DEDICACE AVANT PROPOS
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.2 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE DU TRAVAIL
A. PROBLEMATIQUE
B. HYPOTHESES DU TRAVAIL
0.3 METHODES ET TECHNIQUES D'ENQUETE
A. METHODES
B. TECHNIQUES
0.4 DELIMITATION DU SUJE T
A. DANS L'ESPACE
B. DANS LE TEMPS
0.5 CONTENU DU TRAVAIL
0.6 DIFFICULTES RENCONTREES
CHAPITRE I : GENERALITES
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
1.1 ROLE
1.2 FONCTION FINANCIERE
1.3 REDRESSEMENT
1.4 ENTREPRISE
1.5 BAISSE D'ACTIVITES
SECTION 2 : PRESENTATION DE BERITH
2.1 HISTORIQUE
2.2 ORGANISATION STRUCTURELLE
2.3 ORGANIGRAMME
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
SECTION 1 : RELATIONS ENTRE LES
DIFFERENTES FONCTIONS D'UNE
ENTREPRISE
SECTION 2 : LES CAUSES DE LA BAISSE
D'ACTIVITES
2.1 LES CAUSES EXTERNES
2.2 LES CAUSES INTERNES
CHAPITRE III : CADRE PRATIQUE
SECTION 1 : ROLE DE LA FONCTION FINANCIERE
DANS LE REDRESSEMENT
D'UNE ENTREPRISE EN BAISSE D'ACTIVITES
SECTION 2 : FORMATION DES RESULTATS
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
ETSI MULTA SCIO ;
PLURA TAMEN OGNORO.
Bien que je sache beaucoup de choses j'en ignore
cependant davantage.
DEDICACE
Du fond du coeur, je rends grâces à Dieu
créateur du ciel et de la terre, père de notre Seigneur et
Sauveur Jésus-Christ ; qui par la force du Saint Esprit, permet,
qu'après multiples difficultés émaillant notre
société, je parvienne à présenter ce travail qui me
porte au titre de gradué en Sciences Commerciales, Option : Gestion
des Entreprises.
Vous Jean MUYADI-TSHEKI mon père,
Petit Jean MUYADI MATUKA mon Fils, je vous retrouve, avec des
pleurs aux yeux, vivants dans le présent travail.
Angélique TSHIBOLA-MBALA, ma
mère, vie longue, pour la grandeur de ton coeur à supporter les
incompréhensions de mon enfance et ma jeunesse.
Mamy OMOYI-MATUKA, mon
épouse, Angèle TSHIBOLA, Ruth MUJINGA, Fabrice NYEMBO,
Dieudonné MATUKA, Jean MUYADI, mes enfants en vie, par ce
chemin, passez !
SEDI NKATU, Israël PINDI, Adélard
MULAMPU, le goût pour les études vous revient,
Myriam NDAYA, Françoise MULANGA, David MUYADI, Aimé
NKOSI, Bijou MAKANZU.
Avec Dieu, Famille MUYADI, des exploits, nous ferons.
AVANT-PROPOS
Mes remerciements s'adressent spécialement à
Monsieur Maurice KANDA NKASHAMA, pour son guide objectif dans
l'élaboration du présent travail, sans omettre les
autorités Académiques et Administratives de l'Institut
Supérieur de Gestion et des Techniques pour nous avoir soumis à
une formation qui rime avec les exigences de ce vingt et unième
siècle. Aux autorités et corps professoral de l'ISGEA CEPROMAD,
Aux Camarades BENOIT, PAUL, ATHANASE, CATHY, PIERROT,
VIVIANE ; MUKADI MICHEL.
Je dédie ce travail, fruit de nombreux et
pénibles sacrifices.
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 Choix et intérêt du sujet
Nous avons porté notre choix sur ce sujet suite, au
souci de contribuer à la bonne marche de l'entreprise BERITH via sa
fonction financière, après le constat de baisse
d'activités.
Il est vrai que nous basant sur le principe de la
complémentarité, nous connaissons en partie et que de par leurs
natures, toutes les fonctions d'une entreprise ne sont pas vouées
à la parfaite compréhension, bien que visant un seul
objectif : la maximisation du profit.
Dans sa posture actuelle de baisse ou de chute de production,
chacune des fonctions devrait s'introspecter, découvrir ses failles en
guise du rendement maximal (de la fonction) ce qui déboucherait au
développement collectif, c'est-à-dire de l'entreprise en
général.
Voilà ce qui nous pousse à nous assigner pour
tâche d'analyser l'apport de la fonction financière dans le
processus de redressement, comme un pédiatre s'occuperait d'un enfant
hospitalisé ou d'un ophtalmologue face à l'état des yeux.
0.2 Problématique et hypothèses
du travail
A. Problématique
Ce mot, selon notre travail doit être compris au sens
défini par Alain REY comme : `l'ensemble de questions posées
dans un domaine de la science, de la philosophie, de la politique »
(1(*)).
Le temps du monopolisme étant révolu, le libre
marché auquel nous avons souscrit, nous place devant la concurrence
obligatoire. D'où, seules les entreprises organisées survivent.
C'est dans cette optique que M. DARBELET et M. LAUGINIE
déclarent : « que la Mercatique doit nourrir toute
politique et toutes les actions de l'entreprise. Elle ne peut que se situer au
plus haut niveau en position opérationnelle ou fonctionnelle, au dessus
des directions spécialisées » (2(*)).
Nous mettrons un accent particulier sur l'importance du
marketing au sein d'une entreprise, tant au niveau organisationnel que
fonctionnel. Car cette pratique existant, toutes les fonctions formeraient un
seul corps de façon à mettre sur le marché des produits
répondant aux attentes des consommateurs. Une analyse profonde, du
moins, dans le cadre du présent travail ne sera pas aussi
superfétatoire. P. KOTLER n'écrit - il pas « si l'on ne
pense pas client, on ne pense pas du tout » (3(*)).
- La posture actuelle de l'entreprise Berith répond -
elle à celle d'il y a quelques années ? Est-elle encore
« l'unité de mesure dans le développement des cartes de
photos ? »
- Le génie créateur de ses dirigeants, qui jadis
ont fait preuve des pratiques managerio - marketing est -il en sommeil ou il a
complètement disparu ?
- L'entreprise BERITH ne peut - elle pas redorer son blason
terni, à travers sa fonction financière ?
B. Hypothèses du Travail
Selon Alain REY, une hypothèse :
« c'est une proposition admise comme donnée d'un
problème ou pour la démonstration d'un
théorème » (4(*)). Les hypothèses suivantes ont traversé
notre pensée :
- Il est certes vrai, statistiques de production par
l'année à l'appui, courbes de profit additionnée, (que
vous aurez à parcourir chemin faisant), que l'entreprise BERITH a vu ses
profits s'abaisser jusqu'à réaliser des pertes ;
- L'expérience accumulée vu les années
d'existence, associée au savoir de ses dirigeants, devraient
plutôt propulser l'entreprise BERITH. Mais hélas, c'est un
problème : d'hommes, d'outils de non évaluation
périodique de la santé de l'entreprise combinés à
la suspension ou disparution des activités marketing qui
s'avèrent être le noeud de la baisse d'activités.
- Nonobstant ces tergiversations, l'entreprise peut, si nos
conseils sont mis en pratique, supplanter sa sécheresse actuelle,
question de découvrir par où est né le pire, mettre chaque
homme à la place qu'il faut, sans tenir compte des appartenances.
0.3 Méthodes et techniques
d'enquête
0.3.a Méthodes
Définies comme : « l'ensemble de
démarche que suit l'esprit pour découvrir la
vérité » (5(*)).
Les méthodes ci - après nous ont servi dans la
réalisation de ce travail. Il s'agit de :
- L'HISTORIQUE : Nous a aidé
à dénicher la genèse des effets ayant
entraîné la
régression en apport de la fonction financière
de BERITH (6(*)).
- LA STRUCTURO - FONCTIONNELLE
Nous a permis de décrire la structure et le
fonctionnement de la fonction financière au sein de BERITH.
- LA STATISTIQUE
Nous a aidé à collecter des données
parallèles auprès des régies dont l'entreprise
dépend, les redresser pour aboutir à des conclusions
approximativement réelles.
0.3.b Techniques
C'est « l'ensemble des procédés
employés pour produire une oeuvre ou obtenir un résultat
déterminé » (7(*)). Nous avons utilisé les techniques
suivantes :
- L'observation documentaire : Basée sur des
livres traitant des fonctions d'une entreprise, les journaux, les revues, les
cours en rapport avec notre sujet
- L'interview : libre et guidée : sous forme
de causerie qui nous a permis d'obtenir les informations relatives à
notre sujet auprès des travailleurs et cadres de l'entreprise sans
oublier les consommateurs (clients) (8(*)).
0.4 Délimitation du sujet
a. Dans l'espace
L'entreprise BERITH est située sur 27, avenue MIABI,
Quartier de la Post,e commune de Diulu, Ville de Mbujimayi, Province du
Kasaï - Oriental, République Démocratique du Congo.
b. Dans le temps
Vu l'abondance de la matière à traiter, nous
avons préféré considérer les années 2004,
2005 et 2006.
0.5 Contenu du Travail
Abstraction faite à l'introduction
générale, et la conclusion, nous avons subdivisé notre
travail en trois chapitres constitués des sections.
Le premier chapitre traitera sur les
généralités et comptera deux sections. Respectivement
celle de la définition conceptuelle et de la présentation de
l'Entreprise BERITH.
Le deuxième chapitre parlera du cadre
théorique : dans la section 1 : Les relations entre les
différentes fonctions d'une entreprise. Et dans la section 2 : Des
causes de la baisse d'activités qui sont d'ordre extérieur et
intérieur.
Le Troisième chapitre, intitulé cadre pratique
composé de deux sections, sera consacré au rôle de la
fonction financière au sein d'une entreprise en baisse
d'activités, à al formation des résultats qui expliquera
les conséquences de cette baisse dans l'entreprise BERITH, suivi de
quelques critiques et suggestions.
