DEDICACE
A Dieu Tout-puissant, père céleste, pour
m'avoir protégé contre les différentes
tempêtes.
A la famille MIHIGO bin KAKIRA, pour vos efforts
conjugués en vue de me faire homme.
A mes grands parents : TSHINYWERE, M'BINTU, MUSEKURA et
Alphonsine NYAMULENGO.
Aux familles METHODE BARHINJIBANWA et RUMAMA Janvier pour
vos conseils et votre assistance.
A mes ami(e)s et frères (soeurs) : OSOSI B., Robert
ASSOYA, Hubert KABONGO, Prince MULEY, Aimé LUTUTU, Sylvie KANKU, Pysco
MIHIGO, Mireille MIHIGO, Freddy MIHIGO, Blaise MIHIGO, Mamie MIHIGO, Mao
MIHIGO, David MIHIGO, Rachel MIHIGO.
Eddie MIHIGO Kaserere.
REMERCIEMENTS
Tout travail scientifique n'appartient pas totalement
à celui qui le réalise. A ce titre, nous avons le devoir
d'exprimer notre gratitude à tous ceux qui, de loin ou de près,
ont contribué à l'élaboration du présent
travail.
Nous remercions de tout coeur le professeur MUTAJOGIRE
pour avoir accepté de diriger ce travail.
Nous remercions de même l'assistant Honoré
BURUNDI pour l'encadrement dont nous avons été l'objet de sa part
sur le plan scientifique.
Nous n'oublierons pas le corps professoral de
l'université évangélique en Afrique à qui nous
exprimons notre gratitude, ainsi que les collègues des cours avec qui
nous avons partagé les joies et les peines de la vie
estudiantine.
Eddie MIHIGO Kaserere.
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
La rentabilité, dit-on, est le caractère
que présente le capital de procurer à son propriétaire le
droit de prélever une part des richesses déjà
créées.
Chercher la rentabilité d'une opération,
d'une activité, d'une entreprise, c'est ramener le profit ou la
satisfaction que l'on tire de cette activité à l'effort que l'on
a dû consentir pour la mettre en oeuvre.
Dans un environnement ou les prix des biens et services
ne cessent d'accroître du fait de l'inflation, le profit
dégagé par la firme n'est que nominal et l'appréciation
des ressources (moyens) mises en oeuvre semble erronée.
L'entrepreneur désireux d'investir cherche
à connaître les possibilités dont il peut disposer. Son
choix d'un type d'investissement (associé à un coût),
suppose la volonté de rechercher un profit, lequel peut ou ne pas
être suffisant pour compenser le déséquilibre financier que
pourra engendrer l'investissement.
L'examen de la rentabilité des Ets OLIVE impose
une triple interrogation :
- Existe-t-il une adéquation entre les moyens mis
en oeuvre et le résultat escompté par les Ets OLIVE ?
- De quelle origine identifie-t-on les moyens et quelle
est leur influence sur la rentabilité des Ets OLIVE ?
- La croissance observée chez OLIVE est-elle
consécutive à la rentabilité des affaires ?
Nous examinerons ces questions au cours du
troisième et quatrième chapitre de notre travail.
HYPOTHESE
M. GRAWITZ définit l'hypothèse comme
« une proposition des réponses » à la question
posée. L'hypothèse donne des éléments de
réponse qu'on considère comme provisoire c'est-à-dire les
éléments qui doivent être confrontés aux faits pour
être soit confirmés ou infirmés.1(*)
Toute entreprise, pour atteindre ses objectifs,
procède à un certain nombre de choix de moyens.
Les Ets OLIVE recourent à l'autofinancement pour
atteindre ses objectifs grâce à une substance
bénéficiaire dégagée et conduisant à
l'enrichissement de l'entreprise. Il existe une adéquation entre les
moyens et le résultat escompté par les Ets OLIVE.
CHOIX DU SUJET
L'analyse de la rentabilité permet
d'éclairer l'avenir et conduit à la prise de décision pour
assurer la croissance de l'entreprise.
Diverses parties prenantes à la vie de
l'entreprise ou de l'organisation s'intéressent à cette analyse
:
- L'entreprise arrête ses objectifs, définit
sa stratégie ou
Modifie sa politique à court terme en se fondant
sur cette
Analyse.
- L'investisseur s'y référera pour prendre
ses décisions d'achat
de matières premières, ou des
marchandises, ou de ventes des
Marchandises ou produits finis.
- La politique de crédit à l'entreprise sera
également basée sur cette analyse.
Académiquement, cette analyse permet de
manipuler, maîtriser et d'utiliser les techniques de l'analyse
financière, plus particulièrement la méthode de ratio mais
aussi comprendre le comportement de l'entreprise, les implications de la
rentabilité dans la croissance de l'organisation.
METHODE DE TRAVAIL
Pour nous permettre d'atteindre notre objectif, nous
nous sommes servi des techniques d'entretien et d'interview pour recueillir des
informations auprès des responsables des Ets OLIVE. Nous avons fait
aussi recours à la méthode analytique afin de compulser la
documentation à laquelle nous avons eu accès dans les Ets OLIVE
et enfin la consultation des livres, cours et autres documents ayant trait
à ce sujet.
DELIMITATION DU SUJET
Notre étude porte sur la mesure de la
rentabilité des Ets OLIVE sur une période de trois ans.
Pour répondre aux questions posées, nous
analyserons l'évolution des comptes de résultat tels que le
résultat net, le cash-flow, le chiffre d'affaires, ...
Le tableau de financement permettra d'examiner les
causes de la croissance des Ets OLIVE.
CHAP. I. PRESENTATION DES Ets OLIVE
I.1. HISTORIQUE
Monsieur MUDEKEREZA NAMEGABE s'était lancé
dans les activités commerciales vers les années 1972-1975 d'abord
comme trafiquant sur l'axe Shabunda. En 1981, il s'installe à Buholo
IV dans la zone de Kadutu sous la dénomination "Boutique
MUDEKEREZA".
Mr MUDEKEREZA N., aujourd'hui propriétaire et
P.D.G. de ses établissements, vendait des écorces de quinquina
à la Pharmakina, des produits et articles divers (foulards, chemises,
savons, blouses, ...) en provenance de Kinshasa dans sa boutique de Buholo
IV.
Durant la période 1986-1987, grâce à
sa politique de gestion rigoureuse caractérisée par un esprit
commercial pur, il accrut ses affaires nonobstant son modeste capital et ouvrit
ainsi un magasin avec plusieurs articles de luxe : radio, appareils
photographiques, téléviseurs, etc., sur l'avenue Industrielle
dans la zone d'Ibanda.
La tenue d'une bonne gestion financière avec un
minimum de risque permit le 3 mai 1988 d'ouvrir les portes d'une nouvelle
installation à Nguba sous la dénomination de : "Alimentation
OLIVE" ; cette dernière était sous la surveillance de la
direction générale de KAWA. Elle s'occupait de l'exportation des
écorces de quinquina, de la cassitérite vers l'Europe et de la
gestion d'un poulailler d'à peu près 300 têtes.
En 1989, l'alimentation OLIVE de Nguba devint
"Alimentation OLIVE I" suite à l'évolution des activités
due à une demande excessive. Ainsi fut créé OLIVE I et
OLIVE II, respectivement à Nguba et à l'époque sur
l'avenue Président Mobutu, dans l'immeuble KINAPLANT en face de la
société KOTECHA.
En septembre 1990, les deux alimentations, OLIVE I et
OLIVE II fonctionnaient normalement, mais suite aux difficultés d'ordre
fiscal notamment l'impôt, le P.D.G. décida leur fusion en une
seule, pour constituer l'alimentation OLIVE installée actuellement sur
l'avenue Président Mobutu au n 42/01 en face de l'alimentation moderne
de LUHINZO.
