DÉDICACE
À maman Hermine pour son courage, son endurance
dans les moments difficiles, sa persévérance et son amour ;
je dis merci.
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont au Seigneur de
gloire, pour son amour, sa grâce, et pour le souffle de vie sans lequel
ce stage n'aurait pas pu avoir lieu.
Nous adressons également nos sincères
remerciements à toutes les personnes qui ont de près ou de loin
influencé de manière positive la réalisation de ce stage,
notre gratitude s'adresse de façon particulière aux personnes
suivantes :
Ø M. Leoncio F. ESONO NZE OYANA, Directeur
Général de l'ISSEA, ainsi qu'à tout le personnel
administratif et enseignant de l'ISSEA, pour la formation qu'il nous
dispense ;
Ø DR Dieudonné KINKIELELE, pour sa
disponibilité et sa sollicitude durant notre année
académique ;
Ø DR Cléophas ONDO, pour l'ouverture d'esprit et
l'apport en qualité dans notre formation ;
Ø DR Maurice FEZEU, Secrétaire Permanent au
Comité national de lutte contre le SIDA, pour son accord à notre
stage au sein de sa structure ;
Ø M. Peter TENDOH, Economiste et Démographe au
Suivi, Evaluation et Planification des politiques de lutte contre le SIDA, pour
sa disponibilité, et son encadrement ;
Ø M. Etienne MBOUI BILONG, Statisticien et Economiste
au Suivi, Evaluation et Planification des politiques de lutte contre le SIDA,
pour sa disponibilité ;
Ø Mme OKOMONO née OSSOAL Marie Joseph, Chef de
la cellule juridique du ministère de l'économie et de la
planification pour sa disponibilité ;
Ø A l'ensemble des co-stagiaires au CNLS, Serge FEMBA,
NOAH, WILLIAM, et AIGONGUE DJINGUEBAYE pour leur esprit d'équipe et
leurs critiques ;
Ø A tous ceux que nous ne pouvons citer ici, nous
réitérons nos remerciements ;
SOMMAIRE
DÉDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
SOMMAIRE
iii
LISTE DES TABLEAUX
v
LISTE DES FIGURES ET
GRAPHIQUES
vi
ABREVIATIONS ET SIGLES
vii
OEV
vii
AVANT PROPOS
viii
RÉSUMÉ
ix
INTRODUCTION
1
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE
LA STRUCTURE
4
I) Origine et objectifs
4
I.1) Date de création
4
I.2) Objectifs du CNLS
4
II) Organisation et Partenaires du CNLS
5
II.1) Organisation du CNLS
5
II.2) Les partenaires du CNLS
5
III) Section Planification, Suivi et Evaluation
6
III.1) Rôles spécifiques et
importance
6
III.2) Description du poste d'affectation
7
CHAPITRE 2 : CONTEXTE ET
PROBLÉMATIQUE
8
I) Aperçu mondial de
l'épidémie
8
I.1) Aperçu de l'épidémie au
Cameroun
8
I.2) Cas spécifique des Orphelins et Enfants
Vulnérables à cause du SIDA
9
II) Problématique générale
12
II.1) Présentation du problème
12
II.2) Résultats généraux
attendus
13
CHAPITRE 3 :
APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
15
I) Collecte et uniformisation des données
sur les OEV.
15
I.1) Fichiers du recensement
15
I.2) Fichiers des OEV soutenus
15
I.3) Uniformisation des fichiers du recensement
15
I.4) Uniformisation des fichiers sur les OEV
soutenus
16
II) Traitement des données
16
II.1) Formulaire d'analyse de l'aide
apportée aux OEV
16
II.2) Fusion des fichiers du recensement des
OEV
17
II.3) Fusion des fichiers des OEV soutenus
17
III) Analyse des besoins des utilisateurs
17
IV) Chronogramme d'exécution
18
CHAPITRE 4 : DESCRIPTION DU
SYSTÈME D'INFORMATION
20
I) Le Circuit de l'information
20
I.1) Présentation
20
I.2) Danger du manque de coordination
21
II) Modèle conceptuel de données
21
II.1) Concepts de base du modèle
entité association
21
II.2) Mise en oeuvre du modèle
23
III) Implémentation sous ACCESS
24
III.1) Les tables et le modèle logique de
données
24
III.2) Les requêtes
25
III.3) Les formulaires
25
III.4) Configuration et chargement des
données
27
III) Résultats obtenus
27
CHAPITRE 5 : ANALYSE DES DONNEES DANS LE
SI
29
I) Présentation des résultats
29
I.1) Présentation des données
reçues
29
I.2) Description de l'assistance apportée
aux OEV par province
30
II) Etude de la distribution des assistances par
site
32
II.1) Analyse descriptive uni variée
33
II.2) Analyse descriptive multidimensionnelle
34
III) Classification des sites selon le type
d'assistance
39
III.1) Critère de mesure de
l'éloignement.
39
IV) Suggestions
43
CONCLUSION
44
ANNEXES
45
BIBLIOGRAPHIE
56
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Distribution des OEV par
province en valeur et en pourcentage
10
Tableau 2 : Formulaire destiné aux
ONG
16
Tableau 3 : Chronogramme
d'implémentation de la B.D
19
Tableau 4 : Circuit de cheminement de
l'information entre les principaux acteurs aux niveaux central et
décentralisé du CNLS
20
Tableau 5 : Description du rôle des
tables présentes dans la B.D
24
Tableau 6 : Récapitulatif de
rôle des formulaires principaux du SI
25
Tableau 7 : Distribution de la
quantité d'information reçue par province sur l'assistance
accordée aux OEV
29
Tableau 8 : Distribution par province du
nombre d'OEV ayant reçu l'assistance alimentaire
30
Tableau 9 : Distribution par province du
nombre d'OEV ayant reçu l'assistance scolaire
30
Tableau 10 : Distribution par province du
nombre d'OEV ayant reçu l'assistance sanitaire
31
Tableau 11 : Distribution par province du
nombre d'OEV ayant reçu l'assistance juridique
31
Tableau 12 : Distribution par province du
nombre d'OEV ayant reçu l'assistance vestimentaire
32
Tableau 13 : Distribution par province du
nombre d'OEV ayant reçu l'assistance psychologique
32
Liste tableaux en annexes
Tableau A-1 : Grille
d'éligibilité des OEV
46
Tableau A-2 : Répartition des OEV
par province et par catégorie cibles
46
Tableau A-3 : Répartition des OEV
identifiés et éligibles par province, âge et par
sexe
47
Tableau A-4: Concordance des fichiers issus du
recensement des OEV
48
Tableau A-5: Distribution des assistances par
site d'intervention
51
Tableau A-6 : Statistiques sommaires des
variables continues
51
Tableau A-7: Corrélations des variables
actives avec les facteurs
52
Tableau A-8 : Valeurs propres
ACP
52
Tableau A-9 : Coordonnées,
contributions et valeurs des cosinus carrées des individus
actifs.
53
LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES
Ø Liste des figures
Figure 1: Schéma organisationnel du
CNLS
6
Figure 3 : Schéma illustratif d'un
modèle entité association
22
Figure 4 : Schéma du MCD
correspondant à l'analyse de l'assistance des OEV.
23
Figure 5 : Schéma du MLD
correspondant à l'assistance des OEV
25
Figure 6 : Architecture fonctionnelle du
S.I
26
Figure 7 : Dendrogramme obtenu
après classification ascendante hiérarchique des sites.
40
Ø Liste des graphiques
Graphique 1 : Evolution de la mise sous
ARV des PVVIH
9
Graphique 2 : Répartition par
province des OEV soutenus
11
Graphique 3 : Schéma
représentant les boites à moustaches par type d'assistance
reçu dans les sites
33
Graphique 4: Représentation des Sites
sur le plan factoriel 1
36
Graphique 5 : Représentation des sites
sur le plan factoriel 2
38
Graphique 6: Répartition du nombre moyen
d'OEV assisté par groupe et par type d'assistance
41
Graphique A-1: Axe unitaire plan factoriel
1; Graphique A-2: Axe unitaire plan factoriel 2 ;
Graphique A- 3 : Indices de
niveau
52
Graphique A- 4 : Illustration d'une boite
à moustache
55
ABREVIATIONS ET SIGLES
ACMS
|
Association Camerounaise pour le Marketing Social
|
ARV
|
AntiRétroViral
|
BD
|
Base de Données
|
CEMAC
|
Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique
Centrale
|
CLLS
|
Comité Local de Lutte contre le SIDA
|
CNLP
|
Comité National de Lutte contre le Paludisme
|
CNLS
|
Comité National de Lutte contre le SIDA
|
CSI
|
Centre de Santé Intégré
|
DPSP
|
Délégation Provinciale de la Santé
Publique
|
DS
|
District de Santé
|
E-A
|
Entité Association
|
EDS
|
Enquête Démographique et de Santé
|
Global Fund (Fonds Mondial)
|
Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, le Paludisme, la
Tuberculose
|
GTC
|
Groupe Technique Central
|
GTP
|
Groupe Technique Provincial
|
ISSEA
|
Institut Sous régionale de Statistique et d'Economie
Appliquée
|
MCD
|
Modèle Conceptuel des Données
|
MLD
|
Modèle Logique des Données
|
OEV
|
Orphelin et Enfant Vulnérable
|
ONG
|
Organisation Non Gouvernementale
|
ONUSIDA
|
Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA
|
PFC
|
Point Focal Communal
|
PSN
|
Plan Stratégique National
|
PVVIH
|
Personne Vivant avec le VIH
|
S-E
|
Suivi et Evaluation
|
SI
|
Système d'Information
|
SIDA
|
Syndrome d'ImmunoDéficience Acquise
|
VIH
|
Virus de l'ImmunoDéficience Humaine
|
AVANT PROPOS
L'Institut Sous régional de
Statistique et d'Economie Appliquée est une école sous
régionale qui reçoit des étudiants de diverses
nationalités. Elle est née de la volonté des Etats membres
de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale de
disposer d'un organisme de formation des cadres de haut niveau en statistique
et en économie. En effet, la principale mission de l'ISSEA est de former
et de recycler les cadres en statistique et en économie. Afin de remplir
cet objectif, l'école compte en son sein trois cycles de formations.
Le premier cycle est celui des
techniciens supérieurs de la statistique dont la durée de
formation est de deux ans avec comme diplôme requis pour la formation un
baccalauréat scientifique. Le second cycle est celui des
ingénieurs d'application de la statistique ; la durée de
formation est de quatre ans et le diplôme requis est le
baccalauréat scientifique. Enfin, le troisième cycle est celui
des ingénieurs statisticiens et économistes dont la
durée de formation est de trois ans. L'admission à ces
différents cycles se fait par voie de concours.
Dans le cadre de la formation des
ingénieurs d'application de la statistique, il est impératif pour
chaque étudiant en troisième année, d'effectuer un stage
académique d'une durée d'au moins deux mois pour se familiariser
avec le milieu professionnel. Suite à cette obligation, nous avons
effectué un stage académique au Comité National de Lutte
contre le SIDA pour la période du 05 juillet 2007 au 20 septembre 2007.
RÉSUMÉ
La lutte contre le VIH/SIDA, passe aussi
par la limitation des impacts socio économiques négatifs qui
accompagnent la maladie. C'est pour atteindre cet objectif que les Orphelins et
Enfants Vulnérables à cause du SIDA, constituent un groupe
prioritaire dans la lutte contre le VIH/SIDA. Les enfants sont l'avenir de
toute nation et par conséquent requièrent une attention
particulière. Dans son plan de lutte contre le SIDA, le CNLS les a
placés parmi ses axes stratégiques d'interventions. C'est ainsi
qu'en 2006, une enquête d'envergure nationale a été
lancée dans le but de les recenser et de leur venir en aide.
Cependant à cause des moyens
financiers limités mis à la disposition du CNLS, seulement
près de 8 % des OEV recensés ont été
sélectionnés pour bénéficier de diverses
assistances. Ces OEV sont suivis par le CNLS en collaboration avec les ONG
locales. Dans le but d'évaluer et d'assurer le suivi de l'aide que
distribuent ces ONG, il est apparu indispensable d'avoir une base de
données qui contiendra les informations issues du suivi multiforme que
le CNLS accorde aux OEV.
Au cours de notre stage
académique, il nous a été confié la construction de
cette base de données. Suite à la réalisation de la dite
base de données, des analyses ont été effectuées.
Ainsi, il est apparu que l'aide accordée aux OEV était fortement
corrélée à leur localisation géographique. Par
conséquent, certaines localités ont
bénéficié pour des raisons inexpliquées d'une
meilleure attribution de l'assistance. Dans le but de faciliter les futures
analyses des données issues du suivi effectué par les ONG, une
application informatique chargée de présenter de façon
claire et précise le niveau de couverture des ONG dans les
différentes circonscriptions administratives du Cameroun, a
été mise à la disposition du CNLS.
.
INTRODUCTION
Le besoin d'être en bonne santé est sans aucun
doute l'une des principales aspirations légitimes de l'être
humain. Malheureusement, depuis des siècles, la lutte contre la maladie
n'a cessé de remettre en cause cette aspiration au bien être.
Aujourd'hui plus que par le passé, grâce aux progrès de
la médecine l'homme vit plus longtemps et la victoire contre la maladie
semble à portée de main. Cependant, en attendant ce jour
où l'on aura trouvé la solution miracle, le quotidien de l'homme
est agrémenté par diverses maladies incurables, parmi lesquelles
le SIDA. Il s'agit de la pandémie du siècle car elle frappe
l'ensemble du globe terrestre et plus rudement l'Afrique Sub-Saharienne qui
voit chaque jour ses dignes fils et filles périr. C'est sans doute, la
raison pour laquelle la lutte contre le VIH/SIDA est l'une des
préoccupations majeures des Etats de l'Afrique Sub-Saharienne. Dans le
but de freiner l'évolution de ce mal, le Gouvernement camerounais a
créé le Comité National de Lutte contre le SIDA. La
création de cette structure témoigne en effet de la
volonté du Gouvernement camerounais d'apporter une réponse
adéquate et efficace contre l'évolution inquiétante du
SIDA au Cameroun.
Le SIDA frappe toutes les couches sociales, aussi, les
politiques visant la réduction de la maladie sont multisectorielles, et
leur mise en oeuvre nécessite la connaissance de données fiables
et précises sur la situation épidémiologique de l'ensemble
du territoire national, mais aussi la mesure de l'impact
socio-économique de la maladie sur la population. Les statistiques en
tant qu'instrument privilégié de mesure d'impact et d'aide
à la prise de décision, sont de ce fait indispensables dans cette
lutte. Aussi, des mécanismes de collecte de données ont
été mis en oeuvre sur l'ensemble du territoire national et des
statisticiens ont été recrutés pour assurer la collecte et
l'analyse de ces données.
C'est dans le souci de disposer d'informations statistiques de
qualité qu'il nous a été confié, le traitement, le
stockage et l'analyse des données issues de l'aide
socio-économique apportée aux Orphelins et Enfants
Vulnérables à cause du SIDA. Il s'agit d'une aide visant la
réduction de l'impact de la maladie chez certains enfants. Cette aide
s'étend sur le plan scolaire, sanitaire, alimentaire, juridique,
vestimentaire et psychologique.