0.6 Difficultés rencontrées
1. Tout Travail humain est parsemé des
difficultés. Dans le cas précis, notre province du Kasaï -
Oriental souffrant de l'enclavement, ne dispose pas d'assez de
bibliothèques. Nous nous sommes contenté d'utiliser les quelques
livres disponibles, les cours en relation avec notre travail, les conseils de
nos aînés, et de l'expérience de notre directeur du
travail, M.K. NKASHAMA qui en passant, ne s'est pas substitué en
rédacteur.
Tout compte fait, jouissant d'une expérience, pour
avoir eu la chance d'oeuvrer dans quelques entreprises de la place, nous avons
jouit et usé de l'expérience personnelle aussi.
2. Le refus dans certains cas, lorsque nous menions une
enquête auprès de certains responsables afin de nous faire
accéder aux documents dont nous avions besoin, sous motif de
« Secrets professionnels »
3. Le Manque de moyens financiers pouvant nous aider à
supporter la famille, les frais académiques et autres charges
consommée et ou diverses. Mais, coup de chapeau à l'internet qui
nous a permis de lire quelques auteurs.
« La recherche scientifique, est une aventure
intellectuelle aux frontières du savoir humain »
(9(*)), disait le professeur
ordinaire MUTOMBO HUTA MUKANA, nous nous y sommes attelés.
CHAPITRE I : GENERALITES
Section 1 : Définition des concepts
1.1 Rôle
Alain REY définit le concept
« ROLE » comme : « une influence que l'on
exerce, une fonction que l'on rempli » (10(*)).
Nous l'épousons, car elle cadre avec notre
sujet ; Nous voulons en effet, démontrer l'impact ou l'influence de
la fonction financière dans le cas où l'entreprise perd sa
clientèle jusqu'à voir son bénéfice s'amenuiser,
disparaître ou régresser.
1.2 Fonction financière
C'est un département de l'Entreprise qui veille :
1. A maintenir l'équilibre entre immobilisation
(capitaux fixes) et les fonds de roulement (capitaux circulants)
2. A assurer les ventes des produits ou des services
permettant la reconstitution des fonds avancés, c'est-à-dire du
fond de roulement (matières premières, salaires frais de
fabrication ou de distribution etc...) la compensation de la
dépréciation du capital doit permettre une marge
bénéficiaire suffisamment grande à l'entreprise pour lui
permettre dans la mesure du possible, de subvenir ou de répondre
à l'usage économique ou à l'obsolescence technique de ses
moyens de production durable.
3. La rotation des capitaux circulants qui doit se faire dans
un minimum de temps (question de trésorerie et de la politique
commerciale de l'entreprise) (11(*)).
1.3 Redressement
A chaque fois que nous aurons à faire usage de ce
concept, nous demandons à nos lecteurs de le comprendre comme une remise
en question visant à mettre sur les rails, redonner une nouvelle image,
restaurer ce qui était mais qui n'est plus à cause d'une
négligence d'un laisser - aller : remonter la courbe de profit au
sein de l'entreprise.
A ce propos, F. BOUQUEREL écrit : « la
conjoncture se caractérise par le revenu national qui est la somme de
revenus des agents économiques résidents compte tenu de leur
participation à la production et à la politique économique
de la nation pour les biens, les capitaux fixes, les biens d'échanges
inter industriels qui concourent à la réalisation des
bénéfices (12(*)).
Le redressement exige donc du cadre l'adaptation aux
politiques, statistiques du passé, les extrapolations ou l'anticipation
du futur.
Ainsi, l'entreprise peut prévoir une éventuelle
conjoncture future et déterminer d'avance les politiques pour y faire
face.
1.4 Entreprise
L'entreprise peut se définir comme étant :
« un système autonome, ouvert sur l'ensemble du système
social dans lequel il puise ses éléments, animé par un
groupe d'hommes organisés et hiérarchisés, disposant des
moyens juridiques, financiers, matériels et intellectuels poursuivant
certaines finalités, variables selon le type d'entreprise, et
caractérisées dans les objectifs en produisant pour le
marché, les biens et services destinés à la satisfaction
des besoins » (13(*)).
Cette définition quoique complète, nous
paraît très philosophique et lourde à reproduire
d'emblée, car elle se base sur l'aspect d'organisation sociale de
l'entreprise plutôt que sur les autres fonctions selon le genre de
société.
Voilà pourquoi nous faisons appel à la
définition proposée par G. BLARDONE qui stipule :
« L'entreprise est une entité de production où les
matières premières, capital, travail, sont combinés en vue
de créer des biens ou des services destinés à satisfaire
les besoins de consommation (14(*)).
Cette dernière retient notre attention lorsque nous
l'additionnons à la pyramide de motivation d'A. MASLOW (15(*)).
Le cadre doit s'imprégner des notions
managériales, telle que la satisfaction de la classe
ouvrière :
- Besoins organiques
- Besoins de sécurité
- Besoins d'appartenance
- Besoins d'estime
- Besoins d'actualisation
Sans oublier MASOIN qui dit : « L'entreprise
est une organisation dans laquelle un entrepreneur affecte contre revenu au
facteur de production, à la production des biens et des services
destinés à l'échange en vue de la réalisation d'un
profit » (16(*))
Enfin François Perroux conçoit l'Entreprise
comme : « une organisation de la production dans laquelle on
combine les prix des divers facteurs de production apportés par les
agents du propriétaire de l'entreprise en vue de vendre un bien ou un
service sur le marché afin d'obtenir pour différence entre les
deux prix (Prix de vente et prix de revient le plus grand gain,
monétaire possible (17(*)).
1.5 Baisse d'Activités
Ce concept est à comprendre comme une mutation dans
une entreprise d'un état de production abondante,
génératrice du profit escompté, satisfaisant la demande
vers celui soit de perte, soit d'incapacité à faire face aux
charges directes et indirectes de l'Entreprise. Une incapacité à
respecter les budgets s'assignés ;
Ceci n'est pas facile à être constaté des
oisifs et non rodés car ils s'intéressent à l'aspect
physique ou extérieur. Il est plutôt l'apanage des analystes
perforateurs des vérités réelles face auxquelles sont
butées nos entreprises sur base des statistiques comparatives,
prélevées des services financiers et comptables ;
Cet état, à nous référer aux
notions marketing peut aussi se comprendre comme une inversion des valeurs
c'est-à-dire que l'on est plus en mesure de vendre ce qu'on produit,
plutôt on produit ce que l'on peut vendre.
Section 2 : Présentation de BERITH
2.1 Historique
A la différence d'avec d'autres entreprises qui
naissent suivant un processus comme dans la philosophie de la décision
c'est-à-dire : la conception, la délibération, la
décision puis l'exécution, ou celles qui au départ
bénéficient d'un financement étranger, l'Entreprise
BERITH est comparable à un enfant dont les parents ont sué sang
et eau pour sa conception, sa naissance titubante, sa croissance, jeunesse, son
adolescence parsemés des péripéties mais qui enfin de
compte devient un homme important pour la famille, les amis et le pays.
En effet, c'est en 1989, qu'un fils de cette province du
Kasaï - Oriental, le nommé JOSE ILUNGA LUTUMBA BERITH, accumulant
les quelques ressources fruits de ses économies propres, provenant des
différentes expertises sur des colis de diamants des particuliers, parce
qu'il en avait reçu la formation en Belgique, associés à
l'épargne (salaire en tant que travailleur de la Minière de
BAKWANGA), se décidera de se lancer dans une activité
commerciale. Achat d'une parcelle, installation des congélateurs, vente
des blocs de glaces aux revendeurs des produits frais.
Quelques temps après, il devient revendeur, puis
grossiste des produits de la société des boissons gazeuses du
Kasaï - Oriental (SOGAKOR). C'est de cette activité,
associée aux autres, que quelques années après, il plonge
dans le transport en commun. D'un minibus, il est allé jusqu'à
quatre reliant Mbujimayi à Mwene Ditu.
Homme d'écoute, épris d'esprit
d'abnégation et de segmentation apporté par l'un de ses amis
Monsieur Israël PINDI, notions de Marketing et de Gestion pratiquant, un
passage au grand matériel roulant s'engendre. Deux grands camions de
marque DAF sont achetés en 1994 (DAF 2800 et 3300) qui relieront la
ville de Mbujimayi à plus d'autres au-delà de Mwene - Ditu :
LUPUTA, KANYAMA etc...
En 1996, naissance du Labo - photo sur lequel notre travail
s'applique, en 2004, un studio de musique de haute qualité voit le jour
et porte main forte aux différents artistes musiciens de la province,
sans oublier un service de bureautique.
Si Jean Baptiste pouvait dire aux Israélites
« Voici l'homme, nous pouvons à notre tour dire :
« Voici en résumé un exemple d'homme que les
générations futures peuvent suivre » car comme
l'écrivait Daisy MARIE WASHBURN OSBORN : « Vous ne pouvez
pas contrôler les choses qui surviennent sur votre chemin, mais vous
pouvez maîtriser votre réaction à leur égard. Vous
pouvez choisir vos pensées et les actions dont vous prenez l'initiative
(18(*)).
2.2 Organisation structurelle
Selon le statut, l'entreprise BERITH est structurée de
la manière suivante
1. LE PRESIDENT ADMINISTRATEUR GENERAL
C'est le numéro un de l'Entreprise. Il est le
coordonnateur principal de toutes les activités de l'Entreprise et donc
le point de chute, ordonnant et donnant ordre d'exécution concomitamment
des apports, suggestions et propositions du comité d'administration.
2. LE SECRETAIRE GENERAL
Fait office du Président Administrateur
Général en cas d'absence ou d'empêchement. Il établi
les rapports trimestriels à centraliser et déposer à la
division des Affaires Sociales et annuellement au ministère de la
justice dès lors que l'entreprise a changé de
personnalité. De l'entreprise individuelle (personne physique) à
une fondation.
3. LE COMITE DES ADMINISTRATEURS
a. Administrateur chargé des finances
Gère les finances de l'Entreprise et a sous ses
commandements la fonction comptable, les magasins (points de vente et
réception des travaux), la fonction de sécurité.
b. L'Administrateur Commercial
S'occupe de l'approvisionnement, vente, du service technique,
de la gestion des machines et de la production, dont le chef de laboratoire,
qui supervise et contrôle le solutionnement en vue d'une garantie des
produits finis. C'est de lui que dépend le dépôt où
sont stockées les matières premières.
