|
26,67%
|
contact physique par l'opérateur
|
4
|
26,67%
|
contact verbal par le collaborateur ou le démarcheur de
l'opérateur
|
15
|
100,00%
|
contact physique par le collaborateur ou le démarcheur
de l'opérateur
|
7
|
46,67%
|
Proposer ses services au client
|
12
|
80,00%
|
persuasion
|
4
|
26,67%
|
résultat
|
acceptation de la cible
|
1
|
6,67%
|
refus de la cible
|
14
|
93,33%
|
Tableau T13: Tâches relatives à l'approche du
client et aux négociations
1.2.4. La machine (la
photocopieuse) :
1.2.4.1. les caractéristiques des
photocopieuses observées :
1.2.4.1.1. canon modèle NP 6085
3076095 copies au compteur
Magasin pour papier de grandeur 8 ½ x 11, 8 ½ x 14 et
11 x 17.
Trieuse de 20 compartiments de 90 feuilles par compartiment.
Capacité du bac à papier
250 feuilles
1.2.4.1.2.
canon modèle NP 6521
Photocopieur
commercial Canon NP6521. 3 formats de photocopies : lettres, légales,
11x17. Trieur 10 copies. Impression recto-verso. 4000 copies par
mois. 2 cassettes de 250 feuilles. Multicopie de 100 copies maximum. Manuels
d'utilisation inclus.
1.2.4.1.3.
canon modèle iR 5065/N
1.2.4.1.4.
modèle NP 6545
Vitesse
de copie multiple:
(Lettre/Légal/Comptabilité) 45/30/24copies par
minute
Source de papier:Tiroir triple
Capacité de cassette:500/500/1500
Alimentation automatique50 Feuilles
Recto-verso: Interne, automatique
Alimentation de document: Option RDF
Trieuse (Cases/Capacité):Option (02/50)
Trieuse-agrapheuse: Option 20 Cases
Positions de l'agrapheuse:3 positions
Panneau de contrôle:Clavier et écran tactile
Réduction/Élargissement
préréglé:4/3
Zoom: 49/204 (1%)
Sélection de quantité:1 à 999
Contrôle de copie:300
1.2.4.1.5.
Canon modèle np 6050
Vitesse
de copie multiple: 50/34/25 copies par minute 2 tiroirs A4 (1500 feuilles
chacun) 2 tiroirs A3 (500 feuilles chacun) Recto-verso: interne,
automatique Alimentation des documents: option RDF Trieuse 20 cases de
capacité 50 feuilles Trieuse-agrafeuse avec 3 positions
d'agraphage Clavier et écran
tactile Réduction/élargissement préréglé:
4/3 Zoom: 49/204 (1%) Sélection de quantité: 1 à
999 Contrôle de copies: 300
Compteur: 69
481 et 327 660
1.2.4.1.6.
canon np 6045
1.2.4.1.7. canon modèle NP
6028
· Papiers de 80 à 200gr 1 bac A4 1500
feuilles et 2 tiroirs de 500 feuilles
· Vitesse : 28 feuilles/mn,
· trieur 10 cases, 10 copies par case.
· impression recto-verso.
Procédé : analogique
Copieur Canon 6028
1.2.4.2. les
pannes
Les pannes identifiées
|
Fréquences des pannes
identifiées
|
Machines présentant ces pannes
|
Corona
|
14,53%
|
2
|
tambour électrostatique
|
11,97%
|
2
|
Chargeur de transfert
|
11,97%
|
2
|
Rouleau chauffant
|
4,27%
|
1
|
four
|
8,55%
|
1
|
doigt de sortie
|
3,42%
|
1
|
Patin
|
7,69%
|
1
|
Moteur principal
|
5,13%
|
1
|
Miroir
|
5,13%
|
1
|
Raclette
|
5,98%
|
1
|
Recto-verso
|
5,98%
|
1
|
total
|
100%
|
15
|
Tableau T14: fréquences des pannes
identifiées chez les photocopieuses étudiées
1.2.5. L'environnement de
travail
L'environnement de travail peut s'éclater
en Trois types d'emplacement de travail à savoir aux alentours de
l'ancien parking de l'université, les enceintes des locaux de
l'université, les résidences universitaires du campus de Cocody.
Ces emplacement de travail peuvent se subdiviser en sept espaces de travail
notamment à l'intérieur d'un magasin ; à la
devanture d'un magasin ; dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université, dans des
couloirs des locaux de certains départements de l'université,
dans des kiosques à café, dans des cybercafés, ou autres
endroits aménagés.
L'environnement de travail nous permet de relever
certaines caractéristiques des conditions de travail des
opérateurs de photocopie à l'occurrence, les conditions
d'ambiance physique qui concernent les conditions d'ambiance thermique,
visuelle, sonore, de vibration, d'hygiène atmosphérique,.
Condition de travail
Environnement de travail
|
Conditions d'ambiance lumineuse
|
Conditions d'ambiance thermique
|
Conditions d'ambiance d'hygiène
atmosphérique
|
Conditions d'ambiance sonore et de
vibration
|
Lumière naturelle puis Lumière
artificielle-21h30 et plus
|
Lumière artificielle 6h30-21h30 et
plus
|
Ne referme pas le capot pendant le tirage:
Eblouis-
sement
|
referme le capot pendant le tirage
|
Température ambiante
|
Atmosphère refauchée par le
fonctionnement de la machine
|
Port de masque
|
Pas de port de masque
|
Photocopieuses neuves
|
Photocopieuse d'occasion
|
La devanture de l'ancien grand parking des car
d'étudiant
|
kiosques
|
100%
|
0
|
37%
|
53%
|
100%
|
0%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
cybercafés
|
50%
|
100%
|
37%
|
53%
|
0%
|
50%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
à l'intérieur de magasin
|
50%
|
100%
|
37%
|
53%
|
0%
|
75%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
la devanture de magasin
|
100%
|
0
|
37%
|
53%
|
100%
|
0%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
Total partiel
|
75%
|
50%
|
37%
|
53%
|
50%
|
31%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86%
|
les enceintes des locaux de
l'université
|
dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université
|
50%
|
100%
|
37%
|
53%
|
0%
|
100%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
dans des couloirs des locaux de certains
départements de l'université
|
50%
|
50%
|
37%
|
53%
|
75%
|
25%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
Total partiel
|
50%
|
75%
|
37%
|
53%
|
38%
|
63%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86%
|
les résidences universitaires
|
à l'intérieur de magasin
|
50%
|
100%
|
37%
|
53%
|
0%
|
75%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
la devanture de magasin
|
100%
|
0
|
37%
|
53%
|
100%
|
0%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
kiosques
|
100%
|
0
|
37%
|
53%
|
100%
|
0%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
cybercafés
|
50%
|
100%
|
37%
|
53%
|
0%
|
50%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
des endroits aménagés
|
100%
|
0
|
37%
|
53%
|
100%
|
0%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86,21%
|
Total partiel
|
80%
|
40%
|
37%
|
53%
|
60%
|
25%
|
0%
|
100%
|
13,79%
|
86%
|
total
|
68%
|
55%
|
37%
|
53%
|
49%
|
40%
|
0%
|
100%
|
13,8%
|
86%
|
Tableau T15: Les conditions d'ambiance
physique
1.3. PRESENTATION DES RESULTATS DE
L'ENTRETIEN SEMI-DIRECTIF :
1.3.1. FORMATION (initiale et
qualifiante) et qualité des tirages :
1.3.1.1. La formation
initiale et la qualité des tirages :
niveau d'instruction
|
Les opérateurs interrogés
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total de copies tirées
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Niveau primaire (CP1 au CM2)
|
1
|
6,67%
|
3
|
6,67%
|
42
|
93,33%
|
45
|
4,27%
|
Niveau secondaire 1er cycle (6ème -
3ème)
|
9
|
60,00%
|
419
|
63,77%
|
238
|
36,23%
|
657
|
62,39%
|
Niveau secondaire 2er cycle (2de - Tle)
|
4
|
26,67%
|
215
|
82,38%
|
46
|
17,62%
|
261
|
24,79%
|
niveau supérieur
|
1
|
6,67%
|
75
|
83,33%
|
15
|
16,67%
|
90
|
8,55%
|
total
|
15
|
100,00%
|
712
|
68%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
TABLEAU
T16 : la formation initiale et la qualité
des tirages des opérateurs de photocopie
1.3.2. la
formation professionnelle (qualifiante) et la qualité de
tirage
Qualité des
tirages
Compétence des opérateurs
|
Opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
formation Professionnelle
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
formation qualifiante
|
5
|
33,33%
|
236
|
72,84%
|
88
|
0,2716049
|
324
|
30,77%
|
aucune formation qualifiante
|
10
|
66,67%
|
476
|
65,29%
|
253
|
0,3470508
|
729
|
69,23%
|
total
|
15
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100%
|
TABLEAU T17: la formation
qualifiante des opérateurs de photocopie et la
qualité des tirages
1.3.3. Relations de travail et
qualité de tirage
1.3.3.1. Relation
opérateur-opérateurs
relations avec les autres opérateurs de
photocopie
|
Opérateurs de photocopie
|
Bonnes copies
|
Mauvaises copies
|
Total des copies
|
Etes-vous satisfait des relations avec les
opérateurs de photocopie ?
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Oui, un peu satisfait
|
1
|
6,67%
|
6
|
11,76%
|
45
|
88,24%
|
51
|
4,84%
|
Oui, passablement satisfait
|
1
|
6,67%
|
12
|
23,08%
|
40
|
76,92%
|
52
|
4,95%
|
Oui, assez bien satisfait
|
7
|
46,64%
|
466
|
81,61%
|
105
|
18,39%
|
571
|
54,23%
|
Oui, très bien satisfait
|
6
|
38,74%
|
227
|
59,89%
|
152
|
40,11%
|
379
|
35,99%
|
TOTAL
|
15
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T18 : rapport interprofessionnels
(relation d'un opérateur de photocopie avec les autres
Opérateurs de photocopie)
et qualité des tirages
1.3.3.2. Relation
opérateur-clients
relations avec les clients
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copie
|
mauvaise qualité de copie
|
Total des copies
|
Etes-vous satisfait des relations avec les
clients
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Oui, un peu satisfait
|
1
|
8,53%
|
49
|
58,68%
|
34
|
41,32%
|
83
|
7,91%
|
Oui, passablement satisfait
|
2
|
12,80%
|
70
|
56,76%
|
53
|
43,24%
|
123
|
11,68%
|
Oui, assez bien satisfait
|
4
|
24,64%
|
154
|
62,07%
|
94
|
37,93%
|
247
|
23,50%
|
Oui, très bien satisfait
|
8
|
54,03%
|
440
|
73,38%
|
160
|
26,62%
|
599
|
56,92%
|
Total
|
15
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T19 : rapport avec les clients et
qualité des tirages
1.3.3.3. Relation oprateur-
syndicat
syndicalisme
|
réponses
|
Opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Êtes-vous membre d'un syndicat
|
oui
|
6
|
42,65%
|
408
|
80,15%
|
101
|
19,85%
|
509
|
48,33%
|
non
|
9
|
57,35%
|
304
|
55,89%
|
240
|
44,11%
|
544
|
51,67%
|
total
|
15
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T20: Militantisme syndicale des
opérateurs de photocopie et qualité des tirages
1.3.3.4. Relation
opérateur-université :
relations avec l'université
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
Total des copies
|
Êtes-vous satisfait des relations avec
l'université ?
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquence
|
effectifs
|
fréquences
|
Non, pas satisfait
|
1
|
3,42%
|
55
|
94,82%
|
3
|
5,18%
|
58
|
5,49%
|
Oui, un peu satisfait
|
1
|
6,84%
|
134
|
45,78%
|
159
|
54,22%
|
292
|
27,77%
|
Oui, passablement satisfait
|
5
|
35,04%
|
268
|
74,28%
|
93
|
25,72%
|
360
|
34,23%
|
Oui, assez bien satisfait
|
5
|
35,04%
|
122
|
69,33%
|
54
|
30,67%
|
176
|
16,67%
|
oui très bien
|
3
|
19,66%
|
189
|
85,15%
|
33
|
14,85%
|
222
|
21,04%
|
total
|
15
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T21: rapport avec l'université et
qualité des tirages
1.3.3.5. Relation
opérateur-Fédération Estudiantine et Scolaire de
Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.)
relations avec FESCI
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
Total des copies
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Non, pas satisfait
|
6
|
40,00%
|
251
|
64,30%
|
140
|
35,70%
|
391
|
37,11%
|
Oui, un peu satisfait
|
4
|
26,67%
|
230
|
71,93%
|
90
|
28,07%
|
320
|
30,41%
|
Oui, passablement satisfait
|
2
|
13,33%
|
126
|
70,45%
|
53
|
29,55%
|
178
|
16,94%
|
Oui, assez bien satisfait
|
1
|
6,67%
|
42
|
93,11%
|
3
|
6,89%
|
45
|
4,27%
|
Oui, très bien satisfait
|
2
|
13,33%
|
63
|
52,96%
|
56
|
47,04%
|
119
|
11,27%
|
Total
|
15
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T22: rapport avec la FESCI et
qualité des tirages
1.4. PRESENTATION DES RESULTATS DE
L'ENTRETIEN PAR QUESTIONNAIRE :
1.4.1. Formation et qualité de
tirage
1.4.1.1. Formation initiale et
qualité de tirage
niveau d'instruction
|
opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Niveau primaire (CP1 au CM2)
|
5
|
4,27%
|
3
|
6,67%
|
42
|
93,33%
|
45
|
4,27%
|
Niveau secondaire 1er cycle (6ème en
3ème)
|
73
|
62,39%
|
419
|
63,77%
|
238
|
36,23%
|
657
|
62,39%
|
Niveau secondaire 2er cycle (2de en Tle)
|
29
|
24,79%
|
215
|
82,38%
|
46
|
17,62%
|
261
|
24,79%
|
niveau supérieur
|
10
|
8,55%
|
75
|
83,33%
|
15
|
16,67%
|
90
|
8,55%
|
total
|
117
|
100%
|
712
|
68%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T23 : Formation initiale
et qualité des tirages :
1.4.1.2. Formation qualifiante et
qualité de tirage
1.4.1.2.1. Formation qualifiante et
qualité des copies
qualité des
copies
formation Professionnelle
|
opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
effectifs
|
Fréquences en %)
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
formation qualifiante
|
36
|
30,77%
|
236
|
72,84%
|
88
|
0,2716049
|
324
|
30,77%
|
aucune formation qualifiante
|
81
|
69,23%
|
476
|
65,29%
|
253
|
0,3470508
|
729
|
69,23%
|
total
|
117
|
100%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100%
|
Tableau T24a : Formation
qualifiante et qualité des tirages :
1.4.1.2.2. Formation qualifiante et
taux de rebuts
Rebuts tirages
|
Total des opérateurs de photocopie
|
formation qualifiante
|
sans formation qualifiante
|
total
|
Environ combien de feuilles rebuts
faites-vous ?
|
Opérateurs de photocopie
|
Effectifs
|
fréquences
|
Opérateurs de photocopie
|
Effectifs
|
fréquences
|
Effectifs
|
fréquences
|
1er jour de l'enquête
|
117
|
36
|
180
|
10,53%
|
81
|
1529
|
89,47%
|
1709
|
100,00%
|
2ème jour de
l'enquête
|
117
|
36
|
180
|
10,30%
|
81
|
1568
|
89,70%
|
1748
|
100,00%
|
3ème jour de
l'enquête
|
117
|
36
|
180
|
13,25%
|
81
|
1178
|
86,75%
|
1358
|
100,00%
|
total
|
351
|
108
|
540
|
11,21%
|
243
|
4275
|
88,79%
|
4815
|
100,00%
|
Tableau T24b : formation professionnelle et
production de rebuts
1.4.2. L'état des
photocopieuses et la qualité des tirages :
1.4.2.1. l'état d'achat des
photocopieuses et qualité des tirages
l'état d'achat de la photocopieuse
|
réponses
|
les opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Quel était l'état à l'achat
de votre photocopieuse
|
neuve
|
16
|
13,79%
|
157
|
91,53%
|
15
|
8,47%
|
171
|
16,27%
|
seconde main
|
101
|
86,21%
|
555
|
62,97%
|
326
|
37,03%
|
882
|
83,73%
|
total
|
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T25 :
l'état d'achat de la photocopieuse et la qualité des
tirages
1.4.2.2. l'âge ( Durée
d'utilisation de la machine) et qualité des tirages:
Qualité des
tirages
âge des photocopieuses
|
les opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
un mois au plus
|
21
|
18,12%
|
292
|
89,55%
|
34
|
10,45%
|
326
|
30,98%
|
six mois au plus
|
35
|
30,20%
|
128
|
52,03%
|
118
|
47,97%
|
246
|
23,32%
|
un an au plus
|
46
|
39,60%
|
237
|
62,47%
|
143
|
37,53%
|
380
|
36,08%
|
cinq ans plus
|
14
|
12,08%
|
55
|
54,08%
|
47
|
45,92%
|
101
|
9,62%
|
total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T26a: durée d'utilisation des
photocopieuses et la qualité des tirages
1.4.2.3. modèles (marques et
séries) de machine utilisée et qualité des
tirages:
Qualité des tirages
modèles de
photocopieuses
utilisées
|
opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences (%)
|
effectifs
|
fréquences (%)
|
effectifs
|
fréquences (%)
|
Canon 62
|
3
|
3,95%
|
19
|
70,01%
|
8
|
29,99%
|
27
|
100%
|
Canon GP 405
|
8
|
10,53%
|
51
|
71,03%
|
21
|
28,97%
|
72
|
100%
|
Canon GP 505
|
7
|
9,21%
|
44
|
70,01%
|
19
|
29,99%
|
63
|
100%
|
Canon GP 605
|
7
|
9,21%
|
17
|
26,67%
|
46
|
73,33%
|
63
|
100%
|
Canon NP 5040
|
1
|
1,32%
|
8
|
90,09%
|
1
|
9,91%
|
9
|
100%
|
Canon 5060
|
15
|
19,74%
|
118
|
87,22%
|
17
|
12,78%
|
135
|
100%
|
Canon 6045
|
1
|
1,32%
|
7
|
73,91%
|
2
|
26,09%
|
9
|
100%
|
Canon NP 6050
|
5
|
6,58%
|
40
|
88,57%
|
5
|
11,43%
|
45
|
100%
|
Canon NP 6060
|
17
|
22,37%
|
85
|
55,86%
|
68
|
44,14%
|
153
|
100%
|
Canon NP 6085
|
7
|
9,21%
|
51
|
81,40%
|
12
|
18,60%
|
63
|
100%
|
Canon 8000
|
5
|
6,58%
|
23
|
50,01%
|
22
|
49,99%
|
45
|
100%
|
Canon NP 8530
|
9
|
11,84%
|
60
|
74,35%
|
21
|
25,65%
|
81
|
100%
|
AGEFAX 820
|
12
|
15,79%
|
94
|
87,22%
|
14
|
12,78%
|
108
|
100%
|
AGEFAX 800
|
5
|
6,58%
|
25
|
55,07%
|
20
|
44,93%
|
45
|
100%
|
AGEFAX 6060
|
10
|
13,16%
|
54
|
60,01%
|
36
|
39,99%
|
90
|
100%
|
JP-IR
|
2
|
2,63%
|
4
|
20,00%
|
14
|
80,00%
|
18
|
100%
|
kodak
|
1
|
1,32%
|
1
|
9,30%
|
8
|
90,70%
|
9
|
100%
|
Riso GP
|
2
|
2,63%
|
12
|
65,70%
|
6
|
34,30%
|
18
|
100%
|
total
|
117
|
100%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100%
|
Tableau T26b : modèles (marques et
séries) de photocopieuses utilisés et qualité des copies
1.4.3. La motivation de
l'opérateurs de photocopie et la qualité des tirages:
Conditions de travail
1.4.3.1. Cadre de
travail
Qualité des
tirages
cadre de travail
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
non, pas satisfait
|
19
|
16,36%
|
116
|
67,59%
|
56
|
32,56%
|
172
|
16,35%
|
Oui, un peu satisfait
|
29
|
24,77%
|
185
|
69,64%
|
81
|
23,64%
|
265
|
25,21%
|
oui, passablement satisfait
|
29
|
24,77%
|
240
|
81,11%
|
56
|
16,36%
|
295
|
28,05%
|
Oui, assez bien satisfait
|
25
|
21,03%
|
89
|
47,29%
|
99
|
29,09%
|
188
|
17,87%
|
Oui, très bien satisfait
|
15
|
13,08%
|
82
|
62,35%
|
50
|
14,55%
|
132
|
12,51%
|
total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,41%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T27: cadre de travail des
opérateurs de photocopie et qualité des copies
1.4.3.2. Statut professionnel de
l'opérateur de photocopie et qualité des
tirages
Tableau T28 : statut professionnel des
opérateurs de photocopie et qualité des tirages
1.4.3.3. Revenus des opérateurs
de photocopie et qualité des tirages:
Qualité des
tirages
revenus
|
opérateurs
|
bonne qualité de copie
|
mauvaise qualité de copie
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
non, pas satisfait
|
25
|
20,95%
|
155
|
69,20%
|
69
|
30,80%
|
224
|
100,00%
|
Oui, un peu satisfait
|
47
|
40,48%
|
218
|
56,33%
|
168
|
43,41%
|
387
|
100,00%
|
oui, passablement satisfait
|
36
|
30,48%
|
254
|
74,49%
|
88
|
25,81%
|
341
|
100,00%
|
Oui, assez bien satisfait
|
9
|
8,10%
|
85
|
85,00%
|
16
|
16,00%
|
100
|
100,00%
|
total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T29 : Revenus des opérateurs
de photocopie et qualité des tirages
1.4.4. La Caisse Nationale de
prévoyance sociale :(CNPS)
Qualité des
tirages
CNPS
|
réponses
|
Opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Êtes-vous déclaré à la
CNPS
|
oui
|
5
|
4,08%
|
7
|
23,34%
|
24
|
76,66%
|
31
|
2,99%
|
non
|
112
|
95,92%
|
705
|
68,98%
|
317
|
31,02%
|
1022
|
97,01%
|
total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T30 La déclaration à
la CNPS des opérateurs de photocopie et qualité des
tirages
1.4.5. Qualité de tirages et
relations de travail
1.4.5.1. Relation
opérateur-opérateurs
relations avec les autres opérateurs
de photocopie
|
opérateurs
|
Bonnes copies
|
Mauvaises copies
|
total
|
Etes-vous satisfait des relations avec les autres
opérateurs de photocopie ?
