UNIVERSITE LIBRE DE KIGALI (U.L.K)
FACULTES DES SCIENCES SOCIALES
DEPARTEMENT DE
DEMOGRAPHIE
B.P2280
KIGALI
APPROCHE COMPAREE DE LA
PREVALENCE
DU VIH/SIDA CHEZ LES FEMMES
PRIMIPARES
ET MULTIPARES.
Cas de
l'hôpital de District de MUHIMA
2006 - 2007
Mémoire présenté et défendu en vue de
L'obtention du grade de Licencié en Démographie
Par : ABALIKUMWE François
Directeur : CCA GASAFARI Willy
Kigali, novembre 2007
PRELUDE
L'art est
long,
La vie est
brève,
L'occasion
fugitive,
L'expérience incertaine,
Le jugement
difficile.
(Hippocrate, 4-3eme Siècle
Av.J.C)
La nature est probabiliste,
L'information incomplète,
Les ressources limitées,
Les résultats essentiels.
(Frazier,
1980,)
DEDICACE
A Dieu tout puissant,
notre chef, créateur de l'univers,
visible et
Invisible,
A nos parents, qui ont
guidé nos premiers pas,
A notre
regrettée tante Espérance,
A nos regrettés
frères, RYAVUZE, et SAYARWO,
A notre
regrettée soeur MARUMBA,
A vous
NTAKIRUTIMANA,
A tous nos
collègues de promotion,
A tous nos amis (es)
proches et lointains.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est le fruit d'un couronnement
d'efforts des plusieurs personnes tant physiques que morales sans lesquelles il
n'aurait pas été réalisé.
Nous avons donc l'occasion à sa fin d'exprimer nos
vifs remerciements à toutes ces personnes sans lesquelles il n'aurait
pas vu le jour.
Nous trouvons ici l'occasion de remercier également
tous les personnels et tous les professeurs de l'ULK, et de manière
particulière le CCA GASAFARI Willy, pour son encadrement et surtout sa
disponibilité.En fin, à vous toutes les personnes qui ont
agrémenté notre séjour à l'ULK, en Particulier le
CCA INTERAYAMAHANGA Reverien et les camarades avec qui on a partagé
les problèmes académiques.
Nos vifs remerciements s'adressent également à
M. André, au Dr Innocent, Dr François, Dr Emile, Dr Pierre, Dr
Alphonse, Dr Leonard, Dr Senyana, Dr Sixbert, Dr Joseph, Dr Jannecke, Dr
Roland, Dr Paul, Dr Thomas, Dr Uzziel, Dr Steven, Melle Yvonne, et M
Irène.Nous disons également grand merci à tout le
personnel de l'Hôpital de MUHIMA, ainsi que toutes les femmes qui ont
participé à cette étude.
ABALIKUMWE FRANCOIS
SIGLES ET
ABREVIATIONS
AIDS : Acquired Immuno
Deficiency Syndrome
CCC : Communication pour
Changement de Comportement
CDV : Centre
de Dépistage Volontaire
CHUK : Centre Hospitalier
Universitaire de Kigali
CPN : Consultation
prénatale
HIV : Human Immunodeficiency
Virus
IEC : Information,
Education, Communication
IST : Infection
Sexuellement Transmissible
PMTCT: Prevention of Mother to
Children Transmission
TRAC: Treatment and Research AIDS
Center
U LK: Université Libre de
Kigali
UNFPA: United Nations for Population
Agency
VCT: Voluntary Counseling and
Testing
WHO: World Health Organization
LISTES DES TABLEAUX ET DES
FIGURES
TABLEAUX...............................................................................................v
Tableau 1 : Les
résultats d'une enquête menée en 2000 sur l'information
..............27
Tableau 2 : Estimation des
principales voies de transmission du VIH/SIDA............30
Tableau 3 : Répartition des
enquêtées selon
l'âge.............................................37
Tableau 4 : Répartition des
enquêtées selon le
poids.....................................,,,,,38
Tableau5 : Répartition des
enquêtées selon la
taille............................................39
Tableau6 : Répartition de la
Parité et de la Séroprévalence des
enquêtées.............40
Tableau7 : Répartition des
enquêtées selon l'âge au 1er
événement........................42
Tableau8 : Répartition selon
l'intervalle protogénésique et
intergénésique..............43
Tableau9 : Répartition de nos
enquêtées selon leur intervalle
protogénésique...........44
Tableau10 : Répartition des
enquêtées selon leur état matrimonial
........................45
Tableau 11 : Répartition de la
séroprévalence des
enquêtées...............................46
Tableau 12 : Répartition du
personnel médical faisant la CPN et le VCT.................
47
Tableau 13 : Niveau d'instruction des
enquêtées.................................................49
Tableau14 : Répartition suivant
la profession des
enquêtée..................................50
Tableau 15 : Répartition suivant
le revenu mensuel des
enquêtées........................51
Tableau16 : Répartition suivant
le logement des
enquêtées...................................53
Tableau 17 : Répartition des
comportements néfastes des
enquêtées......................54
Tableau 18 : Répartition suivant
le Type de mariage des
enquêtées........................54
Tableau19 : Répartition sur la
situation de vie en union des
enquêtées....................56
Tableau 20 : Répartition sur
l'infidélité des partenaires des enquêtées
.....................56
Tableau21 : Répartition suivant
des Infections Sexuellement Transmissibles............57
Tableau 22 : Répartition suivant
la religion des
enquêtées....................................59
Tableau 2 3 : Répartition
suivantl'entite administrative des femmes
enquêtées.........60
Tableau 24 : Répartition suivant
la migration des femmes
enquêtées......................61
Tableau25 : Réponses des femmes
sur l'utilisation du condom............................64
Tableau26 : Réponses sur
l'accès aux condoms masculins selon les
enquêtées.......64
Tableau27 : Réponses sur la
disponibilité du condom selon le personnel
médical......65
Tableau28 : Réponses sur la
décision d'utiliser le
perservatif................................66
Tableau29 : Réponses sur
l'utilisation des moyens de limiter les naissances
.............68
Tableau30 : Réponses sur les
méthodes de limite les
naissances............................70
Tableau31 : Réponses sur
l'intention d'utiliser les moyens de limiter les naissances...71
Tableau 32 : Réponses sur les
méthodes prévues de limiter les naissances
.............72
Tableau 33 : Réponses sur la
parité et la survie des femmes
enquêtées..................73
Tableau34 : Réponses sur
l'état de circoncision des partenaires des enquêtées
.........75
Tableau 35 : Réponses sur la
protection du VIH/SIDA des sujets déjà
circoncis........75
Tableau36 : Réponses sur la
circoncision et la protection du VIH SIDA en
général.....76
Tableau 37 : Répartition des
réponses sur le canal d'information du VIH/
SIDA.........78
Tableau 38 : Evaluation sur la voie de
contamination du VIH/SIDA à l'enfant ............80
Tableau39 : Situation du
Dépistage Volontaire avant et âpres le
mariage..................81
Tableau 40 : Evaluation sur
l'utilisation des antirétroviraux aux enquêtées
................81
LISTES DES FIGURES
Figure1 : Estimation des patients
vivants avec le VIH SIDA, en 2006.................16
Figure2 : Nombres de
nouveaux cas infectées par le VIH SIDA, en
2006................17
Figure 3 : La prévalence du
VIH SIDA selon l'Age en Afrique Subsaharienne
...........31
Figure4 : La
séroprévalence de VIH SIDA selon l'âge de la 1
ère grossesse.............. 32
Figure5 :La séroprévalence
de VIH SIDA selon l'age aux premiers rapports sexuels..33
TABLE DES
MATIERES
i.
Prélude................................................................................................i
ii.
Dédicace.............................................................................................
ii
iii.
Remerciements....................................................................................
iii
iv.Sigle et
abréviations....................................................................................................iv
v. Listes des tableaux et des
Figures................................................................v
vi. Table des
matières................................................................................viii
INTRODUCTION
GENERALE....................................................................1
1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET.................................................................1
1.1. Intérêt
personnel........................................................................................................1
1.2. Intérêt
académique..................................................................................1
1.3. Intérêt
social..............................................................................................................1
2. DELIMITATION DU
SUJET........................................................................2
2.1. Dans le
temps.........................................................................................2
2.2. Dans
l'espace..........................................................................................2
2.3. Dans le
domaine......................................................................................2
3.
PROBLEMATIQUE...................................................................................3
4.
HYPOTHESES.........................................................................................5
5.
OBJECTIFS.............................................................................................5
5.1. Objectif
global..........................................................................................5
5.2. Objectifs
spécifiques.................................................................................5
6.
METHODOLOGIE.......................................................................................6
6.1. Les
techniques.......................................................................................6.
6.1.1.
Documentation......................................................................................6
6.1.2.
Interview..............................................................................................6
6.1.3.
Questionnaire.......................................................................................6
6.1.4.
Observation..........................................................................................6
6.1.5. Echantillonage et
population....................................................................6
6.1.5.1.
Population..........................................................................................6
6.1.5.2.
Echantillonnage..................................................................................6
6.2. Méthodes d'analyse
..............................................................................9
6.2.1. Analyse
descriptive................................................................................9
6.2.2. Description
analytique............................................................................9.
6.2.3.
Comparaison........................................................................................9
6.2.4. Analyse
systémique................................................................................9
6.2.5. Analyse
statistique..................................................................................9
6.2.6.
Dépouillement........................................................................................9
7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL......................................................................10
CHAPITRE1.CADRE THEORIQUE ET
CONCEPTUEL......................................11
1.1. Définition des
concepts...........................................................................11
1.2. Historique du VIH
SIDA...........................................................................11
1.2.1. Dissémination pandémique
et épidémique du VIH
SIDA................................12
1.2.2. Dissémination
épidémiologique du VIH SIDA au
Rwanda..............................13
1.3. Mode de
transmission.............................................................................14
1.3.1. Voie
sexuelle........................................................................................14
1.3.2. Voie
parentérale....................................................................................14
1. 3. 3. Voie
verticale......................................................................................14
1.3.4. Voie du lait
maternel..............................................................................15
1.4. Personnes vivant avec le VIH SIDA
(PLWHA)................................................15
1.5. Diagnostic du VIH
SIDA........................................................................18
1.5.1. Diagnostic biologique du VIH
SIDA.........................................................18
1.5.2. Diagnostic clinique du VIH
SIDA............................................................9
1.6. La Prévention et Traitement du
VIH
SIDA..................................................19
1.6.1. Principes généraux
à observer pour la prévention du VIH
SIDA...................20
1.7. Les conséquences du VIH SIDA en
Afrique.............................................21
1.7.1. Les conséquences
démographiques du VIH SIDA sur l'Afrique en
général......21
1.7.2. Les conséquences
démographiques du VIH SIDA chez les femmes
.............22
1.7.3. Les conséquences
économiques du VIH SIDA chez les femmes
africaines......22
1.8. Les femmes et le VIH SIDA au
Rwanda.......................................................23
1.9. La conception du VIH SIDA chez les femmes
africaines..............................24
1.9.1. La conception du VIH SIDA par rapport
au Genre .......................................24
1.9.2. La conception du VIH SIDA par rapport
à la société
..........................................25
1.9.3. La conception du VIH SIDA par rapport
à la politique ...................................26
1.9.4. La conception du VIH SIDA par rapport
à la culture
.....................................27
1.9.5. La conception du VIH SIDA par les
femmes rwandaises ...............................27
1.9.6. La conception du diagnostic clinique
du VI.................................................28
1.10. Les effets du VIH SIDA chez les
femmes..................................................28
1.10.1. Les effets du VIH SIDA et la
santé mentale chez les femmes.....................
28
1.10.2. Les effets du VIH SIDA sur la
menstruation chez les femmes........................28
1.10.3. Les effets du VIH SIDA sur la
grossesse chez les femmes...........................29
1.10.4. Les effets du VIH SIDA et ses
interactions avec les infections
génitales..........29
1.11. Les soins et traitement du VIH SIDA
Chez les femmes...................................29
1.12. Epidémiologie du VIH SIDA chez
les femmes
...............................................30
1.13.Présentation du Milieu
d'étude...................................................................34
Conclusion partielle
...................................................................................36
CHAPITRE 2 : Analyse des facteurs et des
comportements à risque au VIH.......37
2.1Introduction....................................................................................37
2.2. Les caractéristiques des
enquêtées
.................................................37
2.2.1. Age des enquêtées
.....................................................................37
2.2.2. Poids des enquêtées
............................................................................38
2.2.3. Taille des enquêtées
............................................................................39
2.2.4. Parité des
enquêtées
...........................................................................40
2.2.5. Age au 1er mariage,1ere
grossesse,1er rapport
sexuel.................................41
2.2.6 Etat matrimonial de nos
enquêtées............................................................45
2.2.7.Le Statut sérologique
rétrospective des
partenaires......................................46
2.2.8 Situation des agents faisant la
consultation
prénatale....................................47
2.3.Facteurs influençant la
séroprévalence du VIH SIDA chez les
femmes...............48
2.3.1. L'influence des comportements sexuels
à risque sur la prévalence du VIH......53
2.3.2.Facteurs
socioculturelles..........................................................................57
2.3.3.Facteurs
sociodémographiques.................................................................60
Conclusion partielle
....................................................................................62
CHAPITRE3 :Impact des mesures préventives
et de l'IEC/CCC sur le VIH/SIDA...63
3.1.
Introduction............................................................................................63
3.2. Les connaissances sur les moyens
préventives de lutte contre le VIH/SIDA......63
3.2.1Les connaissances sur
l'utilisation du condom
(perservatif..............................63
3.2.2. Les connaissances sur l'utilisation
des contraceptifs.....................................67
3 .2. 3. Les connaissances sur la
circoncision et la protection contre le VIH
SIDA ......74
3.3.Le concept
d'Information--Education---Communication (IEC)
...........................77
3.3.1.Introduction .........................................................................................77
3.3.2.L évaluation de l' information
donnée chez les femmes fréquentant la
CPN.......77
3.3.3. L'information des femmes en ce qui
concerne la transmission du VIH SIDA......79
3.3.4Information des femmes en ce qui
concerne le CDV et les Antirétroviraux...........80
Conclusion partielle
.......................................................................................82
CONCLUSION GENERALE ET
SUGGESTIONS.................................................83
1.Synthèse du
travail......................................................................................83
2.Suggestions...............................................................................................85
3.Perspectives des recherches
futures................................................................85
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................86
Annexe......................................................................................................90
INTRODUCTION
GENERALE
1. Choix et intérêt du sujet
En adoptant ce sujet, nous préconisons 3
Intérêts successifs :
1.1.: Intérêt
Personnel
L'information sur la Prévalence du VIH SIDA chez les
femmes primipares et celles qui sont multipares, ainsi que les
activités, les services nationaux ou Internationaux ayant un lien
avec la lutte du VIH SIDA nous semble très utile pour évaluer le
risque posé à chaque société par le VIH.
Aussi, ce travail va m'aider à comprendre et analyser
des connaissances acquises théoriquement et des découvertes
variées, élaborées ou même rencontrées au
cour de ce travail
1.2 : Intérêt académique et
Scientifique
Ce travail est une obligation académique sanctionnant
les théories acquises sur banc de l'école aux pratiques de la
réalité du terrain. En plus, Il va inciter d'autres chercheurs
à faire les mêmes recherches similaires dans ce domaine avec un
temps raisonnable. Ce travail apporte de nouveaux outils scientifiques,
démographiques et même des méthodes permettant aux actuels
et futurs acteurs scientifiques de bien comprendre le problème du VIH
SIDA, de chercher des solutions rentables de court, moyen, et long terme.
1.3 : Intérêt social
Il ouvrira les portes à d'autres chercheurs,
prestataires, et d'autres acteurs soucieux de lutter contre le VIH/ SIDA au
moyen de l'action éducative et préventive dans le système
rwandais .Il contribue à la préoccupation majeure du pays de
protéger les femmes primipares et multipares contre la pandémie
du SIDA. Nos résultats permettront de diminuer la gravité de la
propagation de l'infection chez les femmes et les coûts alloués au
traitement.
2. : Délimitation du sujet
2.1 : Dans le temps
Ce travail est conçu vers la fin de l'an 2006, l ;
année qui coïncide avec le début de la mise en
exécution des nouveaux programmes et stratégies de lutte contre
le VIH SIDA chez les femmes, concernant les programmes de PMTCT, de PFet de
Consultation Prénatale (CPN) au Rwanda.
L'année 2007 marque le déroulement de nos
enquêtes, celles-ci traduisent la réalité du terrain dont
les résultats figurant ici datent de l'année académique
2007, de Janvier 2007 au Juillet 2007
2.2 : Dans l'espace
Notre recherche se focalise sur la ville de Kigali, District
de Nyarugenge, à l'Hôpital de District de Muhima, service du
dispensaire qui s'occupe des femmes venues en consultation Prénatale.
2.3 : Dans le domaine
Ce travail cadre directement avec notre formation de
démographie, car il concerne la démographie
générale, la démographie sanitaire avec tous les
phénomènes démographiques.
Notre travail se limite dans le domaine de la sociologie de
la santé (SIDA chez les femmes primipares et multipares), aussi dans le
domaine de la démographie (la morbidité, la mobilité
spatiale, les mariages,....).Finalement, il traite les problèmes du
VIH/SIDA, en combinant les domaines socio- économiques, socio
culturelles, des facteurs socio démographiques ainsi que les
phénomènes démographiques.
3. PROBLEMATIQUE
Depuis les années 80, le VIH SIDA s'est
révélé en fait comme un problème de santé
publique au niveau mondial.On estime que 39,4 millions de personnes (35,9-44,3
millions) vivent avec le VIH.Ce chiffre comprend 4 ,9 millions de
personnes qui ont contracté le VIH en 2005, les jeunes de 15 à 24
ans constituent la moitié de toutes nouvelles infections dans le monde,
la pandémie mondiale du SIDA a tué 3,1 millions de personnes au
cours de l'année 2005. [ONUSIDA ; 2006]
A la fin 2006, Aubry rapporte qu'il est
décédé 4.300.000 adultes et enfants ,530.000 enfants sont
moins de 15 ans, soit 400.000 de plus en 2004. La prévalence du VIH SIDA
est de 1% au niveau mondial, ainsi, il constitue la 1ere cause de
mortalité en Afrique, la 4eme au niveau mondial.L'Afrique
Subsaharienne étant la région du monde la plus
frappée,elle ne compte pas moins de 70% des adultes et 80% des enfants
infectés par le VIH au niveau mondial, ça équivaut
à 28,5 millions de personnes vivant avec le VIH.
Toujours en Afrique Subsaharienne, les femmes
représentent 55% des Patients vivant avec le VIH, au total, le SIDA a
fait en Afrique plus de 17 millions de morts, et le Taux de
prévalence montre que la tranche d'age la plus touchée est de
25-29 ans. [ONU SIDA ; 2003].
Au Cameroun, de 1986 -2000, on signale que la
prévalence de l'infection à VIH chez les femmes enceintes
primipares est passée de 0,5 -1,1% en moyenne à Yaoundé,
avec un Taux de prévalence nationale de 6,8% des femmes
infectées.
Les auteurs rapportent que le taux de transmission de
l'infection à leurs enfants varie de 15-25% en Europe et les Etats
Unies, 25-30% en Afrique, ce qui coïncide directement avec un taux de
transmission de 30% remarqué au Cameroun, évalué
approximativement à 20000 nouveaux nés infectés par an
[MBURE,: 2006 :92]
On rapporte que la prévalence pour les femmes enceintes
était de 22% en 1999, 30,2% en 2005, en Afrique du Sud et que
l'espérance de vie en général est passée de 64
à 51 ans en 1990.
L'Afrique Centrale disposait les données
insuffisants mais quand même la prévalence était estime
à 4,9% en République Centrafricaine, chez les femmes
fréquentant la Consultation Prénatale (CPN), de même pour
l'Afrique de l'Est ou elle a passé de 13,7% en 1997 au 9,4% en
2002[AUBRY ,2006].
Quant au Rwanda, les 1ers cas ont été
signalés en 1983 et durant cette période le nombre n'a
cessé d'augmenter et la population à risque était les
prostituées.
En1986, 17,8% des infections étaient Urbaines alors
que 13% étaient rurales,ce qui est contraire en Uganda et la Tanzanie ou
les populations rurales sont les plus infectées
[DALLABETTA ; 2000 :39].
Au Rwanda, 1% des adultes de 15-49 ans ont accès aux
services de conseils et de test volontaire, moins de 10% seulement des femmes
bénéficient actuellement des services dont l'efficacité
est prouvée par la prévention de la Transmission au cours de la
grossesse et de l'accouchement[ OMS, 2004 :6].Aujourd'hui, 10
millions de femmes sont séropositives dans le monde, les trois quarts
qui vivent en Afrique, 60% sont des primipares alors que 40% sont des
multipares [MITCHELL, 2004 :31].
En outre, les femmes africaines contractent le SIDA
très tôt. D'après les travaux de chercheurs
démographes de l'Afrique de l'Est, dans la tranche d'âge de moins
de 20 ans, beaucoup plus des femmes primipares sont plus atteintes que des
multipares.Entre 20 à 24 ans, le nombre de femmes multipares
contaminées connaît un véritable pic, alors que les
primipares sont peu atteintes. [AWA ,2004 :10]
D'après NYAUMA, 95% des femmes primipares affirment
que l'homme qui utilise le perservatif est complètement
protégé contre le VIH SIDA alors que 85% des multipares en ont
confirmé .De même, 99% des femmes multipares affirment que
l'abstinence est le seul moyen de prévention efficace contre le VIH
SIDA, pourtant, 87,3% des femmes primipares insistent sur l'utilisation du
condom comme moyen efficace de
prévention [NYAUMA ,2003].
Cent pour cent des femmes multipares ont confirmé
d'avoir entendu parlé le VIH/ SIDA avec ses moyens de prévention
alors que 92% des femmes primipares l'ont seulement
déclaré. La séroprévalence du VIH/ SIDA au
Rwanda chez les femmes à l'âge de procréer était de
3 ,1%, ce qui est différent des femmes primipares ou la
séroprévalence était estimé à
3 ,6%.[O.M.S ; 2002]
Ces chiffres et publications alarmant, nous ont
poussé à nous poser des questions suivantes : -Quel
serait les facteurs influençant la séroprévalence du VIH
SIDA chez les primipares par rapport aux multipares ?
-Quel serait l'impact des mesures préventives, de
l'information, de l'éducation, ainsi que la communication toutes
préconisées pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes
primipares et multipares ?
4: HYPOTHESES
Afin d'aborder ce sujet, nous avons formulé les
hypothèses suivantes :
o La séroprévalence du VIH SIDA chez les
primipares et multipares est influencée par des facteurs socio
économiques, culturels, démographiques, et des comportements
sexuels à risque
o Les mesures préventives et l'IEC sont des
moyens primordiaux pour diminuer la séroprévalence du VIH SIDA
chez les femmes primipares et ou multipares fréquentant la
Consultation Prénatale
5 : OBJECTIFS
5.1. : Objectif global :
L'objectif global que nous nous sommes fixé était d'
Ø Analyser la situation globale du VIH SIDA chez les
Primipares vis-à-vis des multipares.