Le chef Dispatch qui veille à la répartition de
la production selon les magasins.
Les printers : impriment les cartes
D'où cet organigramme :
2.3 ORGANIGRAMME
Président Administrateur
général
Secrétariat Général
Administrateur Chargé des Finances
Comptabilité
Magasins
Sécurité
Administrateur Commercial et Technique
Chef LABO
DEPOT
CHEF DISPATCH
Printers
Source : Secrétariat
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
Section 1 : Relations entre différentes
fonctions d'une entreprise
Notions :
La structuration d'une entreprise vise l'établissement
d'un mécanisme de coordination par le regroupement en unité et la
mise en place des liaisons d'interdépendance, qui aboutissent à
la création d'un organigramme permettant la supervision directe des
activités de l'entreprise, compte tenu des exigences de l'environnement
c'est-à-dire un certain nombre de contingences dont l'efficacité
réside dans la conception des organisations.
Selon le genre d'activités exercées,
industrielles ou commerciales, une entreprise comporte différentes
fonctions ayant un objectif commun : « la maximisation du
profit ». Nous distinguons :
A. La fonction administrative
Pour arriver à atteindre les objectifs attendus dans la
gestion d'une Entreprise, il est impératif d'affecter une élite
capable de gérer le personnel.
Administrer c'est organiser, prévoir, commander et
contrôler. Prévoir c'est examiner le futur, projeter les objectifs
souhaités, alias, c'est élaborer un projet que l'on se propose
d'atteindre pour utiliser rationnellement les ressources dont on dispose afin
d'atteindre les objectifs s'assignés. L'administratif doit donc
intérioriser les notions de : l'Unité, la continuité,
la flexibilité et la précision.
Cette fonction a pour rôle, d'élaborer les
politiques de gestion du personnel par la fixation des effectifs en
qualité et en quantité avec prévision à long terme
et par la mise en étude des politiques de motivation des travailleurs et
des relations humaines sereines.
Elle a à sa charge :
- L'exécution des tâches de gestion du personnel
qui sont : le recrutement, la formation, l'appréciation du
personnel, le calcul de rémunérations, les mutations, le
licenciement, etc..
- Le contrôle des résultats de gestion du
personnel par la mise à jour des statistiques, sans oublier la gestion
des oeuvres sociales.
Dans des grandes entreprises, cette tâche est
confiée à un service indépendant qui fait appel aux agents
qualifiés.
Pour arriver au résultat escompté, les chefs
d'entreprises ne devaient pas négliger cette fonction au rôle
sélectif qui gère ``l'humain'' moteur au profit. Son tenant devra
par ailleurs, s'imprégner des notions relatives à la PYRAMIDE DE
MOTIVATION DE MASLOW.
I
II
III
IV
IV
Besoins organiques
Besoins de sécurité
Besoins d'appartenance
Besoins d'estime
Besoin d'actualisation
- Besoins organiques : Ventre affamé n'a
point d'oreille dit - on ! Ce sont les besoins vitaux, naturels et
nécessaires, se retrouvant tant chez l'homme que chez l'animal. Une fois
satisfaits ils poussent le travailleur à donner le meilleur de
lui-même, car avant de bien travailler, il faut manger (Primo manducare,
secundo philosophare (du latin).Ce qui veut dire : Avant de bien
travailler, il faut manger.
- - Besoins de sécurité : Le climat
entre les deux parties, c'est-à-dire, l'employeur et l'employé
doit être au beau fixe, si l'on veut pérenniser son entreprise.
Pendant que l'employeur doit amener ses employés à se sentir
moins abandonnés grâce à des pratiques telles que :
sécurité de l'emploi, les soins de santé les primes
diverses, le transport, les assurances, voire la promotion en cas de
mérite, ce qui les poussera à se sentir sécurisés
et protégés à tout moment, de son côté, le
travailleur aussi doit se sentir responsable de son patron, c'est de cette
réflexivité que jaillira la sécurité
réciproque et le souci du mieux faire.
- Besoins d'appartenance : indispensables pour la
survie de l'entreprise, qui vise un profit optimum et maximal. Le patron doit
amener ses travailleurs à l'aide des notions psycho sociologiques
à développer un sentiment de fierté à appartenir et
s'identifier à l'entreprise, le contraire pousse à la
médiocrité et aux conclusions selon lesquelles on ne se sait pas
à quand son licenciement, d'où le vol, les
désaffectations.
- Besoins d'estime : ce sont des besoins
liés au prestige individuel. Le superviseur hiérarchique doit
inciter ses subordonnés à la création, à
l'innovation. Ce qui permettra à l'individu de se sentir util à
la société.
- Besoins d'actualisation : Il est question d'une
remise à neuf pour le bon fonctionnement. Le Travailleur, comme
l'employeur ont besoin d'acquérir des nouveautés technologiques,
se mettre à la page vis-à-vis du galop constaté dans tous
les domaines de la vie, telle que l'informatisation des systèmes, suivre
des cycles de formation en vue du perfectionnement.
B. Fonction
Financière
A bien analyser le rôle de chaque fonction et selon
l'ordre de préséance, cette fonction viendrait en première
position. Car la morale ou la mémoire doit être accompagné,
dans une vision pragmatique des liquides sans lesquels tout resterait au niveau
conceptuel.
C'est en fait elle qui recherche et fourni des ressources
indispensables à l'entreprise. Au niveau fonctionnel, elle gère
les avoirs, les biens de l'entreprise. Elle assure les investissements
nécessaires et veille à la sécurité
financière.
Elle procure à l'entreprise les capitaux
nécessaires à son fonctionnement afin d'assurer soit le
financement d'une extension (la segmentation), soit le besoin d'une
modernisation de l'équipement technique.
Selon les sources de financement, on distingue les capitaux
propres, et les capitaux étrangers ou empruntés.
a. les capitaux propres : constitués des
prélèvements sur les apports des entrepreneurs ou par
autofinancement (capital formé par l'entreprise). Dans cet angle, il
s'en déduit :
- Les réserves réelles : constituées
par les prélèvements sur le bénéfice au moment de
la répartition
- Les réserves occultes : qui résultent
d'une insuffisance d'évaluation d'un poste de l'actif ou d'une
majoration d'un poste du passif occasionnée par une erreur de comptage,
de la détérioration, de coulage, vol, casse, etc... A la fin de
l'exercice, cette opération devrait être constatée comme
« différence d'inventaire ». Débité de
l'entrée en stock et usine vers stock pour équilibrer les
comptes.
- Ces réserves, à frôler les notions des
Finances publiques peuvent aussi provenir des résidus ou de la
différence des frais alloués à une fonction dans le budget
de l'exercice en cours non utilisés ou restés en compte sans
toutefois toucher au surplus. Ce qui n'est pas autorisé, car ici,
l'excédent en recettes est autorisé mais pas en dépenses
car toutes avaient déjà été planifiées.
o Les provisions diverses : constituées pour faire
face aux risques de perte : ex : le change
o Les amortissements
o Les bénéfices non distribués,
reportés à l'exercice suivant.
b. Les capitaux empruntés : il s'agit du
passif exigible. Ici on distingue :
- Les crédits à long terme : qui composent
le marché des capitaux, crédits souvent prêtés
contre valeurs immobiliers (+ 10 ans)
- Les crédits à court terme (call money) c'est
le marché monétaire constitué par les demandes et offres
des capitaux concentrés dans les banques de dépôt dans les
sociétés financières.
Le financier devra dès lors, être guidé
par les trois principes, sur les modalités de financement à
savoir :
1. le respect de l'équilibre de la structure
financière et savoir évaluer la ratio de la solvabilité ou
d'autonomie financière soit :
X 100
- Calculer la ratio de solvabilité à long terme
Ration de liquidité au fonds de roulement.
Ratio de liquidité réduite ou de trésorerie
totale.
-
2. L'harmonisation du degré d'exigibilité
c'est-à-dire du délai de remboursement du moyen de financement
auquel on recourt avec le degré de liquidité du bien ou de
l'opération financée.
3. Le financement des investissements à risques au
moyen des capitaux propres. D'après la loi de l'équilibre
financier minimum, les capitaux utilisés pour financer une
immobilisation d'un stock ou toute autre valeur de l'actif doivent pouvoir
rester à la disposition de l'entreprise pendant un temps au moins
légal de l'immobilisation du stock ou de l'autre valeur acquise avec ses
capitaux.
DE LA SECURITE FINANCIERE
Conditions de faisabilité
Une gestion éclairée, prudente et ceinte d'une
comptabilité saine, doit mettre en compte :
- La structure financière de l'entreprise
- Les possibilités économiques de
l'entreprise
- La fiscalité
- Les constantes du marché des capitaux
Tenir aussi compte de la règle du volume des
capitaux : « le financement permanent et adéquat et
assuré s'il n'est ni faible ni excessif.
C. La fonction technique
Elle vise une mise en application des dispositions
d'outillage et des méthodes qui concourent à la transformation
des matières premières en produits finis et à l'extraction
des minerais. Dans le cas échéant, elle est celle sans laquelle
la société ferme ses portes avec entraînement sur les
autres.
Les violons ne s'accordent pas souvent entre celle-ci et la
suivante (fonction commerciale) opposées par la différence des
langages, des besoins et méthodes. Pendant que la suivante a besoin de
stock des productions, pour répondre à toute demande de la
clientèle qui constitue sa sécurité, la fonction technique
a besoin du travail. D'où la nécessité du mariage !
La fonction Administrative, après sélection du
directeur technique ou du contre maître bien formé, dans le souci
du perfectionnement, doit instruire la fonction financière des besoins
de la fonction technique qui réclame un matériel adéquat.
Celle-ci étant bien équipé fournira à la fonction
commerciale tout ce dont elle a besoin. Voyez - vous que tout se
complète !
D. La Fonction commerciale
Elle s'occupe des opérations d'achat et de vente. Elle
est le point focal ou de chute de l'entreprise, car à quoi vaudrait
produire si l'on ne vend pas ?
