Institut Supérieur du Génie
Appliqué
3ème Année
Système d'Information et Génie Financier
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Année Universitaire : 2007 - 2008
Rapport de stage élaboré
par :
AMARI Othman
Encadré par :
IGA Mr AÂSRI
EOLE-FINANCE Mme MAÂROUFI
Gestion des volets fiscaux et sociaux d'une
PME :
Cas de la TVA, de l'IR et de la
CNSS
RAPPORT DE STAGE AU SEIN DE LA FIDUCIAIRE :
EOLE-FINANCE SARL
Sous le thème
de :
Dédicaces
Je dédie ce rapport aux êtres qui me sont
les plus chers :
À mes très chers parents,
Rien au monde ne pourrait compenser les sacrifices que
vous avez consentis pour mon éducation et pour mon bien-être afin
que je puisse me consacrer pleinement à mes études. Puisse Dieu,
le tout puissant, vous procure santé, prospérité et
longévité.
À mes soeurs : Bouchra, Ashraf, Nadia et mon
frère jumeau : Jaâfar,
Merci pour votre aide, votre soutien et votre patience.
Je vous dédie ce modeste travail en signe de reconnaissance et
d'admiration.
À mes camarades de classe de la 3ème
Année Système d'Information et Génie Financier - Groupe 1,
de l'Institut Supérieur de Génie Appliqué de Rabat ;
Promotion 2007 / 2008 ;
Nous avons passé d'agréables moments de
confrérie, de camaraderie, d'efforts et de persévérance,
j'espère pour vous tous une longue carrière en Finance et une
meilleure vie tant sur le plan professionnel que personnel.
À tous ceux qui me témoignent leur
sympathie et que je considère comme étant des amis à part
entière.
Remerciements
C'est avec grand plaisir que je me permets d
'exprimer ma vive et respectueuse reconnaissance à toutes les personnes
qui m'ont aidés de près ou de loin à la réalisation
de ce travail, et plus particulièrement à :
Monsieur Marc BITTON, le
Directeur Général : Vous m'avez fait un grand honneur en
m'acceptant d 'effectuer ce stage au sein de votre honorable
cabinet « EOLE FINANCE ».
Ma gratitude va aussi à Monsieur
Mohammed Rachid AÂSRI, le professeur encadrant de l 'IGA
pour le suivi accordé au déroulement du stage : Je vous en
suis très reconnaissant de m'avoir encadré, de diriger ce travail
et de veiller à son élaboration en ne ménageant ni votre
temps, ni vos conseils.
Durant ces deux semestres que vous nous avez
encadré, vous avez su nous inculquer la profondeur de la rigueur, de l
'ordre et de la méthode. Votre exemple nous guidera toujours dans notre
vie.
Soyez assuré, cher professeur, de ma
très haute considération et de mon profond respect.
Le succès et la réussite de mon
stage n'auraient pas été possibles sans la participation
effective du personnel du Cabinet qui, grâce à leur
disponibilité et amabilité, ont assuré mon encadrement
durant toute la période de formation alternance prévue dans mon
cursus universitaire.
À cet effet, je remercie tout le
personnel du Cabinet, qui m'a bien accueilli chaleureusement au sein de son
équipe et ont collaboré pendant ma période stage à
me former, m'initier et me guider tout au long de mes travaux pour appliquer
toutes mes connaissances théoriques d 'une façon réelle et
pratique :
Mes encadrantes : Madame
Fouzia MAÂROUFI & Madame Fatima
EL-KHALFI
Mlle Meryem
Mlle Fatima-Zohra
MAYSSOUR
Mlle Sakina EL-BOUTY
Mlle Fatima BOURCHIGUE
Mr OMAR
Vos qualités humaines et professionnelles incomparables
susciteront toujours mon admiration.
Puisse Dieu vous combles et vous permette de réaliser
tous vos projets et toutes vos aspirations.
SOMMAIRE
Dédicaces
.............................................................................................
2
Remerciements
.......................................................................................
3
Avant-propos
..........................................................................................
5
Introduction
..................................................................................
6
Première partie : Présentation de la
société ........................ 7
I- Fiche technique de la société
..................................................... 8
II- Missions et Activités
............................................................... 8
III- Organigramme
...................................................................... 11
IV- Structure
................................................................................
12
Deuxième partie : Déroulement du
stage .............................. 18
Troisième partie : Les travaux
effectués .............................. 21
I- Le classement
..........................................................................
22
II- La comptabilisation
............................................................... 24
1- Présentation et caractéristiques du
Logiciel « JBS » ..................... 24
2- Les journaux auxiliaires :
Achats, Ventes, Banques, Caisses, OD ........... 26
III- Déclarations sociales
.............................................................. 38
1- CNSS
....................................................................................
38
2- L'IR Salarial
............................................................................
50
IV- Déclarations fiscales
............................................................... 53
1- TVA
.........................................................................................
53
Conclusion
.....................................................................................
72
Annexes
................................................................................................
73
Convention de stage
..................................................................................
89
AVANT-PROPOS
L'Institut Supérieur du Génie Appliqué
(IGA) est une école supérieure privée qui a vu le jour en
1980 et comporte deux écoles : Ingénierie et Management, et
qui, outre les formations académiques dispensées à ses
étudiants, contribue davantage à leur épanouissement en
leur donnant la possibilité d'effectuer des stages professionnels dans
différentes entreprises et administrations, afin de rapprocher la
théorie à la pratique et d'acquérir une expérience
concrète sur le terrain.
De ce fait, j'ai choisi le fiduciaire pour effectuer mon
stage pratique de fin de premier cycle, et ce, en vue d'avoir accès
à une variété de dossiers à traiter qui
relèvent de plusieurs domaines d'activité, ce qui me permettra de
tirer le plus d'expérience possible durant le mois d'exercice.
Cette période pratique m'a permis en outre :
D'Adapter mes connaissances théoriques à la
réalité pratique ;
De s'adapter avec le milieu professionnel, et me familiariser
avec le FFFpersonnel de la société ;
D'acquérir de nouvelles compétences
professionnelles.
Il est à noter que j'ai eu l'occasion au sein de la
Société EOLE FINANCE, d'effectuer certains
travaux qui sont mentionnés dans la troisième partie de mon
rapport.
INTRODUCTION
La comptabilité se présente comme une technique
de traitement, un système d'organisation de données et
d'opérations des documents de base.
À partir d'un flux d'informations internes ou externes
à l'entreprise, le comptable fait le tri des informations et
procède à leur enregistrement, suivant des règles
précises et régulières.
Au moins une fois par an, à la fin de l'exercice, le
comptable dresse la synthèse de ces informations, des documents
spécifiques ; ces différentes tâches devenues
aisées grâce au développement du système
informatique qui permet la prise en charge du traitement des informations, de
leur analyse et d'édition des états de synthèse.
Depuis toujours, la comptabilité est
considérée comme le tableau de bord qui guide toute entreprise
dans le monde de la gestion des affaires.
Ainsi, tenir une comptabilité régulière
donne l'image réelle du bon fonctionnement de l'entreprise et permet de
faire un diagnostic général du plus petit détail aux
grandes oeuvres réalisées au sein de la société.
C'est dans ce contexte que se situent les cabinets de
comptabilité, qui de par leurs rôles primordiaux contribuent
à la bonne santé de toute entreprise qu'elle soit physique ou
morale.
Aussi, dans un souci d'homogénéisation, les
sept principes essentiels prônés par le Plan Comptable Marocain
doivent être respectés ; à savoir :
Principe de continuité d'exploitation ;
Principe de permanence des méthodes ;
Principe du coût historique ;
Principe de spécialisation des exercices ;
Principe de prudence ;
Principe de clarté ;
Principe de l'importance significative.
Ainsi, la première partie de ce rapport sera
consacrée à la présentation du Cabinet EOLE FINANCE, son
identification, son rôle, son organisation, ses activités, ...
Quant à la deuxième partie de mon rapport, elle
défilera les conditions et l'environnement général du
déroulement du stage au sein du cabinet comptable.
Et tout au long de la troisième partie, je
présenterai l'ensemble des travaux que j'ai effectué durant la
période de ce stage, en mettant l'accent sur le volet fiscal (TVA) et le
volet social (CNSS & IR) dans gestion d'une PME.
Tel est l'objet de mon présent rapport !!
PremiÈre Partie : PrÉsentation de la
sociÉtÉ
1-1- Fiche technique du Cabinet
- Raison sociale : EOLE FINANCE
- Forme juridique : Société À
Responsabilité Limitée (S.A.R.L.)
- Capital social : 100.000,00 DH
- Activité : Fiduciaire
Travaux comptables, juridiques et fiscaux
Conseils et création d'entreprises.
- Dirigeant : Mr Marc BITTON, Expert
comptable, Commissaire aux comptes et membre de l'Ordre des Experts
Comptables.
- Siège social : Angle Rue Ghandi et Rue Le Caire,
Résidence
El-Menzeh, 5ème étage, Appartement N°
20,
RABAT VILLE.
- Téléphone : 037 20 85 12 / 037 20 85
13
- Fax : 037 20 85 10
- E-Mail : eolefinance@yahoo.fr
- Effectif : 8 Personnes
- Registre de Commerce: 47191 à Rabat
- Patente : 25109457
- TVA : 3302300
- CNSS : 2666280
- Banque : SGMB, Agence Moulay Youssef, Rabat
- Logiciel utilisé : JBS
1-2- Missions et Activités
Durant ma période de stage, j'ai pu savoir qu'un
fiduciaire peut intervenir dans tous les secteurs de la vie collective,
à savoir : Industrie, commerce, services, professions
libérales, associations, secteurs public et para-public. Elle peut aussi
intervenir lors de la création des entreprises dans ses paliers de
développement. Ses interventions sont adaptées à la taille
et aux besoins de sa clientèle.
Un fiduciaire sur demande de ses clients, peut intervenir
notamment dans les domaines suivants :
1-2-1- Comptabilité de
l'entreprise :
- Mise en place d'une comptabilité adaptée
à l'entreprise ;
- Tenue ou surveillance de la comptabilité ;
- Révision des comptabilités
informatisées ;
- Respect des règles comptables et de gestion ;
- Sécurité des systèmes d'information et
d'archivage ;
- Élaboration des comptes annuels ;
- Élaboration de budgets prévisionnels ;
- Études financières.
1-2-2- Gestion de l'entreprise :
- Conseil en gestion : Assistance à la
création de l'entreprise, projets d'investissements, contrôle
budgétaire, tableaux de bord, ...
- Conseil en gestion financière : Assistance
à la gestion de trésorerie, à la recherche de financements
et aux relations avec les organismes bancaires et financiers ;
- Conseil de l'entreprise en difficulté :
Restructuration, plan de redressement, de continuité, etc. ...
1-2-3- Obligations légales de
l'entreprise :
En matière juridique, le fiduciaire peut dispenser des
consultations relevant de son activité principale qui constituent
l'accessoire direct de la prestation fournie :
· Droit du travail et gestion sociale :
o Établissement des bulletins de paie et des
déclarations sociales ;
o Assistance à la gestion du personnel.
· Droit fiscal :
o Établissement de toutes les déclarations
fiscales ;
o Représentation en cas de contentieux devant la
Commission Départementale des impôts directs ou devant la
Commission de Conciliation.
· Suivi juridique de l'entreprise :
o Choix de la forme juridique ;
o Assistance pour les formalités ;
o Préparation des opérations de constitution,
d'augmentation de capital, de transmission.
1-2-4- Audit de l'entreprise :
Le fiduciaire peut intervenir dans de nombreux domaines de
l'entreprise pour réaliser un audit :
· Audit des comptes dans le cadre d'une prise de
participation, d'un rachat d'entreprise ;
· Audit juridique, fiscal, social,
d'organisation ;
· Audit des assurances de l'entreprise.
1-3- Organigramme
Coursier : Mr OMAR
Directeur Général : Mr Marc
BITTON
« Expert-Comptable »
Chef Comptable : Mme Fouzia MAÂROUFI
Comptable : Mlle Sakina EL-BOUTY
Secrétaire Administrative et Comptable :
Mme Fatima EL-KHALFI
Comptable : Mlle Meryem
Aide-Comptable : Mlle Fatima BOURCHIGUE
Aide-Comptable : Mlle Fatima-Zohra MAYSSOUR
1-4- Structure organisationnelle
La structure organisationnelle consiste à
répartir le travail en missions et tâches et à les
coordonner de façon à les réaliser dans les meilleures
conditions possibles.
Pour mener à bien cette mission, « EOLE
FINANCE » se subdivise en :
1-4-1- La direction
générale :
Située au sommet de la hiérarchie du Cabinet, ce
poste est occupé exclusivement par Mr Marc BITTON qui assure
le déroulement du travail (Contrôle, suivi, orientations,
consignes). Il se charge aussi en personne de gérer le portefeuille
client et d'étudier la faisabilité de tout projet
d'investissement.
Outre ses fonctions de leader, il se charge de mener des
études d'expertise-comptable aux clients désireux ainsi que des
travaux de commissariat aux comptes.
1-4-2- Service Administratif et
Service
Secrétariat :
Il est composé d'une secrétaire qui se charge
de l'organisation des rendez-vous, de la gestion des appels
téléphoniques, c'est-à-dire réception et
orientation, du traitement des courriers (départ, arrivée), de
l'accueil et des travaux juridiques tels que la constitution des
sociétés, l'établissement des statuts et contrats divers,
ainsi que la constitution des dossiers y afférents, ...
En plus, elle s'occupe du traitement de textes pour le
service juridique, la gestion de la caisse de la société
(Entrées / Sorties), ainsi que l'établissement des formulaires
administratifs et fiscaux à partir des documents élaborés
par le Service Comptabilité.
1-4-3- Service
Comptabilité :
1-4-3-1- Les fonctions de l'agent
comptable :
L'agent comptable, chef des services de
la
comptabilité :
En tant que chef des services de la comptabilité,
l'agent comptable appartient à la hiérarchie, et
l'établissement lui fournit les moyens humains et matériels
nécessaires au bon fonctionnement. Le personnel de l'agence comptable
est donc placé sous son autorité directe, et l'agent comptable
lui-même relève directement du pouvoir hiérarchique du
directeur général ; En conséquence, il se trouve
ainsi sous son autorité fonctionnelle, en dehors des actes qu'il a
accomplis en tant que comptable public.
L'agent comptable, comptable
public :
L'agent comptable, aux termes des dispositions du
décret du 29 Décembre 1962, est seul chargé :
· En matière de recettes :
o De la prise en charge et du recouvrement des ordres de
recettes émis par l'ordonnateur ;
o De l'encaissement des droits au comptant et des recettes de
toute nature que l'établissement est habilité à
percevoir ;
o De faire diligence pour assurer la rentrée de toutes
les ressources de l'établissement, d'avertir l'ordonnateur de
l'expiration des baux, d'empêcher les prescriptions, ...
o Du contrôle de la mise en recouvrement des
créances de l'établissement, de la régularité des
réductions et des annulations des ordres de recettes.