5.2. : Objectifs
spécifiques : Nous avons formulé les objectifs
suivants :
Ø Analyser les facteurs socio économiques
favorisant la transmission du VIH chez les primipares et les multipares
Ø Analyser les facteurs socioculturelles,
démographiques, ainsi que des comportements à risque favorisant
la transmission du VIH chez les primipares et les multipares
Ø Analyser l'impact des mesures préventives,de
l'IEC/CCC vis-à-vis de la séroprévalence chez les femmes
primipares et multipares
Ø Déterminer la séroprévalence du
VIH SIDA chez les primipares et les multipares.
Ø Proposer les suggestions
6. METHODOLOGIE
6.1. Les techniques
Une technique est défini comme un ensemble des moyens
et procèdes permettant au chercheur de rassembler des données et
des informations sur son sujet de recherche [Rwigamba,
2000 :12]
6.1.1. Documentation
Dans ce travail, s'informer est d'abord primordial, en faisant
une lecture prolongée des ouvrages, des revues scientifiques ainsi que
les textes électroniques qui nous intéressent, nous sommes
parvenus à mieux comprendre et à déterminer le cadre
théorique et conceptuel de notre recherche qui est l'investigation sur
la prévalence du VIH SIDA chez les primipares et les multipares.
6.1.2. Interview
Dans notre étude, la technique d'interview non
structuré, semblable à une conversation simple entre nous
l'enquêteur et l'enquêté, qui sont les femmes primipares et
multipares est adoptée. Ceci est fait pour collecter les informations
en rapport de nos investigations sur la prévalence du VIH SIDA chez les
primipares et celles qui sont multipares.
6.1.3. Questionnaire
Cette technique est utilisée dans presque toutes les
recherches pour collecter les informations. Notre questionnaire s'adresse aux
femmes primipares et multipares fréquentant la consultation
prénatale de l'hôpital de MUHIMA.
Elle a été utilisée pour faciliter le
dépouillement et a un avantage d'interroger un grand nombre des
personnes dans peu de temps.
6.1.4. Observation
La technique d'observation et d'interview va de paire, cette
technique est très importante pour recueillir les données
nécessaires à un travail de recherche scientifique. Elle est
aussi adoptée dans nos recherches.
6.1.5. Population et
échantillonnage
6.1.5.1. Population
La population est définie comme l'ensemble des
éléments par lesquels on aurait pu choisir l'échantillon,
c'est-à-dire l'ensemble des éléments qui possèdent
les caractéristiques qu'on veut observer. [HAINANT, et
al ,1975 :33].
La population d'étude ou univers d'enquête est
l'ensemble de groupes humains concernés par les objets d'enquête
[MUCCHIELLI ,2004 :16].
La cible annuelle des femmes fréquentant
l'hôpital de MUHIMA au service de consultation prénatale est de
3840 femmes (population desservie), la cible mensuelle s'élève
à 3840/12 =320 femmes correspondant à notre
univers.
6.1.5.2. Echantillonnage
En général, c'est difficile de faire des
observations sur toute la population, c'est pourquoi il est nécessaire
de choisir un échantillon sur lequel doit porte une
étude.«Personne ne peut étudier à fond l'histoire
entière de tout le peuple, c'est en étudiant seulement les
différentes parties que nous arriverons progressivement à une
meilleure compréhension de la totalité» [BURY
1973 : 10].
La population mère de notre enquête sera donc
constituée de 320 femmes fréquentant la Consultation
Prénatale (CPN) le Lundi avant midi pour les nouveaux cas le Jeudi
pour les anciens cas, au mois de Mai au juillet 2007.Comme nous ne pouvons pas
mener une étude auprès de tous ces femmes, nous avons
été oblige de déterminer l'échantillon par la
formule d'Alain BOUCHARD.
Cette formule stipule que quand l'univers de la population est
inférieur à 1.000.000 d'individus, on fait correspondre un
échantillon de 96 individus étant donné une marge d'erreur
de 10% et notre cas coïncide avec ceci.
La formule suivante est appliquée :
n
N.C = ----
1 + n
----
N
N : La taille de
l'univers statistique
n : La taille de
l'échantillon pour l'univers statistique
N.C : La taille de
l'échantillon corrigé
Ainsi, nous aurons,
n nxN
N.C = ---- = ----
1 + n N+n
----
N
N.n
= ------
N+n
En remplaçant N et n par les valeurs respectives,
320X96
Nous obtenons NC =
------
320+96
30720
NC= ------=74
416
La taille de
l'échantillon corrigé est de soixante quatorze(74), et nous
allons donc mener notre étude sur 74 femmes fréquentant la CPN
Muhima.
6.2. Méthodes d'Analyse de ce
travail :
6.2.1. Analyse descriptive
Il s'agit de décrire la population concernée,
les critères d'inclusion et d'exclusions, milieu d'enquête au
point de vie géographique, démographique et
économique.Notre étude est descriptive, transversale de type
C.A.P. : Connaissance Attitude Pratique
6.2.2. Description analytique
Apres la récolte des données brutes, le
dépouillement provisoire, nous faisons une analyse approfondie pour
donner une signification à toutes ces données, et faire la
synthèse globale
6.2.3. Comparaison
Cette méthode permet de comprendre certaines
réalités socioprofessionnelles en les mettant en rapport avec
d'autres réalités plus connues et semblables pour une meilleure
comparaison dans le temps.
6.2.4. Analyse systémique
Ici nous considérons le système et
l'environnement de notre recherche, en observant les femmes enceintes et leur
milieu environnant.
6.2.5. Analyse statistique
Il s'agit d'une transformation des données
quantitatives recueillies en données qualitatives, et vice versa selon
le cas.Ces derniers sont présentés sous forme de tableau,
diagramme ou autre. C'est aussi mesurer statiquement les résultats et
avoir leur importance quantitative dans l'ensemble des données avant
leur interprétation finale
6.2.6. Dépouillement
Le dépouillement manuel et électronique est
fait à l aide d'une machine calculatrice et l'ordinateur ainsi que
le contrôle des données dépouillées.
Nous avons exploité les résultats de cette
enquête dans la partie relative au thème specifique.L'analyse des
données nous a aidé à présenter la situation
actuelle du VIH chez primipares et les multipares, ainsi que des
recommandations qui figurent dans la présente étude.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL :
Ce travail est subdivisé en 4 parties
essentielles :
Introduction générale :
cette partie donne en général le point de vue de la recherche en
question, en identifiant le pourquoi de ce sujet, l'intérêt
attendu et la motivation de la recherche.
CHAPITRE 1 : Cadre
conceptuel et théorique: Il s'agit de la
description complète de la maladie du point de vie origine,
évolution au niveau mondial l'Afrique subsaharienne, au Rwanda, la
situation chez les femmes en général, la situation chez les
femmes Multipares et primipares.Autrement dit, c'est la revue de
littérature de notre travail accompagnée d'une conclusion
partielle.
CHAPITRE 2: Ce chapitre précisant les
facteurs socioéconomiques, socioculturelles, sociodémographiques,
ainsi que des comportements sexuels Influençant la
séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et
multipares fréquentant la CPN. ; IL vérifie la
première hypothèse
CHAPITRE 3: Il analyse l'impact des mesures
préventives et des moyens utilisés pour informer, éduquer,
communiquer, ainsi que d'autres techniques de lutter contre le VIH SIDA chez
les femmes primipares et multipares. il vérifie la deuxième
hypothèse.
Nous bouclons notre travail par une conclusion
générale, donnant aussi quelques suggestions en rapport de nos
investigations ainsi que des perspectives de recherche ultérieures.
CHAPITRE 1 : CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
1.1. DEFINITION DES CONCEPTS
-Primipare :
Primi =Premier,
Pare=Parturition ou accouchement dit qu'une femme est primipare
lorsqu'elle a déjà eu un accouchement pour sa première
fois, alors qu'une Primi geste signifie une femme
enceinte pour sa première fois, de même, la parité
désigne le nombre d'accouchement d'une femme. [DUBRISAY,
1946 :12]
-Multipare : On dit qu'une femme est
multipare lorsqu'elle a déjà eu un accouchement pour plus d'une
fois, bref sa parité dépasse une fois [DUBRISAY,
1946 :12]
-Grossesse : Processus physiologique au
cours duquel la progéniture vivante d'une femme/mammifère femelle
se développe dans son corps depuis la conception jusqu'à ce
qu'elle puisse survivre hors du corps de la mère. [DUBRISAY,
1946 :10]
-SIDA : Syndrome d'Immuno
Déficience Acquise en Français, Acquired Immuno Deficiency
Syndrome en anglais Syndrome : Ensemble clinique de
symptômes et de signes observables dans plusieurs états
pathologiques différents et sans cause
spécifique.Immunodéficience : Diminution
congénitale ou acquise de l'immunité.
Acquise : Immunodéficience
n'existe pas à la naissance, une maladie acquise est une maladie dont
la cause n'est pas génétique. Le sida est causé par le
virus de la famille des rétrovirus, appelé VIH (Virus de
l'Immunodéficience Humaine en français, Human Immunodeficiency
Virus en anglais), virus qui une fois entrée dans le Corps humain
attaque l'immune système et l'affaiblit [BUTZLER,
1998 :10]
1.2. Historique du VIH SIDA
Les 1ers cas d'infections à VIH remontent au
début des années 1960 mais les travaux biologiques et
moléculaires entrepris se situent entre 1915 -1941 avant l'apparition de
l'infection aux USA .L'épidémie se développe à bas
bruit au cours des années 1970.La véritable histoire
médiatique du SIDA débute en Juin 1981 lorsqu'un Syndrome de
sarcome de Kaposi, affectant les homosexuelles de la côte Ouest
américaines est décrit ainsi que les ressortissant du HAITI et du
ZAIRE, RDC pour le moment.
[ GENTILINI, 1989 :75]
Les médecins, les sociologues, biologistes, et d'autres
chercheurs de domaine de la santé affirment que le VIH SIDA a
été identifié au moins en 1981, et qu'on pensait que le
virus provenait d'Amérique du Nord chez les homosexuelles qui auraient
été contaminées par les haïtiens, puis le virus passa
aux hétérosexuels, aux toxicomanes, et d'autres groupes de la
population. En Amérique, le virus passa en Europe bien que la France et
la Belgique l'aient en partie importé directement en Afrique
[AGUILLAR et GALBES,
2000 :39.]
En 1983, fut l'année de découverte de l'agent
responsable.La découverte fut conjointement réalise par une
équipe française du Professeur Dr LUC MONTAGNIER,et une
équipe américaine du Professeur Dr ROBERT GALLO,les deux
actuellement en vie et aux mêmes activités de recherche
rétrovirales.
L'appellation qui fut donnée par l'équipe
française est LAV (Lymphadenopathy Associate Virus), tandis que celle
d'une équipe américaine est HTLVIII (Human T cell Leukemia Virus
III) [GENTILINI ,1989 :76].Le comité international de
taxonomie a décidé de l'appeler VIH pour les français
(francophones) et HIV pour les américains (anglophones).Plus tard, on a
découvert une autre virus semblable au premier, de ce fait il existe le
VIH 1 et le VIH 2 ou HIV1et HIV2 [Idem]
1.2.1. Dissémination pandémique
et épidémique du VIH SIDA
Au début de la décennie des années quatre
vingt, le SIDA apparaît aux USA comme une nouvelle maladie .On
découvre à Los Angeles, San Francisco,New York, chez les
homosexuelles une série de manifestations infectieuses de nature
particulière qui attirent l'attention de tous les médecins et des
chercheurs cliniques.
En 1981, le Centre pour le contrôle des maladies
infectieuses d'Atlanta (UAE) émet son 1er rapport sur cette
maladie si etrange.Un fait surprenant est constaté, tous les patients
sont homosexuels et bien vite on commence à la dénommer
le«Cancer gay».
En 1983,la maladie continue à s'étendre de
façon épidémique dans le monde entier ,le nombre de
personnes atteintes étant multiplié par deux tous les six mois
[GENTILINI, 1989 :82]
1.2.2. Dissémination
épidémiologique du VIH SIDA au Rwanda
Le Rwanda, pays situé en Afrique Centrale,
entouré par Uganda au Nord, Tanzanie en Est, République
Démocratique du Congo en Ouest et le Burundi au Sud.
Sa superficie est trop petite, de l'ordre de
26338km2, sa population est à peu près de 8.128.553
habitants, sur une densité de 321habitants/km2,
378habitants/km2 lorsqu'on considère l'espace effectivement
habitable. Sa population féminine est de 52% contre 48% de la population
masculine. 17% de la population rwandaise vivent en ville contre 83% en milieu
rural. La population féminine urbaine est de 51,2% contre 48,8% des
hommes. Sa population est très jeune, car 52% de la population a moins
de 18 ans, 45,1% est âgée de 18 à 64 ans, les personnes
âgées de > 65 ans ne représentent que 2,9% de la
population Rwandaise.Le Taux Brut de Natalité (TBN) est de 41,2%o alors
que le Taux Brut de Mortalité (TBM) est de 15,4%o. Les jeunes sont en
milieu rural à 53,5% contre 44,4% en milieu urbain. [RGPH
2002].
Tous ces éléments sont des facteurs favorisants
la rapide dissémination de la maladie.La pauvreté, la
mobilité géographique des Forces armées, la migration
volontaire ou forcée suite à une guerre et génocide de
1994 ont largement contribué à exposer un grand nombre des
différentes personnes aux comportements à risque d'infection par
le VIH.
Les données épidémiologiques recueillies
en 1997 indiquent ceci :
Une enquête menée en 1997 dans la population
générale autour de 5 sites sentinelles a montré une
prévalence globale de 11,10% avec une légère
différence entre le milieu urbain et le milieu rural, respectivement de
12,5% et de 10,8%. Chez les jeunes de 12-44ans, la prévalence de
l'infection à VIH SIDA était à 4,4%.Dans la tranche d'age
de 15-19 ans, nous avions les prévalences de 8,5% en milieu urbain et
de 3,4% en milieu rural [ONUSIDA, 2002 :45]
Dans la tranche d'age de 20 -34 ans, les femmes sont 1,5
à 2 fois plus infectées que les hommes. Le nombre de personnes
adultes estimées être infectées à mi juin 2003
était de 500.000 personnes dont 60.000 femmes enceintes [ONUSIDA,
2002 :45].
Le Rwanda compte déjà un grand nombre
d'orphelins (400.000) initialement du au génocide de 1994, de temps plus
qu'on estime 28 à 41% des ménages dirigées par les
femmes .Cette tendance ne risque pas de s'inverser si l'on considère
l'impact du VIH SIDA, de plus, il est estimé que chaque année
naissent entre 40.000 à 50.000 enfants de mères
séropositives avec un risque de transmission de 30%. [OMS,
2004 :56].
Le Gouvernement rwandais a mis en place une commission
nationale multisectorielle de lutte contre le SIDA en Date du 24/11/2000.La
CNLS a été mise en place par l'arrête présidentiel
n0 02/01 DU 16/03/2001, et dans la même année, PNLS est devenu
TRAC. [OMS, PNLS, 1999 :11]
1.3. Mode de Transmission du VIH/SIDA
Les différentes études epidemiologiques ont
montré 3 modes de transmission essentielles [MONTAGNIER,
1985 :25]
1.3.1. Voie sexuelle : Le sperme et les
secrétions vaginales contiennent le virus chez les personnes
infectées.Les risques de transmission du VIH augmentent en
présence de lésions ulcérées des muqueuses
génitales et le stade de maladie.
Les relations homosexuelles avec pénétration
anale constituent le mode de transmission le plus aise du virus, même si
la transmission est évalue à 60 % chez la femme alors qu'elle de
50% chez l'homme
On estime que 80 à 85 % de transmission de VIH se fait
par les rapports sexuels [ONUSIDA, 2000 :25]
1.3.2. Parentérale : Ici IL
s'agit de la transfusion sanguine et les accidents dus aux actes
médicaux variés .Pas mal de progression scientifique ont
été réalisées à ce point, de façon
que 5% seulement de transmission en Afrique Subsaharienne se fait soit par
Transfusion,soit par injection diverses
[ONUSIDA, 2000 :26]
1.3.3. Verticale : Transmission du VIH
de la mère à l'enfant qui s'effectue pendant la grossesse, ou
l'accouchement.ce risque est également lié à
l'état clinique et immunologique de la mère.Cette voie est la
deuxième après les rapports sexuels, car 15 -40% de transmission
se réalise soit dans l'accouchement, soit pendant la grossesse
[ONUSIDA, 2000 :28]
1.3.4. Lait maternel : Le lait maternel
peut contenir aussi les virus, si un enfant est né de mère
séropositive sans transmission verticale, cet enfant peut être
contaminé par le lait maternel favorisé par la présence de
petites ulcérations au niveau de la bouche et du tube digestif.Le
risque de transmission du VIH SIDA pour les enfants allaitant varie de 15 %
à 30% pour les enfants non allaitant.
Dans une étude menée en 1999 au Biryogo sur 501
femmes et Gikondo pour 509 femmes, toutes testées au VIH pendant la CPN,
13% à Biryogo et 13% à Gikondo étaient VIH Positives, une
autre de 2003 mené sur 400 et 500 femmes sur les mêmes endroits
9,6% à Biryogo et 8,9% à Gikondo étaient positives.Durant
1999 au 2003, le pourcentage des femmes positives a continué à
augmenter, et ceci constituaient un risque majeur pour les enfants allaitants
[ROBINAH et al, 2003 :.45]
1.4. Personnes Vivant avec le VIH SIDA [PVVs]
Personnes infectées par le VIH, appelées aussi
SEROPOSITIVES.
Ces personnes ne présentent aucun signe de la maladie
et elles peuvent être en bonne santé pendant plusieurs
années avant de tomber malade, mais cela n'empêche que ces
personnes peuvent transmettre le VIH aux autres sans le savoir.
[MONTAGNIER, 1985 :25]
Actualité des patients vivant avec le VIH SIDA
dans le monde selon les estimations de l'ONU SIDA, Décembre
2006.
Graphique 1 : Estimation des patients
vivants avec le VIH SIDA, en Décembre 2006
Source: [ONUSIDA, Décembre
2006]
En plus, on estime plus de 8000 morts par jour, plus de 11000
nouveaux cas par jour dont 1400 sont moins de 15 ans, plus de 28 millions de
décès de 1981 à 2006 [ONUSIDA,
2006 :33]
Graphique2 : Nombres de nouveaux cas
infectés par le VIH SIDA, en Décembre 2006
Source ; [ONUSIDA, Décembre
2006]
D'après l'ONU SIDA, les adultes sont les plus
contaminées par le VIH SIDA que les enfants, 3,8 millions contre 530 000
milles nouveaux infectées seulement au cours de l'an 2006.
En plus, de cela, on a enregistré 2,9 millions de
décès, dont 2,6 millions des adultes contre 300000 milles enfant
moins de 15 ans
Quant à l'Afrique, les estimations
épidémiologiques énoncent qu'on a enregistré
24,7millions des PVVs en 2006, 2,8 millions de nouveaux cas, 2,1 millions de
décès, avec une prévalence de 8,9% chez l'adulte
[ONUSIDA, 2006 :33]
En plus, 930.000 à 1.150.000 ont reçu des anti
rétroviraux en Afrique Subsaharienne jusqu'à Juin 2006, 17% des
jeunes femmes sont infectées par le VIH, de même que le taux de
femmes enceintes contaminées par le VIH serait de 30-32% au début
des années 2000 à 24% en 2004[ONUSIDA,
2006 :34].
Au Rwanda, 16,48% des femmes prisonnières vivent avec
le VIH SIDA, la séroprévalence du VIH SIDA est de 7,7% en milieu
urbain contre 2,2% au Rural, celle des femmes est de 3,6% contre 2,3% des
hommes,la tranche d'age la plus touché est de 40- 44 ans alors que la
faible prévalence se localise entre 15 à 19
ans[INSR,2005].
La banque mondiale estime 12,8% des personnes entre 15- 45
ans au Rwanda vivent avec le VIH SIDA et que 5% des femmes urbaines
fréquentant la Consultation Prénatale étaient VIH
Positives en 1997.Elle estime que la séroprévalence était
de 17,8% en milieu urbain et de 1,3% en milieu rural en 1986, de 27% en urbain
contre 8,5% en milieu semi urbain, et de 2,2% en milieu rural en 1991.Elle
était de 27% en urbain ,13% semi urbain, 6,9% au rural en 1996, de 11,1
% en moyenne en 1997 et finalement de 60,9% au Centre de Santé de
Biryogo depuis 1991 au 1998.Finalement, elle affirme que le Rwanda est dans les
16 pays de l'Afrique où 10% de la population adulte entre 15 à 49
ans sont infectées,et que la province de Butare a une large infection
avec 11,6% de prévalence chez les jeunes.[BANQUE MONDIALE,
1999:39]
1.5.Diagnostic du VIH/SIDA
1.5.1. Diagnostic biologique du
VIH/SIDA
Le diagnostic est fait par des méthodes indirectes qui
détectent les anticorps et les méthodes directes qui
détectent les antigènes ou les deux à la fois.
La discordance étant l'état ou l'un des
conjoints est confirme séropositif et l'autre séronégatif
lors d'un test de dépistage du même moment.
Le dépistage du VIH SIDA est très important aux
femmes car il les permet de connaître leur statut sérologique
vis-à-vis du VIH et ceci permet de prendre les mesures
nécessaires comme la protection de soi- même si on est
séronégatif, protection du conjoint si l'un est
séropositif et l'autre séronégatif, commencer la prise en
charge si on est séropositif pour retarder la symptomatologie et le
stade SIDA de l'infection, finalement, ça aide à limiter la
propagation du VIH si on est séropositif
[GERARD 2004 :45]
1.5.2. Diagnostic clinique du VIH/SIDA
o Critères majeurs sont-
amaigrissement >10%, Diarrhées> 1 mois, Fièvre de > 1
mois continue ou intermittente
o Critères mineurs sont- toux de> 1
mois, Dermatite progressive généralisée, Zona
récidivant, Candidose oropharynx, Herpes chronique, et la
lymphadénopathie généralisé
o Critères d'exclusion sont le
cancer, la malnutrition sévère et d'autres étiologies.
La présence d'au moins deux signes majeurs et d'au
moins deux signes mineurs permet de poser le diagnostic du SIDA chez l'adulte
ou l'enfant qui reste à confirmer par les tests biologiques
[MONTAGNIER, 1985 :28]
1.6. La prévention et traitement du VIH/SIDA
IL n'existe pas le traitement curatif ou vaccin contre le VIH
SIDA, mais les perspectives thérapeutiques d'aujourd'hui montrent qu'il
existe 3 classes d'antiretroviraux pour atténuer son évolution.