Cette fonction nécessite un regard et un entretien
quotidien, trimestriel et annuel. Elle doit avoir en son sein des personnes qui
maîtrisent des notions de marketing et managériales parce qu'elles
constituent l'image de tout ce qui se passe au bureau, dans les machines, la
conséquente des matières premières, des produits semi
ouvrés, des structures des prix, bref, de tous les efforts des
différentes fonctions d'une entreprise. Elle est l'oeil et l'oreille des
sous coulisses.
E. La fonction de
sécurité
Elle a pour tâche de sauvegarder les avoirs de
l'entreprise. Elle veille sur tous les biens meubles et immeubles de
façon à en assurer la vie des biens et matières de
l'entreprise.
F. La Fonction comptable
Elle enregistre les opérations, contrôle la
marche des activités et les justifie. Attachée à la
fonction administrative, elle joue un rôle dynamique important. Elle
établi les budgets en matière des ventes, production,
trésorerie, investissement dans un programme sous forme de budget.
Ce service est pour l'entreprise, ce qu'est le
ministère du budget pour une province. C'est par elle que la
santé de l'entreprise est programmée et évaluée
puis portée à la connaissance du chef d'entreprise avec le
comportement à adopter pour le prochain exercice.
En péroraison de cette section, nous nous proposons
d'élaborer un schéma communicationnel qui explique l'imbrication
de chacune des fonctions au sein d'une entreprise en vue de démontrer
que nonobstant leur ordre de préséance, chacune d'elles est
indispensable à l'autre.
- Sélection
- Recrutements
- Gestion du personnel
- Entretien
- Encadrement du personnel
- Contrôle des mouvements
- Conception des budgets
- LIbération des liquides
- Protection du patrimoine
- Sécurisation
- Police de l'entreprise
Fonction Administrative
Fonction financière
Fonction technique
Fonction Commerciale
Fonction de Sécurité
Fonction comptable
Recherche
des capitaux
Disponibilisation
Installation matériels
Production
Entretien
Ventes
Contacts
Clients & Fournisseurs
Section 2 : Les causes de la baisse
d'activités
La baisse des activités d'une entreprise est
généralement de deux ordres : Externes et internes.
2.1 Les causes externes
Sont celles qui poussent une entreprise à la mutation
sans son gré, ce nonobstant les compétences engorgées.
Parmi elles, la concurrence, le monopole trahi, les impositions
étatiques, l'environnement, la politique économique du pays,
etc...
2.1 a. La concurrence
Qui dit concurrence sous entend l'absence de monopole. Ici
nous soutenons M. DARBELET et M. LAUGINIE qui conçoivent le monopole
comme un système « caractérisé par l'existence
d'un seul offreur » (19(*)).
Pour richard H. BUSKIRK, DONNALD GREEN et WILIAM M.C.
RODGERS, c'est « une situation dans laquelle une firme contrôle
l'offre totale d'un bien ou d'une service » (20(*)).
Hélas : depuis sa création, BERITH n'a pas
eu la chance d'évoluer dans ce susmentionné système. Elle
est née sous le poids des concurrents tels que PHOTO RIM, EDO COLOR
etc... D'où il lui fallut se conformer aux notions du libre
marché où seuls les tenaces ont droit à un succès.
A ce point, sans plonger dans l'hyperbole, affirmant non
comme un récit mais plutôt comme témoin des
évènements, BERITH a eu le privilège, d'avoir à sa
direction des dirigeants compétents jouissant des qualités
managerio - marketing à telle enseigne qu'elle devint l'unité de
mesure dans le domaine de nettoyage des photos.
Nous l'avons vu élargir, disons segmenter ses
activités, de façon que les coins et recoins de la province du
Kasaï - Oriental se sont vus servis de ses produits. Nous-mêmes
d'ailleurs avons bénéficié de la sous - traitance au sein
du magasin 15.
II.2.b. Le marketing
Lorsque PHILIP KOTLER dit : « si l'on ne pense
pas client, on ne pense pas du tout », il a totalement raison car qui
pense client appelle les stratégies marketing, seul outil capable de
l'approcher, le motiver, le stimuler ou créer en lui le besoin de
consommer, l'entretenir, le fidéliser. Or au stade actuel de nos
recherches, le marketing au sein de BERITH est à son point mort,
inexistant. Ses spots publicitaires sur des chaînes de radio et
télévisions datent d'il y a des années. Le marketing
direct pratiqué à sa naissance s'est brusquement
arrêté. Nos interrogations à en savoir la cause se sont
vouées au N.S.P (Ne sais pas)
Il est souhaitable que renaisse le service marketing au sein
de cette entreprise. Ses produits gardent leur noblesse mais la distribution
n'est plus accompagnée. Ses circuits (de distribution)
s'aménuisent suite à la réduction des
intermédiaires.
La vente est précaire, non accompagnée de
l'information, de la publicité ni de promotion il s'en suit la
constipation des quatre P. marketing :
P = Produit
P = Prix
P = Promotion
P = Prestige
Un client nous a confié que les pratiques qui le
fidélisait telles que :
- L'obtention des T - Shits aux cigles de BERITH ;
- Les réajustements des prix ;
- Les bonus tel que développement simple (D.S) pour
tout photographe qui fournissait beaucoup de travaux
- Des films distribués gratuitement aux photographes
ayant fourni et développé la totalité des cartes ont
disparu.
Le tableau ci - dessous donnera peut être de la
nostalgie au chargé de marketing de BERITH. Car un produit, comme un
enfant doit être encadré.
INFORMATION
COMMUNICATION
MARCHE
DISTRIBUTION
PRIX
PRODUIT
- Publicité
- Promotion
- Relations publiques
- Mécénat
- Sponsoring
- Affichage
- Réseaux & Circuits
- Force de vente
- Relations Commerciales
- Merchandisme
- Prix psychologiques
- Marques
- Remises et Ristournes
- Factures (Mode)
- Conception
- Gammes
- Conditionnement
- Caractère technique
- Marques
- Qualités
COMMENTAIRE GRAPAHIQUE
Produit : Tout commence par le
produit. Il doit être conçu, mis en gammes, c'est-à-dire
dispatché selon les besoins ou les aspirations des clients. Ici
l'entreprise doit comprendre et étudier le pouvoir d'achat des
composants de son environnement (les clients). Le produit doit jouir d'un
conditionnement, être protégé dans des bonnes conditions,
il doit offrir des caractéristiques promptes à assurer celui qui
s'en procure. Et pour ne pas faire face à des rossignols (invendables)
il faut les diversifier (notions de segmentation du même produit) puis
veiller que la qualité soit conforme aux attentes des clients.
Prix : Psychologiquement, dans le
marché concurrentiel,il est appliqué par l'adversaire. Nous en
tenons compte pour nous positionner sur le marché. Et lorsque
confectionnant la structure des prix par rapport aux matières
premières utilisées (coût d'achat + Accessoire ou
coût de production), nous pouvons procéder à des remises ou
mode de facturation.
Distribution : Après tout ce que nous
avons susmentionné, nous devons penser à la distribution car il
faut coûte que coûte vendre notre produit. D'où la mise en
compte des réseaux et circuits de distribution. Doit on transiter par
des courtiers, des commissionnaires, des grossistes ou la distribution se fera
du producteur au client ?
- Penser à la force de vente : qui n'est rien
d'autre que des questions de genre comment attirer les clients en vue de les
inciter à se développer, calculer le nombre de clients par
kilomètre carré consommant nos produits (21(*)).
Qui est égal à la population sur la distance 1 +
distance 2
Nous dégagerons ainsi le nombre de consommateurs de nos
produits par kilomètre carré.
Nous devons aussi tenir compte des relations commerciales
(fournisseurs, relations avec les concurrents)
Après toute cette étude, nous devons penser
à l'information. Nous avons produit bien sûre mais nous devons
vendre sinon ce sera une immobilisation sans cause. D'où
l'Information : et qui y pense fait allusion à la
communication qui suppose :
- La publicité : faire connaître le
produit et ses avantages
- La promotion : vante le produit, faire en sorte
qu'il suscite un besoin d'acquisition dans le chef des consommateurs.
- Relations publiques : penser aux personnes qui
puissent sans nous parler du produit à la population de façon
directe au bénéfice de l'entreprise
- Le mécénat : mettre en chantier
des gens qui suivront pour notre compte l'évolution des mêmes
produits auprès de nos concurrents en vue d'un positionnement
adéquat
- Le sponsoring : prendre à moindre frais
la production ou la réalisation des activités sectorielles non
concurrentes au but de la promotion de notre produit
- L'affichage : moyen aussi efficace pour faire
connaître le produit aux passants en vue de susciter en eux un besoin
d'approche
- Marché : Toutes ces techniques se
répercuteront enfin sur le marché destination finale de la
production.
2. 1 c. L'environnement
C'est un facteur à ne pas négliger et aussi
obligatoire parce que plus le monde évolue plus le repositionnement ou
la réadaptation s'imposent. La politique concurrentielle face à
deux n'est pas la même face à dix. D'où la maîtrise
des caractéristiques environnementales suivantes :
LA STABILITE
Qui amène l'entreprise au dynamisme :
c'est-à-dire, garder la politique marketing de fidélisation et
d'entretien pour ne pas sursauter aux turpitudes sociales,
environnementales.Ceux-ci pousseront à l'agrandissement en taille et en
bénéfice. Cette pratique maintiendra en vie l'entreprise
malgré l'instabilité gouvernementale, les imprévus
économiques, les inattendus de la demande des clients ou de la
concurrence, les conditions météorologiques.
LA COMPLEXCITE
L'environnement de l'entreprise peut aller du plus simple au
plus complexe. Ceci nécessité l'intelligibilité du travail
à faire, le développement de la division du travail et de sa
conséquence, la spécialisation, les progrès de la
normalisation qui vise l'unité et la simplification des produits.
ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE
ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE
ENVIRONNEMENT
CULTUREL
ENVIRONNEMENT POLITIQUE ET JURIDIQUE
(INSTITUTIONNEL)
ENVIRONNEMENT SOCIAL
QUANTITE DES PRODUITS
ECHANGES
ACHETEURS
CONSOMMATEURS
PRESCRIPTEURS
Ce schéma indique les différents
éléments à prendre en compte pour connaître un,
marché. Il faudra donc savoir :
- Combien d'unités de produit sont
échangées (volume du produit échangé)
- Qui intervient dans l'échange ? On distinguera
deux situations l'offre et la demande.