· En matière de dépenses :
o Du paiement des dépenses, soit sur ordre
émanant de l'ordonnateur, soit au vu de titres présentés
par les créanciers, soit de sa propre initiative, ainsi que de la suite
à donner aux oppositions et autres significations ;
o Lors des paiements, d'exercer les contrôles suivants
qui portent sur la qualité de l'ordonnateur, ou de son
délégué :
§ La disponibilité des crédits ;
§ L'exacte imputation des dépenses aux chapitres
qu'elles concernent selon leur nature ou leur objet ;
§ La validité de la créance,
c'est-à-dire la justification du service fait, l'exactitude des calculs
de liquidation, l'intervention préalable des contrôles
réglementaires et la production des justificatifs ;
§ Le caractère libératoire du
règlement ;
§ L'application des règles de
prescription ;
§ L'existence du visa du contrôleur financier,
chaque fois qu'il est requis.
· En matière de patrimoine :
o De la garde et de la conservation des fonds et valeurs de
l'établissement ;
o Du maniement des fonds et des mouvements de comptes de
disponibilités.
· En matière de
comptabilité :
o De la tenue de la comptabilité de
l'établissement ;
o De la conservation des pièces justificatives des
opérations et des documents de comptabilité ;
o D'établir le compte financier de
l'établissement pour l'exercice écoulé, et après
visa par l'ordonnateur et approbation par le conseil d'administration de
l'établissement, de l'adresser au Ministre des Finances qui le transmet
à la Cour des Comptes.
1-4-3-2- La responsabilité de
l'agent
comptable :
Dans l'exercice de ses fonctions de comptable public, l'agent
comptable dispose d'une totale indépendance, non seulement à
l'égard de l'établissement, mais encore à l'égard
de l'autorité qui l'a nommé.
Cette indépendance est la contrepartie logique de la
responsabilité pécuniaire qui lui est propre.
En effet, en vertu des dispositions de l'article 60 de la Loi
N° 63-156 du 23 Février 1963, l'agent comptable est personnellement
et pécuniairement responsable du recouvrement des recettes, du paiement
des dépenses, du maniement des fonds et des contrôles qu'il est
tenu d'assurer. Cette responsabilité pécuniaire s'étend
non seulement à toutes les opérations de l'agence comptable qu'il
dirige, mais également :
· Aux opérations des agents comptables secondaires
et des régisseurs ;
· Aux actes des comptables de fait, si le comptable en a
eu connaissance et ne les a pas signalés au directeur de
l'établissement et au Ministre des Finances.
L'agent comptable, conseiller de
l'ordonnateur :
L'agent comptable est non seulement un teneur des comptes et
un contrôleur de la régularité, mais également un
conseiller. La notion d'indépendance de l'agent comptable n'est
nullement exclusive de relations de confiance et de coopération.
L'intervention de l'agent comptable en amont des
décisions permet de suggérer et de préparer la
procédure financière et comptable adaptée, et
prévenir ainsi d'éventuelles difficultés au stade de
l'exécution des opérations.
Cette mission de conseil s'exerce sans interférer avec
ses attributions de comptable public :
- Lorsqu'il s'agit en tant que conseiller de l'ordonnateur,
son avis sur le projet envisagé peut être d'opportunité
financière, mais ne lie pas bien entendu la décision de
l'ordonnateur ;
- En revanche, lorsqu'il exerce les contrôles de
régularité qui lui incombent en tant que comptable public,
l'agent comptable se doit d'exclure toute appréciation de
l'opportunité des actes de dépenses et de recettes. S'il refuse
de procéder à l'encaissement ou au paiement du titre ou du mandat
émis par l'ordonnateur, son refus doit se fonder sur une
irrégularité juridique, et s'impose alors à l'ordonnateur
(Sauf éventuelle réquisition).
1-4-3-3- Les principales missions du
Service
Comptabilité :
a- La Comptabilité :
C'est le service le plus productif du Cabinet, étant
donné l'importance des tâches qui lui sont confiées. Il est
dirigé par des comptables confirmés et des collaborateurs qui se
chargent de la comptabilité des clients qui n'ont pas leur propre
service comptable.
Pour ce faire, les clients apportent les pièces
comptables nécessaires afin que les opérations soient
enregistrées conformément à la Loi.
Le Service Comptabilité a donc pour missions :
- Réception de tous les documents comptables du
client ;
- Classement des pièces justificatives, selon un ordre
chronologique, et devant satisfaire les conditions de fond et de forme et
être jointes à leurs bons de livraison et/ou leur bon de commande.
En fait, le classement est une étape très importante, car elle
permet de bien organiser son travail afin que toutes les procédures qui
suivent se traitent avec meilleure optimisation du temps et un bon classement
évite les erreurs et les anomalies qui peuvent surgir. Avant le
classement de n'importe quel dossier comptable, on doit avoir une connaissance
globale sur l'activité de l'entreprise et sur le contenu de son
dossier ;
- Imputation et enregistrement des écritures comptables
de ces pièces conformément au Code de normalisation comptable
dans les journaux auxiliaires au jour le jour ;
- Saisie des écritures comptables en respectant les 7
principes ;
- Éditer les journaux auxiliaires et le grand
livre ;
- Calcul des déclarations fiscales et sociales (TVA,
IS et IR) ;
- Passer les écritures de fin d'exercice
(L'inventaire) ;
- Calculer l'impôt à payer ;
- Tirage de la balance et du bilan ;
- Contrôler les états de synthèse.
Enfin, le travail est visé par Mr
Marc BITTON qui supervise les travaux vérifiés par le Chef
Comptable, pour s'assurer de la régularité et la bonne
utilisation des comptes et leur conformité au Code de commerce, ainsi
que la tenue des livres légaux et journaux auxiliaires jusqu'à
établissement des bilans.
b- Le Juridique :
C'est un service qui s'occupe des démarches juridiques
de la société dès sa constitution jusqu'à sa
dissolution. Pour cela, les actes juridiques les plus fréquents au sein
du Cabinet sont :
- Constitution de toute forme de
société ;
- Transformation d'une forme de société en une
autre (de SA en SARL et inversement, de SARL en une autre forme SNC, SCS ou SCA
et inversement) ;
- Cession de parts sociales d'un associé à un
autre ;
- Augmentation ou réduction de capital ;
- Transfert de siège social ;
- Mise en harmonie des statuts ;
- Tenue des assemblées générales
ordinaires annuelles et des AGE ;
- Liquidation et dissolution des sociétés.
c- La Paie :
Son rôle consiste à établir et
vérifier les déclarations sociales de chaque client :
Bulletins et livre de paie, la CNSS, l'AMO, ...
Synthèse :
Une analyse peut être faite par le fiduciaire pour
pouvoir diminuer les dépenses et augmenter les recettes de l'entreprise
(meilleure rentabilité). Souvent, restructurer et redynamiser une
société permet de subvenir aux manques de liquidités.
En effet, la fiduciaire joue un rôle très
important du fait qu'elle fournit un service permanent en matière de
gestion et contrôle ainsi qu'un rôle d'intermédiaire entre
la société et l'État.
DeuxiÈme Partie : DÉroulement du
stage
Afin d'améliorer et d'accomplir notre formation
à l'I.G.A., les Responsables insistent sur l'obligation d'effectuer un
stage d'application afin de s'adapter avec le milieu professionnel et de
confronter les méthodes et techniques enseignées avec les
pratiques en vigueur au sein de l'entreprise.
Mon stage chez le Cabinet EOLE FINANCE a débuté
officiellement le 1er Juillet 2008, pour prendre fin le 31 du
même mois. Il s'est déroulé dans un bon climat
professionnel avec beaucoup de compréhension et d'attention, ce qui m'a
encouragé à s'adapter le plus vite avec l'entourage du
travail.
Durant ce stage, j'ai pu participer aux différents
travaux comptables, dès la réception des documents, en passant
par la passation des écritures dans les différents journaux
auxiliaires et enfin l'analyse de certains cas particuliers.
En effet, la méthode du travail comptable n'est pas
standard, elle diffère d'un client à un autre en fonction de son
importance, son activité et son organisation.
On peut classer les clients en trois
catégories :
1- Les clients qui apportent leurs documents, cette
catégorie constitue la majorité. Le fiduciaire reconstitue tout
d'abord, d'après leurs documents de base, les journaux auxiliaires et
procède ensuite aux contrôles nécessaires.
2- Les clients qui font eux-mêmes leur propre
comptabilité avec leurs moyens techniques et financiers : Le
rôle du fiduciaire se limite à se rendre chez les clients et
procéder au contrôle des écritures effectuées, des
déclarations établies et leur confrontation avec les
pièces justificatives, détecter les anomalies et procéder
par conséquent aux régularisations qui s'imposent.
3- Enfin, les clients qui établissent au jour le jour
leurs journaux auxiliaires, mais qui ne font pas eux-mêmes leur
comptabilité. Ils apportent à la fiduciaire les doubles de leurs
journaux auxiliaires accompagnés des pièces justificatives
classées par ordre chronologique en fonction des journaux.
Le fiduciaire reçoit les doubles des journaux en
question, avec leurs documents, les vérifie, confronte les
écritures avec les factures, procède aux régularisations
des anomalies constatées, saisît les écritures sur
ordinateur et remet les documents aux clients avec une balance
périodique.
Les tâches effectuées durant ma période
de stage se résument comme suit :
TroisiÈme Partie :
LES TRAVAUX EFFECTUÉS
3-1- Le classement
Le classement est la première tâche que doit
faire un comptable, il consiste en le rangement méthodique des documents
pour une utilisation ultérieure plus efficace, plus convenable et permet
la bonne gestion du travail. Il est en quelque sorte la mémoire de tout
établissement et une bonne organisation de la documentation et des
archives reflète l'importance donnée à la conservation des
documents des clients. C'est l'étape qui précède la
comptabilisation des pièces justificatives.
Cette fonction joue un rôle très important dans
l'organisation du bureau. De ce fait, le classement adopté au sein du
service comptable d'une entreprise est celui qui répond le plus à
la nécessité d'exécution d'un travail rapide, bien
ordonné et offre une bonne conservation de la documentation.
Ainsi, les pièces comptables d'un dossier sont
classées chronologiquement et idéologiquement dans plusieurs
sous-dossiers, avec chaque entreprise son propre classeur «
dossier », selon le procédé suivant :
3-1-1- Dossier Achats :
Dans ce dossier, on classe toutes les factures et bons
d'achats, quittances de loyer et d'électricité, les factures de
téléphone ainsi que les redevances crédit-bail,
réglées soit par chèque bancaire, par effet de commerce,
par virement bancaire, ou alors par carte de crédit, suivant leur date
de facturation.
N.B. : Les
factures d'achat réglées en espèces ne sont pas prises en
considération dans ce dossier.
3-1-2- Dossier Ventes :
Il comprend toutes les factures de vente quelque soit leur
mode de règlement, c'est-à-dire qu'elles soient
réglées en espèces, par chèque, par effet ou par
virement, et sont classées selon leur Numéro de facture.
3-1-3- Dossier Caisse :
Ce dossier comprend les factures et bons d'achat
réglés en espèces.
3-1-4- Dossier Banque :
On y trouve tous les documents concernant les
opérations traitées avec ou par le biais de la banque, tels
que : Avis de débit, avis de crédit, avis de versements en
espèces, ...
Ces pièces émises par la banque sont
classées selon l'ordre du relevé bancaire, qui est fiché
en intro du dossier (avec ordre chronologique mensuel).
Exemple :
Mois de Janvier Pièces bancaires du mois de Janvier.
Mois de Février Pièces bancaires du
mois de Février.
3-1-5- Dossier Fiscal :
C'est dans de dossier où sont classées les
déclarations de la TVA, de l'IR, de la patente, de la taxe urbaine et
taxe d'édilité ainsi que les acomptes de l'IS.
3-1-6- Dossier Social :
Ce dossier comporte les bulletins de paie, les livres de paie
et les bordereaux de la CNSS.
3-1-7- Dossier Juridique :
Qui comporte une copie de la CIN des personnes physiques qui
gèrent et/ou détiennent des parts de la société,
une copie de la déclaration d'immatriculation au Registre de Commerce,
une copie du certificat de la patente, une copie de la déclaration d'IR
et tout autre document concernant l'aspect juridique de l'entreprise.
3-1-8- Dossier des Opérations
Diverses:
Ce dossier englobe plusieurs documents autres que ceux
déjà cités ci-dessus.
3-2- La comptabilisation
3-2-1- Présentation et
Caractéristiques
du Logiciel
« JBS » :
Le logiciel JBS est le fruit des connaissances et de
l'expérience de ses inventeurs, ce logiciel est des plus utilisés
sur le marché, son paramétrage qui se base sur le plan comptable
général Marocain lui donne un plus sur les autres logiciels
Français tels que SAÂRI et CIEL. Et ce n'est pas le seul avantage,
puisque JBS dégage automatiquement après clôture de
l'exercice les états de synthèse tels que : Bilan, CPC et
détails. Le passage du résultat comptable au résultat
fiscal, le tableau de financement, l'amortissement, provision, affectation du
résultat, état des stocks et enfin le tableau de
vérification de la TVA.
Ce logiciel dégage la TVA avec une grande
précision : Tableau de déduction et le tableau de
contrôle de la taxe.
JBS, société de services informatiques,
spécialisée depuis 20 ans dans le développement de
logiciels de gestion, propose des logiciels complets et offrent des packages
pour les utilisateurs expérimentés. Les outils informatiques de
gestion de JBS sont l'origine d'un avantage compétitif pour toutes ses
entreprises clientes. La gamme JBS est constituée des logiciels suivants
:
· Compta JBS : Logiciel de comptabilité
générale ;
· Paie JBS : Logiciel de gestion du
personnel ;
· Stock JBS : Logiciel de gestion de stock.
Compta JBS est un des logiciels de comptabilité
générale les plus utilisés sur le marché Marocain.
Sa fonctionnalité et sa modularité en font l'un des outils de
comptabilité les plus aboutis. Ses principales fonctionnalités
sont :
- Saisie des écritures assistée (Par N° ou
Libellé de compte) ;
- Création de comptes en cours de saisie ;
- Plan comptable pré-installé ;
- Éditions standards paramétrables: (Journaux,
grand livre, balance) ;
- Édition des états de synthèse (Liasse
fiscale complète) ;
- Déclaration de la TVA ;
- Message d'erreurs vocales ;
- Utilitaires ;
- Module inclus de gestion des immobilisations.