Dans la réalisation de notre travail, il a fallu tout
d'abord comprendre le mécanisme de collecte et d'acheminement des
données sur les Orphelins et Enfants Vulnérables du fait du SIDA,
ensuite il a fallu traiter ces données et mettre en place un
système d'information capable de gérer ces données et
enfin de participer à l'analyse de ces données. Notre travail
s'articulera en deux parties. La première partie s'attardera à
présenter la structure d'accueil ainsi que le contexte et la
problématique de travail. La deuxième quant à elle,
présentera l'approche méthodologique utilisée, le
système d'information gérant les données sur le soutien
des OEV, et enfin l'analyse de ces données.
I ère PARTIE :
PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE
D'ACCUEIL ET PROBLÉMATIQUE
Chapitre 1 : PRÉSENTATION DE
LA STRUCTURE
Chapitre 2 : CONTEXTE ET
PROBLÉMATIQUE
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA
STRUCTURE1(*)
I)
Origine et objectifs
I.1)
Date de création
Créé le 15 mars 1999 suite à la
décision N° 0282/D/MSP/CAB du ministre de la santé publique,
le Groupe Technique Central du Comité National de Lutte contre le SIDA
voit le jour. Il est localisé dans le grand quartier de la santé
qui regroupe : le Comité National de Lutte contre le Paludisme, le
Comité de Lutte contre la Tuberculose, l'Hôpital Central, la
Fondation Chantal Biya et le Centre Pasteur ; il fait face au CNLP. En
tant qu'organe exécutif, le GTC est la cheville ouvrière du CNLS,
ses objectifs sont donc liés aux objectifs du CNLS.
I.2)
Objectifs du CNLS
- Mission du CNLS
Le Comité National de Lutte contre le SIDA a pour
mission de définir la politique générale de lutte contre
le SIDA au Cameroun et veille à son exécution, et entre autres
missions, il assure:
§ La coordination de la gestion du Programme National de
Lutte contre le SIDA ;
§ L'appui technique aux partenaires impliqués dans
la réponse locale ;
§ L'appui technique aux partenaires impliqués dans
la réponse sectorielle ;
§ La coordination de la stratégie d'information,
d'éducation et de communication du CNLS ;
§ La coordination des activités de surveillance
épidémiologique et comportementale;
§ Le suivi et l'évaluation des activités
menées ;
§ L'appui à la recherche scientifique et
technique.
- Plan stratégique du CNLS pour la
période 2006-2010
Afin d'aider à la mise en oeuvre des objectifs
cités plus haut, le CNLS a dans son plan stratégique nationale de
lutte contre le SIDA pour la période 2006-2010 défini les six
grands axes suivants:
· Axe Stratégique
1 : Vers l'accès universel à la
prévention en faveur des groupes cibles prioritaires
· Axe Stratégique
2 : Vers l'accès universel aux traitements et
soins en faveur des
enfants et des adultes vivant avec
le VIH/SIDA
· Axe Stratégique
3 : Protection et soutien aux Orphelins et Enfants
Vulnérables
· Axe stratégique
4 : Appropriation de la lutte par les acteurs
· Axe Stratégique
5 : Surveillance épidémiologique et
promotion de la recherche.
· Axe stratégique
6 : Renforcement de la coordination, du partenariat et
du suivi et évaluation des politiques de lutte contre le SIDA
II)
Organisation et Partenaires du CNLS
II.1)
Organisation du CNLS
Le CNLS est une structure sous tutelle du ministère de
la santé publique. Il est présidé par le ministre de la
santé publique. Il est composé d'un organe central appelé
Groupe Technique Central, de dix organes décentralisés :
Groupes Techniques Provinciaux. Au niveau périphérique, nous
retrouvons les correspondants communaux et les comités locaux. Le Groupe
Technique Central, est placé sous l'autorité d'un
secrétaire permanent assisté d'un secrétaire permanent
adjoint. Le GTC est composé des sections ci après :
§ Section Gestion Administrative et
Financière ;
§ Section Appui à la Réponse
Santé ;
§ Section Réponses Sectorielles et
Partenariat ;
§ Section Réponses Locales ;
§ Section Communication pour le Changement de
Comportement et Marketing Social ;
§ Section Planification, Suivi et
Évaluation ;
§ Section de Passation des marchés.
Les groupes techniques provinciaux ont une structure interne
qui est calquée sur celle du GTC, et sont coordonnés par lui. Il
s'agit ici d'une représentation du GTC au niveau provincial.
II.2)
Les partenaires du CNLS
Pour une lutte plus efficace contre le SIDA, le CNLS s'entoure
de plusieurs partenaires qui interviennent tant au niveau central que
provincial. Il s'agit aussi bien des partenaires nationaux qu'internationaux.
On peut citer principalement les ministères des affaires sociales, de la
famille et de la femme, de la jeunesse, des enseignements secondaires, et des
ONG qui participent de façon très active à la lutte contre
le SIDA à l'instar de Synergies Africaines, ACMS et le Global Fund qui
participe majoritairement au financement du CNLS. L'organisation du CNLS se
présente ainsi qu'il suit :
Figure 1: Schéma organisationnel du
CNLS
Comité National de Lutte contre le SIDA
(CNLS)
Commission Mixte de Suivi
Niveau Central
Groupe Technique Central
(GTC)
Section Réponse Locale
Section Planification Suivi
Évaluation
Section Administrative et Financière
Section Réponse Sectorielle et Partenariat
Section Appui à la Réponse Santé
Section Passation des Marchés
Section Communication pour le Changement de
Comportement
Comité Provincial de lutte contre le SIDA
Niveau Provincial
Groupe Technique Provincial
Comité Communal de lutte contre le SIDA
Niveau Périphérique
Correspondant Communal
Comité Local
Source : CNLS/GTC
III)
Section Planification, Suivi et Evaluation
III.1)
Rôles spécifiques et importance
C'est dans cette section que nous avons effectué notre
stage académique. Elle est constituée du personnel
suivant :
ü Un chef de section qui est médecin ;
ü Un démographe ;
ü Un ingénieur d'application de la
statistique ;
ü Un ingénieur statisticien
économiste ;
Elle a pour mission de :
· Représenter le CNLS devant les administrations
et dans les réunions de concertation avec les partenaires ;
· Élaborer le plan d'action consolidé du
CNLS ;
· Assurer la collecte et l'exploitation des
données de suivi sur la base des indicateurs de performance et d'impact
du programme ;
· Préparer les rapports d'activités
mensuels, trimestriels et annuels ;
· Assurer le secrétariat dans les réunions
statutaires du Comité National de Lutte contre le SIDA ;
· Préparer en collaboration avec les autres chefs
de sections, les missions de supervisions conjointes.
III.2)
Description du poste d'affectation
Nous avons eu à notre disposition un bureau
situé au premier niveau avec vu sur le parking automobile, que nous
avons partagé avec l'un des cadres qui nous a été d'une
aide appréciable tout au long de ce stage. Nous avons eu à notre
disposition un ordinateur, une imprimante et une connexion sur internet. En
somme, nous disposions de toute l'assistance technique et didactique
nécessaire à l'élaboration de notre travail. Les logiciels
mis à notre disposition et exploités dans la suite de nos
travaux sont : SPSS, Microsoft EXCEL, Microsoft ACCESS, STAT TRANSFERT, PAINT
et SPAD.
CHAPITRE 2 : CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
I)
Aperçu mondial de l'épidémie
L'ampleur à l'échelle mondiale de la maladie est
désormais indéniable. En effet, elle touche toutes les nations
dans le monde, et selon le rapport annuel de l'ONUSIDA pour l'année
2006, il apparaît que près de 39,5 millions de personnes sont
infectées par le VIH soit deux fois plus qu'en 1995. On estime à
1,3 millions le nombre de malades qui bénéficient de traitements
dans les pays pauvres, et 11 000 personnes sont infectées par le VIH par
jour. Plus de 95% des cas se localisent dans les pays à revenus faibles
ou moyens, et près de 7 700 personnes meurent du SIDA chaque jour. Une
personne est contaminée toutes les 6 secondes. Les enfants ne sont pas
épargnés par la maladie car près de 2 000 cas sont
signalés chez les enfants de moins de 15 ans tous les jours, 2,3
millions d'entre eux vivent avec le VIH. Quant aux femmes, elles
représentent environ 50% des nouvelles contaminations. Depuis le
début de l'épidémie, 25 millions de personnes sont mortes
du SIDA. Pour l'année 2006, on estime à 2,9 millions le nombre de
décès de suite de l'infection dont près de 2,1 millions en
Afrique subsaharienne, qui est de ce fait la région la plus
touchée au monde par l'épidémie.
I.1)
Aperçu de l'épidémie au Cameroun
D'après le rapport des nations unies sur
le SIDA2(*), pour une
population estimée à plus de 16 millions d'habitants, le
Cameroun compte plus de 500 000 personnes infectées par le VIH. Les
pertes en vies humaines imputables au SIDA sont estimées à plus
de 40 000 personnes chaque année. D'après les conclusions du Plan
Stratégique Nationale pour la période 2000-2005, s'appuyant sur
l'EDS 2004, les femmes sont plus infectées que les hommes
(prévalence moyenne chez les femmes 6.8 % contre 4.1 % chez les hommes,
de plus 61% des PVVIH sont des femmes). L'estimation annuelle du nombre de
nouvelles infections est de l'ordre de 58 000 personnes dont 10 000 enfants et
le nombre de décès dû au VIH/SIDA est de l'ordre de
48 700 personnes dont 40 000 sont des adultes.
L'impact socio-économique de cette maladie, bien que
n'ayant pas encore été mesuré, nous semble
considérable. Selon l'EDS III, cette maladie frappe plus la tranche
d'age [15 -24] ans que l'on est en droit d'appeler le fer de lance du
Cameroun ; sans compter un nombre sans cesse croissant d'OEV qui est
estimé à près de 180 000. Les zones urbaines sont les plus
affectées (prévalence de 6.7%), et les populations rurales
(prévalence de 4%) sont les moins informées sur les
méthodes de prévention de la maladie.
En somme, il s'agit d'une épidémie qui frappe
tous les secteurs sociaux avec comme conséquence une aggravation des
conditions de vie des familles camerounaises.
Loin de baisser les bras et prenant en compte les
insuffisances du plan stratégique de lutte contre le SIDA pour la
période 2000-2005, un nouveau plan stratégique a
été mis en place pour la période 2006-2010.
On a un nombre croissant de malades sous ARV, une
intensification des campagnes de dépistage et une diffusion plus
importante de l'information aux couches vulnérables sur les
mécanismes de prévention de la maladie.
Graphique 1 : Evolution de la mise sous
ARV des PVVIH
Source :
CNLS/GTC
Comme
on peut le constater, le Gouvernement à travers le CNLS tient sa
promesse de gratuité du traitement sous ARV. Ainsi, le nombre de malades
pris en charge gratuitement est en constante évolution.
I.2) Cas spécifique des Orphelins et Enfants
Vulnérables à cause du SIDA
Le terme OEV est sujet à plusieurs définitions.
La définition ci après a été adoptée au
CNLS.
Définition
Un OEV est tout jeune camerounais âgé de
moins de 18 ans qui est orphelin de père ou de mère à
cause du SIDA, ou dont l'un des parents est infecté, ou qui est
lui-même infecté.
Aux premières années de
l'épidémie, le phénomène des OEV ne
s'avérait guère préoccupant. Cependant avec la propagation
du virus au sein de la population, le nombre de personnes
décédées ou rendues inactives à cause du SIDA a
augmenté. Certaines familles ont ainsi vu leurs conditions de vie se
dégrader, ce qui a eu pour conséquence de rendre
vulnérable les enfants issus de ces familles. Ces enfants
représentent ainsi la face cachée des effets dévastateurs
de l'épidémie.
Leur nombre sans cesse croissant a conduit le Gouvernement
à s'intéresser à ce phénomène. Soucieux de
l'avenir et du devenir de ces enfants qui sont affectés ou
infectés par le VIH/SIDA, le Gouvernement camerounais a entrepris des
initiatives qui vont aboutir en 2006 à la prise en charge de certains de
ces OEV avec l'aide du Fond mondial (Global Fund). En plus, la protection et le
soutien des OEV constituent l'axe stratégique 3 du Plan
Stratégique National de lutte contre le SIDA pour la période
2006-2010. En 2005, le nombre d'OEV était estimé à environ
122 670 par ONUSIDA et il est estimé en 2006 à 183 623
grâce à l'enquête nationale sur le recensement des OEV
réalisée par le CNLS/GTC.
Suite donc à cette enquête, on a pu avoir la
répartition par province des OEV sur l'ensemble du territoire
camerounais :
Tableau 1 :
Distribution des OEV par province en valeur et en
pourcentage
Province
|
Identifiés
|
pourcentage
|
Adamaoua
|
11 972
|
6,52%
|
Centre
|
34 276
|
18,68%
|
Est
|
6 091
|
3,32%
|
Extrême Nord
|
20 846
|
11,36%
|
Littoral
|
17 305
|
9,43%
|
Nord
|
7 783
|
4,24%
|
Nord Ouest
|
49 749
|
27,11%
|
Ouest
|
15 276
|
8,32%
|
Sud Ouest
|
14 527
|
7,92%
|
Sud
|
5 698
|
3,10%
|
Total
|
183 523
|
100,00%
|
Source : Rapport PSN 2006,
CNLS/GTC
On fait ainsi le constat que les OEV soutenus dans les
provinces du Centre et du Nord Ouest représentent 45,79 % des OEV. Les
critères de sélection étant les mêmes pour
l'ensemble du territoire. On peut conclure que ces provinces sont les plus
affectées par le phénomène. De plus, près de 79.36%
de ces enfants ont moins de 15 ans. Bien que le phénomène
n'affecte pas toutes les provinces au même niveau, on constate tout de
même qu'il s'agit d'un phénomène dont l'ampleur est
nationale. Toutefois, en prenant en compte les moyens financiers mis à
la disposition du CNLS, il n'était pas possible de venir en aide
à l'ensemble des OEV. Il a par conséquent été mis
en place un système permettant de définir les OEV qui sont les
plus nécessiteux, et parmi eux on a effectué un choix objectif
afin de leur accorder une aide d'ordre scolaire, sanitaire, alimentaire,
juridique, psychologique et vestimentaire. Suite à cela, environ 8 % des
OEV identifiés ont bénéficié d'au moins une aide.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il reste du chemin
à faire pour atteindre l'objectif fixé par le PSN 2006-2010, qui
est de porter assistance à au moins 75% des OEV.
Graphique 2 : Répartition par
province des OEV soutenus
Source :
Rapport PSN 2006, GTC/CNLS
Il existe une disparité dans la prise en charge des
OEV. En effet, les OEV des provinces du Centre et du Littoral ont
été privilégiés, au détriment de ceux des
provinces de l'Est, du Sud et de l'Extrême Nord qui ont un taux de prise
en charge (5 %) largement en dessous de la moyenne nationale (8 % environ).