1. L'offre : on aura les concurrents et les distributeurs
qui assurent la commercialisation des produits.
2. La demande : constituée des intervenants
directs qui sont les acheteurs consommateurs, et les intervenants indirects qui
sont les consommateurs distincts des acheteurs et les prescripteurs qui sont
les conseillers des acheteurs et des consommateurs.
De tout ce qui précède, il ressort la notion de
la motivation dont M.H JOANNIS dit : « les motivations sont des
forces psychologiques positives, c'est-à-dire tendant à
l'achat ». (22(*)).
- M. HOWAD : quant à lui, les motivations
sont : « des buts qui s'assigne le consommateur afin de
réduire un état de tension ». (23(*))
- M. MASLOW, « on distingue une typologie des
besoins qui sont hiérarchisés, c'est-à-dire qu'ils
n'apparaissent que lorsque les précédents sont
satisfaits ».(24(*))
2.1 d. Les impositions étatiques
« Les entreprises en difficulté, ne vivent
pas dans un monde clos ni en marge de l'économie. Elles poursuivent leur
activité dans un espace concurrentiel. A ce titre, elles peuvent en
perturber le fonctionnement et doivent en subir les contraintes »
(25(*)).
Car « une entreprise en difficulté
poursuivie par ses créanciers peut adopter un comportement
anticoncurrentiel ou déloyal. Elle peut vendre à perte,
régler certains créanciers au détriment des
autres »(26(*)).
Ces deux extraits démontrent que sous d'autres cieux,
la posture d'une entreprise est pour l'état une préoccupation. Il
les encadre puisque contribuant au développement de tout un peuple,
lutte contre le chômage.
Est-ce le cas chez nous ? Loin de là ! Les
contribuables se plaignent des tracasseries et sont par la suite
poussés à déclarer des faussetés car retour en
aucune répercussion positive n'est ressentie. Nos entreprises sont
abandonnées à leur triste sort.
2.2 Les causes internes
Les causes internes d'une baisse d'activités peuvent
être d'ordre technique ou interpersonnel.
- Du point de vue technique, la vétusté du
matériel peut entraîner une baisse de production, quand les
responsables ne tiennent pas compte du cahier des charges ou des besoins de
renouvellement et de la modernisation de l'outil de travail. Ceci a pour
conséquence, l'arrêt de production qui entraînera
l'inutilité d'un certain nombre du personnel ou tout son ensemble
obligés de ce fait à faire un voyage au pays soit du congé
technique soit du chômage ; Il faut donc, traiter les techniciens
avec plus d'égards et souplesse.
- Du point de vue relations interprofessionnelles, nous
faisons allusion à lenteur administrative, à
l'incompréhension entre les fonctions d'une entreprise.
Une société, en plus d'être
constituée des capitaux, des outils et du personnel doit être un
esprit.
L'essentiel n'est pas seulement pour le travailleur de
remplir une tâche spécifique, mais aussi et surtout d'entrer ou de
s'imprégner de l'esprit de l'employeur. Mille hommes peuvent être
ensemble, mais s'ils ne deviennent pas un seul esprit, ils sont plus que les
millions d'ordinateurs. L'administratif devra donc par des gestes simples, des
réunions périodiques, amener ses administrés à
savoir supporter les faiblesses des autres, se supporter mutuellement et
fonctionnellement.
Pour sortir de cette section, soulignons que l'absence d'une
évaluation périodique de la courbe du profit, voire son
information à l'ensemble de travailleurs, suivies des primes
d'encouragement (cas de surproduction ou maximisation des recettes), fixation
du nouveau comportement à adopter (cas de baisse), laisseront
indifférents les travailleurs.
Nous nous questionnons aujourd'hui, parce qu'il est
supposé que pour avoir gérer, connu les méandres du
fonctionnement de l'entreprise pourquoi celle - ci se verrait en baisse
d'activité ! Est - ce un manque de compréhension de
l'employeur, un vieillissement de la matière grise de administrateurs,
la sous motivation, la désaffectation des fonds et matières
premières et ou finis ou simplement une fuite de
responsabilité ?
C'est ce que nous abordons dans le chapitre suivant. Mais
spécifiquement dans le rôle qu'un financier devrait jouer dans le
redressement d'une entreprise en baisse d'activités.
CHAPITRE III : CADRE PRATIQUE
Section 1 : Rôle de la fonction
financière dans le redressement d'une
entreprise en baisse d'activités
Au regard de ce que nous avons dit de la fonction
financière, il ressort qu'elle revêt une importance capitale au
sein d'une entreprise.
Plus le fait d'être un centre décisionnel
attaché à la direction, elle supervise et recherche pour les
autres fonctions des capitaux nécessaires à leur fonctionnement.
Dès lors, elle est la voie autorisée des recherches des solutions
visant le redressement.
Ici, une chose est vraie, c'est que le Financier doit aller
au-delà de toutes les considérations, en faisant ce qui est en
son devoir, même s'il n'est pas écouté. Au moins, un jour,
l'entrepreneur arrivera à comprendre et à se ressaisir.
La baisse ou la chute d'activités d'une entreprise
incombe à toutes ses fonctions. Chacune a sa part de
responsabilité. Mais la plus grande revient à l'administration,
mieux à la fonction financière, supposée être celle
qui fait face aux besoins pécuniers des autres nécessiteuses.
Elle doit prévenir, affecter en temps convenable,
comme le gestionnaire des stocks au point de commande, pour éviter
l'usage du stock d'alerte, constituer pendant les années de vaches
grasses une caisse de péréquation où seront glissés
mensuellement ou annuellement des fonds de risque provenant :
- Des réserves réelles ;
- Des réserves occultes ;
- Les rentes (27(*)).
Celles-ci servirons à faire face à toute
éventualité, sans toujours recourir aux emprunts, ni tourmenter
l'entrepreneur qui souvent, après avoir libéré des
capitaux n'aime pas entendre parler d'arrêt, de régression ou des
frais supplétifs.
Mariant la théorie à la pratique, les choses se
sont passées exactement de cette façon au sein de l'entreprise
BERITH de 1992 à 2004, ce qui explique la stabilité qui y a
régné, parce que pilotée la fonction financière,
par une élite au standing auquel nous faisions allusion tantôt,
justifié par le Tableau I (2004).
Hélas, un phénomène s'y implante vers la
fin de l'année suivante (2005) où un laisser aller s'instaure.
Les travailleurs sont on dirait aux aguets. Il y a complicité entre les
printers, la fonction commerciale et celle de production, qui montent des
stratégies solides et réussissent à désaffecter les
fruits de la production.
A cet effet, un ex - employé nous a confié avec
regret que vue la sous motivation, l'insécurité d'emploi et le
manque de considération, il était obligé de recevoir des
travaux de l'extérieur, en complicité avec des photographes et
des détenteurs des points de réception (magasins) qu'il passait
aux printers avec ou parfois sans aval du Chef de laboratoire.
Voyez-vous que dans pareil cas, les matières
premières sont donc légalement utilisées mais l'argent
n'est pas versé à la caisse. Il est empoché ou
glissé dans celle parallèle organisée par une file
composée : du Photographe, qui paye moins qu'à l'officiel,
du travailleur insatisfait qui doit préparer son départ,
associés aux printers et chef de Laboratoire etc.. D'où deux
schémas : normal et celui du détournement qui est anormal.
1. SCHEMA NORMAL
a. Photographe
b. Magasins
c. Caisse
d. Dispatch
e. Laboratoire
f. printers
g. Comptabilité
Flèche aller :
a. Photographes vers magasins, b. Enregistrement, argent vers
caisse (c) Magasin vers d (Dispatch), d) vers laboratoire e) Labo vers (f), et
c (caisse vers g ; (comptabilité)
Flèche retour :
f vers e (Laboratoire), e vers (d) (Dispatch), d vers b
(Magasins) et b vers a (photographes)
2. SCHEMA ANORMAL
inexistant
c. Caisse
b. Magasins
a. Photographe
inexistant
g. Comptabilité
d. Dispatch
e. Laboratoire
f. printers
Ce schéma explique le circuit d'un vol
systématique organisé de la manière suivante :
Flèche aller : le photographe amène
des travaux directement au printer avec profit d'échapper à la
tarification normale (avec conscience) Exemple : pour le
développement de quarante cartes de photo il devrait verser 40 x 120 Fc
= 4.800 Fc, il paye pour la circonstance 3800 Fc au printer, qui
frauduleusement lui développe et lui rend son travail sans transiter par
la caisse ; Le printer bénéficie 3000 Fc Vol individuel,
gains du printer et du photographe, ignorance et manque à gagner pour la
caisse sous branche de la comptabilité, par là l'Entreprise perd
en matières premières, recettes, (diminutions des matières
premières).
Flèche retour : c'est le circuit le plus
dangereux, car étant collectif. Il s'opère comme suit : les
photographes déposent leurs travaux normalement dans les magasins.
Ceux-ci sont acheminés au laboratoire qui les faits passer aux printers
sans passer à la caisse. Les produits finis reprennent ce même
chemin de retour jusqu'aux clients sans trace à la caisse ni à la
comptabilité. Cet argent est enfin de journée distribué
entre Magasiniers, Laborantins et printers ;
Comment, dans un cas pareil peut on parler de besoins de
financement ? Il faudra plutôt parler de besoin de remplacement
d'homme, de redynamisation du système sécuritaire et de la
conscience professionnelle.