Au fil des années, l'entreprise connaîtra
un grand succès avec l'exportation du quinquina et de la
cassitérite vers l'occident et l'importation de divers articles et
produits de luxe. Ce contact avec les occidentaux permit au P.D.G. des Ets
OLIVE de penser à l'élargissement de l'alimentation en OLIVE III,
qui est aujourd'hui sa boulangerie de KAWA, et essentiellement à la
création d'autres activités entre autres une savonnerie, une
plantation et un élevage qui est un projet en réalisation, la
vente en gros, la vente des chaussures usagées et enfin l'agrandissement
de ses immeubles.
I.2. ORGANISATION DES Ets OLIVE
Les Ets OLIVE sont dirigés par Mr MUDEKEREZA
secondé par quatre personnes ; l'une s'occupant de l'administration
(directeur administratif), la deuxième du département technique,
la troisième de la direction commerciale et la quatrième de la
comptabilité.
L'organigramme se présente comme suit :
P.D.G.
Directeur
administratif
Direction de Département Direction
comptabilité technique
commerciale
Production Savon- Alimen- Vente
de
de pains nerie tation pains
Import et
export
I.2.1. Organisation fonctionnelle
a. Le P.D.G.
Au sommet, nous avons le propriétaire des Ets
OLIVE, Mr MUDEKEREZA, qui est l'organe chargé de la supervision directe,
de la coordination et du contrôle de toutes les activités de
l'entreprise.
b. Le directeur administratif (D.A.)
Le directeur administratif, Mr LUKONDA, remplace le
P.D.G. en cas d'empêchement ou de voyage. Il supervise tous les autres
services et élabore des rapports qu'il transmet à l'approbation
du P.D.G.
c. Direction de comptabilité
Mr MARHEGANE est le chef comptable et chef du personnel.
Il met les documents comptables à jour, établit les documents
comptables de synthèse et les documents relatifs au personnel.
d. Département technique
Ce service est sous la supervision de Mr Vital
MUSHAGALUSA (chimiste), secondé d'un technicien. Il est chargé de
la surveillance de qualité des produits, donc, détermine la
quantité de mélange de matière première.
e. Direction commerciale
Ce service est sous l'autorité de Madame
MUDEKEREZA. Dans ce service, la caisse générale centralise toutes
les opérations relatives aux ventes de l'alimentation et de pains. Ce
service s'occupe aussi des importations et exportations des Ets OLIVE.
I.3. BRANCHES EXPLOITEES PAR LES Ets
OLIVE
I.3.1. Alimentation
C'est un service d'achat et vente de divers produits et
articles importés à partir de l'Afrique de l'Est, de Kinshasa et
de l'Europe.
Dans l'alimentation OLIVE, la caissière
récolte de l'argent qu'elle verse à la caisse centrale
située sur l'avenue Industrielle chaque jour après le
travail.
Le responsable de dépôt s'occupe des stocks
en magasin et le contrôleur enregistre les stocks entrées et
sorties.
Quatre vendeurs assurent la vente des marchandises :
deux sont chargés de distribuer les produits alimentaires et les
articles divers sont vendus par deux autres.
Un chauffeur assure le transport des marchandises
importées.
I.3.2. Boulangerie
C'est un service chargé de la production de
pains. Elle produit des pains de différentes formes qui sont
distribués aux grossistes et aux détaillants de la zone urbaine
de Kadutu.
La boulangerie comporte deux équipes d'ouvriers
:
- La première équipe de 16 pâtissiers
s'occupe de la production de pains. Elle produit plus de 1.000 pains par jour
de 800 g chacun. Cette équipe travaille en deux sous équipes,
c'est-à-dire huit pâtissiers le jour et huit autres la
nuit.
- Une autre équipe de cinq travailleurs se charge
de la vente ou de la distribution de ces produits. Un caissier
réceptionne l'argent qu'il dépose à la caisse centrale
après inventaire journalier.
I.3.3. La savonnerie
C'est une autre unité de production transformant
les noix palmistes, l'huile de palme et la soude caustique en produit
appelé "savon OLIVE". Après production, ces savons sont
emballés dans des cartons de 60 pièces chacun et sont
expédiés à l'alimentation pour la distribution.
I.3.4. Le service d'import-export
Ce service s'occupe de l'achat des écorces de
quinquina, de la cassitérite que les Ets OLIVE exportent en Europe pour
importer des produits alimentaires et des articles de luxe vendus à
l'alimentation. Ce service est le domaine du P.D.G. qui fait ses nombreux
voyages en France, Belgique et en Allemagne.
I.4. LES IMPORTATIONS DES Ets
OLIVE
PERIODES
|
PRODUITS
|
QUANTITES
|
PRIX EN ZAIRES
|
PRIX EN DEVISES
|
1993
Janvier
Février
Mai
Juin
Juillet
Septembre
Novembre
1994
Janvier
Février
Mars
Juin
Août
Novembre
Décembre
|
Produits alimentaires
Farine de froment
Huiles Kori
Produits alimentaires
Produits de friperies
Farine de froment
Produits alimentaires
Produits de friperies
Farine de froment
Produits alimentaires
Poissons salés
Légumes
Lait Nido, Guigoz, Cérélac
Produits chevelures
Tissus imprimés dames
Sacoches
Habillements dames
Tissus imprimés
Friperies mélangées
Farine de froment
Sucre de cannes
Lait Nido
Friperies mélangées
Lait Klim
Souliers usagés
Poissons salés
Farine de froment
|
1.771 kg
800 sacs
1.162 cartons
1 container
2 containers
800 sacs
1 container
2 containers
5.580 kg
825 kg
3.059 kg
4.819 kg
12.519 kg
200 kg
23.200 kg
1.176 kg
9.650 kg
19.200 kg
29.750 kg
212.125 kg
380.000 kg
6.334 kg
13.300 kg
18.139 kg
17.500 kg
14.685 kg
43.500 kg
|
6.604.413.430 Z
1.806.210.100 Z
4.725.500.120 Z
2.827.750.100 Z
4.052.969.380 Z
3.798.420.100 Z
1.159.012.410 Z
4.052.969.980 Z
24.193.485.110 Z
5.289.440.400 Z
35.088,00 NZ
63.388,00 NZ
6.026.269,00 NZ
9.982,00 NZ
2.137.835,00 NZ
33.940,00 NZ
405.362,70 NZ
4.206.178,80 NZ
2.109.938,90 NZ
18.854.493,00 NZ
51.195.576,00 NZ
28.973.579,00 NZ
3.997.529,00 NZ
1.689.135,00 NZ
103.232,00 NZ
22.639.639,00 NZ
22.737.236,00 NZ
|
843.291 FB
256.200 FB
13.125 $ US
195.000 FB
8.623,34 $ US
261.960 FB
40.708 FrS
58.623,34 $ US
51.475,50 $ US
47.060 FrS
35.150 FB
63.500 FB
1.001.413 FB
10.000 FB
2.142.604 FB
34.000 FB
158.735,4 FB
1.647.093 FB
520.883 FB
1.410.631 FB
3.830.284 FB
682.522 FB
94.859 FB
1.697.473 FB
103.740 FB
224.000 FB
224.939 FB
|
Source : OZAC.
CHAP. II. CONSIDERATIONS THEORIQUES
II.1. NOTIONS DE RENTABILITE ET DE
RENDEMENT
Productivité ou rendement et rentabilité :
ces deux termes recouvrent des significations assez proches ; le mot de
rentabilité est cependant réservé à
l'appréciation financière des résultats de la firme et le
terme rendement est employé pour mesurer la performance
économique de la firme au niveau de l'exploitation.
II.1.1. Rendement
Le rendement s'exprime sous forme de rapport : Biens
produits sur biens mis en oeuvre (ou facteurs de production).