La nouvelle version du logiciel COMPTA-JBS a
été développée avec la collaboration de plusieurs
experts comptables pour répondre au mieux aux besoins de la demande en
matière de comptabilité générale, et ce
conformément à la législation Marocaine en la
matière.
Cette nouvelle version développée pour
l'environnement Windows (quelque soit la version) a été
sensiblement améliorée et enrichie à partir des remarques
exprimées par certains des centaines d'utilisateurs des versions
antérieures.
Ce nouvel outil de travail apportera à son utilisateur
souplesse et simplicité dans la tenue et l'édition des
états comptables.
Le logiciel JBS-COMPTA existe en 2 versions monoposte et
réseau, l'avantage des logiciels en version Windows c'est que les
imprimantes sont directement gérées par le gestionnaire
d'impression de Windows, donc toute imprimante supportée par Windows est
automatiquement « acceptée » par les logiciels JBS.
Aussi, l'un des points forts du logiciel est la génération
automatique et instantanée de la totalité de la liasse fiscale
par un simple clic (Y compris la couverture). Il contient le module analytique
qui permet d'utiliser les fonctionnalités utilisées par les
sociétés industrielles qui optent pour une comptabilité
analytique d'exploitation. Enfin, il est possible d'activer le transfert vers
le Microsoft-Excel de tout tableau ou résultat, afin de l'envoyer par
Mail et qu'il soit consultable par tout utilisateur de micro-ordinateur
ordinaire.
3-2-2- Les Journaux Auxiliaires :
Le principe de comptabilisation chez le fiduciaire reste le
même par rapport à ce qu'on a étudié. Après
réception et contrôle, on procède à l'enregistrement
comptable des factures dans des journaux auxiliaires, et pour cela
« EOLE FINANCE » utilise le logiciel JBS-COMPTA qui permet
aussi de créer de nouveaux dossiers, d'assurer le bon fonctionnement
d'un service de traitement de données, gestion du plan comptable,
gestion des journaux auxiliaires, préparation de la liasse fiscale et
génération des écritures comptables qui peuvent être
à la fin conservés dans des supports informatiques ou sous forme
d'états imprimés puis conservées pour pouvoir être
contrôlés par le Directeur Général.
Avant de passer aux écritures comptables sur ce
logiciel, on doit avant toute chose créer un dossier propre de la
société cliente.
Il est important d'avoir des informations exactes sur
l'activité de l'entreprise, sa forme juridique, les fournisseurs chez
qui elle s'approvisionne, les clients et les banques avec lesquelles traite ses
opérations et tous les acteurs qui constituent son environnement
économique, et ce, pour mettre à chaque écriture
l'imputation correspondante.
Le journal est le support comptable qui permet de
vérifier que la partie double est respectée, il enregistre les
opérations effectuées par la société dans l'ordre
chronologique. Le livre journal est divisé en six colonnes, à
savoir : Date, Référence de la pièce, N° de
Compte, Libellés, Débit, Crédit.
Une fois le dossier bien organisé et classé, on
passe à l'enregistrement des écritures comptables dans des
journaux auxiliaires, qui sont généralement au nombre de
cinq :
· Journal auxiliaire
« Achats » ;
· Journal auxiliaire
« Ventes » ;
· Journal auxiliaire «
Banques » ;
· Journal auxiliaire «
Caisses » ;
· Journal auxiliaire « Opérations
Diverses ».
3-2-2-1- Journal Auxiliaire
« Achats » :
Ce journal concerne les charges de la société
qui sont enregistrées dans les différents comptes de la classe (
6 ) hors TVA récupérable.
Dans ce journal, on enregistre toutes les opérations
d'achats quelque soit le mode de paiement à condition de l'existence
d'une facture d'achat. Cette dernière doit remplir un certain nombre de
conditions : Le nom du fournisseur, la date de la facture, le nom du
client, la désignation des produits achetés, le taux et le
montant de la TVA, les montants HT et TTC, le cachet et la signature du
fournisseur et enfin le N° d'identification fiscale et celui de la
patente.
Les opérations sont enregistrées dans le mois
concerné, c'est-à-dire les achats effectués en Janvier
doivent être comptabilisés en Janvier et ainsi de suite, en
respectant à l'enregistrement la codification donnée par le
cabinet à chaque fournisseur, cette codification se base sur le
classement des fournisseurs par ordre alphanumérique (Ex. :
44110010 Maroc Telecom, 44110018 Altitude Voyages, ...).
De ce fait, les comptes les plus utilisés dans ce
journal sont : « 4411 ... », « 611
... » et « 3455 ... ».
Le comptable procède dans ce journal au classement des
factures suivant leurs dates de création, puis impute les montants hors
taxe de la facture au débit du compte convenable et aussi le compte de
TVA aussi. Cependant, on crédite le compte fournisseur par le montant
TTC.
Remarques :
- Les factures passées dans ce journal sont souvent
à crédit ;
- Les factures sont comptabilisées par date de
facturation ;
- Si le règlement est en espèces, il faut passer
l'écriture au journal « Achats » puis au journal
« Caisses » ;
- Il ne faut pas comptabiliser les bons de commande, les
factures proforma, les devis et les bons de livraison.
Cas d'illustration :
L'entreprise ALPHA-NUM achète le 13 Août
2008 : 18.000,00 DH TTC de marchandises auprès de son fournisseur
la société « X ».
L'écriture comptable sera effectuée dans le
journal « Achats » du mois FFf08/2008 comme
suit :
Et la consultation de ce journal pour la
référence « 1 » de l'opération a
FFfdonné l'affichage suivant :
3-2-2-2- Journal Auxiliaire
« Ventes » :
Dans ce journal, on enregistre toutes les opérations de
vente. On y inscrit toutes les factures de vente classées
précédemment dans le mois concerné. Lors de
l'enregistrement, on considère que toutes les ventes aient
été effectuées à crédit, ce qui va permettre
au compte : « 3421 Clients » de jouer un rôle
très important ; et pour chaque client de l'entreprise, on utilise
la codification donnée par le cabinet aux clients (Ex. : 3421000060
Les Caves du Soleil, 3421000080 SIGMATEL, ...).
Ce journal concerne donc les produits de la
société, ces derniers sont enregistrés dans la classe ( 7
) hors TVA facturée. Les comptes les plus utilisés dans ce
journal sont : « 711 ... », « 4455
... », « 342 ... », ...
Remarque :
- Le comptable doit impérativement vérifier les
factures et observer les données suivantes :
o Le nom du fournisseur ;
o Le cachet de la société ;
o La date de la facturation et N° de la facture ;
o Le nom du client ;
o La désignation des produits achetés ;
o Le montant hors taxe ;
o Le taux et le montant de TVA (Indiqués
distinctement) ;
o Le montant en toutes taxes comprises (T.T.C.) ;
o La patente ;
o Le numéro d'identifiant fiscal (L'I.F.) ;
o Le registre de commerce ;
o La CNSS ; ...
Cas d'illustration :
L'entreprise ALPHA-NUM vend le 09 Août 2008 :
20.000,00 DH HT de ses prestations de services à son client la
société « Les Caves du Soleil ».
L'écriture comptable sera effectuée dans le
journal « Ventes » du mois FFF08/2008 et sa consultation
pour la référence « 1 » de l'opération
a FFFdonné l'affichage suivant :
3-2-2-3- Journal Auxiliaire
« Banques » :
Sur ce journal, on enregistre toutes les opérations
réglées par chèques, les retraits ou versements
d'espèces, encaissement ou paiement des chèques qui sont
mentionnés sur le relevé de compte transmis par la banque.
On comptabilise alors toutes les factures de dépenses
et de recettes opérées par la banque. Pour effectuer ce travail,
on se réfère à des documents constituant le dossier
banque, à savoir :
Ø Les relevés
bancaires : Ce sont des documents envoyés
périodiquement par la banque à ses clients, afin de les mettre au
courant de toutes les opérations concernant leurs comptes. Ces derniers
constituent la base de toutes les écritures comptables sur le journal
Banque.
o Au crédit du relevé bancaire, on a :
§ Les règlements des clients :
Encaissements ;
§ Les versements espèces : Caisse ?
Banque ;
§ Les allocations familiales.
o Au débit du relevé bancaire, on trouve entre
autres :
§ Les règlements effectués par la
société (Frais de téléphone, notes
d'électricité, ...) ;
§ Les retraits ;
§ Les virements : Caisse ? Banque ;
§ Les agios ;
§ Les cotisations à la C.N.S.S. ;
§ Les chèques impayés ;
§ Les impôts : TVA, IR, patente, ... ;
§ L'assurance.
Ø Les Avis :
o Avis de débit : Envoyé par la banque en
cas d'un retrait de fonds ;
o Avis de crédit : Envoyé par la banque en
cas de remise d'un chèque, d'un versement en espèces ou d'un
encaissement d'effet.
Ø Les talons de
chèques : Ils sont nécessaires pour la
passation des écritures, car ils évitent le risque
d'écouler des pièces non-réglées.
Remarque :
Le compte transitoire « 5115 Virements de
fonds » est utilisé lors des virements de fonds entre la
caisse et la banque. Pour les journaux « Banque » et
« Caisse », certaines opérations qui concernent les
2 journaux nécessitent de faire l'objet d'une double
comptabilisation.
Exemple : Alimentation de la caisse par retrait
bancaire.
Journal
« Caisse » :
Au débit : 516100000 - Caisse
Au crédit : 511500000 - Virements de fonds
Journal « Banque
BMCE » :
Au débit : 511500000 - Virements de fonds
Au crédit : 5141002000 - Banque BMCE
Cas d'illustration :
· Le 12 Juillet 2008 : Achat de matières
premières de chez la société « Opéra
Carnaval », facture N°16 à 144.000,00 DH TTC.
· Le 17 Juillet 2008 : Alimentation de la caisse par
le chèque N° 1112 d'un montant de 20.000,00 DH.
L'écriture comptable sera effectuée dans le
journal « Banque » du mois 07/2008 comme suit :
Et la consultation de ce journal pour le mois
« 07/08 » des opérations a attribué
l'affichage suivant :
3-2-2-4- Journal Auxiliaire
« Caisses » :
C'est dans ce journal que le comptable enregistre toutes les
opérations réglées par espèces, ainsi que les
alimentations de caisse. On comptabilise tous les documents ou pièces en
espèces portant le cachet du fournisseur, à savoir par exemple
les factures et bons de charges effectuées par l'entreprise pour
elle-même, les différentes quittances et dépenses
payées en espèces (Électricité, eau, loyer, ...) et
tous les bons d'achats ou de ventes réglés en
espèces ; autrement dit, tous les encaissements et
décaissements en espèce s'inscrivent d'une manière
chronologique.
L'écriture comptable dans ce journal se fait par le
débit des règlements effectués ou le crédit des
réceptions en espèces, en contrepartie du
compte : « 5161 - Caisses ».
Remarques :
- C'est dans ce journal qu'on peut solder les
opérations réglées en espèce ;
- Le solde de la Caisse ne doit jamais être
créditeur, il est soit débiteur soit nul ;
- Tout règlement d'un client ou paiement d'un
fournisseur en espèces après un certain délai, doit
être mentionné sur ce journal pour solder les comptes clients ou
fournisseurs déjà enregistrés dans le celui des achats ou
des ventes.
Cas d'illustration :
· Le 17 Août 2008 : Règlement d'une
note de restaurant qui s'élève à 2.600,00 DH pour un
dîner d'affaire en l'honneur d'un client important.
· Le 23 Août 2008 : Règlement du loyer
mensuel de 1.700,00 DH.
L'écriture comptable sera effectuée dans le
journal « Caisses » du mois FFf08/2008 comme
suit :
Et la consultation du journal « Caisses »
pour le mois 08/2008 a fait FFfparaître l'affichage suivant :
3-2-2-5- Journal Auxiliaire
« Opérations
Diverses » :
On enregistre dans ce journal toutes les opérations
qui n'ont pas un compte support et qui ne peuvent donc figurer dans aucun
journal des journaux auxiliaires précédents (Achats, Ventes,
Caisse, Banque), telles que :
- Les opérations de déclarations de
TVA ;
- Les opérations de la Paie ;
- Dotations aux amortissements et aux provisions.
Cas d'illustration :
Le journal de paie du mois de Juillet 2008 de la
société « ALPHA-NUM » est
présenté dans le tableau suivant :
Matricule
|
Jours fériés
|
Primes imposables
|
Revenu brut global
|
Revenu brut imposable
|
CNSS
|
CIMR - Mutuelle - AMO
|
Revenu net imposable
|
IGR
|
Avances
|
Prêts et retenues
|
Primes non imposables
|
A.F.
|
Arrondi
|
Net à payer
|
|
|
Primes non imposables
|
Allocations Familiales
|
Arndi.
|
Net à payer
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAUX
|
|
|
44 415,95
|
39 128,95
|
1 790,15
|
888,32
|
30 464,85
|
2 629,21
|
1 180,00
|
3 919,42
|
5 287,00
|
3 919,42
|
1,15
|
34 010,00
|
5 287,00
|
3 919,42
|
1,15
|
34 010,00
|
Informations complémentaires :
- Montant global du versement CNSS = 2.000,00 DH ;
- Montant global du versement AMO = 1.000,00 DH ;
- Montant principal du bordereau de versement de l'IGR =
2.630,00 DH.
Ainsi, l'écriture comptable sera effectuée dans
le journal « O.D. » du mois 07/2008 comme suit :
Et la consultation du journal « O.D. »
pour le mois 07/2008 a assigné FFfl'affichage suivant :
Synthèse :
Outre ces 5 journaux auxiliaires, le J.A « Reports
à Nouveau » doit être présenté avant tous
les autres journaux puisque c'est le journal d'ouverture de l'exercice.
Il est utilisé pour le report de la situation finale de
l'exercice comptable précèdent et qui sera
considéré comme étant la situation initiale de l'exercice
en cours.
3-3- Déclarations Sociales
Les déclarations sociales sont celles relatives
à la gestion du personnel de l'entreprise. Il s'agit notamment
de :
3-1-1- La C.N.S.S. :
3-3-1-1- Présentation de la CNSS
:
3-3-1-1-1- Définition de la CNSS
:
La CNSS est un organisme public, à vocation sociale,
disposant d'un portefeuille de prestations durables, rentables et fiables,
gérées dans le respect de l'environnement du travailleur.
Doté de la personnalité civile et de l'autonomie
financière à qui est confiée, depuis 1961, la gestion du
régime de sécurité sociale, dont l'inscription est
obligatoire pour les personnes physiques exerçant un travail
rémunéré ainsi que pour les personnes morales.