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Oui, un peu satisfait
|
9
|
7,51%
|
6
|
11,76%
|
45
|
88,24%
|
51
|
4,84%
|
Oui, passablement satisfait
|
8
|
7,11%
|
12
|
23,08%
|
40
|
76,92%
|
52
|
4,95%
|
Oui, assez bien satisfait
|
55
|
46,64%
|
466
|
81,61%
|
105
|
18,39%
|
571
|
54,23%
|
Oui, très bien satisfait
|
45
|
38,74%
|
227
|
59,89%
|
152
|
40,11%
|
379
|
35,99%
|
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T31 : rapports interprofessionnels
(relation d'un opérateur de photocopie avec les autres et
Qualité des tirages
1.4.5.2. Relation
opérateur-clients
relations avec les clients
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
Etes-vous satisfait des relations avec les
clients
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Oui, un peu satisfait
|
10
|
8,53%
|
49
|
58,68%
|
34
|
41,32%
|
83
|
7,91%
|
Oui, passablement satisfait
|
15
|
12,80%
|
70
|
56,76%
|
53
|
43,24%
|
123
|
11,68%
|
Oui, assez bien satisfait
|
29
|
24,64%
|
154
|
62,07%
|
94
|
37,93%
|
247
|
23,50%
|
Oui, très bien satisfait
|
63
|
54,03%
|
440
|
73,38%
|
160
|
26,62%
|
599
|
56,92%
|
Total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T32 : rapports avec les clients et
qualité des tirages
1.4.5.3. relation oprateur- syndicat
et qualité de tirage :
syndicalisme
|
réponses
|
Opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
|
|
effectif
|
fréquence
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Êtes-vous membre d'un syndicat
|
oui
|
50
|
42,65%
|
408
|
80,15%
|
101
|
19,85%
|
509
|
48,33%
|
|
non
|
67
|
57,35%
|
304
|
55,89%
|
240
|
44,11%
|
544
|
51,67%
|
total
|
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T33 militantisme syndicale des
opérateurs de photocopie et qualité des tirages
1.4.5.4. relation
opérateur-université et qualité de tirage
:
relations avec l'université
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
Êtes-vous satisfait des relations avec
l'université ?
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquence
|
effectifs
|
fréquences
|
Non, pas satisfait
|
1
|
0,88%
|
55
|
94,82%
|
3
|
5,18%
|
58
|
5,49%
|
Oui, un peu satisfait
|
5
|
4,17%
|
134
|
45,78%
|
159
|
54,22%
|
292
|
27,77%
|
Oui, passablement satisfait
|
37
|
31,25%
|
268
|
74,28%
|
93
|
25,72%
|
360
|
34,23%
|
Oui, assez bien satisfait
|
37
|
31,25%
|
122
|
69,33%
|
54
|
30,67%
|
176
|
16,67%
|
oui très bien
|
20
|
17,50%
|
189
|
85,15%
|
33
|
14,85%
|
222
|
21,04%
|
total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T34 : rapports avec
l'université et qualité des tirages
1.4.5.5. Qualité de tirage et
relation opérateur-Fédération Estudiantine et Scolaire de
Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.)
relations avec FESCI
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Non, pas satisfait
|
45
|
|
251
|
64,30%
|
140
|
35,70%
|
391
|
37,11%
|
Oui, un peu satisfait
|
34
|
29,25%
|
230
|
71,93%
|
90
|
28,07%
|
320
|
30,41%
|
Oui, passablement satisfait
|
19
|
16,51%
|
126
|
70,45%
|
53
|
29,55%
|
178
|
16,94%
|
Oui, assez bien satisfait
|
4
|
3,30%
|
42
|
93,11%
|
3
|
6,89%
|
45
|
4,27%
|
Oui, très bien satisfait
|
15
|
12,74%
|
63
|
52,96%
|
56
|
47,04%
|
119
|
11,27%
|
Total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T35a : rapport avec la FESCI et
qualité des tirages
1.4.6. Position au travail de
l'opérateur et maladies professionnelles
1.4.6.1. Position au travail de
l'opérateur
Tableau T35b : Positons des
opérateurs de photocopie au travail
1.4.6.2.
santé
avez-vous les maux suivants?
|
oui
|
non
|
total
|
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
mal d'yeux
|
93
|
79,49%
|
24
|
20,51%
|
117
|
100%
|
mal de dos
|
83
|
70,94%
|
34
|
29,06%
|
117
|
100%
|
problème respiratoire
|
63
|
53,85%
|
54
|
46,15%
|
117
|
100%
|
problème cardio-vasculaire
|
5
|
4,27%
|
112
|
95,73%
|
117
|
100%
|
problème de peau
|
15
|
12,82%
|
102
|
87,18%
|
117
|
100%
|
Tableau T35c : santé des
opérateurs de photocopie au travail
CHAPITRE II : ANALYSE
DES RESULTATS :
L`enjeu et l'intérêt de
l'étude relative aux conditions de travail des opérateurs de
photocopie sur le campus de l'université de Cocody nous a conduit vers
des pistes de recherche bien précises. Les conditions de travail sont
l'ensemble des facteurs physiques, matériel psychologiques et sociaux,
internes et même externes à l'environnement de travail, qui
influence le procès de travail. Les conditions de travail sont donc
perçues comme l'état de travail, la nature qui conditionne la
qualité du travail. C'est en somme, l'environnement physique, technique,
psychologique et sociologique, de l'activité de photocopie. Cette
activité recourt à la photocopieuse, dispositif technique qui met
en oeuvre les procédés de reprographie en vue d'obtenir un
phototype, un document appelé copie du document reprographié.
En recourant au modèle d'analyse de Moraes
et Mont'Alvão (2000), nous avons distingué quatre étapes
pour analyser les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur
le campus de l'université de Cocody d`Abidjan) :
- Premièrement, l'observation ergonomique.
Cette phase a consisté à examiner, la compétence des
opérateurs de photocvopie, l'état des machine qu'ils utilisent,
leurs espaces de travail en observant l'environnement et en se questionnant sur
le statut des opérateurs (employés et employeurs). Cette phase
s'est terminée par l'opinion ergonomique, qui comprend la
présentation des problèmes (le niveau d'instruction des
opérateurs de photocopie, leur formation professionnelle, les
caractéristiques des machines utilisées, le
Système-Opérateur-Photocpieuse : S-O-P)
- Deuxièmement, le diagnostic
ergonomique:c'est-à-dire l'approfondissement du problème. Dans
cette phase, nous avons considéré l'environnement physique et
l'organisation de la tâche. Les observations systématiques des
activités et le comportement des opérateurs de photocopie .
Ainsi l'examen des conditions de travail de
l'opérateur de photocopie portera d'abords sur les
caractéristiques intrinsèques de l'opérateur, ensuite sur
le Système Opérateur-Photocopieuse (S.O.P), enfin sur le
Système Opérateur-Espace de travail (S.O.E.).
L'opérateur de
photocopie
L'activité de photocopie et
ses tâches :
Guillevic, C., (1991) distingue classiquement
trois niveaux d'analyse : travail formel, travail mental et travail
réel. Le travail formel se traduit sous forme de prescriptions qui
fixent les buts et les moyens assignés à l'opérateur pour
fournir une production donnée. La tâche prescrite, à ce
niveau, correspond à l'ensemble des consignes, règlements, notes
de service qui définissent des procédures à respecter pour
atteindre les objectifs théoriquement définis. Le travail du
reprographe ou de l'opérateur de photocopie pourrait, être
utilement l'objet d'une analyse à chaque niveau.
tâches
prescrites :
Premier ordre de questions : quelles sont les
tâches prescrites?
Le travail de photocopie suggère, sinon,
impose des tâches prédéfinies, ou si on veut prescrites
à exécuter telles, s'informer auprès du client sur le type
de tirage (recto, recto verso, réduction, agrandissement, format),
prendre le document à photocopier de la main du client, choisir le
papier à utiliser, charger le bac à papier : (mettre le
papier dans le bac à papier), vérifier le niveau d'encre,
soulever le capot de la machine, y poser et cadrer le document à
reprographier, refermer le capot , appuyer sur la touche
« copy » , attendre que la machine effectue
complètement la commande (tirage), Soulever à nouveau le capot de
la machine, y reprendre le document original , refermer le capot, faire le
décompte du nombre de pages tirées, remettre le document orignal
au client, faire la facturation de l'opération, remettre les copies au
client, l'encaisser, paiement par ce dernier de la somme due...
Qui prescrit ces tâches ? Est-ce le
concepteur de l'appareil ou le propriétaire de la machine ? Est-ce
le service ? Est-ce le bénéficiaire ou le client ? Qui
définit, de facto, les objectifs d'une intervention?
La réponse à ces interrogations
nous amène à nous référer à l'Organisation
Scientifique du travail (O.S.T) de Frederick Taylor et à
l'automatisme, où d'une part dans le Système Homme-Machine
(S.H.M) en général et dans les système expert ou encoure
dans un Système Producteur Utilisateur (S.P.U), l'opérateur de
photocopie joue le rôle d'exécutant et les fabricants de la
photocopieuse celui de concepteurs. En effet, cette méthode repose sur
la rationalisation des tâches, consistant dans la division entre les
tâches des concepteurs, qui assurent la mise au point des produits, le
suivi des méthodes de travail et les tâches des exécutants,
chargés d'appliquer les consignes des concepteurs. Ainsi nous pouvons
répondre que dans tout Système Homme-Machine, en l'occurrence le
Système Opérateur-Photocopieuse (S.O.P) les concepteurs
prescrivent automatiquement souvent une bonne partie des tâches à
faire bien définies. Mais dans certains cas les propriétaires
peuvent réorganiser les tâches selon leurs visions de travail par
exemple fixer un certain nombre de copie à tirer par jour, conserver
tout rebut pour le point de la journée, en cas de panne faire appel
à un réparateur unique et désigné d'avance. Et dans
le cas de la photocopie certaines requête ou exigences du client peuvent
se muer en tâches prescrites.
En définitive, dans la pratique de la
photocopie, il y a trois sources de tâches prescrites à savoir les
concepteurs de la machine, le propriétaire de l'unité de
photocopie, et les clients.
tâches induites ou tâches
mentales :
Deuxième ordre de questions: que
savons-nous de son activité mentale, c'est-à-dire de l'ensemble
des habiletés, des compétences, des savoirs mis en oeuvre pour
effectuer les tâches confiées au reprographe ou à
l'opérateur de photocopie?
En accomplissant la tâche à l'aide
des moyens disponibles et dans les conditions définies,
l'opérateur de photocopie développe une activité ; il se
déplace, exécute des gestes, regarde, écoute ; il organise
son travail, planifie ses actions, raisonne. Et la difficulté sera
lourde pour évaluer le travail mental de l'opérateur de
photocopie. En pratique, l'évaluation du travail mental ne peut se faire
que par une inférence à partir des écarts observés
entre ce que l'opérateur « doit » faire, et ce qui fait
réellement. En effet, aucun opérateur n'exécute
mécaniquement des prescriptions ; il procède, par un travail
mental plus ou moins important, à des ajustements, à des
adaptations telles, dans le cas de la photocopie, la recherche de client,
l'identification d'une cible potentiel, l'approche de la cible, aborder un
client potentiel, contacter verbalement le client potentiel (contact
verbal par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur),
contacter physiquement le client potentiel (contact physique par le
collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur), Proposer ses
services au client potentiel et le persuader... C'est ainsi que nous entendons
désignifier les tâches mentales des opérateurs de
photocopie. Qu'en est-il de ses tâches réelles ?
tâches
réelles :
Troisième ordre de questions : quelles
sont les tâches réelles de l'opérateur de photocopie ? Que
fait réellement, dans les situations où il agit, le reprographe
ou l'opérateur de photocopie?
S'il est relativement aisé d'identifier
les tâches prescrites (ce que l'on me demande de faire), il devient
difficile d'évaluer la tâche réelle. En fonction de ces
adaptations, il va réaliser le travail, c'est-à-dire produire les
réponses motrices, posturales, verbales qui constituent les tâches
réelles telles, aborder un client potentiel, contacter verbalement
le client potentiel (contact verbal par le collaborateur ou le
démarcheur de l'opérateur), prendre le document à
photocopier de la main du client, soulever le capot de la machine, y poser et
cadrer le document à reprographier, appuyer sur la touche
« copy » , attendre que la machine effectue
complètement la commande (tirage), Soulever à nouveau le capot de
la machine , y reprendre le document original, refermer le capot, faire le
décompte du nombre de pages tirées, remettre le document orignal
au client, faire la facturation de l'opération, remettre les copies au
client, l'encaisser, paiement par ce dernier de la somme due. C'est en ces
termes que nous percevons les tâches réelles de l'opérateur
de photocopie sur le campus de l'université.
La formation
Parlant de formation, nous pouvons distinguer la
formation initiale de la formation professionnelle.
formation
initiale
L'analyse révèle que le niveau de
formation initiale a une incidence apparente sur la qualité des tirages
; (voir tableau T23 et graphiques G4, G5). En effet le taux de mauvaises copies
(peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées) varie selon les
niveau d'étude des opérateurs de photocopie de copie :
Ø les opérateurs de photocopie de
niveau secondaire premier cycle (6ème à la
3ème) produisent moins de copies de mauvaise qualité
que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), en d'autres termes la qualité
des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire premier
cycle (6ème à la 3ème) est plus
bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2) ;
Ø les opérateurs de photocopie de
niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la
Tle) produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux
de niveau primaire (CP1 au CM2). La qualité des tirages des
opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle
(2nd à la Tle ) est plus bonne que celle de ceux
qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2).
Ø les opérateurs de photocopie de
niveau supérieur, produisent moins de copies de mauvaise qualité
que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), la qualité des tirages des
opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que
celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2).
Ø les opérateurs de photocopie de
niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la
Tle ) produisent moins de copies de mauvaise qualité que
ceux de niveau secondaire premier cycle (6ème à la
3ème), la qualité des tirages des opérateurs de
photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à
la Tle ) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau
secondaire premier cycle (6ème à la
3ème).
Ø les opérateurs de photocopie de
niveau supérieur produisent moins de copie de mauvaise qualité
que ceux de niveau secondaire premier cycle (6ème à la
3ème), la qualité des tirages des opérateurs de
photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont
le niveau secondaire premier cycle (6ème à la
3ème).
Ø les opérateurs de photocopie de
niveau supérieur produisent moins de copie de mauvaise qualité
que ceux de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la
Tle ), la qualité des tirages des opérateurs de
photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont
le niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la
Tle ).
Le taux de mauvaises qualité (peu lisible,
tacheté et mal cadrée) décroît quand croit le niveau
d'étude (formation initiale) des opérateurs. (Voir tableau T23 et
graphiques G4 et G3). Cette remarque nous amène à l'analyse de la
variable formation qualifiante (formation professionnelle)
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
fréquence
Graphique G4: proportion des opérateurs de photocopie
selon
leur niveau initiale de formation (niveau
d'instruction)
Niveau primaire
(CP1 au CM2)
Niveau secondaire
1er cycle (6ème en
3ème)
Niveau secondaire
2er cycle (2de en Tle)
niveau supérieur
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
Niveau
primaire
(CP1 au
CM2)
Niveau
secondaire
1er cycle
(6ème en
3ème)
Niveau
secondaire
2éme cycle
(2de en
Tle)
niveau
supérieur
Graphique G5: la qualité des tirages selon le niveau de
formation initiale
(niveau d'étude) des opérateurs de
photocopie
bonne qualité
Mauvaise qualité
formation qualifiante :
qualité de tirage et rebuts
qualité de tirage
Les constats (voir tableau T24 et graphiques G6, G7) montrent
qu'en matière de formation qualifiante, sur 117 opérateurs de
photocopie 36 soit 30,77% affirment avoir suivis une formation qualifiante
avant d'exercer l'activité de photocopie comme activité
professionnelle.
L'analyse des données révèlent que sur
324 copies tirées par les opérateurs de photocopie ayant suivi
une formation qualifiante, 88 soit 27,16% des copies sont mauvaises
c'est-à-dire peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées;
alors que sur 729 copies tirées par les opérateurs de photocopie
ayant suivi aucune formation qualifiante, 253 soit 34,70% des copies sont
mauvaises c'est-à-dire peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées. Mais, la formation des opérateurs de photocopie
aurait-elle une incidence significative sur la qualité des
tirages ?
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
formation
qualifiante
aucune
formation
qualifiante
Graphique G7
:
la qualité des copies en fonction de la formation
professionnelle des opérateurs de photocopie
Bonnes copies (en %)
Mauvaises copies (en
%)
Il existe une différence apparente entre la
fréquence de production de copies de mauvaise qualité des
opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante et ceux
qui n'ont pas suivi de formation qualifiante. La formation qualifiante des
opérateurs de photocopie a une incidence apparente sur la qualité
des tirages. L'opérateur de photocopie qui a suivi une formation
qualifiante semble être plus performant que celui qui n'a pas suivi de
formation qualifiante. Ceci montre la nécessité de formation
professionnelle dans ce corps de métier désigner comme faisant
partie des activités du secteur informel. Cependant, nous
répondrons plus amplement à cette question dans le chapitre
interprétation des résultats
Rebuts
L'analyse des données (voir tableau T24b et graphiques
G8, G9) révèlent que sur 4826 copies rebuts produit (par 117
opérateurs interrogés) pendant trois journées de travail,
les opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante ont
produit 540 soit 11,19,% ; alors que les opérateurs de photocopie qui
n'ont pas suivi de formation qualifiante, en ont produit 4286 soit 88,81% des
rebut. La formation qualifiante des opérateurs de photocopie
aurait-elle une incidence sur le taux de rebuts lors des tirages ?