L'entreprise comme tout agent économique de base,
réalise un certain nombre de produits à l'aide d'une certaine
quantité de facteurs de production.
La relation facteur-produit est une relation technique
existant entre la quantité employée du facteur et le niveau
maximum de production accessible par la mise en jeu de ce facteur.
La notion de rendement constitue en effet, un
critère supplémentaire d'appréciation de
l'entreprise.2(*)
II.1.1.1. Rendement d'échelle
Le rendement d'échelle exprime donc l'ampleur
avec laquelle l'output s'accroît lorsque tous les inputs sont accrus
simultanément et dans la même proportion.
Le rendement d'échelle se mesure en comparant la
proportion dans laquelle l'output est accru à la proposition
d'accroissement des inputs.3(*)
II.1.1.2. Rendement économique
Le rendement économique exprime un
résultat et un élément de ce résultat.
II.1.1.3. Rendement d'exploitation
Le rendement d'exploitation appelé aussi
productivité économique répond à la question : que
me rapporte mon capital avec lequel je travaille ?
II.1.1.4. Rendement global
Le rendement global n'est autre que le rendement
exigé par les investisseurs sur un placement en action de la
société concernée.
II.1.2. Rentabilité
La notion de rentabilité peut s'exprimer par le
rapport résultat sur moyen.4(*)
L'entreprise engage pour son exploitation un certain
investissement initial et elle comptabilise chaque année un certain
nombre de dépenses et un certain nombre de recettes ; recettes qui
proviennent de la vente de ses produits et dépenses qui proviennent de
tous les frais qu'elle a engagés pour produire, pour faire fonctionner
soit son équipement, le maintenir en état, et pour vendre sa
fabrication ou ses produits.
La rentabilité de l'entreprise sera le taux
d'intérêt qui rend égaux, d'une part, le total de
bénéfices annuels actualisés à la date de
l'investissement initial et, d'autre part, le montant de l'investissement
initial.
II.2. ELEMENTS D'APPRECIATION DE LA
RENTABILITE
II.2.1. Les grandeurs du
résultat
II.2.1.1. La valeur ajoutée
Si l'on compare ce qu'une entreprise produit (en terme
monétaire) à ce qu'elle a consommé pour produire, on pose
la notion de la valeur ajoutée.
La valeur ajoutée résulte de la
confrontation des biens et services de l'entreprise aux exigences du
marché. C'est en définitive le consommateur qui réalise la
valeur ajoutée de l'entreprise, en achetant le produit aux prix auquel
il lui est proposé.5(*)
La valeur ajoutée se propose de traduire le
surplus de richesse créé par l'entreprise.
Si la valeur ajoutée permet bien de mesurer la
part contributive de l'entreprise à la création de richesses, on
peut dire que le profit de cette même entreprise sera la substance
financière laissée disponible après que la valeur
ajoutée aura assurée : la rémunération des
salariés de l'entreprise, le prélèvement de la
collectivité (impôts), le maintien de son outil actuel de
production (autofinancement de maintien) et une rémunération
suffisante aux capitaux investis.6(*)
II.2.1.2. Résultat net et résultat net
d'exploitation
II.2.1.2.1. Résultat net
d'exploitation
Le résultat net d'exploitation est le
résultat avant l'incidence des résultats hors exploitation et des
plus ou moins values constatées sur les cessions ou les mises hors
services de certains éléments d'actif dont on ne peut pas
considérer la réalisation comme entrant dans l'activité
normale de l'agent économique.7(*)
Il est la différence entre le total des produits
et le total des charges.
II.2.1.2.2. Résultat net
Le résultat net est le résultat net
d'exploitation après l'incidence de résultats hors exploitation
et plus ou moins values constatées sur les cessions d'immobilisation ou
les mises hors services. Il comprend le résultat à conserver et
le résultat à distribuer.
II.2.1.3. Cash-flow
Le cash-flow est un terme d'origine anglo-saxonne. Le
cash-flow est la mesure globale du potentiel d'autofinancement, d'où il
est traduit en français par la marge brute d'autofinancement.
Le cash-flow ou marge brute d'autofinancement est le
surplus monétaire secrété par l'activité
déterminée par la sommation du résultat brut
d'exploitation et du résultat brut hors exploitation diminué de
la contribution sur le revenu.
Par définition, le cash-flow se trouve être
dans la très large majorité de cas, algébriquement
supérieur au résultat de l'exercice. Le cash-flow ne peut
être inférieur au résultat net que dans les très
rares cas où les charges non décaissées (amortissements)
sont globalement négatives, c'est-à-dire que les reprises
d'amortissements et de réduction de valeurs excédent les
dotations. En cas de pertes, il est alors tentant pour l'entreprise d'afficher
plutôt son cash-flow qui aura normalement meilleure mine que le
résultat de l'exercice.8(*)
Le cash-flow représente le potentiel
d'autofinancement de l'entreprise avant toute décision de distribution
du bénéfice. La capacité d'autofinancement est, en effet,
la meilleure synthèse de l'efficacité de l'entreprise sur chacun
des marchés auxquels elle s'adresse pour vendre ou acheter.
De même que, et on peut dire parce que la
rentabilité de l'entreprise est la toile de fond de tout ce qui touche
aux apports de capitaux permanents par le marché, la capacité
d'autofinancement est à la fois le complément nécessaire
et l'une des conditions de ces apports.9(*)
II.2.1.3.1. Cash-flow brut
Le cash-flow brut est celui qui comprend le
résultat brut d'exploitation ainsi que le résultat brut hors
exploitation diminué des provisions pour
dépréciation.
II.2.1.3.2. Cash-flow net
Le cash-flow net est le cash-flow brut diminué de
contribution sur le résultat ou encore la somme du résultat net
de l'exercice et des amortissements.
II.2.2. Les grandeurs de moyens
II.2.2.1. Actif total
L'actif total est constitué de l'ensemble de
fonds investis, c'est-à-dire, le total de l'actif. Il comprend les
actifs immobilisés, les actifs circulants constitués : des actifs
d'exploitation, des valeurs réalisables et des valeurs
disponibles.
II.2.2.2. Capitaux propres
Les capitaux propres sont constitués de
l'ensemble de fonds que l'entrepreneur confie à l'entreprise pour
réaliser son objet économique qui est de produire et de
vendre.
II.2.2.3. Capitaux permanents (capitaux
investis)
Les capitaux permanents d'une entreprise sont
constitués de l'ensemble ou de l'addition des capitaux propres et des
dettes à long et moyen terme contractées par l'entreprise dans le
but de réaliser son objet économique.
Dans le cadre de notre étude, les indicateurs de
la rentabilité ci-dessous nous permettrons dans le chapitre qui suit
d'apprécier le niveau de la rentabilité des Ets OLIVE :
- Le chiffre d'affaires : qui est considéré
comme un indicateur du résultat et en même temps comme
élément de référence des autres indicateurs du
résultat. Il est considéré aussi comme l'indice le plus
caractéristique du volume d'activité d'une entreprise.
- Le cash-flow constitue un indicateur très
apprécié, d'une part du potentiel bénéficiaire
d'une affaire, d'autre part de sa capacité de financement. Le cash-flow
apparaît comme un indicateur significatif du pouvoir de gain d'une
affaire.
- Les capitaux investis qui représentent la
contrepartie des biens qu'ils servent à financer.