Placée sous la tutelle administrative du Ministère du Travail,
elle est instituée par le Dahir du 31 Décembre 1959,
modifié et complété par divers textes et lois.
Appréciée par ses partenaires pour la qualité de ses
services, empreinte d'humanisme et soucieuse du bien-être social de ses
adhérents, la CNSS a le devoir et l'ambition de toujours assurer une
couverture sociale appréciable.
Forte de ses compétences en gestion du régime
obligatoire de la sécurité sociale de l'ensemble des
salariés du secteur privé et consciente de ses
responsabilités, la CNSS offre des solutions adaptées, des
services de qualité et un réseau de proximité qui couvre
l'ensemble du territoire.
La CNSS s'engage à mobiliser toutes les ressources pour
se concentrer sur l'écoute, le conseil, la satisfaction et
l'anticipation des attentes de ses Affiliés, Assurés et
Professionnels de la santé en mettant à leur disposition des
services interactifs qui répondent à leurs besoins
spécifiques dans les meilleurs délais, d'une manière
professionnelle, innovatrice et fiable.
La CNSS investit dans les ressources humaines en formant des
collaborateurs motivés pour assurer leurs compétences au service
des Affiliés, Assurés et Prestataires de soins.
Citoyenne de nature, protectrice par mission, la CNSS a le
devoir d'assumer ses responsabilités sociales. En terme de Santé,
la généralisation de la couverture médicale à
l'ensemble de la population est l'une des principales préoccupations de
cet organisme. Pour l'aspect de la Sécurité, et dans le souci de
garantir le bien-être des Assurés et Ayants-Droit, cet
établissement leur assure un revenu en cas d'invalidité, maladie,
maternité, vieillesse et décès. Et en ce qui concerne
l'Environnement, elle agit pour le bien-être durable des concitoyens en
respectant le milieu de la communauté.
Le plan stratégique de la CNSS pour la période
2006 - 2008 repose sur huit axes majeurs :
· Réussir la mise-en-oeuvre de l'Assurance Maladie
Obligatoire ;
· Moderniser le service aux assurés et aux
affiliés ;
· Poursuivre la restructuration des polycliniques ;
· Préparer la mise en gestion
déléguée des polycliniques :
· Valoriser le potentiel humain ;
· Poursuivre la mise à niveau entamée
depuis 2002 ;
· Atteindre une meilleure maîtrise des
métiers et des ressources ;
· Améliorer la qualité et la
disponibilité de l'information.
Les plus emblématiques des projets prévus pour
l'année 2007 concernent la préparation de l'appel à la
manifestation d'intérêt de la mise en gestion
déléguée des 13 polycliniques et la réforme du
système de contrôle qui apportera des innovations positives pour
la CNSS comme pour les affiliés.
Forte de sa conception de la responsabilité sociale, de
sa représentativité dans le salariat et dans sa présence
dans l'entreprise, l'esprit de réforme qui anime la CNSS actuellement
s'est concrétisé à travers son ambition de consolider ses
nouveaux rapports avec ses partenaires sociaux en développant des
relations de proximité avec ses affiliées, ses assurés et
ses prestataires de soins.
Outre l'importance accordée aux ressources humaines, la
production des statistiques de qualité est une préoccupation
générale de la CNSS. Une politique de participation active
structurera les efforts de la Caisse Nationale de la Sécurité
Sociale dans le moyen terme, afin de développer la culture de la
qualité : mieux communiquer et mesurer la satisfaction de ses
usagers sociaux.
3-3-1-1-2- L'assurance Maladie
Obligatoire
(L'A.M.O.) :
L'Assurance Maladie Obligatoire garantit pour les
assurés et les membres de leurs familles à charge la couverture
des risques et frais de soins de santé inhérents à la
maladie ou à la suite d'un accident, à la maternité et
à la réhabilitation fonctionnelle. Ainsi, elle donne droit au
remboursement et éventuellement à la prise en charge directe des
frais de soins curatifs, préventifs et de réhabilitation
médicalement requise par l'état de santé du
bénéficiaire. Le taux de remboursement des frais médicaux
est plafonné à 70%.
3-3-1-1-3- Les principaux avantages perçus par
la
CNSS :
a- Prestations familiales :
- Les allocations familiales ;
- L'aide sanitaire.
b- Prestations à court
terme :
- Indemnité journalière de maladie ;
- Indemnité journalière de
maternité ;
- Indemnité de congé de naissance.
c- Prestations à long
terme :
- Pension de vieillesse ;
- Allocation de décès ;
- Pension d'invalidité ;
- Pension de survivant.
3-3-1-1-4- Organigramme :
L'organisation de la CNSS repose sur :
· Un Conseil d'Administration composé de 24
membres titulaires, représentant l'État (08 administrateurs), les
employeurs (08 administrateurs) et les salariés (08 administrateurs).
· Un Directeur Général assisté
par :
o Une structure de pilotage composée de l'Inspection
générale des services, de la Direction de la Stratégie et
de la Direction de l'audit, du contrôle de gestion et de
l'organisation ;
o Un Pôle Métier qui regroupe quatre directions
à savoir la Direction des Affiliés, la Direction des
Assurés, la Direction Inspection et Contrôle et la Direction de
l'AMO ;
o Un Pôle Recouvrement ;
o Un Pôle Ressources regroupant toutes les directions
supports : Moyens Généraux, Ressources Humaines, Finances &
Comptabilité et Système d'Information ;
o Un Pôle Unités Médicales ;
o Un réseau de 09 Directions Régionales
gérant 60 Agences dont la Direction Régionale du Grand Casablanca
qui est assimilée à un Pôle.
L'organigramme général de la CNSS se
présente comme suit :
3-3-1-1-5- Chiffres-clefs :
a- Chiffres-clefs de la CNSS :
La CNSS en chiffres (2006)
|
|
Nombre d'Affiliés actifs
|
185 502
|
Nombre de Salariés
déclarés
|
1 705 435
|
Masse Salariale *
|
53 876 881
|
Prestations *
|
6 681 634
|
Prestations Familiales
|
1 983 436
|
Prestations à Court Terme
|
347 721
|
Prestations à Long Terme
|
4 350 477
|
Réserves *
|
19 652 929
|
Nombre de Bénéficiaires
*
|
964 097
|
Prestations Familiales
|
531 407
|
Prestations à Court Terme
|
127 121
|
Prestations à Long Terme
|
305 569
|
* En Milliers de Dirhams
Le portefeuille de la CNSS est constitué de plus de
1,7 millions de salariés déclarés, soit 964 mille
bénéficiaires, ce qui porte la population affiliée
à 185 502 entreprises.
En lien avec le fort dynamisme des créations
d'entreprises en 2006, le nombre d'établissements affiliés actifs
à la CNSS a augmenté de 14%, soit 22 476 unités
supplémentaires. Cela porte à 185 502 le nombre d'entreprises
déclarées au 31 Décembre 2006. S'agissant du portefeuille
d'affiliés en activité, il est constitué de 62% de
déclarants et de 38% de non déclarants.
b- Chiffres-clefs de l'AMO arrêtés au
21/05/2007 :
Population AMO gérée par la
CNSS :
|
Salariés
|
Pensionnés
|
TOTAL
|
Assurés
|
628 110
|
73 687
|
701 797
|
Conjoints
|
194 899
|
55 591
|
250 490
|
Enfants
|
682 669
|
48 283
|
730 952
|
TOTAL
|
1 505 678
|
177 561
|
1 683 239
|
Flux :
Type de flux
|
Nombre de dossiers
|
Montant
|
Dossiers de Remboursement
|
188 581
|
331 130 858
|
Demande d'Entente Préalable
|
360
|
--
|
Demande de Prise en charge
|
19 512
|
188 316 781
|
Demande d'ouverture de Droit ALD
|
34 831
|
--
|
Dossiers de Remboursement par les prestataires de
Soins
|
10 438
|
67 751 098
|
TOTAL
|
253 862
|
587 198 737
|
3-3-1-1-6- Les assujettis :
En vertu de l'article 15 du Dahir 1-72-184 du 27 Juillet 1972
relatif au régime de sécurité sociale, tous les employeurs
occupant au Maroc des personnes assujetties au présent régime
sont tenus de faire procéder :
· À leur affiliation à la Caisse Nationale
de Sécurité Sociale ; tout affilié à ladite caisse
est tenu de mentionner le numéro de son affiliation sur ses factures,
lettres, notes de commande ;
· À l'immatriculation de leurs salariés et
apprentis à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ;
tout employeur affilié est tenu d'inscrire sur la carte de travail et
sur le bulletin de paie de son personnel assujetti à la CNSS, le
numéro d'immatriculation donné au travailleur par la Caisse. Par
ailleurs, chaque employeur est responsable vis-à-vis de la CNSS de
l'établissement des déclarations des salaires et du paiement des
cotisations y afférentes.
L'article 2 dudit Dahir, tel que modifié par le Dahir
du 04 Octobre 1977, stipule ce qui suit :
« Sont assujettis obligatoirement au régime de
sécurité sociale :
- Les apprentis et les personnes salariées de l'un ou
de l'autre sexe travaillant pour un ou plusieurs employeurs dans l'industrie,
le commerce et les professions libérales ou occupées au service
d'un notaire, d'une association, d'un syndicat, d'une société
civile ou d'un groupement de quelque nature que ce soit, quelles que soient la
nature de leur rémunération, la forme, la nature ou la
validité de leur contrat ;
- Les personnes employées par les coopératives
de quelque nature qu'elles soient, les personnes employées par les
propriétaires d'immeubles à usage d'habitation et à usage
commercial, les marins pêcheurs à la part ».
Le Dahir n° 01-81-178 du 8 Avril 1981 portant
promulgation de la Loi 26-79 étend le régime de
sécurité sociale aux employeurs et travailleurs des exploitations
agricoles, forestières et leurs dépendances, tout en excluant
pour ce secteur, la branche des prestations familiales.
Le décret n° 2-93-1 du 7 Kaâda 1413 (29
Avril 1993) fixe les conditions d'application du régime de
Sécurité Sociale aux salariés travaillant dans
l'artisanat.
Ainsi, dans tous les secteurs cités ci-dessus, les
travailleurs possédant la qualité juridique de salarié,
c'est-à-dire qui sont liés à un employeur par un contrat
de travail ou de louage de service, sont assujettis en premier lieu, au
régime de sécurité sociale et au code de couverture
médicale de base.
D'une manière générale, le régime
de sécurité sociale est applicable à toutes les personnes
physiques salariés ou apprentis travaillant pour le compte d'un ou
plusieurs employeurs, c'est-à-dire tous les travailleurs salariés
et assimilés des secteurs cités par la Loi et la
Réglementation du Travail qui ne sont pas assujettis à un
régime spécial, en vertu d'une Loi ou d'un statut particulier.
Les cotisations sont calculées sur l'ensemble des
rémunérations perçues par les employés, directement
ou indirectement, sous toutes les formes, à l'exception des
indemnités de licenciement et des primes de transport justifiées,
l'indemnité journalière de maladie et les allocations
familiales.
3-3-1-2- Demande de recrutement à
la
CNSS :
Texte législatif réglementaire :
Décret N° 2-60-313 du 11 Safar 1380 (05 Août
1960).
3-3-1-2-1- L'affiliation de
l'employeur :
L'employeur doit procéder à remplir une demande
d'affiliation (Annexe N° : 1) déposée à la
délégation de la CNSS du lieu de sa résidence principale,
dans un délai d'un mois du début de son activité, ce qui
lui permet d'avoir un numéro d'affiliation à cet organisme qui
vaut reconnaissance administrative de son identification, son enregistrement et
son rattachement au régime de sécurité sociale. Ce
numéro d'affiliation à la CNSS, tout employeur est tenu de le
faire figurer sur tous les supports courants de communication utilisés
par son entreprise tels que papier à en-tête, lettres, factures,
correspondances, bons de commande, devis, etc. ...
L'imprimé fourni par la CNSS doit être
accompagné des pièces mentionnées à son verso,
ainsi que le bordereau spécial concernant les mois
déclarés et un relevé du personnel en exercice.
3-3-1-2-2- L'immatriculation de
l'employé :
L'employeur est tenu de déclarer tous les
salariés à leur première embauche. Il prépare un
dossier et se chargera de son immatriculation à joindre avec un
imprimé modèle « Demande d'immatriculation »
(Annexe N° : 2) qui sera signé et cacheté par
l'employeur et revêtue de la signature de l'employé.
Le dossier d'immatriculation de chacun des salariés
doit comprendre :
· Une copie de sa carte d'identité nationale ou de
toute autre pièce en tenant lieu ;
· Deux photos récentes ;
· Une demande d'immatriculation (Formulaire à
retirer auprès de l'Agence de la CNSS la plus proche).
En fait, l'immatriculation de chacun des salariés de la
société à la CNSS est une obligation légale. Le
numéro d'immatriculation délivré par la CNSS au
salarié est le moyen qui permet de faire connaître :
- Son identification en tant qu'assuré social ;
- L'enregistrement des déclarations de ses
salaires ;
- La sauvegarde de ses droits.
L'employeur est par conséquent tenu de :
- Déclarer régulièrement le montant
mensuel du salaire versé et le nombre de jours travaillés, quelle
que soit la durée passée par les salariés dans
l'entreprise. Une carte d'immatriculation est délivrée aux
intéressés ;
- Faire figurer le numéro d'immatriculation des
salariés sur leur carte de travail, le bulletin de paie ou toutes autres
pièces professionnelles.
3-3-1-3- Les bordereaux de la
CNSS :
3-3-1-3-1- Bordereau des allocations familiales et
déclaration des salaires : (Annexe
N° : 3)
Utilisé pour la déclaration des salariés
déjà immatriculés. Sur ces bordereaux figurent les noms et
les immatriculations déjà pré-imprimés par la CNSS,
les allocations familiales et les salaires bruts sans et avec plafond - Plafond
= 6.000,00 DH - de tous les salariés ayant dépassé une
durée de plus de 2 mois dans la même entreprise.
Pour procéder au paiement du montant des allocations
familiales portées sur le bordereau, il y a lieu de tenir compte de ce
qui suit :
Ø Paiements des allocations
familiales :
Les montants de l'allocation familiale non payés
à l'allocataire ne remplissant pas les conditions requises ou qui a
quitté l'entreprise, seront portés dans la colonne N°1,
intitulé « Montant à verser ».