Ce sont - Les inhibiteurs nucléotidiques de la retrotranscriptase, les
inhibiteurs non nucléotidiques de la retrotranscriptase et les anti
protéases
La lutte contre l'infection à VIH repose sur
l'information, éducation, et communication envers la
population.L'abstinence et l'utilisation du condom pendant les rapports sexuels
restent les meilleurs outils de la prévention de l'infection à
VIH. [Idem]
La prévention de la transmission du VIH SIDA de la
mère à l'enfant nécessite une mobilisation et une
sensibilisation de la communauté sur les risques de la transmission
verticale du VIH de la mère à l'enfant.Les femmes
séropositives doivent être dotées des moyens
nécessaires pour le planning familial afin d'éviter les
grossesses non désirées.
Les contacts sociaux ordinaires (vivre sous le même
toit, être ensemble au travail, marche, à l'école, jouer
ensemble, serrer la main,...) et même l'usage en commun des
commodités (eau de bain, piscine, vaisselle, toilette,...) et finalement
les piqûres d'insectes, tous ne transmettent pas le VIH
SIDA [GERARD, 2004 :45].
Les facteurs suivants sont de risque pour le VIH SIDA, comme
la population jeune par son importance et son ignorance, les mouvements des
populations, déscolarisation, prostitution, précocité des
rapports sexuels, la multiplicité des partenaires, la prise de drogue et
d'alcool, la promiscuité, la pauvreté, les pratiques
traditionnelles, l'immaturité des organes génitaux de la fille,
la combinaison à d'autres IST ou l'absence de circoncision chez
l'homme.Bref, vaut mieux s'abstenir mais beaucoup de gens considèrent
ça comme irréaliste et inacceptable [GERARD
2004 :45].
Néamoins, l'usage des perservatifs pour tous les types
de rapports sexuels (anal, vaginal, oral), une relation de
fidélité mutuelle ou aucun des partenaires n'est infecté,
la masturbation, massage, caresse superficielle, baises, sont des pratiques
sexuelles à moindre risque.La relation entre le VIH SIDA et les autres
MSTs est que les modes de transmission et les facteurs de risque sont les
mêmes et les moyens de prévention sont les mêmes [Idem]
1.6.1. Principes Généraux à
observer pour la prévention du VIH/SIDA.
La prévention des infections à rétrovirus
chez les femmes consiste principalement à améliorer les
compétences du personnel de santé grâce à
l'élaboration de lignes directrices et de normes adaptées aux
besoins locaux pour la prise en charge de la grossesse et de l'accouchement
à divers niveaux du système de santé.
[MATHAI, 2003 :22].
Sensibiliser les populations aux questions de santé et
promouvoir les activités qui ont un effet positif sur les attitudes
pratiques de la famille et de la communauté vis à vis de la
grossesse et de l'accouchement en évitant le risque au maximum de
contacter l'infection à VIH SIDA.Beaucoup d'étude ont
montré que 15% des femmes développent une complication
susceptible de mettre leur vie en danger, ce qui nécessite une
prestation de soins par le personnel qualifié, capable d'appliquer tous
les mesures internationales [Idem].
Bref, pour assurer une meilleure protection des femmes
candidates à procréer, il faut planifier et définir le
succès au niveau de la communauté, améliorer les
compétences des prestataires, assurer la qualité des soins de
santé, engager les ressources humaines, matériels et financiers.
En plus, il faut encourager les conseils et les tests pour le
dépistage, promouvoir l'accouchement par un prestataire
compétent, assurer un accouchement propre et sain, améliorer la
connaissance des signes de danger maternels, le système d'aiguillage,
et l'engagement de la communauté [Idem].
1.7. Les conséquences du VIH/SIDA sur
l'Afrique
1.7.1. Les conséquences démographiques
du VIH/SIDA sur l'Afrique
L'Afrique arrive tout juste aujourd'hui à la phase
paroxystique de sa transition et dans les décennies qui viennent, elle
est appelée à faire un bond spectaculaire, que d'autres ont fait
dans les années 60 et 70. [Way, 2003 :21]Les projections
de population des Nations Unies fondées sur l'hypothèse d'une
généralisation à toutes les populations du monde et
notamment à celles des pays du SUD, de la « Transition
démographique ». La réaction devient immédiate
aux démographes : Jamais l'Afrique ne supportera un tel
accroissement démographique même à l'absence du SIDA ou
fragilité économique [Idem].
Le spectre malthusien des grands fléaux font penser
que pour l'Afrique d'aujourd'hui, le SIDA ne serait -il pas ce que fut jadis
la peste pour l'Europe ? S'il est vrai, le SIDA agirait comme un
« Régulateur » de la crise démographique, ce
qui n'a rien à voir avec les taux observés aujourd'hui en Afrique
[Idem].Sur 18 pays subsahariens ou l'Espérance de Vie a
diminué ou stagné entre 1995 et 2000, tous sauf UN {TOGO}
connaissent une épidémie généralisée de
VIH/SIDA, en ce sens que plus de 5% des adultes sont infectées par le
VIH.Inversement, sur 29 pays ou l'espérance de vie s'est
allongée, DEUX seulement à savoir le MOZAMBIQUE et LESOTHO
connaissent une épidémie généralisée
[BANQUE MONDIALE, 2004 :40]
Dans Neuf pays africains ou le taux de prévalence est
égale ou > à 1%, le VIH/SIDA éliminera l'allongement de
l'espérance de vie qui aurait due se produire en 17 ans : En
d'autres terme, au lieu d'atteindre 64 ans d'ici 2010 -2015,
l'espérance de vie dans ces pays retombera en moyenne à 47 ans.La
plupart des progrès réalisées en matière de
développement au cours des 30 dernières années seront
donc réduits à néant pour toute une
génération avec une menace sans précèdent pour le
développement et les indices démographique En résume, la
propagation du VIH/SIDA est donc une catastrophe sans égale dans
l'histoire de l'humanité [ONUSIDA, 2004 :61]
1.7.2. Les conséquences démographiques
du VIH SIDA
Sur l'Afrique chez les femmes
Les données disponibles qui permettent de
prévoir les conséquences du SIDA sur la démographie
africaine sont hétérogènes, incomplètes et
éparses. Neamoins, on peut avancer que l'incidence du SIDA sur
l'Espérance de vie chez les femmes sera très importante, mais
que le SIDA ne jouera pas le rôle de régulateur de croissance. Son
impact sur la mortalité est en effet compensé en partie par une
fécondité en accroissement [Vallin, 2005 :27].Les
projections démographiques n'évaluent pas de la même
manière, les effets de l'épidémie sur l'accroissement de
la population, mais elles font toutes états d'un ralentissement de la
croissance démographique dans la région d'ici 2020. [DECOSAS
et ADRIEN 2004 :11]
La mortalité infantile et maternelle augmentent .D'ici
2010 à 2020, la mortalité infantile en Afrique du Sud sera >
de 60% à ce qu'elle aurait été en l'absence du VIH/SIDA
(61 décès pour 1000 naissances au lieu de 38 pour 1000
naissances),cet accroissement de mortalité infantile n'épargne
pas la mortalité maternelle.En Zambie et au Rwanda,il meurt
déjà 25% de plus d'enfants que ce ne serait le cas sans le
VIH/SIDA ; D'ici 2020,les taux de mortalité infantiles et
juvéniles auront doublé au Zimbabwe[ONUSIDA
,2004 :70]
1.7.3. Les conséquences
économiques du VIH SIDA
Sur les femmes africaines
La femme africaine est victime d'un analphabétisme
extrêmement très élevé, qui fait qu'elle devient
faible au pouvoir de négociation sexuelle.Dans la plupart des pays
africains, 80% des femmes sont analphabètes, ceci pose d'importants
problèmes d'accès à l'information, sans parler de tabous
de sexualité, et cette situation d'infériorité n'aide pas
la femme africaine à gérer sa sexualité et ses
problèmes économiques, d'où risque de contracter le SIDA
facilement [SALOMON, 2003 :30]
La multi partenariat actif désigne les femmes qui
choisissent delibrement d'avoir plusieurs partenaires (prostituées). La
prostitution est tolérée en Afrique, et est intimement
liée à la dépendance économique et à la
pauvreté [Idem]
Au Sénégal, il existe une loi qui officialise la
prostitution en permettant aux prostituées d'avoir un carnet qui leur
donne droit chaque mois, à la prise en charge de leur santé.
En cas de descente de police, elles ne sont pas à
moindre risque inquiétées s'elles présentent ce carnet.
Toute personne de plus de 20 ans peut avoir son carnet et donc exercer le
métier de prostitution en toute sécurité et
légalité. [JUDITH, COHEN, 2001 :71]
Au Burkina FASO, Angola, Ouganda, et Kenya, on ira vous
indiquer où vous pouvez trouver les prostituées si vous
étés de voyage.Au Nigeria, les femmes les plus exposées
sont celles des routiers, ayant au moins six partenaires par voyage, et en
rentrant chez eux, ils contaminent leur femme, ceci est valable au Rwanda pour
les femmes des camionneurs et des poids lourds. [Idem]. Au Rwanda, la
prostitution n'est pas autorisée, on ira même à emprisonner
les prostituées, mais beaucoup d'experts affirment que ce n'est pas une
solution, car celles qui sont visibles sont de l'iceberg, alors que la plus
grande part de la prostitution rwandaise est clandestine. [MIGEPROFE,
2006 :52]
Dans cette prostitution clandestine, on classe par exemple les
rapports sexuels occasionnels entre une femme veuve ou divorcée, qui a
des problèmes pour nourrir ses enfants ou pour payer
l'électricité ou son loyer, avec un homme qui va l'aider
financièrement .Elle ne se considère pas comme une
prostituée au marche, mais à certains moments de sa vie, elle a
des relations occasionnels qui ne sont pas protégées.
Ceci existe aussi chez les jeunes filles qui font des rapports
occasionnels avec les hommes qui les aident un peu, connus sous le nom
de « DADDY SUGAR ».En Afrique de l'Ouest, les jeunes
filles ont des rapports occasionnels avec des hommes murs qui payent leur
scolarité, les livres ou vêtements, tous ces facteurs exposent au
VIH SIDA [JUDITH, COHEN, 2001 :74].
1.8. Les femmes et le VIH/SIDA au Rwanda
Durant la guerre de 1994 et le génocide, les femmes
ont été violées et forcées au sex non
protégé, quelques unes sont devenues veuves et responsables de la
famille, tous ces facteurs ont favorisé la transmission rapide du VIH
SIDA au Rwanda. Apres la surveillance des sites sentinelles de 1988,4486
femmes enceintes étaient testées au virus du SIDA, 24,5% de ces
femmes étaient VIH positives et la prévalence de VIH
était de 3% en moyenne chez les femmes enceintes primipares. [CNLS,
2000 :19]
L'indice Synthétique de Fécondité
(ISF) était de 6,8 enfants alors que la
mortalité infantile était de 110 pour 1000 enfants des femmes
séropositives.
En l'an 2005, 53,6% des femmes ont déclarées
avoir des connaissances sur le VIH SIDA, 19,7% des femmes ont
déclarées qu'elles utilisent le perservatif, 10% qui l'utilisent
sont des jeunes filles, 74% sont des routiers et 90% sont des professionnelles
de sexe.40, 9% des femmes n'utilisent pas le perservatif, 75,8% des femmes
rwandaises n'ont pas fait le test volontaire de VIH SIDA, age au premier
rapport sexuel est de 20 ans en 2005 alors qu'elle était de 14 ans en
l'an 2000[INSR, 2005]
1.9. La conception du VIH SIDA chez les femmes
africaines
1.9.1. La conception du VIH SIDA par rapport au Genre
et les accusations des femmes africaines (plaintes)
La conception sociale a fait que les femmes et le sexe
féminin en général soient défavorisés et ces
perceptions sont basées sur la différence du sexe.
Les femmes sont exposées au VIH principalement par
leur biologie et la physiologie de leurs organes de reproduction [AWA
-MARIE, 2004 :2] Les facteurs sociaux font que les femmes soient
supposées satisfaire leurs partenaires, s'occuper des travaux
domestiques et d'autres activités de ménage, de ce fait, elles
sont très exposées au VIH SIDA car elles s'entendent toujours au
besoin de satisfaire leurs partenaires [Idem]
Culturellement, ce sont les hommes qui décident des
conditions des relations sexuelles, des positions, les moments de relations
sexuelles et d'autres.On retrouve même dans beaucoup de culture en
Afrique, certaines adages qui disent que la femme doit obéir aux besoins
sexuels de l'homme sous peine de mettre au monde des enfants anormaux,
marginaux,....tout cela à cause d'une mère qui n'aura pas
été à la disposition de son mari [Idem].
On a remarque que la majorité des femmes enceintes
contaminées en Afrique n'avaient qu'un seul partenaire, ce qui fait
qu'on s'était trompe de cible, en pointant du doigt seulement les
prostituées, bien qu'elles sont toujours cible logiquement en raison de
leur partenaires [AWA -MARIE, 2004 ; 3].
La société africaine est très
tolérante vis-à-vis de l'infidélité masculine. En
Afrique, un homme qui a plusieurs partenaires est considéré comme
VIRIL. A l'inverse, si une femme se trouve dans cette situation, elle serait
traitée soit comme une prostituée, soit une femme indigne.
D'autre part, c'est l'homme qui décide de
l'utilisation du moyen de prévention, ce phénomène existe
partout dans le monde, il est encore plus complexe en Afrique compte tenue du
poids social, religieux, où la femme a très peu à dire, en
ce qui concerne notamment l'utilisation du préservatif, quelque soit sa
catégorie, niveau d'étude, ou même sa place politique.
[Idem]
La sexualité est indissociable de la reproduction.En
général, les gens se marient, font des rapports sexuels avec leur
partenaires et font des enfants.Pour les femmes séropositives, d'un cote
elles savent que si elles font des enfants, elles risquent de les contaminer,
d'autre part, si elles n'ont pas d'enfants, elles risquent d'être
isolées socialement, car une femme africaine qui n'a pas d'enfant est
marginalisée, ceci est grave s'elle s'attende à devenir
primipare, car elle est prise comme une femme stérile ,destinée
à arrêter le pouvoir familial et son accroissement
[Idem]
1.9.2. La conception du VIH SIDA par rapport à
la société et les accusations des femmes africaines
En dehors du fait, c'est valable pour toute femme du monde
qu'il est plus facile de contaminer une femme qu'un homme, et que la
précocité des rapports sexuels chez les femmes participe
massivement à cette vulnerabilité.ceci indique le danger que
coule les primipares dans tous les sens [BARBARA et al, 2003 :30].
Dans les zones rurales africaines, il est de pratique très courante
que les filles se marient à l'age de 13 ans ou 14 ans, de même, en
zone urbaine, on voit de plus en plus apparaître des comportements
sexuels nouveaux chez les filles adolescentes.
Un chercheur démographe, au Sénégal,
après une enquête dans un lycée de jeunes filles, s'est
rendu compte que 25% de ces jeunes filles avaient eu des rapports sexuels avant
15 ans, phénomène qui n'existait pas au paravent !
Ce fait s'explique en partie par une sollicitation parfois
accélérée et objectivée des hommes murs en
direction de jeunes filles [BARBARA et al, 2003 :33].
Ce genre des cas a été particulièrement
observé en Ouganda, et au Rwanda (après le génocide de
1994 et le rapatriement des anciens et nouveaux réfugies) où les
hommes de 40 à 50 ans préfèrent avoir des rapports sexuels
avec de toutes jeunes filles.
Celles -ci n'ayant pas encore été
infectées par le VIH SIDA, et présentant donc un risque moindre,
en revanche, le risque est considérablement élevé pour
elle, ceci a été démontrée au Rwanda où 25%
des femmes ayant eu une grossesse à moins de 17 ans étaient
séropositives [KIMPWANZA, 2004 :101].
La femme africaine n'a pas toutes les informations
nécessaires sur son corps, sur sa santé, et qui ainsi a plus
difficilement accès aux structures sanitaires, simplement parce qu'elle
s'occupe plus de la santé des autres (enfant, mari, famille) que sa
propre santé.
La femme africaine est doublement victime du SIDA :
D'une part, elle est exposée à la contamination du virus de VIH
en raison de l'inégalité entre l'homme et la femme, d'autre part,
elle prend en charge les malades infectée par le VIH SIDA
[SUNANDA, 1998 :19].
Les primipares sont donc très exposées, le
risque de séropositivité diminue à mesure que l'age de la
1 ère grossesse ou du 1 ère rapport sexuel augmente.Autrement
dit, plus les femmes ont leur première grossesse jeune,plus elles ont
des risques d'être séropositives[KIMPWANZA,
2004 :103].
1.9.3. La conception du VIH SIDA par rapport à
la politique et les accusations des femmes africaines
Les guerres souvent rencontrées en Afrique font que les
femmes soient instables, migrantes, violées, chantages sexuelles,
prostituées, et tous ces éléments sont favorables
à la transmission du VIH SIDA.
De même, 10% des femmes contaminées en Afrique le
sont suite à la transfusion sanguine, particulièrement pour les
femmes qui ont eu beaucoup d'enfants, dont l'intervalle
intergénésique est court, et qui, au moment de
l'accouchement sont transfusées à la suite d'une
hémorragie [COURTINE, 2000 :50].
Il conviendrait donc de relever le niveau de vie de la femme,
la solidarité internationale dont on parle souvent devra être une
solidarité dans les faits et pas dans les mots [QUENUM,
2000 :35]
1.9.4. La conception du VIH SIDA par rapport à
la culture et les accusations des femmes africaines
La multi partenariat passive que subit une femme africaine est
aussi appelé e « Libertinage sexuel », ceci dit
que la femme a un seul partenaire, alors que l'homme a plusieurs partenaires.
Ceci se rencontre surtout dans certains pays musulmans (Sénégal)
où la polygamie joue un rôle important dans la transmission du
VIH
[BARBARA et al, 2003 :40]. Pourtant, un couple
monogame où les personnes ont des relations parallèles est
beaucoup plus dangereux au plan d'infection qu'un couple polygame où
chacun est fidèle.Ceci devient dangereux si la femme va se
« débrouiller » et peut contaminer toutes les femmes
également, un phénomène de « bureaux »
ou il y a une maîtresse et un deuxième bureau, très
développé particulièrement en coté d'ivoire
[Idem].
1.9.5. La conception du VIH SIDA par les femmes par
rapport à l'information acquise
Les femmes devraient disposer l'information suffisante sur
leur santé, les connaissances suffisantes sur le VIH SIDA, seulement,
quelques unes bénéficient d'information de masse
Tableau 1 : Les résultats d'une
enquête menée en 2000 sur l'information face aux
femmes
Lieu de Résidence
|
Femmes sans information
|
Femmes en bénéficiant les Journaux
|
Femmes en bénéficiant un
Post Radio
|
Femmes en bénéficiant un Post T.V.
|
Kigali Ville
|
18.2
|
21.7
|
77.3
|
36.4
|
Autres villes
|
26.1
|
16.4
|
70.4
|
25.0
|
Zone rural
|
66.1
|
28
|
32.1
|
1.7
|
National
|
58.8
|
5.4
|
39.0
|
6.3
|
Source : Enquête de S-2000
Ces chiffres sont peu moins importants que ceux de normes
préconisées par L'OMS, bref, L'information, Education,
Communication ne sont pas suffisantes.
1.9.6. La conception du diagnostic clinique du VIH
SIDA chez les
femmes primipares
Le VIH se manifeste chez les femmes primipares par une
série de maladies et de troubles, quelques uns spécifiques et
d'autres non. On ne connaît pas suffisamment leur association
précise mais les cas des anomalies des cellules du col utérin,
des candidoses vaginales (muguet), l'herpes, le virus de la papillomatose
humaine sont signes. Des pousses graves et répétées de
candidose vaginale,de l'herpes ont été le plus souvent
citées par les femmes,dans une large étude menée aux Etats
Unies,comme les premiers symptômes du VIH SIDA.
Pour diagnostiquer et traiter précocement l'infection
à VIH chez les femmes, les cliniciens doivent être
informées de ces effets, entre autres, sans quoi ils risqueraient de
refuser comme inutile l'examen de dépistage que sollicite une femme, ou
de ne pas apporter en temps voulu à celle -ci le traitement le plus
adéquat [SUSAN, , 2003 :92]
1.10. Les effets du VIH SIDA chez les femmes
1.10.1. Les effets du VIH SIDA sur le bien être
et la santé mentale chez les femmes
Ces effets sont dans les troubles liés au VIH SIDA et
les conséquences pour la santé des femmes.Lorsqu'on vous annonce
que vous êtes séropositives, le fait d'être asymptomatique
ne signifie plus rien.Vous pouvez ne pas présenter de symptômes
physiques mais votre vie est changée et soumise au danger à
jamais. [MARKOVA, 1990 :201]
1.10.2. Les effets du VIH SIDA sur la menstruation et
la fécondité
Chez les femmes
Nombreuses femmes porteuses du VIH SIDA ont signalé
des modifications (irrégularités surtout) dans leur cycle
menstruel.
Dans une étude menée aux Etats Unies sur 37
femmes Toxicomanes à la seringue, 24% des femmes ont signalé une
aménorrhée, 18% des métrorragies et 13% n'ont rien
déclaré. [KIMPALL et al, 2002 :99]
En Ouganda, une étude contrôlée a fait
ressortir que les femmes porteuses du VIH SIDA sont d'une plus grande
fréquence des amenorrhes, et peut être aussi un abaissement de la
Fécondité.Chez les séropositives, 5% n'avaient pas de
règles contre 2% chez les séronégatives. Au Rwanda, les
chercheurs ont indiqué la même chose mais n'ont pas
étudié ce point en tant que problème de
fécondité. [Idem]
1.10.3. Les effets du VIH SIDA sur la Grossesse chez
les femmes
Le VIH SIDA augmente chez les femmes enceintes le risque de
morbidité et de mortalité maternelle.La grossesse chez les femmes
séropositives est un effet défavorable sur la fonction
immunitaire et sur la progression de la maladie.