CHAPITRE III. ETUDE DE LA RENTABILITE DES
ETABLISSEMENTS OLIVE
III.1. PRESENTATION DU MATERIEL
D'ANALYSE
III.1.1. Bilans
ACTIF
|
(*) 1993
|
1994
|
1995
|
I. Valeurs immobilisées
22 Immeuble
28 Amortissement imm.
II. Valeurs circulantes
. Val. d'exploitation
30 Marchandises
. Valeurs réalisables
41 Clients
44 Propriétaire
46 Débiteurs divers
. Valeurs disponibles
56 Banque
57 Caisse
|
70.279,49
- 27.078,97
-----------
43.200,52
14.777,36
6.898,48
913,43
25,13
2.595,29
2.921,13
|
515.850,21
- 175.536,52
------------
340.313,70
407.277,36
-
-
-
70,77
14.399,17
|
747.772,52
- 154.704,75
------------
593.067,77
142.254,75
152.259,74
-
124,17
654,66
39.448,93
|
TOTAL ACTIF
|
71.331,34
|
762.061
|
927.810,02
|
PASSIF
|
(**) 1993
|
1994
|
1995
|
I. Fonds pr. & D à L & MT
10 Capital
12 Report à nouveau
13 Rés. à conserver
14 Plus values de réév.
II Dettes à court terme
40 Fournisseurs
46 Créditeurs divers
43 Etat
56 Banque
50 Emprunt
|
41.960,47
374,32
-
711,45
40.874,70
-
29.370,87
-
-
-
|
430.721,64
3,09
5,86
2.197,14
428.515,55
329.120,10
-
2.197,14
22,14
-
|
588.731,53
0,55
390,65
974,03
587.366,30
-
-
974,03
442,12
337.662,34
|
TOTAL PASSIF
|
71.331,34
|
762.061
|
927.810,02
|
(*) (**) Pour l'exercice 1993, les valeurs au bilan en
annexe sont multipliées par 3.000.000 Z pour avoir les valeurs en
anciens zaïres puis divisées par 33.734.112 Z qui est le cours
moyen.
III.1.2. Tableau de formation de résultat
en $ US
|
|
1993
|
1994
|
1995
|
N CPT
|
DESIGNATION
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
60
70
|
Stocks vendus
Ventes marchandises
|
57.263,40
-
|
-
65.485,43
|
355.660,65
-
|
-
484.924,55
|
433.158,51
-
|
-
594.405,34
|
80
|
Marge brute
|
-
|
8.222,03
|
-
|
129.263,89
|
-
|
161.246,83
|
80
61
62
63
|
Marge brute
Mat. & fourn. cons. Transport consommé
Autres services cons.
|
463,68
-
4.226,18
|
8.222,03
-
-
-
|
-
14.082,87
15,01
10.577,61
|
129.263,89
-
-
-
|
-
149.802,31
966,88
22.428,21
|
161.246,83
-
-
-
|
81
|
Valeur ajoutée
|
-
|
3.532,17
|
-
|
104.588,40
|
-
|
- 11.950,56
|
81
64
65
66
67
74
|
Valeur ajoutée
Charges et pertes div.
Charges du personnel
Contribution et taxes
Intérêt payé
Prod. et profits divers
|
-
442,13
22,74
1.062,23
812,27
-
|
3.532,17
-
-
-
-
-
|
3.186,52
3.068,94
5.319,02
83,02
-
|
104.588,40
-
-
-
-
* 351.643,80
|
-
9,75
3.175,04
985,64
2.959,78
-
|
- 11.950,56
-
-
-
-
23.533,87
|
82
|
Rés. brut d'exploitat
|
-
|
1.192,81
|
-
|
92.930,90
|
-
|
4.453,10
|
82
68
|
Rés. brut d'exploitat
Dot. aux amort. & prov.
|
-
481,36
|
1.192,81
-
|
88.536,64
|
92.930,90
-
|
-
2.505,05
|
4.453,10
-
|
83
|
Rés. net d'exploitation
|
-
|
711,45
|
-
|
4.394,27
|
-
|
1.948,05
|
83
|
Rés. net d'exploitation
|
-
|
711,45
|
-
|
4.394,27
|
-
|
1.948,05
|
85
|
Rés. avant contribution
|
-
|
711,45
|
-
|
4.394,27
|
-
|
1.948,05
|
85
86
|
Rés. avant contribution
Contribut sur les rev.
|
355,725
|
711,45
-
|
-
2.197,135
|
4.394,27
-
|
-
974,025
|
1.948,05
-
|
87
|
Résultat de la période
|
-
|
355,725
|
-
|
2.197,135
|
-
|
974,025
|
III.2. CALCUL DES INDICATEURS DE LA
RENTABILITE
|
1993
|
1994
|
1995
|
(1) Résultat de l'exercice
(2) Dotation aux amortissem.
Cash-flow (1) + (2)
Chiffre d'affaires
Capitaux investis
|
355,725
481,36
837,085
65.485,43
41.960,47
|
2.197,135
88.536,64
90.733,775
484.924,55
430.721,64
|
974,025
2.505,05
3.479,075
594.405,34
588.731,53
|
Le résultat net qui constitue la mesure globale
de la rentabilité accuse respectivement pour la période 1993,
1994 et 1995 un accroissement positif de l'ordre de 355,725 ; 2.197,135 et
974,025.
Pour la période 1995, avec des capitaux investis
supérieurs et un chiffre d'affaire supérieur par rapport à
l'exercice 1994, il y a un effondrement du résultat suite à des
charges d'exploitation plus élevées au cours de cette
période.
Le cash-flow quant à lui, qui constitue le
surplus monétaire dégagé par l'entreprise ou qui
représente les possibilités de l'autofinancement de la croissance
de l'entreprise pour les établissements OLIVE est positif.
Au cours de l'exercice 1994, nous constatons un cash-flow
plus élevé par rapport à d'autres exercices ; ce qui
s'explique par une politique d'amortissement trop excessive exercée par
l'entreprise au cours de cette période.
III.3. ETUDE DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DE
RATIO
Les ratios sont les outils d'analyse financière
les plus répandus. Un ratio est un rapport entre deux postes ou groupes
des postes soit du bilan, soit du compte de résultat (T.F.R.), soit du
bilan et compte de résultat.
Un ratio doit donc exprimer obligatoirement une valeur
relative et par voie de conséquence rendre compte, de manière
également significative, des modifications intervenues dans la structure
d'exploitation ou dans la structure financière de la firme.10(*)
De toutes façons, les ratios ne peuvent
être étudiés seuls. Pour qu'ils soient significatifs, il
faut les comparer avec les ratios passés de l'entreprise, avec certains
ratios standards, avec des ratios d'entreprise comparables.11(*)
Pour notre étude, nous utiliserons les ratios de
rentabilité qui suivent : ratio de marge brute (marge brute/CA), ratio
de marge nette (cash-flow/CA) et le ratio de rentabilité
financière (bénéfice net/capitaux investis).
III.3.1. Tableau de calcul des ratios de
rentabilité
|
1993
|
1994
|
1995
|
(1) Chiffre d'affaires
(2) Stock vendu
(3) Cash-flow
(4) Bénéfice net
(5) Capitaux investis
(A) Marge brute (1) - (2)
Ratio de marge brute (a) : (1)
Ratio de marge nette (3) : (1)
Ratio de rentabilité financière
(4) : (5)
|
65.485,43
57.263,40
837,085
355,725
41.960,47
8.222,03
12,55 %
1,28 %
0,85 %
|
484.924,55
355.660,65
90.733,775
2.197,135
430.721,64
129.263,90
26,67 %
18,71 %
0,51 %
|
594.405,34
433.158,51
3.479,075
974,025
588.731,53
161.246,83
27,13 %
0,58 %
0,17 %
|
Le ratio de marge brute évolue positivement d'une
année à l'autre soit 19,55 % en 1993 ; 26,67 % en 1994 et 27,13 %
en 1995.