Ø Déclarations des
salaires :
· Les déclarations doivent porter exclusivement
sur les salaires gagnés au titre du mois de référence
précisé dans le cadre « Déclaration de
salaires du mois ... » ;
· Le nombre de jours travaillés doit être
transcrit dans la colonne N°2 intitulé « Nbre de
jours », celui-ci ne doit en aucun cas être supérieur
à 26 jours par mois ;
· Le salaire brut perçu désigne l'ensemble
des rémunérations brutes gagnées par chaque salarié
avant déductions à quelque titre que ce soit ;
· Ce salaire doit être inscrit dans la colonne
N°3, intitulée « Sans limitation de
plafond » ;
· Le salaire brut dans la limite du plafond correspond
à l'ensemble des rémunérations brutes gagnées par
chaque salarié avant déductions à quelque titre que ce
soit dans la limite du plafond en vigueur (6.000,00 DH). Ce salaire doit
être transcrit dans la colonne N°4 intitulée « Dans
la limite du plafond » ; Dans les deux cas, les avantages en
nature et en espèces doivent être intégrés sans la
rémunération ;
· Si le salarié ne fait plus partie de
l'entreprise (démissionnaire, décédé, ...) on
indique le motif dans la colonne N°5 intitulée
« Situation » :
SO = Sorti.
DE =
Décédé.
· Si le salarié est inscrit sur le bordereau de
l'entreprise mais n'a pas perçu de salaire, au titre du mois
concerné par la déclaration, indiquer le motif dans la colonne
N°5 « Situation » qui peut être :
I T =
Maternité.
I L = Maladie.
A T = Accident de
travail.
C S = Congé sans
salaire.
M S = Maintenu sans
salaire.
· Dans le cas où le salarié a perçu
un salaire, ne rien inscrire dans la case « Situation ».
· Les salaires payés d'avance doivent être
déclarés sur le bordereau des mois auxquels ils se rapportent.
Ex. : Le salaire du mois de Juillet payé d'avance
le 30 Juin pour cause de départ en congé, doit être
déclaré sur le bordereau du mois de Juillet.
· Lorsque les informations demandées pour chaque
salarié sont portées sur le bordereau, l'affilié doit
totaliser les salaires de chaque page et des pages précédentes,
comme pour le report à nouveau, et fera de même pour les
allocations familiales.
· Une fois complété et terminé, ce
bordereau doit être daté, cacheté et signé par
l'employeur.
3-3-1-3-2- Bordereau de déclaration des
salariés entrants : (Annexe
N° : 4)
C'est un bordereau standard pour toutes les
sociétés, qui est utilisé pour la déclaration des
salariés nouvellement embauchés. Il est formé en 2
exemplaires, l'entreprise garde la photocopie datée et cachetée
par la CNSS et envoie l'original à l'organisme. Il doit comporter les
mentions suivantes :
- Le nom et l'adresse de l'entreprise, N°
d'affilié, le mois et l'année de déclaration ainsi que la
page en cours et le nombre total des pages.
- Le numéro d'immatriculation de chaque salarié
doit être transcrit lisiblement et sans erreur dans la case N°4
« N° d'immatriculation » ;
- Le nom et le prénom doivent être transcrits en
lettres capitales, séparés d'un espace dans la case
N°5 ;
- Le Numéro de la Carte d'Identité Nationale de
chaque salarié doit être inscrit correctement à la case
N°6 ;
- Le nombre de jours travaillés, ne doit en aucun cas
être supérieur à 26 jours par mois ;
- Le salaire brut perçu désigne l'ensemble des
rémunérations brutes gagnées par chaque salarié
avant déduction à quelque titre que ce soit (veiller au
respect du plafond) ;
- Lorsque toutes les opérations relatives à la
déclaration des salaires sont terminées, il y a lieu de faire le
total des salaires de chaque page et des pages
précédentes ;
- Une fois complété, ce bordereau doit
être daté, signé et cacheté.
3-3-1-3-3- Bordereau de paiement :
(Annexe N° : 5 & 6)
Les cotisations dues à la CNSS sont assises sur
l'ensemble des rémunérations perçues par les
bénéficiaires du régime de sécurité sociale,
y compris les indemnités, primes, gratifications et tout autre avantage
en argent ou en nature, ainsi que toutes les sommes perçues directement
ou par l'entremise d'un tiers, à titre de pourboire.
Sur ce document, on enseigne la masse salariale (M.S.)
déterminée à partir des bordereaux sus-mentionnés
à laquelle on applique les taux de cotisations :
Catégorie de prestation
|
Charge patronale
|
Charge salariale
|
TOTAL
|
1 - Prestations familiales - Taux de
cotisation
|
6%
|
-
|
6 %
|
- Plafond mensuel
|
Sans plafond
|
-
|
Sans plafond
|
2 - Prestations sociale à court
terme
- Taux de cotisation
|
0,67 %
|
0,33 %
|
1,00 %
|
- Plafond mensuel
3 - Prestations sociales à long
terme
|
6 000 dirhams
|
6 000 dirhams
|
6 000 dirhams
|
- Taux de cotisation
|
7,93 %
|
3,96 %
|
11,89 %
|
- Plafond mensuel
|
6 000 dirhams
|
6 000 dirhams
|
6 000 dirhams
|
4 - Assurance maladie obligatoire
|
|
|
|
Taux de cotisation Plafond mensuel
|
2 + 1,5 % Sans plafond
|
2% Sans plafond
|
5,5 % Sans plafond
|
TOTAL TAUX DE COTISATION
|
18,10 %
|
6,29 %
|
24,39 %
|
La CNSS est chargée également du recouvrement
de la taxe de Formation Professionnelle et de son versement à l'Office
de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail. Le taux de cette
taxe qui est à la charge exclusive de l'employeur, est de 1,6 % de la
masse salariale brute, sans limite de plafond.
En sa qualité d'employeur, ce dernier reste
débiteur vis-à-vis de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale de la cotisation totale (part patronale et part
salariale) et responsable de son paiement. Il lui appartient, pour ce qui est
de la part salariale, d'en faire la retenue à la source au taux total de
4,29 % du salaire brut plafonné à 6.000,00 dirhams.
Les versements qui ne sont pas effectués dans un
délai prévu sont passibles d'une majoration pour chaque mois
supplémentaire. En cas de défaut de paiement des cotisations,
qu'il soit intégral ou partiel ou encore en cas de retard, cela
entraînerait des majorations de retard dont le taux est de : 3 %
pour le premier mois ou fraction de mois de retard et 1 % par mois
supplémentaire. Aussi, le retard dans le reversement à la CNSS
des allocations familiales non-perçues par les salariés de
l'entreprise entraîne des pénalités ou astreintes au taux
est de 3 % par mois ou fraction de mois de retard.
3-2-2- L'Impôt sur le Revenu
Salarial
(L'I.R.) :
Anciennement appelé l'Impôt Général
sur le Revenu (I.G.R.), c'est un impôt direct, qui s'applique aux
revenus, profits et bénéfices acquis par les personnes physiques
et morales visées à l'article 3 du Code Général des
Impôts, Version 2008, et n'ayant pas opté pour l'impôt sur
les sociétés.
Les catégories de revenus et profits concernés
sont :
1°- Les revenus professionnels ;
2°- Les revenus provenant des exploitations agricoles
;
3°- Les revenus salariaux et revenus assimilés
;
4°- Les revenus et profits fonciers ;
5°- Les revenus et profits de capitaux mobiliers.
3-3-2-1- Généralités sur
l'I.R. :
C'est un impôt retenu à la source qui frappe le
revenu salarial suivant un barème remis par le Ministère des
Finances, il est collecté par l'employeur en faveur de l'État en
remplissant un avis de versement.
Parmi les déclarations de l'IR effectuées, on
trouve :
- Déclaration mensuelle :
Elle doit être faite dans un délai d'un mois, si la fin du mois
est un jour férié, l'entreprise doit payer l'impôt dû
le 1er jour ouvrable qui suit la fin du mois.
- Déclaration annuelle :
Elle détermine l'IR global que l'employeur doit verser à
l'État.
Pour la déclaration de l'IR, le comptable remplit un
imprimé spécifique délivré par l'administration
fiscale, modèle « RSC010F/06F » (Annexe
N° : 7) qui doit le présenter en double exemplaires, ce
document comprend deux pages (1 feuille recto/verso) :
- 1ère Page : On indique la
raison sociale, le siège social, la forme juridique et l'activité
de l'entreprise.
- 2ème Page : On remplit la case
« Montant global des rémunérations
versées » correspondant au total du Salaire Brut Imposable
retenu de l'état de l'I.R. (Annexe N° : 8) qui est un tirage
par le logiciel « JBS-Paie » et regroupe les
différents éléments de la paie. Dans la case
« Montant en principal de l'impôt versé », on
note le montant de l'I.R. aperçu du même tirage, puis on inscrit
le montant des pénalités et/ou majorations si elles existent.
Après, on totalise les montants en arrondissant le total à 1 DH
supérieur.
Le total doit être retranscrit en toutes lettres
capitales et le bordereau de versement daté, cacheté et
signé.
N.B. Les majorations de la
CNSS, c'est-à-dire amendes et pénalités sont
enregistrées sous un compte crée pour cette raison :
« 658320 - Pénalités et amendes
sociales ».
3-3-2-2- Formule de calcul de l'I.R.
Salarial :
Tout d'abord, il me semble judicieux que je commence par
définir qu'est ce qu'un salaire. Le salaire est la
rémunération du travail convenue entre un employé et un
employeur à la suite d'un contrat de travail. Il s'agit
de notamment de :
- Traitements publiques et privés ;
- Indemnités et émoluments ;
- Salaires proprement dits ;
- Pension ;
- Rentes viagères ainsi que les avantages en argent ou
en nature.
Ensuite, et afin de résumer tous les cheminements de
la détermination du montant de l'impôt à retenir, je
présente ci-dessous les étapes à suivre :
a- Détermination du Revenu Global
Imposable :
Le revenu global imposable est obtenu en sommant les
différents revenus nets dont dispose le contribuable pendant
l'année civile et après déduction d'un certain nombre de
charges réputées à caractère social.
Revenu Brut Imposable = Salaire Brut -
Exonérations
Parmi les déductions, on peut retenir :
- Frais professionnels : 17% du salaire brut imposable
(Plafond des F.P. = 2.000,00 DH) ;
- CNSS : 4,29 % du salaire brut imposable
(Plafonné à 6.000,00 DH) ;
- C.I.M.R. ;
- Mutuelle ;
- Assurance groupe maladie ;
- Intérêt à la limite de 10% du salaire
net imposable pour l'acquisition d'un logement à usage d'habitation
principale.
b- Calcul de l'I.R. Brut :
L'IR brut est calculé comme suit :
IR Brut = (Revenu brut imposable Taux)
- Somme de l'abattement
Le barème de l'I.R. est fixé par
l'administration fiscale, il s'applique à tous les revenus rentrant dans
le champ d'application de l'I.R., mais les modalités de
détermination du revenu imposable diffèrent selon la nature du
revenu considéré.
Le nouveau Barème de l'Impôt sur le Revenu (IR)
est valable depuis la Loi de Finances 2007 et remplace celui de l'IGR. Il
s'effectue avec un taux marginal applicable par tranche de salaire.
Barème d'Imposition
- Revenu annuel de 0 à 24 000 DH :
Exonération de l'IR ; - De 24 001 à 30 000 Dh :
Imposition au taux de 15 %, avec un abattement de 3 600 Dh ; - De 30
001 à 45 000 Dh : Imposition au taux de 25 %, avec un abattement de 6
600 Dh ; - De 45 001 à 60 000 Dh : Imposition au taux de 35 %,
avec un abattement de 11 100 Dh ; - De 60 001 à 120 000 Dh:
Imposition au taux de 40 %, avec un abattement de 14 100 Dh ; - Plus de
120 000 Dh: Imposition au taux de 42 %, avec un abattement de 16 500
Dh.
Selon ce barème, on détermine l'intervalle qui
correspond au montant du revenu global imposable obtenu, en appliquant un taux
progressif qui se rapporte avec l'intervalle choisi, et en déduisant le
montant de l'abattement concerné.
N.B. En cas de retard, on
impose au redevable une pénalité de retard qu'on rajoute au
montant déjà prévu, 10% comme amende et 5% de majoration
pour le 1er mois et 0,5% pour chaque mois supplémentaire.
c- Calcul de l'I.R. Dû :
IR dû = IR Brut - Déduction sur
l'impôt
3-4- Déclarations Fiscales
3-4-1- La T.V.A. :
3-4-1-1- Présentation de la
TVA :
La TVA qui est un impôt né de l'empirisme fiscal
Français, a été adoptée par le parlement Marocain
le 28 Novembre 1985 et fut instituée le 1er Avril 1986 ; elle
ressemble à celle que l'on trouve dans les systèmes fiscaux de
nombreux pays étrangers.
Par ailleurs, la TVA a ses caractères propres :
Un impôt sur la
dépense :
La TVA est incorporée totalement dans le prix de vente
des produits ou des services qui font l'objet de transaction. Elle
présente l'avantage d'être plus facilement payée.
Prix TTC = Prix HT + TVA
Un impôt global :
La TVA frappe la généralité des biens et
des services vendus au Maroc quelle que soit leur origine (Marocaine ou
étrangère) et quelle que soit la qualité du vendeur
(fabricant, grossiste, commerçant importateur, ...). Par contre, la TVA
n'est pas perçue sur les exportations. Ainsi, elle permet de
réaliser la neutralité fiscale au niveau des transactions
internationales.
Un impôt unique à paiement
fractionné et non cumulatif :
Le poids fiscal de l'impôt demeure identique quelle que
soit la longueur du circuit de production ou de distribution ; la TVA
représente le même pourcentage du prix de vente.
Ainsi, deux produits identiques vendus au même prix aux
consommateurs supportent la même charge fiscale. En ce sens, la TVA
assure la rentabilité fiscale.
a- Historique :
Après s'être retrouvé dans
l'incapacité de faire face aux charges de sa dette extérieure, le
Maroc se trouva dans l'obligation d'en solliciter le
rééchelonnement et la mise-en-oeuvre en collaboration avec les
institutions de Breton-Wood principalement le FMI et la Banque Mondiale d'une
politique d'ajustement structurel (P.A.S.).
Ainsi, la TVA qui est une mécanique ingénieuse,
testée, expérimentée et mise au point en France dès
1954, est entrée en vigueur au Maroc le 1er Avril 1986 avec
l'institution de la Loi N° 30 - 85, promulguée par le Dahir N°
1 - 85 - 347 du 20 Décembre 1985. Elle est la fusion des deux
précédentes taxes sur le chiffre d'affaires, à savoir la
taxe sur les produits (TPP) et la taxe sur les services (TPS).
La taxe sur les produits admettait le principe des
déductions mais en limitait la portée tandis que la taxe sur les
services était essentiellement cumulative, c'est-à-dire
qu'à chaque niveau des transactions, la taxe se cumule avec celle qui
aurait été payée antérieurement.