[MOROZI et all 2000 :710]
Les effets d'une grossesse et d'un accouchement sur la
santé de la femme en générale sont d'une partie
déterminée par le nombre de grossesse qu'une femme en a
déjà eu.Plus de 200 villages enquêtés de Matlab au
Bangladesh ont montré que les femmes qui sont au 4 eme ou
5 eme enfant risquent presque 2 fois de plus de mourir que celles
qui en sont à leur 2 eme ou 3 eme enfant. Les
femmes qui en sont à leur 8 eme ou plus risquent 3 fois de
plus que les femmes qui en sont à leur 2 eme ou 3
eme enfant [L.E.CHEM, 1999 :311]
1.10.4. Les Effets du VIH et ses interactions
avec les infections génitales chez les femmes
On trouve chez les femmes une série d'infection du haut
et bas appareil génital, dues à des bactéries, des virus,
ou des protozoaires.Elles se transmettent la plus part du temps par les
rapports sexuels [WASSERHEI et all, 2000 :57]. Les coûts
des infections vaginales et le VIH SIDA chez les femmes sont essentiellement
des coûts biomédicaux, ceci veut dire les analyses de laboratoire
et les tests variés, puis les coûts psychologiques par les
infirmiers conseillers psychologiques, les coûts sociétaux et
économiques.[MITCHELL, 1990:91]
1.11. Les soins et traitement du VIH SIDA chez les
femmes
En cas de premiers stades de l'infection, de nombreuses femmes
séropositives n'auront pas ou presque pas besoin de soins pendant de
longues périodes mais il se peut qu'en moyenne, le médecin doive
consacrer aux séropositives plus d'attention qu'aux autres personnes du
même groupe d'âges [FOSTER et al, 2000 :67]
Les femmes se rendront souvent dans une consultation
prénatale ou pédiatrique, dans un service de Planning Familial ou
de lutte contre la stérilité.Les femmes qui sont aux stades
ultérieures de l'infection à VIH, C'est à dire les
patients souffrant d'un ou plusieurs troubles liées au VIH ont besoin de
soins hospitaliers et ou à domicile On pourra guérir les
infections majeures mais les sujets rechutent très souvent et ont besoin
d'un traitement à vie. [Idem]
1.12. Epidémiologie du VIH SIDA chez les femmes
Les épidémiologistes se sont d'abord
préoccupés de déterminer où et quand sont apparus
les premiers cas de SIDA, il a fallu du temps pour comprendre comment et
à quelle allure se propageait le VIH au niveau mondial.
Le VIH infecte les femmes par toutes les voies connues de
transmission mais le plus grand risque est des rapports sexuels, qu'ils soient
Vaginaux, anaux ou oraux non protégés.En 1992, on estimait que 4
à 5 millions de femmes avaient été infectées dont
plus de 3 millions étaient dans l'Afrique Subsaharienne [MITCHELL
2000 :110]
Tableau 2:Estimation des0 principales voies de
transmission du VIH Chez les femmes
Voies de transmission
|
% de l'ensemble
|
Probabilité d'infection par exposition
|
Rapports sexuels en Général
|
75
|
0,1 à 1,0%
|
Rapports sexuels Vaginaux
|
60
|
-
|
Rapports sexuels Anaux
|
15
|
-
|
Grossesse
|
10
|
20 à 40 %
|
Injection de drogue
|
10
|
0,5 à 1,0 %
|
Transfusion
|
5
|
> 90%
|
Source [OMS, 2002:77]
Il existe plusieurs augmentant le risque de transmission du
VIH SIDA chez les femmes comme :
-Facteurs socio sexuels : L'infection
d'une femme par un homme est biologiquement plus probable que l'infection d'un
homme par une femme.
-Age : Les femmes acquièrent
l'infection à VIH plus jeunes que les hommes.Au Rwanda, le taux de
prévalence le plus élevé concernant les jeunes femmes de
19 à 24 ans était de 38% des femmes infectées. [ALLEN,
NSENGUMUREMYI, 1987 :29].
Graphique 3 : La prévalence du
VIH SIDA chez les femmes selon l'Age en Afrique Subsaharienne en 2003
Source : [DELFRESSAY et al,
2003 :46]
Une enquêtée menée au Rwanda a
montré que les femmes primipares sont plus exposées au VIH SIDA
lorsqu'elles font leurs premières rapports sexuels en dessous de 17 ans
et tombent enceintes avant 17 ans.
D'après Delfraissey et al, les femmes les plus
exposées sont âgées de 25 à 34 ans comme le montre
ce graphique ci haut dessiné. Les ages de 35 à 44 ans et
même de 15 à 24 ans ne sont pas épargnés, et cette
dernière a un lien direct avec cette enquêtée mené
au Rwanda, qui a mentionnée l'age de 17 ans comme facteur de risque.
Graphique 4 : La
séroprévalence de VIH SIDA
Selon l'âge de la 1
ère grossesse
Source : [OMS,
2002 :30]
Les filles à haut risque sont celles qui ont leur
première grossesse avant l'âge de 17 ans.Le chiffre le plus grand
considère comme mode de ce graphique a probablement un lien direct avec
l'âge au premier mariage et l'âge aux premiers rapports sexuels.
Delfraissey et ses collègues avaient indiqué une
séroprévalence variant de 20 à 25 % chez les femmes de 15
à 24 ans, et l'OMS indique une séroprévalence de 25% chez
les femmes ayant eu leur première grossesse avant l'age de 17 ans.
Graphique 5 : La
séroprévalence de VIH SIDA
Selon l'âge aux premiers
rapports sexuels
Source: [O.M.S.2002:30]
Les femmes ou filles qui ont eu leurs premiers rapports
sexuels aux bas ages sont toujours exposées au VIH SIDA plus que les
autres, ce graphique montre qu'elles on tune prévalence de 20% alors
que celles qui en ont aux âgées avancées ont 4% de
séroprévalence.
D'apres les constations de différents auteurs
traitant les séroprévalences et les interférences du VIH
SIDA chez les femmes, nous avons décide de mener nos investigations
à l'Hôpital de Muhima, l'Unique hôpital traitant les
problèmes gynécologiques et des accouchements dans la ville de
Kigali, et nous sommes surtout intéressé au dispensaire de
l'Hôpital de Muhima
1.13. Présentation du Milieu d'Etude
1.13.1. Définition
Le milieu d `étude est le champ dans lequel le chercheur
devra investiguer et mener sa recherche .D'après Alberelle L
et All(1996 :9) , Le concept de champ de recherche
désigne « un domaine d'activité relativement
constitué et séparé des autres ».Pour
MOROY cité par Bamutake(2004 :35) ,C'est un
espace social où des agents individuels ou collectifs voient leur
propres objectives ou subjectives, et leurs stratégies de se
définir et de se déterminer .Pour notre cas, le champ de
recherche est l'Hôpital de Muhima, au service de Consultation
Prénatale du dispensaire.
1.13.2.Situation géographique de l'hôpital
de Muhima
L'Hôpital de district de Muhima est situé dans la
ville de Kigali,capitale du Rwanda .Il est limité au Nord par
BULIZA , au Nord Ouest par SHYORONGI, au Nord Est par GASABO,à
l'est par la ville de Kabuga,et l'Ouest par GITARAMA.
1.13.3. Les Objectifs primordiales de
l'Hôpital
v Réduire la mortalité et la morbidité
infantile par l'approche de la gestion intégrée des maladies
infantiles
v Augmenter de 31 à 60% la proportion des naissances
assistées par des professionnels formés
v Elargir les contrats fondés sur la performance du projet
pilote à l'inclusion de ces plans dans le budget gouvernemental
v Renforcer et mieux utiliser le système de gestion de
l'information de Santé
v Augmenter la proportion de la population couverte par les
mutuelles de santé de 12% à 50%
v Augmenter de 43,5 à 65% la proportion des femmes qui
font au moins 3 visites de consultation prénatale avant
l'accouchement
v Augmenter de 4 à 20% l'utilisation des méthodes
modernes de contraception
v Continuer l'élimination du tétanos maternel et
néonatal et éradiquer la poliomyélite avec la rougeole
v Réduire la prévalence des cas de VIH Positifs
dans la population générale
v Garder la couverture vaccinale des DTP3 pour les enfants de
moins de un an à plus de 85%.
1.13.4. Comité de gestion de
l'Hôpital
Le comite de gestion de l'hôpital est composé par
le :
· Directeur
· Administrateur
· Représentant du personnel médical
· Chef de nursing
· Chef du service de soutien
· Représentant du personnel élu
· Représentant des intervenants
1.13.5. Formation sanitaire (FOSA) se
référant à l'hôpital de MUHIMA
Les formations suivantes sont sous la supervision de
l'hôpital
Ø P.C.K
Ø Butamwa
Ø Mwendo
Ø Biryogo
Ø Gitega
Ø Kabusunzu
Ø Kicukiro
Conclusion Partielle du Cadre
théorique et conceptuel: La revue de littérature a
permis de définir les concepts clés constituant notre sujet
d'études à savoir : Investigation sur la prévalence
du VIH SIDA chez les femmes primipares et les multipares par une approche
comparative.
Apres la définition des concepts, nous avons
présenté quelques données générales sur le
VIH SIDA à savoir l'évolution du VIH SIDA au niveau mondial, dans
l'Afrique Subsaharienne, son impact au point de vue économique, social,
démographique, les moyens de prévention, de transmission,
conditions socio économiques et démographiques des patients
vivant avec le VIH SIDA (PVVIHs), ainsi que les mécanismes de
défense.
Nous avons indiqué aussi la problématique des
femmes primipares et multipares face au VIH SIDA, leurs conceptions suivant les
problèmes économiques, contexte social, communautaire,
biologique, ainsi que les mécanismes de défense des femmes face
au SIDA. Nous n'avons pas manqué à décrire le milieu
d'étude qui a été le théâtre de nos
investigations afin de verfier nos hypothèses et atteindre les
objectifs fixés.
IL s'agit d'une approche novatrice et originale qui cadre
parfaitement avec notre sujet de recherche .C'est la raison pour laquelle nous
avons beaucoup insisté sur cet aspect dans le cadre théorique et
conceptuel de notre recherche, car dans le reste du travail ou nous allons
affronter les deux chapitres pour atteindre nos objectifs et verfier nos
hypothèses, va faire référence à cette partie
théorique.
CHAPITRE 2: L'analyse des Facteurs et des
comportements à risque et leur influence sur la prévalence du
VIH/SIDA chez les femmes.
2.1. INTRODUCTION : Le 2 ème
chapitre est consacré à la verfication de la
première hypothèse qui stipule que la
séroprévalence du VIH SIDA chez les primipares et multipares est
influencée par des facteurs socioéconomiques, socioculturels,
Sociodémographiques, ainsi que des comportements sexuels à
risque. Avant d'entamer une analyse proprement dit de tous ces facteurs, il
nous faut d'abord d'analyser les caractéristiques de nos
enquêtées, afin de dégager un lien possible entre tous ces
éléments cités et la séroprévalence du VIH
SIDA chez les femmes fréquentant la CPN
2.2. Les caractéristiques des
enquêtées
2.2.1Age des enquêtées
L'analyse de la structure par âge ou groupe d'âges
de la population revêt un intérêt important. Elle aide
à identifier la population de moins de 15 ans dans la population totale
et donne une image de la jeunesse de cette dernière, alors que celle de
plus de 65 ans indique son état de vieillesse et donne l'ordre de
grandeur de la charge démographique.
Pour notre cas, les deux éclaircissent les
planifications sanitaires et les orientations en matière du VIH
SIDA chez les femmes en âge de procréer, fréquentant
la consultation prénatale.Le VIH est une maladie qui se transmet
surtout par voie sexuelle .IL est probable qu'il est plus fréquent
chez les femmes sexuellement actives aux jeunes âges.
Tableau 3 : Répartition selon l'âge
des enquêtées
Tranche d'Age
|
Effectif
|
pourcentage
|
15-19
|
6
|
8
|
20-24
|
40
|
54
|
25-29
|
24
|
33
|
30-34
|
3
|
4
|
35-39
|
1
|
1
|
40-44
|
0
|
0
|
45-49
|
0
|
0
|
Total
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
La plupart de nos enquêtées se localisent entre
20 à 24 ans, correspondant à 54% de toutes les
enquêtées; l'âge jugée aussi d'être
sexuellement active .L'âge moyen pour les femmes
enquêtées est de 23 ans.
2.2.2. Poids des enquêtées
Le VIH /SIDA est une maladie d'immunodépression,
de ce fait, il touche sur le poids des malades, dont la perte de poids rapide
est l'une des caractéristiques majeures du VIH SIDA.
Tableau 4 : Répartition selon le Poids
des enquêtées
Poids en Kgs
|
Effectif
|
pourcentage
|
40-44
|
0
|
0
|
45-49
|
2
|
3
|
50-54
|
13
|
18
|
55-59
|
25
|
34
|
60-64
|
30
|
40
|
65-69
|
3
|
4
|
70-74
|
1
|
1
|
75-79
|
0
|
0
|
80-84
|
0
|
0
|
Total
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
La majorité de nos enquêtées pèse
60 à 64Kgs, soit 40% ; deuxièmement, elles
pèsent 55 à 59 Kgs correspondant à34%. Le poids de la
femme enceinte fréquentant la CPN est très important pour les
cliniciens, car il renseigne déjà sur l'état
physiologique et biologique de la femme, et même sur l'état de son
foetus.
En plus, certaines mesures prises et quelques conseils
sont donnés à base du poids de la femme fréquentant la
consultation prénatale.
2.2.3. Taille des enquêtées
La taille tout comme le poids sont régulièrement
suivis chez les femmes primipares et multipares fréquentant la
CPN .Elle a une signification importante parmi les paramètres
normaux des femmes enceintes fréquentant la CPN.
Tableau 5 : Répartition selon la Taille
des enquêtées
La Taille des femmes en mètre
|
Effectif
|
pourcentage
|
1,40 -1,44
|
0
|
0
|
1,45-1,49
|
3
|
4
|
1,50-1,54
|
25
|
34
|
1,55-1,59
|
35
|
47
|
1,60-1,64
|
8
|
11
|
1,65-1,69
|
2
|
3
|
1,70-1,74
|
1
|
1
|
Total
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin, 2007
Les femmes enquêtées mesurent surtout entre 1,55
à 1 m 59, car elles présentent 47% de toutes les femmes
enquêtées.Celles qui mesurent 1,50 à 1 m54 ne
représentent que 34% de toutes les femmes enquêtées
.D'apres nos investigations, aucune femme qui mesure 1,40 à 1m 44, ceci
est indiqué par 0% identifié dans nos investigations.
Selon les responsables de la CPN, la petite taille d'une
femme enceinte est très dangereuse,car elle pourra la mener aux
accouchements compliqués ,inclus la césarienne,mais cette
constante n'est pas généralisée pour toutes les femmes
ayant une petite taille,bref,la petite taille constitue un facteur de risque
aux femmes enceintes.
Ce facteur devient très très dangereux si la
femme ne se présente pas à la consultation prénatale, ou
s'elle fait recours aux accouchements à domicile.
2.2.4 Parité de nos enquêtées
(Rang de naissances)
Le VIH SIDA a un impact remarquable sur le nombre de
naissances ; spécialement s'il s'agit d'une femme de 1er
rang infecté et affecté par le VIH SIDA.
Tableau 6:Répartition de la Parité et
de la Séroprévalence des enquêtées
PARITE DES ENQUETEE S/
ETAT SEROLOGIQUE
|
Effectif
|
Pourcentage
|
VIH +
|
pourcentage VIH+
|
Primipare
|
39
|
53
|
6
|
15
|
Secondaire
|
20
|
27
|
6
|
30
|
Tertiaire
|
12
|
16
|
4
|
33
|
Plus de 3 enfants
|
3
|
4
|
1
|
33
|
%Total
|
74
|
100
|
17
|
23
|
VIH+ :VIHPositif
Source : Résultats de notre enquête
Juin ,2007
Nous avons enquêté 39 femmes Primipares
représentant 53% contre 35 femmes Multipares qui représentent
toutes ensembles 47%.
Concernant l'état sérologique, la
prévalence du VIH SIDA était de 15% chez les femmes primipares et
de 32% chez les femmes multipares si on considère la moyenne.
La séroprévalence chez les femmes multipares
à la deuxième parité était de 30%, elle est
évaluée à 33% chez les multipares de troisième
parité et plus.
La séroprévalence totale était de 23% de
toutes les femmes enquêtées.
Cette dernière est de loin plus grande que la
séroprévalence au niveau national, mais ceci est très bien
justifiable, soit par la population choisie (femmes seulement), le milieu
(Ville de Kigali, dans un hôpital), l'échantillon (74 femmes
seulement contre 8 millions de toute la population), le temps (5à 6mois
contre 2ans) ainsi que d'autres facteurs comme les moyens et les tests de
calcul.
Heureusement, notre préoccupation majeure n'est pas la
séroprévalence généralisée, au contraire, la
séroprévalence détaillée entre les femmes
primipares et les multipares, toutes fréquentant la consultation
prénatale (CPN).
C'est ça l'explication de la colonne du
%vih+, où nous avons la séroprévalence de
15% chez les femmes primipares seules, 30% pour les multipares de parité
secondaires, 33% pour les multipares de parité tertiaires et plus,
le tout nous donne une séroprévalence cumulative de 23% que nous
pouvons affirmer, appartenir aux femmes fréquentant la Consultation
Prénatale du dispensaire de Muhima.
La banque mondiale estimait que 12 ,8% des personnes
entre 15-45 ans vivaient avec le VIH SIDA, et que 5% des femmes urbaines
fréquentant la Consultation Prénatale étaient VIH
Positives.Cette affirmation a été conçue après
des études variées et généralisées dans
tous les pays du tiers monde (pays en voie de développement) sans
distinction aucune entre les grandes villes et les petites villes.
[Banque mondiale, 1999 :39].
2.2.5 Contexte de l' âge au 1er
Mariage, 1ère grossesse, 1er rapport sexuel de nos
enquêtées
Biologiquement,l'âge au 1er
mariage,grossesse,et les rapport sexuels a une impact remarquable sur la
prévalence du VIH SIDA chez les femmes en particulier .Ils sont
tous influencés par les contraintes économiques,sociales et
démographiques .
Au Rwanda, les femmes en age de procréer
étaient de 48,6% de l'ensemble des femmes de tout le pays, 53,2%
étaient des femmes urbaines contre 47,8% localisées dans les
zones rurales.
Si nous tenons compte de l'explication scientifique de l'age
de procréer, variant entre l'age de 15 à 49 ans, et si nous
observons la réalité de la société et mêmes
des contraintes légales, qui n'autorisent pas le mariage avant l'age de
21 ans, qui considère la maturité d'une fille pour les actes
administratives à l'age de 18 ans, nous voyons qu'il y a une discordance
entre les affirmations scientifiques et les réalités du terrain.
D'après nos investigations sur terrain, nous avons reçu les
explications que les filles endéans de 21 ans peuvent être
matures physiologiquement mais immatures mentalement, et ça peut
dégénérer les problèmes ultérieures
à la future maman.
Tableau 7 : Répartition des
enquêtées selon l'âge au 1er
événement
1er âge à
l'événement
|
1er mariage
|
|
1èregrossesse
|
|
1er rapport sexuel
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
15-19
|
20
|
27
|
18
|
24
|
36
|
49
|
20-24
|
40
|
54
|
43
|
58
|
35
|
47
|
25-29
|
10
|
14
|
12
|
16
|
2
|
3
|
30-34
|
3
|
4
|
0
|
0
|
1
|
1
|
35-39
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
40-44
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
45-49
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
74
|
100
|
74
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
étude Juin ,2007
L'âge au 1er rapport sexuel se localise
entre la tranche d'âge de 15 à 19 ans avec un pourcentage de 49%,
également entre 20 à 24 ans representant47%.
Ce qui est remarquable, est que presque toutes les femmes font
des rapports sexuels aux bas âges, même si on tient compte des
oublis ou troubles de mémoire possible lors de l'entretien à
propos de l'age au 1er rapport sexuel. Pourtant, les femmes qui ont
eu leur 1er mariage entre 20 à 24 ans, estimées
à 54% et celles qui ont eu leur 1èr grossesse à ce
même âge, estimées à 58% n'ont rien à voir
avec l'âge au 1er rapport sexuel. Ceci explique que faire les
rapports sexuels n'implique pas obligatoirement la grossesse, pourtant les
risques d'attraper le VIH SIDA s'augmentent quelque soient la nature ou
moyens utilisés lorsqu'ils sont faits aux bas âges.
Au Rwanda comme au reste de l'Afrique subsaharienne, des
âges médians des premiers rapports sexuels à 20 ans, des
premiers mariages à 21 ans, des premières naissances à 22
ans sont des facteurs favorables à encourager pour le bien être
de la femme rwandaise et africaine.
Pour y arriver, il faut tout d'abord une volonté
politique en faveur de santé reproductive des adolescents, de
prévention contre les ISTs inclus le VIH SIDA, disponibilité des
données spécifiques en santé reproductive,
intégration des services de santé reproductive des adolescents
dans tous les structures sanitaires, y compris des services cliniques et des
compétences techniques des prestataires des services de santé
reproductive.
Globalement, ceci pourra abaisser les problèmes de
prostitution, de suicide, de dommages corporels (déchirures du
périnée, fractures des membres,etc.), des grossesses et des
naissances non désirées, les avortements clandestins pouvant
même entraîner la mort de la femme concernée.
Dans le même contexte de temps, nous nous sommes
intéressés à l'analyse de l'intervalle
Protogénésique (durée entre le mariage et la
naissance du 1er enfant) et l'intervalle
intergénésique (période qui sépare les deux
naissances successives) pour les femmes qui ont la grossesse et celles qui en
ont eu.
Tableau 8 : Répartition des
femmes multipares selon leur intervalle
Protogénésique et
intergénésique
Intervalle
|
Intervalle Protogénésique
|
|
Intervalle
intergénésique
|
|
|
Effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
0-4 mois
|
2
|
6
|
0
|
0
|
5-9 mois
|
14
|
40
|
0
|
0
|
10-14mois
|
12
|
34
|
1
|
3
|
15-19 mois
|
5
|
14
|
2
|
6
|
20-24 mois
|
0
|
0
|
10
|
28
|
25-29 mois
|
1
|
3
|
20
|
57
|
30-34mois
|
1
|
3
|
1
|
3
|
35-39 mois
|
0
|
0
|
1
|
3
|
Total
|
35
|
100
|
35
|
100
|
Source : Résultats de notre
étude Juin ,2007
Les femmes ont principalement un intervalle
Protogénésique variant de 5 à 9 mois, soit40% de toutes
les femmes enquêtées, suivies de celles qui attendent 10 à
14 mois, estimées à 34%.Aussi la majorité ont un
intervalle intergénésique variant de 2 à 2,5ans,
correspondant à 57% de toutes femmes enquêtées.
Au Rwanda, le Ministère de la santé encourage
une longue aménorrhée post -partum (intervalle
intergénésique) de 14 mois en moyenne [Twagirayezu :
2005], ce qui fait que nos enquêtées sont du moins
avancées à ce côté, nous pensons s'il s'agit du
résultat absolu de la sensibilisation.