II)
Problématique générale
II.1)
Présentation du problème
Le but du recensement était d'avoir la réelle
mesure du phénomène OEV au Cameroun après plus d'une
décennie de lutte. Conscient de ne pas pouvoir prendre en charge tous
les OEV, une politique de sélection a dû être mise en place
afin de choisir de façon transparente, ceux des OEV qui
bénéficieront de cette prise en charge. Ce processus de
sélection comprenait les étapes suivantes :
· Choix des variables jugées
d'intérêt (il s'agissait ici de choisir des variables qui
permettraient d'évaluer le degré de nécessité de
chaque OEV et de les caractériser) ;
· Définir des scores pour chaque variable en
fonction de l'importance qui lui était accordée ;
(Le total des scores ou points étant conçu de
manière à ne pas dépasser la barre de 100 points et une
fois la barre de 50 points atteinte l'OEV est jugé éligible
à l'assistance).
· Selon le niveau de financement disponible, on
défini les OEV éligibles qui seront pris en charge (en moyenne
200 prises en charge par site d'intervention).
Suite à la désignation des OEV élus pour
l'assistance, il s'agissait désormais de descendre sur le terrain afin
de matérialiser ce soutien à ces derniers. Ce travail a
été fait avec la coopération des ONG pour plus de
transparence. Ce sont les ONG qui ont été chargées de
distribuer l'aide. Les ONG ont sous le pilotage des GTP opéré
chacune sur des aires géographiques spécifiques encore
appelées sites d'interventions de telle sorte que, théoriquement
deux ONG ne puissent pas opérer dans la même aire. Leur action
consistait non seulement à apporter une aide (vestimentaire, scolaire,
sanitaire, juridique, alimentaire, psychologique) aux OEV élus, mais
aussi et surtout de recenser leurs besoins.
Bien que le processus de prise en charge des OEV ait connu un
succès, il convient de relever certaines zones d'ombre:
v Premièrement, les données issues du
recensement ne sont pas uniformes. En effet, l'enquête a
été coordonnée au niveau de chaque GTP, et le GTC n'a fait
que définir les grandes lignes. Il s'en est suivi des
incohérences au niveau des variables, compliquant ainsi la fusion des
fichiers provinciaux.
v Deuxièmement, l'élection des OEV s'est faite
au niveau des GTP. Malheureusement ils n'ont pas appliqué de
façon rigoureuse la grille de scores (Cf. Tableau
A-1). Il a été question de produire un code avec le logiciel SPSS
qui applique cette grille de façon automatique.
v Troisièmement, Aucun masque de saisie n'a
été mis à la disposition des ONG assurant le suivi des OEV
soutenus. De plus, il s'est avéré que les ONG ne disposaient pas
de compétences requises dans l'utilisation des outils tels qu'EXCEL,
WORD, il en est ressorti un ensemble de fichiers Microsoft EXCEL, Microsoft
WORD, et Adobe PDF difficilement exploitables. Il n'existe par
conséquent aucun lien entre les fichiers issus du recensement et les
fichiers issus de l'assistance apporté aux OEV. Ainsi, il était
pratiquement impossible de déterminer si un enfant soutenu a
été préalablement recensé ou si un OEV ne
bénéficierait pas simultanément d'une double assistance
de la part de deux ONG partageant une proximité des aires
géographiques.
II.2)
Résultats généraux attendus
On attendait de nous d'accomplir les tâches ci
après :
Ø Uniformiser les fichiers de recensement des OEV et
les fusionner ;
Ø Ecriture d'un programme à l'aide de
l'éditeur de code SPSS qui applique la politique des scores de
façon automatique ;
Ø Rendre exploitable, harmoniser les fichiers issus des
ONG sur le programme de soutien apporté aux OEV et définir un
système d'identification des OEV élus ;
Ø Construire une base de données des OEV
élus facilitant une analyse statistique, un suivi de l'aide
accordée aux OEV et permettant de trouver les OEV
bénéficiant d'au moins une double assistance ;
Ø Analyser l'aide accordée aux OEV ;
Ø Dans la mesure du possible, lier les données
issues du recensement et celles issues de l'assistance accordée aux
OEV.
II ème PARTIE :
MÉTHODE DE TRAVAIL, MISE EN OEUVRE DU
SYSTÈME D'INFORMATION
SUR LE SUIVI DES OEV, ET ANALYSE DES
DONNEES
Chapitre 3 : APPROCHE
MÉTHODOLOGIQUE
Chapitre 4 : SYSTÈME
D'INFORMATION
Chapitre 5 : ANALYSE DES DONNEES
ISSUES DU S.I
CHAPITRE 3 : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
« Il y a de vent favorable que pour celui qui sait
où il va ». Cet adage résume l'importance d'une bonne
démarche méthodologique. La méthodologie que nous avons
utilisée s'appuie sur les grands axes ci après.
I)
Collecte et uniformisation des données sur les OEV.
Dans cette étape, nous désirons avoir à
notre disposition les fichiers produits par les différentes
enquêtes (recensement et soutien aux OEV) sur les OEV.
I.1)
Fichiers du recensement
Suite au recensement des OEV sur l'ensemble du territoire
national, dix fichiers ont été produits. Il s'agit des fichiers
d'enquête par province. Nous avons eu à notre disposition les
fichiers de collecte sur sept provinces.
I.2)
Fichiers des OEV soutenus
Le soutien financier accordé aux OEV par le CNLS et ses
partenaires nécessite la production des données qui permettent de
rendre compte de l'aide qui leur est accordée. Une demande a donc
été adressée à la hiérarchie pour que
l'ensemble des fichiers relatifs à cette aide soit mis à notre
disposition.
I.3)
Uniformisation des fichiers du recensement
Il était question de s'assurer d'abord que chaque
fichier provincial respectait les variables du questionnaire. Le constat fait
ici est que, bien qu'étant en possession de la maquette du
questionnaire, le masque de saisie n'était pas le même dans toutes
les provinces ; par conséquent, les variables n'avaient pas les
mêmes noms et n'étaient pas rangées dans le même
ordre. Nous avons pensé à dresser un tableau de concordance entre
ces variables (Cf. Tableau A-4). Il est apparu que la
concordance était satisfaisante, nous avons donc dû
réorganiser ces fichiers afin d'en faciliter la fusion.
I.4)
Uniformisation des fichiers sur les OEV soutenus
Les fichiers mis à notre disposition proviennent des
ONG qui ont distribué ces aides. Le constat que nous avons fait est que
ces ONG ne disposent pas de compétence nécessaire en
informatique, ce qui a eu pour conséquence direct la production de
fichiers difficilement exploitables. Nous avons également recensé
l'ensemble des variables présentes dans ces fichiers que nous avons
classés par type (WORD, EXCEL, PDF).
Les fichiers au format .pdf ont
été renvoyés dans les GTP concernés car ils ne
pouvaient être modifiés. Il leur a été
demandé de produire des fichiers au format Excel. La création
d'un formulaire uniformisé pour les OEV soutenus, a ensuite
été entreprise.
II)
Traitement des données
II.1)
Formulaire d'analyse de l'aide apportée aux OEV
L'analyse de la concordance entre les variables issues des
différentes ONG qui ont effectué le suivi a permis de
définir le formulaire ci après :
Tableau 2 : Formulaire destiné aux
ONG
Description des variables
Nom de l'OEV : il s'agit du nom de l'enfant soutenu.
Province, site, Quartier : ces variables sont utiles
à la localisation géographique de l'OEV.
Les OEV soutenus ont reçu en général les
types d'assistances suivantes :
L'assistance scolaire : qui consiste à la remise
de cahiers et livres, mais aussi souvent à l'inscription de certains OEV
dans des établissements scolaires.
L'assistance sanitaire : consiste principalement à
administrer des vaccins aux OEV.
L'assistance formation : consiste à fournir un
financement à l'OEV qui désire s'insérer sur le plan
professionel.
L'assistance vestimentaire : distribution de
vêtements aux OEV les plus nécessiteux.
L'assistance juridique : elle consiste à
l'établissement de l'acte de naissance à l' OEV qui en a besoin,
et à s'assurer que l'OEV n'est pas exploité à des fins
malhonnêtes.
Et enfin, l'assistance psychologique : elle consiste
à un suivi psychologique des OEV par les services des affaires
sociales.
II.2)
Fusion des fichiers du recensement des OEV
Le codage des arrondissements et des départements ayant
été fait de manière non concertée, il a
été indispensable de recoder ces variables. On s'est
assuré de la cohérence des types (entier, réel,
chaîne de caractères) des différentes variables, et enfin
nous avons produit le code SPSS correspondant à la mise en oeuvre de la
politique des scores.
II.3)
Fusion des fichiers des OEV soutenus
Ceci a été la partie la plus laborieuse de notre
stage. Elle a duré 3 semaines et consistait à créer des
fichiers provinciaux qui sont issus des fusions entre les fichiers en
provenance de l'ensemble des ONG de chaque province. Il est donc indispensable
de présenter les données sur les OEV par département sous
la forme du formulaire décrit ci-dessus. Nous avons du transformer un
nombre d'environ 6000 lignes individus (OEV) répartis sur 41 sites.
Après cela, nous sommes passés à
l'analyse des besoins des utilisateurs du système d'information qui
permettra l'analyse de l'aide accordée aux OEV.
III)
Analyse des besoins des utilisateurs
Cette phase s'est déroulée sous forme de
questions et de réponses avec notre encadreur et avec le
secrétaire permanent qui a fait savoir ce qu'il attendait dudit
système. Il s'est dégagé les attentes globales
suivantes :
Ø La base de données se doit d'être
relationnelle ;
Ø Elle a pour objectif de stocker les informations
relatives à l'appui accordé aux OEV ;
Ø Elle se doit de faciliter les analyses statistiques
qui permettront d'établir une mesure de l'action menée sur le
terrain par les ONG ;
Ø Les informations contenues dans la base doivent
être accessibles de façon conviviale ;
Ø Le dit SI sera utilisé après le stage,
par conséquent ne doit pas nécessiter de grandes
compétences en informatique pour l'administrer ;
Ø L'interface de la base doit présenter des
aspects sécuritaires sur la modification et la suppression des
données ;
Ø La base de données et l'application qui va
l'interfacer doivent être conçues dans un environnement disponible
au niveau du CNLS (problèmes de licence sur les logiciels) ;
Ø L'application sera mise en réseau au niveau du
CNLS/GTC et installée au niveau des GTP.
Ces besoins tels que exprimés ont
nécessité de constantes discussions avec les utilisateurs dudit
système. Comme dans tout environnement de production dans lequel les
résultats sont attendus dans des délais limités, un
chronogramme d'exécution a été immédiatement
arrêté.
IV)
Chronogramme d'exécution
Schéma d'exécution
Analyse des besoins des utilisateurs :
Cette étape a fait l'objet de notre attention tout au long de ce projet.
Les utilisateurs du SI étant nos encadreurs, nous avons eu leur avis
pendant l'évolution du travail.
Conception de la base :
Définitions des tables adéquates et étude des relations
entre elles. Création d'une interface : il s'agissait de
créer une interface agréable et facile d'utilisation.
Outils utilisés : pour le support
de la BD, nous avions deux possibilités : implémenter avec
le SGBD Microsoft Access avec comme inconvénient le
faible potentiel de ce système en matière de
sécurité, ou utiliser comme SGBD MySQL Server
qui présente un double avantage. Tout d'abord, c'est un système
libre et son système de gestion des utilisateurs est tout simplement
agréable et sécurisé. Le choix s'est cependant
porté sur Access à cause de sa facilité d'utilisation.
NB : Les séances de concertation visent entre
autre la production d'un fichier standard de saisie pour les 10 provinces et la
mise sur pied d'un système qui permettra d'éviter que les
mêmes erreurs ne se reproduisent.
Tableau 3 :
Chronogramme d'implémentation de la B.D
CHRONOGRAMME pour la CONCEPTION et la MISE en
OEUVRE d'une Base de Données assurant le support physique des OEV
soutenus.
|
semaines
jours
|
9 juillet au 14
|
16 juillet au 21
|
22 juillet au 25
|
Lundi
|
8h-8h45: Concertation 9h-14h: Lecture des
fichiers SPSS. 14h-17h: Concertation
|
8h-13h: Mises en relation des tables dans le SGBD.
14h-16h : Définition des accès aux
tables
|
9h-15h: Finalisations des requêtes de mise à
jour.
16h-18h: Simulation du Système d'information
|
Mardi
|
8h-8h45:Concertation. 9h-14h:Lecture des
fichiers SPSS.
14h-17h: Concertation
|
8h-12h: Faire migrer les données existantes dans le SGBD
avec vérification des résultats des migrations
13h-16h: Tests sur les contraintes
d'intégrité pour vérifier la robustesse.
|
8h-12h : Concertation avec les encadreurs sur
l'éventuel définition d'une interface de la BD.
|
Mercredi
|
8h-9h: Répartition du travail.
9h-13h:Reformulation des modalités et uniformisation
des données sur les 10 provinces.
13h30-16h : Concertation
|
8h-12h:Concertation en vue de la mise en oeuvre des
requêtes SQL nécessaires au fonctionnement du système
d'information
|
Installation du système
|
Jeudi
|
8h-13h:Finalisation de l'uniformisation des fichiers sur les 10
provinces. 14h-17h : Unification des fichiers
provinciaux
|
8 h: Tests du système /Corrections des erreurs
résiduelles
13 h:Réflexions sur les adaptions que doit subir le
système pour résoudre les bugs.
|
|
Vendredi
|
8h-13h:Concertation et définition des tables.
14h-16h : Description des tables créées
|
8 h: Tests du système /Corrections des erreurs
résiduelles 12h:Concertation et évaluation du
travail restant
|
|
Samedi
|
8h-13h: Concertation et implémentation des tables
|
|
|
CHAPITRE 4 : DESCRIPTION DU SYSTÈME
D'INFORMATION
Nous n'avons pas la prétention de présenter
toutes les phases conceptuelles d'un système d'information, cela ferait
l'objet d'un autre rapport (les techniques d'analyse, de conception,
d'implémentation, de maintenance, utilisées et enseignées
en génie logiciel ne seront pas exposées). Il s'agit juste de
donner un aperçu bref et clair des méthodes utilisées.
La construction d'un système d'information sur le suivi
des OEV passe inévitablement par l'analyse de l'existant. Puisqu'il
s'agit ici de construire un SI qui permette d'éviter les
problèmes connus dans le passé en ce qui concerne la gestion des
données sur les OEV. Nous avons commencé par analyser ce qui nous
a semblé la partie la plus sensible du travail, à savoir le
circuit de l'information.
I) Le
Circuit de l'information
I.1)
Présentation
Tableau 4 :
Circuit de cheminement de l'information entre les principaux acteurs aux
niveaux central et décentralisé du CNLS
Structures Nationales de Coordination
Structures Décentralisées
de Coordination
Structures d'Exécution
Acteurs du Terrain
|
Synthèse
Synthèse
Synthèse Primaire
Donnée
Primaire
|
|
Source :
CNLS/GTC
L'organe central du CNLS est le GTC et les GTP en sont des
structures décentralisées. Les GTP s'assurent de la mise en
oeuvre des politiques de lutte contre le SIDA du CNLS au niveau provincial. Ils
prennent leurs ordres au niveau du GTC. Le GTC quant à lui, participe
à la conception des politiques de lutte contre le SIDA avec ses
partenaires internationaux et les autres ministères ; et le GTC
s'assure de l'exécution de ces politiques et ainsi que de la
coordination nationale des moyens de lutte contre le SIDA. Le flux
d'information peut circuler dans le sens ascendant, et représente les
suggestions qui parviennent aux GTC. Mais de manière
générale, le flux d'information est ascendant et traduit ainsi
les ordres et instructions qui émanent du GTC vers les GTP.