Le remplacement des deux précédentes taxes par
la TVA a permis la généralisation des déductions et donc
la suppression du caractère cumulatif de la taxe sur les produits et de
la taxe sur les services. Cette fusion a permis en outre la simplification de
la gestion de l'impôt aussi bien pour l'administration que pour le
redevable.
b- Définition :
La TVA est un impôt indirect supporté sur la
consommation d'un bien ou d'un service à l'intérieur du
territoire national, et ne représente pas une charge définitive
pour l'entreprise, mais une dette vis-à-vis de l'État.
L'entreprise n'est que l'intermédiaire qui la répercute sur le
consommateur qui est considéré comme contribuable réel,
mais par contre, le redevable légal demeure l'entreprise.
En outre, la TVA constitue la première recette de
l'État (entre 20% et 25% des ressources fiscales) ; c'est une taxe
aveugle, car elle ne tient pas compte de la capacité des
contribuables.
c- Dispositions
générales :
La TVA s'applique aux opérations de nature
industrielle, commerciale, artisanale, ou relevant de l'exercice d'une
profession libérale effectuées par les personnes autre que
l'État non entrepreneur à titre habituel ou occasionnel quels que
soient leur statut juridique, leur forme ou nature d'intervention et accomplies
au Maroc.
d- Notion de la Valeur
Ajoutée :
Le système de déduction admis par la TVA fait en
sorte qu'à chaque niveau de transaction elle ne frappe que la valeur
ajoutée définie comme étant la valeur que le producteur
ajoute à ses matières premières ou achats outre que le
travail, avant de vendre le produit ou le service amélioré.
La valeur ajoutée peut donc être
étudiée soit d'un point de vue cumulatif (salaire +
bénéfices), soit d'un point de vue soustractif (ventes -
achats).
L'application de la taxe à cette valeur ajoutée
peut se faire de quatre manières. Les trois premières se basant
sur les comptes et la dernière sur la facturation qui est aussi
appelée méthode directe et est la plus utilisée.
La méthode de facturation ou de crédit est la
plus pratique puisque le dû fiscal peut être calculé de
façon hebdomadaire, mensuelle et trimestrielle. Le Maroc a aussi
adopté cette méthode de facturation appelée aussi TVA type
consommation.
La TVA apporte un progrès notoire. Le système
qu'elle admet, fait en sorte que la taxe à chaque stade des transactions
ne frappe que la valeur ajoutée. Ce mécanisme constitue
également un outil recteur pour suivre la gestion des entreprises
commerciales mais également celle des entreprises industrielles.
e- Notion de Neutralité :
D'après « GUY DELORME »,
écrivain économiste, un régime fiscal est neutre lorsque
deux produits identiques et vendus au même prix incorporent la même
charge d'impôt quels que soient les circuits de production ou de
commercialisation qu'ils ont empruntés.
Or, la principale qualité de la TVA est la
neutralité, c'est un impôt indifférent aux formes
juridiques, aux circuits économiques et aux méthodes
employées pour la production ou la commercialisation du produit au
niveau des entreprises ; la généralisation du droit à
déduction accompagnée de la règle du décalage d'un
mois, ainsi que le remboursement prévu par l'article 103 du
récent Code des Impôts, sont deux procédés qui
permettent d'attester que la TVA est un impôt en principe neutre, son
incidence sera toujours en proportion fixe de prix final du produit. De plus,
cet impôt n'affecte pas les décisions en matière
d'investissement et de production.
3-4-1-2- Champ d'application :
Le champ d'application de la TVA se définit
principalement par référence à la nature des
opérations effectuées, car en matière de TVA c'est
l'acte effectué qui est déterminant et non la qualité de
la personne. Ainsi, toute personne physique ou morale peut se voir
réclamer la TVA si elle effectue des opérations imposables.
Le texte de Loi sur la TVA définit de manière
extensive le champ d'application de celle-ci. Cette énumération
concerne toutes les affaires relevant d'une activité industrielle ou
commerciale ainsi que les prestations de service.
3-4-1-2-1- Les opérations imposables à
la TVA :
a- Les opérations
obligatoirement imposables :
Opérations portant sur les biens
meubles :
Il s'agit des ventes et des livraisons réalisées
par les entrepreneurs de manufacture, des livraisons et des ventes en
l'état des produits fabriqués ou à travers le travail
à façon, réalisés par les commerçants
importateurs, ainsi que des ventes et des livraisons en l'état
réalisées par les commerçants grossistes, aussi les
commerçants détaillants dont le chiffre d'affaires est
égal ou supérieur à 2.000.000,00 DH.
Opérations portant sur les biens
immeubles :
Les opérations obligatoirement imposables à ce
niveau sont les travaux immobiliers, les opérations de viabilisation et
lotissement, ainsi que la promotion immobilière.
Les prestations de services :
Il s'agit des prestations suivantes :
- Les opérations d'hébergement et/ou de vente de
denrées ou de boissons à consommer sur place ;
- Les opérations d'installation, de pose ou de
réparation ;
- Les opérations de banque, de crédit et de
change ;
- Les professions libérales ou assimilées :
il s'agit des ingénieurs, des architectes, des avocats, des conseils et
experts en toute matière, des vétérinaires, ....
Les Livraisons à Soi-Même :
La notion de LSM est propre à la TVA et a pour objectif
le rétablissement de l'égalité de taxation entre ceux qui
s'approvisionnent à l'intérieur et ceux qui procèdent
eux-mêmes à des fabrications pour leurs propres besoins, elle
concerne les biens meubles et les biens immeubles.
b- Les opérations imposables par
option :
Certaines personnes physiques ou morales dont les
opérations ne sont pas normalement soumises à la TVA
(exonérées ou placées hors champ d'application) peuvent,
sur leur déclaration à la TVA, avoir intérêt
à opter pour leur assujettissement. Il s'agit principalement
de :
Les commerçants et les prestataires de services qui
exportent directement les produits, objets, marchandises ou services, en ce qui
concerne leur CA à l'exportation ;
Les petits fabricants et les petits prestataires de services
qui réalisent un CA annuel égal ou inférieur à
180.000,00 DH ;
Les revendeurs en l'état de produits, autres que les
produits exonérés suivants : Pain, lait, sucre brut, dattes
conditionnées produites au Maroc, ainsi que les raisins secs et les
figues sèches.
N.B. L'option peut être
globale ou partielle.
3-4-1-2-2- Les
exonérations :
Certaines opérations qui seraient normalement passibles
de la taxe, en sont exonérées par une disposition expresse de la
Loi.
En outre, pour des raisons d'ordre économique, sociale
ou politique, le législateur a prévu certaines
exonérations concernant les produits de première
nécessité ou de large consommation en vue de protéger le
pouvoir d'achat des couches à faibles revenus.
D'autre part, en vue d'encourager les exportations et donc
l'afflux de devises étrangères au pays et aussi d'encourager
certaines activités créatrices d'emplois, le législateur a
prévu des exonérations avec bénéfice du droit
à déduction.
a- Exonérations SANS droit à
déduction :
Sont exonérés de la TVA sans droit à
déduction :
Les ventes autrement qu'à consommer sur place, portant
sur :
· Le pain et ses dérivés ;
· Le lait ;
· Le sucre ;
· Les dattes.
Les ventes portant sur les appareillages
spécialisés destinés aux handicapés ainsi que les
opérations de contrôle de la vue effectuées par les
associations d'utilité publique au profit de déficients visuels.
Les ventes portant sur : les journaux, les publications,
les livres, les timbres fiscaux, les produits de la pêche, la viande, les
bois, le charbon de bois, l'huile d'olive, les papiers destinés à
l'impression des journaux et périodiques ainsi qu'à
l'édition, les films cinématographiques, documentaires ou
éducatifs.
Les ventes et prestations réalisées par les
petits fabricants et prestataires dont le CA annuel ne dépasse pas les
180.000,00 DH (exemple : les taxis, petits commerces, ...) ;
Les prestations fournies par les médecins, les
chirurgiens-dentistes, masseurs kinésithérapeutes, orthoptistes,
orthophonistes, infirmiers, sages-femmes, exploitants de cliniques, maisons de
santé, et exploitants de laboratoires d'analyses médicales.
b- Exonérations AVEC droit à
déduction :
Sont exonérés de la TVA avec droit de
déduction :
Les produits et les services livrés à
l'exportation ;
Les marchandises ou objets placés sous les
régimes suspensifs en ffffdouane ;
Les engins et filet de pêche destinés aux
professionnels de la pêche ffffmaritime ;
Les engrais ;
Les ventes des biens d'investissement ;
Le transport international ;
Les opérations de construction de locaux à
usage d'habitation, dont la ffffSuperficie ne dépasse pas les 100
m² et la Valeur Marchande soit ffffinférieure ou égale
à 200.000,00 DH.
Remarque : « Régime
Suspensif »
Certaines entreprises sont autorisées à acheter
en hors taxe, à condition que le montant de cette suspension ne peut
être supérieur au montant du CA réalisé au cours de
l'année écoulée et ayant bénéficié du
droit à déduction. Il s'agit notamment de :
Ø Les entreprises exportatrices des produits peuvent
demander la suspension de la TVA sur les marchandises, matières
premières, emballages irrécupérables et les services
nécessaires aux opérations bénéficiant de la
déduction ;
Ø Les vendeurs des engins et filets de pêche, des
engrais et des biens d'investissement peuvent demander la suspension de la TVA
sur les marchandises, matières premières et emballages
irrécupérables nécessaires aux opérations
bénéficiant de la déduction ;
Ø Les entreprises exportatrices de services, peuvent
également sur leur demande être autorisées à
recevoir en suspension de la TVA à l'intérieur, les produits et
les services nécessaires à ces opérations susceptibles
d'ouvrir droit aux déductions et au remboursement de la TVA.
Le contribuable voulant bénéficier du
régime suspensif doit remplir une « Demande pour
bénéficier du régime suspensif prévu par :
l'article 94 du Code Général des Impôts » ;
modèle N° AAC101F-07I (Annexe N° : 9).
3-4-1-3- Liquidation de la TVA :
La liquidation de l'impôt est l'opération par
laquelle est fixé le montant de l'impôt dû par le
contribuable.
Les assujettis calculent eux-mêmes l'impôt
exigible en appliquant à la base imposable, le taux concerné et
en y déduisant la TVA réglée en amont ; l'impôt
dû est versé spontanément à la perception suivant la
déclaration périodique avant l'expiration du premier mois qui
suit la déclaration concernée.
Le paiement de la taxe peut s'effectuer soit en
numéraire, par chèque bancaire barré, par un virement
postal, par un mandat établi à l'ordre du percepteur, ou alors
à travers le télé-paiement qui est la dernière
innovation du Fisc. Il consiste en la déclaration et le paiement Online
depuis Internet. Cette initiative née de la
coopération « public - privé » et a fait
l'objet d'une convention de partenariat entre la Direction
Générale des Impôts (D.G.I.) et le Groupement Professionnel
des Banques du Maroc (G.P.B.M.), s'inscrit dans le cadre global de la
stratégie gouvernementale e-Maroc et plus particulièrement dans
le cadre du projet e-finances. Ce mode de paiement vise à proposer un
bouquet de services au profit des usagers et que son objectif est de simplifier
les procédures, réduire les coûts des déclarations
et de paiements des impôts, dans le cadre d'une démarche
tournée vers le contribuable.
L'État a même prévu des sanctions, en
exigeant des pénalités pour les contribuables qui commettent des
infractions.
En cas de retard de règlement : Si l'entreprise a
déclaré la TVA aux services des impôts et n'a pas
réglé au délai convenu, elle subit une majoration de 5%
pour le premier mois de retard, 0,5% pour les mois qui suivent et 10% comme
pénalité fiscale.
Et en cas de non-déclaration : Cette situation
est plus sévère que la précédente, du fait que le
contribuable subit une amende fiscale de 500,00 DH à payer si la TVA est
nulle, une majoration allant de 15% à 100% si la TVA est due, une
majoration de 15% soit mensuellement ou trimestriellement si la TVA est
Rouge.
3-4-1-3-1- Fait
générateur :
La notion du fait générateur peut être
définie comme étant le fait par lequel sont
réalisées les conditions légales donnant naissance
à la dette du redevable envers le Trésor, c'est
l'évènement qui entraîne l'exigibilité de
l'impôt suite à la réalisation des conditions requises pour
son paiement. Cet indicateur, qui précise la date de naissance de
l'obligation fiscale, a une ampleur pratique au moment d'une variation des taux
ou d'une modification d'une législation en vigueur.
Le fait générateur est constitué par
l'encaissement total ou partiel du prix des marchandises, des travaux ou des
services. Pour les livraisons à soi-même, le fait
générateur est déterminé par la date de livraison
pour les biens meubles ou l'achèvement des travaux pour les biens
immeubles.
Au Maroc, l'article 95 du Code Général des
Impôts distingue deux régimes en matière du fait
générateur :
- Le régime de l'encaissement (régime de droit
commun) ;
- Le régime du débit (régime
optionnel).
a- Régime de
l'encaissement :
Le régime d'encaissement (de droit commun) exige au
redevable la déclaration de la TVA facturée aux clients une fois
encaissée. Toutefois, le redevable ne bénéficie des
déductions prévues par la Loi qu'à partir du paiement
partiel ou intégral des factures tout en respectant les règles du
décalage d'un mois.
En cas de fractionnement du paiement, la TVA est exigible au
moment de l'encaissement qu'il s'agisse des avances, acomptes ou solde.
En cas de paiement par chèque, l'encaissement est
considéré à la date de remise du chèque à
l'encaissement.
En cas de paiement par effet de commerce, l'encaissement se
situe à la date de l'échéance même si la traite a
été escomptée entre temps.
En cas de transactions incombant plusieurs taux de TVA, et que
les différents paiements sont effectués par acomptes,
l'entreprise doit répartir les différents acomptes selon les
différents taux.
Ce régime n'accorde aucun traitement particulier
à l'entreprise quant à la récupération des taxes
déductibles vu que la TVA ne devient exigible qu'à partir de son
encaissement effectif.
b- Régime du
débit :
En matière de TVA, la législation autorise aux
entreprises qui le désirent d'acquitter la taxe selon le régime
des débits. Le « débit » consiste en
l'inscription de la somme due au compte client, il intervient
généralement au moment de la facturation. Toutefois, si
l'encaissement est antérieur au débit, la TVA devient exigible
sur le montant des sommes encaissées (versement d'acomptes par
exemple).