Graphique G9 : évolution comparée de
production de rebuts selon la formation qualifiante des opérateurs de
photocopie
Il existe une différence apparente entre la
fréquence de production de rebuts des opérateurs de photocopie
qui ont suivi une formation qualifiante et ceux qui n'ont pas suivi de
formation qualifiante. La production de rebuts semble varier selon la formation
qualifiante des opérateurs de photocopie. L'opérateur de
photocopie qui a suivi une formation qualifiante semble être est plus
compétent que celui qui n'a pas suivi de formation qualifiante. Ceci
laisse apparaître la nécessité de formation profession dans
ce corps de métier. Mais, la formation qualifiante des opérateurs
de photocopie aurait-elle une incidence significative sur le taux de rebuts
lors des tirages ?
Position au travail et santé des
opérateurs de photocopie :
Position au travail
L'analyse des données (voir tableau T14 et graphiques
G10) révèlent qu'aux questions «Dans quelle position
travaillez-vous ? Avez-vous une chaise ? », sur 117
opérateurs de photocopie, 82 affirment travailler debout soit 69,82%
dont 26 affirment disposer d'une chaise de travail soit 45,45% de ceux qui
affirment posséder une chaise ;35 affirment travailler assis soit
30,18% dont 31 affirment disposer d'une chaise de travail soit 54,55% de ceux
qui affirment posséder une chaise .
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
oui
non
avez une chaise pour votre travail
Graphique G10: position de travail des opérateurs de
photocopie
debout (%)
assis (%)
Les conditions de travail entre autre la position de travail
des opérateurs de photocopie auraient-elles une incidence significative
sur le développement par les opérateurs de photocopie de
certaines maladies?
Santé au travail des opérateurs de
photocopie :
L'analyse des données (voir tableau T15 et graphiques
G11) révèle qu'à la question «De quel mal
souffrez-vous parmi les maux suivants? », 93 personnes sur 117 soit
79,49% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de mal
d'yeux ; 83 personnes sur 117 soit 70,94% opérateurs de photocopie
reconnaissent souffrir de mal de dos ; 63 personnes sur 117 soit 53,85%
opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème
respiratoire ; cinq (5) personnes sur 117 soit 4,27% opérateurs de
photocopie reconnaissent souffrir de problème cardio-vasculaire ;
15 personnes sur 117 soit 12,82% opérateurs de photocopie reconnaissent
souffrir de problème de peau.
Ces maladies pourraient-elles être reconnues comme des
maladies professionnelles ?
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
mal d'yeux
mal de dos
problème
respiratoire
problème
cardio-
vasculaire
problème de
peau
Graphique G11: La question de maladies liées au
métier d'opérateurs de photocopie
avez-vous le
mal suivant?
oui (%)
avez-vous le
mal suivant?
non (%)
La machine : Les
caractéristiques physiques et techniques
des
photocopieuses
les caractéristiques techniques des
photocopieuses :
Les caractéristiques techniques des photocopieuses se
rapportent au précédé technique qui peut être
analogique ou numérique ; au forma du papier utilisé qui
peut varier de 11X17 cm, aux formats A4 et A3 ; aux cassettes ou tiroirs
dont le nombre peut varier de deux à quatre et dont la capacité
peut varier de 250 à 1500 feuilles par cassette ; à
l'impression recto-verso qui peut être interne (automatique) ou externe
(manuel) ; à la trieuse qui peut ne pas exister ou exister avec un
nombre de cases variant de 10 à 20 pour une capacité chacune
pouvant aller de 10 à 90 copies ; à la possibilité de
ne pas ou d'agrafer automatiquement avec des points d'agrafage pouvant
évoluer de 1 à 30 ; à la vitesse d'impression pouvant
varier de 24 à 65 pages par minute pour le format A4 et de 24 à
32 pages par minute pour le format A3 ; au compteur pouvant être
unique ou double selon les séries, pouvant aller de 0 à
3 076 095 copies selon l'état d'achat ou selon l'âge
d'achat.
L'état d'achat des photocopieuses:
Cent un (101) opérateurs de photocopie ont
répondu, « seconde main » soit 86,21%, qui
cependant, sur 882 copie tirées, 555 soit 62,97% sont de bonne
qualité et 326 soit 37,03% des copies sont mauvaises (peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées).
L'état de fonctionnement des photocopieuses des
opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la
qualité des tirages ?
Il existe une différence apparemment significative
entre la fréquence de production de copies de mauvaise qualité
par les photocopieuses neuves et celles de seconde main. L'état d'achat
des photocopieuses utilisées par les opérateurs de photocopie
aurait une incidence significative sur la qualité des tirages.
L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse neuve est plus
compétent que celui qui utilise une photocopieuse de seconde main
(d'occasion). Ceci laisse voir la nécessité de disposer dans ce
secteur de plus d'appareil neuf même si c'est un secteur informel.
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
neuves
Seconde main
(à l'occasion)
Quel était l'état à l'achat de
votre photocopieuse
Graphique G16: l'état d'achat des photocopieuses
(%)
les opérateurs de
photocopie
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
neuve
seconde main
Quel état l'état à l'achat de
votre
photocopieuse
Graphique G16 a: qualité des tirages selon
l'état d'achat des
phototcpieuses
bonnes copies (%)
mauvaises copies (%)
L'âge des photocopieuses:
durée d'utilisation
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
un mois au
plus
six mois au
plus
un an au
plus
cinq ans
plus
Graphique G17: répartition de la durée
d'utilisation des
photocopieuses
fréquence
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
un mois
au plus
six mois
au plus
un an au
plus
cinq ans
plus
Graphique G18: représentation de la durée
d'utilisation des
photocopieuses et la qualité des tirages
bonne
qualité de
copie
mauvaise
qualité de
copie
L'analyse des données (voir tableaux T18, T19 et
graphiques G17, G18) révèlent qu'à la question
« Depuis combien de temps travaillez-vous avec cette
photocopieuses ? », sur 117 opérateurs de photocopie, 21
ont répondu un mois au plus soit 18,12% ; qui pourtant, sur 326
copies tirées, 292 soit 89,55% sont de bonne qualité et 34 soit
10,45% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Trente cinq (35) opérateurs de photocopie ont
répondu, « six mois au plus » soit 30,20%, qui
cependant, sur 246 copie tirées, 128 soit 52,03% sont de bonne
qualité et 118 soit 47,97% des copies sont mauvaises (peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées).
Quarante six (46) opérateurs de photocopie ont
répondu « un an au plus » soit 39,60%, qui en
revanche sur 380 copie tirées, 237 soit 62,47% sont de bonne
qualité et 47 soit 46,92% des copies sont mauvaises (peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées).
Quatorze (14) ont répondu «cinq ans au
plus » soit 12,08%, qui par contre sur 101 copie tirées, 55
soit 54,08% sont de bonne qualité et 47 soit 45,92% des copies sont
mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).
L'état de fonctionnement des photocopieuses des
opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la
qualité des tirages ?
Les modèles : marques et
séries de fabrication des
photocopieuses
utilisées:
L'analyse des données (voir tableaux T20, T21 et
graphiques G19, G20) révèlent qu'à la question
« Quelles marque et série de photocopieuse
utilisez-vous ? », sur 76 photocopieuse pour 117
opérateurs de photocopie, trois (3) photocopieuses étaient de
marque et de série Canon 62 soit 3,95% des photocopieuses. Huit (8)
photocopieuses étaient de marque et de série Canon GP 405 soit
10,53% des photocopieuses. Sept (7) photocopieuses étaient de marque et
de série Canon GP 505 soit 9,21% des photocopieuses. Une (1)
photocopieuse était de marque et de série Canon NP 5040 soit
1,32% des photocopieuses. Cinq (5) photocopieuses étaient de marque et
de série Canon 8000 soit 6,58% des photocopieuses. Douze (12)
photocopieuses étaient de marque et de série AGEFAX 820 soit
15,79% des photocopieuses. Cinq (5) photocopieuses étaient de marque et
de série AGEFAX 800 soit 5,58% des photocopieuses. Dix (10)
photocopieuses étaient de marque et de série AGEFAX 6060 soit
13,16% des photocopieuses. Deux (2) photocopieuses étaient de marque et
de série Riso GP soit 2,63% des photocopieuses.
Sept (7) photocopieuses étaient de marque et de
série Canon GP 605 soit 9,21% des photocopieuses, qui sur 60 copies
tirées, 16 soit 26,67% sont de bonne qualité et 60 soit 73,33%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Quinze (15) photocopieuses étaient de marque et de
série Canon 5060 soit 19,74% des photocopieuses, qui en revanche sur 133
copie tirées, 116 soit 87,22% sont de bonne qualité et 17 soit
12,782% des copies sont (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Une (1) photocopieuse était de marque et de
série Canon 6045 soit 1,32% des photocopieuses, qui, sur 46 copies
tirées, 34 soit 73,91% sont de bonne qualité et 12 soit 26,09%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Cinq (5) photocopieuses étaient de marque et de
série Canon NP 6050 soit 6,58% des photocopieuses, qui sur 70 copies
tirées, 62 soit 88,57% sont de bonne qualité et 8 soit 11,43%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Dix-sept (17) photocopieuses étaient de marque et de
série Canon NP 6060 soit 22,37% des photocopieuses, qui pourtant, sur
290 copies tirées, 162 soit 55,86% sont de bonne qualité et 128
soit 44,14% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Sept (7) photocopieuses étaient de marque et de
série Canon NP 6085 soit 9,21% des photocopieuses, qui sur 215 copie
tirées, 175 soit 81,40% sont de bonne qualité et 40 soit 18,60%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Neuf (9) photocopieuses étaient de marque et de
série Canon NP 8530 soit 11,84% des photocopieuses, qui sur 191 copies
tirées, 142 soit 74,35% sont de bonne qualité et 49 soit 25,65%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
fréquences
Graphique G19: Les marques des photocopieuses et leur
fréquence usuelle
Canon 62
Canon GP 405
Canon GP 505
Canon GP 605
Canon NP 5040
Canon 5060
Canon 6045
Canon NP 6050
Canon NP 6060
Canon NP 6085
Canon 8000
Canon NP 8530
AGEFAX 820
AGEFAX 800
AGEFAX 6060
JP-IR
kodak
Riso GP
Deux (2) photocopieuses étaient de marque et de
série JP-IR soit 2,63% des photocopieuses, qui sur 5 copies
tirées, 1 soit 20% sont de bonne qualité et 4 soit 80% des copies
sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).
Une (1) photocopieuse était de marque et de
série kodak soit 1,32% des photocopieuses, qui sur 43 copie
tirées, 4 soit 9,30% sont de bonne qualité et 39 soit 90,70% des
copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées). L'état de fonctionnement des photocopieuses des
opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la
qualité des tirages ?
L'environnement de travail de l'opérateur de
photocopie
L'environnement de travail peut s'éclater en Trois
types d'emplacement de travail à savoir aux alentours de l'ancien
parking de l'université, les enceintes des locaux de
l'université, les résidences universitaires du campus de Cocody.
Ces emplacements de travail peuvent se subdiviser en sept espaces de travail
notamment à l'intérieur de magasins ; à la devanture
de magasins ; dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université, dans des
couloirs des locaux de certains départements de l'université,
dans des kiosques à café, dans des cybercafés, ou autres
endroits aménagés.
Les caractéristiques physiques de
l'environnement de l'opérateur de photocopie : les
conditions d'ambiance physique
L'environnement de travail nous permet de relever certaines
caractéristiques des conditions de travail des opérateurs de
photocopie à l'occurrence, les conditions d'ambiance physique qui
concernent les conditions d'ambiance thermique, visuelle, sonore, de vibration,
d'hygiène atmosphérique.
Les conditions d'ambiance thermiques
S'agissant des conditions d'ambiance thermiques, il faut
relever que la photocopie, comme toute machine chauffe dans certains de ses
compartiments qui à terme produisent de la chaleur. A l'instar de cette
production thermique commune à toute machine, la photocopieuse comporte
en son sein un four dont le rôle est de chauffer les feuilles, permettant
ainsi l'action de reprographie (voir le principe de fonctionnement de la
photocopieuse pp 15-17). C'est une partie de la photocopieuse, outre les autres
compartiments, produit de la chaleur qui à terme peut élever la
température de l'espace de travail rendant ainsi insupportable les
conditions d'ambiance thermiques de travail. C'est ce qui explique en partie,
le fait que la majorité des opérateurs de photocopie (voir
tableau T15) utilisent plus la devanture de leurs magasin comme espace de
travail plutôt que l'intérieure du magasin qui souvent est
affecté à d'autre activités comme la photographie
numérique ou le traitement de texte à l'ordinateur. D'autre
encore préfère s'habiller en tee-shirt ou en chemise pagne, en
tout cas en habit légers sans manche ou en manche courte (voir tableau
T9).
Les conditions d'ambiance visuelle
En ce qui concerne les conditions d'ambiance visuelle, c'est
la lumière du jour qui est la plus utilisé (dans la
journée, entre 6h30 minutes et 17h45 minutes) et l'éclairage
artificiel à la tombée de la nuit, pour ceux qui travaillent
à la devanture de leurs magasins. Les autres, ceux qui travaillent
à l'intérieur de leur magasin, d'un cybercafé, à
l'intérieur des locaux de l'université, recourent à
l'éclairage artificiel dans la journée tout comme à la
tombée de la nuit. L'éclairage est donc normal pour ceux qui
travaillent à la devanture de leur magasin et relativement faible pour
les autres (voir tableau T15). La majorité des opérateurs de
photocopie ne suivent pas correctement les consignes. Par exemple refermer le
capot lorsque la touche copy de la photocopieuse est actionnée.
Plusieurs opérateurs, lorsqu'ils ont beaucoup de copie à tirer
répugnent de refermer à chaque fois le capot. Ce qui fait qu'ils
reçoivent les éclats vifs de la lampe de la photocopieuse dans
les yeux non protégés (voir tableau T15). Comme
conséquence, plusieurs opérateurs souffrent de maux d'yeux (voir
tableau T35c et graphique G11).
Les conditions d'ambiance d'hygiène
atmosphérique :
Pour ce qui est des conditions d'ambiance d'hygiène
atmosphérique, il est à noter que les photocopieuses, dans leur
principe de fonctionnement utilisent de l'encre en poudre. Cette encre est,
pendant l'opération de photocopie, pulvérisée (voir le
principe de transfert de charge dans le fonctionnement de la photocopieuse pp
15-17). Ce qui va entraîner une suspension d'encre dans
l'atmosphère de l'espace de travail des opérateurs de photocopie
qui en plus ne portent pas de masque dans leur activité. Ces encres en
suspension seront-elles progressivement absorbées par les
opérateurs de photocopie. Conséquence, un bon nombre d'entre eux
affirment souffrir de problème respiratoire et cardio-vasculaire (voir
tableau T35c et graphique G11).
Les conditions d'ambiance sonore et de
vibration
Concernant les conditions d'ambiance sonore et de vibration,
il faut noter que la photocopie, comme toute machine émet du bruit et
des vibrations. A l''instar de ces productions sonores et de vibration communes
à toute machine, les machines vieillissantes produisent plus de bruit et
de vibration quelque fois selon leur âge et leur état de
fonctionnement. Or la majorité des opérateurs travaillent sur des
photocopieuses d'occasion qui fonctionnent pour la plupart en mode
dégradé. Ces machines vont donc produire plus de bruit et de
vibration. Ces conditions d'ambiance sonore et de vibration exposent à
terme lesx opérateurs à des problèmes auditifs et bien
d'autres méfaits sur leur santé.
Les caractéristiques psycho-sociologiques de
l'environnement de l'opérateur de photocopie :
Par caractéristiques sociologiques nous entendons ici
l'espace de travail de l'opérateur de photocopie socialement construit,
fortement marquée au niveau émotionnel, l'espace qui repartit des
places plus ou moins valorisées définissant le cadre des enjeux
professionnels.
La satisfaction par les opérateurs de
photocopie de leur cadre de travail
L'analyse des données (voir tableaux T31, T32 et
graphiques G25, G26) révèlent qu'à la question
«êtes-vous satisfait de votre de cadre de travail? », sur
117 opérateurs de photocopie, 19 ont répondu « non, je
ne suis pas satisfait » soit 16,36% ; qui pourtant, sur 172
copies tirées, 116 soit 67,59% sont de bonne qualité et 56 soit
32,56% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Vingt-neuf (29) opérateurs de photocopie ont
répondu, « oui, passablement satisfait » soit
24,77%, qui cependant, sur 295 copies tirées, 240 soit 81,11% sont de
bonne qualité et 56 soit 16,36% des copies sont mauvaises (peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées).
Vingt-cinq (25) opérateurs de photocopie ont
répondu « oui assez bien satisfait soit 21,03%, qui en
revanche sur 188 copies tirées, 89 soit 47,29% sont de bonne
qualité et 99 soit 29,09% des copies sont mauvaises (peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées).
Quinze (15) ont répondu « oui très
bien satisfait» soit 13,08%, qui par contre sur 132 copies tirées,
50 soit 14,55% sont de bonne qualité et 117 soit 35,57% des copies sont
mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).
Vingt-neuf (29) ont répondu « oui, un peu
satisfait », satisfait soit 24,77% ; qui pourtant, sur 265
copies tirées, 185 soit 69,64% sont de bonne qualité et 81 soit
23,64% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
La qualité du cadre de travail des opérateurs de
photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des
tirages ?
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
non, pas
satisfait
oui, un peu
satisfait
oui,
passablement
satisfait
oui, assez
bien satisfait
oui, très bien
satisfait
Graphique G25: cadre de travail et la qualité des
tirages
bonne qualité de copie
mauvaise qualité de copie
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
non
oui un peu
oui
passablement
oui assez bien
oui très bien
Graphique G26: cadre de travail (%)
opérateurs de photocopie (%)
La sécurité sociale de
l'opérateur de photocopie : La déclaration
des opérateurs de photocopie à la Caisse Nationale de
prévoyance sociale (C.N.P.S.)
L'analyse des données (voir tableaux T47, T48 et
graphiques G37, G38) révèlent qu'à la question
«êtes-vous déclaré à la CNPS? », sur
117 opérateurs de photocopie, cinq (5) ont répondu
« oui » soit 4,08% ; qui, sur 31 copies tirées,
sept (7) soit 23,34% sont de bonne qualité et 24 soit 76,66% des copies
sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
oui
non
Êtes-vous déclaré à la CNPS
Graphique G37: fréquences des opérateurs de
photocopie déclarés
à la Caisse Nationale de Prévoyance (CNPS)
Sociale
fréquence
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
oui
non
Êtes-vous déclaré à la CNPS
Graphique G38: La qualité des copies et taux de
déclaration à la CNPS
des opérateurs de photocopie
bonnes copies
mauvaises copies
Cent douze (112) ont répondu
« non » soit 95,92% ; qui, sur 1022 copies
tirées, 705 soit 68,98% sont de bonne qualité et 317 soit 31,02%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
La déclaration à la CNPS des opérateurs
de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des
tirages ?
Le rapport avec l'université de
Cocody
L'analyse des données (voir tableaux T43, T44 et
graphiques G27, G28) révèlent qu'à la question
«êtes-vous satisfait des relations avec
l'université? », sur 117 opérateurs de photocopie, un
a répondu « non, je ne suis pas satisfait » soit
0,88% ; qui pourtant, sur 58 copies tirées, 55 soit 94,82% sont de
bonne qualité et trois (3) soit 5,18% des copies sont mauvaises (peu
lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).
Cinq (5) ont répondu « oui un
peu satisfait » soit 4,17% ; qui, sur 292 copies
tirées, 134 soit 45,78% sont de bonne qualité et 159 soit 54,22%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Trente-sept (37) opérateurs de photocopie ont
répondu, oui, passablement satisfait soit 31,25%, qui, sur 360 copies
tirées, 268 soit 74,28% sont de bonne qualité et 93 soit 25,72%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Graphique G27: Qualité de tirage et qualité de
relation des opérateurs de photocopie avec l'université
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
non
oui un peu
oui
passablement
oui assez bien
oui très bien
Opérateurs de
photocopie
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
non
oui un peu
oui
passablement
oui assez bien
oui très bien
Graphique G28: Qualité de copies et qualité des
relations des opérateurs de photocopie avec
l'université
bonnes copies
mauvaises copies
Trente-sept (37) opérateurs de photocopie ont
répondu « oui assez bien satisfait soit 31,25%, qui, sur 176
copie tirées, 122 soit 69,33% sont de bonne qualité et 54 soit
30,67% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et mal
cadrées)
Vingt (20) ont répondu « oui très bien
satisfait» soit 17,50%, qui par contre sur 222 copie tirées, 189
soit 85,15% sont de bonne qualité et 33 soit 14,85% des copies sont
mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées). La
qualité du rapport des opérateurs de photocopie avec
l'université aurait-elle une incidence significative sur la
qualité des tirages ?