I.2)
Danger du manque de coordination
Dans le cas du suivi de l'aide accordée aux OEV, le
problème qui s'est posé a été le manque de
coordination centrale avec des instructions claires sur la description du
masque de saisie. En fait, au cours du suivi des OEV, chaque GTP a
effectué une coordination des activités sur l'étendue de
sa province avec pour chacun des schémas différents de mise en
oeuvre. Les GTP devaient donc à notre avis recevoir l'ensemble des
directives sur cette opération à partir de la section S-E du GTC
et les exécuter. Cela aurait eu pour résultat une uniformisation
immédiate des fichiers, ce qui aurait facilité leur traitement.
Malheureusement, on a eu l'impression que la tâche de collecte et de
traitement des données issues du suivi des OEV, a été
laissée aux ONG, et que celles ci n'ont pas les compétences
requises pour cette activité. Il a donc été mis en
suggestion un mécanisme de collecte qui permettra de résoudre ce
problème.
II)
Modèle conceptuel de données
Ce modèle repose sur les concepts d'attributs,
d'entités, d'associations et de contraintes de cardinalité du
modèle entité association.
II.1)
Concepts de base du modèle entité association3(*)
- Une entité est un objet pourvu d'une
existence propre et conforme aux choix de gestion d'une entreprise. C'est un
objet discernable d'autres objets.
Exemple : une matière, un élève
- Une association est définie par
correspondance entre deux ou plusieurs entités différentes ou
non, pourvues d'existence propre et conforme aux choix de gestion de
l'entreprise.
-Un attribut est une donnée
élémentaire conforme au choix de gestion d'une entreprise. Les
attributs sont utilisés pour décrire les entités et les
associations.
-Un identifiant: est un groupe minimal
d'attributs tels qu'à chaque combinaison de valeurs prises par ce groupe
correspond au plus une entité de ce type.
-Une occurrence : une entité
recouvre un ensemble d'individus ; ainsi une occurrence est l'ensemble des
attributs d'un individu, chaque attribut ayant une valeur donnée.
-Représentation graphique
Un des avantages du modèle E-A au plan de la
communication est de se prêter à une représentation
graphique très significative, qui permet de bien mettre en
évidence la structure des concepts.
De manière générale, les conventions
suivantes sont utilisées :
· Une entité est représentée par un
rectangle comportant deux parties ; une partie dans laquelle figure le nom
de l'entité et l'autre où l'on met les attributs de
l'entité ;
· Une association est représentée par un
hexagone (ou une ellipse) relié par des segments de droite aux
rectangles qui représentent les entités ;
· Un identifiant est toujours en souligné dans la
partie réservée aux attributs.
Exemple pour illustration
Figure 2 : Schéma illustratif d'un
modèle entité association
Au regard des concepts ci-dessus, nous avons recensé
quatre entités : OEV, MONTANT, ASSISTANCE, et SITE. L'entité
OEV décrit les caractéristiques géographiques de l'OEV et
permet donc de le localiser. L'entité MONTANT décrit de
manière détaillée le montant de la dépense
effectuée au compte de l'OEV. L'entité ASSISTANCE permet d'avoir
un aperçu du type d'assistance dont a bénéficié
l'OEV. L'entité SITE nous permet d'associer à chaque site une
ONG.
II.2)
Mise en oeuvre du modèle4(*)
Au modèle entité association, ajoutons le
concept de cardinalité et nous pourrons sans peine définir notre
MCD. L'idée de ce concept est de définir de façon
numérique la relation entre deux tables de façon à mieux
caractériser le type de relation qui les lie.
Les relations qui lient nos tables peuvent être
décrites de façon textuelle comme suit :
· Un OEV peut ne pas recevoir d'assistance ou
recevoir plusieurs assistances ;
· Une ASSISTANCE n'est accordée
qu'à un OEV à un moment donné ;
· Un MONTANT d'assistance ne correspond
qu'à une seule assistance ;
· Une ASSISTANCE ne peut correspondre qu'à
un seul MONTANT ;
· Une ONG peut distribuer de l'aide dans au moins
un SITE ;
· Les OEV dans un site ne reçoivent de
l'aide que de la part d'une ONG.
Figure 3 :
Schéma du MCD correspondant à l'analyse de l'assistance des
OEV.
Justification du MCD
La relation entre les entités MONTANT et ASSISTANCE
s'appuie beaucoup plus sur le besoin de gagner en espace mémoire. En
fait ces deux entités peuvent être fusionnées en une seule,
mais le problème qui se posera dans ce cas est que dans un SGBD, les
tables ont une taille maximale qu'elles ne peuvent dépasser.
Considérant le nombre d'attributs et la taille de la population des OEV
soutenus, il nous a semblé plus astucieux de créer ces deux
entités.
III)
Implémentation sous ACCESS
L'implémentation de ce système ayant pour but de
respecter les attentes des utilisateurs s'est faite en quatre
étapes : création des tables, écritures des
requêtes SQL, création des formulaires, configuration et
chargement de la BD.
III.1)
Les tables et le modèle logique de données
Les tables
Les tables sont les suivantes : OEV, ASSISTANCE, MONTANT,
SITE, ACCES, ADMINISTRATION, MODIFIE. Leur rôle est de sauvegarder les
données relatives aux OEV et les codes d'accès à la base
de données.
Tableau 5 :
Description du rôle des tables présentes dans la
B.D
Tables
|
Rôle
|
OEV
|
Contient les données d'identification
géographique d'un OEV
|
MONTANT
|
Contient le détail de la dépense
consacrée aux OEV
|
ASSISTANCE
|
Contient le détail de l'assistance des
OEV
|
ADMINISTRATION
|
Contient la liste des utilisateurs ayant le droit
d'administrer la BD
|
MODIFIE
|
Contient la liste des utilisateurs ayant le droit de
modifier la BD
|
SITE
|
Contient la liste des sites avec les ONG en charge de ces
sites
|
ACCES
|
Contient la liste des utilisateurs du
système
|
Modèle logique
Il se déduit du modèle conceptuel de
données par l'application de certaines règles. Il sera
utilisé par l'application pour assurer sa cohérence.
Figure 4 : Schéma du MLD
correspondant à l'assistance des OEV
III.2) Les requêtes
Nous avons eu à faire trois types de requêtes
conformément aux besoins des utilisateurs: les requêtes
croisées, les requêtes courantes et les requêtes graphiques.
Il s'agissait de décrire les assistances par type, par province, par
site ou par commune et de produire un tableau récapitulatif de ces
assistances. Les requêtes de mise à jour ont également
été créées pour assurer la cohérence
temporelle de notre base.
III.3)
Les formulaires
Il s'agit des éléments qui assurent l'interface
avec l'utilisateur dans l'environnement Microsoft ACCESS, ce sont des
fenêtres graphiques. Nous n'en citerons ici que quelques unes:
Tableau 6 :
Récapitulatif de rôle des formulaires principaux du
SI
Nom du formulaire
|
Rôle
|
Passe
|
Permet la connexion au système
|
Démarrage
|
Sert de menu pour accéder à tous les composants
du système
|
OEV1
|
Permet d'assurer la mise à jour des données
|
OEV2
|
Permet la visualisation des données sur les OEV
|
REQUETES/GRAPHIQUES
|
Contient des liens vers plusieurs autres formulaires qui
informent sur les taux de couverture suivant le site et les types d'assistances
|
Administration
|
Permet à l'administrateur de pouvoir accéder aux
tables de la BD
|
Figure 5 : Architecture
fonctionnelle du S.I
III.4) Configuration et chargement des données
Afin d'assurer un fonctionnement normal de cette application
sur n'importe quelle plate forme WINDOWS XP, il est nécessaire de la
configurer.
- Configuration
Lors de son implémentation, nous avons fait appel
à des fonctions qui sont liées à des bibliothèques
Windows que l'on retrouve dans le répertoire System32. Il suffit juste
pendant l'installation de l'application de la lier à ces
bibliothèques. Cela se fait grâce à la partie module
d'ACCESS qui assure l'édition des liens ou alors en copiant tout
simplement un dossier nommé LIBRARY (dans le répertoire de la BD)
que nous donnons avec l'application.
- Chargement des données
Les données utilisées dans l'application
étant déjà disponibles, il n'était donc plus
question de les saisir ; aussi a-t-on dû les charger en tenant
compte de la façon dont nos tables sont définies. Le plus
important lors du chargement des données est de s'assurer que les
données respectent les types tels que définis dans la BD.
III)
Résultats obtenus
Suite au chargement des données issues de l'assistance
accordée aux ONG, les tableaux suivants ont pu être
dressés :
· Tableau récapitulatif de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province du Littoral ;
· Tableau récapitulatif de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province du Centre ;
· Tableaux récapitulatifs de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province de l'Ouest ;
· Tableaux récapitulatifs de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province de l'Adamaoua ;
· Tableau récapitulatif de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province du Nord ;
· Tableau récapitulatif de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province de l'Extrême Nord ;
· Tableau récapitulatif de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province du Sud ;
· Tableau récapitulatif de l'aide
distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume
d'assistance reçue pour la province du Sud Ouest.
Il faut cependant noter que nous n'avons pas eu toutes les
données attendues. En effet, 14 750 individus (OEV) étaient
attendus sur les 70 sites que constitue le territoire camerounais, nous n'en
avons reçu que 7 368 individus.
Grâce à l'application informatique KrackOEV 1.0,
nous avons pu éliminer des données redondantes qui
s'élevaient à 182 individus (OEV). L'on a aussi constaté
que seules les provinces du Sud et du Nord Ouest sont celles qui n'ont pas
envoyées jusqu'à lors des données sur l'aide relative aux
OEV. Les variables sexe, age et surtout contact de l'OEV sont celles qui ont
les taux de valeurs manquantes les plus élevés avec
respectivement : 29,53 %, 25,51 % et 96,38 %. La manipulation de nos
données par des requêtes étant désormais possible,
nous pouvons alors les analyser.
CHAPITRE 5 : ANALYSE DES DONNEES DANS LE SI
I)
Présentation des résultats
I.1)
Présentation des données reçues
Nous avons reçu des données en provenance de
huit provinces, soit environ 63,51 % des données attendues. Chaque GTP
avait l'obligation de s'assurer qu'un nombre minimum d'OEV avait
reçu au moins une assistance. Seule la province de l'Adamaoua nous a
fait parvenir la totalité de ses données, suivie des provinces du
Nord et du Centre qui nous ont fait parvenir plus de 65 % des données
sur le soutien apporté aux OEV. Les provinces du Nord Ouest et de l'Est
sont celles qui n'ont envoyées aucune information sur l'assistance
accordée aux OEV.
Tableau
7 : Distribution de la quantité d'information
reçue par province sur l'assistance accordée aux
OEV
Province
|
Nombre OEV soutenus
|
Nombre minimum d'OEV à
soutenir
|
Niveau d'envoi
des données (%)
|
Adamaoua
|
1268
|
1000
|
126,8 %
|
Centre
|
2044
|
3000
|
68,13%
|
Extrême Nord
|
400
|
1200
|
33,33%
|
Littoral
|
1143
|
2000
|
57,15%
|
Nord
|
592
|
800
|
74,00%
|
Ouest
|
806
|
1600
|
50,38%
|
Sud
|
315
|
800
|
39,38%
|
Sud Ouest
|
800
|
1200
|
66,67%
|
Ensemble
|
7368
|
11600
|
63,51 %
|
Source :
CNLS/GTC, krackOEV 1.0
Ces données rappelons le ne représentent que
49,95 % des données totales attendues sur l'ensemble du territoire
national. Avec près de la moitié des données, toute forme
d'analyse sur le plan national nous semblait difficile. Aussi, avons-nous
procédé à la description de l'aide accordée aux OEV
par type d'assistance. Nous avons cependant émis l'hypothèse
selon laquelle les données reçues (à l'exception des
provinces de l'Extrême Nord et du Sud) sont représentatives de la
situation générale dans la province.
I.2)
Description de l'assistance apportée aux OEV par province
Ø Assistance Alimentaire
Tableau 8 :
Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance
alimentaire
Province
|
Nombre d'OEV ayant reçu une assistance
alimentaire
|
Nombre d' OEV soutenus
|
Niveau de Couverture (%)
|
Adamaoua
|
988
|
1268
|
77,92
|
Centre
|
1714
|
2044
|
83,86
|
Extrême Nord
|
372
|
400
|
93
|
Littoral
|
1111
|
1143
|
97,2
|
Nord
|
564
|
592
|
95,27
|
Ouest
|
546
|
806
|
67,74
|
Sud
|
142
|
315
|
45,08
|
Sud Ouest
|
797
|
800
|
99,63
|
Ensemble
|
6234
|
7368
|
84,61
|
Source : CNLS/GTC,
KrackOEV 1.0
Conformément aux données reçues, il
apparaît que les ONG ont accordé une assistance alimentaire sur
les huit provinces. A l'exception de la province du sud, on a des taux
d'assistance au dessus de 67 %. Et de façon globale, un niveau
d'assistance satisfaisant car 84,61 % des OEV ont reçu une assistance
alimentaire.
Ø Assistance scolaire
Sur l'ensemble des données reçues, seuls 63,8 %
des OEV ont bénéficié d'une aide scolaire, ce qui
s'explique par le fait que certains OEV sont des actifs occupés ou sont
en quête d'insertion socio professionnelle malgré leur jeune
âge. La province de l'Ouest est celle qui a le taux d'assistance
scolaire le plus faible, suivie de la province du Centre.
Tableau 9 :
Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance
scolaire
Province
|
Nombre d'OEV ayant reçu une assistance
scolaire
|
Nombre d' OEV soutenus
|
Niveau de Couverture (%)
|
Adamaoua
|
951
|
1268
|
75
|
Centre
|
1113
|
2044
|
54,45
|
Extrême Nord
|
301
|
400
|
75,25
|
Littoral
|
827
|
1143
|
72,35
|
Nord
|
397
|
592
|
67,06
|
Ouest
|
192
|
806
|
23,82
|
Sud
|
279
|
315
|
88,57
|
Sud Ouest
|
643
|
800
|
80,38
|
Ensemble
|
4703
|
7368
|
63,83
|
Source :
CNLS/GTC, KrackOEV 1.0.
Ø Assistance sanitaire
Tableau 10 :
Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance
sanitaire
Province
|
Nombre d'OEV ayant reçu une assistance
sanitaire
|
Nombre d' OEV soutenus
|
Niveau de
Couverture (%)
|
Adamaoua
|
967
|
1268
|
76,26
|
Centre
|
1175
|
2044
|
57,49
|
Extrême Nord
|
22
|
400
|
5,50
|
Littoral
|
823
|
1143
|
72,00
|
Nord
|
329
|
592
|
55,57
|
Ouest
|
636
|
806
|
78,91
|
Sud
|
206
|
315
|
65,40
|
Sud Ouest
|
201
|
800
|
25,13
|
Ensemble
|
4359
|
7368
|
59,16
|
Source :
CNLS/GTC, KrackOEV 1.0
Un peu plus de la moitié des OEV ont reçu une
assistance sanitaire. La province de l'Extrême Nord a eu un taux assez
faible d'assistance de l'ordre de 6 %. Cela pourrait s'expliquer par le fait
qu'on n'a pas reçu assez d'informations sur cette région.