REALISATIONS PAR ANNEES
|
Taux moyen 1 $ = 450 Fc
|
Taux moyen 1 $ = 500 Fc
|
Taux moyen 1$ = 550 Fc
|
MOIS
|
2004
|
2005
|
2006
|
Janvier
|
11.700.000
|
13.005.000
|
4.730.000
|
Février
|
11.700.000
|
13.000.000
|
4.691.500
|
Mars
|
11.925.000
|
13.400.000
|
4.858.150
|
Avril
|
12.850.000
|
14.085.000
|
5.225.000
|
Mai
|
12.375.000
|
13.750.000
|
5.060.000
|
Juin
|
11.925.000
|
13.000.000
|
4.510.000
|
Juillet
|
12.933.000
|
7.125.000
|
5.261.630
|
Août
|
11.376.000
|
6.500.000
|
4.757.500
|
Septembre
|
11.809.350
|
6.500.000
|
4.468.750
|
Octobre
|
11.700.000
|
6.350.000
|
4.637.820
|
Novembre
|
12.375.000
|
6.875.000
|
5.186.500
|
Décembre
|
20.970.000
|
10.650.000
|
7.828.315
|
TOTAUX
|
153.638.350
|
124.240.000
|
61.215.165
|
EFFECTIF
|
40
|
36
|
32
|
Observations :
2004 : Nous avons constaté que l'entreprise
était en bonne santé ; Toutes les fonctions remplissaient
correctement leurs tâches. L'entrepreneur, les Administratifs et tous les
Travailleurs étaient satisfaits. Il s'était même fait
sentir un besoin de segmentation et d'augmentation de l'effectif.
2005 : La baisse commence à se faire
sentir ; Si nous prenons les totaux de 2004 et 2005, c'est à
dire : 153.638.350 Fc - 124.240.000 se nous trouvons une
différence de 29.398.350 Fc ;
A supposer que 153.638.350 Fc = 100pourcent or
124.240.00 Fc = 124.240.000 x 100 = 80,8 %.
153.638.350
Donc 100 % - 80,8 % = 19,2 % de baisse.
2006 : Les réalisations de cette année
sont les plus basses. Comparées à 2005, il se dégage un
déficit profond, soit = 124.240.000 Fc - 61.215.165 Fc = 63.024.835 Fc
ou
63.024.835 x 1000 = 50,7 %.
124.240.000
Ainsi, lorsque nous considérons les trois années
cibles de notre étude, vues les réalisations contenues dans le
tableau condensé : 2004, 2005, 2006, nous obtenons la situation
globale suivante :
2004 (n1) = 153.638.350 Fc (r1) n = année
2005 (n2) = 124.240.000 Fc (r2) r = réalisation
2006 (n3) = 61.215.165 Fc (r3)
Ce qui entraîne que RG (réalisations globales)
R.G = r (n1) + r (n2) + r (n3)
= 153.638.35 Fc + 124.240.000 Fc + 61.215.165 Fc
R.G = 339.093.515 Fc
HYPOTHESE
Soit r = supérieur ou égal à 45,3 % ?
Solde grandement bénéficiaire
Si r = Supérieur ou égal à 35 % ? Solde
légèrement bénéficiaire
Et si r = Inférieur à 20 % ? Solde
déficitaire
Ainsi, subdivisés par année, nous aurons en
pourcentage :
n1 =
n2 =
n3 =
De façon déductive, considérant
l'année du rendement maximum qu'est 2004, comparée à 2006,
il en ressort une baisse générale :
BG = rn1 - rn3 = 153.638.350 Fc - 61.215.165 =
92.423.185 Fc
B = baisse
G = Générale
Soit BG 1 = rn1 % - rn3 % = 45, 3 - 18,1
B.G = 27,2 %
N'est il pas impérieux, pour un gestionnaire partant de
ce constat de baisse évaluée à 27,2 pourcent de
s'imposer une discipline visant le redressement ou mieux la mise en pratique
des stratégies susceptibles de relever la pente ?
Voici donc, pour la circonstance, la courbe de croissance pour
les trois années.
REALISATIONS
ANNEES
2004
2005
2006
153.638.350
124.240.000
61.215.165
La courbe est descendante. A cette allure il y a
probabilité de présager l'arrêt d'activité un jour.
Dores et déjà, il est souhaitable que des études soient
menées en vue de revenir à l'objectif majeur de toute entreprise
qui se respecte qui est de voir cette courbe croître, c'est-à-dire
aller de bas vers le haut.
Voici graphiquement les courbes de profits pour les trois
années confondues :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Orange = 2006
Bleu = 2005
Noir = 2004
MOIS
PROFIT
23.000.0000
22.000.0000
19.000.0000
16.000.0000
15.000.0000
14.000.0000
13.000.0000
21.000.0000
20.000.0000
18.000.0000
17.000.0000
7.000.0000
12.000.0000
11.000.0000
10.000.0000
9.000.0000
8.000.0000
4.000.0000
6.000.0000
5.000.0000
3.000.0000
2.000.0000
1.000.0000
OBSERVATIONS :
L'explication à donner, vu ces trois courbes est la
suivante :
- L'augmentation de production pendant les mois, dépend
des saisons. Les mois aux profits statiques trouvent selon nos recherches
justification par le fait que les sous-traitants lointains, combinés aux
clients potentiels sur la ville reçoivent des travaux qu'ils
déposent en même temps (Mbujimayi, Muene Ditu, etc).
- Les augmentations considérables sont le fruit des
fêtes telles que la Pâque, les manifestations et
évènements qui secouent la ville (croisades et campagnes
d'évangélisation, concerts, mariage, fêtes nationales
comme celle de l'indépendance).
- La plus grande période des gains, c'est les
fêtes de natalité, Noël et Saint Sylvestre (Bonne
année)
Pour ce qui est des réductions constatées, elles
sont attachées aux problèmes techniques, de rupture de stock, de
Mégestion, du vol et parfois du noviciat des nouveaux recrus dans la
gestion, ce qui entraîne :
- Un mauvais écoulement de la production, un manque de
contact avec les clients,
- Le manque de transmission de l'information en amont et en
aval,
- Le manque des nouveaux clients,
- Pas des bons services après vente,
- Pas de marketing de fidélisation, dû à
l'absence des délégués commerciaux.
Section 2 : Formation des résultats
Au stade actuel de l'évolution de ce travail, des
bilans par année s'imposeraient dans leurs états primitifs,
cristallisés et condensés. Mais nous nous sommes buté
à la réalité qu'au début, c'est-à-dire en
Janvier 2004, l'entreprise BERITH était individuelle, donc contrainte au
jeu normal des fiscalités.
Mais il se fait que vu l'arrêté numéro 648
/ CAB /MIN / J. / 2004 du 02 septembre 2004, elle acquiert une
personnalité juridique d'établissement public et devient de ce
fait une FONDATION.
Et par celui 072 / CAB / MIN / PL / 200 et 193 /CAB /MIN /
FINANCES du 30 Août 2006 portant octroi de certains facilités
administratives et fiscales à l'établissement
« Fondation Chrétienne BERITH », elle change de
statut et ne peut, par le fait présenter de bilan au service des
impôts, sinon, à la division des Affaires sociales, par trimestre
et au ministère de la justice par année. L'équivalent qui
serait ou reviendrait à l'état, affecté aux oeuvres
sociales ;
Obligation, donc pour nous de respecter les normes en nous
limitant à présenter les différentes charges, les produits
puis les résultats, nous réservant néanmoins le droit de
prouver la baisse par des tableaux d'exploitation générale par
année, le tableau de formation des résultats des trois
années. Ceci nous permettra de déceler la baisse à
laquelle nous faisons allusion, nonobstant les avantages liés aux
arrêtés ci - haut mentionnés.
TABLEAU D'EXPLOITATION GENERALE (2004) 1 $ = 450
Fc
CHARGES
COMPTES D'EXPLOITATION
PRODUIT
|
61 Matières et Fournitures consommées
45.496.539Fc
62 Transport consommé
2.007.225 Fc
63 Autres services consommés
1.338.133,5 Fc
64 Charges et Pertes diverses
2.676.150 Fc
65 Charges du Personnel
26.762.670 Fc
66 Impôts et taxes
6.690.600 Fc
68 Dotations aux amortissements 15.388.537,5
Fc
86 Contribution
22.302.450 Fc
Solde de
Bénéficiare 33.453.450 Fc
156.115.755 Fc
|
71 Production vendue 153.613.350 Fc
74. Produits et profits divers 2.502.405 Fc
156.115.755 Fc
|
Durant cette année, le Financier travaille et rempli
correctement son rôle sans contraintes. La publicité est vivante,
la politique marketing est appliquée à la lettre.
TABLEAU D'EXPLOITATION GENERALE 2005 (1 $ = 500 Fc)
CHARGES
COMPTES D'EXPLOITATION
PRODUIT
|
61 Matières et Fournitures consommées
42.241.600Fc
62 Transport consommé
1.863.600 Fc
63 Autres services consommés
1.242.400 Fc
64 Charges et Pertes diverses
2.484.800 Fc
65 Charges du Personnel
29.736.300Fc
66 Impôts et taxes
7.434.000Fc
68 Dotations aux amortissements
17.098.375Fc
86 Contribution
14.759.250Fc
Solde de
Bénéficiare 22.138.925Fc
138.999.250Fc
|
71 Production vendue 124.240.000 Fc
74. Produits et profits divers 14.759.250 Fc
138.999.250 Fc
|
Chute du chiffre d'affaire dû au changement de
l'équipe dirigeante opéré au mois d'avril 2005 sans rodage
préalable des remplaçants ou substituts.
La nouvelle équipe change la politique commerciale de
l'entreprise estimant que la partante engageait beaucoup de dépenses,
sans hélas se référer aux résultats. Faut il le
rappeler au profit des entrepreneurs que l'essentiel n'est pas le volume des
dépenses mais celui du résultat qui est la résultante des
produits moins les charges directes ou indirectes, fixes ou variables fussent
elles
TABLEAU D'EXPLOITATION GENERALE 2006 1 $ = 550
FC
CHARGES
COMPTES D'EXPLOITATION
PRODUIT
|
61 Matières et Fournitures consommées
20.813.155Fc
62 Transport consommé
689.150 Fc
63 Autres services consommés
737.000 Fc
64 Charges et Pertes diverses
3.289.550Fc
65 Charges du Personnel
32.037.500 Fc
66 Impôts et taxes
8.096.000 Fc
68 Dotations aux amortissements
18.808.212,5Fc
84.470.567,5Fc
|
71 Production vendue 61.215.000 Fc
Solde déficitaire
23.255.567,5Fc
84.470.567,5Fc
|
Par rapport aux charges de l'entreprise, il se dégage
un déficit de 23.255.567,5 Fc. Cette baisse attire notre attention car
elle a pour entrée, l'absence des politiques mercatiques (28(*)) et surtout du vol
exagéré, des changements environnementaux tels
qu'épinglés dans le deuxième chapitre, à
additionner à l'image de la politique nationale, provinciale et des
comportements internes.