Le rapport avec la Fédération Estudiantine et
Scolaire de Côte d'Ivoire : FESCI
L'analyse des données (voir tableaux T45, T46 et
graphiques G29, G30) révèlent qu'à la question
«êtes-vous satisfait des relations avec la FESCI? », sur
117 opérateurs de photocopie, 45 ont répondu « non, je
ne suis pas satisfait » soit 38,46% ; qui, sur 391 copies
tirées, 251 soit 64,19% sont de bonne qualité et 140 soit 35,70%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
non
oui un peu
oui
passablement
oui assez bien
oui très bien
Graphique G29: Relation des opérateurs de photocopie
avec FESCI
Opérateurs de
photocopie
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
non
oui un peu
oui
passablement
oui assez bien
oui très bien
Graphique G30: Qualité de copie et qualité des
relations des opérateurs de photocopie avec la FESCI
bonnes copies
mauvaises copies
Trente-quatre (34) ont répondu « oui, un
peu satisfait » soit 29,25% ; qui, sur 320 copies
tirées, 230 soit 71,45% sont de bonne qualité et 90 soit 28,07%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Dix-neuf (19) opérateurs de photocopie ont
répondu, « oui, passablement satisfait » soit
16,51%, qui, sur 178 copies tirées, 126 soit 70,45% sont de bonne
qualité et 53 soit 29,55% des copies sont mauvaises (peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées).
Quatre (4) opérateurs de photocopie ont répondu
« oui assez bien satisfait » soit 31,25%, qui en revanche
sur 45 copie tirées, 42 soit 93,11% sont de bonne qualité et 3
soit 6,89% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Quinze (15) ont répondu « oui très
bien satisfait» soit 12,74%, qui par contre sur 119 copie tirées,
63 soit 52,96% sont de bonne qualité et 56 soit 47,04% des copies sont
mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).
La qualité des relations des opérateurs de
photocopie avec la FESCI aurait-elle une incidence significative sur la
qualité des tirages ?
Le syndicalisme
L'analyse des données (voir tableaux T41, T42 et
graphiques G31, G32) révèlent qu'à la question
«êtes-vous membre d'un syndicat? », sur 117
opérateurs de photocopie, 50 ont répondu
« oui » soit 42,65% ; qui, sur 509 copies
tirées, 408 soit 80,15% sont de bonne qualité et 101 soit 19,85%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
oui
non
Êtes-vous membre d'un syndicat
Graphique G31: fréquences des opérateurs de
photocopie membre
d'un syndicat
fréquence
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
oui
non
Êtes-vous membre d'un syndicat
Graphique G32: Qualité de triage et syndicalisme des
opérateurs de photocopie
bonnes copies (%)
mauvaises copies (%)
Soixante-sept (67) ont répondu
« non » soit 57,35% ; qui pourtant, sur 544 copies
tirées, 304 soit 55,89% sont de bonne qualité et 240 soit 44,11%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Le militantisme dans un syndicat des opérateurs de
photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des
tirages ?
Les caractéristiques professionnelles de
l'environnement de l'opérateur de photocopie
Les relations professionnelle :
rapport opérateur-clients :
L'analyse des données (voir tableaux T39, T40 et
graphiques G33, G34) révèlent qu'à la question
«êtes-vous satisfait des relations avec les clients? »,
sur 117 opérateurs de photocopie, dix (10) ont répondu
« oui un peu satisfait soit 8,53% ; qui, sur 83 copies
tirées, 49 soit 58,68% sont de bonne qualité et 34 soit 41,32%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
Oui, un peu
satisfait
Oui,
passablement
satisfait
Oui, assez
bien satisfait
Oui, très bien
satisfait
Graphique G33: qualité de triage et qualité des
rapports des opérateurs de photocopie avec les clients (en %)
fréquence
(en %)
Quinze (15) opérateurs de photocopie ont
répondu, oui, passablement satisfait soit 12,80%, qui cependant, sur 123
copies tirées, 70 soit 56,76% sont de bonne qualité et 53 soit
43,24% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Graphique G34: Qualité des triages et qualité des
relations des opérateurs de photocopies avec les clients
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
Oui, un peu
satisfait
Oui,
passablement
satisfait
Oui, assez
bien satisfait
Oui, très bien
satisfait
bonne qualité
de copie (en
%)
mauvaise
qualité de
copie (en%)
Vingt-neuf (29) opérateurs de photocopie ont
répondu « oui assez bien satisfait soit 24,64%, qui, sur 247
copies tirées, 154 soit 62,07% sont de bonne qualité et 94 soit
37,93% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et mal
cadrées)
Soixante-trois (63) ont répondu « oui
très bien satisfait» soit 38,74%, qui par contre sur 599 copies
tirées, 440 soit 73,38% sont de bonne qualité et 117 soit 35,57%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
La qualité des relations des opérateurs de
photocopie avec les clients aurait-elle une incidence significative sur la
qualité des tirages ?
Les relations
interprofessionnelles : opérateur-
opérateurs
L'analyse des données (voir tableaux T41, T42 et
graphiques G35, G36) révèlent qu'à la question
«êtes-vous satisfait des relations avec les autres opérateurs
de photocopie? », sur 117 opérateurs de photocopie, neuf (9)
ont répondu « oui un peu », satisfait soit
7,51% ; qui pourtant, sur 51 copies tirées, 6 soit 11,76% sont de
bonne qualité et 45 soit 88,24% des copies sont mauvaises (peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées).
Huit (8) opérateurs de photocopie ont répondu,
oui, passablement satisfait soit 7,11%, qui cependant, sur 52 copies
tirées, 12 soit 23,08% sont de bonne qualité et 40 soit 76,92%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
50,00%
Oui, un peu
satisfait
Oui,
passablement
satisfait
Oui, assez
bien satisfait
Oui, très bien
satisfait
Graphique G35: relation des opérateurs de photocopie
et leurs "collègues" (les
autres opérateurs de photocopie)
fréquence
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
Oui, un peu
satisfait
Oui,
passablement
satisfait
Oui, assez bien
satisfait
Oui, très bien
satisfait
Graphique G36:qualité des copies et qualité des
relations opérateur-opérateurs
Bonnes copies
Mauvaises copies
Cinquante cinq (55) opérateurs de photocopie ont
répondu « oui assez bien satisfait soit 46,64%, qui, sur 379
copies tirées, 227 soit 59,89% sont de bonne qualité et 152 soit
40,11% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
Quarante-cinq (45) ont répondu « oui
très bien satisfait» soit 38,74%, qui par contre sur 132 copies
tirées, 50 soit 14,55% sont de bonne qualité et 117 soit 35,57%
des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées).
La qualité des relations des opérateurs de
photocopie avec les autres opérateurs de photocopie aurait-elle une
incidence significative sur la qualité des tirages ?
CHAPITRE III : INTERPRETATION DES
RESULTATS :
3.1. Test d'hypothèse 1 :
formation des opérateurs de photocopie et la qualité des
tirages
Nous allons vérifier si la formation (initiale et
qualifiante) des opérateurs de photocopie a une incidence significative
sur qualité des tirages par le test d'hypothèse à
travers la méthode générale du test de khi 2
Commençons par vérifier si la formation initiale
(niveau d'étude) des opérateurs de photocopie a une incidence
significative sur la qualité des tirages.
3.1.1. La formation initiale des opérateurs de
photocopie et la qualité des tirages
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.1.1.1. Etapes1 :
formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse
alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle le
niveau d'étude des opérateurs de photocopie n'aurait pas
d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
lesquelles le niveau d'étude des opérateurs de photocopie aurait
une incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.1.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de
confiance á ou de l'erreur-type
Soit P1 le pourcentage (la fréquence
relative) des copies de bonnes qualités tirées par les
opérateurs de photocopie.
Soit p2 le pourcentage (la fréquence
relative) des copies de mauvaise qualité tirées par les
opérateurs de photocopie.
Où n1 est l'échantillon des copies de
bonnes qualités tirées par les opérateurs de photocopie.
n1=712. et n2 est l'échantillon des copies de
mauvaises qualités tirées par les opérateurs de
photocopie. n2=341.
n1=712>30, n2=341>30 (voir tableau
T). n1 et n2, sont très grands donc infini (8),
nous sommes dans le cas d'une distribution à peu près normale.
avec pour côte t de Student.
Pour ; le degré de liberté ddl=
n1+n1-2 =712+341-2=1053-2=1051
3.1.1.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations
« opérateurs de photocopie » concernant la variable
« formation» croisées avec la variable
« qualité des tirages» à travers leurs
différentes modalités.
niveau d'instruction
|
opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Niveau primaire (CP1 au CM2)
|
5
|
4,27%
|
3
|
6,67%
|
42
|
93,33%
|
45
|
4,27%
|
Niveau secondaire 1er cycle (6ème en 3ème)
|
73
|
62,39%
|
419
|
63,77%
|
238
|
36,23%
|
657
|
62,39%
|
Niveau secondaire 2er cycle (2de en Tle)
|
29
|
24,79%
|
215
|
82,38%
|
46
|
17,62%
|
261
|
24,79%
|
niveau supérieur
|
10
|
8,55%
|
75
|
83,33%
|
15
|
16,67%
|
90
|
8,55%
|
total
|
117
|
100%
|
712
|
68%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T36 : Formation initiale et
qualité de tirage :
3.1.1.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
niveau d'instruction
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fréquences observées (fo)
|
fréquences théoriques (fe)
|
fréquences observées (fo)
|
fréquences théoriques (fe)
|
effectifs
|
Niveau primaire (CP1 au CM2)
|
3
|
30
|
42
|
15
|
45
|
Niveau secondaire 1er cycle (6ème en 3ème)
|
419
|
444
|
238
|
213
|
657
|
Niveau secondaire 2er cycle (2de en Tle)
|
215
|
176
|
46
|
85
|
261
|
niveau supérieur
|
75
|
61
|
15
|
29
|
90
|
total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T37 : Formation initiale et
qualité de tirage : : fréquences
observées et
fréquences théoriques
3.1.1.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
niveau d'instruction
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
fréquences observées (fo)
|
fréquences théoriques (fe)
|
fréquences observées (fo)
|
fréquences théoriques (fe)
|
Effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Niveau primaire (CP1 au CM2)
|
3
|
30
|
42
|
15
|
45
|
-27
|
27
|
752
|
752
|
25
|
52
|
Niveau secondaire 1er cycle (6ème - 3ème)
|
419
|
444
|
238
|
213
|
657
|
-25
|
25
|
637
|
637
|
1
|
3
|
Niveau secondaire 2er cycle (2de - Tle)
|
215
|
176
|
46
|
85
|
261
|
39
|
-39
|
1484
|
1484
|
8
|
18
|
niveau supérieur
|
75
|
61
|
15
|
29
|
90
|
14
|
-14
|
200
|
200
|
3
|
7
|
total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
|
|
38
|
79
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
117
|
Tableau T38: : Formation initiale et qualité
des tirages : calcul de khi deux
3.1.1.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.1.1.7. Etape 7:
décision
Ho est rejetée, H1 est
acceptée ; il existe une différence significative entre la
fréquence de production de copie de mauvaise qualité des
opérateurs de photocopie de différent niveau
d'étude :
Ø les opérateurs de photocopie de niveau
secondaire premier cycle (6ème à la
3ème) produisent moins de copies de mauvaise qualité
que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), en d'autres termes la qualité
des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire premier
cycle (6ème à la 3ème) est plus
bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2) ;
Ø les opérateurs de photocopie de niveau
secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle)
produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau
primaire (CP1 au CM2). La qualité des tirages des opérateurs de
photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à
la Tle ) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire
(CP1 au CM2).
Ø les opérateurs de photocopie de niveau
supérieur, produisent moins de copies de mauvaise qualité que
ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), la qualité des tirages des
opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que
celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2).
Ø les opérateurs de photocopie de niveau
secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle )
produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau
secondaire premier cycle (6ème à la
3ème), la qualité des tirages des opérateurs de
photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à
la Tle ) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau
secondaire premier cycle (6ème à la
3ème).
Ø les opérateurs de photocopie de niveau
supérieur produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux
de niveau secondaire premier cycle (6ème à la
3ème), la qualité des tirages des opérateurs de
photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont
le niveau secondaire premier cycle (6ème à la
3ème).
Ø les opérateurs de photocopie de niveau
supérieur produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux
de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la
Tle ), la qualité des tirages des opérateurs de
photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont
le niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la
Tle ).
En conclusion, on peut donc confirmer que le niveau
d'instruction des opérateurs de photocopie a une incidence significative
sur la qualité des tirages. Bien plus, la qualité de tirage est
proportionnelle au niveau d'étude des opérateurs de photocopie.
Elle s'améliore avec la croissance du niveau d'étude de
l'opérateur. Mais, cela jusqu'au niveau secondaire deuxième
cycle. Car après ce niveau, la qualité de tirage ne
s'améliore plus de façon significative. Le niveau secondaire
deuxième cycle semble être le niveau idéal de
l'opérateurs de photocopie performant.
3.1.2. La formation qualifiante des opérateurs
de photocopies et la qualité des tirages
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.1.2.1. Etapes1 :
formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse
alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la
formation qualifiante des opérateurs de photocopie a une incidence
significative sur la qualité des tirages (des photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
laquelle la formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas
d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).
.
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.1.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.1.2.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations « des
opérateurs de photocopie » concernant la variable
« formation» croisées avec la variable
« qualité des tirages» à travers leurs
différentes modalités.
Qualité de tirage
Compétence des opérateurs
|
Opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
formation Professionnelle
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
formation qualifiante
|
5
|
33,33%
|
236
|
72,84%
|
88
|
0,2716049
|
324
|
30,77%
|
aucune formation qualifiante
|
10
|
66,67%
|
476
|
65,29%
|
253
|
0,3470508
|
729
|
69,23%
|
total
|
15
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100%
|
TABLEAU T39: la formation
qualifiante des opérateurs de photocopie et la
qualité des tirages
3.1.2.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
formation qualifiante
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
formation qualifiante
|
236
|
219
|
88
|
105
|
324
|
aucune formation qualifiante
|
476
|
493
|
253
|
236
|
729
|
total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T40 : la formation qualifiante
des opérateurs de photocopie et la qualité des tirages:
fréquences Observées et
fréquences théoriques
3.1.2.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
formation qualifiante
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
fréquences observées
|
Fréquences
théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
formation qualifiante
|
236
|
219
|
88
|
105
|
324
|
17
|
-17
|
286
|
286
|
1,307
|
2,730
|
aucune formation qualifiante
|
476
|
493
|
253
|
236
|
729
|
-17
|
17
|
286
|
286
|
0,581
|
1,213
|
total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
|
|
1,888
|
3,943
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5,831
|
Tableau T 39: la formation
qualifiante des opérateurs de photocopie et la
qualité des tirages: calcul de khi deux
3.1.2.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.1.2.7. Etape 7:
décision
Ho est acceptée, H1 est
rejetée. Il n'existe pas de différence significative entre la
fréquence de production de copies de mauvaise qualité des
opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante et ceux
qui n'ont pas suivi de formation qualifiante. La formation qualifiante des
opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur la
qualité des tirages. L'opérateur de photocopie qui a suivi une
formation qualifiante n'est pas significativement plus performant que celui qui
n'a pas suivi de formation qualifiante. Ceci montre qu'il n'est pas
nécessaire de se former au plan professionnel dans ce corps de
métier regardé comme faisant partie des activités du
secteur informel. ; Ou du moins, la formation professionnelle suivie par
les opérateurs de photocopie ne discrimine pas significativement les
différents opérateurs les uns des autres. Il faut penser à
une formation plus élaborée pour obtenir cette
différence.
En définitive, on peut donc confirmer pour l'heure, que
la formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas
d'incidence significative sur la qualité des tirages. La qualité
de tirage ne s'améliore pas significativement avec la formation
qualifiante de l'opérateur. C'est pourquoi beaucoup d'opérateurs
de photocopie n'éprouve pas la le besoin de se former avant d'exercer
cette activité.
3.1.3. La formation qualifiante des opérateurs
de photocopies et la production de rebuts
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.1.3.1. Etapes1 :
formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse
alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la
formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'aurait pas
d'incidence significative sur la production du taux de rebut lors des tirages
(des photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
lesquelles la formation qualifiante des opérateurs de photocopie aurait
une incidence significative sur la production du taux de rebut lors des tirages
(des photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.1.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.1.3.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations « des
opérateurs de photocopie » concernant la variable
« formation» croisées avec la variable
« qualité des tirages» à travers leurs
différentes modalités.
Rebuts tirages
|
Total des opérateurs de photocopie
|
formation qualifiante
|
sans formation qualifiante
|
total
|
Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?
|
Opérateurs de photocopie
|
Effectifs
|
fréquences
|
Opérateurs de photocopie
|
Effectifs
|
fréquences
|
Effectifs
|
fréquences
|
1er jour de l'enquête
|
117
|
36
|
180
|
10,53%
|
81
|
1529
|
89,47%
|
1709
|
100,00%
|
2ème jour de l'enquête
|
117
|
36
|
180
|
10,30%
|
81
|
1568
|
89,70%
|
1748
|
100,00%
|
3ème jour de l'enquête
|
117
|
36
|
180
|
13,25%
|
81
|
1178
|
86,75%
|
1358
|
100,00%
|
total
|
|
|
540
|
11,21%
|
|
4275
|
88,79%
|
4815
|
100,00%
|
Tableau T40 : formation professionnelle et production de
rebuts
3.1.3.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
Rebuts lors des tirages
|
formation qualifiante
|
sans formation qualifiante
|
total
|
Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
1er jour de l'enquête
|
180
|
192
|
1529
|
1517
|
1709
|
2ème jour de l'enquête
|
180
|
196
|
1568
|
1552
|
1748
|
3ème jour de l'enquête
|
180
|
152
|
1178
|
1206
|
1358
|
total
|
540
|
540
|
4275
|
4275
|
4815
|
Tableau T 41: formation professionnelle et production de
rebuts : fréquences
Observées et fréquences
théoriques
3.1.3.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
Rebuts tirages
|
formation qualifiante
|
sans formation qualifiante
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
formation qualifiante
|
sans formation qualifiante
|
formation qualifiante
|
sans formation qualifiante
|
formation qualifiante
|
sans formation qualifiante
|
1er jour de l'enquête
|
180
|
192
|
1529
|
1517
|
1709
|
-12
|
12
|
136,0384
|
136,03843
|
0,709777
|
0,079601
|
2ème jour de l'enquête
|
180
|
196
|
1568
|
1552
|
1748
|
-16
|
16
|
257,1977
|
257,19766
|
1,311983
|
0,147138
|
3ème jour de l'enquête
|
180
|
152
|
1178
|
1206
|
1358
|
28
|
-28
|
767,3418
|
767,34178
|
5,038388
|
0,565053
|
total
|
540
|
540
|
4275
|
4275
|
4815
|
|
|
|
|
7,060148
|
0,791792
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7,851940231
|
Tableau T42 : formation professionnelle et production de
rebuts : calcul de khi deux
3.1.3.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.1.3.7. Etape 7:
décision
Ho est acceptée, H1 est
rejetée. Il n'existe pas de différence significative entre la
fréquence de production de rebuts des opérateurs de photocopie
qui ont suivi une formation qualifiante et ceux qui n'ont pas suivi de
formation qualifiante. La formation qualifiante des opérateurs de
photocopie n'a pas d'incidence significative sur la production de rebuts.
L'opérateur de photocopie qui a suivi une formation qualifiante ne
produits pas significativement moins de rebuts que celui qui n'a pas suivi de
formation qualifiante. Ou du moins, la formation professionnelle suivie par les
opérateurs de photocopie ne discrimine pas significativement les
différents opérateurs les uns des autres. Il faut penser à
une formation plus élaborée pour obtenir cette
différence.
Ceci montre qu'il n'est pas, pour l'heure, indispensable de
suivre une formation professionnelle dans ce corps de métier
désigné comme faisant partie des activités du secteur
informel.