Ensuite, vient la province du Sud Ouest où un peu plus du quart des OEV
ont reçu une assistance sanitaire. Les provinces de l'Ouest, de
l'Adamaoua et du Littoral sont celles dont les OEV ont
bénéficié d'une importante assistance sanitaire.
Ø Assistance Juridique
Tableau 11 :
Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance
juridique
Province
|
Nombre d'OEV
ayant reçu une
assistance juridique
|
Nombre d' OEV soutenus
|
Niveau de
Couverture (%)
|
Adamaoua
|
241
|
1268
|
19,01
|
Centre
|
593
|
2044
|
29,01
|
Extrême Nord
|
136
|
400
|
34,00
|
Littoral
|
19
|
1143
|
1,66
|
Nord
|
72
|
592
|
12,16
|
Sud Ouest
|
99
|
800
|
12,38
|
Ensemble
|
1160
|
6247
|
18,57
|
Source :
CNLS/GTC, KrackOEV 1.0
Seuls les OEV de six provinces ont
bénéficié de l'assistance juridique. De plus 18,57 %
d'entre eux ont reçu de cette assistance ; ceci pourrait signifier
de manière générale que les OEV sont
protégés par leur famille et ne sont pas victimes d'exploitation
économique. L'Extrême Nord est la province qui doit faire l'objet
d'une attention particulière, car malgré le fait que l'on n'ait
reçu que 33% des informations sur les OEV de cette province, il
apparaît que parmi eux, 34% ont bénéficié d'une
assistance juridique.
Ø Assistance vestimentaire
Tableau 12 :
Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance
vestimentaire
Province
|
Nombre d'OEV
ayant reçu une
assistance vestimentaire
|
Nombre d' OEV
soutenus
|
Niveau de
Couverture (%)
|
Littoral
|
813
|
1143
|
71,13
|
Nord
|
110
|
592
|
18,58
|
Sud
|
311
|
315
|
98,73
|
Ensemble
|
1234
|
2050
|
60,20
|
Source : CNLS/GTC,
KrackOEV 1.0
Les OEV de trois provinces ont eu à
bénéficier de cette assistance. La province du Nord n'en a
bénéficié que dans une moindre mesure. Ce qui parait
surprenant, c'est que les OEV au Littoral aient eu une importante assistance.
En effet, les vêtements sont d'un coût relativement bas dans le
littoral. Sur l'ensemble des données reçues, seulement 16,74 %
des OEV ont bénéficié d'une assistance vestimentaire.
Ø Assistance Psychologique
Tableau 13 :
Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance
psychologique
Province
|
Nombre d'OEV
ayant reçu une
assistance psychologique
|
Nombre d' OEV
soutenus
|
Niveau de
Couverture (%)
|
Adamaoua
|
743
|
1268
|
58,60
|
Centre
|
1298
|
2044
|
63,50
|
Extrême Nord
|
391
|
400
|
97,75
|
Littoral
|
799
|
1143
|
69,90
|
Nord
|
273
|
592
|
46,11
|
Ouest
|
168
|
806
|
20,84
|
Sud
|
314
|
315
|
99,68
|
Sud Ouest
|
200
|
800
|
25,00
|
Ensemble
|
4186
|
7368
|
56,81
|
Source CNLS/GTC
Il s'agit sans doute de la plus importante des assistances que
l'on puisse accorder aux OEV. Cependant, le constat est que seul 56,81 % des
OEV ont bénéficié de cette assistance. Bien que toutes les
provinces aient bénéficié de cette assistance, les OEV des
provinces de l'Ouest et du Sud Ouest sont respectivement ceux qui ont
été les moins assistés.
II)
Etude de la distribution des assistances par site
Aide à l'interprétation des boîtes
à moustaches.
Il s'agit d'un graphique simple qui résume une
série à partir de ses valeurs extrêmes ; de ses
quartiles et de sa médiane.
Médiane : il s'agit du second
quartile, qui correspond à la valeur qui permet de séparer la
série en deux, de telle sorte qu'elle est supérieure ou
égale à 50% des valeurs.
1erquartile : Correspond
à la valeur de la série pour laquelle 75 % des observations lui
sont supérieures.
3èmequartile : C'est
la valeur de la série pour laquelle 25 % des observations lui sont
supérieures.
Valeur aberrante : C'est une observation
anormalement grande ou petite dans la série : il s'agit d'une
valeur extrême de la série.
Une mesure de la dispersion peut être l'intervalle
interquartile, qui est la différence entre le 3e et le
1er quartile. (Cf. Graphique A-4).
II.1)
Analyse descriptive uni variée
Sur les 70 sites attendus, nous avons reçu des
données de 41 sites. L'objectif est de grouper les sites suivant les
types d'assistances reçues. Cela pourrait permettre de mieux
apprécier la distribution des différentes assistances aux OEV.
Graphique 3 :
Schéma représentant les boîtes à moustaches par
type d'assistance reçu dans les sites
Source : CNLS/GTC, nos
travaux
On constate une grande disparité entre les sites en ce
qui concerne les assistances sanitaire et psychologique. Les assistances
juridique et vestimentaire sont sans doute celles qui ont été le
moins accordées aux OEV. Avec cependant des régions qui en ont
reçu de façon plus que satisfaisante par rapport à
l'ensemble des sites. Ainsi, pour l'assistance juridique, les régions
suivantes ont obtenu un nombre d'assistance largement au dessus de la moyenne
(VINA, MAYO BANYO, MBAM et KIM et Yaoundé 2). S'agissant de l'assistance
vestimentaire, on peut qualifier de privilégiées, les
régions suivantes : Douala 3, Douala 5, Douala 6 ; Dja et
Lobo. En ce qui concerne l'assistance scolaire et l'assistance alimentaire, on
observe le même niveau de dispersion. Ce sont les assistances qui ont
été les plus distribuées aux OEV. Certaines indications
sur les assistances vestimentaire et juridique nous font croire que les
assistances ont été distribuées en fonction des
régions. En effet, les sites dont les OEV ont le plus obtenu une
assistance vestimentaire, sont majoritairement de la province du Littoral
(4 sur 5). De plus, 50 % des sites dont les OEV ont eu un
niveau d'assistance supérieur à la moyenne sont localisés
au Centre et le reste dans l'Adamaoua. Aussi, dans le but de vérifier
cette hypothèse, nous allons représenter les sites en fonction du
type d'assistance afin d'en dégager des regroupements
homogènes.
II.2)
Analyse descriptive multidimensionnelle
Représentation graphique des sites
d'interventions
La représentation de ces données
nécessiterait un espace de dimension 6 ; mais cela est
graphiquement difficile. Aussi utiliserons-nous la technique de L'ACP (analyse
en composante principale) dont l'objectif est de revenir à un espace de
dimension relativement réduite (généralement de dimension
2) en déformant le moins possible la réalité. Il s'agit
donc d'obtenir le résumé le plus pertinent possible des
données initiales. C'est l'interprétation de ces graphiques qui
permettra de comprendre la structure des données analysées. Cette
interprétation sera guidée par un certain nombre d'indicateurs
numériques et graphiques.
II.2.1) Aide à l'interprétation de
l'Analyse en Composante Principale (ACP)5(*)
Qualité de la représentation
globale
La qualité globale de l'ajustement de l'espace initial
est mesurée par le pourcentage d'inertie que conserve l'espace de
dimension réduite. C'est la proportion d'inertie que représente
notre espace réduit sur l'inertie totale. Il s'agit en d'autres termes,
de la quantité d'informations que conserve notre plan. Elle se calcule
en effectuant le rapport entre la somme des valeurs propres correspondant aux
axes choisis sur la somme des valeurs propres de tous les axes.
Dans notre cas p vaut 6. Par application de cette technique
nous avons obtenu 6 axes factoriels. Nous avons retenu deux plans
factoriels : le plan factoriel constitué des axes 1 et 2 (dans ce
cas I = {1,2}) et le plan factoriel composé des axes 1 et 3 (dans ce cas
I = {1,3}).
Qualité de la représentation d'un
site
Elle permet de connaître de qu'un site est bien
représenté sur le plan choisi. Elle se mesure en utilisant la
table des cosinus carrés (en annexe). La qualité de
représentation d'un individu est la somme des cosinus carrés
correspondant aux axes choisis pour le plan. Plus cette somme est proche de 1,
meilleur est la qualité de représentation de l'individu.
II.2.2) Analyse sur le plan factoriel 1.
Le plan factoriel constitué des axes 1 et 2
représente 64,19 % de l'inertie. En d'autres termes, la
représentation des sites dans ce plan conserve près de 64 % de
l'information,
Signification des axes : Le
premier axe est corrélé positivement et assez fortement avec la
variable SCOLAIRE (0,86) mais est aussi corrélé positivement de
manière non négligeable avec les variables PSYCHOLOGIQUE (0,75),
SANITAIRE (0,69), JURIDIQUE (0,64) et ALIMENTAIRE (0,65) . Par
conséquent, si un site a une coordonnée élevée sur
l'axe 1, alors ce site a reçu de manière significative
l'assistance dans chacune des variables associées.
L'axe 2 quant à lui est fortement et positivement
corrélé à la variable VESTIMENTAIRE (0,92). On a aussi une
corrélation non négligeable avec les variables SANITAIRE (0,4) et
une corrélation négative avec la variable JURIDIQUE (-0,46). Cet
axe traduit donc une opposition entre les assistances VESTIMENTAIRE et
SANITAIRE avec l'assistance JURIDIQUE. Avant toute interprétation
graphique, nous avons consulté les tables de contribution et de cosinus
carrés afin de s'assurer qu'aucun des sites ne pèse trop sur la
direction des axes 1 et 2, mais aussi afin de n'analyser que les sites qui sont
correctement représentés c'est-à-dire au moins 70%.
Ainsi, en prenant en compte ce critère, 18 sites sont
bien représentés(Vina, Haute Sanaga, Mefou et Afamba,
Yaoundé 1, Yaoundé 2, Yaoundé 6, Yaoundé 4, Douala
3, Douala 5, Douala 6, Moungo 2, Nkondjock, Nord Makombe, Yabassi, Yingui,
Mvila, Valée du Ntem, et Fako).
Graphique 4:
Représentation des Sites sur le plan factoriel 1
Source : CNLS/GTC, nos
travaux
Interprétation :
Trois groupes nous apparaissent :
· Le groupe 1 constitué du Moungo 2, Douala 3, et
Douala 6 représente les sites dont les OEV ont
bénéficié d'une qualité d'assistance vestimentaire
supérieure à la moyenne et d'une assistance sanitaire non
négligeable. Ces sites sont tous localisés dans la province du
littoral.
· Le groupe 2 ( Fako, Mefou et Afamba, Vina,
Yaoundé 2 ) représente des sites pour lesquels les OEV ont
reçu d'importantes assistances alimentaire, scolaire, sanitaire,
psychologique et juridique avec cependant des particularités. La
proximité de l'origine par rapport à l'axe 2 du Fako et de la
Mefou et Afamba est le fait que ces sites ont reçu sensiblement le
même nombre d'assistances alimentaire, scolaire, sanitaire, psychologique
et juridique. Les OEV localisés dans ces sites ont donc
bénéficié de la quasi-totalité des assistances.
· Le groupe 3 caractérise les sites dont les OEV
ont obtenu un faible nombre d'assistance psychologique, mais aussi sanitaire,
scolaire et juridique. Huit de ces sites sont localisés dans les
provinces du Centre (Yaoundé 1, Yaoundé 4, Yaoundé 6,
Haute Sanaga) et du Littoral (Yingui, Yabassi, Nord Makombé,
Nkondjock)
II.2.3) Analyse sur le plan factoriel 2.
Ce plan représente 60,23 % de l'information et est
formé des axes 1 et 3.
Signification de l'axe 3: L'axe
3 marque une opposition entre les assistances PSYCHOLOGIQUE et JURIQUE qui lui
sont corrélés positivement avec les assistances SCOLAIRE et
ALIMENTAIRE. L'opposition la plus importante est celle entre les assistances
PSYCHOLOGIQUE et ALIMENTAIRE. Aucun site ne contribue de façon
significative à la construction de l'axe factoriel 3. Tous nos sites
sont donc des individus actifs dans la représentation. Cependant, pour
des raisons de pertinence, nous ne retiendrons que les sites qui ont une
qualité de représentation d'au moins 70 %.
Graphique 5 :
Représentation des sites sur le plan factoriel 2
Source : CNLS/GTC, nos
travaux
Interprétation :
Ce plan factoriel fait apparaître quatre groupes. Dans
le groupe 1 (Mayo Banyo, Yaoundé 2, Mefou et Afamba, Vina et Fako) on a
une certaine hétérogénéité car ces sites
appartiennent à des provinces différentes. De plus,
l'éloignement de points correspondants à leur
représentation dénote une différence dans la
répartition de l'aide. La proximité de l'origine des
représentations correspondantes au sites Mefou et Afamba, Vina et Fako
montre qu'ils ont bénéficié d'une aide sensiblement
identique en ce qui concerne les assistances psychologique, scolaire,
alimentaire, et sanitaire ; la Vina ayant bénéficié
d'un plus grand niveau d'aide. Les OEV de ces sites ont
bénéficié d'importantes assistances. Le second groupe qui
est constitué des sites Djerem et Faro et Deo est homogène car
ces sites sont de la province de l'Adamaoua ; les OEV de ces sites ont
reçu d'importantes assistances scolaire, sanitaire et alimentaire. Le
groupe 3 n'est constitué que des sites de la province du Centre
(Yaoundé 1, Haute Sanaga, Yaoundé 6), ils ont
bénéficié d'une très faible couverture en
assistances scolaire et sanitaire, juridique et psychologique. Le groupe 4 est
composé de six sites parmi lesquels deux sont de la province du Sud et
les autres de la province du Littoral. Ils sont caractérisés par
le faible niveau de couverture pour toutes les assistances. Il est à
noter que tous les sites représentés dans ce plan factoriel n'ont
pratiquement pas bénéficié d'une assistance
vestimentaire.
Au vu de ces représentations, nous constatons
l'existence de groupes de site ayant reçu approximativement les
mêmes types d'assistances et dans les mêmes proportions. Cependant,
l'on constate aussi que ces groupes ne sont pas toujours homogènes.
Aussi, pour avoir une vue plus globale de ces groupes de sites, nous
utiliserons une autre technique : la classification.
III)
Classification des sites selon le type d'assistance6(*)
La technique de classification a pour but de faire
apparaître des regroupements entre les sites étudiés selon
certains critères. Il existe plusieurs variantes de cette technique.
Celle que nous utiliserons est la classification ascendante
hiérarchique. Elle consiste à regrouper les sites de
manière progressive (deux à deux) jusqu'à l'obtention d'un
arbre appelé dendrogramme. Cela nécessite que l'on soit en mesure
d'évaluer la distance entre deux sites, entre un site et un groupe de
site, et enfin entre deux groupes de sites.
III.1)
Critère de mesure de l'éloignement.
Deux distances ont fait l'objet de notre attention : la
distance euclidienne pour mesurer l'éloignement entre deux sites et le
saut de Ward pour la mesure de l'éloignement entre deux groupes de
sites.