La particularité de ce régime se situe
essentiellement à 2 niveaux :
ü Au niveau de la taxe collectée dans la mesure
où elle devient exigible à la facturation. Dans ce cas, le temps
qui s'écoule entre l'établissement de la facture et
l'encaissement de son prix correspond à un besoin en fonds de roulement
supporté par l'entreprise, et donc le poids croît en mesure avec
le délai de crédit accordé au client. À ce stade,
le régime des débits n'avantage pas les entreprises. Ces derniers
n'ont aucun intérêt à opter pour ce régime.
ü Au niveau de la taxe déductible, le principe est
le même que pour le régime des encaissements, c'est-à-dire
que le droit à déduction prend naissance à partir du
paiement effectif de la taxe déductible. La seule différence
réside dans le paiement par effet, puisque c'est la date d'acceptation
qui correspond généralement à la date de facturation qui
détermine la naissance du droit à déduction et non la date
d'échéance comme dans le régime des encaissements.
Les redevables ayant choisi ce régime doivent
déposer à l'administration fiscale une déclaration
écrite avant le 1er Janvier ou dans les 30 jours qui suivent
le début de leurs activités pour les nouveaux assujettis.
Des deux régimes, celui de l'encaissement est
généralement le plus convenable pour les entreprises
exerçant une activité rentrant dans le champ d'application de la
TVA. Cependant, le régime débits conviendrait le mieux aux
entreprises exerçant des activités avec droit à
déduction.
Quel régime d'imposition choisir,
encaissement ou ffffdébits ?
Dans le cas d'une entreprise assujettie à la TVA en
amont et en aval, la réponse paraît évidente, puisque le
régime de l'encaissement offre l'avantage indéniable
matérialisé dans le fait que la TVA sur le chiffre d'affaires
n'est déclarée qu'au titre du mois où elle est
collectée. L'entreprise bénéficiera de ces ressources
pendant tout le temps nécessaire à la déclaration et au
déboursement effectif de la taxe.
L'entreprise ne souffre donc que du décalage d'un mois
et du temps nécessaire pour récupérer la TVA
déductible. Toutefois, l'entreprise peut s'approprier une ressource
nette dans le cas où la TVA collectée sera d'un montant important
susceptible de compenser le coût financier dû au décalage
d'un mois nécessaire à la récupération de la TVA
sur les charges.
Le crédit interentreprises n'a pas d'incidence, puisque
les mécanismes de la TVA sous ce régime ne se déclenchent
qu'une fois les règlements se sont opérés.
À l'encontre, les entreprises qui ont opté pour
le régime de débits doivent aussi gérer le crédit
interentreprises au niveau de la trésorerie de TVA.
En général, le régime des débits
n'est intéressant que si l'entreprise procède aux
règlements de ses dépenses par effets de commerce acceptables, ce
qui lui permettra de récupérer immédiatement la TVA sans
attendre le décaissement effectif au fournisseur, constituant une
ressource nette pour la trésorerie de l'entreprise.
Le régime de débit favorise la
trésorerie de l'entreprise dans les cas suivants :
ü Si l'entreprise ne souffre pas d'un crédit
client, c'est le cas des grandes surfaces commerciales qui vendent,
généralement au comptant et s'approvisionnent à
crédit (Ex. : Marjane, Aswak-Assalam,
Métro, ...) ;
ü Si l'entreprise exportatrice n'a pas opté pour
le régime suspensif, ce qui lui permettra de récupérer le
crédit de TVA le plus vite possible en déclarant la TVA
déductible dès le règlement fournisseurs par effets
acceptables.
3-4-1-3-2- Périodicité de
déclaration de la T.V.A. :
Toute personne assujettie à la taxe sur la valeur
ajoutée doit souscrire une déclaration d'existence au service
local des impôts dont elle dépend dans un délai maximal de
30 jours suivant le début de son activité.
En matière de TVA, l'imposition se fait sous forme de
deux régimes :
a- Déclaration trimestrielle
« Imprimé bleu » : (Annexe N° :
10)
Sont imposés à ce régime :
- Les redevables dont le chiffre d'affaires taxable
réalisé au cours de l'année écoulée est
inférieur à 1.000.000,00 DH ;
- Les redevables d'exploitant des établissements
saisonniers, ainsi que ceux exerçant une activité
périodique en effectuant des opérations occasionnelles ;
- Les nouveaux redevables pour la période de
l'année civile en cours.
b- Déclaration mensuelle
« Imprimé rose » : (Annexe N° :
11)
Sont obligatoirement imposés à ce
régime :
- Les redevables dont le chiffre d'affaires taxable
réalisé au cours de l'année écoulée atteint
ou dépasse 1.000.000,00 DH ;
- Les personnes n'ayant pas d'établissement au Maroc et
y effectuant des opérations imposables.
En outre, la Loi autorise aux assujettis au régime de
déclaration trimestrielle d'opter pour le régime de
déclaration mensuelle, mais ceci doit être fait en déposant
une demande auprès du service local de la taxe sur le chiffre d'affaires
dont dépend l'assujetti avant le 31 Janvier. Cette autorisation est
valable pour une année civile entière et est renouvelable
d'année en année par tacite reconduction, sauf
dénomination avant le 31 Décembre par le redevable.
3-4-1-3-3- Base Imposable :
L'assiette ou la base de la TVA comprend tout ce que le
vendeur ou le prestataire encaisse ou reçoit. Ainsi, pour
déterminer la base imposable il y a lieu de tenir compte de la nature
des opérations imposables soit à partir de règles
générales, soit à partir de règles
particulières.
La base imposable de la TVA est constituée du chiffre
d'affaires imposable qui comprend le prix des marchandises, des travaux ou des
services et les recettes accessoires qui s'y rapportent, y compris les droits
et taxes s'y afférents à l'exception de la TVA.
De ce fait, il faut tenir-compte en plus de la valeur nue de
la marchandise ou des services, les éléments suivants :
ü Les frais de ventes : les frais de transport
(vente franco), les frais d'emballages, les frais de négociations des
effets de commerce ;
ü Les recettes accessoires : ventes des
déchets neufs d'industrie, la revente d'emballages reçus et
considérées comme perdus ainsi que les subventions (si elles sont
destinées à soutenir le prix d'un produit ou d'un
service) ;
ü Les produits financiers : en cas de vente à
terme, les intérêts crédit font partie intégrante du
prix de vente imposable.
3-4-1-3-4- Taux applicables de la
TVA :
La liquidation de la TVA consiste à calculer
très exactement le montant d'impôt dû par l'assujetti en
appliquant un taux (ou un tarif) à la base imposable.
Les dispositions légales des articles 98, 99 et 100 du
Code Général des Impôts « Version :
2008 », fixent le tarif de la taxe en appliquant soit des taux
ad-valorem, soit des taux spécifiques.
a- Taux ad-valorem :
Ø Taux normal de 20 % est le taux de droit commun. Il
s'applique à toutes les opérations imposables pour lesquelles un
autre taux n'est pas expressément prévu par la Loi ou qui ne sont
pas exonérées.
Ø Taux réduits :
o 14 % : Thé, confiture, transport,
électricité, ...
o 10 % : Opérations hôtelières et de
restauration, opérations financières, ...
o 07 % : Certains biens de première
nécessité (Eau, lait en poudre, gaz, produits
pharmaceutiques, ...).
b- Taux spécifiques :
Ø Les ventes et livraisons autrement qu'à
consommer sur place, portant sur les vins et les boissons alcoolisées,
sont soumises à la TVA au tarif de 100,00 DH par Hectolitre.
Ø Les livraisons et les ventes de tous ouvrages ou
articles autres que les outils, composés en tout ou en partie d'or, de
platine ou d'argent sont soumises à la TVA fixée à 4,00 DH
par gramme d'or et de platine et à 5 Centimes de DH par gramme
d'argent.
3-4-1-3-5- Calcul de la T.V.A. :
a- Principe de base de la
déduction :
Le principe fondamental sur lequel repose tout le
système de la TVA est que la taxe qui a grevé les
éléments du prix d'une opération imposable (taxe d'amont),
est déductible de la TVA applicable à cette opération
(taxe d'aval).
TVA due = Taxe d'amont - Taxe d'aval
Ainsi, toute TVA facturée à l'entreprise, ouvre
droit à déduction.
L'article de Loi concerné dispose :
« Le droit à déduction prend naissance à
l'expiration du mois qui suit celui de l'établissement des quittances de
douanes ou de paiement partiel ou intégral des factures ou
mémoires établis au nom du
bénéficiaire ».
À partir de la date de règlement des factures
ou mémoires et par conséquent de la taxe, le délai d'un
mois nécessaire pour opérer la déduction commence à
courir.
La condition du décalage d'un mois est exigée
pour les seuls biens et services autres que les immobilisations.
Pour les biens immobilisables, la déduction est
opérée au titre du mois au cours duquel est intervenu le fait
générateur de la taxe déductible (livraison d'une machine
par exemple).
b- Modalités d'application de la
déduction :
C'est par voie d'imputation que doit s'opérer la
récupération de la taxe déductible mentionnée sur
la déclaration de l'assujetti. Ainsi :
TVA due (M) = TVA fact (M) - [TVA récup/Immo (M) +
TVA récupérable/Charges (M-1)]
De ce fait, la formule utilisée pour le calcul de la
T.V.A due est la suivante :
|
|
TVA Facturée du mois N
|
-
|
TVA Récupérable sur les Immobilisations du mois
N
|
-
|
TVA Récupérable sur les Charges du mois N-1
|
-
|
Crédit de TVA du mois N-1
|
=
|
TVA Due du mois N
|
Ø Si le solde est positif, le montant est versé
à la perception ;
Ø S'il est négatif, il constitue un
crédit d'impôt qui sera reporté sur la TVA des mois
suivants jusqu'à épuisement, sans limitation de délai.
Exemple
d'application :
Ø Soit un assujetti, placé sous le régime
de la déclaration mensuelle, et qui vend des produits soumis au taux de
20%.
Ø Il a réalisé les CA (HT) mensuels
suivants en 2008 :
Mois
|
CA HT (Dh)
|
Mars
|
15.000.000
|
Avril
|
1.600.000
|
Mai
|
2.000.000
|
Ø Pour réaliser ses produits, l'assujetti s'est
procuré les biens et services nécessaires, soumis au taux de 20%
et ouvrant droit à déduction :
Mois
|
Achats HT (Dh)
|
Février
|
800.000
|
Mars
|
2.800.000
|
Avril
|
10.000
|
Solution :
Ses déclarations seront structurées de la
façon suivante : déclaration du mois (N)
déposée en (N+1) :
|
Déclaration Mars à déposer en
Avril
|
Déclaration Avril à déposer en
Mai
|
Déclaration Mai à déposer en
Juin
|
TVA facturée
|
15.000.000 20% = 3.000.000
|
1.600.000 20%
= 320.000
|
20.000.000 20%
= 4.000.000
|
Taxe Déductible payée en mois
|
Février :
800.000 20%
= 160.000
|
Mars :
2.800.000 20 %
= 560.000
|
Avril :
10.000 20%
= 2.000
|
Taxe à verser au trésor
|
2.840.000
|
Néant
|
4.000.000 - (240.000 + 2.000)
= 3.758.000
|
Crédit à reporter
|
Néant
|
- 240.000
|
Néant
|
c- Détermination du montant de la
déduction :
Les redevables qui exercent des activités
exonérées mais bénéficiant du droit à
déduction, sont considérés comme des assujettis à
100%.
Quant aux assujettis partiels qui effectuent concurremment des
opérations taxables et des opérations exonérées
(sans droit à déduction) ou situées hors champ
d'application, un pourcentage général de déduction,
appelé « Prorata » est
déterminé en fonction des opérations passibles de la
TVA.
Le prorata est un pourcentage qui résulte du rapport
existant entre le montant annuel des recettes afférentes à des
opérations ouvrant droit à déduction et le montant annuel
des recettes afférentes à l'ensemble des opérations
réalisées, c-à-d le CA total de l'année.
Au numérateur du prorata, on trouve les CA
suivants :
· Le montant du CA soumis à la TVA ;
· Les recettes des opérations
exonérées avec droit à déduction augmentées
fictivement de la TVA correspondante (TVA dont le paiement n'est pas
exigible) ;
· Les recettes provenant des opérations faites en
régime suspensif, augmentées de la TVA fictive correspondante.
Au dénominateur du prorata, on trouve :
· Le total du numérateur ;
· Les recettes exonérées sans droit
à déduction ;
· Les recettes provenant des opérations
placées hors champ d'application de la TVA.
Prorata =
: TVA fictive correspondante
d- Exclusion du droit à
déduction :
N'est déductible qu'à concurrence de 50 % de son
montant, la taxe ayant grevé les achats, travaux ou services dont le
montant est égal ou supérieur à 10.000,00 DH et dont le
règlement n'est pas justifié par :
· Un chèque barré non-endossable ;
· Effet de commerce ;
· Moyen magnétique de paiement ;
· Ou par virement bancaire ou postal.
En plus, la Loi en vigueur, dans son article 106
prévoit les exclusions suivantes :
- Les biens, produits, matières et services non
utilisés pour les besoins de l'exploitation ;
- Les immeubles et locaux non liés à
l'exploitation ;
- Les véhicules de tourisme ;
- Les achats et prestations revêtant un caractère
de libéralité ;
- Les frais de mission, de réception ou de
représentation ;
- Les produits pétroliers non utilisés comme
combustibles, matières premières ou agents de fabrication
à l'exclusion du gasoil utilisé par les véhicules
affectés au transport routier ou ferroviaire de voyageurs et de
marchandises ;
e- Le remboursement de la
T.V.A. :
En matière de déduction, le régime
normal est l'imputation. Toutefois, certaines entreprises disposent d'un
crédit de taxe qu'elles ne peuvent imputer et se trouve en situation de
butoir. Le remboursement constitue une dérogation à la
règle de droit commun qui est celle du report de crédit.
Le remboursement est réservé aux personnes
assujetties qui effectuent des opérations réalisées sous
le bénéfice des exonérations prévus par la Loi et
portant sur :
· Les produits livrés à
l'exportation ;
· Les ventes bénéficiant de l'achat en
suspension de taxes.
Le remboursement de la TVA n'est pas automatique, il est
subordonné à l'établissement d'une demande écrite
et à la justification du droit au remboursement par la production de
documents établissant que les achats ont été grevés
de la taxe, soit à l'intérieur, soit à l'importation. Sur
la « Demande de remboursement de la TVA » (Annexe
N° : 12), l'entreprise indique la période concernée,
ainsi que l'activité exercée et le siège social. Ce
document doit être daté, cacheté et signé.
Remarque : Le plafond de
la TVA
Le montant de la TVA remboursée ne peut être
supérieur à celui de la TVA que le contribuable aurait dû
déduire s'il était imposable
3-4-1-3-6- L'établissement de la
déclaration de la
T.V.A. :
Pour l'établissement d'une déclaration de TVA,
on se base sur les relevés bancaires qui justifient les encaissements
(ventes) et les décaissements (achats) effectifs du montant des
factures. Pour le règlement en espèces, on se
réfère aux pièces justificatives classées dans le
dossier « Caisse ».