En définitive, on peut donc confirmer que La formation
qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence
significative sur la production de rebuts. La production de rebuts ne se
réduit pas significativement avec la formation qualifiante de
l'opérateur. C'est pourquoi beaucoup d'opérateurs de photocopie
n'éprouvent pas le besoin de se former avant d'exercer cette
activité.
3.2. Test d'hypothèse
2 : L'état des photocopieuses
utilisées et qualité des tirages:
L'état des photocopieuses utilisées aurait aussi
une incidence sur la qualité des copies. Nous entendons par
l'état des photocopieuses, premièrement l'état d'achat des
photocopieuses utilisées ; deuxièmement, la durée
d'utilisation des photocopieuses des photocopieuses;
troisièmement, leurs modèles (marques et séries de
fabrication).
3.2.1. L'état d'achat des
photocopieuses : neuve et seconde main
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.2.1.1. Etapes1 : formulation
de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle
l'état des photocopieuses utilisées n'aurait pas d'incidence
significative sur la qualité des tirages (des photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
lesquelles l'état des photocopieuses utilisées aurait une
incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies)
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.2.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.2.1.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations « des
opérateurs de photocopie » concernant la variable
« « l'état des photocopieuses»»
croisées avec la variable « qualité des tirages»
à travers leurs différentes modalités.
l'état d'achat de la photocopieuse
|
réponses
|
les opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Total des copies
|
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Quel état l'état à l'achat de votre
photocopieuse
|
neuve
|
16
|
13,79%
|
157
|
91,53%
|
15
|
8,47%
|
171
|
16,27%
|
seconde main
|
101
|
86,21%
|
555
|
62,97%
|
326
|
37,03%
|
882
|
83,73%
|
total
|
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T43 : l'état d'achat de la
photocopieuse et la qualité des tirages
3.2.1.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
l'état d'achat des photocopieuses
|
réponses
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
Quel état l'état à l'achat de votre
photocopieuse
|
neuve
|
157
|
116
|
15
|
55
|
171
|
seconde main
|
555
|
596
|
326
|
286
|
882
|
total
|
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T44 : l'état d'achat de la photocopieuse
et la qualité des tirages: fréquences Observées et
fréquences théoriques
3.2.1.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
l'état d'achat des photocopieuses
|
réponses
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
fréquences observées
|
fréquence théorique
|
fréquences observées
|
fréquence théorique
|
effectif
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Quel état l'état à l'achat de votre
photocopieuse
|
neuve
|
157
|
116
|
15
|
55
|
171
|
41
|
-40
|
1712
|
1630
|
15
|
29
|
seconde main
|
555
|
596
|
326
|
286
|
882
|
-41
|
40
|
1712
|
1630
|
3
|
6
|
Total
|
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
3424
|
3260
|
18
|
35
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
53
|
Tableau T45 : l'état d'achat de la photocopieuse
et la qualité des tirages: calcul de khi deux
3.2.1.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.2.1.7. Etape 7:
décision
Ho est rejetée, H1 est
acceptée. Il existe une différence significative entre la
fréquence de production de copies de mauvaise qualité des
photocopieuses d'occasion et les photocopieuses achetées neuves.
L'état d'achat des photocopieuses utilisées a une incidence
significative sur la qualité des tirages (des photocopies). Les
photocopieuses achetées neuves sont significativement plus performantes
que celles de seconde main ou d'occasion. Ceci montre la
nécessité pour les opérateurs de photocopie de recourir
aux photocopieuses neuves.
En définitive, on peut donc confirmer que l'état
d'achat des photocopieuses utilisées a une incidence significative sur
la qualité des tirages (des photocopies). La qualité de tirage
s'améliore significativement avec la nouveauté de la
photocopieuse. L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse
neuve est plus performant que celui qui utilise une photocopieuse d'occasion.
Ceci montre la nécessité de disposer dans ce secteur de plus
d'appareils neufs même si c'est un secteur informel. Cependant beaucoup
d'opérateurs de photocopie utilisent les photocopieuses de seconde
mains.
3.2.2. L'âge des photocopieuses :
durée d'utilisation
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.2.2.1. Etapes1 : formulation
de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle
l'âge des photocopieuses n'aurait pas d'incidence significative sur la
qualité des tirages (des photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
lesquelles l'âge des photocopieuses aurait une incidence significative
sur la qualité des tirages (des photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.2.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.2.2.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations « des
opérateurs de photocopie » concernant la variable
« « l'état des photocopieuses»»
croisées avec la variable « qualité des tirages»
à travers leurs différentes modalités.
âge de la photocopieuse
|
les opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
un mois au plus
|
21
|
18,12%
|
292
|
89,55%
|
34
|
10,45%
|
326
|
30,98%
|
six mois au plus
|
35
|
30,20%
|
128
|
52,03%
|
118
|
47,97%
|
246
|
23,32%
|
un an au plus
|
46
|
39,60%
|
237
|
62,47%
|
143
|
37,53%
|
380
|
36,08%
|
cinq ans plus
|
14
|
12,08%
|
55
|
54,08%
|
47
|
45,92%
|
101
|
9,62%
|
total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T46 : durée d'utilisation des
photocopieuses et qualité des tirages
3.2.2.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
réponses
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
un mois au plus
|
292
|
220
|
34
|
106
|
326
|
six mois au plus
|
128
|
166
|
118
|
80
|
246
|
un an au plus
|
237
|
257
|
143
|
123
|
380
|
cinq ans plus
|
55
|
68
|
47
|
33
|
101
|
Total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T47 : durée d'utilisation des photocopieuses
et qualité des tirages : fréquences
observées et fréquences
théoriques
3.2.2.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
réponses
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
un mois au plus
|
292
|
220
|
34
|
106
|
326
|
72
|
-72
|
5122
|
5122
|
23
|
49
|
six mois au plus
|
128
|
166
|
118
|
80
|
246
|
-38
|
38
|
1470
|
1470
|
9
|
18
|
un an au plus
|
237
|
257
|
143
|
123
|
380
|
-20
|
20
|
398
|
398
|
2
|
3
|
cinq ans plus
|
55
|
68
|
47
|
33
|
101
|
-13
|
14
|
177
|
204
|
3
|
6
|
Total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
|
|
36
|
76
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
113
|
Tableau T48 : durée d'utilisation des
photocopieuses et qualité des tirages: calcul de khi deux
3.2.2.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.2.2.7. Etape 7:
décision
H0 est rejetée, H1 est
acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La
production de copie de mauvaise qualité varie selon l'âge des
photocopieuses :
Ø les photocopieuses qui comptent un mois au plus
d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui
comptent six mois au plus d'usage ; la qualité des tirages des
photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage est plus bonne que celles
qui comptent six mois au plus d'usage.
Ø les photocopieuses qui comptent un mois au plus
d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui
comptent un an au plus d'usage ; la qualité des tirages des
photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage est plus bonne que celles
qui comptent un an au plus d'usage.
Ø les photocopieuses qui comptent un mois au plus
d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui
comptent cinq ans au plus d'usage ; la qualité des tirages des
photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage est plus bonne que celles
qui comptent cinq ans au plus d'usage.
Ø en revanche, les photocopieuses qui comptent un an
au plus d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que
celles qui comptent six mois au plus d'usage ; la qualité des
tirages des photocopieuses qui comptent un an au plus d'usage est plus bonne
que celles qui comptent six mois au plus d'usage.
Ø les photocopieuses qui comptent six mois au plus
d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui
comptent cinq ans au plus d'usage ; la qualité des tirages des
photocopieuses qui comptent six mois au plus d'usage est plus bonne que celles
qui comptent cinq ans au plus d'usage.
Ø les photocopieuses qui comptent un an au plus
d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui
comptent cinq ans au plus d'usage ; la qualité des tirages des
photocopieuses qui comptent un an au plus d'usage est plus bonne que celles qui
comptent cinq ans au plus d'usage.
En conclusion, on peut donc confirmer que l'âge des
photocopieuses a une incidence significative sur la qualité des tirages
(des photocopies). Bien plus, la qualité de tirage est proportionnelle
à l'âge des photocopieuses. Elle se dégrade avec le
vieillissement de l'appareil. Mais, il n'existe pas de différence
significative entre les photocopieuses de six mois et celle de d'un an. Car
entre cet intervalle, la qualité de tirage de la photocopieuse ne change
pas significativement, la qualité de tirage ne se dégrade pas,
bien plus s'améliore.
3.2.3. Modèles de machines (photocopieuses)
utilisées et qualité des tirages :
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.2.3.1. Etapes1 : formulation
de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle le
modèle de photocopieuses n'aurait pas d'incidence significative sur la
qualité des tirages (des photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
laquelle le modèle de photocopieuses aurait une incidence significative
sur la qualité des tirages (des photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.2.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.2.3.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations « des
opérateurs de photocopie » concernant la variable
« état des photocopieuses utilisées»
croisées avec la variable « qualité des tirages»
à travers leurs différentes modalités.
Qualité des tirages
modèles de
photocopieuses
utilisées
|
opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences (%)
|
effectifs
|
fréquences (%)
|
effectifs
|
fréquences (%)
|
Canon 62
|
3
|
3,95%
|
19
|
70,01%
|
8
|
29,99%
|
27
|
100%
|
Canon GP 405
|
8
|
10,53%
|
51
|
71,03%
|
21
|
28,97%
|
72
|
100%
|
Canon GP 505
|
7
|
9,21%
|
44
|
70,01%
|
19
|
29,99%
|
63
|
100%
|
Canon GP 605
|
7
|
9,21%
|
17
|
26,67%
|
46
|
73,33%
|
63
|
100%
|
Canon NP 5040
|
1
|
1,32%
|
8
|
90,09%
|
1
|
9,91%
|
9
|
100%
|
Canon 5060
|
15
|
19,74%
|
118
|
87,22%
|
17
|
12,78%
|
135
|
100%
|
Canon 6045
|
1
|
1,32%
|
7
|
73,91%
|
2
|
26,09%
|
9
|
100%
|
Canon NP 6050
|
5
|
6,58%
|
40
|
88,57%
|
5
|
11,43%
|
45
|
100%
|
Canon NP 6060
|
17
|
22,37%
|
85
|
55,86%
|
68
|
44,14%
|
153
|
100%
|
Canon NP 6085
|
7
|
9,21%
|
51
|
81,40%
|
12
|
18,60%
|
63
|
100%
|
Canon 8000
|
5
|
6,58%
|
23
|
50,01%
|
22
|
49,99%
|
45
|
100%
|
Canon NP 8530
|
9
|
11,84%
|
60
|
74,35%
|
21
|
25,65%
|
81
|
100%
|
AGEFAX 820
|
12
|
15,79%
|
94
|
87,22%
|
14
|
12,78%
|
108
|
100%
|
AGEFAX 800
|
5
|
6,58%
|
25
|
55,07%
|
20
|
44,93%
|
45
|
100%
|
AGEFAX 6060
|
10
|
13,16%
|
54
|
60,01%
|
36
|
39,99%
|
90
|
100%
|
JP-IR
|
2
|
2,63%
|
4
|
20,00%
|
14
|
80,00%
|
18
|
100%
|
kodak
|
1
|
1,32%
|
1
|
9,30%
|
8
|
90,70%
|
9
|
100%
|
Riso GP
|
2
|
2,63%
|
12
|
65,70%
|
6
|
34,30%
|
18
|
100%
|
total
|
117
|
100%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100%
|
Tableau T49 : modèles (marques et séries)
de photocopieuses utilisés et qualité des copies
3.2.3.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
Qualité des tirages
modèles des
photocopieuses
utilisées
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
Canon 62
|
19
|
18
|
8
|
9
|
27
|
Canon GP 405
|
51
|
49
|
21
|
23
|
72
|
Canon GP 505
|
44
|
43
|
19
|
20
|
63
|
Canon GP 605
|
17
|
43
|
46
|
20
|
63
|
Canon NP 5040
|
8
|
6
|
1
|
3
|
9
|
Canon 5060
|
118
|
91
|
17
|
44
|
135
|
Canon 6045
|
7
|
6
|
2
|
3
|
9
|
Canon NP 6050
|
40
|
30
|
5
|
15
|
45
|
Canon NP 6060
|
85
|
103
|
68
|
50
|
153
|
Canon NP 6085
|
51
|
43
|
12
|
20
|
63
|
Canon 8000
|
23
|
30
|
22
|
15
|
45
|
Canon NP 8530
|
60
|
55
|
21
|
26
|
81
|
AGEFAX 820
|
94
|
73
|
14
|
35
|
108
|
AGEFAX 800
|
25
|
30
|
20
|
15
|
45
|
AGEFAX 6060
|
54
|
61
|
36
|
29
|
90
|
JP-IR
|
4
|
12
|
14
|
6
|
18
|
kodak
|
1
|
6
|
8
|
3
|
9
|
Riso GP
|
12
|
12
|
6
|
6
|
18
|
total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T50 modèles (marques et séries) de
photocopieuses utilisées et qualité des copies :
fréquences observées et
fréquences théoriques
3.2.3.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
Qualité des tirages
modèle de photocopieuses utilisées
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Canon 62
|
19
|
18
|
8
|
9
|
27
|
1
|
-1
|
1
|
1
|
0,030
|
0,063
|
Canon GP 405
|
51
|
49
|
21
|
23
|
72
|
2
|
-2
|
5
|
5
|
0,110
|
0,230
|
Canon GP 505
|
44
|
43
|
19
|
20
|
63
|
1
|
-1
|
2
|
2
|
0,046
|
0,096
|
Canon GP 605
|
17
|
43
|
46
|
20
|
63
|
-26
|
26
|
655
|
655
|
15,383
|
32,119
|
Canon NP 5040
|
8
|
6
|
1
|
3
|
9
|
2
|
-2
|
4
|
4
|
0,602
|
1,258
|
Canon 5060
|
118
|
91
|
17
|
44
|
135
|
27
|
-27
|
714
|
714
|
7,820
|
16,329
|
Canon 6045
|
7
|
6
|
2
|
3
|
9
|
1
|
-1
|
1
|
1
|
0,137
|
0,287
|
Canon NP 6050
|
40
|
30
|
5
|
15
|
45
|
10
|
-10
|
92
|
92
|
3,012
|
6,288
|
Canon NP 6060
|
85
|
103
|
68
|
50
|
153
|
-18
|
18
|
341
|
341
|
3,291
|
6,873
|
Canon NP 6085
|
51
|
43
|
12
|
20
|
63
|
8
|
-8
|
71
|
71
|
1,657
|
3,460
|
Canon 8000
|
23
|
30
|
22
|
15
|
45
|
-7
|
7
|
55
|
55
|
1,813
|
3,786
|
Canon NP 8530
|
60
|
55
|
21
|
26
|
81
|
5
|
-5
|
27
|
27
|
0,500
|
1,043
|
AGEFAX 820
|
94
|
73
|
14
|
35
|
108
|
21
|
-21
|
440
|
440
|
6,024
|
12,578
|
AGEFAX 800
|
25
|
30
|
20
|
15
|
45
|
-5
|
5
|
29
|
29
|
0,968
|
2,021
|
AGEFAX 6060
|
54
|
61
|
36
|
29
|
90
|
-7
|
7
|
47
|
47
|
0,772
|
1,612
|
JP-IR
|
4
|
12
|
14
|
6
|
18
|
-8
|
8
|
67
|
67
|
5,486
|
11,454
|
Kodak
|
1
|
6
|
8
|
3
|
9
|
-5
|
5
|
26
|
26
|
4,250
|
8,873
|
Riso GP
|
12
|
12
|
6
|
6
|
18
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,002
|
0,005
|
Total
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
|
|
51,904
|
108,375
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
160,279
|
Tableau T51 : modèles (marques et séries)
de photocopieuses utilisées et qualité des tirages: calcul de khi
deux
3.2.3.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.2.3.7. Etape 7:
décision
Ho est rejetée, H1 est
acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. Les
modèles de machines (photocopieuses) utilisées ont une incidence
significative sur la qualité des tirages. La qualité des copies
varie selon les modèles (séries et marques des
photocopieuses.
3.3. Test d'hypothèse 3 :
motivation de l'opérateur et
Qualité de
tirages :
La motivation au travail des opérateurs de photocopie a
également une incidence apparente sur la qualité des tirages.
Nous allons donc vérifier si la motivation des opérateurs de
photocopie (les revenus, le statut professionnel, les prestations sociales) a
une incidence significative sur qualité des tirages ; ceci par
le test d'hypothèse à travers la méthode
générale du test de khi 2.
Commençons par vérifier si le statut
professionnel (employé ou employeur) des opérateurs de photocopie
a une incidence significative sur la qualité des tirages.
3.3.1. statut professionnel et qualité des
tirages : (employé ou employeur)
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.3.1.1. Etapes1 : formulation
de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle le
statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs n'a
pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
laquelle le statut professionnel (employé ou employeur) des
opérateurs a une incidence significative sur la qualité des
tirages (des photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.3.1.2. Etapes2 : estimation du seuil de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.3.1.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations
« opérateurs de photocopie » concernant la
variable« statut professionnel (employé ou employeur) des
opérateurs» croisées avec la variable
« qualité des tirages » à travers ses
différentes modalités.
statut professionnel de l'opérateur de photocopie
|
réponses
|
Opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
travaillez-vous à votre propre compte
|
oui
|
41
|
34,63%
|
321
|
79,51%
|
83
|
20,49%
|
404
|
non
|
76
|
65,37%
|
391
|
60,22%
|
258
|
39,78%
|
649
|
total
|
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
Tableau T52 : statut professionnel des opérateurs de
photocopie et qualité des tirages
3.3.1.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
statut professionnel de l'opérateur de photocopie
|
réponses
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
travaillez-vous à votre propre compte
|
oui
|
321
|
273
|
83
|
131
|
404
|
non
|
391
|
439
|
258
|
210
|
649
|
total
|
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T53 : statut professionnel des
opérateurs de photocopie et qualité de tirage: fréquences
théoriques
3.3.1.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
statut professionnel de l'opérateur de photocopie
|
réponses
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
travaillez-vous à votre propre compte
|
oui
|
321
|
273
|
83
|
131
|
404
|
48
|
-48
|
2288
|
2288
|
8
|
17
|
non
|
391
|
439
|
258
|
210
|
649
|
-48
|
48
|
2288
|
2288
|
5
|
11
|
Total
|
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
|
|
14
|
28
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
42
|
Tableau T54 : statut professionnel des
opérateurs de photocopie et qualité de tirage : calcul de
khi deux
3.3.1.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.3.1.7. Etape 7:
décision
Ho est rejetée, H1 est
acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. Le statut
professionnel (employé ou employeur) des opérateurs de photocopie
a une incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies). La qualité des copies varie selon le statut professionnel
(employé ou employeur) des opérateurs. Elle s'améliore
lorsque les opérateurs travaillent à leur propre compte.
3.3.2. Satisfaction du revenu et qualité de
tirage :
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.3.2.1. Etapes1 : formulation
de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la
satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie n'aurait pas
d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
laquelle la satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie
aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.3.2.2. Etapes2 : estimation du seuil de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.3.2.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations
« opérateurs de photocopie » concernant la variable
« la satisfaction par les opérateurs de photocopie leur
revenu» croisées avec la variable « qualité des
tirages » à travers leurs différentes
modalités.
Qualité des
tirages
Revenus
|
Opérateurs
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
non, pas satisfait
|
25
|
20,95%
|
155
|
21,77%
|
69
|
20,23%
|
224
|
21,27%
|
Oui, un peu satisfait
|
47
|
40,48%
|
218
|
30,62%
|
168
|
49,27%
|
387
|
36,75%
|
oui, passablement satisfait
|
36
|
30,48%
|
254
|
35,67%
|
88
|
25,81%
|
341
|
32,38%
|
Oui, assez bien satisfait
|
9
|
8,10%
|
85
|
11,94%
|
16
|
4,69%
|
100
|
9,50%
|
Total
|
117
|
100,00%
|
712
|
100,00%
|
341
|
100,00%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T55 : Revenus des opérateurs de photocopie
et qualité des tirages
3.3.2.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
Qualité des
tirages
Revenus
|
Bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
Êtes-vous satisfait de vos revenus
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
Non
|
155
|
151
|
69
|
73
|
224
|
Oui, un peu
|
218
|
262
|
168
|
125
|
387
|
Oui, passablement
|
254
|
231
|
88
|
110
|
341
|
Oui assez bien
|
85
|
68
|
16
|
32
|
100
|
Total
|
712
|
711
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T56: Revenus des opérateurs de photocopie
et qualité des tirages: fréquences observées et
fréquences théoriques
3.3.2.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
revenus
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
Êtes-vous satisfait de vos revenus ?