Définitions
Distance euclidienne : Soit deux sites i et j avec
pour vecteur associé v (i) et v (j) alors la distance de i à j se
calcule comme suit : d(i, j)= .
Saut de Ward : soient A et B deux groupes ;
ga , gb les barycentres respectifs des deux groupes avec
wa et wb les pondérations associées aux
deux groupes, alors :
d (A, B)=.
III.1.1) Aide à
l'interprétation
Un graphique aide au choix du nombre de classes (Cf. Graphique
A-3). Il représente la décroissance en fonction du nombre de
groupes, de la distance entre les agrégations des groupes. Dans le cas
du saut de Ward, il s'agit des écarts observés par le rapport de
la variance inter sur la variance totale. La présence d'une rupture
importante dans cette décroissance aide au choix du nombre de groupes.
Dans ce cas, il faut lire le graphe de gauche à droite et
s'arrêter avant le premier saut jugé significatif. L'indice de
Ward est le plus souvent utilisé et consiste à couper
l'arbre avant une perte jugée trop importante de la variance inter
groupes.
Figure 6 : Dendrogramme obtenu
après classification ascendante hiérarchique des
sites.
Source : CNLS/GTC, nos travaux
III.1.2) Interprétation de la
classification
Pris deux à deux, il est flagrant de constater que le
plus proche voisin d'un site est de sa province. Donc l'aide accordée
aux OEV dans la même région est sensiblement la même. Cela
pouvant s'expliquer par le fait que certaines ONG étaient
chargées d'allouer cette aide dans plusieurs sites et qu'il y a peut
être eu communication entre les ONG. Toutefois, il se dégage de
façon générale quatre grands groupes.
Graphique
6: Répartition du nombre moyen d'OEV
assisté par groupe et par type d'assistance
Source : CNLS/GTC
Ø Le groupe 1 est composé des sites
suivants: Djerem, Fako, Nyong et So'o, Mefou et Afamba, Vina, Mayo Banyo, Mbam
et Kim, Yaoundé 2, Faro et Deo.
Il s'agit du groupe des privilégiés. En effet,
hormis l'assistance vestimentaire, ils ont reçu les autres formes
d'assistances à un niveau largement au dessus de la moyenne
générale. Ces sites sont localisés dans les provinces du
Centre (4), Sud ouest (1), Adamaoua (4). Remarquons que les ONG en charge de
ces sites ont fait un travail satisfaisant.
Ø Le groupe 2 est composé des sites
suivants : Meme, Lebialem, Manyu, Mayo Rey, Faro, Ndé, Bamboutos,
Nyong et Mfoumou, Yabassi, Mbere, Bénoué, Mefou et Akono,
Yabassi, Mefou et Akono, Nyong et Kellé, Mayo Danay, Mayo Kani, Moungo
3.
C'est le groupe des sites ayant de façon
générale bénéficié d'un niveau d'assistance
légèrement au dessus de la moyenne en ce qui concerne les
assistances scolaire, alimentaire et psychologique mais aussi d'un niveau
relativement faible d'assistance vestimentaire, juridique et sanitaire par
rapport à la moyenne générale.
Ø Le groupe 3 est constitué de 5 sites
parmi lesquels 4 sont localisés dans la province du Littoral. Ces sites
sont : Douala 3, Douala 5, Douala 6, Moungo 2, et enfin le Dja et Lobo qui
est dans la province du Centre. Les OEV dans ces sites ont
bénéficié d'une assistance vestimentaire largement au
dessus de la moyenne. Ceci est sans doute dû au coût très
bas des vêtements pour ce qui est de la province du Littoral et aux
besoins en vêtements des OEV du Dja et Lobo. C'est également un
groupe privilégié car les niveaux des autres assistances hormis
l'assistance juridique, sont largement au dessus de la moyenne. Il s'agit du
deuxième groupe mieux loti en matière d'assistance.
Ø Le groupe 4 est formé par les sites
suivants : Nord Makombe, Nkondjock, Yingui,
Mvila, Vallée du Ntem, Mifi, Hauts plateaux, Haute
Sanaga, Yaoundé 1, Yaoundé 4, Yaoundé 6. Il est
constitué des sites localisés dans les provinces du Sud, du
Littoral et du Centre. C'est le groupe des sites qui ont été les
plus mal servis de manière globale car les nombres moyens d'assistance
sanitaire, psychologique, alimentaire et scolaire sont largement en dessous de
la moyenne générale.
IV) Suggestions
Le CNLS/GTC évolue dans un environnement de grande
pression. Il est donc très difficile de se concentrer entièrement
sur une seule tâche. Cependant, il nous semble impératif que les
recommandations suivantes soient prises en compte, afin d'éviter que les
problèmes résolus pendant ce stage ne se répètent
dans l'avenir.
Ø L'application construite à l'occasion de ce
stage (KrackOEV 1.0) doit être installée au niveau les GTP et
exploitée ;
Ø Les ONG en charge de la distribution de l'assistance
se doivent de respecter le formulaire de remplissage tel que proposé et
doivent être contrôlées au niveau des GTP. De plus, les GTP
doivent s'assurer que toutes les informations nécessaires au suivi de la
prise en charge des OEV sont correctement renseignées ;
Ø Le suivi de la prise en charge des OEV
nécessite que les données y afférentes soient transmises
au GTC dans de bref délais ;
Ø Il semble capital de définir des
critères d'évaluation de l'action des ONG en charge de la
distribution de l'aide aux OEV sur le terrain ;
Ø Accorder plus de pouvoir (sanctions si
nécessaire) à la section planification, suivi et
évaluation du GTC dans le processus d'acquisition des données au
niveau provincial ;
Ø Uniformiser le plus possible les montants de la prise
en charge dans tous les sites afin d'éviter des
inégalités ;
Ø Encourager les stagiaires en prévoyant
des mécanismes consistant à mieux les encadrer
financièrement.
CONCLUSION
Le travail qui nous a été confié
consistait à implémenter une base de données comme
support de l'information relative aux orphelins et enfants vulnérables
qui bénéficient d'une assistance du Comité National de
Lutta contre le Sida. La principale difficulté rencontrée a sans
aucun doute été l'obtention et le traitement informatique des
informations obtenues auprès des GTP.
Après avoir implémenté la base de
données, nous avons effectué une analyse de ces données
bien que n'ayant pas reçu l'intégralité de ces
informations. Suite aux analyses effectuées, nous avons constaté
une disparité dans la distribution de l'aide aux OEV sur l'ensemble du
territoire camerounais. En effet, les OEV de certaines localités ayant
été plus assistés que ceux de d'autres localités.
Cela peut s'expliquer par le fait que les ONG qui sont chargées de la
distribution de l'assistance ne font l'objet d'aucun contrôle au niveau
du CNLS. Il ressort donc l'urgente nécessité de mettre en place
une commission de suivi de la distribution de l'assistance aux OEV au regard
des inégalités qui apparaissent dans la répartition par
les ONG de cette assistance.
L'application Krackoev 1.0 qui a
été implémentée permettra au CNLS de s'assurer
qu'aucun OEV ne bénéficie d'une double assistance, ensuite de
contrôler la qualité et la quantité de l'assistance
accordée aux OEV. Pour le bon fonctionnement et l'évolution de
cette application il est nécessaire que le CNLS l'utilise et forme son
personnel à l'utiliser au sein des GTP.
L'environnement professionnel avec ses multiples composantes
nous a donné à réfléchir. Il nous a ainsi
donné l'opportunité de confronter les réalités du
terrain mais aussi d'évaluer les diverses attentes que les
décideurs ont d'un statisticien.
Loin d'avoir résolu tous les problèmes qui nous
ont été confié, nous pensons toutefois avoir
apporté un plus à l'amélioration du suivi des OEV par le
CNLS.
ANNEXES
Tableau A-
1 : Grille d'éligibilité des
OEV
Catégories et questions
|
Réponses
|
SCORE
|
Nombre de parents vivants
|
Les Deux parents
Un seul parent
Aucun parent
|
0
6
11
|
Nombre de parents malades de plus de 3 mois ou
Séropositifs ou Handicapés
|
Aucun parent
Un seul parent
Les deux parents
|
0
5
9
|
Nombre d'adultes dans le ménage
|
Plus de deux adultes
Deux adultes
Un seul adulte
Aucun adulte
|
0
1
2
3
|
Habillement
L'enfant dispose de combien de vêtements
|
5 et plus
Moins de 5
|
0
2
|
Nombre d'enfants dans le ménage
|
Un enfant
Deux enfants
Trois enfants
Plus de trois enfants
|
0
1
2
4
|
Habitat
|
Matériaux définitifs (Ciment ou tôles ou
briques ou Pierres)
Matériaux locaux ou provisoires
Sans domicile fixe
|
0
3
6
|
Nutrition de l'enfant
(Nombre moyen de repas consommé habituellement par
jour)
|
Plus de 2 repas
Deux repas
Un seul repas
Moins d'un repas
|
0
5
10
20
|
Revenu mensuel du ménage
|
51 000 et plus
26 000 à 50 000
0 à 25 000 Fcfa
|
0
3
5
|
Santé de l'enfant
L'enfant est -il généralement en
santé ?
L'enfant est-il régulièrement malade ?
L'enfant est-il handicapé ?
|
Oui Non
Oui Non
Oui Non
|
0
12
13
|
Scolarité de l'enfant
|
Fréquente avec tous les livres
Fréquente avec quelques livres
Fréquente sans livres
N'a jamais fréquenté
Interruption de plus d'un an
Interruption de moins d'un an
|
0
2
10
7
10
15
|
|
Total maximun 100
|
|
Enfants avec un score inférieur à 50
points : Non éligibles
Enfants avec un score supérieur à 50
points : A prendre en charge
Tableau A-
2 : Répartition des OEV par province et
par catégorie cibles
Province
|
Identifiés
|
Eligibles
|
Soutenus
|
Pourcentage par rapport aux
éligibles
|
Pourcentage par rapport aux
identifiés
|
Adamawa
|
11 972
|
3 489
|
1 000
|
28,66%
|
8,35%
|
Centre
|
34 276
|
13 724
|
3 300
|
24,05%
|
9,63%
|
Est
|
6 091
|
2 688
|
800
|
29,76%
|
13,13%
|
Extrême Nord
|
20 846
|
4 973
|
1 200
|
24,13%
|
5,76%
|
Littoral
|
17 305
|
5 434
|
2 650
|
48,77%
|
15,31%
|
Nord
|
7 783
|
1 918
|
800
|
41,71%
|
10,28%
|
NW
|
49 749
|
5 402
|
1 400
|
25,92%
|
2,81%
|
Ouest
|
15 276
|
3 924
|
1 600
|
40,77%
|
10,47%
|
SW
|
14 527
|
3 030
|
1 200
|
39,60%
|
8,26%
|
Sud
|
5 698
|
3 573
|
800
|
22,39%
|
14,04%
|
Total
|
183 523
|
48 155
|
14 750
|
30,63%
|
8,04%
|
Source : Rapport PSN 2006, CNLS/GTC
Tableau A-
3 : Répartition des OEV identifiés
et éligibles par province, âge et par sexe
Province
|
Identifié
|
Eligible
|
|
Filles
|
Garçons
|
Total
|
Filles
|
Garçons
|
Total
|
ADAMAOUA
|
0-4
|
839
|
853
|
1.692
|
174
|
193
|
367
|
5-9
|
1.715
|
1.964
|
3.679
|
524
|
598
|
1.122
|
10-14
|
1.934
|
2.395
|
4.329
|
607
|
719
|
1.326
|
15-18
|
952
|
1.320
|
2.272
|
262
|
412
|
674
|
Total
|
5.440
|
6.532
|
11.972
|
1.567
|
1.922
|
3489
|
CENTRE
|
0 - 4
|
2.766
|
2.945
|
5.711
|
922
|
1.002
|
1.924
|
5 - 9
|
4.555
|
5.042
|
9.597
|
1.893
|
2.116
|
4.009
|
10 - 14
|
5.532
|
6.362
|
11.894
|
2.154
|
2.683
|
4.837
|
15 - 18
|
3.304
|
3.770
|
7.074
|
1.359
|
1.595
|
2.954
|
Total
|
16.157
|
18.119
|
34.276
|
6.328
|
7.396
|
13.724
|
EST
|
0-4
|
352
|
434
|
786
|
141
|
155
|
296
|
5-9
|
883
|
957
|
1.840
|
377
|
421
|
798
|
10-14
|
1.048
|
1.200
|
2.248
|
497
|
534
|
1.031
|
15-18
|
508
|
709
|
1.217
|
238
|
325
|
563
|
Total
|
2.791
|
3.300
|
6.091
|
1.253
|
1.435
|
2.688
|
EXTREME NORD
|
0-4
|
1.242
|
1.449
|
2.691
|
247
|
323
|
570
|
5-9
|
2.888
|
3.917
|
6.805
|
612
|
994
|
1.606
|
10-14
|
3.029
|
4.514
|
7.543
|
707
|
1.141
|
1.848
|
15-18
|
1.250
|
2.557
|
3.807
|
300
|
649
|
949
|
Total
|
8.409
|
12.437
|
20.846
|