En comparant l'année 1994 avec l'année
1993, en ce qui concerne la rentabilité ou le ratio de la marge nette,
nous constatons une évolution brutale (18,7 %) contre (1,28 %). Cette
évolution brutale est due à un amortissement élevé
au cours de cette période. La réduction de l'amortissement au
cours de l'exercice 1995 cause une chute de la rentabilité de marge
nette (0,58 %).
Le ratio de rentabilité financière qui
mesure l'efficacité avec laquelle l'entreprise utilise les capitaux
investis va décroissant d'une année à l'autre. La
faiblesse de ce ratio résulte de la pratique d'une politique
d'amortissement massive par les Ets OLIVE.
Ces différents ratios montrent que les Ets OLIVE,
au cours de la période de notre étude, ont été
rentables.
CHAP. IV. RENTABILITE ET CROISSANCE
IV.1. L'IMPACT DE LA RENTABILITE SUR LA CROISSANCE
La rentabilité conditionne l'avenir de
l'entreprise et permet de distinguer les entreprises selon qu'elles ont une
forte croissance potentielle, une croissance moyenne ou qu'elles sont en
déclin.
La rentabilité est un moyen de croissance de la
firme; toute entreprise non rentable ne peut se développer.
La croissance est le processus d'accroissement de la
taille de la firme. Celle-ci peut être mesurée par des
critères de stocks (actifs immobilisés, actifs totaux, capitaux
propres, ...) soit par des critères de flux (valeur ajoutée,
cash-flow, chiffre d'affaires, ...).
Certaines entreprises dégagent une
rentabilité trop faible mais décident d'investissements
importants dans l'espoir d'une meilleure rentabilité. Pour ces
entreprises, nous avons de capacité d'autofinancement très
faible, voire négative, des investissements financés par
emprunts. Cette situation est dangereuse et la situation de l'entreprise est
déséquilibrée.
Certains secteurs sont caractérisés par
une activité cyclique. Pendant quelques années, la croissance
peut être élevée et la rentabilité forte et ensuite
la croissance se ralentit et la rentabilité diminue. Ce caractère
cyclique ne doit être négligé, ni dans la gestion de
l'entreprise, ni dans l'appréciation de la situation financière
de l'entreprise.
En particulier, les investissements ne doivent pas
être décidés en considérant la capacité
d'autofinancement des années fastes, mais en anticipant également
les ralentissements d'activités, de façon à éviter
d'alourdir les charges fixes et de mettre en danger la pérennité
de l'entreprise.
IV.2. PHENOMENE DE LA CROISSANCE CHEZ LES Ets
OLIVE
En ce qui concerne notre étude, nous utiliserons,
pour mieux appréhender le phénomène de la croissance des
Ets OLIVE, les indicateurs investissements et le chiffre d'affaires.
IV.2.1. Le chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaires est un élément
essentiel de l'appréciation du dynamisme commercial d'une entreprise en
ce qu'il demeure la mesure de flux créateur de l'enrichissement. Une
entreprise dynamique doit être en mesure d'assurer la croissance de son
chiffre d'affaires en tant qu'instrument d'analyse de la rentabilité de
l'entreprise, l'enrichissement le plus important en dehors des autres
produits.
L'insuffisance du chiffre d'affaires peut
résulter de l'inadéquation du produit au marché, d'une
contraction globale de celui-ci, d'une qualité insuffisante, du manque
de dynamisme commercial, etc.. Le manque de rentabilité qui s'en suit
entraîne une capacité d'autofinancement insuffisante par rapport
aux investissements en immobilisations et/ou en actifs circulants.
L'entreprise entend, par la vente de ses produits ou de
ses services, en obtenir une contre-partie monétaire (le chiffre
d'affaires).
IV.2.2. Investissement
L'investissement constitue l'échange d'une
satisfaction immédiat et certaine à laquelle on renonce contre
une espérance que l'on acquiert et dont le bien investi est le
support.12(*)
L'investissement se traduit donc toujours par une
ponction sur les ressources de l'économie qui, distraites d'une
utilisation immédiate, seront affectées à accroître
la production future.
L'investissement engendre deux flux financiers : l'un
instantané (l'investissement lui-même et ses coûts annexes)
; l'autre progressif (le rendement des biens de production nouvellement
acquis).
Les engagements d'investissement ne sont pas des
opérations à classer dans l'exploitation courante, et qu'ils sont
financés, non par des capitaux d'exploitation, mais par des capitaux
stables, dits permanents.13(*)
L'effet de l'investissement sur la dépense
globale n'est pas égal au montant du capital investi. C'est la
théorie du multiplicateur (Keynes, Kahn, ...) qui a montré qu'un
investissement additionnel de 1 NZ entraînerait un revenu
supplémentaire de k NZ ; k étant le multiplicateur défini
par la formule suivante :
1
k = ------------------------------------
1 - propension marginale à
consommer
IV.2.3. Tableau de calcul du chiffre d'affaires et des
investissements des Ets OLIVE
|
1993
|
1994
|
1995
|
Chiffre d'affaires
Investissements
|
65.485,43
70.279,49
|
484.924,55
515.850,21
|
594.405,34
747.772,52
|
La croissance peut se manifester d'abord par une
augmentation des investissements avant de se traduire par une augmentation du
chiffre d'affaires.
Les investissements des Ets OLIVE, pour la
période de notre travail, accusent un accroissement positif et, aussi,
le chiffre d'affaires est positif pour la même période. Les deux
indicateurs de la croissance montrent qu'il y a eu croissance pour les Ets
OLIVE.
IV.3. LE TABLEAU DE FINANCEMENT
Mieux que les états financiers classiques (bilan,
compte de résultat), le tableau de financement met en lumière
l'origine des fonds de l'entreprise et l'usage qui en est fait sur une
période donnée.
IV.3.1. Le tableau de variation
Le tableau de variation est établi à
partir des bilans successifs. On dresse d'abord un tableau comparatif des
bilans des années n et n - 1 pour faire apparaître les variations
de postes de l'année n - 1 à l'année n puis dégager
les variations de flux.
IV.3.1.1. Tableau de variation des Ets
OLIVE
|
1994
|
1995
|
TOTAL
|
ACTIF
Immeuble
Val. d'exploitation
Val. réalisable
Val. disponible
|
445.570,72
392.500,00
- 7.837,04
8.953,52
|
231.922,31
- 265.022,61
152.363,91
25.633,65
|
677.493,03
127.477,39
144.546,87
34.587,17
|
TOTAL
|
839.187,20
|
144.917,26
|
984.104,46
|
PASSIF
Capital
Report à nouveau
Rés. à conserver
Plus-values de réév.
Dettes à C.T.
Amortissements
|
- 371,23
5,86
1.485,69
387.640,85
301.968,51
148.457,55
|
- 2,54
384,79
- 1.223,11
158.850,75
7.739,11
- 20.831,77
|
- 373,77
390,65
262,58
546.491,60
309.707,62
127.625,78
|
TOTAL
|
839.187,20
|
144.917,23
|
984.104,46
|
IV.3.1.2. Tableau des emplois et des
sources
Chaque mouvement en provenance du tableau des variations
est enregistré en emploi ou en ressources selon le tableau suivant
:
EMPLOIS
|
RESSOURCES
|
- Augmentation des postes de
l'actif
- Diminution des postes du
passif
|
- Augmentation des postes du
passif
- Diminution des postes de
l'actif
|
Les accroissements des postes du passif correspondent
à des ressources, apports de fonds, emprunts, bénéfices,
...
De même, les variations négatives des postes
de l'actif, cessions d'immobilisations corporelles, incorporelles,
financières, ...
Au contraire, les accroissements des postes de l'actif
correspondent à des emplois de fonds, investissements, ...
De même que les diminutions de postes de passif,
remboursement d'emprunts, ...
IV.3.1.2. Tableau des emplois et ressources des Ets
OLIVE
|
1994
|
1995
|
TOTAL
|
SOURCES
Report à nouveau
Augm. rés. à conserver
Plus-values de réév.