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
Fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
non
|
155
|
151
|
69
|
73
|
224
|
4
|
-4
|
13
|
13
|
0
|
0
|
oui un peu
|
218
|
262
|
168
|
125
|
387
|
-44
|
43
|
1908
|
1821
|
7
|
15
|
oui passablement
|
254
|
231
|
88
|
110
|
341
|
23
|
-22
|
549
|
503
|
2
|
5
|
oui assez bien
|
85
|
68
|
16
|
32
|
100
|
17
|
-16
|
302
|
268
|
4
|
8
|
Total
|
712
|
711
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
|
|
14
|
28
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
42
|
Tableau T57: Revenus des opérateurs de photocopie
et qualité des tirages : calcul de khi deux
3.3.2.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.3.2.7. Etape 7:
décision
H0 est rejetée, H1 est
acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La
satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie a une incidence
significative sur la qualité des tirages (des photocopies).
3.3.3. Prestation sociales (CNPS) et qualité
des tirages
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.3.3.1. Etapes1 : formulation
de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la
déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS
n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
laquelle la déclaration des opérateurs de photocopie à la
CNPS aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.3.3.2. Etapes2 : estimation du seuil de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.3.3.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations « des
opérateurs de photocopie » concernant la variable
« Déclaration des opérateurs de photocopie à la
Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) »
croisées avec la variable « qualité des
tirages » à travers leurs différentes
modalités.
CNPS
|
réponses
|
Opérateurs de photocopie
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
Êtes-vous déclaré à la CNPS
|
oui
|
5
|
4,08%
|
7
|
23,34%
|
24
|
76,66%
|
31
|
2,99%
|
non
|
112
|
95,92%
|
705
|
68,98%
|
317
|
31,02%
|
1022
|
97,01%
|
total
|
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,38%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T58 : Déclaration des opérateurs de
photocopie à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
(CNPS) et la qualité des tirages
3.3.3.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
réponses
|
réponses
|
Bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
Êtes-vous déclaré à la CNPS
|
Fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
Êtes-vous déclaré à la CNPS
|
oui
|
7
|
21
|
24
|
10
|
31
|
non
|
705
|
691
|
317
|
331
|
1022
|
total
|
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
Tableau T59 : Déclaration des opérateurs de
photocopie à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
(CNPS) et la qualité des tirages :
fréquences observées et fréquences théoriques
3.3.3.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
CNPS
|
réponses
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Êtes-vous déclaré à la CNPS
|
oui
|
7
|
21
|
24
|
10
|
31
|
-14
|
14
|
195
|
195
|
9
|
19
|
non
|
705
|
691
|
317
|
331
|
1022
|
14
|
-14
|
195
|
195
|
0
|
1
|
Total
|
|
712
|
712
|
341
|
341
|
1053
|
|
|
|
|
10
|
20
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30
|
Tableau T60 : Déclaration des opérateurs de
photocopie à la CNPS et qualité des tirages: Calcul de khi
deux
3.3.3.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.3.3.7. Etape 7:
décision
Ho est rejetée, H1 est
acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La
déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS a une
incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies). La
qualité des copies varie selon la déclaration des
opérateurs de photocopie à la CNPS.
3.3.4. Satisfaction du cadre de travail et
qualité des tirages:
Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7)
étapes :
3.3.4.1. Etapes1 : formulation
de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative
Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la
satisfaction par les opérateurs de photocopie de leur cadre de travail
n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies).
Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon
laquelle la satisfaction par des opérateurs de photocopie de leur cadre
de travail aurait une incidence significative sur la qualité des tirages
(des photocopies).
Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu
Ho :
; H1 :
3.3.4.2. Etapes2 : estimation des seuils de
confiance á ou de l'erreur-type
(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)
3.3.4.3. Etape 3 :
Fréquence observées
Présentation des fréquences observées des
échantillons aléatoires des populations « des
opérateurs de photocopie » concernant la variable
« la satisfaction par les opérateurs de leur cadre de
travail» croisées avec la variable « qualité des
tirages » à travers leurs différentes
modalités.
Qualité des
tirages
cadre de travail
|
Opérateurs de photocopie
|
bonne qualité de copies
|
mauvaise qualité de copies
|
total
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
effectifs
|
fréquences
|
non, pas satisfait
|
19
|
16,36%
|
116
|
67,59%
|
56
|
32,56%
|
172
|
16,35%
|
Oui, un peu satisfait
|
29
|
24,77%
|
185
|
69,64%
|
81
|
23,64%
|
265
|
25,21%
|
oui, passablement satisfait
|
29
|
24,77%
|
240
|
81,11%
|
56
|
16,36%
|
295
|
28,05%
|
Oui, assez bien satisfait
|
25
|
21,03%
|
89
|
47,29%
|
99
|
29,09%
|
188
|
17,87%
|
Oui, très bien satisfait
|
15
|
13,08%
|
82
|
62,35%
|
50
|
14,55%
|
132
|
12,51%
|
Total
|
117
|
100,00%
|
712
|
67,62%
|
341
|
32,41%
|
1053
|
100,00%
|
Tableau T61: cadre de travail des opérateurs de
photocopie et qualité des copies
3.3.4.4. Etape 4: calcul des fréquences
théoriques espérées
cadre de travail
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Êtes vous satisfait de votre cadre de travail ?
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
non
|
116
|
116
|
56
|
56
|
oui un peu
|
185
|
179
|
81
|
86
|
oui passablement
|
240
|
199
|
56
|
96
|
oui assez bien
|
89
|
127
|
99
|
61
|
oui très bien
|
82
|
89
|
50
|
43
|
total
|
712
|
711
|
341
|
1053
|
Tableau T62 : cadre de travail des opérateurs de
photocopie et qualité des copies : fréquences observées et
fréquences théoriques
3.3.4.5. Etape 5 : Calcul du khi
deux:
cadre de travail
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
total
|
fo-fe
|
(fo-fe)²
|
(fo-fe)² / fe
|
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
fréquences observées
|
fréquences théoriques
|
effectifs
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
bonnes copies
|
mauvaises copies
|
Non
|
116
|
116
|
56
|
56
|
172
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
oui un peu
|
185
|
179
|
81
|
86
|
265
|
6
|
-5
|
34
|
23
|
0
|
0
|
oui passablement
|
240
|
199
|
56
|
96
|
295
|
41
|
-40
|
1643
|
1563
|
8
|
16
|
oui assez bien
|
89
|
127
|
99
|
61
|
188
|
-38
|
38
|
1453
|
1453
|
11
|
24
|
oui très bien
|
82
|
89
|
50
|
43
|
132
|
-7
|
7
|
53
|
53
|
1
|
1
|
Total
|
712
|
711
|
341
|
|
1053
|
|
|
|
|
20
|
42
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
62
|
Tableau T63: cadre de travail et qualité des
copies : calcul de khi deux
3.3.4.6. Etape 6 : Calcul de la
RC:
3.3.4.7. Etape 7:
décision
H0 est rejetée, H1 est
acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La
satisfaction par les opérateurs de photocopie de leur cadre de travail a
une d'incidence significative sur la qualité des tirages (des
photocopies). La qualité des copies varie selon, la satisfaction par les
opérateurs de photocopie de leur cadre de travail.
CHAPITRE IV : DISCUSSION :
L'approche des conditions de travail a consisté
à examiner les domaines suivants : les emplacements de travail
-- pour éliminer ou maîtriser les risques --, les
méthodes et les pratiques opératoires et la formation des
personnels, l'état des photocopieuses et la motivation des
opérateurs.
Les résultats sont différents d'une variable
à une autre, à l'intérieure d'une même variable
selon la modalité d'analyse choisie mais semble emprunter la même
direction c'est-à-dire la confirmation des hypothèses
formulées à l'exception de la variable formation dont la
modalité « formation qualifiante » reste
infirmée. En effet la variable indépendante principale
« conditions de travail des opérateurs de
photocopie » mettaient en jeux une variables dépendante
« qualité des tirages ».
Lorsque nous prenons la formation, nous nous rendons compte
que la formation initiale a une incidence significative sur la qualité
de tirage des copies ; alors que la formation qualifiante n'a qu'une
incidence apparente sur la qualité de tirage.
L'interprétation des résultats par le test de
khi deux nous a, en fait, révélé que la formation
qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence
significative sur le tirages des copies. La qualité de tirage ne
s'améliore pas significativement avec la formation qualifiante de
l'opérateur. C'est pourquoi beaucoup d'opérateurs de photocopie
n'éprouvent pas le besoin de se former avant d'exercer cette
activité.
En revanche, il a été
révélé que le niveau d'instruction des opérateurs
de photocopie a une incidence significative sur la qualité des copies.
Bien plus, la qualité de tirage est proportionnelle au niveau
d'étude des opérateurs de photocopie. Elle s'améliore avec
la croissance du niveau d'étude de l'opérateur. Mais, cela
jusqu'au niveau secondaire deuxième cycle. Car après ce niveau,
la qualité de tirage ne s'améliore plus de façon
significative. Le niveau secondaire deuxième cycle semble être le
niveau idéal de l'opérateurs de photocopie performant.
Cet état de chose s'explique par le fait que les
utilisateurs des photocopies sont avant tout des intellectuels (des personnes
d'un certain niveau d'étude : du primaire au supérieure)
qui, savent très bien faire la différence entre bonnes et
mauvaises copies (copies peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées). Et quand ils ont l'occasion d'exercer l'activité de
photocopie comme métier, ce pré requis (des personnes d'un
certain niveau d'étude : du primaire au supérieure)
constitue pour eux un bon potentiel pouvant dans une certaine mesure, remplacer
des sessions de formation. Mais N'a-t-on pas besoin de formation dans cette
activité ?
Bien sûr, cela dans la mesure où le taux de
mauvaises copies (copies peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées) est largement supérieure à 10% (plus de 32,38%
des copies tirées sont mauvaises : copies peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées. Ceci montre la
nécessité d'une formation professionnelle non seulement pour
réduire le taux de mauvaises copies (peu lisibles, tachetées et
mal cadrées), celui de rebuts, mais aussi surtout pour faire de cette
activité un métier au sens moderne du terme : formation
initiale, formation professionnelle, stage et titularisation avec la
possibilité d'accession professionnelle et de
spécialisation.
Cette modernisation ou structuration de ce métier
devrait avoir pour corollaire d'une part, d'adopter les comportements
professionnellement moins risqués entre autres la position au
travail : l'analyse des données révèlent qu'aux
questions «Dans quelle position travaillez-vous ? Avez-vous une
chaise ? », sur 117 opérateurs de photocopie, 82
affirment travailler debout soit 69,82% dont 26 affirment disposer d'une chaise
de travail soit 45,45% de ceux qui affirment posséder une
chaise ;35 affirment travailler assis soit 30,18% dont 31 affirment
disposer d'une chaise de travail soit 54,55% de ceux qui affirment
posséder une chaise .
D'autre part, la modernisation de ce métier devrait
aussi avoir pour corollaire de réduire assez significativement les
risques professionnels entre autres les maladies imputables à
l'activité professionnelle : l'examen des données
révèle qu'à la question «souffrez-vous d'un
mal? », 93 personnes sur 117 soit 79,49% opérateurs de
photocopie reconnaissent souffrir de mal d'yeux ; 83 personnes sur 117
soit 70,94% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de mal de
dos ; 63 personnes sur 117 soit 53,85% opérateurs de photocopie
reconnaissent souffrir de problème respiratoire ; 5 personnes sur
117 soit 4,27% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de
problème cardio-vasculaire ; 15 personnes sur 117 soit 12,82%
opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème de
peau. En effet contracter une pathologie professionnelle est la
conséquence de conditions de travail médiocres, de l'emploi
d'équipements et d'outils inadaptés, mais aussi de la fatigue,
d'une inattention, d'un manque de qualification ou d'une prise de risque
inconsidérée.
S'agissant de l'état des photocopieuses
utilisées, trois modalités ont été mises en
évidence. Il s'agit de l'état d'achat des photocopieuses, de la
durée d'utilisation des photocopieuses et des modèles de
photocopieuses utilisées.
Concernant la modalité « l'état
d'achat des photocopieuses », il a été montré
que l'état d'achat de la photocopieuse utilisée a une incidence
significative sur qualité des tirages des copies. La qualité des
copies s'améliore significativement avec la nouveauté de la
photocopieuse. L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse
neuve est plus performant que celui qui utilise une photocopieuse d'occasion.
Ceci montre la nécessité de disposer dans ce secteur de plus
d'appareils neufs. Cependant beaucoup d'opérateurs de photocopie
utilisent des photocopieuses de seconde mains par ce que celles-ci sont plus
accessible au plan du prix.
Pour ce qui est de la
modalité « durée d'utilisation des photocopieuses,
il a été attesté que l'âge de la photocopieuse a une
incidence significative sur qualité des tirages. Bien plus, la
qualité des copies est proportionnelle à l'âge des
photocopieuses. Elle se dégrade avec le vieillissement de l'appareil.
Mais, il n'existe pas de différence pratique entre les photocopieuses de
six mois et celle d'un an. Car entre cet intervalle la qualité de tirage
de la photocopieuse ne change pas significativement, la qualité des
copies ne se dégrade pas, bien plus s'améliore. Cela
s'expliquerait par le fait que celles-ci auraient achevé leur temps de
rodage.
En ce qui concerne la motivation, trois modalités ont
été identifiées à savoir « le statut
professionnelle de l'opérateurs de photocopie »
(employé ou employeur), « la satisfaction du revenu par
l'opérateurs de photocopie » et « les prestations
sociale ».
Parlant du statut professionnelle des opérateurs de
photocopie, il a été révélé que le statut
professionnel (employé ou employeur) des opérateurs a une
incidence significative sur la qualité des tirages. La qualité
des tirages des copies est meilleure lorsque les opérateurs de
photocopie sont propriétaires de l'unité de production
(employeurs) et elles est moins meilleurs lorsque ceux-ci travaillent pour un
tiers (employeur). Cela veut dire que les opérateurs de photocopie sont
plus motivés au travail lorsqu'ils travaillent à leur propre
compte. Ce qui leur permet premièrement d'être, plus libre dans le
travail : libre de choisir la qualité du matériel
utilisé (machine, papier, encre). En effet,
dans les théories classiques et néoclassiques,
très marquées par le développement du salariat, le travail
est une marchandise comme une autre, un objet d'échange que les
salariés négocient par quantités d'heures avec les
entrepreneurs. En fonction de la rémunération
que le marché propose pour un travail horaire, les offreurs de travail
que sont les salariés vont arbitrer entre l'utilité
retirée de la consommation permise par un revenu supérieur et la
désutilité provoquée par le renoncement aux loisirs pour
travailler
Deuxièmement, ceci leur permet d'être moins
stressé dans l'exécution du travail et face aux exigences du
travail (rebuts) ; troisièmement d'être plus responsables
face à la qualité des tirages ; et quatrièmement
d'engranger plus de revenus pour vivre mieux de leur travail.
Cet équilibre correspond à l'optimum de Pareto,
situation dans laquelle on ne peut augmenter la satisfaction d'un agent
économique sans diminuer celle d'un autre. Dans ce modèle, le
choix de l'opérateur est en fait déterminé par la prise en
compte d'un salaire de réserve en dessous duquel il s'abstiendra. Dans
ce modèle atypique où les demandeurs de travail, les employeurs,
sont aussi offreurs de travail, vont pour leur part fixer un volume d'heures de
travail leur permettant de réaliser cette activité de
manière à obtenir une égalité entre le coût
du travail et sa productivité. À l'équilibre, une
rémunération horaire est déterminée, et au lieu de
l'échange traditionnel (entre employeurs et employé), on note un
surplus cumulé qui bonifie le gain (salaire plus bénéfice)
de l'employé-employeur.
La théorie classique, décrivant une
situation de symétrie parfaite entre offreurs et demandeurs de travail,
s'adapte mal donc à l'activité de photocopie où
l'employé peut se trouver en situation d'employeur. La relation entre
employeurs et employés fonctionnera donc avec moins d'action
antagoniste, de lutte d'intérêt, de conflit professionnel dans un
tel cas, puis qu'il s'agit de la même personne. C'est pourquoi dans ce
métier de reprographes ou d'opérateurs de photocopie beaucoup
n'éprouve pas d'intérêt de militer dans une syndicat
(42,65% affirment être membre d'un syndicat).
Se référant aux revenus, il est montré
que la satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie a une
incidence significative sur la qualité des tirages des copies. Les
revenus constituent donc une source assez signification de motivation pour les
opérateurs de photocopie qui donnent le meilleure d'eux même pour
produire des copies de meilleure qualité proportionnément
à la satisfaction de leur revenu.
S'intéressant aux prestations en l'occurrence, la
déclaration à la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale
(C.N.P.S), il est attesté que la déclaration des
opérateurs de photocopie à la CNPS a une incidence significative
sur la qualité de tirage. Les opérateurs de photocopie sont plus
motivés au travail lorsqu'ils sont assurés de leur retraite,
qu'ils sont pris en compte pour les maladies liées au travail et de la
prise en charge de leur famille.
CONCLUSION
En définitive, l`enjeu et l'intérêt de
l'étude sur les conditions de travail des opérateurs de
photocopie sur le campus de l'université de Cocody nous a conduit vers
des pistes de recherche bien précises. Nous retenons que les conditions
de travail sont l'ensemble des facteurs physiques, matériels,
psychologiques et sociaux, interne et externes à l'environnement de
travail, qui influencent le procès de travail. Les conditions de travail
sont donc perçues comme l'état, la nature, la qualité du
travail. C'est en somme, l'environnement physique, technique, psychologique et
sociologique, de l'activité de photocopie qui met en oeuvre les
procédés de reprographie en vue d'obtenir un phototype, un
document appelé copie du document reprographié.
Dans l'étude de ce sujet, nous avons recouru aux
méthodes de collecte d'information suivante :la recherche
documentaire, l'observation directe, l'entretien semi-directif et l'entretien
par questionnaire. Chaque méthode était spécifique par
son échantillonnage, par sa passation et par sa collecte.
S'agissant de l'observation directe, nous avons recouru, comme
grille d'observation, à la méthode de Moraes et
Mont'Alvão. Il convient de noter dans l'ouvrage de Stammers et Shephard
(1995) que toutes les techniques d'analyse de tâche ont pour objectif de
produire des informations importantes tant pour le projet d'un nouveau
système homme-machine que pour l'évaluation d'un projet de
système existant. Ceci peut s'obtenir par l'analyse systématique
des exigences humaines de la tâche et/ou du comportement de la
tâche. Dans le cas de projet, le point prédominant implique
l'analyse de la tâche de l'opérateur de photocopie dans des
contextes de systèmes existants, de manière à appliquer
les résultats dans le projet d'un nouveau système. L'analyse de
la tâche de l'opérateur de photocopie a pris en compte les
caractéristiques de l'opérateur, celles de la machine et celles
de l'environnement.
L'examen des conditions de travail de l'opérateur de
photocopie a porté d'abords sur les caractéristiques
intrinsèques de l'opérateur, ensuite sur la relation
opérateur-photocopieuse, enfin sur la relation
opérateur-environnement de travail. Tout ceci peut être
regroupé au tour de quatre grands axes d'analyse ergonomique.
Premièrement, l'observations ergonomiques ; cette
phase a consisté à examiner l'espace de travail des
opérateurs de photocopie en observant l'environnement et en se
questionnant sur les opérateurs (employés et employeurs) de
photocopie. Cette phase s'est terminée par l'opinion ergonomique, qui
comprend la présentation des problèmes (la formation des
opérateurs de photocopie, l'état des photocopieuses
utilisées, et la motivation au travail des opérateurs de
photocopie).