Pendant cette année, en plus du vol, l'entreprise est
butée à une dépense supplémentaire liée
à l'énergie. Notons qu'avant, la Minière de BAKWANGA
était sa source en courant électrique. Cet avantage coupé
la seule solution palliative est de se replier sur des groupes
électrogènes de plus de 21 KVA pour supporter le poids de
machines. Dépenses ou charges imprévues avec la consommation du
carburant.
TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS
|
2004 (1 $ = 450 FC)
|
2005 (1 $ = 500 Fc)
|
2006 (1 $ = 550 Fc)
|
CPTE
|
INTITULES DE COMPTES
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDE
|
71
|
Production vendue
|
|
153.613.350
|
|
|
124.240.000
|
|
|
61.215.00
|
|
74
|
Produits et projets divers
|
|
2.502.405
|
|
|
14.759.250
|
|
|
|
|
61
|
Matières et fournitures consom.
|
45.496.539
|
|
|
42.241.600
|
|
|
20.813.155
|
|
|
62
|
Transport consommé
|
2.007.225
|
|
|
1.863.600
|
|
|
689.150
|
|
|
63
|
Autres services consommés
|
1.338.133,5
|
|
|
1.242.400
|
|
|
737.000
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
|
107.273.857,5
|
|
|
93.651.650
|
|
|
38.975.695
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
107.273.857,5
|
|
|
93.651.650
|
|
|
38.975.695
|
|
64
|
Charges et pertes diverses
|
2.676.150
|
|
|
2.484.800
|
|
|
3.289.550
|
|
|
65
|
Charge du personnel
|
26.762.670
|
|
|
29.736.300
|
|
|
32.037.500
|
|
|
66
|
Impôts et taxes
|
6.690.600
|
|
|
7.434.000
|
|
|
8.096.000
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
|
71.144.437,5
|
|
|
53996550
|
|
|
4447355
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
71.144.437,5
|
|
|
53996550
|
|
4.447.355
|
|
|
68
|
Dotations aux Amortissements
|
15.388.537,5
|
|
|
17.098.375
|
|
|
18.808.212,5
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
|
55.755.900
|
|
|
36898175
|
23.255.567,5
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
55.755.900
|
|
|
36898175
|
|
23.255.567,5
|
|
|
85
|
Résultat avant contribution
|
|
|
55.755.900
|
|
|
36898175
|
23.255.567,5
|
|
|
85
|
Résultat avant contribution
|
|
55.755.900
|
|
|
36898175
|
|
23.255.567,5
|
|
|
86
|
Contribution
|
22.302.450
|
|
|
14.759.250
|
|
|
|
|
|
87
|
Résultat net
|
|
33.453.450
|
33.453.450
|
|
22.138.925
|
22.138.925
|
23.255.567,5
|
|
|
CONSTAT
|
SOLDE BENEFICIARE
|
SOLDE BENEFICIARE
|
SOLDE DEFICITAIRE
|
Si pour, d'aucuns nous avons eu tord, en parlant de
« baisse d'activités », il s'avère au stade
actuel de l'évolution de notre travail, que tous soient d'accords,
données, statistiques et courbe du profit à l'appui, qu'il
était impérieux d'employer ce terme. Et ceci pas dans un sens de
légèreté mais soucieux de voir l'entreprise BERITH
reprendre ses allures d'en temps en prenant en compte nos suggestions et
recommandations. Ce faisant, et malgré le changement de posture ou du
personnel, elle reprendrait sa position de modèle et leader du domaine
dans lequel elle évolue.
C'est ce que nous abordons dans la section suivante
étayant nos agencements par des arguments qui les corroborent.
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Le Financier de BERITH, baisse d'activités
constatée, devrait se remettre en question dans la seule fin
d'améliorer la situation. Mais ceci ne doit pas se limiter comme dans le
cadre théorique, à rechercher les capitaux et les dispenser
à quelque secteur de l'entreprise qui n'a pas mieux rendu, mais
plutôt, doit solliciter auprès du Président Administrateur
Général, la tenue d'une assemblée générale
comme prévu dans le statut, au cours de laquelle, il soulèvera la
mise au point du « marketing de relance » ;
Car avant de parler de besoin de financement ou
d'affectation, il doit au préalable réunir tous les
paramètres y afférent ; C'est-à-dire se rendre
réellement compte qu'un secteur de l'entreprise n'a pas
désaffecté les fonds lui alloués par des comportements
malins, au risque de perdre, après découverte de la
vérité, toute la confiance lui accordée par
l'entrepreneur.
Comment voulez vous solliciter un ajout au budget par la
simple raison que tel agent d'un service ait usé à ses propres
fins, le paquet devant faire fonctionner tout un service ! Il faut
poursuivre le coupable la contraindre à la restitution des fonds, en
suivant bien sûre la procédure légale contenue dans le
miroir du pays qu'est la constitution en passant par le règlement
intérieur, sans omettre l'inspection du Travail. Ainsi nous aurons
réussi à délocaliser le germe ayant causé la
diarrhée plutôt que de lui empifrer des produits qui peuvent lui
permettre de s'enkyster puis prendre vie au bout d'un temps.
Il est vrai qu'aucun homme n'est parfait,
irréprochable, ni irremplaçable. Et lorsque nous essayons de
faire fi à cette affirmation, nos réactions sporadiques peuvent
nous mener dans un trou où ceux là même qui nous y ont
poussé sont incapables de nous en tirer. Mais hélas ! Chaque
homme est perfectible, question de soigner son environnement.
Il n'est donc pas de bon augure qu'un entrepreneur ou un
gestionnaire prenne des décisions sur l'organisation ou sur un ensemble
économique en considérant un soupçon (29(*)), un rêve ou une
prophétie. La bible ne conseille t - elle pas que de tout cela nous
retenions ce qui est positif ?
Nous suggérons pour le bon fonctionnement de
l'Entreprise BERITH, qu'un regard vers le passé soit ne fut ce que
lorgné, ce qui permettra de voir par où est venu la baisse, faire
une comparaison avec le présent et un bel avenir se dessinera.
Il est vrai qu'avec la naissance d'autres labo photo, la
clientèle soit dispersés question parfois de distance, ce qui
entraîne que l'entreprise BERITH devrait affecter des fonds au service
des ventes pour récupérer son seuil de rentabilité
passé ; penser au renouvellement des machines pour s'adapter au
niveau technologique, actuel, raviver les points de réception des
produits (magasins, sous traitance) aujourd'hui supprimés à
quatre vingt pourcent, dans le souci de revenir à la souplesse dans le
temps qu'un client pouvait faire pour déposer et retirer ses travaux.
Pourquoi ne ferait on pas appel à l'équipe qui
a géré de Janvier 2004 à Mi - Mai 2005 que nous
considérons avoir soit subi de l'arbitraire soit d'une sanction
logique. Mais figurez vous qu'elle soit restaurée ou
réhabilitée dans ses tâches, ce qu'elle ne donnerait pas
d'elle-même !
BERITH a besoin de voir son service marketing relancé,
cela dans toutes ses phases :
- Le marketing de conversion : qui se pratique lorsque la
demande est négative*.
- Le marketing stimulation : lorsqu'il y a absence de
demande (-)
- Le marketing de développement : lorsque la
demande est latente, insuffisante (*)
- Le marketing d'entretien : lorsque la demande est
soutenue (il faut la conserver) (*)
- Le marketing de conquête : lorsque la demande
change (instable) (*)
- Le marketing de relance : lorsque la demande
décline, il faut la revitaliser (*)
- Le marketing de combat : lorsque la concurrence est
aggresive (*)
- Le marketing de maturité : lorsque la demande
est acquise (*)
- Le dé marketing : Lorsque la demande est
excessive -
- Le contre marketing : Lorsque la demande est
indésirable. (30(*))
BERITH a besoin des délégués commerciaux
qui assureront un suivi et un encadrement de la clientèle qui les
fidélisera (31(*)).
BERITH doit penser après rappel à l'ordre,
à remettre en marche la publicité directe et indirecte car il est
supposé qu'arriver au point de perte en lieu et place de
bénéfice tout serait à refaire (32(*)), (33(*)).
BERITH doit faire siennes, les notions psychotechniques qui
garantissent aux travailleurs un bon climat de travail, renouer avec les
pratiques de protection de l'ouvrier (assurance vie, maladie, etc...)
Ici, pour bien nous faire comprendre, les laborantins par
exemple sont en contact avec des produits chimiques nocifs à la
santé tels que : BLEACH, STABLE, C.D, FIX, etc... L'ancienne
équipe en étant consciente, leur octroyait certains avantages
protecteurs tels que : la restauration, la consommation du lait, une
participation au bénéfice en cas de surplus budgétaire.
Hélas, ce n'est plus que lettre morte.
Nous constatons avec regret que la baisse d'activités
vécue dans l'Entreprise BERITH, loin d'être un problème
d'argent, est un problème d'homme qu'il faut à la place qu'il
faut. Ceci sous entend que son redressement n'est pas d'ordre financier
seulement, mais aussi et surtout humain. Le besoin de financement
hélas, peut être physique. N'existe - t - il pas des
sociétés où l'on retrouve des associés pour
MEMOIRE, qui contribuent avec leur savoir, l'intelligence pendant que d'autres
apportent de l'argent et ont une part considérable dans le partage des
dividendes ?
Fonction de Direction, siégeant dans le conseil
d'Administration, le Financier de BERITH se doit de ne pas assister naïf
à la destruction de cette entreprise. Il a le devoir de solliciter des
fonds pour réseaux nécessiteux associés à la
fonction de sécurité, raviver les premiers sentiments qui firent
qu'antécédemment, l'entreprise soit en parfaite
santé ; proposer à l'Administrateur Général au
besoin un remplacement basé sur la méritocratie, sans oublier de
renouer d'avec le système d'avances sur salaires suivant les
règles et normes en la matière, voire des prêts qui
mettraient les travailleurs dans leurs assiettes, puis n'aimeraient en aucun
cas perdre leur emploi. Le contraire, les expose au vol.