À partir de ces éléments, on
établit les deux relevés suivants en utilisant le tableur
« Excel » (Annexe N° : 13) :
ü Le tableau des
décaissements : à partir des factures de
ventes, on mentionne le numéro et la date de la facture, la raison
sociale et le numéro d'identification fiscale du fournisseur, la nature
des produits et/ou services, le montant en HT de la facture, le taux et le
montant de la taxe, le montant en TTC et la modalité de paiement.
ü Le tableau des
encaissements : à partir des factures d'achat, on
mentionne la date et le numéro de la facture, la raison sociale des
clients, le montant total en hors taxe, le taux ainsi que le montant de la
taxe ; en ayant la précaution de respecter la règle de
décalage d'un mois, sauf pour les immobilisations. Cette
procédure est appliquée pour les deux sortes de
déclarations :
o Le cas de la déclaration mensuelle d'Avril 2008
:
TVA due Avril 2008 = TVA facturé Avril 08 - (TVA
récup sur charges Mars 08 + TVA récup sur immo Avril 08)
o Le cas de la déclaration trimestrielle du
2ème trimestre 2008 :
TVA due 2ème trimestre 2008 = TVA
facturée (Avril, Mai, Juin) - [TVA récup sur charges (Mars,
Avril, Mai) + TVA récup sur immo (Avril, Mai, Juin)]
Les totaux dégagés à partir de ces
tableaux serviront à remplir le bordereau de déclaration de la
TVA. On commence tout d'abord par remplir l'en-tête de l'imprimé
avec les informations sur la personne imposable (Raison sociale, forme
juridique, N° de l'I.F., ...) ; ensuite, on détermine le
chiffre d'affaires total, le CA imposable et le montant de la TVA
collectée. Après, il faut déclarer la TVA
récupérable afin de déterminer la TVA due. Si le solde est
négatif, on le mentionne en rouge avec le signe
« - ».
Enfin, le bordereau devra être daté,
cacheté et signé par l'entreprise pour que l'on constitue un
dossier dont figurent : Les imprimés de la déclaration et
les tableaux de récupération. Ce dossier doit se faire en trois
exemplaires, les originaux doivent être déposés à la
perception contre une quittance (Annexe N° : 14), le deuxième
à envoyer au client, quant au dernier accompagné de sa quittance
doit être classé dans le dossier fiscal du client au sein de la
fiduciaire.
3-4-1-4- Comptabilisation de la
TVA :
Les principales écritures comptables relatifs à la
déclaration de la T.V.A. sont représentées ainsi :
Société : ................
Journal : O.D. Mois : mm/aa
DATE
|
N° COMPTE
|
INTITULÉ DU COMPTE
|
LIBELLÉS
|
MONTANTS
|
DÉBIT
|
CRÉDIT
|
31/mm/aa
|
4455000000
|
État, TVA facturée
|
TVA encaissée suivant déclaration du mois
MM
|
|
|
31/mm/aa
|
3455200020
|
État, TVA récupérable sur charges à
20%
|
TVA déductible sur charges à 20% suivant
déclaration du mois MM
|
|
|
31/mm/aa
|
3455200014
|
État, TVA récupérable sur charges à
14%
|
TVA déductible sur charges à 14% suivant
déclaration du mois MM
|
|
|
31/mm/aa
|
3455200010
|
État, TVA récupérable sur charges à
10%
|
TVA déductible sur charges à 10% suivant
déclaration du mois MM
|
|
|
31/mm/aa
|
3455200007
|
État, TVA récupérable sur charges à
7%
|
TVA déductible sur charges à 7% suivant
déclaration du mois MM
|
|
|
31/mm/aa
|
3455100000
|
État, TVA récupérable sur
immobilisations
|
TVA déductible sur immobilisations suivant
déclaration du mois MM
|
|
|
31/mm/aa
|
3456000000
|
État, crédit de TVA (suivant
déclaration)
|
Crédit de la période précédente
|
|
|
31/mm/aa
|
4456000000
|
État, TVA due (suivant déclaration)
|
TVA DUE suivant déclaration du mois MM
|
|
|
31/mm/aa
|
3456000000
|
État, crédit de TVA (suivant
déclaration)
|
Crédit en Rouge suivant déclaration du mois
MM
|
|
|
Cas réel sur logiciel
« JBS-COMPTA » :
L'écriture comptable est effectuée dans le
journal « Opérations Diverses » du mois 06/2008
comme suit :
Et la consultation du journal « O.D. »
pour le mois 06/2008 a démontré l'affichage suivant :
CONCLUSION
Le présent rapport récapitule ce que j'ai
observé durant mon stage au sein du Cabinet de la fiduciaire EOLE
FINANCE.
Le stage que j'ai effectué au sein de la fiduciaire, m'a
été très bénéfique et avait pour objet de
renforcer mon potentiel et mon capital de connaissance, ainsi, de mettre en
pratique les enseignements acquis. Il m'a aidé à
m'intégrer dans le domaine professionnel et d'adopter pratiquement les
notions théoriques, de même j'ai une idée
générale sur le marché de l'emploi.
Après cette période de stage au sein du
fiduciaire, j'ai constaté que cet apprentissage pratique m'a permis
également de mettre en application mes connaissances théoriques
en matière de comptabilité des entreprises et compléter
ainsi ma formation en tant que Financier, et de découvrir encore le
monde professionnel avec tous ses enjeux, ses exigences et ses multiples
facettes et d'acquérir une expérience très enrichissante
et très bénéfique.
En plus, j'ai découvert des mécanismes très
intéressants susceptibles de me fournir une vision claire sur le monde
des affaires ; je me suis également fait une idée
comparative entre les études théoriques et leurs applications
dans le monde du travail.
Il est vrai que notre métier nous façonne à
mesure que nous l'exerçons et l'apprentissage de chaque profession vient
avec le temps et comme on dit : « Il y a un début
à tout ».
Aussi, soyons patient et attentif pour entamer une
carrière dans le domaine « Comptabilité et
Finances ».
Annexes :
Famille
|
Numéro d'attribution
|
Intitulé du document
|
Référence ou Modèle
|
C.N.S.S.
|
1
|
Demande d'affiliation R/V
|
322 1.11
|
2
|
Demande d'immatriculation R/V
|
321 - 1 - 06
|
3
|
Bordereau des AF et de déclaration de salaires
|
F. 512 - 1 - 01
|
4
|
Bordereau de déclaration des salariés entrants
|
F. 512 - 1 - 10
|
5
|
Bordereau de paiement CNSS
|
|
6
|
Bordereau de paiement AMO
|
511 - 4 - 01
|
I.R.
|
7
|
Bordereau de versement des revenus salariaux et
assimilés R/V
|
RSC010F/06F
RSC010F/07E
|
8
|
État de l'IGR (tirage JBS-Paie)
|
Tableur Excel
|
T.V.A.
|
9
|
Demande pour bénéficier du régime
suspensif
|
AAC101F - 07I
|
10
|
Déclaration trimestrielle R/V
|
ADC080F - 07E
|
11
|
Déclaration mensuelle R/V
|
ADC100F - 07E
|
12
|
Demande de remboursement R/V
|
670
|
13
|
État des décaissements (déclarations) et
des encaissements (ventes)
|
Tableur Excel
|
14
|
Déclaration de versement (Quittance)
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RXC010B07E
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Divers
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15
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Facture EOLE FINANCE SARL
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62 - 2008
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Table des
matières
DÉDICACES
_______________________________________________________________ 2
REMERCIEMENTS
_______________________________________________________ 3
AVANT-PROPOS
__________________________________________________________ 5
INTRODUCTION
__________________________________________________________ 6
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DE LA
SOCIÉTÉ _____ 7
1-1- FICHE TECHNIQUE DU CABINET
_________________________________ 8
1-2- MISSIONS ET ACTIVITÉS
_______________________________________ 8
1-2-1- COMPTABILITÉ DE L'ENTREPRISE
________________________ 9
1-2-2- GESTION DE L'ENTREPRISE ______________________________
9
1-2-3- OBLIGATIONS LÉGALES DE L'ENTREPRISE
_________________ 9
1-2-4- AUDIT DE L'ENTREPRISE ________________________________
10
1-3- ORGANIGRAMME
_____________________________________________ 11
1-4- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
______________________________ 12
1-4-1- LA DIRECTION GÉNÉRALE
______________________________ 12
1-4-2- SERVICE ADMINISTRATIF ET SERVICE SECRÉTARIAT
________ 12
1-4-3- SERVICE COMPTABILITÉ
________________________________ 13
1-4-3-1- Les fonctions de l'agent comptable
_________________ 13
L'agent comptable, chef des services de la
comptabilité _________13
L'agent comptable, comptable public
__________________ 13
1-4-3-2- La responsabilité de l'agent
comptable ______________ 14
L'agent comptable, conseiller de l'ordonnateur
___________ 15
1-4-3-3- Les principales missions du Service
Comptabilité ______ 15
a- La Comptabilité ________________________________
15
b- Le Juridique ___________________________________ 16
c- La Paie ______________________________________ 16
DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU
STAGE ___________ 18
TROISIÈME PARTIE : LES TRAVAUX
EFFECTUÉS ___________ 21
3-1- LE CLASSEMENT
______________________________________________ 22
3-1-1- DOSSIER ACHATS _____________________________________
22
3-1-2- DOSSIER VENTES ______________________________________
22
3-1-3- DOSSIER CAISSE ______________________________________
23
3-1-4- DOSSIER BANQUE _____________________________________
23
3-1-5- DOSSIER FISCAL _______________________________________
23
3-1-6- DOSSIER SOCIAL ______________________________________
23
3-1-7- DOSSIER JURIDIQUE ____________________________________
23
3-1-8- DOSSIER DES OPÉRATIONS DIVERSES
_____________________ 23
3-2- LA COMPTABILISATION
________________________________________ 24
3-2-1- PRÉSENTATION ET CARACTÉRISTIQUES DU
LOGICIEL « JBS » _ 24
3-2-2- LES JOURNAUX AUXILIAIRES ____________________________
26
3-2-2-1- Journal Auxiliaire
« Achats » ______________________ 26
3-2-2-2- Journal
Auxiliaire « Ventes » _____________________
29
3-2-2-3- Journal Auxiliaire
« Banques » ____________________ 30
3-2-2-4- Journal Auxiliaire
« Caisses » _____________________ 33
3-2-2-5- Journal Auxiliaire « Opérations
Diverses » __________ 35
3-3- DÉCLARATIONS SOCIALES
_____________________________________ 38
3-3-1- LA C.N.S.S. __________________________________________
38
3-3-1-1- Présentation de la CNSS
_________________________ 38
3-3-1-1-1- Définition de la CNSS
_____________________ 38
3-3-1-1-2- L'assurance Maladie Obligatoire (AMO) _________
39
3-3-1-1-3- Les principaux avantages perçus
par la CNSS ______ 40
a- Prestations familiales _______________________
40
b- Prestations à court terme
_____________________ 40
c- Prestations à long terme
_____________________ 40
3-3-1-1-4- Organigramme ___________________________ 40
3-3-1-1-5- Chiffres-clefs ____________________________
41
a- Chiffres-clefs de la CNSS
_______________________ 41
b- Chiffres-clefs de l'AMO arrêtés
au 21/05/2007 ____________42
3-3-1-1-6- Les assujettis ____________________________
43
3-3-1-2- Demande de recrutement à la CNSS
________________ 44
3-3-1-2-1- L'affiliation de l'employeur _________________
44
3-3-1-2-2- L'immatriculation de l'employé
______________ 45
3-3-1-3- Les bordereaux de la CNSS
_______________________ 45
3-3-1-3-1- Bordereau des allocations familiales et
déclaration des salaires ____________________
45
3-3-1-3-2- Bordereau de déclaration des
salariés entrants ____ 47
3-3-1-3-3- Bordereau de paiement _____________________ 47
3-3-2- L'IMPÔT SUR LE REVENU SALARIAL (L'I.R.)
_______________ 50
3-3-2-1- Généralités sur l'IR
_____________________________ 50
3-3-2-2- Formule de calcul de l'I.R. Salarial
________________ 51
a- Détermination du Revenu Global Imposable
____________ 51
b- Calcul de l'I.R. Brut _____________________________
52
c- Calcul de l'I.R. Dû ______________________________
52
3-4- DÉCLARATIONS FISCALES
_____________________________________ 53
3-4-1- LA T.V.A. ____________________________________________
53
3-4-1-1- Présentation de la TVA
__________________________ 53
a- Historique ____________________________________ 53
b- Définition ____________________________________
54
c- Dispositions générales
___________________________ 54
d- Notion de la Valeur Ajoutée
_______________________ 54
e- Notion de Neutralité
_____________________________ 55
3-4-1-2- Champ d'application
____________________________ 55
3-4-1-2-1- Les opérations imposables à la TVA
___________ 56
a- Les opérations
obligatoirement imposables___________ 56
b- Les opérations imposables par option
_____________ 56
3-4-1-2-2- Les exonérations
_________________________ 57
a- Exonérations sans droit à
déduction ______________ 57
b- Exonérations avec droit à
déduction ______________ 58
3-4-1-3- Liquidation de la TVA
___________________________ 59
3-4-1-3-1- Fait générateur
___________________________ 59
a- Régime de l'encaissement
____________________ 60
b- Régime du débit
___________________________ 60
3-4-1-3-2- Périodicité de déclaration
de la T.V.A. __________ 62
a- Déclaration trimestrielle
« Imprimé bleu » __________62
b- Déclaration mensuelle
« Imprimé rose » ___________ 62
3-4-1-3-3- Base Imposable __________________________ 63
3-4-1-3-4- Taux applicables de la TVA _________________
63
a- Taux ad-valorem __________________________
64
b- Taux spécifiques
___________________________ 64
3-4-1-3-5- Calcul de la T.V.A. _______________________
64
a- Principe de base de la déduction
________________ 64
b- Modalités d'application de la
déduction ____________ 65
c- Détermination du montant de la
déduction ___________66
d- Exclusion du droit à déduction
_________________ 67
e- Le remboursement de la TVA __________________
68
3-4-1-3-6- L'établissement de la
déclaration de la TVA _______ 68
3-4-1-4- Comptabilisation de la TVA
_______________________ 70
CONCLUSION
_____________________________________________________________ 72
ANNEXES
__________________________________________________________________
73
CONVENTION DE STAGE
_______________________________________________ 89
AMARI Othman
E-Mail :
amari.othman@gmail.com
EOLE-FINANCE
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