Deuxièmement, le diagnostic ergonomique:
c'est-à-dire l'approfondissement du problème. Dans cette phase,
nous avons considérés l'environnement physique et l'organisation
des tâches. Les observations systématiques des activités et
le comportement des opérateurs de photocopie : recherche de client,
identification d'une cible potentiel, approche de la cible, contact verbal,
parfois physique, par l'opérateur ou par son représentant (son
collaborateur ou son démarcheur), persuasion, acceptation ou refus de
la cible, si acceptation ; examen du service sollicitée par le
sujet ; prise du document à photocopier, exécution de
l'opération de reprographier ; Remise du document orignal au
client ; décompte du nombre de pages des tirages ;
facturation ; paiement au comptant dans le plus générale des
cas ou à crédit pour certains clients habituels ou de gros
tirages qui paient au retrait ; fin du cycle de l'opération.
Troisièmement, le projet ergonomique: il s'agit
d'adapter les postes de travail, des photocopieuses et des outils aux
caractéristiques physiques des opérateurs de photocopie par
exemple, en recommandant et en conseillant aux opérateurs de photocopie
des chaises, des lunettes, des gans, des masques, des combinaisons (ou des
blouses par exemple) ergonomiques ; tout en leur expliquant la
nécessité de les utiliser pendant les opérations de
travail.
Les méthodes d'analyse utilisées sont de deux
ordres : la démarche génétique et la démarche
comparative. La méthode génétique cherche la genèse
des évènements, c'est-à-dire les
antécédents. La génétique pose les questions :
Quand ? Pourquoi ? Comment ? Il s'agit donc d'un processus se
déroulant dans le temps, c'est une explication diachronique. Elle a
été surtout utilisée dans l'analyse des données de
l'observation directe et de l'entretien semi-directif.
Quant à la comparaison, elle a consisté à
opérer des rapprochements, des regroupements et des recoupements de
manière à distinguer les éléments
généraux ou spécifiques à travers l'étude
scientifique du problème qui nous est posé. Elle a
été surtout utilisée dans l'analyse des données de
l'enquête par questionnaire.
L'approche des conditions de travail a consisté alors
à examiner les domaines suivants : les emplacements de travail
-- pour éliminer ou maîtriser les risques --, les
méthodes et les pratiques opératoires et la formation du
personnel, l'état des photocopieuses et la motivation des
opérateurs.
Les résultats sont différents d'une variable
à une autre, à l'intérieure d'une même variable
selon la modalité d'analyse choisie mais semble emprunter la même
direction c'est-à-dire la confirmation des hypothèses
formulées à l'exception de la variable formation dont la
modalité « formation qualifiante » reste
infirmée. En effet la variable indépendante principale
« conditions de travail des opérateurs de
photocopie » mettaient en jeux une variables dépendante
« qualité des tirages ».
L'approche précise du sujet nous a orienté vers
la formulation d'hypothèses opérationnelles donnant lieu à
l'éclatement de la variable indépendante principale en trois
variables indépendante à savoir « la formation des
opérateurs de photocopie », « l'état des
photocopieuses utilisées » et « la motivation des
opérateurs de photocopie ».
La variable « formation des opérateurs de
photocopie » se subdivisait en deux modalités à savoir
« le niveau d'instruction des opérateurs de
photocopie », « la formation qualifiante des
opérateurs de photocopie ».
La variable « l'état des photocopieuses
utilisées » se scinde quant à elle en trois
modalités à l'occurrence la modalité
« l'état d'achat des photocopieuses », «
la durée d'utilisation (l'âge) des photocopieuses » et
« le modèle de photocopieuses utilisées ».
La variable motivation se fractionne, pour sa part, en trois
modalités notamment « le statut professionnels (employé
ou employeurs) de l'opérateur de photocopie », «la
satisfaction par l'opérateur de photocopie de son revenu » et
«les prestations sociales (déclaration à la
CNPS) ».
Quant à la variable dépendante
« qualité des tirages », elle se fractionne en deux
modalités notamment « la qualité des copies »
et « le taux de rebut »
Lorsque nous analysons la variable « la
formation », nous nous rendons compte que la formation initiale tout
comme la formation qualifiante des opérateurs de photocopie a une
incidence apparente sur la qualité des tirages.
L'interprétation des résultats par le test de
khi deux nous a, en fait, révélé que la formation
qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence
significative sur la qualité des tirages (la qualité des copies
et le taux de rebut). Ni la qualité des copies ne s'améliore pas
significativement, ni le taux de rebut se réduit pas significativement
avec la formation qualifiante de l'opérateur de photocopie; C'est
pourquoi beaucoup d'opérateurs de photocopie n'éprouvent pas le
besoin de se former avant d'exercer cette activité.
En revanche, il a été
révélé que le niveau d'instruction des opérateurs
de photocopie a une incidence significative sur la qualité des copies.
Bien plus, la qualité des tirages est proportionnelle au niveau
d'étude des opérateurs de photocopie. Elle s'améliore avec
la croissance du niveau d'étude de l'opérateur. Mais, cela
jusqu'au niveau secondaire deuxième cycle. Car après ce niveau,
la qualité de tirage ne s'améliore plus de façon
significative. Le niveau secondaire deuxième cycle semble être le
niveau idéal de l'opérateurs de photocopie performant.
Cela s'explique par le fait que les utilisateurs des
photocopies sont avant tout des intellectuels (des personnes d'un certain
niveau d'étude : du primaire au supérieure) qui, savent
très bien faire la différence entre bonnes et mauvaises copies
(copies peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées). Et quand il
ont l'occasion d'exercer l'activité de photocopie comme métier,
ce pré requis (des personnes d'un certain niveau d'étude :
du primaire au supérieure) constitue pour eux un bon potentiel pouvant
dans une certaine mesure, remplacer des sessions de formation. Mais N'a-t-on
pas besoin de formation dans cette activité ?
Evidemment si, cela dans la mesure où le taux de
mauvaises copies (copies peu lisibles, tachetées et/ou mal
cadrées) est largement supérieure à 10% (plus de 32,38%
des copies tirées sont mauvaises : copies peu lisibles,
tachetées et/ou mal cadrées). Ceci montre la
nécessité d'une formation professionnelle non seulement pour
réduire le taux de mauvaises copies (peu lisibles, tachetées et
mal cadrées), celui de rebuts, mais aussi surtout pour faire de cette
activité un métier au sens moderne du terme : formation
initiale, formation professionnelle, stage et titularisation avec la
possibilité d'accession professionnelle et de
spécialisation.
S'agissant de la modalité « l'état des
photocopieuses utilisées » la modalité
« l'état d'achat des photocopieuses », nous a permis
de montrer que l'état d'achat de la photocopieuse utilisée a une
incidence significative sur qualité des tirages. La qualité des
copies s'améliore significativement avec la nouveauté de la
photocopieuse. L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse
neuve est plus performant que celui qui utilise une photocopieuse d'occasion.
Ceci montre la nécessité de disposer dans ce secteur de plus
d'appareils neufs même si c'est un secteur informel. Cependant beaucoup
d'opérateurs de photocopie utilisent les photocopieuses de seconde mains
par ce que celles-ci sont plus accessibles au plan du prix.
Pour ce qui est de la
modalité « durée d'utilisation des photocopieuses,
il a été attesté que l'âge de la photocopieuse a une
incidence significative sur la qualité des tirages. Bien plus, la
qualité de tirage est proportionnelle à l'âge des
photocopieuses. Elle se dégrade avec le vieillissement de l'appareil.
Mais, il n'existe pas de différence significative entre les
photocopieuses de six mois et celle d'un an. Car entre cet intervalle la
qualité de tirage de la photocopieuse ne change pas significativement,
la qualité de tirage ne se dégrade pas, bien plus,
s'améliore. Cela s'expliquerait par le fait que celles-ci auraient
achevé leur temps de rodage. Il a été aussi
révélé que la modalité « modèles
de photocopieuses utilisées » a également une
incidence significative sur la qualité des tirages.
En ce qui concerne la modalité « statut
professionnelle des opérateurs de photocopie » de la variable
principale « motivation », il a été
révélé que le statut professionnel (employé ou
employeur) des opérateurs a une incidence significative sur
qualité des tirages. La qualité des copies est meilleure lorsque
les opérateurs de photocopie sont propriétaires de l'unité
de production (employeurs) et elle est moins meilleure lorsque ceux-ci
travaillent pour un tiers (employé). Cela veut dire que les
opérateurs de photocopie sont plus motivés au travail lorsqu'ils
travaillent à leur propre compte. Ce qui leur permet premièrement
d'être, plus libre dans le travail : libre de choisir la
qualité du matériel utilisé (machine, papier, encre).
Se référant aux revenus, il est montré
que la satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie a une
incidence significative sur la qualité des tirages. Les revenus
constituent donc une source assez significative de motivation pour les
opérateurs de photocopie qui donnent le meilleure d'eux mêmes pour
produire des copies de meilleure qualité proportionnément
à la satisfaction de leur revenu.
S'intéressant aux prestations en l'occurrence, la
déclaration à la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale
(C.N.P.S), il est attesté que la déclaration des
opérateurs de photocopie à la CNPS a une incidence significative
sur la qualité de copies. Les opérateurs de photocopie sont plus
motivés au travail lorsqu'ils sont assurés de leur retraite,
qu'ils sont pris en compte pour les maladies liées au travail et la
prise en charge de leur famille.
Cependant ces variables ne sont pas les seuls facteurs
explicatifs des conditions de travail. Il y a d'autres facteurs notamment la
qualité de l'encre et du papier utilisés, les modèles et
les séries de photocopieuses utilisées, les relations avec les
clients, la concurrence et bien d'autres qu'il faut prendre en compte dans
l'analyse des conditions de travail des opérateurs de photocopie.
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ANNEXES
GRILLE D'OBSERVATION
Observation de
opérateur
|
Elément observé
|
Fréquence d'apparition
|
|
Position de travail
|
Ne possédant pas de chaise
|
|
possédant une chaise
|
|
possédant une chaise ergonomique
|
|
Debout ne possédant pas de chaise
|
|
Debout possédant une chaise
|
|
assis
|
|
|
Tenus vestimentaires au travail
|
Ensemble pagne
|
|
Ensemble basin
|
|
Ensemble dentelle
|
|
Ensemble autre tissu
|
|
chemise en pagne, sans manches et pantalon en autre tissu
|
|
chemise en pagne, manches courtes et pantalon en autre tissu
|
|
chemise en pagne, manches longues et pantalon en autre tissu
|
|
tricot sans manche et pantalon en autre tissu
|
|
tricot manches courtes et pantalon en autre tissu
|
|
tricot manches longues et pantalon en autre tissu
|
|
chemise en autre tissu, sans manches et pantalon en autre
tissu
|
|
chemise en autre tissu, manches courtes et pantalon en autre
tissu
|
|
chemise en autre tissu, manches longues et pantalon en autre
tissu
|
|
Port de gant
|
|
Port de masque
|
|
Chaussures fermées
|
|
Chaussures non fermées
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tâches d'approche du client et de négociations
|
recherche de client
|
identification d'une cible potentiel
|
|
approche de la cible
|
|
Aborder un client potentiel
|
|
contact verbal par l'opérateur
|
|
contact physique par l'opérateur
|
|
contact verbal par le collaborateur ou le démarcheur de
l'opérateur
|
|
contact physique par le collaborateur ou le démarcheur
de l'opérateur
|
|
Proposer ses services au client
|
|
persuasion
|
|
résultat
|
acceptation de la cible
|
|
refus de la cible
|
|
|
Tâches protocolaires
|
si acceptation, requête sur la demande du client
|
S'informer sur le type de tirage (recto, recto verso,
réduction, agrandissement format)
|
|
S'informer sur le nombre de copie
|
|
remise du document à photocopier
|
|
|
Tâche techniques de reprographie
|
Opération de routine
|
Choix du papier
|
|
Chargement du bac à papier : mettre le papier dans
le bac à papier
|
|
vérifier le niveau d'encre
|
|
|
Exécution de l'opération de reprographier
|
soulever le capot de la machine ;
|
|
y poser et cadrer le document à reprographier ;
|
|
refermer le capot ;
|
|
appuyer sur la touche « copy » ;
|
|
attendre que la machine effectue complètement la
commande (tirage)
|
|
Soulever à nouveau le capot de la machine ;
|
|
y reprendre le document déposé ;
|
|
refermer le capot ;
|
|
|
Tâches comptables
|
Les comptes
|
Décompte du nombre de pages des tirages
|
|
Remise du document orignal au client
|
|
Facturation
|
|
Remettre les copies au client ;
|
|
encaisser le client
|
|
Paiement par le client
|
|
Fin du cycle de l'opération.
|
|
Observation de l'environnement
|
Elément observé
|
Fréquence d'apparition
|
les conditions
physiques de travail
|
alentour de l'ancien parking de l'université
|
à l'intérieur d'un magasin
|
les conditions d'ambiance thermique,
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
la devanture d'un magasin
|
les conditions d'ambiance thermique,
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
cybercafé
|
les conditions d'ambiance thermique,
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
kiosque
|
les conditions d'ambiance thermique
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
Les enceintes des locaux de l'université
|
dans des couloirs des locaux de certains départements
de l'université
|
les conditions d'ambiance thermique,
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université
|
les conditions d'ambiance thermique,
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
Les résidences universitaires du campus de Cocody
|
à l'intérieur d'un magasin
|
les conditions d'ambiance thermique
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
la devanture d'un magasin
cybercafé
|
les conditions d'ambiance thermique,
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
des endroits aménagés
|
les conditions d'ambiance thermique,
|
|
les conditions d'ambiance lumineuse
|
|
l'hygiène et la sécurité au travail
|
|
|
Observation de l'environnement
|
Elément observé
|
|
|
|
|
|
Conditions d'ambiance lumineuse
|
Conditions d'ambiance thermique
|
Conditions d'ambiance d'hygiène atmosphérique
|
Conditions d'ambiance sonore et de vibration
|
|
Fréquence d'apparition
|
Lumière du jour 6h30-17h45 puis Lumière de
l'électricité 17h45-21h30 et plus
|
Lumière de l'électricité 6h30-21h30 et
plus
|
Ne referme pas le capot pendant le tirage
|
referme le capot pendant le tirage
|
Température ambiante
|
Atmosphère refauchée par le fonctionnement de la
machine
|
Port de masque
|
Pas de port de masque
|
Photocopieuses neuves
|
Photocopieuse d'occasion
|
esplanade de l'ancien grand parking des car
d'étudiant
|
kiosque
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
cybercafé
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|
|
|
à l'intérieur d'un magasin
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
la devanture d'un magasin
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total partiel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
les enceintes des locaux de l'université
|
dans des locaux réservés à
l'activité de reprographie des services de l'université
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
dans des couloirs des locaux de certains départements de
l'université
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
Total partiel
|
|
|
|
|
|
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|
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|
les résidences universitaires
|
à l'intérieur d'un magasin
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
la devanture d'un magasin
|
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kiosque
|
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|
|
|
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|
cybercafé
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
des endroits aménagés
|
|
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|
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Total partiel
|
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|
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|
|
total
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|
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|
|
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|
|
GUIDE D'ENTRETIEN
1. Depuis quand exercez-vous l'activité de
photocopie ?
2. Avez-vous été scolarisé ?
3. Si oui à quel niveau d'étude êtes-vous
arrivé ?
4. Avez-vous suivi une formation pour exercer cette
activité ?
5. Si oui, avez-vous suivi une formation qualifiante ou une
formation diplômante ?
6. Vous arrive-t-il de faire des copies peu lisibles?
7. Vous arrive-t-il de faire des copies non cadrées?
8. Vous arrive-t-il de faire des copies
peu tachetées?
9. Vous arrive-t-il de faire des rebuts?
10. Si, oui a combien peut-on estimer le nombre de copies
ratées que vous faites par jour ?
11. Avez-vous un masque ?
12. Avez-vous des gants ?
13. Avez-vous une chaise ?
14. Dans quelle position travaillez-vous ?
15. Quel est l'état de la photocopieuse que vous
utilisez ?
16. Quel était l'état à l'achat de la
photocopieuse que vous utilisez ? (neuve ou occasion)
17. Depuis combien de temps travaillez-vous sur cette
photocopieuse ?
18. Quelle est la marque de la photocopieuse que vous
utilisez ?
19. Quelle est la série de fabrication de la photocopieuse
que vous utilisez ?
20. Êtes-vous satisfait de votre revenu ?
21. travaillez-vous à votre compte ?
22. Etre-vous déclaré à la CNPS ?
23. Etes-vous satisfait de votre cadre de travail ?
QUESTIONNAIRE
Bonjour monsieur, ce questionnaire rentre dans le cadre de la
préparation du diplôme de DESS de psychologie ergonomique. Le
thème est le suivant : les conditions de travail des
opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de
Cocody. Votre collaboration pourrait contribuer au
développement de votre activité. Les réponses
données resteront confidentielles. Nous vous remerciement pour
attention.
Commune : COCODY
Lieu : campus de l'université de Cocody
Numéro
d'identification :.......................................... :
date : ..............................
Temps de passation du questionnaire :
heure du début.................................. heure
de la fin ...................................
I. FORMATION :
01. Avez-vous été scolarisé ? oui
[_______] non [_______]
02. Jusqu'à quel niveau êtes-vous
arrivé ?
a. niveau primaire (CP1 au CM2) [_______]
b. niveau secondaire premiers cycle (6ème
à 3ème) [_______]
c. Niveau secondaire deuxième cycle (2d à la
terminale) [_______]
d. Niveau supérieur [_______]
03. Avant d'exercer l'activité de la photocopie,
avez-vous suivi
a. Une formation qualifiante (avec un cabinet, une ONG, ou
autre organisation ? [_______]
b. Aucune formation préalable [_______] (si oui allez
à 05)
04. En cas formation qualifiante, combien de temps cela a-t-il
duré ?
a. Un à deux mois [_______]
b. Trois à cinq mois [_______]
c. six mois et plus [_______]
05. Dans le cas où vous n'avez suivi aucune formation
pouvez-vous nous dire les
raisons ?...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
II. ETAT DES PHOTOCOPIEUSES :
01. Quelle est la marque et la série de la
photocopieuse que vous utilisez ?
Canon NP 8530
|
|
Canon NP 6060
|
|
Canon NP 6085
|
|
Canon NP 6050
|
|
Canon GP 605
|
|
Canon IR 5000
|
|
Riso Graph GR 3770
|
|
Autre citez
|
|
02. La photocopieuse que vous utilisez, l'avait-on
acheté
a. Neuve [_______]
b. Seconde main [_______]
c. Ne sait pas [_______]
03. depuis combien de temps travaillez-vous avec cette
photocopieuse ?
a. Un mois au plus [_______]
b. Six mois au plus [_______]
c. Un an au plus [_______]
d. Cinq ans au plus [_______]
e. Dix ans et plus [_______]
04. Comment appréciez-vous l'état de
fonctionnement de la photocopieuse ?
a. Très bon [_______]
b. Bon état [_______]
c. Assez bon état [_______]
d. Passable [_______]
e. Mauvais état [_______]
f. Très mauvais état [_______]
05. Quels sont les types de pannes qu'a présenté
votre machine au cours des trois dernier mois ?
a. Tambour électrostatique [_______]
b. Chargeur de transfert [_______]
c. Corona [_______]
d. Miroir [_______]
e. Autre citez
...........................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................