Tableau 9 : Répartition des
femmes primipares selon leur intervalle
Protogénésique
Intervalle
|
Intervalle Protogénésique
|
|
|
Effectif
|
pourcentage
|
0-4 mois
|
1
|
3
|
5-9 mois
|
4
|
10
|
10-14mois
|
25
|
64
|
15-19 mois
|
7
|
17
|
20-24 mois
|
0
|
0
|
25-29 mois
|
1
|
3
|
30-34mois
|
1
|
3
|
35-39 mois
|
0
|
0
|
Total
|
39
|
100
|
Source : Résultats de notre
étude Juin ,2007
D'après nos investigations, la majorité des
femmes Primipares ont une intervalle Protogénésique de 10
à 14 mois, soit 64% de toutes les multipares.Ce chiffre indique que les
femmes se marrient en ayant soif d'avoir un enfant le plus vite possible,
d'ailleurs, certaines sont mariées en étant enceintes comme le
montre une pourcentage de 3% ayant une intervalle de o à 4 mois, et de
10% ayant une intervalle de 5 à 9 mois. Certaines
préfèrent prolonger leur intervalle Protogénésique,
soit 3% allant même de 30 à 34 mois.A notre
avis, cette pratique devrait être encouragé pour la
maîtrise des naissances dont reste toujours un problème au niveau
national.
Dernièrement, L'Inde, le pays très peuplé
aussi dans le monde a adopté une politique de donner les primés
aux couples qui ont prolongé leur intervalle
protogénésique.Si le Rwanda faisait la même chose tout en
précisant la durée souhaitée et les modalités, les
naissances excessives ou non planifiées pourraient s'en anéantir.
2.2.6 Etat matrimonial de nos
enquêtées
L'analyse de l'état matrimonial de la population
s'effectue généralement à partir de la répartition
(%) entres les différentes situations matrimoniales
possibles (célibataire, marié, .......).Cette
répartition se modifie continuellement selon l'âge, la conclusion
des unions aux jeunes âges fait baisser la proportion de
célibataires et augmente celle des mariés.
Les chances de survie diminuant progressivement avec
l'âge, la proportion de veuves croit avec l'âge aux dépens
de celle des mariées etc..... La série de
répartition des célibataires est souvent utilisée comme
indicateur de la précocité et d'intensité des premiers
mariages.Le statut matrimonial a une influence remarquable sur la contamination
et la prévalence du VIH SIDA.Ceci est valable pour le sex masculin et
féminin, mais dans notre cas, nous allons nous intéresser sur la
prévalence et le statut matrimonial des femmes fréquentant la
CPN.
Tableau 10 : Répartition de nos
enquêtées selon leur état matrimonial
Etat matrimonial
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
Mariée
|
24
|
62
|
20
|
57
|
44
|
60
|
Union libre
|
10
|
26
|
6
|
17
|
16
|
22
|
Veuve
|
2
|
5
|
4
|
12
|
6
|
8
|
Divorcée
|
2
|
5
|
5
|
14
|
7
|
9
|
Célibataire
|
1
|
2
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de
notre enquête Juin, 2007
La plupart de nos enquêtées sont mariées
légalement à 60%, la majorité l'ont fait après
la sensibilisation des autorités locales.
D'après nos investigations, les femmes multipares
divorcées ont été toutes contaminées par le VIH
SIDA après leur divorce, alors que les primipares en union libre en sont
contaminées en moité.
2.2.7.Le Statut sérologique
rétrospective des partenaires
IL est vrai que les femmes ne viennent pas seules dans les
consultations prénatales, surtout s'il s'agit de la deuxième
visite de consultation où elle doit partager le résultat de test
VIH avec son partenaire, en même temps, le test du partenaire aussi.
De cela, nous avons analysé l'état
sérologique rétrospectif des partenaires de nos
enquêtées qui sont les femmes fréquentant la CPN Muhima.
Tableau 11 : Répartition de la
séroprévalence des partenaires de nos enquêtées
Etat sérologique
|
Effectif
|
pourcentage
|
VIH Positif Vivant
|
13
|
18
|
VIH Négatif Vivant
|
33
|
44
|
Décédé VIH Positif
|
4
|
5
|
Décédé VIH Négatif
|
2
|
3
|
Non testé et Décédé
|
0
|
0
|
Non testé et Vivant
|
22
|
30
|
Total
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juillet ,2007
D'après nos investigations,nous réalisons que
les partenaires ne sont pas encore bien sensibilisés pour accompagner
leur femmes aux programmes de consultation
prénatale ,justifié par 30% des partenaires vivants et non
testés au VIH SIDA(d'après les responsables de la CPN).
Ceci peut handicaper les résultats des études
de la séroprévalence du VIH SIDA, chez les personnes vivant en
union libre ou légitime.
On ne peut même pas argumenter la
séroprévalence de 18% identifiée chez des partenaires des
femmes fréquentant la consultation prénatale, de temps plus qu'il
s'agit d'une dépouille rétrospective.
2.2.8 Situation des agents (personnel) faisant la
consultation prénatale et le test VIH SIDA selon leur niveau
d'étude
Les effectifs en personnel de soins de santé ont
toujours été insuffisants, qualitativement et quantitativement,
même avant la guerre et le génocide de 1994, et la situation s'est
aggravée avec ces événements. Les efforts récents
et les normes en effectif ont été effectués, surtout en
matière de dépistage et de prise en charge du VIH SIDA.
Le VIH SIDA est une maladie incurable, ayant des contraintes
néfastes dans tous les domaines, que ça soit familial,
sociologique, environnemental, économique, etc.
Pour cela, les personnes oevrant dans le domaine du VIH SIDA
doivent être qualifiés et maîtriser leur domaine, pour
éviter les accidents ou les erreurs pouvant surgir dans n'importe quel
manoeuvre de prise en charge du VIH SIDA. Dans notre cas, les femmes
fréquentant la CPN sont prises en charge par les infirmières
qualifiées,les tests de VIH sont aussi faits par les biotechnologistes
qualifiés .
Tableau 12 : Répartition du personnel
médical faisant la Consultation Prénatale et le
Dépistage de VIH SIDA
EXPERI-ENCE
|
|
INFIRMIER(es)
|
|
|
|
LABOR-ANTI(es)
|
|
|
|
|
|
A0
|
A1
|
A2
|
A3
|
Total
|
A0
|
A1
|
A2
|
A3
|
Total
|
1An
|
0
|
0
|
4
|
0
|
4
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2 Ans
|
0
|
0
|
3
|
0
|
3
|
0
|
2
|
3
|
0
|
5
|
3Ans
|
0
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
0
|
4
|
0
|
4
|
4Ans et plus
|
0
|
2
|
10
|
2
|
14
|
0
|
0
|
5
|
1
|
6
|
Total
|
0
|
2
|
22
|
2
|
26
|
1
|
2
|
12
|
1
|
16
|
Pource-ntage
|
0
|
8
|
84
|
8
|
100
|
6
|
13
|
75
|
6
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juillet ,2007
Nous avons constaté que le service du dispensaire dans
lequel se déroule la Consultation prénatale est doté des
infirmières et des biotechnologistes (laborantins) qualifiés, de
telle sorte qu'il n'y a pas à s'inquiéter des activités
et des services offertes aux femmes primipares et multipares fréquentant
la CPN, pourtant ils (elles) sont toujours de niveau A2 à 80% si on fait
leur moyenne, l'infirmière la plus expérimentée
dépasse 12 ans d'expérience.
Durant notre entretien, elles nous ont montré la
volonté qu'elles ont dans la lutte contre le VIH SIDA, la
sensibilisation aux femmes de faire au moins 3 fois ou plus la consultation
prénatale avant leur accouchement, la volonté de discuter avec
les autorités locales pour sensibiliser les femmes,la volonté
de discuter avec le management de l'hôpital en leur rendant les rapports
mensuels et l'avancement des activités, aussi,elles nous ont
montré l'horaire de travail de leurs activités en ce qui concerne
la lutte contre le VIH SIDA et sa prévention active .
2.3. Facteurs influençant la
séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes fréquentant la
C.P.N
.
Dans notre travail, nous avons toujours combiné ces
facteurs au préfixe social, car à vrai dire, le terme social
signifie toute activité humaine qu'elle soit d'ordre économique,
politique, culturelle, démographique et même
spirituelle .Nous pensons que tous ces facteurs ont une influence
néfaste ou positive sur la propagation et/ou la prévention du VIH
SIDA, qui est aussi une menace de la vie sociologique en
général.
2.3.1. Facteurs socioéconomiques
Le VIH SIDA n'est pas une maladie qui frappe au
hasard .Il est influencé par de nombreux facteurs dont la
pauvreté, l'ignorance, ainsi que des manoeuvres économiques
conduisant aux rapports sexuels.
Dans notre enquête, nous avons pu analyser quelque
facteurs liés au contexte économique comme la
profession,l'éducation, le revenu et d'autres ayant soit une influence
directe,et / ou indirecte sur la séroprévalence du VIH
SIDA.
Dans tout le processus de développement d'une nation,
l'éducation occupe une place centrale ; elle permet une ouverture
vers le monde extérieur graçe à l'information.
C'est aussi une voie d'excellence de changement de
mentalité et des comportements dans le domaine de la santé, et du
VIH SIDA. De plus, elle atténue les préjugés en rapport
avec le genre et donne un peu plus de confiance aux jeunes filles et femmes
instruites.
Comme on le verra plus loin, l'éducation interagit avec
l'accroissement du revenu, baisse de la mortalité, les
migrations, l'influence positive sur la baisse de la
fécondité.
A ce dernier point, les femmes ayant dépassé le
niveau primaire avaient, en moyenne, près de trois enfants de moins que
celles qui n'avaient jamais fréquenté l'école
[EDS 2000].Ceci reflète aussi sur notre
recherche, la seule différence est que nos enquêtées ont
toutes au moins fait l'école primaire.
En plus, l'éducation retarde l'âge au
1er mariage, il donne l', emploie rémunéré en
déhors des travaux de ménage, et contribue donc à la
baisse de la mortalité graçe à l'amélioration des
conditions de vie.
Ici nous présentons donc le niveau d'instruction de nos
enquêtés, qui sont les femmes fréquentant la Consultation
prénatale.
Tableau 13 : Niveau d'instruction de nos
enquêtées
NIVEAU D'INSTRUCTION
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Sans niveau
|
1
|
3
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Primaire
|
30
|
77
|
32
|
91
|
62
|
84
|
Secondaire
|
4
|
10
|
3
|
9
|
7
|
9
|
Université
|
2
|
5
|
0
|
0
|
2
|
3
|
Autre
|
2
|
5
|
0
|
0
|
2
|
3
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
étude Juin ,2007
D'après nos investigations, la plupart de nos
enquêtées ont fréquenté l'école primaire
seule, avec une moyenne de 84%.Les cas universitaires sont encore très
minime, car ils ne représentent que 3% de toutes les
enquêtées.
L'autre niveau remarqué dans ce tableau, n'était
que les femmes qui ont fait leurs études techniques après
l'école primaire, principalement qui correspondaient à 3 ans post
primaire.
Même s'elles possèdent quelques connaissances
sur le VIH SIDA tel qu'on le verra plus loin, elles sont toujours
exposées aux pièges d'ignorance les conduisant à la
contamination du VIH SIDA, qu'elles soient primipares ou multipares.
En plus,, nous avons évalué l'activité
économique de nos enquêtées.
Comme l'activité économique est plus
fréquemment remarquée par l'activité, nous étions
aussi intéressés sur la profession des femmes
enquêtées. Vue le caractère âge elles sont dans la
catégorie d'une Population active (toute personne qui fournit
la main d'oeuvre disponible pour la production des biens, et dont l'âge
dépasse au moins 7ans)
Tableau 14 : Répartition suivant la
profession des enquêtées
PROFESSION
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Etudiante
|
2
|
5
|
1
|
3
|
3
|
4
|
Ménagère
|
25
|
64
|
29
|
82
|
54
|
73
|
Enseignante
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
Cultivatrice
|
2
|
5
|
0
|
0
|
2
|
3
|
Fonctionnaire
|
3
|
8
|
1
|
3
|
4
|
6
|
Commerçante
|
7
|
18
|
2
|
6
|
9
|
12
|
Autre
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
Comme on l'a vue avec l'éducation, la majorité
des femmes enquêtées sont ménagères à 73%,
avec une légère différence entre les primipares et les
multipares, et sont donc sans activité remunérative connue.
La profession est lien à l'éducation, car pour
travailler dans une institution administrative, il faut avoir des
qualifications exigées à ce poste si seulement -ci on suit le
ragrément du travail. Plus de 9 personnes sur 10 ayant
fréquenté l'école n'ont atteint que le niveau primaire, 5
à 8% de la population ont fait l'école sécondaire, et
moins de 1% ont accédé à l'enseignement
supérieur.Ces indicateurs montrent les faiblesses sur le marche du
travail et des professions spécialisées.[RGPH,2002].
Pourtant, quelque unes sont des commerçantes, soit 12%
en totalité.Seulement, on n'était pas intéressé de
savoir si les femme commerçantes étaient nécessairement
instruite au dél? de l'école primaire, comme on l'a fait sur les
fonctionnaires qui étaient toutes de niveau Sécondaire.Les femmes
commerçantes peuvent avoir un certain niveau d'instruction et
décider de faire la commerce, tout comme elles peuvent être
illettrées et pratiquer leur commerce sans aucun problème.
Les femmes ménagères nous ont indiqué
les lacunes du VIH SIDA ,par manque d'activité et surtout la
pauvreté, ceci était très inquiétante aux femmes
multipares que primipares,sous contexte de s'occuper de leurs enfants,
parfois ,elles n'ont plus leur partenaires pour les épauler La
peur aux primipares d'être jeunes et sexuellement actives, se trouvent
neutraliser par peu de charge familial et l'intervention de leur partenaires.La
pauvreté est commune dans toutes les femmes comme nous le verrons dans
le tableau suivant
Tableau 15 : Répartition suivant le
revenu mensuel des femmes enquêtées
REVENU MENSUEL
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
<55.000Frws
|
37
|
95
|
32
|
91
|
69
|
93
|
55.000Frws
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
>55.000Frws
|
2
|
5
|
3
|
9
|
5
|
7
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
Nous savons que le Produit National Brut
(PNB) était de 180 dollars américain en
1995 après la catastrophe guerre et le génocide de1994, une
politique de libéralisation après la guerre a permis un relatif
relèvement du pays, si bien qu'en 1999, le Produit Intérieur Brut
(PIB) per capita était de 237 dollars américain
(EDS, 2000 :5).
Les secteurs d'industrie et de l'information emploient 2% de
la population active, dont 0,2%seulement représentent le sex
féminin, celui des autres services utilisent 7% de la population active
dont 2,3% représentent le sexe féminin.
En général, les investissements nationaux
demeurent faibles, l'épargne nationale n'existe quasiment pas, la
pauvreté des ménages prévaut que 66% des ménages
vivaient en -dessous du seuil de la pauvreté, et 38% des ménages
peuvent même être classifiés comme très pauvres.
Beaucoup de chercheurs en économie témoignent que la
pauvreté est surtout rurale, pourtant, nos investigations montrent
qu'elle se localise aussi en milieu urbain ; par manque d'éducation
suffisante et de profession remunérative.
D' après nos investigations, 93% des femmes
fréquentant la consultation prénatale ont presque toutes un
revenu inférieur à 55000 Frws(Cinquante cinq mille franc
rwandais) ,équivalent aux 100dollars américain .7%
seulement nous ont déclaré qu'elles gagnent plus de 55000Frws en
déhors du revenu de leur partenaire .
Ce nombre très bas fait penser à
l'augmentation de la prévalence du VIH SIDA dont on ne voit pratiquement
pas une différence palpable entre les primipares et les multipares, du
fait qu'elles pourront chercher d'autres sources de revenu en vendant leur
corps.
Nous avons remarqué une différence en ce qui
concerne l'habitat comme nous le voyons dans le tableau suivant les
conditions d'habitation des ménages font partie de leurs conditions
essentielles de vie, dans la hiérarchie des besoins humaines, il est
admis que la nourriture, l'habillement, et le logement forment les
premières nécessités.
Le rôle du logement en tant qu'élément
essentiel du bien-être, exige la mise au point d'instruments de mesure
touchant tous les aspects qui forment les conditions d'habitation. Parmi ces
aspects, on peut citer le type de logement,le nombre de pièces,les
équipements de base du logement(cuisine,bain,toilette,... ),
l'accès aux services sociaux de base(eau
potable,électricité,téléphone,,,,,).
Dans notre recherche, on s'est focalisé surtout sur le
type de logement des femmes fréquentant la CPN, car on connaît
déjà ? la réalité des maisons suivant le revenu
mensuel de la femme et son emploi occupé IL ne restait qu'à
analyser scientifiquement l'impact ou l'influence que le type de logement
exerce sur la prévalence du VIHSIDA.
Tableau 16: Répartition suivant le logement
des femmes enquêtées
SITUATION D'HABITATION
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Locataire
|
35
|
88
|
24
|
69
|
59
|
80
|
Propriétaire
|
4
|
10
|
10
|
29
|
14
|
19
|
Prêt
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
Autre
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin, 2007
D'après nos investigations, nous avons
remarqués que 80% des femmes sont toutes locataires.Seulement, le nombre
des multipares qui habitent dans leur propre maison dépassent
d'environ 8% des femmes primipares, l'explication de cette différence
peut s'orienter sur le temps de la vie en union ou même le mariage.
L'inquiétude du VIH SIDA prouvé durant nos investigations,
s'est focalisée sur les femmes en union libre, pure encore
locataires ; qu'elles soient primipares ou multipares.
Nos investigations nous montrent aussi qu'il n'y a pas des
personnes qui vivent dans les maisons d'autrui sans les payer, comme
c'était le cas dans les années passées,ou qu'ils sont
très peu selon l' entretien avec les femmes
enquêtées .
2.3.1.1. L'influence des comportements ou pratiques
sexuels à risque sur la prévalence du VIH/SIDA chez les femmes
Certaines pratiques traditionnelles ou modernes, qu'elles
soient liées au contexte économique ou social ont une influence
néfaste sur la prévention du VIH SIDA.
Dans notre enquête, on a pu analyser quelque unes que
nous avons jugé importantes pour les femmes primipares et multipares.
Les comportements néfastes ou des pratiques sexuels
que nous allons analyser ont un lien direct ou indirect avec la situation
économique de la vie familiale, et c'est la raison de les classer
comme appartenir aux facteurs socio économiques.
Tableau 17 : Répartition des
comportements néfastes des enquêtées
FACTEUR DE RISQUE
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Sexe contre argent
|
0
|
0
|
2
|
6
|
2
|
3
|
Prise d'alcool
|
13
|
33
|
10
|
28
|
23
|
31
|
Prise du drogue
|
1
|
3
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Non pour tous
|
25
|
64
|
22
|
63
|
47
|
64
|
Sans réponse
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
D'après nos investigations, la majorité des
femmes fréquentant la CPN, soit 64% ne se donnent pas tellement aux
actes ou pratiques dangereuses pouvant les conduire à la contamination
du VIH SIDA.
Pourtant, 3% de nos enquêtées nous ont
révélées qu'elles ont échangé leur corps
contre argent, mais on n'a pas d'épreuve palpable qu'elles ont
été contaminé durant ces pratiques, de même qu'on ne
peut pas le nier catégoriquement.
Même si 31% des femmes enquêtées prennent
de la boisson alcoolisée, nous étions content que l'abus de
drogue ne soit très développé. Notre attention
était de savoir aussi la situation de la vie en union, surtout de quel
type de mariage qu'elles ont eu avant leur vie en union.
Tableau 18: Répartition suivant le type de
mariage de nos enquêtées
TYPE DE MARIAGE
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Légitime
|
35
|
90
|
29
|
86
|
64
|
87
|
Illégitime
|
4
|
10
|
5
|
14
|
9
|
12
|
Non informée
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
Avant d'analyser nos résultats, nous avons
critiqué l'inexistence de consultations prénuptiales, au cours
des quelles on donnerait à la femme /son futur mari l'occasion de
se connaître mutuellement, l'occasion de décider de son avenir
reproductif, et au cours desquelles on sensibiliserait aux problèmes de
vie en union, du VIH SIDA, les avantages d'un mariage légitime, bien
entendu, les inconvénients d'un mariage illégitime.
Comme la population jeune constitue un groupe
particulièrement nombreux au Rwanda (âge de 10 à 35 ans
selon la définition utilisée au Rwanda), l'accès
manqué ou difficile aux services de consultation prénuptiale
expose surtout les jeunes filles à des grossesses non
désirées, avec comme corollaires, l'abandon scolaire, les
avortements à risque, les infections sexuellement transmissibles, la
mort de la mère et /ou son enfant, l'abandon du nouveau -né,
l'infanticide,ainsi que toutes sortes de violences physiques et
psychologiques.
Ces deux derniers poussent le plus souvent aux jeunes filles
de recourir aux mariages involontaires et non programmés comme moyen de
secours, celles -ci tendent vers l'illégitimité dans la
majorité des cas.En plus, la réussite de ces mariages est
compromise par certains facteurs, tendant aussi vers la situation de divorce ou
de liberté conjugale.D' après nos recherches, nous avons
remarqué que 87 % des femmes fréquentant la CPN sont
mariées légalement, l'une ne sait pas (oublie), et 12% sont
mariées illégalement.
Tel que nous allons aussi le confirmer dans le tableau
suivant, les autorités administratives locales ont joué un
rôle très important dans la sensibilisation des familles,
d'éviter les vagabondages sexuels et de se marier légalement.
Ceci aurait diminuer la contamination du VIH SIDA et sa propagation
rapide .ça a aidé aussi les femmes multipares qui
s'inquiétaient de l'infidélité de leur partenaire,
même si l'abandon complète est impossible.
Simultanément, on était aussi obligé de
savoir la situation en ce qui concerne les rapports sexuels avec leurs
partenaires ; et nous avons demandé s'elles étaient uniques
à un partenaire ou s'elles faisaient le partage du mari.
Tableau 19 : Répartition sur la
situation de vie en union de nos enquêtées
VIE EN UNION
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Monogamie
|
38
|
97
|
32
|
91
|
70
|
95
|
Polygamie
|
1
|
3
|
3
|
9
|
4
|
5
|
Polyandrie
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
Dans nos enquêtées, aucune femme qui nous a
déclaré qu'elle possède plusieurs partenaires (0%), ceci
est connue sous le nom de polyandrie, pourtant ,5% des femmes nous ont
révélé que leur partenaire possèdent d'autres
femmes, soit d'une manière formelle ou informelle, les multipares
étaient plus concernées par ce problème que les
primipares.
Malgré ces cas, nous pouvons affirmer que la
majorité des familles rwandaises sont monogames, ce qui est
souhaité par les autorités administratives locales, nous l'avons
identifié dans notre étude à 95% de toutes les femmes
interviewées. Comme nous le voyons dans le tableau ci-dessous, quelques
femmes nous ont révélé leur inquiétude en ce qui
concerne les comportements sexuels de leur partenaire, même s'elles n'ont
pas des épreuves tangibles.