Dettes à C.T.
Amortissements
Val. d'exploitation
Val. réalisables
|
5,86
1.485,69
387.640,85
301.968,51
148.457,55
-
7.837,04
|
384,79
-
158.850,75
7.739,11
-
265.022,61
-
|
390,65
1.485,69
546.491,60
309.707,62
148.457,55
265.022,61
7.837,04
|
TOTAL SOURCES
|
847.395,50
|
431.997,26
|
1.279.392,76
|
EMPLOIS
Augm. Immeuble
Augm. val. d'expl.
Augm. val réalisable
Augm. val disponible
Dim. capital
Dim. Rés. à cons.
Dim. Amortissement
|
445.570,72
392.500,00
-
8.953,52
371,23
-
-
|
231.922,31
-
152.383,91
25.633,65
2,54
1.223,11
20.831,77
|
677.493,03
392.500,00
152.383,91
34.587,17
373,77
1.223,11
20.831,77
|
TOTAL EMPLOIS
|
847.395,50
|
431.997,29
|
1.279.392,76
|
IV.3.1.3. Tableau de financement
C'est à partir du tableau de financement qu'est
établi le plan d'investissement et de financement qui regroupe les
prévisions financières de l'entreprise et qui exprime sa
stratégie.
Le tableau de financement traduit les opérations
qui ont contribué à la modification du patrimoine ; les
investissements réalisés ainsi que les désinvestissements
; les moyens de financement utilisés, internes ou externes.
IV.3.1.3.1. Tableau de financement des Ets
OLIVE
|
1994
|
1995
|
TOTAL
|
Augm. Report à nouveau
Augm. Résultat à conserver
Augm. Plus-values de réév.
Augm. Amortissement
|
5,86
1.485,69
387.640,85
148.457,55
|
384,79
-
158.850,75
-
|
390,65
1.485,69
546.491,60
148.457,55
|
AUTOFINANCEMENT
|
537.589,95
(63 %)
|
159.235,54
(37 %)
|
696.825,49
(54 %)
|
FINANCEMENT PROPRE
|
537.589,95
|
159.235,54
|
696.825,49
|
FINANCEMENT PERMANENT
Augm. dettes à C.T.
+ Dim. Val. d'exploitation
+ Dim. Val. réalisable
|
537.589,95
301.968,51
-
7.837,04
|
159.235,54
7.739,11
265.022,61
-
|
696.825,49
309.707,62
265.022,61
7.837,04
|
FINANCEMENT A C.T.
|
309.805,55
(37 %)
|
272.761,72
(63 %)
|
582.567,27
(46 %)
|
TOTAL DES SOURCES
|
847.395,50
(100 %)
|
431.997,26
(100 %)
|
1.279.392,76
(100 %)
|
|
|
1994
|
1995
|
TOTAL
|
Investissement brut
|
445.570,72
|
231.922,31
|
677.493,03
|
EMPLOIS A L.T.
Augm. Val. d'exploitation
Augm. Val. réalisable
Augm. Val. disponible
Dim. Capital
Dim. Rés. à conserver
Dim. Amortissement
|
445.570,72 (53 %)
392.500,00
-
8.953,52
371,23
-
-
|
231.922,31 (54 %)
-
152.383,91
25.633,65
2,54
1.223,11
20.831,77
|
677.493,03
(53 %)
392.500,00
152.383,91
34.587,17
373,77
1.223,11
20.831,77
|
EMPLOIS A C.T.
|
401.824,75
(47 %)
|
200.074,98
(46 %)
|
601.899,73
(47 %)
|
TOTAL DES EMPLOIS
|
847.395,50
(100 %)
|
431.997,29
(100 %)
|
1.279.392,76
(100 %)
|
Les Ets OLIVE privilégie les emplois à
long terme. Ainsi, l'effort de l'investissement observé durant
l'exercice 1994 s'est poursuivi durant l'exercice 1995 mais avec une
évolution moins rapide par rapport à l'exercice 1994.
Il faut noter également une augmentation
constante des valeurs disponibles et des dettes à court terme et, aussi,
une diminution du capital.
Le financement pour l'exercice 1995 est assuré
par le financement à court terme, mais pour l'ensemble, l'essentiel du
financement est assuré par l'autofinancement (une moyenne de 54
%).
En comparant le financement et les emplois, pour
l'exercice 1995, nous constatons une diminution du fonds de roulement net car
le financement permanent est inférieur (37 %) à emplois à
long terme (63 %). Mais pour l'ensemble de la période de notre
étude, les deux évolutions nous indiquent un équilibre
entre le financement permanent et les emplois à long terme.
La diminution de valeurs d'exploitation au cours de
l'exercice 1995 s'explique par un fonds de roulement négatif.
CONCLUSION
Nous voici au terme de ce travail intitulé :
« la mesure de la rentabilité, outil de croissance de l'entreprise,
cas des Ets OLIVE ». Dans cette étude, il a été
question de voir comment les Ets OLIVE arrivaient à équilibrer
ses dépenses compte-tenu de ses gains, de sa rentabilité et,
aussi voir si cette rentabilité pouvait être créatrice de
croissance.
Cette étude comprend quatre chapitres, dont le
premier chapitre porte sur la présentation des Ets OLIVE, le second
traite des considérations théoriques autour de la
rentabilité, le troisième aborde l'étude de la
rentabilité des Ets OLIVE et enfin le quatrième étudie la
rentabilité et la croissance.
Pour ce faire, nous nous sommes interrogés sur le
résultat des Ets OLIVE, les moyens utilisés par ces derniers et
la croissance attendue par l'évolution des investissements et du chiffre
d'affaires.
Dans un premier temps, nous avons calculés les
indicateurs de la rentabilité tels que le résultat de l'exercice,
le cash-flow, le chiffre d'affaires et les capitaux investis.
Dans un deuxième temps, le calcul des ratios de
la rentabilité au point III.3.1. du chapitre III nous a indiqué
une rentabilité au cours de la période de notre
étude.
Dans un troisième temps, il est apparu avec une
variation positive d'une année à l'autre des indicateurs
d'investissement et de chiffre d'affaires, qui montrent une croissance de
l'entreprise.
Enfin, dans un quatrième temps, le tableau de
financement nous a fait voir la cause de cette croissance affirmant notre
hypothèse selon laquelle les Ets OLIVE recourt à
l'autofinancement (avec une moyenne pour la période de 54 %) et qu'ils
dégagent une substance bénéficiaire suffisante par le
biais du cash-flow ou d'une capacité d'autofinancement calculé au
point III.2. du IIIe chapitre.
Nous sommes conscients des limites de notre travail qui
n'est qu'un aspect de l'analyse financière. Nous ne prétendons
pas avoir épuisé le sujet. Nous croyons avoir juste
apporté notre contribution dans cette voie.
ANNEXES
I. PRESENTATION DU MATERIEL
D'ANALYSE
Ce sont les documents de synthèse comptable et en
particulier le bilan et le tableau de formation du résultat qui
constituent la matière première de l'analyste financier.14(*)
I.1. Bilan
D'après H. François KOECHLIN, le bilan
d'une entreprise constitue l'inventaire à une date donnée de tous
les actifs physiques ou financiers de l'entreprise et de toutes ses
dettes.15(*)
Rappelons que le terme "bilan" tire son origine du bas
latin bilancium formé du préfixe "bi" (deux) et du radical "lanx,
lancio" (plateau de balance), qui en fait bilancio en italien et balance en
français.