06. Quels sont les types de pannes qui sont revenues
|
|
plus de 13 fois ?
|
de 10 à 12 fois
|
5 à 9 fois
|
une à 4 fois
|
Tambour électrostatique
|
|
|
|
|
Chargeur de transfert
|
|
|
|
|
Corona
|
|
|
|
|
Patin
|
|
|
|
|
Miroir
|
|
|
|
|
Autre
citez.............................................................
|
|
|
|
|
07. Combien de temps a, le plus duré les pannes des
trois derniers mois ?
a. Moins de 15 minutes [_______]
b. De 16 minutes à 30 minutes [_______]
c. De 31 minutes à une heure [_______]
d. De 2 heures à 4 heures
e. De 5 heures à 9 heures
f. De 10 heure à un jour
g. De deux jours à 6 jours
h. D'une semaine à 3 semaines
i. De plus d'un mois
08. Vous arrive-t-il de faire des tirages peu lisibles ?
oui[____] non [____]
09. Selon vous la responsabilité des copies peu
lisibles est-elle imputable par ordre (1ème,
2ème 3ème) ?
|
|
premièrement
|
deuxièmement
|
troisièmement
|
quatrièmement
|
Au document à photocopier
|
|
|
|
|
à la machine
|
|
|
|
|
à vous-même
|
|
|
|
|
ne sait pas
|
|
|
|
|
10. Vous arrive-t-il de faire des tirages mal
cadrés ? oui [____] non [_____]
11. Selon vous la responsabilité du mauvais cadrage
est-elle imputable par ordre (1ème, 2ème
3ème) ?
|
|
premièrement
|
deuxièmement
|
troisièmement
|
quatrièmement
|
Au document à photocopier
|
|
|
|
|
à la machine
|
|
|
|
|
à vous-même
|
|
|
|
|
ne sait pas
|
|
|
|
|
12. Vous arrive-t-il de faire des tirages peu
tachetés ? oui[___] non [____]
13. combien de copie ratée (rebuts) avez-vous
tiré
|
|
Aujourd'hui
|
hier
|
Avant-hier
|
Nombre
|
|
|
|
III. La santé :
01. Est-ce que c'est vous-même qui faites les recharges
de l'encre ? Oui [__] non [__]
02. si oui à quelle fréquence le
faites-vous ?
|
|
masque
|
gang
|
Tous les rechargements d'encre
|
|
|
Un rechargement d'encre sur 2 à 3
|
|
|
Un rechargement d'encre sur 4 à 6
|
|
|
Un rechargement d'encre sur 7 à 10
|
|
|
03. si oui à quelle fréquence le
faites-vous avec?
|
|
Un masque
|
Un gang
|
jamais
|
|
|
Tous les rechargements d'encre
|
|
|
Un rechargement d'encre sur 2 à 3
|
|
|
Un rechargement d'encre sur 4 à 6
|
|
|
Un rechargement d'encre sur 7 à 10
|
|
|
04. Dans quelle position faites-vous la photocopie ?
debout [__] assis [__]
05. avez-vous une chaise ou un fauteuil pour vous asseoir lors
de votre activité de photocopie ? oui [__] non [____]
06. si oui l'utilisez-vous ?
a. Continuellement : [_______]
b. A chaque tirage : [_______]
c. très souvent : [_______]
d. quelque fois : [_______]
e. rarement : [_______]
f. très rarement : [_______]
g. jamais [_______]
07. si non
pourquoi ?..............................................................................
................................................................................................................................................................................................................................................
08. Vous arrive-t-il d'avoir
a. mal yeux [_______]
b. mal de dos : [_______]
c. des varices : [_______]
d. des problèmes respiratoires : [_______]
e. des problèmes cardio-vasculaires : [_______]
f. problème de peau : [_______]
IV. La Motivation :
01. travaillez-vous à votre propre compte ? Oui
[__] non [__]
02. êtes-vous satisfait de vos revenus ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
03. êtes-vous satisfait de la machine sur laquelle vous
travaillez ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
04. êtes-vous satisfait de la qualité de l'encre
que vous utilisez ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
05. êtes-vous satisfait de la qualité du papier
que vous utilisez ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
06. êtes-vous satisfait des relations avec vos
collègues de travail ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
07. êtes-vous satisfait des relations avec vos
clients ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
08. êtes-vous satisfait des relations avec
l'université (l'administration) ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
09. êtes-vous satisfait des relations avec la
Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire
FESCI ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
10. êtes-vous satisfait de votre cadre de travail ?
a. non [_______]
b. oui un peu : [_______]
c. oui passablement : [_______]
d. oui assez bien : [_______]
e. oui très bien : [_______]
11. êtes-vous déclaré à LA
CNPS ? Oui [__] non [__]
12. êtes-vous souscrit à une assurance
retraite ? Oui [__] non [__]
13. êtes-vous souscrit à une assurance risque
(maladie accident etc.)
Oui [__] non [__]
14. êtes-vous membre d'une association ou d'un
syndicat ?
Oui [__] non [__]
TABLE DES MATIERES
|
|
Dédicace
|
III
|
remerciement
|
V
|
Avant propos
|
VII
|
Introduction générale
|
1
|
Première partie : Considération
théoriques et conceptuelles
|
6
|
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE:
|
7
|
CHAPITRE II DEFINITION DES CONCEPTS :
|
11
|
2.5. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES IMPLICATIONS
|
11
|
2.5.1. Le concept de travail :
|
11
|
2.5.2. Analyse de la tâche et des activités
|
11
|
2.5.2.1. Analyse de la tâche
|
11
|
2.5.2.2. Analyse des activités
|
12
|
2.5.3. Conditions de travail :
|
13
|
2.6. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS
|
14
|
2.6.1. Les opérateurs
|
14
|
2.6.2. La Photocopieuse :
|
14
|
2.6.2.1. Le principe de fonctionnement d'une
Photocopieuse
|
15
|
2.6.2.1.1. Le tambour est enrichi en charges positives "+"
|
15
|
2.6.2.1.2. L'encre chargée négativement (
"-") est attirée par les charges positive ( "+")
|
16
|
2.6.2.1.3. Le papier chargé positivement ("+") attire
l'encre chargée négativement ("-")
|
16
|
2.2.2.2. L'exemple de photocopieuses:
|
17
|
CHAPITRE III : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE
|
18
|
3.9. LES THEORIES CLASSIQUES ET NEOCLASSIQUES
|
18
|
3.9.1. Les théories classiques :
|
19
|
3.9.2.
Les théories néoclassiques :
|
20
|
3.10. LES THEORIES DES NEGOCIATIONS
|
21
|
3.11. LE TAYLORISME ET SES IMPLICATIONS :
|
21
|
3.11.1. Le taylorisme : Organisation Scientifique du
Travail
|
22
|
3.11.2. La théorie des relations humaines:
|
22
|
3.11.3. La théorie de la flexibilité: juste
à temps
|
23
|
3.12. L'APPORT DES THEORIES INVOQUEES A NOTRE ETUDE:
|
24
|
CHAPITRE IV : REVUE DE LA LITTERATURE :
|
27
|
CHAPITRE V : OBJECTIFS ET HYPOTHESES :
|
36
|
5.5. OBJECTIFS :
|
36
|
5.3.1. Objectif général
|
36
|
5.3.2. Objectifs spécifiques :
|
36
|
5.4. HYPOTHESES
|
36
|
5.4.1. Hypothèse principale
|
36
|
5.4.2. Hypothèses opérationnelles
|
37
|
5.5. DEFINITION DES VARIABLES ET DES MODALITES :
|
37
|
5.5.1. Les variables :
|
37
|
5.5.2. Les modalités
|
37
|
5.5.2.1. Les modalités de la variable
indépendante
|
37
|
5.5.2.2. Les modalités des variables
dépendantes
|
37
|
5.5.2.2.1. La formation des opérateurs de
photocopie :
|
37
|
5.5.2.2.2. L'état des photocopieuses utilisées
|
38
|
5.5.2.2.3. motivation au travail des opérateurs de
photocopie
|
38
|
Deuxième partie : METHODOLOGIE
|
40
|
CHAPITRE I : MILIEU D'ETUDE:
|
42
|
1.7. L'ENVIRONNEMENT (CADRE GEOGRAPHIQUE):
|
42
|
1.8. PRESENTATION DE LA POPULATION D'ETUDE:
|
43
|
1.9. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON:
|
44
|
1.9.1. Détermination de l'échantillon de
l'observation directe :
|
44
|
1.9.2. Détermination de l'échantillon de
l'entretien semi-directif :
|
46
|
1.9.3. Détermination de l'échantillon de
l'enquête par questionnaire :
|
48
|
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE
L'INFORMATION
|
49
|
3.9. LA DOCUMENTATION ECRITE ET AUDIO-VISUELS :
|
49
|
3.10. OBSERVATION DIRECTE :
|
49
|
|
|
3.10.1. Méthode d'observation: la méthode de
Moraes et Mont'Alvão (2000)
|
49
|
3.10.1.1. Observations ergonomiques:
|
51
|
3.10.1.2. Diagnostic ergonomique: Approfondissement du
problème.
|
51
|
3.10.1.3. Projet ergonomique:
|
52
|
3.10.1.4. Validation ergonomique:
|
52
|
3.10.2. L'enquête par l'observation
directe :
|
52
|
3.11. L'ENTRETIEN : (SEMI-DIRECTIFS)
|
53
|
3.11.1. Entretien avec les reprographes ou opérateurs
de photocopie:
|
53
|
3.11.1.1. Entretien avec les clients :
|
53
|
3.12. Le questionnaire :
|
53
|
3.12.1.1. contenu du questionnaire (voir annexe)
|
53
|
3.12.1.2. Procédure de passation du
questionnaire :
|
54
|
CHAPITRE IV : LES METHODES D'ANALYSE
|
55
|
4.7. LA DEMARCHE GENETIQUE
|
55
|
4.8. LA DEMARCHE COMPARATIVE
|
56
|
4.9. LES DIFFICULTES D'ENQUÊTE
|
56
|
Troisième partie : RESULTATS
|
58
|
CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS
|
54
|
1.5. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'OBSERVATION :
|
59
|
1.5.1. Conditions de travail et qualité de travail
|
59
|
1.5.1.1. Tenues vestimentaires au travail:
L'opérateur de photocopie
|
59
|
1.1.1.2. Position au travail de l'opérateur
|
60
|
1.5.2. Tâches prescrites, tâches induites
(tâches mentales) la tâches réelles
|
60
|
1.5.2.1. Tâches prescrites
|
60
|
1.1.2.1.1. Tâches protocolaires
|
60
|
1.1.2.1.2. Tâches techniques de reprographie ou de
photocopie
|
61
|
1.1.2.1.3. Tâches comptables
|
61
|
1.1.2.2. tâches induites
|
62
|
1.1.2.2.1. Tâches relatives à l'approche du client
et aux négociations
|
62
|
1.5.3. La machine (la photocopieuse) :
|
62
|
1.5.3.1. les caractéristiques des photocopieuses
observées :
|
62
|
1.5.3.1.1. canon modèle NP 6085
|
62
|
1.5.3.1.2. canon modèle NP 6521
|
63
|
1.5.3.1.3. canon modèle iR 5065/N
|
63
|
1.5.3.1.4. modèle NP 6545
|
64
|
1.5.3.1.5. Canon modèle np 6050
|
64
|
1.5.3.1.6. canon np 6045
|
65
|
1.5.3.1.7. canon modèle NP 6028
|
66
|
1.5.3.2. les pannes
|
66
|
1.5.4. L'environnement de travail
|
66
|
1.6. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN
SEMI-DIRECTIF :
|
68
|
1.6.1. FORMATION (initiale et qualifiante) et qualité des
tirages :
|
68
|
1.6.1.1. La formation initiale et la qualité
des tirages :
|
68
|
1.6.2. la formation professionnelle (qualifiante) et la
qualité de tirage
|
68
|
1.6.3. Relations de travail et qualité de tirage
|
68
|
1.6.3.1. Relation opérateur-opérateurs
|
68
|
1.6.3.2. Relation opérateur-clients
|
69
|
1.6.3.3. Relation oprateur- syndicat
|
69
|
1.6.3.4. Relation opérateur-université :
|
69
|
1.6.3.5. Relation opérateur-Fédération
Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.)
|
70
|
1.7. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN PAR
QUESTIONNAIRE :
|
70
|
1.7.1. Formation et qualité de tirage
|
70
|
1.7.1.1. Formation initiale et qualité de tirage
|
70
|
1.7.1.2. Formation qualifiante et qualité de tirage
|
70
|
1.7.1.2.1. Formation qualifiante et qualité des copies
|
70
|
1.7.1.2.2. Formation qualifiante et taux de rebuts
|
71
|
1.7.2. L'état des photocopieuses et la qualité des
tirages :
|
71
|
1.7.2.1. l'état d'achat des photocopieuses et
qualité des tirages
|
71
|
1.7.2.2. L'âge (Durée d'utilisation de la
machine) et qualité de tirage:
|
71
|
1.7.2.3. Qualité des tirages et modèles (marques et
séries) de machine utilisée:
|
72
|
1.7.3. La motivation de l'opérateurs de photocopie et
la qualité des tirages: Conditions de travail
|
72
|
1.7.3.1. Cadre de travail et qualité de tirage
|
72
|
1.7.3.2. Statut professionnel de l'opérateur de photocopie
et qualité de tirage
|
73
|
1.7.3.3. Revenus des opérateurs de photocopie et
qualité des tirages:
|
73
|
1.7.4. La Caisse Nationale de prévoyance
sociale :(CNPS)
|
73
|
1.7.5. Relations de travail et qualité de tirage
|
73
|
1.7.5.1. Relation opérateur-opérateurs et
qualité de tirage
|
73
|
1.7.5.2. Relation opérateur-clientset qualité de
tirage
|
74
|
1.7.5.3. relation oprateur- syndicat et qualité de
tirage :
|
74
|
1.7.5.4. relation opérateur-université et
qualité de tirage :
|
74
|
1.7.5.5. Relation opérateur-Fédération
Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.) et qualité
de tirage
|
74
|
1.7.6. Position au travail de l'opérateur et maladies
professionnelles
|
75
|
1.7.6.1. Position au travail de l'opérateur
|
75
|
1.7.6.2. santé
|
75
|
CHAPITRE II : ANALYSE DES RESULTATS :
|
76
|
2.1. L'opérateur de photocopie
|
77
|
L'activité de photocopie et ses tâches :
|
77
|
tâches prescrites :
|
77
|
tâches induites ou tâches mentales :
|
78
|
tâches réelles :
|
79
|
2.1.1. La formation
|
79
|
2.1.1.1. formation initiale
|
79
|
2.1.1.2. formation qualifiante : qualité des
tirages et rebuts
|
71
|
2.1.1.2.1. la formation qualifiante des opérateurs de
photocopies et qualité de tirage :
|
71
|
2.1.1.2.2. la formation qualifiante des opérateurs de
photocopies et les rebuts :
|
79
|
2.1.2. Position de travail et santé des
opérateurs de photocopie :
|
84
|
2.1.2.1. Position de travail
|
84
|
2.1.2.2. santé au travail des opérateurs de
photocopie
|
85
|
2.2. La machine : Les caractéristiques
physiques et techniques
des
photocopieuses
|
86
|
les caractéristiques techniques des
photocopieuses :
|
86
|
L'état d'achat des photocopieuses:
|
86
|
L'âge des photocopieuses: durée
d'utilisation
|
88
|
Les modèles : marques et séries de
fabrication des
photocopieuses
utilisées:
|
89
|
L'environnement de travail de l'opérateur de
photocopie
|
91
|
Les caractéristiques physiques de l'environnement de
l'opérateur de photocopie : les conditions d'ambiance
physique
|
92
|
Les conditions d'ambiance thermiques
|
92
|
Les conditions d'ambiance visuelle
|
92
|
Les conditions d'ambiance d'hygiène
atmosphérique :
|
93
|
Les conditions d'ambiance sonore et de vibration
|
93
|
Les caractéristiques psycho-sociologiques de
l'environnement de l'opérateur de photocopie :
|
94
|
La satisfaction par les opérateurs de photocopie leur
cadre de travail
|
94
|
La sécurité sociale de l'opérateur de
photocopie : La déclaration des opérateurs de photocopie
à la Caisse Nationale de prévoyance sociale (C.N.P.S.)
|
96
|
Le rapport avec l'université de Cocody
|
97
|
Le rapport avec la Fédération Estudiantine et
Scolaire de Côte d'Ivoire : FESCI
|
98
|
Le syndicalisme
|
100
|
Les caractéristiques professionnelles de l'environnement
de l'opérateur de photocopie
|
101
|
Les relations professionnelle : rapport
opérateur-clients :
|
101
|
Les relations interprofessionnelles : opérateur-
opérateurs
|
103
|
CHAPITRE III : INTERPRETATION DES RESULTATS :
|
105
|
3.1. Test d'hypothèse 1 : formation des
opérateurs de photocopie et qualité des tirages
|
105
|
3.1.1. formation initiale des opérateurs de photocopie et
qualité des tirages
|
105
|
3.1.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
105
|
3.1.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
105
|
3.1.1.3. Etape 3 : fréquences observées
|
106
|
3.1.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
107
|
3.1.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
107
|
3.1.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
107
|
3.1.1.7. Etape 7: décision
|
108
|
3.1.2. formation qualifiante des opérateurs de photocopies
et qualité des tirages
|
109
|
3.1.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
108
|
3.1.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
110
|
3.1.2.3. Etape 3 : fréquences observées
|
109
|
3.1.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
110
|
3.1.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
110
|
3.1.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
111
|
3.1.2.7. Etape 7: décision
|
111
|
3.1.3. formation qualifiante des opérateurs de photocopies
et rebuts de tirages
|
111
|
3.1.3.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
112
|
3.1.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
112
|
3.1.3.3. Etape 3 : fréquences observées
|
112
|
3.1.3.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
113
|
3.1.3.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
113
|
3.1.3.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
113
|
3.1.3.7. Etape 7: décision
|
113
|
3.2. l'état des photocopieuses utilisées et
qualité des tirages
|
114
|
3.2.1. l'état d'achat (neuves ou seconde main) des
photocopieuses et qualité des tirages
|
114
|
3.2.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
115
|
3.2.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
115
|
3.2.1.3. Etape 3 : fréquences observées
|
115
|
3.2.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
115
|
3.2.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
116
|
3.2.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
116
|
3.2.1.7. Etape 7: décision
|
116
|
3.2.2. L'âge des photocopieuses et qualité de
tirage : durée d'utilisation
|
116
|
3.2.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
117
|
3.2.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
117
|
3.2.2.3. Etape 3 : fréquences observées
|
117
|
3.2.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
117
|
3.2.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
118
|
3.2.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
118
|
3.2.2.7. Etape 7: décision
|
118
|
3.2.3. Modèles (marques et séries de fabrication)
des photocopieuses usuelles et qualité de tirage
|
119
|
3.2.3.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
120
|
|
|
|
|
3.2.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
120
|
3.2.3.3. Etape 3 : fréquences observées
|
120
|
3.2.3.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
121
|
3.2.3.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
121
|
3.2.3.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
122
|
3.2.3.7. Etape 7: décision
|
122
|
3.2.4. qualité de tirage et satisfaction par les
opérateurs de photocopie de la qualité de l'encre
utilisée :
|
122
|
3.2.4.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
122
|
3.2.4.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
123
|
3.2.4.3. Etape 3 : fréquences observées
|
123
|
3.2.4.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
123
|
3.2.4.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
124
|
3.2.4.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
124
|
3.2.4.7. Etape 7: décision
|
124
|
3.2.5. Satisfaction par les opérateurs de photocopie de la
qualité du papier utilisé et qualité de tirage:
|
124
|
3.2.5.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
124
|
3.2.5.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
125
|
3.2.5.3. Etape 3 : fréquences observées
|
125
|
3.2.5.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
125
|
3.2.5.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
125
|
3.2.5.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
126
|
3.2.5.7. Etape 7: décision
|
126
|
3.3. Test d'hypothèse 3 : La qualité de
tirages et motivation de l'opérateur
|
126
|
3.3.1. Statut professionnel (employé ou employeur) de
l'opérateur de photocopie et qualité de tirage:
|
126
|
3.3.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
126
|
3.3.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
127
|
3.3.1.3. Etape 3 : fréquences observées
|
127
|
3.3.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
127
|
3.3.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
127
|
3.3.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
128
|
3.3.1.7. Etape 7: décision
|
128
|
3.3.2. Qualité de tirage et satisfaction par
l'opérateur de photocopie du revenu :
|
128
|
|
|
3.3.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle
(H0) et de l'hypothèse alternative (H1)
|
128
|
3.3.2.2. Etapes 2 : estimation des seuils de confiance
á ou de l'erreur-type
|
128
|
3.3.2.3. Etape 3 : fréquences observées
|
129
|
3.3.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques
espérées
|
129
|
3.3.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:
|
129
|
3.3.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:
|
130
|
3.3.2.7. Etape 7: décision
|
130
|
CHAPITRE IV : DISCUSSION :
|
131
|
CONCLUSION
|
136
|
BIBLIOGRAPHIE
|
143
|
ANNEXES
|
i
|
Table des matières
|
ix
|
|
|