Tableau 20: Répartition sur
d'infidélité des partenaires de nos
enquêtées
INFIDELITE DU COUPLE MARIE
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARESS
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
6
|
16
|
7
|
20
|
13
|
18
|
Non
|
20
|
51
|
17
|
49
|
37
|
50
|
Non Informée
|
13
|
33
|
11
|
31
|
24
|
32
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin ,2007
D'après nos investigations sur terrain, 18% des femmes
pensent que leur mari sont infidèles, d'ailleurs,3% d'entre elles
affirment que c'était leur mari qui les ont contaminé, car elles
étaient sures de leur état sérologique et
l'activité sexuelle avant leur mariage jusqu' à nos
jours . 50% affirment que leur mari leurs sont fidèles, et
qu'elles n'ont même pas peur du SIDA, originaire à
l'infidélité de leur partenaire.
Les autres, estimées à 32% de nos
enquêtées ne savent pas si leur mari les sont infidèles ou
pas, la majorité sont des chrétiennes croyantes de
l'église adventiste et pentecôtiste comme on le verra plus
loin .Par un entretien calme et dirigé, elles ont pourtant jailli
l'inquiétude de quelques infections sexuellement transmissibles comme
le trichomonas. Elles pensent que le trichomonas est suite à leur
grossesse, et qu'il ne doit pas se considérer comme une maladie
sexuellement transmissible, et ça c'est pratiquement faux ; le lien
entre la grossesse et le trichomonas réside sur la fréquence, non
sur la nature ou la voie de contamination.
De toute façon, tous les désavantages et les
risques de contamination du VIH SIDA liés à
l'infidélité du couple, sont directement orientés chez les
femmes multipares. Nous avons voulu savoir ce qui se passe, en ce qui concerne
les infections sexuellement transmissibles (IST), nous avons
résumé les données recueillies auprès des femmes
primipares et multipares dans le tableau ci-dessous.
Tableau 21 : Répartition suivant des
infections sexuellement Transmissibles chez les femmes
enquêtées
CONTEXTE ISTs
|
PRIMIPARES
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Femme ayant contracté ISTs
|
2
|
5
|
8
|
23
|
10
|
14
|
Femme ayant reçu un traitement
|
2
|
5
|
8
|
23
|
10
|
14
|
Pas contracté IST
|
34
|
87
|
19
|
54
|
53
|
71
|
Non informée
|
1
|
3
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de nos
investigations Juillet ,2007
Concernant les ISTs, Une femme nous a
révélé qu'elle a contracté une infection
sexuellement transmissible par la violence sexuelle (acte posé par une
personne usant de force, d'intimidation ou de ruse s'il s'agît' une
petite fille pour contraindre son semblable à des rapports sexuels non
consentis. Il peut s'agir du viol proprement dit, de la violence conjugale, du
mariage forcé, du proxénétisme, etc. Elle peut se faire au
niveau de la famille, de la communauté, ou sur le lieu de travail,
entraînant ainsi les conséquences néfastes pour la
santé physique, mentale et sociale du côte de la victime.
L'une de nos enquêtées a eu une violence
familiale, et qui a engendré les conséquences néfastes
d'ordre social, mais aussi une infection sexuellement transmissible autre que
le VIH/SIDA. Nous avons constaté que 23% des femmes multipares ont
contracté une infection sexuellement transmissible (IST) autre que le
VIHSIDA, et dans la majorité des cas, il s'agissait d' une trichomonas
du e au Trichomonas Vaginalis. Heureusement, toutes femmes ayant
contracté une IST curable a reçu un traitement
approprié, nous remarquons aussi un bon indicateur que presque toute
femme fréquentant la CPN est informée sur les infections
sexuellement transmissibles courantes.
La fragilité des voies sexuelles par les infections
sexuellement transmissibles (IST) est un facteur très important pour la
transmission du VIH SIDA, d'ailleurs, les voies d'entrées de ces
maladies sont les mêmes que celles du VIH SIDA, de ce fait, nous
remarquons sans doute que les femmes multipares sont très
exposées à l'infection du VIH SIDA que les primipares, car les
multipares étaient atteintes d'une Infection sexuellement Transmissible
à 23% contre les primipares dont l'atteinte est évaluée
à 5% de toutes les femmes primipares enquêtées.
Rétrospectivement à notre étude, 71% de toutes les femmes
enquêtés n'ont pas contracté les ISTs ;l' indicateur
aussi de la lutte ou la prévention exercée peut être contre
les infections sexuellement transmissibles aux femmes qui fréquentent
la consultation prénatale .
2.3.2. Facteurs socioculturelles
Chaque pays a sa propre culture qu'elle juge bonne pour ses
citoyens et ses citoyennes. Chaque paysan a droit à ses idoles, ses
croyances, etc, etc.
L'ancienne culture rwandaise de se marier sans connaissance
préalable entre la fille et le garçon a presque disparu
spontanément et naturellement, suite à l'évolution
Intellectuelle, économique, démographique et même
culturelle du pays. De ce fait, on ne s'est pas trop intéressé
dans les pratiques sexuelles et familiales très anciennes, qui sont
presque liées à la culture rwandaise.
Pourtant, les croyances de la femme rwandaise nous ont
poussés à étudier sa religion, par une enquête
menée aux femmes fréquentant la consultation prénatale,
dont les résultats sont résumés dans le tableau ci-
dessous.
Tableau 22: Répartition suivant la religion
des femmes enquêtées
RELIGION
|
PRIMIPARE S
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Catholique
|
20
|
51
|
18
|
51
|
38
|
51
|
Protestante
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
Musulmane
|
1
|
3
|
1
|
3
|
2
|
3
|
Adventiste
|
9
|
23
|
10
|
29
|
19
|
26
|
Témoin de Jehova
|
1
|
3
|
1
|
3
|
2
|
3
|
Traditionnelle
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Pentecôtiste
|
8
|
20
|
4
|
11
|
12
|
16
|
Autre
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de
notre enquête Juin ,2007
D'après nos observations, certaines femmes trouvent le
réconfort dans le soutien spirituel .celle-ci aide à
surmonter la peur de la mort, les sentiments de culpabilité, la
colère, etc.Pour cela, les infirmières doivent accorder une
attention particulière aux réactions des femmes
fréquentant la CPN, qui sont testés et trouvées
séropositives.
Ceci est fait pour éviter le choc, le dénie, la
colère, la peur, le sentiment de culpabilité, la
dépression, ainsi que la dépossession tous identifiés chez
les femmes séropositives.
Nous avons constaté que les femmes catholiques sont
plus nombreuses que les autres avec un pourcentage de 51% de toutes femmes
enquêtées, ceci peut avoir une impact positif si jamais les
dirigeants catholiques prennent leur temps et éduquer les femmes en ce
qui concerne le VIH SIDA. En 2002, on avait recensé 49,8% des
catholiques, 27,3% des protestants, 12,3% adventistes, 1,8%des musulmans
[RGPH2002]
Dans notre enquête, on était aussi satisfait
qu'il n'y a pas de femmes qui croient aux religions traditionnelles, avec
toutes ses coutumes associées (0%).
Comme on l'a identifié, la prédominance des
adventistes et des pentecôtistes nous a révélé la
diminution des facteurs de risque à la contamination du VIH SIDA et les
comportements sexuels à risque.
2.3.3. Facteurs sociodémographiques
L'importance de l'introduction des facteurs
sociodémographiques dans une communauté des femmes
fréquentant la CPN fait la réflexion et l'action contemporaine
en matière du VIH SIDA.
Ils font référence immédiate aux
modalités de contamination, de développement de la maladie, des
problèmes d'immigrations ou émigrations, les volontés
politiques, les dommages et les décès de ce fléau, ainsi
que tout ce qui connaît une influence directe ou indirecte sur la
prévalence du VIH SIDA. Nous avons voulu savoir aussi la provenance et
la résidence de nos enquêtées, car le milieu de
résidence ou de provenance reflète toujours sur tous les facteurs
favorisant la transmission du VIH SIDA.
Tableau 23 : Répartition suivant
l'entité administrative des femmes enquêtées
ENTITE ADMINISTRATIVE
|
PROVENANCE
|
|
RESIDENCE
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Nyarugenge
|
50
|
68
|
50
|
68
|
Kicukiro
|
14
|
19
|
14
|
19
|
Gasabo
|
10
|
13
|
10
|
13
|
TOTAL
|
74
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
étude Juin ,2007
Nous avons constaté que 68% des femmes
enquêtées venaient du district de Nyarugenge, et elles habitent
dans le même district .Les deux autres districts, Kicukiro et Gasabo
sont aussi représentés à 32% dans le même
système.A ce point, il n `y a aucune particularité entre les
primipares et les multipares.
En ce qui concerne la séroprévalence du VIH
SIDA, les femmes originaires du district de Nyarugenge étaient les plus
atteintes que les deux autres districts, mais ceci s'explique par leur nombre,
l'attention nous est tirée sur la prévalence du VIH SIDA des
femmes originaires de Gasabo qui était 2% supérieure à
celle de Kicukiro.
Ce qui nous a impressionné aussi, telle que nous le
représentons dans le tableau suivant, est que les femmes originaires de
ces trois districts, composants de la ville de Kigali sont toutes des
immigrantes définitives, émigrantes de la Zone rurale autour ou
très loin de la ville de Kigali. A ce point, on doit bien comprendre le
concept de migration, qui fait toujours intervenir le temps et
l'espace .La migration porte simultanément sur deux lieux, le lieu
d'origine et le lieu de destination.
D'autres comme la distance, le lieu de naissance, milieu
rural,milieu urbain sont tous secondaires à la migration faite .La
majorité se sont installées ici après 1994 , l'an qui
marque sans doute le génocide du Rwanda et qui a bouleversé tous
les événements démographiques, inclus la
migration .L'analyse de tous les facteurs et caractéristiques nous
a fait complètement nier que la majorité des femmes
infectées par le VIH l'ont contracté à cette date, parce
que ça ne correspond pratiquement pas à leur âge et
surtout l'âge au 1er rapport sexuel.Au contraire, les femmes multipares
ayant fait une immigration à partir des pays limitrophes l'ont
probablement contracté après la guerre et le génocide de
1994.Au Rwanda, 72% de la population urbaine étaient des immigrants des
provinces, 63% de la population sont nés à l'étranger
[RGPH2002]. De cela, nous pouvons dire que la migration est un facteur
exposant à l'infection au VIHSIDA, qu'elle soit interne ou externe.
Tableau 24:Répartition suivant la migration
des femmes enquêtées
MIGRATION
|
PRIMIPARE S
|
|
MULTIPARES
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Immigration
|
38
|
97
|
31
|
89
|
69
|
93
|
Emigration
|
1
|
3
|
4
|
11
|
5
|
7
|
Non informée
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête Juin, 2007
Au total, 93% des femmes fréquentant la CPN ont fait au
moins la migration interne, et c'est confirmé qu'elles ont fait la
migration définitive, les faisant devenir les paysannes de la ville de
KIGALI.
Celles qui ont fait la migration externe ou internationale n
`étaient que les rapatriées venant des pays limitrophes (RDC, et
Burundi).Celles-ci ont contracté le VIH SIDA ici à Kigali, ce qui
fait que la migration pourrait jouer le rôle indirect dans la
dissémination du VIH SIDA en général, et chez les femmes
aussi.
Conclusion partielle
Ce deuxième chapitre, consacré aux facteurs
socioéconomiques, socioculturelles, sociodémographiques ainsi que
des comportements à risque était dirigé sur la verfication
de la 1 ère hypothèse.
On l'a commencé tout d'abord sur l'analyse et le
décodage de toutes les caractéristiques de nos
enquêtées qui nous ont fait les premières impressions du
verfication de la 1ère hypothèse, car 54% des
enquêtées se localisaient entre 20à 24 ans, l'âge
sexuellement actif. L'analyse des facteurs socioéconomiques nous a
révélé que le contexte économique joue un
rôle primordial dans la transmission et la dissémination du VIH
SIDA chez les femmes, du fait que 93% gagnent le revenu mensuel inferieur
à Cinquante cinq mille franc rwandais, en plus,0,2% seulement des
femmes sont employées dans les industries ,et 2,3% dans d'autres
secteurs. Aussi, 80% sont des locataires et sont ménagères
à 73%.
L'étude des facteurs socioculturelles ont
montré que la religion et les croyances diverses sont directement
liées à la dissémination du VIH SIDA, car 100% des
témoins de Jéhovah nient catégoriquement l'usage des
perservatifs, les musulmanes acceptent facilement la polygamie, alors que les
autres insistent sur l'abstinence qui est devenue presque un problème
pour certaines personnes. Les croyances et la religion peuvent jouer un
rôle capital dans la prévention de ce fléau, surtout chez
les femmes assemblées pour la consultation prénatale.
Certains facteurs démographiques comme la migration et
la mortalité ont aussi pionné leur influence sur la
prévalence et la dissémination du VIH SIDA, car 100% des
enquêtées ont au moins effectue une migration, soit immigration
ou émigration, et leur partenaires étaient soit
décédé du VIH SIDA ou encore séropositifs.
L'analyse détaillée et complété de tous ces
éléments et facteurs ont fait que notre 1ère
hypothèse posée soit verfiée en toute totalité.
CHAPITRE 3 :L'impact des mesures
préventives et de l'IEC/CCC sur la prévalence du VIH/SIDA chez
les femmes fréquentant la CPN
3.1 INTRODUCTION
Le 3ème chapitre de ce travail est
consacré aux moyens préventives mise en oeuvre ainsi que le
contexte de l'Information,éducation,et communication ,tous
appliqués pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes primipares et
multipares .
Les indicateurs que nous avons choisi pour verfier la 2
ème hypothèse sont l' utilisation du condom et ses
composantes, disponibilité du condom, circoncision du partenaire et son
rôle de protection contre le VIH SIDA , l'utilisation des ARVs pour
celles qui sont contaminées ,les moyens de limiter les naissances et le
VIH SIDA , tous sont classifiés dans les moyens
préventives .
Quant au contexte de l'IEC , nous avons choisie
même le contexte de l' information sur le VIH SIDA , les
connaissances sur la transmission, ,le dépistage volontaire ainsi que
les imaginations ordinaires sur le VIH SIDA. Nous voulons savoir si les moyens
mis en oeuvre pour lutter contre le VIH et l'IEC jouent un rôle
primordial pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes fréquentant
la CPN , ainsi, nous aurons répondu a la deuxième question
posée dans notre problématique,en même temps verfier
notre deuxième hypothèse .
3.2. LES CONNAISSANCES SUR LES MOYENS PREVENTIVES
UTILISEES POUR LUTTER CONTRE LE VIH /SIDA
3.2.1Les connaissances sur l'utilisation du
condom(perservatif)
La promotion et l'utilisation du condom masculin ou
féminin sont dans les stratégies nationales de lutter contre le
VIH SIDA.
Chez les femmes en particulier, le condom est utilisé
sous plusieurs prétextes comme ,se protéger contre le VIH
SIDA et d'autres infections sexuellement transmissibles, protéger son
partenaire en cas de couple discordant, éviter les grossesses non
désirées comme moyen de planning familial .
Tableau 25 :Réponses des femmes sur l'
utilisation du condom
UTILISATION DU CONDOM
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
10
|
26
|
15
|
43
|
25
|
34
|
Non
|
28
|
72
|
20
|
57
|
48
|
65
|
Non informée
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
TOTAL
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre étude Juin,2007
D'après nos investigations, 34% des femmes affirment
qu'elles utilisent le perservatif(condom), 65 % nous ont
révélé qu'elles ne l'utilisent pas ni pour se
protéger, ni pour le planning familial .La raison de ne pas
l'utiliser est soit qu'elles ne l'aiment pas(ça diminue le plaisir
sexuel), les autres disent que ça peut inciter leur partenaire aux
comportements d'infidélité qu' elles ne veulent pas d'autres
soulignent que le perservatif est fait pour les jeunes filles et
garçons non mariées,d'autres disent qu'elles n' ont pas
confiance au perservatif, car elles peuvent aussi attraper le SIDA ou les
infections sexuellement transmissibles en utilisant le perservatif.
Toutes nos enquêtées qui étaient sous
traitement anti rétroviraux comme on le verra plus loin utilisent le
perservatif . Une femme nous a révélé qu' elle ne
sait pas si son mari utilise le perservatif ou pas,mais elle affirme qu' elle a
des grossesses presque programmées, et n'a pas peur de SIDA ou les
infections sexuellement transmissibles .Ces femmes qui n' utilisent pas le
perservatif nous ont poussé à verfier si le perservatif est
disponible ou pas , les réponses sont résumées dans le
tableau suivant
Tableau 26 :Réponses sur l'accès
aux condom masculin selon les femmes enquêtées
DISPONIBILITE DU CONDOM
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
24
|
61
|
30
|
86
|
54
|
73
|
Non
|
5
|
13
|
0
|
0
|
5
|
7
|
Non informée
|
10
|
26
|
5
|
14
|
15
|
20
|
TOTAL
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre étude Juin ,2007
La majorité des femmes ont confirmé que les
condom sont disponibles, au total 73% de toutes les femmes
enquêtées .Les multipares l' ont confirmé à 86%
,alors que les primipares l'ont confirmé à 61%.Pourtant, 20% de
femmes ne savent pas si les condoms sont disponibles ou pas disponibles, celles
-ci pourront être classifiées peut être dans les femmes qui
n'utilisent pas le perservatif, logiquement, elles ne peuvent pas utiliser ce
qu' elles n'ont même pas vu .En 2002, on avait recensée 352
Centre de Santés dans tout le pays,soit 23092 personnes/centre de
Santé , avec 39 hôpitaux dans tout le pays. Considérant le
nombre de 8128553 habitants, on estime une moyenne de 208424
habitants/hôpital
[RGPH 2002] .Tous ces
éléments ont une impact négatif sur la
disponibilité du condom ,car la première distribution est
assurée par le milieu sanitaire.
Quelque femmes nous ont dit que les perservatis disponibles
sont de mauvaises qualités, qu'ils ont une odeur nauséabond, qu'
ils se déchirent lorsqu'ils sont utilisées,et qu'ils les font mal
au moment des rapports sexuels .Aucune femme multipare qui dit que les
condoms sont absents. Les condoms féminins n'existent que pour l'usage
éducative(démonstration),mais pas pour l'utilisation.La non
utilisation est due aux femmes qui disent qu'elles sont gênantes, non
pratiques,risquant,et font du bruit au moment des rapports sexuels.Leur
partenaires participent à la non utilisation du condom féminin
en disant qu'elles ne sont pas à l'aise avec les femmes qui ont mis le
condom féminin, et qu'ils ne font pas la pratique de Kunyaza
chez les femmes qui ont mis le condom feminin.En plus, ils craient la
perforation possible de ce condom s'ils possèdent un organe copulateur
un peu long tel qu'ils le nous ont témoigné. Nous ne nous sommes
pas limitées sur les réponses des femmes enquêtées ,
nous avons demandé aussi ce que le personnel en pense en ce qui concerne
la suffisance(disponibilité) du condom dans leur dispensaire,les
infirmières sont concernées par la distribution, alors que les
réponses des biotechnologistes sont classées dans l'ordre
général ou informative .
Tableau 27 :Réponses sur la
Disponibilité du condom selon le personnel médical
DISPONIBILITE DU CONDOM
|
|
INFIRMIERE
|
|
|
|
|
|
LABORANTIN
|
|
|
|
|
|
A0
|
A1
|
A2
|
A3
|
Total
|
%
|
A0
|
A1
|
A2
|
A3
|
Total
|
%
|
Oui
|
0
|
2
|
20
|
2
|
24
|
92
|
1
|
2
|
11
|
1
|
15
|
94%
|
Non
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0%
|
Non informé
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
8
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
6%
|
Total
|
0
|
2
|
22
|
2
|
26
|
100
|
1
|
2
|
12
|
1
|
16
|
100
|
Source :Résultats de
notre étude Juillet ,2007
Quatre vingt treize pourcent du personnel médical nous
ont affirmé que les condoms sont disponibles au dispensaire de Muhima,
un seul biotechnologistes et deux infirmières ,équivalent
à 7% de tout le staff médical(personnel) ne savent pas si les
condoms sont suffisants pour les clients ou pas,ces deux infirmières
travaillent , ou ne sont pas peut être concernée par la
distribution ou d'autre activité en rapport avec la
prévention du VIHSIDA.
Cent pour cent des infirmières nous ont confirmé
qu'elles font leur mieux pour lutter contre le VIH SIDA , en
commençant par les femmes fréquentant la consultation
prénatale,car elles leur donnent des causeries éducatives avant
leur 1ère consultation prénatale et elles leur
répètent lorsqu'elles viennent tous les jeudi aux
Rendez-vous.
Les biotechnologistes n'ont rien à voir avec la
conversation, à part la disponibilisation d'un résultat de VIH
bien confirmé . L'utilisation du condom dans la vie conjugale(en
union) est un acte qui demande un consentement entre les partenaires, soit
l'homme propose à sa femme de l'utiliser ou vis versa .A ce point,
nous étions intéressé de savoir entre l'homme et la femme
,celui ou celle qui prend la responsabilité d'utiliser un
perservatif , nous avons résumé les réponses acquises
de nos enquêtées concernant la décision d'utiliser un
perservatif dans le tableau suivant.
Tableau 28 :Réponses des femmes sur
la décision d'utiliser le perservatif
DECISION D'UTILISER CONDOM
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Homme
|
13
|
33
|
18
|
51
|
31
|
42
|
Femme
|
26
|
67
|
16
|
46
|
42
|
57
|
Non informée
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
TOTAL
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre enquête Juin ,2007
Les femmes affirmant que la décision d'utiliser un
perservatif est pris par la femme sont évaluées à
57% , celles qui affirment qu'elle est prise par l'homme sont
évaluées à 42%.
Ceci nous montre que la décision d'utiliser un
perservatif est un acte commun , que ça soit les femmes et leur
partenaires,nous pensons que les hommes auront répondu la même
chose si on avait eu cette opportunité de les demander.
Les femmes primipares demandant à leur mari d'utiliser
un perservatif sont estimés à 47% alors que les multipares sont
estimées à 35% .
Celles -ci nous ont confirmé qu'elles l'ont font pour
éviter la transmission du VIH SIDA à leur partenaire,car elles
savent déjà qu' elles sont VIH Positives,et qu'elles ne peuvent
pas complètement abandonner les rapports sexuels .
Aux questions de non utilisation du perservatif (condom),
nous avons continué nos investigations et nous avons pu mettre ,en
résume, les réponses concernant la sensibilité du
perservatif aux femmes primipares et multipares.
Référence à notre entretien, 100% des
femmes n'aiment pas l'utilisation perservatif, elles acceptent de l'utiliser
car elles n'ont pas d'autre choix,mais elles ne sont pas
intéressé .
D'après tous les analyses effectuées à
l' utilisation du condom, nous avons pu remarquer que les services qui
s'occupent des consultations prénatales fournissent leur efforts ,pour
aider et sensibiliser les femmes à l'utilisation du condom ;mais il
y a encore à faire pour la maîtrise de la situation .