Il existe différentes formulations de la
définition du bilan d'un auteur à l'autre. Dans le cadre de notre
travail, nous retenons cette définition : « le bilan est un
état d'équilibre dans lequel sont inscrits, d'une part, tous les
éléments positifs composant l'actif et, d'autre part, tous les
éléments négatifs constituant le passif, la
différence entre les deux totaux révélant si, et à
concurrence de combien, l'entreprise réalise des profits ou subit des
pertes ».16(*)
I.1.2. Présentation des états
financiers des Ets OLIVE
I. BILANS
ACTIF 1993
|
VALEURS BRUTES
|
AMORTIS-SEMENTS
|
VALEURS NETTES
|
VALEURS IMMOBILISEES
22 Immobilisations corporelles
VALEURS CIRCULANTES
- Valeurs d'exploitation
30 Marchandises
- Valeurs réalisables
41 Clients
42 Personnel
44 Propriétaire
- Valeurs disponibles
56 Banques
57 Caisse
|
790.272,04
166.167,01
77.571,37
-
10.271,15
29.183,21
32.847,17
|
304.495
-
-
-
-
-
-
|
485.777,04
166.167,01
77.571,37
-
10.271,15
29.183,21
32.847,17
|
TOTAL
|
1.106.594,52
|
304.495
|
802.099,52
|
PASSIF 1993
I. Fonds propres et dettes à long et moyen
terme
10 Capital
12 Report à nouveau
13 Résultat à conserver
14 Plus-value de réévaluation
II. Dettes à court terme
40 Fournisseurs
46 Créditeurs divers
|
4.209,04
-
8.000,00
459.623,82
-
330.266,66
|
TOTAL
|
802.099,52
|
ACTIF 1994
|
VALEURS BRUTES
|
AMORTISSEMENTS
|
VALEURS NETTES
|
VAL. IMMOBILISEES
22 Immob. corp.
VAL. CIRCULANTES
- Val. d'exploit.
30 Marchandises
- Val. réalis.
- Val. dispon.
56 Banques
57 Caisse
|
704.350.131,416
556.103.015,000
96.622,246
19.660.850,130
|
239.680.364,588
-
-
-
|
464.669.766,828
556.103.015,000
96.622,246
19.660.850,130
|
TOTAL
|
1.280.210.618,76
|
239.680.364,588
|
1.040.530.254,18
|
PASSIF 1994
I. Fonds propres et dettes à long et moyen
terme
10 Capital
12 Report à nouveau
13 Résultat à conserver
14 Plus-value de réévaluation
II. Dettes à court terme
40 Fournisseurs
43 Etat
56 Banque
|
4.209,04
8.000,00
3.000.000,00
585.101.977,60
449.385.845,10
3.000.000,00
30.222,446
|
TOTAL
|
1.040.530.254,18
|
ACTIF 1995
|
VALEURS BRUTES
|
AMORTISSEMENTS
|
VALEURS NETTES
|
VAL. IMMOBILISEES
22 Immob. corp.
VAL. CIRCULANTES
- Val. d'exploit.
30 Marchandises
- Val. réalis.
41 Clients
46 Déb. divers
- Val. dispon.
56 Banques
57 Caisse
|
5.757.848.351,42
1.095.361.533
1.172.400.000
956.100
5.040.841,98
303.756.731
|
1.191.226.546,36
-
-
-
-
-
|
4.566.621.805,06
1.095.361.533
1.172.400.000
956.100
5.040.841,98
303.756.731
|
TOTAL
|
8.335.363.557,4
|
1.191.226.546,36
|
7.144.137.011,04
|
PASSIF 1995
I. Fonds propres et dettes à long et moyen
terme
10 Capital
12 Report à nouveau
13 Résultat à conserver
II. Dettes à court terme
43 Etat
56 Découvert bancaire
50 Emprunt à moins d'un an
|
4.209,04
3.008.000,00
7.500.000,00
7.500.000,00
3.404.307,05
2.600.000.000,00
|
TOTAL
|
7.144.137.011,04
|
II. T.F.R.
1993
CPTES
|
DESIGNATION
|
DEBIT
|
CREDIT
|
60
70
|
Stocks vendus
Ventes
|
643.910,01
-
|
-
736.364,27
|
80
|
Marge brute
|
-
|
92.454,26
|
80
61
62
63
|
Marge brute
Matières & fournitures cons.
Transports consommés
Autres services consommés
|
-
5.213,89
-
47.522,10
|
92.454,26
-
-
-
|
81
|
Valeur ajoutée
|
-
|
39.718,27
|
81
74
64
65
66
67
|
Valeur ajoutée
Produits & profits divers
Charges & pertes diverses
Charges du personnel
Contribution et taxes
Intérêts payés
|
-
-
4.971,60
255,75
11.944,45
9.133,71
|
39.718,27
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
-
|
13.412,76
|
82
68
|
Résultat brut d'exploitation
Dotation aux amortissements
|
-
5.412,76
|
13.412,76
-
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-
|
8.000,00
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-
|
8.000,00
|
85
|
Rés. net avant contribution
|
-
|
8.000,00
|
85
86
|
Rés. net avant contribution
Contribution sur les revenus
|
-
4.000,00
|
8.000,00
-
|
87
|
Résultat de la période
|
-
|
4.000,00
|
1994
CPTES
|
DESIGNATION
|
DEBIT
|
CREDIT
|
60
70
|
Stocks vendus
Ventes
|
485.624.743,53
-
|
-
662.123.735,826
|
80
|
Marge brute
|
-
|
176.498.992,296
|
80
61
62
63
|
Marge brute
Matières & fournitures cons.
Transports consommés
Autres services consommés
|
-
19.229.977,69
20.500,00
14.442.843,06
|
176.498.992,296
-
-
-
|
81
|
Valeur ajoutée
|
-
|
142.806.671,546
|
81
64
65
66
67
*74
|
Valeur ajoutée
Charges & pertes diverses
Charges du personnel
Contribution et taxes
Intérêts payés
Produits et profits divers
|
-
4.350.925,00
4.190.376,00
7.262.669,00
113.351,31
-
|
142.806.671,546
-
-
-
-
* 430.985.098
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
-
|
126.889.350,036
|
82
68
|
Résultat brut d'exploitation
Dotation aux amortissements
|
-
120.889.350,036
|
126.889.350,036
-
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-
|
6.000.000,00
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-
|
6.000,000,00
|
85
|
Rés. net avant contribution
|
-
|
6.000.000,00
|
85
86
|
Rés. net avant contribution
Contribution sur les revenus
|
-
3.000.000,00
|
6.000.000,00
-
|
87
|
Résultat de la période
|
-
|
3.000.000,00
|
1995
CPTES
|
DESIGNATION
|
DEBIT
|
CREDIT
|
60
70
|
Stocks vendus
Ventes
|
3.335.320.524
-
|
-
4.576.921.136
|
80
|
Marge brute
|
-
|
1.241.600.612
|
80
61
62
63
|
Marge brute
Matières & fournitures cons.
