Conclusion
En définitive, l'analyse comparative entre
superficies officielles et SIG des permis forestiers a été
réalisée en s'appuyant sur les aspects divergents, relevés
après le positionnement des lots sur MapInfo 7.8. Et ce, sur la base des
textes d'attribution et des variables mesurées (échelles de
digitalisation, fonds cartographiques, projections). Les observations faites
sont aujourd'hui préoccupantes pour l'avancée normale du projet.
Des solutions réalistes devraient par conséquent y être
trouvées. Après tout, l'enjeu se trouve dans la viabilité
économique des CFAD, l'atteinte des 2,5 millions d'hectares objectif du
Projet et le respect du chronogramme que le Projet s'est fixé au
départ.
Les superficies textes ne doivent pas être la seule
référence qui permette de définir les regroupements. Il
convient surtout de considérer des définitions plus objectives,
obtenues au moyen d'une méthodologie plus adéquate. L'usage des
projections, échelles de digitalisation, fonds cartographiques et autres
outils connexes à la cartographie forestière ne devrait plus
être fortuite mais uniformisée. Il en est de même des
fichiers de permis entre les impôts et l'administration
forestière.
L'objectif de notre travail a été atteint,
dans la mesure où, le Projet a actuellement une certaine
visibilité (en termes de limites et de superficies) concernant de
nombreux permis enregistrés. Par ailleurs, nous sommes parvenus aux
résultats attendus au terme de ce travail. Il s'agissait notamment
d'apporter des arguments techniques (variables fiables et
conséquences éventuelles) qui conduiraient à
l'harmonisation des limites et des superficies entre l'administration
forestière, le PAPPFG, la DGI et les exploitants forestiers.
Les inconvénients constatés durant
l'étude concernent, le manque de textes d'attributions de certains
permis enregistrés, d'une part et l'absence des textes des permis
adjacents d'autres parts. Des avancées significatives sont aujourd'hui
inscrites à l'actif du Projet et parmi lesquelles :
l'enregistrement de quatre vingt un (81) titulaires (au mois de Juillet
2008), trois (3) contrats d'ententes entre titulaires et un (1)
projet de CPAET déposée et validée. Mais il faudrait
évidemment accepter de franchir les barrières tous azimuts et
notamment techniques pour que le PAPPFG fasse davantage.
Le processus de mise en aménagement des Petits
Permis Forestiers Gabonais est désormais une réalité, mais
la grande question pour l'avenir est celle de savoir si toutes les parties
prenantes, vont manifester leur intérêt et honorer leurs
engagements jusqu'à terme ?
|