3.2.2.Les connaissances sur l'utilisation des
contraceptifs
Les contraceptifs sont les produits, des
matériels,méthodes ainsi que des connaissances ,tous permettant
de contrôler des naissances .Le contrôle des naissances,est
une traduction littérale de l'anglais « birth
control » ,qui désigne les comportements destinés
à limiter la descendance des couples .Plusieurs expressions ,plus
ou moins synonymes sont également utilisées pour designer ces
comportements :Limitations des naissances,prévention des
naissances,régulation des naissances,planification des naissances ou
planning familial .
Le contrôle des naissances répond à
plusieurs nécessités ou aspirations sociales :La protection
de la mère et de l'enfant ,la protection du VIH SIDA et les infections
sexuellement transmissibles ,mais également ,la volonté que les
maternités soient réellement désirées par les
parents .
Par ailleurs, grâce aux méthodes contraceptives
modernes,le contrôle des naissances peut constituer un frein efficace
à l'évolution démographique galopante que connaissent
notre pays .Avec le temps, les méthodes de contrôle des
naissances ont beaucoup changé,et sont devenues très
diversifiées .
Les méthodes contraceptives traditionnelles
,telles que le coÎt interrompu, le diaphragme,... sont en recul, et
seul le préservatif est beaucoup plus utilisé désormais
comme moyen de protection contre le SIDA que comme moyen de contraception.
Les méthodes contraceptives modernes les plus
répandues depuis 1960 sont le stérilet,des pilules
contraceptives el le perservatif. En cas d'échec de la contraception,il
était toujours possible d'avoir recours à
l'avortement,malheureusement, celui-ci est toujours interdit dans plusieurs
pays ,inclus le Rwanda .
A l'endroit où il est devenu légal,il est
pratiqué dans des cliniques ou dans les centres médicaux sous
contrôle médical,il est pratiqué de façon
clandestine là où il est interdit.
L' avortement est très rare dans les régions ou
les interdits religieux sont très prégnants ; enfin , nous
pouvons citer aussi la stérilisation féminine ou masculine qui
ont l' inconvénient d'être irréversible.
Généralement, toutes les personnes sexuellement
actives ont besoin de se protéger contre les infections sexuellement
transmissibles, y compris la terrible maladie de VIH SIDA .Les femmes
sont les plus concernées à ces problèmes, surtout celles
qui font la consultation prénatale.La meilleure solution consiste
à toujours employer correctement des condoms,où à
éviter d' avoir des contacts sexuels ,sauf dans le cadre de rapports
mutuellement conjugale,monogame .
Suffisamment soutenus, les programmes de planification
familiale chez les femmes fréquentant la C PN pourraient les aider
à prendre de façon responsable leurs décisions en
matière de sexualité,et à éviter ainsi les
Infections Sexuellement Transmissibles ,inclus le VIH SIDA ainsi que les
grossesses non désirées .
Nous avons voulu savoir la proportion des femmes utilisant
les moyens de limitation de naissance chez les femmes fréquentant la
Consultation Prénatale de Muhima dont les résultats figurent dans
le tableau ci-dessous .
Tableau29 :Réponses des femmes utilisant
les moyens(méthodes) de limite les naissances
Utilisation des moyens de limite les
naissances
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
2
|
5
|
7
|
20
|
9
|
12
|
Non
|
37
|
95
|
28
|
80
|
65
|
88
|
Non informée
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre enquête Juin ,2007
Nous avons trouvé que seules, 12% de tous nos
enquêtées utilisent les moyens de limiter les naissances, 88% ne
l' utilisent pas. Les femmes multipares utilisent les moyens de limiter les
naissances à 20% , alors que les primipares l'utilisent à
5%, ceci est bien compréhensible, car les primipares ont peut être
encore besoin d'un enfant alors que les multipares veulent la
réduction .
Mais nous, on insiste sur l'utilisation, non à la
prédominance ;car l' indicateur d'utiliser les moyens de limiter
les naissances reflète sur plusieurs facteurs comme l'information au
VIH SIDA que nous analysons ultérieurement, l'utilisation du condom
pour se protéger contre le VIH SIDA et bien sur pour éviter des
grossesses nos désirées.
Non seulement la protection de VIH SIDA ou les grossesses non
désirées , nous voulons savoir ce qui est fait en comparaison de
la politique nationale, qui prévoit d'ici 2010 , l'utilisation des
méthodes contraceptives à 15% au niveau national , au lieu de
4% qu' elle est aujourd'hui (EDS 2000 ,5).
En plus, on s'inquiète des soins ou avantages que ces
femmes manquent ,tel que le diagnostic précoce des cancer
féminins, le diagnostic précoce des infections sexuellement
transmissibles ,y compris le SIDA, les soins pré et post partum si
jamais l'avortement, le traitement des
aménorrhées(stérilité consécutive à
toute issue que ça soit la naissance vivante,mort- né,fausse
couche),et d'autres anomalies conduisant à un état de
santé physique déficient .
Comme nous l' avons vue dans le chapitre
précédant, le lien entre la mortalité infantile et la
fécondité par le biais des naissances de remplacement peut
être démontré. On sait déjà que la
mortalité favorise les naissances de
remplacement ;précisément, la mortalité
réduite(infanto-juvenile) pourrait empêcher les femmes au recours
à la contraception, et ainsi augmenter le risque de transmission de VIH
SIDA.
En plus, dans un milieu ou la mortalité s'aggrave,le
mariage précoce et l'absence de pratiques contraceptives s' aggravent,
ainsi ,favorise la précocité de la maternité et le
remplacement rapide des grossesses.Dans tous les cas ,cependant, nous
remarquons que la limitation des naissances est aujourd'hui sans doute une
importante action pour réduire le niveau de dissémination de VIH
SIDA et des infections sexuellement Transmissibles, surtout dans les pays en
voie de développement comme le Rwanda .
La faible utilisation des méthodes modernes de limiter
les naissances n'est pas unique pour le Rwanda ou l'utilisation est de
4% , mais aussi au Bénin(7%), au Burkina
Faso(5%),Cameroun(7%),Cote d'Ivoire(7%),ainsi que le Mali qui a 6%, alors que
l'utilisation est très avancée dans les pays
développés(EDS 2005) .
utilisation des méthodes de limitation des naissances
dépend elle-même de nombreux facteurs , parmi les quels figurent
la religion , le niveau d' instruction qui est d'ailleurs très bas
au Rwanda [EDS 2005 ]), le taux d' analphabétisme
était de 43.6% pour les hommes et 50.5% pour les femmes),dans notre
enquête, nous avons trouvé que la majorité des femmes n'ont
fait que l'école primaire .Elle dépend aussi du rang des enfants
et leur situation sanitaire.
En analysant l 'utilisation des moyens de limiter les
naissances et leur rôle qu' elle joue dans la prévention du VIH
SIDA , nous avons aussi pointé sur quelle type de méthode
qu' elles utilisent ; les réponses assemblées sont
résumées dans le tableau ci-dessous
Tableau 30:Réponses sur les méthodes ou
moyens de limiter les naissances utilisées par les femmes
METHODE
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Pilule
|
1
|
50
|
2
|
29
|
3
|
33
|
Injection
|
0
|
0
|
1
|
14
|
1
|
11
|
Condom
|
1
|
50
|
4
|
57
|
5
|
56
|
D .I.U
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Abstinence
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Retrait
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Norplant
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
2
|
100
|
7
|
100
|
9
|
100
|
Source :Résultats de notre
étude Juin ,2007
D' après nos investigations, 56% utilisent le
perservatif comme moyen de limiter leur naissance, aussi , elle sont toutes
trouvées VIH négatives,d'après notre étude, ceci
ramène à dire que l' utilisation de condom comme moyen de limiter
les naissances est aussi applicable au prévention de VIH SIDA.
Le nombre des multipares qui utilisent le condom
dépassent le nombre des primipares,57% contre 50% , on avait
trouvé que les multipares utilisent le perservatif à 46% alors
que les primipares l' utilisent à 26% . L'autre moyen
préféré par les femmes est l'utilisation des pilules(33%)
à l'ensemble, finalement, vient l'injection à 11% d'
utilisation.
A cette dernière méthode, les femmes nous ont
dit qu' elle cause des problèmes de diminution du sentiment sexuel dans
leur corps, et que l'état des organes sexuelles d'une femme qui utilise
l' injection l'expose plus à la contamination du VIH SIDA ,
scientifiquement on ne peut pas le prouver mais biologiquement c' est
possible, si jamais cette injection a des changements corporels au niveau des
organes génitaux de la femme .
Les autres moyens comme l' abstinence, le DIU , le
retrait et d'autres ne sont pas préfères ni par les femmes
primipares , ni par les femmes multipares.
Parmi les femmes qui n'utilisent pas les moyens de limite les
naissances, quelques unes planifient l'utilisent ultérieurement et
d'autres n' ont aucune moindre intention de les utiliser, alors que les autres
ne savent pas s' elles vont les utiliser ou pas . Nous avons
résumé tous leur réponse dans le tableau ci
-dessous .
Tableau 31 :Réponses des femme ayant
l'intention d'utiliser les moyens de limiter les naissances
Femmes ayant l'intention d'utiliser les
contraceptifs
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
10
|
27
|
20
|
72
|
30
|
46
|
Non
|
20
|
54
|
2
|
7
|
22
|
34
|
Non informée
|
7
|
19
|
6
|
21
|
13
|
20
|
TOTAL
|
37
|
100
|
28
|
100
|
65
|
100
|
Source :Résultats de
notre étude Juin ,2007
Même si la majorité n'utilisent pas les moyens
de limiter les naissances, on ne peut pas perdre l'espoir , car 46% de tous
les femmes enquêtées ont l' utilisation dans leur plan(intention
de l'utiliser), les multipares en désirent plus que les primipares(72%)
contre 27% .
Vingt pour cent de toutes les femmes enquêtées
ne savent pas leur point, s' elles vont les utiliser ou pas, alors que 34% des
multipares ont un refus total d'utiliser les moyens de limiter les
naissances .Les raisons de non utilisation sont variées ,tel qu' on
l' a montré dans les passages précédents ;seulement,
nous avons poursuivi nos investigations en identifiant de quel type de moyen
qu'elles vont utiliser si jamais elles commencent leur utilisation .Les
résultats obtenus sont résumés dans le tableau
ci-dessous
Tableau32 :Réponses sur les
méthode(moyen) prévues d'être utilisées par les
femmes à la limitation des naissances
METHODE
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Pilule
|
2
|
20
|
0
|
0
|
2
|
7
|
Injection
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Condom
|
8
|
80
|
15
|
75
|
23
|
77
|
D .I.U
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Abstinence
|
0
|
0
|
4
|
20
|
4
|
13
|
Retrait
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Norplant
|
0
|
0
|
1
|
5
|
1
|
3
|
Total
|
10
|
100
|
20
|
100
|
30
|
100
|
Source :Résultats de notre
enquête Juin,2007
Même si certaines femmes n'utilisent pas les
méthodes de limiter les naissances, elles prévoient les utiliser
dans l'avenir pour limiter leur naissances.Elles ne les utilisent pas pour des
raisons diversifiées ,à savoir l'ignorance, le coût, la
mauvaise volonté ou d'autre.Toutes les méthodes sont
citées ci-haut et celles expectées à l'utilisation de
plus sont le condom et abstinence en deuxième position.D' après
nos enquêtées , nous avons pu remarqué que 77% des femmes
utiliseront le perservatif comme moyen de limiter leur naissances. Treize pour
cent pratiqueront l'abstinence, sept pour cent utiliserons la pilule, le
Norplant à 3% , en dernier lieu l'injection et le Dispositif Intra
Utérine (DIU).
Par voie indirecte, cette constation montre que
l'hôpital, ainsi que d'autres centres ou se font les consultations
prénatales doivent prévoir les perservatif suffisants
par ce que les femmes préfèrent les utiliser si jamais elles
commencent le planning familial, en même temps , elles vont se
protéger contre le fléau du VIH SIDA.
Quelque primipares planifient d'utiliser les pilules, qui sont
aussi disponibles . Les autres moyens citées comme l'abstinence,
le Norplant, et d'autres qui ne sont pas citées par les femmes doivent
être bien enseigné par les responsables tel que nous le verrons
plus loin dans l'éducation pour la santé (prestataires en
matière de planning familial ,protection du VIH SIDA , et
d'autres) .
Comme nous avions analysé la parité et la
séroprévalence du VIH SIDA , et que nous avions aussi
récolté les informations sur l'utilisation des méthodes
limitant les naissances , Nous avons investigué aussi ce que les
femmes pensent la possession de nombreux enfants(forte parité) ,el la
possession d'un nombre réduit d'enfant(faible parité) sur la
prolongation de la vie, autrement dit l'espérance de vie (Nombres moyen
d'années supplémentaires qu'une personne doit vivre si les taux
courants de mortalité persistent , expression employée le
plus souvent est l'espérance de vie à la naissance) .
Tableau33 :Réponses des femmes sur la
Parité(nombre d'enfants) et la survie des femmes
Parité et L'espérance de
vie .
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Forte parité l' augmente
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Forte parité la diminue
|
39
|
100
|
34
|
97
|
73
|
99
|
Faible parité l'augmente
|
39
|
100
|
34
|
97
|
73
|
99
|
Faible parité la diminue
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Non informé
|
0
|
0
|
1
|
3%
|
1
|
1%
|
Source :Résultats de
Notre étude Juin ,2007
D'après nos recherches sur terrain, 99% des femmes
enquêtées affirment que la forte parité diminue
l'espérance de vie à la naissance,aucune femme qui a osé
de dire que la possession d' un grand nombre d'enfants augmente
l'espérance de vie à la naissance(0%), une femme multipare (1%)
ne sait pas si la parité joue un rôle sur l'espérance de
vie à la naissance .
Notre priorité réside sur la parité et le
VIH SIDA , mais les résultats obtenus à ce tableau peut
inciter tout les démographes, les personnels de santé, les
chercheurs ou d'autres scientifiques , qui remarque que toutes les femmes
savent le bien fait de diminuer les naissances,et même elles savent
comment le faire, pourtant , le problème de surpopulation et de forte
fécondité continuent à enrager les citoyens et citoyennes
des pays en voie de développement .
En nous intéressant sur les raisons probables qui
empêchent les gens de prendre la responsabilité d' avoir les
enfants en équilibre,pour augmenter leur espérance de vie, elles
nous ont répondu à 80% que seul Dieu , créateur de
l'Univers est responsable de tous les problèmes mondiaux en rapport de
la fécondité,le SIDA ,(comme punition), la parité, la
mortalité,et qu'elles ne vivent que pour accomplir la mission et la
volonté de Dieu .
Ceci montre que les progrès réalisées en
matières de la prévention,de planning familial, de CPN ,
d' éducation surtout, et d'autres sont à renforcer pour
atteindre les objectifs du millénaires en matière de la
Santé .
3 .2. 3.Les connaissances sur la
circoncision comme moyen de protection contre le VIH SIDA , et d'autres
ISTs
La circoncision n'est rien d'autre qu' un acte chirugico-
médical , ayant comme objectif d' enlever le
prépuce(couverture du gland) du pénis et exposer le gland au
milieu extérieur(Lorenzo .2002 ,4)
La circoncision est un acte très ancienne,
pratiqué même avant l'arrive de Jésus Christ . Dans
nos jours,la circoncision est d'actualité, surtout en matière du
VIH SIDA et d'autres infections sexuellement transmissibles .
Beaucoup de chercheurs affirment que la circoncision , s'elle
est bien fait , protége la contamination du VIH SIDA et d'autres
infections sexuellement Transmissibles[Oguda 2005], les autres
affirment qu' elle protége en moitié(réduction du risque
de contamination),et les pessimistes qui affirment qu' elle ne protége
rien. Nous avons voulu savoir ce qu'en est la situation sur les partenaires de
nos femmes enquêtées , fréquentant la consultation
prénatale, nous avons tout d'abord chercher à connaître si
leur marie étaient circoncis ou pas, et nous résumons les
réponses obtenus dans le tableau ci- dessous
Tableau34 :Réponses sur l' état de
circoncision des partenaires des femmes fréquentant la Consultation
Prénatale
Circoncision du partenaire
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
18
|
46
|
17
|
49
|
35
|
48
|
Non
|
20
|
51
|
18
|
51
|
38
|
51
|
Non informée
|
1
|
3
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre enquête Juillet,2007
D' après notre entretien, 48% des femmes
fréquentant la CPN nous ont confirmé que leur mari sont
circoncis, 51% nous ont révélé que leur mari ne sont pas
circoncis .Une femme seule ne sait pas si son mari est circoncis ou
pas,car depuis leur vie en union n' a jamais vue le sex de son partenaire, et
qu' elle ne prévoit même pas le voir ;car c' est interdit
dans la coutume traditionnelle.
Concernant la circoncision et la protection, celles qui ont
des partenaires circoncis n'ont pas confirmé à 100% que leur
mari sont protége contre le VIH SIDA et les autres maladies
sexuellement Transmissibles, ceci nous a obligé de faire un double
travail ,de savoir réellement l'avis de la circoncision et la
protection en général, et de spécifier la protection seule
pour les femmes ayant les partenaires circoncis .Nous résumons
les réponses de femmes qui ont leur partenaire circoncis dans le
tableau ci-dessous
Tableau 35:Réponses des femmes sur la
circoncision et la protection du VIH SIDA ,
circoncision protége le
VIH /SIDA
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
16
|
88
|
17
|
100
|
33
|
94
|
Non
|
1
|
6
|
0
|
0
|
1
|
3
|
Non informé
|
1
|
6
|
0
|
0
|
1
|
3
|
Total
|
18
|
100
|
17
|
100
|
35
|
100
|
Source :Résultats de
notre enquête Juillet ,2007
Parmi les 35 femmes qui ont leur mari circoncis, 94%
affirment que leur mari sont protégés contre le VIH SIDA ,
une femme n'est pas d'accord de cette protection(3%) , une autre ne sait
pas si son mari est protége contre le VIH SIDA ou pas.
Cent pour cent des multipares croient que la circoncision de
leur mari les protége contre le VIH SIDA , elles doivent avoir
raison car elles ont toutes un statut sérologique
négatif,c'est-à-dire qu' elles sont tous testées VIH
Négatif.Quatre vingt pour cent des primipares affirment que leur
partenaires sont protégés contre le VIH SIDA , une ne s'est
pas prononcée, et l'autre l' a niée, de toute façon,
elles aussi ont raison de le confirmer car elles ont aussi le statut
sérologique négatif , pure encore , leur partenaires ne sont
aussi contaminées par le VIH SIDA.
En demandant aux femmes ce qu' elle planifient faire, la
majorité nous ont dit qu' elles vont faire circonciser leurs
garçons à temps, d' autres nous ont dit qu' elles pourront
sensibiliser les autres à la circoncision.Nous avons aussi
discuté avec les femmes fréquentant la CPN sur la protection
de VIH à l'ordre général ,sans distinction de celles qui
ont les partenaires circoncis ou non circoncis .Nous avons
résumé ceci dans le tableau suivant
Tableau 36:Réponses des femmes sur la
circoncision et la protection de VIH SIDA de l' Ordre
général
circoncision protége le
VIH /SIDA
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
20
|
51
|
22
|
63
|
42
|
56
|
Non
|
16
|
41
|
13
|
37
|
29
|
40
|
Non informé
|
3
|
8
|
0
|
0
|
3
|
4
|
Total
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre enquête Juin ,2007
Quelque soit les résultats, la majorité des
femmes affirment que la circoncision protége la contamination du VIH
SIDA, car nous remarquons que 56% des femmes le témoignent, même
si 40% ne sont pas d' accord. Comme clôture de cette discussion de
circoncision, nous pouvons argumenter l'idée des femmes qui disent que
la circoncision serait l'un des moyens de lutter contre le SIDA , mais
sans toute fois confirmé de notre part qu' elle protége
complètement l' infection à VIH SIDA .
Ceci pourrait provoquer les dégâts de
contamination involontaires, soi disant qu' ils sont circoncis , pour cela
, il fallait qu'on fasse une recherche approfondi sur les hommes, afin de
confirmer cette pratique enrichie dans la culture musulmane .
3.3.LE CONCEPT
D'INFORMATION--EDUCATION---COMMUNICATION(IEC) DANS LA LUTTER CONTRE LE VIH SIDA
CHEZ LES FEMMES FREQUENTANT LA CPN
III.3.1.Introduction
Les termes d' information(nouveau
renseignement sur quelque chose,actualité ou l'opinion nouvelle
qu'on informe aux citoyens), d'
éducation(ensembles des moyens utilisés pour
former vers le développement ou l' ensemble des connaissances de ce
qu'il faut faire en société ), et de
communication(échange des informations à
l'aide de la parole, des gestes, des signes ou des affiches) sont
souvent employées dans la lutte contre le VIH SIDA.Certains prestataires
en matière de VIH SIDA disent que l' information,
l'éducation,et la communication sont inséparables pour le
changement de comportement en matière de VIH SIDA , se
résumant comme :IEC/CCC.
3.3.2.L évaluation de l' information
donnée pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes
fréquentant la Consultation prénatale
Nous avons commencé en analysant les réponses
des femmes sur la généralité au VIH SIDA , et la
voie ou canal d' information sur le VIH /SIDA. Cent pour cent des
femmes nous ont confirmées avoir entendu parlé du VIH/SIDA.
Aucune femme ignorante sur l'existence du VIH/ SIDA et ses conséquences
néfastes sur la vie familiale,sociale et économique du pays.
Directement, on s'est précipité sur la voie ou
le canal d' information destinée aux femmes fréquentant la
Consultation Prénatale.Partout dans le monde, le rôle des medias
dans tous les secteurs est nécessaire pour qu'il ait un changement
positif ou négatif dans la société.Ce sont les
journalistes variés, qui sont responsables de la diffusion de
l'information qui est vraie ou même fausse, qu'ils soient
indépendants ou sous contrôle gouvernementale.
Ils existe des journaux à lire, les postes radios, les
chaînes de télévision, les théâtres, les
comédies, les publicités,les affiches, émissions
variées, les danses, les discours,........et toutes sortes de diffusion
d'information .Dans notre cas, nous nous sommes limités sur les voies
de communication ayant un accès facile directe sur les les femmes
,aussi transmettant directement le message sur le VIH/SIDA afin de changer le
comportement en matière de VIH/SIDA.
Tableau 37 :Répartition
des réponses sur la Voie ou canal d' Information en matière
de VIH/SIDA destinée aux
femmes
Canal d'information au VIH SIDA
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
Radio
|
38
|
97
|
35
|
100
|
73
|
99
|
Télévision
|
8
|
21
|
5
|
14
|
13
|
18
|
Journaux
|
10
|
26
|
7
|
20
|
17
|
23
|
Formation
|
2
|
5
|
0
|
0
|
2
|
3
|
Séance
publique
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Affiches
|
35
|
90
|
35
|
100
|
70
|
95
|
Total détaillé
|
39
|
|
35
|
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre enquête Juin ,2007
D' après nos investigations, 100% de femmes
fréquentant la Consultation prénatale ont reçu une
information sur le VIH SIDA dans les séances publiques organisées
avant leur consultation.99% de femmes en général l' ont
reçu à la radio.L' intérêt de la radio dans la
dissémination des messages d'IEC est généralement reconnu
en Afrique(Africanet ,2002 :25).