Tout pris en considération, la balance vaudra son
équilibre car les bons gestionnaires sont ceux qui ne se limitent pas
seulement à sanctionner les fautes commises, mais qui le faisant,
cherchent à découvrir les mobiles ayant concurru à l'acte
posé.
Nous estimons aussi qu'il serait souhaitable que la
société BERITH introduise dans le calcul des coûts, la
considération des coûts d'imputation variable.
C'est-à-dire, ne pas considère les frais fixes tels quels. Il
faudra les multiplier par « un coefficient
d'activité » qui est égal au Rapport d'activité
réelle sur activité normale.
Coût d'activité = Rapport
d'activité réelle
Activité normale
Ceci permettra de dégager la valeur réelle du
profit ou de la perte plutôt que de spéculer ou se rattacher
à une réalité suspicieuse cas du compte 68 (dotations aux
amortissements) resté le même toutes les trois années.
La fondation chrétienne BERITH devrait ré
estimer ses charges, renommer dans son budget, les différents postes
d'affectation, relancer les points de vente, qui suppose une nouvelle politique
dans les contacts avec les collaborateurs extérieurs (sous traitants).
Il n'est même pas question de les créer mais plutôt de leur
accorder plus d'avantages, qui réveilleront en eux le besoin ou le
bénéfice de lui appartenir.
CONCLUSION GENERALE
Notre Travail intitulé : « Rôle
de la Fonction financière dans la redressement d'une entreprise en
baisse d'activités », s'est proposé des objectifs tel
que : Etudier et dégager en tant que scientifique, les
différents éléments pouvant mener un gestionnaire au
constat qu'une entreprise peut lâcher du lest, c'est-à-dire, aller
de la bonne santé vers la médiocrité. Ce, dans le souci de
le prémunir de quelques pistes ici proposées au but d'une
thérapie efficace, et aux futurs chercheurs, des éléments
pouvant leur permettre de faire mieux que nous.
Pour y arriver, nous avons usé des méthodes
d'enquête telles que l'historique, la structuro fonctionnelle et la
statistique, dont l'observation documentaire, l'interview libre et
guidée qui nous ont permis de vérifier les hypothèses du
travail et d'en ressortir les constats suivants :
- La Fondation Chrétienne BERITH est en baisse
d'activités expliquée et démontrée par les tableaux
des réalisations 2004, 2005 et 2006, par la courbe de profit
descendante, les tableaux d'exploitation générale, sans omettre
les tableaux de formation des résultats qui dégagent dans
l'ensemble un déficit de 27,2 %.
Les causes de cette régression ont été
reparties en deux camps à savoir les causes externes : allusion
faite aux changements de politique générale du pays, à
l'environnement lointain et immédiat dont la concurrence, l'absence de
marketing, les impositions étatiques, etc...
Des causes internes ; nous avons mis l'accent
globalement sur l'homme qui doit être le centre de toute activité,
de la technique au service de ce dernier, de la motivation, des relations
interprofessionnelles, de la prise en compte des besoins matériels et
psychologiques sans lesquels il est difficile d'espérer un rendement
optimal du travailleur.
Chemin faisant, nous avons compris que pour arriver à
un redressement vif et réel, il sied que notre entreprise, cible fasse
appel aux cadres mis de côté par simple soupçon ou crus
complices des manoeuvres régressantes de l'Entreprise, pas parce que
nous aurions des affinités avec eux, mais plutôt que leur
règne était bénéfique à l'entreprise,
plutôt que de se fier aux on - dits.
Et si cette nouvelle équipe dirigeante n'arrive pas
à redonner à l'entreprise son vrai rendement, il faudra
procéder au recyclage non pas pour minimiser qui que ce soit mais porter
chacun et tous ne fut ce qu'à la hauteur des bons partants.
Nous avons aussi procédé à des
propositions telle que la reprise de la segmentation, la revitalisation du
services de sous traitance et souhaitons que parce que devenue une fondation,
donc ne payant pas quelques impôts, qu'il y ait, cet avantage
concourrant, la montée du chiffre d'affaires. De ce fait, la motivation,
la conscience professionnelle feraient l'affaire, sans oublier la restauration
du calcul des heures supplémentaires, travail de dimanche plus jours
fériés et pourquoi pas les avances sur salaires, les
prêts !
Pour clore, nous ne prétendons pas avoir
épuisé toute la marmaille de propositions ou projet des solutions
à apporter pour le redressement d'une entreprise en baisse
d'activités, mais pensons seulement avoir ouvert juste une tierce
fenêtre sur cette voie qui servirait aux générations
futures d'aborder en profondeur cette question. Aux entreprises s'y rendant de
poser des garde fou et à celles s'y retrouvant déjà de
reprendre conscience, Tant qu'il y a vie, il y a espoir dit - on.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
- Alain REY, Le Micro robert, Les dictionnaires Robert,
107, Av. Parmentier, 75011, Paris 1991
- M. DARBELET & M. LAUGINIE, Economie de
l'entreprise, Tome 1, Edition Foucher, Paris 1979
- PHILIP KOTLER et cie, Marketing Management,
éd. Publi - Union, Paris 1994
- GREINDL, LEOPOLD, Initiation à la Méthode
Historique, Kin. Lubumbashi, Mont - Noir, 1973
- BLANCHET, ALAIN et cie, Les techniques d'enquête en
sciences sociales, observer, interviewer, questionner, Paris 1987
- BOUQUEREL, F., Management : Politique -
stratégie - tactique, Ed. Dunod, Paris 1969
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- DAISY MARIE WASHBURN OSBORN, Femme sans limites,
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monde, Seuil, Paris, 1987
- LENDREVIE, J et BROCHARD, Publicitor, Dalloz, Paris
1983
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0rganisation, Paris 1985
- C.R. HAAS, La publicité, théories,
techniques et Pratiques, Edition DUNOD, Paris 1962,
II. COURS, T.F.C, MEMOIRES,
- MUTOMBO HUTA MUKANA, Cours de Méthodes de Recherche
Scientifique, G2 ISGEA, Mbujimayi, année Académique 1995 - 1996
- Maurice KANDA N'KASHAMA, Cours d'Organisation des
Entreprises, G2 ISGT MBUJIMAYI, Année Académique 2005 - 2006
- Maurice KANDA N'KASHAMA, Cours de Management, G1 ISGEA
Mbujimayi, Année Académique 1994 - 1995
- Paulin NGELEKA, Cours des Principes Généraux
d'Organisation, G2 ISGEA Mbujimayi, Année Académique 1995 - 1996
- Antoine MARIEN ISRAEL PINDI, Cours de gestion des stocks, G3
ISGT Mbujimayi, Année-Académique 2007 - 2008
- TSHIMANGA MULANGALA, Cours d'économie politique, G1 /
ISGEA / MBUJIMAYI, Année Académique 1994 - 1995
- KAYEMBE LUMPUNGU, Cours de Marketing, G1 ISGEA, Mbujimayi
1994 - 1995
4. THESES, COLLOQUES
- CORINNE SAINT ALARY HOUIN, V. `'Faillite et concurrence'',
colloque de Rennes, Ride - Paris, Spéc. 1995, n° 6
- V.S MASCALA, `'Fraudes et Facturation'', Thèse
dactyl., Paris Bordeaux 1991
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE........................................................................................
0
DEDICACE
........................................................................................
I AVANT
PROPOS..................................................................................
II
PLAN DU
TRAVAIL...............................................................................
III
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 CHOIX ET INTERET DU
SUJET.......................................................... 1
0.2 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE DU TRAVAIL
A.
PROBLEMATIQUE....................................................................
1
B. HYPOTHESES DU
TRAVAIL....................................................... 2
0.3 METHODES ET TECHNIQUES D'ENQUETE
A.
METHODES.............................................................................
2
B.
TECHNIQUES..........................................................................
3
0.4 DELIMITATION DU SUJE T
A. DANS
L'ESPACE......................................................................
3
B. DANS LE TEMPS
..................................................................... 3
0.5 CONTENU DU TRAVAIL
................................................................... 3
0.6 DIFFICULTES RENCONTREES
......................................................... 4
CHAPITRE I : GENERALITES
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
1.1
ROLE....................................................................................
5
1.2 FONCTION
FINANCIERE......................................................... 5
1.3
REDRESSEMENT...................................................................
5
1.4
ENTREPRISE.........................................................................
6
1.5 BAISSE
D'ACTIVITES.............................................................. 7
SECTION 2 : PRESENTATION DE BERITH
2.1
HISTORIQUE..........................................................................
7
2.2 ORGANISATION STRUCTURELLE
............................................ 8
2.3 ORGANIGRAMME
.................................................................. 9
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
SECTION 1 : RELATIONS ENTRE LES
DIFFERENTES FONCTIONS D'UNE
ENTREPRISE
......................................................................
10
SECTION 2 : LES CAUSES DE LA BAISSE
D'ACTIVITES
2.1 LES CAUSES EXTERNES
.................................................................... 15
2.2 LES CAUSES
INTERNES........................................................... 20
CHAPITRE III : CADRE PRATIQUE
SECTION 1 : ROLE DE LA FONCTION FINANCIERE
DANS LE REDRESSEMENT
D'UNE ENTREPRISE EN BAISSE D'ACTIVITES
....................................... 22
SECTION 2 : FORMATION DES RESULTATS
................................................... 29
CRITIQUES ET
SUGGESTIONS..............................................................
33
CONCLUSION GENERALE
...................................................................
36
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................
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TABLE DES MATIERES
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* 3 P. KOTLER et cie,
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* 6 GREINDL, LEOPOLD,
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* 12 F. BOUQUEREL,
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* 13 M. DARBELET et LAUGINIE,
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* 31 M. RENE, Les dix
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* 32 LENDREVIE, J et BROCHARD,
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* 33 C.R HASS, La
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