1.866
|
3.107
|
4.973
|
LITTORAL
|
0 - 4
|
1.151
|
1.221
|
2.372
|
411
|
363
|
774
|
5 - 9
|
2.106
|
2.307
|
4.413
|
757
|
818
|
1.575
|
10 - 14
|
2.733
|
3.200
|
5.933
|
881
|
999
|
1.880
|
15 - 18
|
2.153
|
2.434
|
4.587
|
612
|
593
|
1.205
|
Total
|
8.143
|
9.162
|
17.305
|
2.661
|
2.773
|
5.434
|
NORD
|
0-4
|
524
|
458
|
982
|
108
|
116
|
224
|
5-9
|
1.274
|
1.001
|
2.275
|
227
|
319
|
546
|
10-14
|
1.615
|
1.106
|
2.721
|
270
|
380
|
650
|
15-18
|
1.201
|
604
|
1.805
|
160
|
338
|
498
|
Total
|
4.614
|
3.169
|
7.783
|
765
|
1.153
|
1.918
|
NORTH WEST
|
0 - 4
|
3.726
|
3.828
|
7.554
|
474
|
442
|
916
|
5- 9
|
7.204
|
8.006
|
15.210
|
752
|
890
|
1.642
|
10 - 14
|
8.692
|
9.868
|
18.560
|
808
|
1.006
|
1.814
|
15 -18
|
3.938
|
4.487
|
8.425
|
449
|
581
|
1.030
|
Total
|
23.560
|
26.189
|
49.749
|
2.483
|
2.919
|
5.402
|
OUEST
|
0 - 4
|
1.034
|
1.069
|
2.103
|
257
|
263
|
520
|
5 - 9
|
2.037
|
2.177
|
4.214
|
550
|
655
|
1.205
|
10 - 14
|
2.621
|
2.969
|
5.590
|
650
|
745
|
1.395
|
15 - 18
|
1.668
|
1.701
|
3.369
|
401
|
403
|
804
|
Total
|
7.360
|
7.916
|
15.276
|
1.858
|
2.066
|
3.924
|
SOUTH WEST
|
0-4
|
1.003
|
1.028
|
2.031
|
237
|
264
|
501
|
5-9
|
2.059
|
2.159
|
4.218
|
441
|
444
|
885
|
10-14
|
2.753
|
2.962
|
5.715
|
514
|
576
|
1.090
|
15-18
|
1.277
|
1.286
|
2.563
|
263
|
291
|
554
|
Total
|
7.092
|
7.435
|
14.527
|
1.455
|
1.575
|
3.030
|
SUD
|
0 - 4
|
394
|
398
|
792
|
212
|
219
|
431
|
5 - 9
|
736
|
893
|
1.629
|
485
|
561
|
1.046
|
10 - 14
|
933
|
1.182
|
2.115
|
608
|
732
|
1.340
|
15 - 18
|
469
|
693
|
1.162
|
315
|
441
|
756
|
Total
|
2.532
|
3.166
|
5.698
|
1.620
|
1.953
|
3.573
|
CAMEROUN
|
0 - 4
|
13.031
|
13.683
|
26.714
|
3.183
|
3.340
|
6.523
|
5 - 9
|
25.457
|
28.423
|
53.880
|
6.618
|
7.816
|
14.434
|
10 - 14
|
30.890
|
35.758
|
66.648
|
7.696
|
9.515
|
17.211
|
15 - 18
|
16.720
|
19.561
|
36.281
|
4.359
|
5.628
|
9.987
|
Total
|
86.098
|
97.425
|
183.523
|
21.856
|
26.299
|
48.155
|
Source : Rapport PSN 2006, CNLS
Tableau A-
4: Concordance des fichiers issus du
recensement des OEV
VARIABLES DU QUESTIONNAIRE
|
CENTRE
|
EST
|
NORD
|
EXT NORD
|
ADAMAOUA
|
SUD OUEST
|
SUD
|
I-SITUATION ADMINISTRATIVE
|
|
|
|
|
|
|
|
PROVINCE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
ARRONDISSEMENT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
CENTRE SOCIAL
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
QUARTIER/VILLAGE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BLOC/ZONE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NOM CHEF DE MÉNAGE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
DATE DE COLLECTE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II-IDENTITE DE L'OEV
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NOM ET PRENOM
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
AVOIR UN ACTE DE NAISSANCE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
DATE NAISSANCE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
AGE DE OEV
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
SEXE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
SITUATION MATRIMONIALE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NIVEAU INSTRUCTION
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
TYPE MENAGE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
III-CONDITIONS OBJECTIVES DE VIE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NOMBRE DE PARENTS VIVANTS
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NOMBRE DE PARENTS MALADES DE PLUS DE 3 MOIS OU S2ROPOSITIFS OU
HANDICAPES
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NOMBRE D'ADULTES DANS LE MENAGE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
HABILLEMENT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NOMBRE D'ENFANTS DANS LE MENAGE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
HABITAT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NUTRITION DE L'ENFANT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
REVENU MENSUEL DU MENAGE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT EST IL REGULIEREMENT MALADE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT EST IL HANDICAPE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT EST IL GENERALEMENT EN SANTE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCG
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
POLIO 1
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
POLIO 2
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
POLIO 3
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
DTCoq 1
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
DTCoq 2
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
DTCoq 3
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
FIEVRE JAUNE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
HEPATITE 1
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
HEPATITE 2
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
HEPATITE 3
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
SCOLARITE DE L'ENFANT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
SI FREQUENTE, A-T-IL UNE TENUE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
SINON, A-T-IL UN METIER
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT EST IL VACCINE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT A-T-IL DEJA FAIT LE TEST DU VIH
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
SI OUI, QUEL EN EST LE RESULTAT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT DISPOSE T IL DE BIENS LAISSES PAR SES PARENTS
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
CES BIENS SONT ILS ADMINISTRES AU PROFIT DE L'ENFANT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IV-CONDITIONS SUBJECTIVES DE VIE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
ADAPTATION A SA SITUATION OEV
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
FUGUE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
REFUS DE L'AUTORITE PARENTALE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
VOL
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
ENROLEMENT DANS LES GROUPES DE PAIRS
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
DROGUE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
AFFIRMATION DE SOI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
ESTIME DE SOI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
CAPACITE A S'ORGANISER
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
PRATIQUE DE L'HYGIENE CORPORELLE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT A-T-IL DES PROBLEMES PSYCHOSOMATIQUES
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT A-T-IL DES PROBLEMES PSYCHIQUES
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT A-T-IL DES PROBLEMES D'AUTODESTRUCTION
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
ENFANT EST IL ACCEPTE PAR LA FAMILLE
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
ENFANT EST IL ACCEPTE PAR LA COMMUNAUTE
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
L'ENFANT LUI MEMEM A-T-IL DES SOUHAITS
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
SOUHAITS DE L'ENFANT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : CNLS/GTC, nos
travaux
Figure A - 1 : Interface du
formulaire Passe
Figure A - 2 : Interface du
formulaire Démarrage
Figure A - 3 : Interface du
formulaire OEV1
Tableau A-
5: Distribution des assistances par site
d'intervention
Site
|
SANITAIRE
|
SCOLAIRE
|
JURIDIQUE
|
ALIMEN
TAIRE
|
PSYCHOLO
GIQUE
|
VESTIMEN
TAIRE
|
DJEREM
|
250
|
249
|
0
|
250
|
0
|
0
|
FARO ET DEO
|
202
|
195
|
0
|
268
|
132
|
0
|
MAYO-BANYO
|
174
|
126
|
131
|
143
|
284
|
0
|
MBERE
|
140
|
156
|
0
|
102
|
102
|
0
|
VINA
|
201
|
225
|
110
|
225
|
225
|
0
|
Haute Sanaga
|
0
|
0
|
0
|
165
|
0
|
0
|
MbaM et KiM
|
159
|
141
|
190
|
119
|
191
|
0
|
MeFou et AFaMba
|
190
|
189
|
70
|
183
|
200
|
0
|
MEFOU ET AKONO
|
173
|
178
|
0
|
165
|
175
|
0
|
Nyong et Kelle
|
203
|
98
|
14
|
153
|
195
|
0
|
Nyong et MFouMou
|
58
|
117
|
16
|
98
|
190
|
0
|
Nyong et So'o
|
196
|
127
|
83
|
196
|
122
|
0
|
Yaoundé 1
|
0
|
0
|
0
|
147
|
0
|
0
|
Yaoundé 2
|
196
|
195
|
191
|
195
|
196
|
0
|
Yaoundé 6
|
0
|
38
|
0
|
145
|
0
|
0
|
Yaoundé 4
|
0
|
30
|
29
|
148
|
29
|
0
|
Mayo Danay
|
10
|
150
|
68
|
186
|
196
|
0
|
Mayo Kani
|
12
|
151
|
68
|
186
|
195
|
0
|
Douala 3
|
199
|
132
|
0
|
202
|
202
|
200
|
Douala 5
|
192
|
148
|
0
|
198
|
198
|
148
|
Douala 6
|
141
|
56
|
0
|
141
|
0
|
140
|
Moungo 2
|
179
|
141
|
0
|
179
|
0
|
178
|
Moungo 3
|
10
|
192
|
19
|
192
|
200
|
38
|
Nkondjock
|
23
|
30
|
0
|
45
|
45
|
45
|
Nord Makombe
|
1
|
14
|
0
|
18
|
18
|
18
|
YABASSI
|
47
|
76
|
0
|
90
|
90
|
0
|
YINGUI
|
31
|
38
|
0
|
46
|
46
|
46
|
Bénoué
|
102
|
142
|
0
|
177
|
149
|
0
|
FARO
|
131
|
121
|
40
|
192
|
75
|
58
|
Mayo Rey
|
96
|
134
|
32
|
195
|
49
|
52
|
bamboutos
|
164
|
107
|
0
|
200
|
69
|
0
|
Hauts Plateaux
|
147
|
0
|
0
|
81
|
49
|
0
|
Mifi
|
161
|
0
|
0
|
65
|
26
|
0
|
Ndé
|
164
|
85
|
0
|
200
|
24
|
0
|
Dja et Lobo
|
159
|
184
|
0
|
31
|
203
|
201
|
Mvila
|
42
|
35
|
0
|
41
|
42
|
40
|
Valée du Ntem
|
5
|
60
|
0
|
70
|
69
|
70
|
Fako
|
200
|
187
|
48
|
200
|
200
|
0
|
Lebialem
|
0
|
164
|
0
|
200
|
0
|
0
|
Manyu
|
1
|
149
|
51
|
197
|
0
|
0
|
Meme
|
0
|
143
|
0
|
200
|
0
|
0
|
Source : CNLS/GTC
Tableau A- 6 :
Statistiques sommaires des variables continues
Libellé de la variable
|
Effectif
|
Poids
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Minimum
|
Maximum
|
SANITAIRE
|
41
|
41,00
|
106,317
|
82,708
|
0,000
|
250,000
|
SCOLAIRE
|
41
|
41,00
|
114,707
|
67,341
|
0,000
|
249,000
|
JURIDIQUE
|
41
|
41,00
|
28,293
|
49,199
|
0,000
|
191,000
|
ALIMENTAIRE
|
41
|
41,00
|
152,049
|
62,064
|
18,000
|
268,000
|
PSYCHOLOGIQUE
|
41
|
41,00
|
102,098
|
85,894
|
0,000
|
284,000
|
VESTIMENTAIRE
|
41
|
41,00
|
30,098
|
57,366
|
0,000
|
201,000
|
Tableau A- 7:
Corrélations des variables actives avec les facteurs
|
Libellé de la variable
|
Axe 1
|
Axe 2
|
Axe 3
|
Axe 4
|
Axe 5
|
Axe 6
|
SANITAIRE
|
0,69
|
0,40
|
-0,01
|
-0,60
|
0,03
|
0,03
|
SCOLAIRE
|
0,86
|
0,10
|
-0,23
|
0,27
|
0,12
|
0,33
|
JURIDIQUE
|
0,64
|
-0,46
|
0,43
|
0,00
|
-0,44
|
0,04
|
ALIMENTAIRE
|
0,65
|
-0,09
|
-0,69
|
0,09
|
-0,14
|
-0,25
|
PSYCHOLOGIQUE
|
0,75
|
0,03
|
0,51
|
0,18
|
0,32
|
-0,22
|
VESTIMENTAIRE
|
-0,03
|
0,92
|
0,15
|
0,23
|
-0,27
|
-0,04
|
|
Numéro
|
Valeur propre
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
1
|
2,6173
|
43,62
|
43,62
|
2
|
1,2343
|
20,57
|
64,19
|
3
|
0,9965
|
16,61
|
80,80
|
4
|
0,5268
|
8,78
|
89,58
|
5
|
0,4013
|
6,69
|
96,27
|
6
|
0,2237
|
3,73
|
100,00
|
Tableau A- 8 :
Valeurs propres ACP
Source : nos travaux
Graphique A-
1 : Axe unitaire plan factoriel 1
Graphique A- 2: Axe unitaire plan factoriel 2
Source : nos travaux
Source : nos travaux
Graphique A-
3 : Indices de niveau
Source : nos travaux
Tableau A- 9 :
Coordonnées, contributions et valeurs des cosinus carrées des
individus actifs.