Transports consommés
Autres services consommés
|
-
1.153.477.751,33
7.444.938
172.697.231,54
|
1.241.600.612
-
-
-
|
81
|
Valeur ajoutée
|
-
|
- 92.019.308,87
|
81
64
65
66
67
74
|
Valeur ajoutée
Charges & pertes diverses
Charges du personnel
Contribution et taxes
Intérêts payés
Produits et profits divers
|
-
75.100
24.447.784
7.589.425
22.790.271,86
-
|
- 92.019.308,87
-
-
-
-
181.210.809,55
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
-
|
34.288.919,82
|
82
68
|
Résultat brut d'exploitation
Dotation aux amortissements
|
-
19.288.919,81
|
34.288.919,82
-
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-
|
15.000.000,01
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-
|
15.000.000,00
|
85
|
Rés. net avant contribution
|
-
|
15.000.000,00
|
85
86
|
Rés. net avant contribution
Contribution sur les revenus
|
-
7.500.000,00
|
15.000.000,00
-
|
87
|
Résultat de la période
|
-
|
7.500.000,00
|
III. COURS PARALLELE DU DOLLAR
MOIS
|
1993
|
1994
|
1995
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
2.400.000 Z
2.275.000 Z
2.650.000 Z
3.300.000 Z
3.600.000 Z
4.600.000 Z
4.700.000 Z
6.550.000 Z
9.200.000 Z
11.534.343 Z
48.000.000 Z
306.000.000 Z
|
135,00 NZ
110,00 NZ
190,00 NZ
310,00 NZ
430,00 NZ
510,00 NZ
1.250,00 NZ
1.800,00 NZ
2.200,00 NZ
2.800,00 NZ
3.300,00 NZ
3.350,00 NZ
|
3.700,00 NZ
3.500,00 NZ
3.850,00 NZ
4.500,00 NZ
5.200,00 NZ
5.200,00 NZ
5.850,00 NZ
6.600,00 NZ
9.500,00 NZ
12.500,00 NZ
16.200,00 NZ
15.800,00 NZ
|
Moyenne annuelle
|
33.734.112 Z
|
1.365,416 NZ
|
7.700 NZ
|
Source : Banque du Zaïre / Bukavu.
BIBLIOGRAPHIE
Gérard ALFONSI et Paul GRANDJEAN, Pratique de
gestion et
d'analyse financière, éd.
d'organisation, Paris 1979.
Alain GREMILLET, Les ratios et leur utilisation,
éd.
d'organisation, Paris 1979.
Hubert OOGHE et Charles Van WYMEERSCH, Traité
d'analyse
financière, tome 1, 4e
édition, Presses
universitaires de Namur,
1990.
Josette PEYRAND, Analyse financière, nouveau
plan comptable,
librairie Vuibert, Paris 1983.
Georges DEPALLENS, Gestion financière de
l'entreprise, Sirey,
Paris 1974.
MUTAJOGIRE, Cours d'analyse financière, U.E.A.,
1995-1996.
BURUNDI, Cours des séminaires de recherches,
U.E.A., 1995-1996.
Alexis JACQUEMIN, Henry TUEKENS, Fondement
d'écopol, Deboeck,
2e éd., 1989.
David DAUTRESME, Economie et marché des capitaux
nationaux, éd.
La revue Banque, Paris 1985.
Charles HANON de LOUVET, Analyses et discussions de
bilan, éd.
comptable, commerciale et financière,
Bruxelles.
H. François KOECHLIN, Droit de l'entreprise,
initiation au droit
général et au droit des affaires
à l'usage
des élèves ingénieurs,
ingénieurs cadres
et chefs d'entreprises, éd. d'organisation,
Paris 1964.
UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE
U.E.A.
AGREE SOUS LE NUMERO
ESURS/CABMIN/0313/92
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
« LA MESURE DE LA RENTABILITE, OUTIL DE
CROISSANCE DE L'ENTREPRISE »
CAS DES ETABLISSEMENTS OLIVE
Par : Eddie MIHIGO Kaserere
Monographie présentée en vue de
l'obtention du diplôme de graduat
en Sciences économiques.
Directeur : Prof. MUTAJOGIRE wa
KARAMAGA
Docteur ès Economie.
Année académique :
1995-1996.
PLAN DU TRAVAIL
Dédicace
Remerciements
INTRODUCTION 1
Problématique 1
Hypothèse 1
Choix du sujet 2
Méthode de travail 2
Délimitation du sujet 3
CHAP. I. PRESENTATION DES Ets OLIVE 4
I.1. Historique 4
I.2. Organisation des Ets OLIVE 5
I.2.1. Organisation fonctionnelle 6
I.3. Branches exploitées par les Ets OLIVE
7
I.3.1. Alimentation 7
I.3.2. Boulangerie 7
I.3.3. La savonnerie 7
I.3.4. Le service d'import-export 8
I.4. Les importations des Ets OLIVE 9
CHAP. II. CONSIDERATIONS THEORIQUES 10
II.1. Notions de rentabilité et de rendement
10
II.1.1. Rendement 10
II.1.1.1. Rendement d'échelle 10
II.1.1.2. Rendement économique 11
II.1.1.3. Rendement d'exploitation 11
II.1.1.4. Rendement global 11
II.1.2. Rentabilité 11
II.2. Eléments d'appréciation de la
rentabilité 12
II.2.1. Les grandeurs du résultat 12
II.2.2. Les grandeurs de moyens 15
CHAP. III. ETUDE DE LA RENTABILITE DES Ets OLIVE
16
III.1. Présentation du matériel d'analyse
16
III.1.1. Bilans en $ US 16
III.1.2. T.F.R. en $ US 17
III.2. Calcul des indicateurs de la rentabilité
18
III.3. Etude de la rentabilité par la
méthode de ratio 18
III.3.1. Tableau de calcul des ratios de
rentabilité 19
CHAP. IV. RENTABILITE ET CROISSANCE 21
IV.1. L'impact de la rentabilité sur la croissance
21
IV.2. Phénomène de la croissance aux Ets
OLIVE 22
IV.2.1. Le chiffre d'affaires 22
IV.2.2. Investissement 22
IV.2.3. Tableau de calcul du chiffre d'affaires et
des investissements des Ets OLIVE 23
IV.3. Le tableau de financement 24
IV.3.1. Le tableau de variation 24
IV.3.1.1. Tableau de variation des Ets OLIVE 24
IV.3.1.2. Tableau des emplois et des ressources
25
IV.3.1.2.1. Tableau des emplois et ressources des
Ets OLIVE 26
IV.3.1.3. Tableau des financements 26
IV.3.1.3.1. Tableau de financement des Ets OLIVE
27
CONCLUSION 29
ANNEXES 30
BIBLIOGRAPHIES 39
*
1 H. BURUNDI, cours de séminaire
et méthode de recherche, U.E.A., 1995-1996.
*
2 Gérard ALFONSI, et Paul
GRANDJEAN, Pratique de gestion et d'analyse financière,
éd. d'organisation,
Paris 1979.
*
3 Alexis Jacquemin, Henry Tuekens,
Fondement d'écopol,
Deboeck, 2e éd., 1989.
*
4 MUTAJOGIRE, cours d'analyse
financière, U.E.A., G3
Economie, 1995-1996.
*
5 Hubert OOGHE, Charles Van WYMEERSCH,
Traité d'analyse
financière,
tome 1, P.U.N.,
4e éd., 1990.
*
6 Gérard ALFONSI et Paul
GRANDJEAN, op. cit.
*
7 Conseil permanent de la
comptabilité au Zaïre (C.P.C.Z.)
*
8 Hubert OOGHE, Charles Van WYMEERSCH,
op. cit.
*
9 David DAUTRESME, Economie et
marché des capitaux
nationaux, éd. La revue banque,
Paris 1985.
*
10 Gérard ALFONSI, Paul
GRANDJEAN, op. cit.
*
11 Josette Peyrard, Analyse
financière, nouveau plan
comptable, librairie Vuibert,
Paris 1983.
*
12 P. Masse cité par
Gérard ALFONSI, Paul GRANDJEAN,
op. cit.
*
13 Gérard ALFONSI, Paul
GRANDJEAN, op. cit.
*
14 MUTAJOGIRE, cours d'analyse
financière, VEA G3 Eco.,
1995-1996.
*
15 H. François KOECHLIN, Droit de
l'entreprise, initiation
au droit général et au droit des
affaires à l'usage des élèves
ingénieurs, ingénieurs cadres et
chefs d'entreprises, éd.
d'organisation, Paris 1964.
*
16 Charles HANON de LOUVET, Analyses et
discussions de
bilan, éd. comptables,
commerciales et financières,
Bruxelles.
|
|