L' étude menée par le Centre d' Information de
Documentation et de Counselling (CIDC) en 1995 a montré que la Radio
Rwanda est une source d' information privilégié sur le SIDA
à 73%[Twagirayezu,2000].Nous soulignons ici le rôle des
théâtres comme « URUNANA »de BBC
gahuzamiryango, et la Voie d' Amérique(VOA) dans leur émission
« Bazamuganga » ,le rôle qu' ils jouent dans l'
information sur le SIDA en faveur des femmes fréquentant la Consultation
prénatale.
Quant à la Télévision, seulement 18%
ont été informé à ce canal .L' accès
à la TV reste encore limité en particulier dans les zones rurales
comme l' a montré l'enquête réalisée par le
PSI/RWANDA en 1998 ,qui a montre que 3,8% de femmes regardent la TV au
moins une fois par semaine .
Vingt trois pour cent de femmes ont eu leur information sur le
SIDA grâce aux journaux .Malheureusement, l' accès aux
journaux hebdomadaires reste limité .
Les formations consacrées aux VIH SIDA sont à
augmenter,car 3% seulement ont bénéficié l'information
à ce canal .La journée mondiale de lutter contre le SIDA
attire beaucoup de monde car, beaucoup de formations, de séances, de
théâtre, de jeux,etc., sont organisées à ce sujet,
nous pouvons donc inciter les femmes à y participer pour
bénéficier d' une information sur le SIDA.
Quatre vingt quinze pour cent des femmes nous ont
révélé qu' elles sont informé sur le SIDA en
lisant les affiches, même s' elles ne sont pas de formation
avancée .Sous l' initiative du Ministère de la
santé et la société MTN Rwanda Cell,ils ont mis à
la disposition de la population 4lignes gratuites d' information
téléphonique sur le SIDA, oeuvrant tous les jours de 7h à
20h00 , ceci pourrait aussi les aider à s' informer sur le
SIDA.
Profitant du niveau de connaissance du VIH SIDA , et les
moyens utilisées pour diffuser les informations, nous avons
demandé aux femmes ce qu' elles pensent sur l' évolution du VIH
SIDA. L'espérance que le SIDA aura un vaccin est partage par 8% de
toutes les femmes enquêtées alors que 92% n'espèrent pas un
vaccin.Concernant le traitement,41% estiment que le SIDA finira à
trouver le traitement curatif,contre 59% qui le dénient.IL n'y a pas
trop de divergence entre les primipares et les multipares à ce point.
3.3.3.L' information disposée par les femmes
en ce qui concerne la transmission du VIH SIDA
Une bonne prévention en matière de VIH SIDA est
fondée sur une bonne connaissance de modes de transmission et ses
facteurs qui peuvent l'influencer(Tourette 1997 :25).
Comme nous avons vu que les femmes connaissent ce que c'est
le SIDA. on a directement piqué les questions de connaissances
pratiques,sans y mettre les questions erronées utilisées pour
les personnes qui n'ont aucune notion sur la matière .
Les femmes sont bien informées sur les moyens de
contamination du VIH SIDA,en général. Nous, on était
surtout intéressé a déterminer les moyens de transmission
du VIH SIDA à leur enfants, car elles fréquentent la
consultation prénatale en premier par leur grossesse .
Tableau 38:Evaluation des connaissance des femmes
sur les voies de contamination du VIH SIDA à l' enfant né d' une
mère séropositive
Transmission du VIH /SIDA
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Grossesse
|
9
|
23
|
10
|
29
|
19
|
26
|
Délivrance
|
30
|
77
|
25
|
71
|
55
|
74
|
Allaitement
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autre
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre étude Juin ,2007
D'après nos investigations , 74% de nos
enquêtées pensent que la mère transmet le VIH à
son enfant au cours de la délivrance(accouchement).26% affirment que la
transmission ne se déroule qu'au moment de la grossesse. Aucune qui
affirme l' allaitement ou l' autre moyen .Scientifiquement, ces femmes ont
raison ,mais la transmission du VIH SIDA à l' allaitement n'est pas 0%,
car les chercheurs ont découvert que le Virus du VIH SIDA se trouvent
dans tous les liquides humorales(corporels).L'autre,
cité dans le tableau était destiné à collectionner
les moyens de transmissions non citées dans le tableau et
évoquées par les femmes , mais toutes les réponse
pointaient la grossesse, la délivrance ou accouchement. Apres les
petites discussions avec les enquêtées , elles comprenaient que
la transmission au moment de l'allaitement était possible par les
micro blessures se trouvant sur les seins mères allaitantes,mais que la
transmission est peu probable par rapports aux autres moyens citées dans
le tableau.
3.3.4.Information disposée par les femmes en ce
qui concerne le dépistage volontaire(CDV) l'utilisation des
Antiretroviraux(ARVs)
Le dépistage volontaire contribue à la
prévention du VIH SIDA dans la mesure ou il facilite le changement de
comportement , réduire le risque de se contaminer et de transmission de
l'infection à l' enfant .IL favorise aussi l'accès aux soins
pour les Patients Vivants avec le VIH SIDA ,il aide les personnes
séropositives à accepter leur statut sérologique,il
favorise la gestion précoce des infections opportunistes, et le
traitement aux Antiretroviraux(ARV).
Comme les femmes fréquentant la CPN reçoivent
le dépistage, nous avons voulu savoir la situation du dépistage
avant et après leur vie en union
Tableau 39 :Situation du dépistage
volontaire avant et après le mariage
Dépistage du VIH /SIDA
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
TOTAL
|
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
Avant le mariage
|
24
|
61
|
15
|
43
|
39
|
53%
|
Après le mariage
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100%
|
TOTAL
|
39
|
100
|
35
|
100
|
74
|
100
|
Source :Résultats de
notre étude Juin,2007
Apres nos investigations, 53 % de nos enquêtées
avaient fait le test de dépistage avant leur vie en union, quel que
soit légitime ou illégitime.La fréquentation du
service de consultation prénatale a fait que toutes femmes soient
testées à 100% .
Elles nous ont révélé qu' elles motivent
leur partenaire à les accompagner pour partager leur résultat
sérologique, mais ça n'est pas automatique , ça leur
demande un effort.
Nous avons mentionné au départ que le service
qui offre la consultation prénatale est bien occupe pour tous les
activités d'IEC , dans ce sens , elle distribue aussi les ARVs
pour celles qui en nécessitent et qui sont confirmées, et
convaincues .
Tableau40:Evaluation sur l'utilisation des anti
rétroviraux pour les femmes séropositives
Prise de Nevirapine
|
PRIMIPARE
|
|
MULTIPARE
|
|
TOTAL
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
6
|
100%
|
10
|
91%
|
16
|
94%
|
Non
|
0
|
0%
|
1
|
9%
|
1
|
6%
|
Non informée
|
0
|
0%
|
0
|
0
|
0
|
0%
|
TOTAL
|
6
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100
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17
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100
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Source :Résultats de
notre enquête Juin ,2007
L'utilisation des Antiretroviraux par les femmes enceintes est
un bon indicateur, augmentant la chance(probabilité) que leur enfant
soient nés VIH négatif(séronégatives) .Nous
étions ravi que 94% de toutes femmes séropositives
prennent les Antiretroviraux,l'une n' avait pas encore commencée
à les prendre , par ce qu' on ne les prends pas à n'importe quel
trimestre de la grossesse.De cela, nous trouvons l' importance capitale que
possède les informations acquises et les sacrifices du personnel pour
lutter contre le VIH SIDA
Conclusion partielle
Le 3ème chapitre était destiné à
synthétiser et analyser les informations sur le rôle des moyens
préventives mis en oeuvre pour lutter contre le VIH, le
rôle ;la voie et l' impact de l' information reçu en
matière du VIH SIDA ,le rôle et les moyens d'
éducation en matière du VIH SIDA , le rôle et les
moyens de communication en matière du VIH.
Tout ce processus , était de répondre à
la 2ème question que nous avions au problématique et de verfier
l' hypothèse qui stipule que les moyens préventives ainsi que le
contexte de l'IEC joue un rôle primordial sur la prévalence du VIH
SIDA chez les femmes,primipares ou multipares fréquentant la
Consultation prénatale au dispensaire de l'hôpital de
Muhima.
Nous avons identifié que le perservatif serait le
meilleur moyen à utiliser d'avantage pour se protéger contre le
VIH SIDA , en même temps, se protéger contre les infections
sexuellement transmissibles probables ,car 34% seulement des
enquêtées utilisent le condom, alors que 94% du personnel
soignant affirme qu'il est disponible, même les enquêtées
l'affirment à 74%. En plus, elles affirment qu'il peut protéger
le SIDA à 90%. La circoncision serait aussi un bon moyen de se
protéger contre le VIH SIDA tel qu' ont annoncé 94% des femmes
enquêtées.
Nous avons souligné aussi le rôle et l'
utilité des méthodes contraceptives, le lien de concordance et
de discordance entre l'utilisation des méthodes contraceptives (moyens
de limiter les naissances ) et la protection de l'infection à VIH SIDA,
tous ayant un impact direct ou indirect sur la prévalence du VIH SIDA
chez les femmes , primipares ou multipares fréquentant la CPN.
Nous avons évalué aussi en dernier lieu le
rôle irremplaçable de l' information diffusée en
matière du VIH SIDA chez les femmes fréquentant la CPN, car
100% des enquêtées ont entendu parle du VIH SIDA, 99% par la radio
comme moyen de communication.
Nous avons vu que la radio et les séances publiques
étaient les plus recommandées, en plus nous avons vu que les
efforts fournis dans les activités de lutter ,de sensibiliser ,etc.,
etc., jouent un rôle primordial dans les statistiques de dépistage
volontaire et l'utilisation des anti rétroviraux.Finalement, nous avons
synthétisé tous ces activités fournis ,et nous avons
trouvé qu' elles verfient la 2ème hypothèse que
nous nous sommes posé, ce qui fait que nous encourageons la
continuité et le renforcement de toutes ces activités .
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
1.Synthese du travail
Au terme de notre travail dont le thème principal
était d' « Investiguer la séroprévalence du VIH
SIDA chez les femmes primipares, multipares,et leur approche
comparative », il convient de récapituler les principaux
résultats éléments qui ont caractérisé
notre enquête, les analyser et les interpréter .
Apres avoir constaté l' ampleur de la pandémie
du VIH SIDA et l'exposer au niveau mondial, au niveau de l' Afrique surtout
l'Afrique subsaharienne, au niveau du Rwanda, et surtout la
vulnérabilité remarqué au niveau des femmes dans tous les
niveaux, la diversité entre les femmes elles même , les primipares
et les multipares, nous nous sommes engagées à mener une
étude qui éclaircit la situation du VIH SIDA chez les femmes
,primipares et multipares.
Elle éclaircit cette diversité due aux
facteurs rencontrés dans la vie
courante, qu' elles soient
socioculturelles,sociodémographiques,socioculturelles ainsi que les
comportements à risque accompagnant l' aggravation duVIH surtout chez
les femmes , la diversité aux facteurs influençant ou
anéantissent la séroprévalence, ainsi que toute gamme de
moyens différents utilisés par les prestataires, pour
réduire le risque de transmission du VIH SIDA et l'aggravation de la
situation .
Ce travail entrepris était dans le cadre
académique,en vue de confronter les théories acquises et d'autres
informations formelles ou informelles,avec les réalités du
terrain.
IL s'inscrit directement au côte de la
réduction et de prévention du VIH SIDA après
l'identification de la dite prévalence, au moyen des actions
éducatives, la seule armée efficace pour le changement du
comportement en matière du VIH SIDA.
Indirectement, il s'inscrit sur les problèmes
démographiques et sanitaires que le pays en est pour le moment .IL
permettra aux agents engagées dans la lutte contre le SIDA d'
intégrer,d'améliorer, ou de renforcer certains activités
de lutter contre le SIDA , surtout chez les femmes ,les premières
vulnérables du VIH SIDA.Ce travail était parti sur les deux
questions à base du problématique,-Les facteurs
influençant la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes
primipares par rapport aux multipares ?
-L'impact des mesures préventives , de l'information
,éducation,communication,destinées au changement du
comportement,pour lutter le VIH SIDA chez les femmes primipares et
multipares ? .
Ces questions nous ont poussé à formuler les
deux hypothèses ,la première hypothèse posée
stipule que la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes
primipares et multipares est influencé par les facteurs
socioéconomiques, socioculturelles,sociodémographiques ,ainsi que
des comportements sexuels à risque .
La deuxième hypothèse stipule que les mesures
préventives, l'IEC ,sont des éléments primordiaux pour
freiner,diminuer la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes
primipares et multipares fréquentant la Consultation
Prénatale .
Nous avons aussi élaboré les objectifs
spécifiques pour guider notre travail qui sont d'examiner les facteurs
socioculturelles,socioéconomiques,sociodémographiques favorisant
(influençant) la transmission du VIH SIDA , d'examiner le
rôle des comportement à risque, examiner l' impact de
l'IEC/CCC et des mesures préventives ;et de
déterminer la séroprévalence du VIH SIDA chez les
primipares et multipares .Pour verfier nos hypothèses et atteindre
nos objectifs, nous avons utilisé les techniques documentaire,
d'interview,d'échantillonnage,d'observation et surtout le
questionnaire .Les méthodes d' analyse,descriptive,
analytique,statistique, comparaison,systémique,et de
dépouillement ont été adoptées .
Les résultats de notre enquête sont reparti en 3
chapitres, précède par l' introduction générale
qui énonce les intérêts de ce travail, le pourquoi de ce
travail et l' endroit de la recherche.Elles sont terminé par une
conclusion générale , avant de donner nos suggestions et des
perspectives de recherche ultérieure .
Avant d'entrer dans notre recherche, il a fallu d' abord de
définir quelques concepts comme multipare,primipare, le SIDA, et
VIH .Ensuite,nous avons procède au cadre théorique qui
énonce en détail l'historique de la maladie, et tout d'autre
connaissance en rapport de la maladie et de nos enquêtées .Le
deuxième chapitre soulignait l' influence de différents facteurs
et des comportements néfastes à l' avantage du VIH SIDA et
montrait même cette prévalence chez les primipares et
multipares.
Le dernier qui est le 3 ème chapitre
soulignait l'impact des mesures préventives et du contexte de l'IEC pour
le changement du comportement en matière de VIH SIDA.
De ce qui précède, nous pouvons conclure que
tous nos hypothèses ont été verfié, et que les
résultats de notre recherche soit considère comme une
réalité scientifique,et que nos suggestions soient prises en
considération .
2.Suggestions
Au Ministère de la
santé :
-Equiper les services de consultation
prénatale en tout et les doter d' un personnel suffisant
-Assurer la formation continue en matière d'IEC/CCC
-Renforcer l' IEC/CCC en vue de convaincre le dépistage
volontaire
-Augmenter les centres de dépistage volontaire et de
consultation prénatale ,et de Planning familial
-Renforcer les structures de coordination de tous les
interventions en matière du VIH SIDA.
Aux Directeurs des hôpitaux de
référence ou de districts
-Sensibiliser la communauté y
compris les accoucheuses a domicile aux initiatives de consultation
prénatale .
-Mettre en place des mécanismes incitatifs motivant les
infirmières à rester aux leurs postes de consultation
prénatale.
-Elaborer et diffuser les affiches du VIH SIDA au sein des
hôpitaux
-Faciliter, ou aider les étudiants mémorants en
recherche, et surtout les autoriser aux toutes données après un
concesus mutuel
-Améliorer l' accessibilité aux données
qualitatifs et quantitatifs
-Elaborer et évaluer un plan de suivi de la mise
en oeuvre des politiques de VIH SIDA , de CPN , de CDV, et de PF.
Aux femmes fréquentant la CPN
-Suivre tout le programme de CPN et respecter tous les
rendez-vous
-Prendre les ARVs donnés s' elles sont VIH POSITIVS
3.Perspectives des recherches futures
Nous ne prétendons pas avoir répondu à
toutes les questions en matière du VIH SIDA chez les femmes primipares
et multipares,même si nous affirmons qu' il constitue une partie
pertinente .
Nous incitons les chercheurs et d'autres scientifiques
à poursuivre les recherches à ce sujet pour enrichir les
résultats, mais aussi nous les incitons à mener les recherches
avancées sur :
°lmpact de la non utilisation du condom féminin
comme moyen de protection de la fécondité et de la
prévalence du VIH SIDA .
°L'action de la parité et de VIH SIDA aux
femmes commerçantes de la rue face aux déterminants
démographiques
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FRANCOIS ABALIKUMWE
Etudiant memorant en
Démographie
Université Libre de
Kigali
Faculté de Science
Sociales
Tel :
+25008507792
Mail :
abalikum2005@yahoo.fr
DECLARATION
Par la présente de cette formulaire de
questionnaire, nous, François Abalikumwe, étudiant memorant en
Démographie, nous vous demandons de participer volontairement et de
répondre à ces questions en toute vérité, aisance,
et en sécurité afin que nous puissions réaliser notre
recherche de fin d'études, et nous vous garantissons que seul vous et
nous seront responsables des résultats en toute sécurité
professionnel.
A
IDENTIFICATION
1. Code no:
2. Date 3.Site:
4. Age: 5.Poids
6.Taille 7.
Nationalité
8. Provenance :
9. Domicile
110.étranger
11. Education :
Primaire
Secondaire Université Autre
12.
Profession étudiante
ménagère enseignante cultivatrice
Fonctionnaire
commerçante autre
13.Religion :Catholique
Protestante Musulman Adventiste
Traditionnelle
Pentecôtiste Jehova
14. Statut matrimonial:
Marié : Célibataire Veuve
Divorce
Union libre
15. Revenu mensuel < 55000Frws
55000Frws > 55000Frws
16. Comment est la situation de votre
habitat ? Locataire Propriétaire
Prêt autre
B.QUESTIONS SPECIFIQUES
1. Quel est votre Mariage ?
Légitime illégitime
Monogame
Polygame
2. Quelle est votre
Parité ?Primaire sécondaire
Tertiaire >3
3Quel est votre age au
1ermariage 1ere grossesse
1errapport sexuel
4. Quelle est votre
intervalle ? Protogenesique
Intergenesique
5. Pensiez vous que votre mari est
infidèle ?oui non non
informé
6.a) Utiliseriez vous du
condom ? Oui non non
informé
b) sont-ils disponibles ?
Oui non no informé
7.a) Votre mari est-t-il
circoncis ? Oui non
non informé
b) Si oui, pensiez vous que ça peut vous
protéger contre le VIH ?
Oui non non informé
8. a)Aviez-vous
contacté un IST ? Oui non
non informé
b) Ton partenaire en a
contacté ? oui non
non informé
c) Aviez-vous reçu un
traitement ? Oui non non
informé
9. Aviez vous fait le Sexe Contre
argent ? Oui non non
informé
10. N'aviez-vous jamais pris de la
bière ? Oui non non
informé
11. N'Aviez-vousjamais pris de la
drogue ?oui non non
informé
12.Comment se fait la transmission de VIH de la
mère à l'enfant ?Grossesse
Allaitement délivrance autres
13.Pensiez vous que la faible parité augmente
l'espérance de vie ? Oui
Non no
informé
14. Pensiez vous que la forte parité augmente
l'espérance de vie ? Oui
Non no informé
15Aviez-vous entendu parlé du VIH
SIDA ?oui non
non informé
16. Quelle est votre Source d'information
VIH ? Radio TV
Journaux autres
17.Aviez -vous migré ? Migration
Interne oui quand non
-Externe oui quand non
18.Aviez-vous perdu un enfant ?oui
non parité ? cause ?
19. Etiez-vous sous traitement ARVs ?
Oui non si oui,depuis quand ?
20. Aviez -vous fait un test VIH avant Votre union ?
Oui quand
non non informé
21. Aviez -vous fait un test VIH après Votre
union ? oui quand
non non informé
22. Pensez- vous qu'une femme primipare puisse demander
à son partenaire d'utiliser un
perservatif ?Oui non non
informé
23. Pensez- vous qu'une femme multipare puisse demander
à son
Partenaire d'utiliser un perservatif ?
Oui non non informé
24. Pensiez vous que la décision d'utiliser un
perservatif
est faite Par un homme ?
oui non non informé
25. Pensiez vous que la décision d'utiliser un
perservatif est faite
Par une femme ?
Oui non non informé
26. A votre avis, les femmes primipares n'aiment pas
l'utilisation
des perservatifs ?
Oui non non informé
27. A votre avis, les femmes multipares n'aiment pas
ll'utilisation
des perservatifs ?
Oui non non informé
28. RESULTAT du VIH : POSITIF NEGATIF
INDETERMINE
29. Utiliseriez-vous les moyens de limiter les
naissances ?
Oui
depuis quand non non informé
a)si oui, laquelle ? :-pilule
-injection
-condom
-Norplant
-DIU
-Stérilet
-Abstinence
-Retrait
-Autre
b) si non, Avez-vous l'intention de
l'utiliser ?oui Quand
Non non informé
3 Espériez vous que le VIH SIDA aura un traitement
curable?oui non
Non informé
31. Espériez vous que le VIH SIDA aura un vaccin
définitif oui non
Non informé
Merci
de votre participation !
FRANCOIS ABALIKUMWE
Etudiant memorant en
Démographie
Université Libre de
Kigali
Faculté de Science
Sociales
Tel :
+25008507792
Mail :
abalikum2005@yahoo.fr
DECLARATION
Par la présente de cette formulaire de
questionnaire, nous, François Abalikumwe, étudiant memorant en
Démographie, nous vous demandons de nous aider et de répondre
à ces questions en toute vérité, aisance, et en
sécurité afin que nous puissions réaliser notre
recherche de fin d'études, et nous vous garantissons que seul vous et
nous seront responsables des résultats en toute sécurité
professionnel.
Réserve aux infirmier (es) ou
sociologues faisant la CPN à MUHIMA.
A
IDENTIFICATION
1. Code no
2. Provenance :
3. Niveau d'étude : A0
A1 A2 A3 Autre
4. Expériences : 1an
2 ans 3 ans 4 ans et plus
B.Autres questions
1. Dans vos
préoccupations courantes, figurez-y la lutte contre le
VIH SIDA ?
Oui Non
non informé
2. Y -t-il un programme ou
l'horaire prévu pour l'action de lutte contre le VIH
SIDA ? Oui Non
non informé
3. si non, que faire et comment le
faire pour que l'hôpital participe activement et efficacement à la
lutte contre le VIH SIDA ?
4. Précisément dans
les activités de CPN, qu'est -ce qui est fait en matière de
lutte contre le VIH SID ?
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