Identificateur
|
Poids relatif
|
Distance à l'origine
|
Axe 1
|
Axe 2
|
Axe 3
|
Axe 4
|
Axe 5
|
Axe 6
|
DJEREM
|
2,44
|
11,50
|
1,67
|
0,43
|
-2,49
|
-0,94
|
0,15
|
1,18
|
FARO ET DEO
|
2,44
|
6,98
|
1,82
|
0,17
|
-1,73
|
-0,35
|
0,67
|
-0,28
|
MAYO-BANYO
|
2,44
|
9,84
|
2,20
|
-0,92
|
1,95
|
-0,29
|
-0,06
|
-0,51
|
MBERE
|
2,44
|
1,80
|
-0,04
|
0,07
|
0,09
|
-0,38
|
0,94
|
0,88
|
VINA
|
2,44
|
10,46
|
3,16
|
-0,63
|
0,16
|
-0,01
|
-0,10
|
0,10
|
Haute Sanaga
|
2,44
|
6,62
|
-2,14
|
-0,85
|
-0,68
|
0,00
|
-0,41
|
-0,81
|
MbaM et KiM
|
2,44
|
12,99
|
2,06
|
-1,46
|
2,13
|
-0,38
|
-1,31
|
0,45
|
MeFou et AFaMba
|
2,44
|
4,78
|
2,09
|
-0,34
|
0,26
|
-0,25
|
0,36
|
0,15
|
MEFOU ET AKONO
|
2,44
|
2,90
|
1,10
|
0,18
|
-0,26
|
-0,24
|
1,22
|
0,19
|
Nyong et Kelle
|
2,44
|
2,96
|
0,77
|
0,11
|
0,39
|
-0,96
|
0,97
|
-0,60
|
Nyong et MFouMou
|
2,44
|
2,49
|
-0,20
|
-0,44
|
0,93
|
0,47
|
1,08
|
0,01
|
Nyong et So'o
|
2,44
|
3,28
|
1,40
|
-0,54
|
-0,02
|
-0,85
|
-0,50
|
-0,15
|
Yaoundé 1
|
2,44
|
6,58
|
-2,26
|
-0,83
|
-0,48
|
-0,04
|
-0,35
|
-0,66
|
Yaoundé 2
|
2,44
|
15,48
|
3,20
|
-1,34
|
1,13
|
-0,28
|
-1,39
|
0,35
|
Yaoundé 6
|
2,44
|
4,98
|
-1,97
|
-0,78
|
-0,58
|
0,17
|
-0,23
|
-0,25
|
Yaoundé 4
|
2,44
|
4,24
|
-1,63
|
-1,03
|
-0,17
|
0,21
|
-0,50
|
-0,46
|
Mayo Danay
|
2,44
|
4,05
|
0,83
|
-1,15
|
0,33
|
1,33
|
0,14
|
-0,38
|
Mayo Kani
|
2,44
|
3,99
|
0,85
|
-1,14
|
0,32
|
1,31
|
0,14
|
-0,37
|
Douala 3
|
2,44
|
12,42
|
1,20
|
3,08
|
0,18
|
0,50
|
-0,35
|
-1,05
|
Douala 5
|
2,44
|
7,67
|
1,26
|
2,32
|
0,00
|
0,35
|
0,07
|
-0,75
|
Douala 6
|
2,44
|
6,38
|
-1,17
|
1,88
|
-0,23
|
-0,37
|
-1,12
|
-0,16
|
Moungo 2
|
2,44
|
9,50
|
-0,07
|
2,65
|
-0,85
|
0,00
|
-1,27
|
0,35
|
Moungo 3
|
2,44
|
4,44
|
0,82
|
-0,14
|
-0,18
|
1,80
|
0,67
|
-0,17
|
Nkondjock
|
2,44
|
6,41
|
-2,33
|
0,11
|
0,95
|
0,07
|
0,04
|
0,23
|
Nord Makombe
|
2,44
|
9,86
|
-2,89
|
-0,37
|
1,07
|
-0,08
|
0,12
|
0,47
|
YABASSI
|
2,44
|
2,47
|
-1,30
|
-0,42
|
0,43
|
0,05
|
0,63
|
0,16
|
YINGUI
|
2,44
|
5,88
|
-2,22
|
0,17
|
0,92
|
0,04
|
0,07
|
0,30
|
Bénoué
|
2,44
|
1,23
|
0,39
|
-0,20
|
-0,42
|
0,22
|
0,88
|
-0,20
|
FARO
|
2,44
|
0,90
|
0,38
|
0,36
|
-0,45
|
-0,05
|
-0,64
|
-0,14
|
Mayo Rey
|
2,44
|
1,11
|
0,11
|
0,19
|
-0,77
|
0,27
|
-0,63
|
0,08
|
bamboutos
|
2,44
|
1,85
|
0,15
|
-0,03
|
-1,04
|
-0,78
|
0,27
|
-0,28
|
Hauts Plateaux
|
2,44
|
5,44
|
-1,66
|
-0,09
|
0,54
|
-1,50
|
0,25
|
-0,25
|
Mifi
|
2,44
|
6,70
|
-1,81
|
-0,02
|
0,58
|
-1,74
|
0,18
|
0,02
|
Ndé
|
2,44
|
2,71
|
-0,27
|
-0,08
|
-1,23
|
-1,03
|
-0,06
|
-0,26
|
Dja et Lobo
|
2,44
|
15,85
|
0,30
|
3,22
|
1,92
|
0,84
|
0,38
|
0,93
|
Mvila
|
2,44
|
6,06
|
-2,24
|
0,13
|
0,94
|
-0,14
|
0,10
|
0,35
|
Valée du Ntem
|
2,44
|
4,87
|
-1,91
|
0,41
|
0,77
|
0,67
|
-0,01
|
0,14
|
Fako
|
2,44
|
4,77
|
2,06
|
-0,14
|
-0,12
|
-0,33
|
0,61
|
-0,05
|
Lebialem
|
2,44
|
4,80
|
-0,62
|
-0,69
|
-1,63
|
0,98
|
-0,06
|
0,57
|
Manyu
|
2,44
|
4,31
|
-0,34
|
-1,13
|
-1,10
|
0,88
|
-0,81
|
0,53
|
Meme
|
2,44
|
4,44
|
-0,79
|
-0,72
|
-1,56
|
0,87
|
-0,12
|
0,35
|
Contributions des individus actifs
|
Identificateur
|
Poids relatif
|
Distance à l'origine
|
Axe 1
|
Axe 2
|
Axe 3
|
Axe 4
|
Axe 5
|
Axe 6
|
DJEREM
|
2,44
|
11,50
|
2,60
|
0,37
|
15,23
|
4,13
|
0,13
|
15,15
|
FARO ET DEO
|
2,44
|
6,98
|
3,10
|
0,06
|
7,29
|
0,57
|
2,71
|
0,84
|
MAYO-BANYO
|
2,44
|
9,84
|
4,51
|
1,67
|
9,31
|
0,40
|
0,02
|
2,82
|
MBERE
|
2,44
|
1,80
|
0,00
|
0,01
|
0,02
|
0,65
|
5,33
|
8,35
|
VINA
|
2,44
|
10,46
|
9,33
|
0,78
|
0,06
|
0,00
|
0,06
|
0,11
|
Haute Sanaga
|
2,44
|
6,62
|
4,28
|
1,44
|
1,12
|
0,00
|
1,03
|
7,23
|
MbaM et KiM
|
2,44
|
12,99
|
3,95
|
4,20
|
11,12
|
0,68
|
10,49
|
2,23
|
MeFou et AFaMba
|
2,44
|
4,78
|
4,09
|
0,23
|
0,16
|
0,30
|
0,78
|
0,24
|
MEFOU ET AKONO
|
2,44
|
2,90
|
1,14
|
0,06
|
0,17
|
0,28
|
9,05
|
0,37
|
Nyong et Kelle
|
2,44
|
2,96
|
0,55
|
0,02
|
0,36
|
4,25
|
5,67
|
3,86
|
Nyong et MFouMou
|
2,44
|
2,49
|
0,04
|
0,37
|
2,12
|
1,02
|
7,10
|
0,00
|
Nyong et So'o
|
2,44
|
3,28
|
1,84
|
0,59
|
0,00
|
3,38
|
1,54
|
0,25
|
Yaoundé 1
|
2,44
|
6,58
|
4,76
|
1,36
|
0,56
|
0,01
|
0,74
|
4,73
|
Yaoundé 2
|
2,44
|
15,48
|
9,57
|
3,54
|
3,15
|
0,37
|
11,77
|
1,34
|
Yaoundé 6
|
2,44
|
4,98
|
3,62
|
1,20
|
0,83
|
0,13
|
0,32
|
0,69
|
Yaoundé 4
|
2,44
|
4,24
|
2,46
|
2,08
|
0,07
|
0,21
|
1,54
|
2,34
|
Mayo Danay
|
2,44
|
4,05
|
0,65
|
2,62
|
0,26
|
8,13
|
0,12
|
1,60
|
Mayo Kani
|
2,44
|
3,99
|
0,67
|
2,58
|
0,25
|
7,92
|
0,12
|
1,46
|
Douala 3
|
2,44
|
12,42
|
1,33
|
18,75
|
0,08
|
1,15
|
0,75
|
12,00
|
Douala 5
|
2,44
|
7,67
|
1,47
|
10,67
|
0,00
|
0,57
|
0,03
|
6,16
|
Douala 6
|
2,44
|
6,38
|
1,27
|
6,98
|
0,13
|
0,65
|
7,66
|
0,27
|
Moungo 2
|
2,44
|
9,50
|
0,00
|
13,90
|
1,77
|
0,00
|
9,81
|
1,37
|
Moungo 3
|
2,44
|
4,44
|
0,63
|
0,04
|
0,08
|
14,96
|
2,76
|
0,33
|
Nkondjock
|
2,44
|
6,41
|
5,08
|
0,02
|
2,19
|
0,02
|
0,01
|
0,58
|
Nord Makombe
|
2,44
|
9,86
|
7,76
|
0,27
|
2,81
|
0,03
|
0,09
|
2,44
|
YABASSI
|
2,44
|
2,47
|
1,57
|
0,36
|
0,45
|
0,01
|
2,38
|
0,28
|
YINGUI
|
2,44
|
5,88
|
4,58
|
0,06
|
2,05
|
0,01
|
0,03
|
1,00
|
Bénoué
|
2,44
|
1,23
|
0,14
|
0,08
|
0,43
|
0,22
|
4,74
|
0,42
|
FARO
|
2,44
|
0,90
|
0,13
|
0,25
|
0,50
|
0,01
|
2,49
|
0,21
|
Mayo Rey
|
2,44
|
1,11
|
0,01
|
0,07
|
1,45
|
0,33
|
2,38
|
0,07
|
bamboutos
|
2,44
|
1,85
|
0,02
|
0,00
|
2,63
|
2,80
|
0,43
|
0,85
|
Hauts Plateaux
|
2,44
|
5,44
|
2,57
|
0,02
|
0,72
|
10,46
|
0,39
|
0,71
|
Mifi
|
2,44
|
6,70
|
3,07
|
0,00
|
0,83
|
14,04
|
0,20
|
0,00
|
Ndé
|
2,44
|
2,71
|
0,07
|
0,01
|
3,69
|
4,88
|
0,02
|
0,75
|
Dja et Lobo
|
2,44
|
15,85
|
0,08
|
20,48
|
9,03
|
3,27
|
0,90
|
9,35
|
Mvila
|
2,44
|
6,06
|
4,66
|
0,03
|
2,17
|
0,09
|
0,06
|
1,36
|
Valée du Ntem
|
2,44
|
4,87
|
3,39
|
0,33
|
1,47
|
2,08
|
0,00
|
0,22
|
Fako
|
2,44
|
4,77
|
3,97
|
0,04
|
0,03
|
0,50
|
2,24
|
0,03
|
Lebialem
|
2,44
|
4,80
|
0,36
|
0,94
|
6,50
|
4,47
|
0,02
|
3,52
|
Manyu
|
2,44
|
4,31
|
0,11
|
2,51
|
2,96
|
3,56
|
3,98
|
3,10
|
Meme
|
2,44
|
4,44
|
0,58
|
1,01
|
5,94
|
3,47
|
0,09
|
1,35
|
Cosinus carrés des individus actifs
|
Identificateur
|
Poids relatif
|
Distance à l'origine
|
Axe 1
|
Axe 2
|
Axe 3
|
Axe 4
|
Axe 5
|
Axe 6
|
DJEREM
|
2,44
|
11,50
|
0,24
|
0,02
|
0,54
|
0,08
|
0,00
|
0,12
|
FARO ET DEO
|
2,44
|
6,98
|
0,48
|
0,00
|
0,43
|
0,02
|
0,06
|
0,01
|
MAYO-BANYO
|
2,44
|
9,84
|
0,49
|
0,09
|
0,39
|
0,01
|
0,00
|
0,03
|
MBERE
|
2,44
|
1,80
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,08
|
0,49
|
0,43
|
VINA
|
2,44
|
10,46
|
0,96
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
Haute Sanaga
|
2,44
|
6,62
|
0,69
|
0,11
|
0,07
|
0,00
|
0,03
|
0,10
|
MbaM et KiM
|
2,44
|
12,99
|
0,33
|
0,16
|
0,35
|
0,01
|
0,13
|
0,02
|
MeFou et AFaMba
|
2,44
|
4,78
|
0,92
|
0,02
|
0,01
|
0,01
|
0,03
|
0,00
|
MEFOU ET AKONO
|
2,44
|
2,90
|
0,42
|
0,01
|
0,02
|
0,02
|
0,51
|
0,01
|
Nyong et Kelle
|
2,44
|
2,96
|
0,20
|
0,00
|
0,05
|
0,31
|
0,32
|
0,12
|
Nyong et MFouMou
|
2,44
|
2,49
|
0,02
|
0,08
|
0,35
|
0,09
|
0,47
|
0,00
|
Nyong et So'o
|
2,44
|
3,28
|
0,60
|
0,09
|
0,00
|
0,22
|
0,08
|
0,01
|
Yaoundé 1
|
2,44
|
6,58
|
0,78
|
0,10
|
0,03
|
0,00
|
0,02
|
0,07
|
Yaoundé 2
|
2,44
|
15,48
|
0,66
|
0,12
|
0,08
|
0,01
|
0,13
|
0,01
|
Yaoundé 6
|
2,44
|
4,98
|
0,78
|
0,12
|
0,07
|
0,01
|
0,01
|
0,01
|
Yaoundé 4
|
2,44
|
4,24
|
0,62
|
0,25
|
0,01
|
0,01
|
0,06
|
0,05
|
Mayo Danay
|
2,44
|
4,05
|
0,17
|
0,33
|
0,03
|
0,43
|
0,00
|
0,04
|
Mayo Kani
|
2,44
|
3,99
|
0,18
|
0,33
|
0,03
|
0,43
|
0,00
|
0,03
|
Douala 3
|
2,44
|
12,42
|
0,12
|
0,76
|
0,00
|
0,02
|
0,01
|
0,09
|
Douala 5
|
2,44
|
7,67
|
0,21
|
0,70
|
0,00
|
0,02
|
0,00
|
0,07
|
Douala 6
|
2,44
|
6,38
|
0,21
|
0,55
|
0,01
|
0,02
|
0,20
|
0,00
|
Moungo 2
|
2,44
|
9,50
|
0,00
|
0,74
|
0,08
|
0,00
|
0,17
|
0,01
|
Moungo 3
|
2,44
|
4,44
|
0,15
|
0,00
|
0,01
|
0,73
|
0,10
|
0,01
|
Nkondjock
|
2,44
|
6,41
|
0,85
|
0,00
|
0,14
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
Nord Makombe
|
2,44
|
9,86
|
0,84
|
0,01
|
0,12
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
YABASSI
|
2,44
|
2,47
|
0,68
|
0,07
|
0,07
|
0,00
|
0,16
|
0,01
|
YINGUI
|
2,44
|
5,88
|
0,84
|
0,00
|
0,14
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
Bénoué
|
2,44
|
1,23
|
0,12
|
0,03
|
0,14
|
0,04
|
0,63
|
0,03
|
FARO
|
2,44
|
0,90
|
0,16
|
0,14
|
0,23
|
0,00
|
0,45
|
0,02
|
Mayo Rey
|
2,44
|
1,11
|
0,01
|
0,03
|
0,53
|
0,06
|
0,35
|
0,01
|
bamboutos
|
2,44
|
1,85
|
0,01
|
0,00
|
0,58
|
0,33
|
0,04
|
0,04
|
Hauts Plateaux
|
2,44
|
5,44
|
0,51
|
0,00
|
0,05
|
0,42
|
0,01
|
0,01
|
Mifi
|
2,44
|
6,70
|
0,49
|
0,00
|
0,05
|
0,45
|
0,00
|
0,00
|
Ndé
|
2,44
|
2,71
|
0,03
|
0,00
|
0,56
|
0,39
|
0,00
|
0,03
|
Dja et Lobo
|
2,44
|
15,85
|
0,01
|
0,65
|
0,23
|
0,04
|
0,01
|
0,05
|
Mvila
|
2,44
|
6,06
|
0,83
|
0,00
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
Valée du Ntem
|
2,44
|
4,87
|
0,75
|
0,03
|
0,12
|
0,09
|
0,00
|
0,00
|
Fako
|
2,44
|
4,77
|
0,89
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,08
|
0,00
|
Lebialem
|
2,44
|
4,80
|
0,08
|
0,10
|
0,55
|
0,20
|
0,00
|
0,07
|
Manyu
|
2,44
|
4,31
|
0,03
|
0,30
|
0,28
|
0,18
|
0,15
|
0,07
|
Meme
|
2,44
|
4,44
|
0,14
|
0,12
|
0,55
|
0,17
|
0,00
|
0,03
|
Source : nos travaux
Graphique A-
4 : Illustration d'une boite à moustache
Source : nos travaux
BIBLIOGRAPHIE
CNLS/GTC, Manuel de procédures de suivi
et évaluation, Yaoundé, 2002
CNLS, Plan stratégique national de lutte
contre le SIDA 2006-2010, Yaoundé, 2007
CNLS/GTC, Rapport annuel 2006, Yaoundé
ONUSIDA, Le point sur l'épidémie
du SIDA 2006, Genève, Décembre 2006
UNAIDS, Country Profiles, Geneva,
December 2006
Sites web visités
http://www.unaids.org
http://
www.lsp.ups-tlse.fr/Besse
Cours
Hippolyte TAPAMO, Université de
Yaoundé I, cours Base de Données, 2007
Dr Dieudonné KINKIELELE, ISSEA, Cours
d'Informatique II, 2007
Ph.D Cléophas ONDO, ISSEA, cours
d'Analyse de Données, 2007
Alain BACCINI et Philippe BESSE,
Université Paul Sabatier, cours Datamining 1, 2005
* 1CNLS/GTC, Manuel de
procédures de suivi et évaluation, Yaoundé, 2002
* 2 ONUSIDA, Country Profiles,
Rapport annuel 2006
* 3Hippolyte TAPAMO, Cours de
Base de Données, Université de Yaoundé I, 2007
* 4 Dr Dieudonné
KINKIELELE, Cours d'Informatique II, ISSEA, 2007
* 5 Ph.D Cléophas ONDO ,
ISSEA, cours d'Analyse de données, 2007
* 6 Alain BACCINI et Philippe
BESSE, Cours Datamining 1, Université Paul Sabatier, 2005
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