DEDICACE
A vous mes parents, LUTHUKI KASAYI et KAVIRA KAMBALE, vous
qui assurez avec dévouements vos responsabilités de père
et de mère ;
A tous les membres de la famille ;
A tous les amis et amies pour leur soutien tant moral que
matériel ;
A tous les enseignants qui se donnent corps et âme pour
élever notre connaissance ;
A toutes mes connaissances ;
Je dédie ce travail
AVANT -
PROPOS
Au terme de notre premier cycle des études
universitaires en Biologie département d'Ecologie et
Gestion des Ressources Animales, nous ne saurions pas rester sans remercier les
personnes qui ont contribué de près ou de loin a
l'élaboration de ce travail.
Nos profonds sentiments de gratitude s'adressent
particulièrement au Chef de Travaux DESIRE KHASIRIKANI pour avoir
accepté la direction du présent travail malgré ses
multiples occupations.
Nos sentiments de reconnaissance s'adressent aussi aux
autorités et au corps académique et scientifique de UCNDK qui se
sont sacrifiés corps et âme pour notre formation ;
A nos parents qui se sont démenés pour
maintenir notre survie ;
A tous ceux-là qui nous ont aidé de près
ou de loin pour la réalisation de ce travail ;
Nos vifs remerciements s'adressent au Président du
Conseil d'Administration de l'UCNDK, Monsieur le Conservateur en Chef Pierre
KAKULE VWIRASIHIKYA pour l'initiative de la création de cette
université ;
Que nos compagnons de lutte avec qui nous avons
partagé les peines et les joies de la vie estudiantine tel que :
KASIKA, MUKULUMANYA, KABWE, SHABANI, MBEKE, SIRIWAYO, SABUNI, KATASI, BOFEKO,
RIZIKI, DAVID, VAGHENI, LANGO, Professeur OLEKO trouvent ici l'expression de
notre gratitude.
Enfin nos remerciements s'adressent au Chef du Laboratoire de
l'UCG, Monsieur l'Abbé SOLI et à tous ses travailleurs pour
nous avoir donné l'accès à l'utilisation de leurs
matériels lesquels ont conduit à l'obtention des résultats
et ont donné la valeur à notre travail.
Sans oublier à remercier tous les détenteurs des
Primates qui nous ont permis d'obtenir le matériel biologique pour
l'accomplissement de notre recherche ;
Nos remerciements s'adressent aussi à
l'informaticienne KAHAMBU SIVYAENDERA Espérance pour avoir saisi ce
travail.
KAVUGHO KASAYI
LISTES
DE TABLEAUX ET FIGURES
Tableau 1 : Caractères morphologiques des
Helminthes
Tableau 2 : Classification des Helminthes
Tableau 3 : Superficie de communes de la ville de
Butembo
Tableau 4 : Espèces des singes examinés
Tableau 5 : Fréquences de vers d'une
manière générale
Tableau 6 : Nombre de vers en fonction de l'espèce
des singes
Tableau 7 : Fréquences de communautarité
des vers par rapport aux espèces des singes
Tableaux : (8, 9,10, 11, 12,13) prévalences de
Helminthes des Primates en captivité dans la ville de Butembo, selon
les espèces des singes
Figure : Morphologie des oeufs d'Helminthes.
RESUME
Une étude de la prévalence des Helminthes des
Primates détenus en captivité dans la ville de Butembo a
été effectué au court d'une période de 6mois.
Les résultats de recherches obtenus sur un
échantillon de vingt Primates regroupés en sept espèces
ont montré ce qui suit :
1. 13 genres d'Helminthes sont responsables des verminoses
(helminthiases) dans le lieu de détention des Primates à
Butembo. Il s'agit de : Strongylus sp 53.8%, Strongyloides
sp 46.15%, Capillaria sp 30.76%, Necator americanum
23.38%, Trichuris sp 15.38%, Ancylostoma sp 15.38%,
Oxyuris sp 15.38%, Ascaris sp, 7.69%, Strongyloides
larva 7.69%, Ascaridia sp 7.69%, Hymenolepis sp 7.69%,
Strongyloides stercoralis 7.69% et Trichostrongylus sp
7.69%
2. Strongylus sp est le parasite le plus
fréquent (53.84%) chez les Primates en captivité, il est suivie
de Strongyloides sp 46.15%, de Capillaria sp 30.77% et de
Necator americanum 23.07%
3. Toutes les espèces des Primates représentent
les mêmes dangers d'infestation parce qu'elles sont toutes gardées
dans des mauvaises conditions et aucune de ces espèces n'a montré
la négativité.
4. Certaines espèces des Primates ont montré un
degré d'infestation très élevé comme
Cercopithecus l'hoesti (8vers), Pan troglodytes
(8vers) et Papio anubis (6vers). Les autres Primates ont
été moins infestés avec 1 à 3 vers seulement.
SUMMARY
The study of the Helmentic of monkeys Kept in captivity hard been
done in Butembo city during the period of six mouths. The result of the
researches obtains over one sample of 20 monkeys classified into seven
categories revealed that:
1. 13 species of Helmenthics are responsable of wormins
(helminthics), in places where monkeys are kept in Butembo it is about:
Strongylus sp 53.84%, Strongyloides sp 46.25%,
Capillaria sp 30.76%, Necator americanum 23.38% Trichirus sp
15.38%, Ascaris sp 7.69%, Ascaridia sp 7.69%,
Hymenolepis sp 7.69% Strongyloides larva 7.69% Stongyloides steralis
7.69%, and Trichostrongylus sp 7.69%.
2. Strongylus sp is the most frequent parasite 53.84%,
for monkeys in captivity it is fallowed by the Strongyloides sp 46.15%
Capillaria sp 30.76% and Necator americanum 23.07%.
3. All monkey s specias represent the some danger of infestation
because the are kept in bad conditions and none has shown a negative aspect.
4. Other Kind of monkey species have neveled a higth degree of
infestation as:
Cercopithecus l'hoesti (8 worms), Pan
troglodytes (8 worms) and Papio anubis (6worms). Others have ben
less infested with one to three worms only.
0.
INTRODUCTION
0.1
PROBLEMATIQUE
L'homme depuis son apparition sur la terre a toujours
dominé la flore et la faune tant sauvage que domestique pour ses
multiples besoins.
Dans beaucoup de pays d'Afrique y compris la République
Démocratique du Congo, le tourisme peut être une source importante
pour une aire protégée quand elle possède des
espèces uniques. (
www.vet/nante.Fr ).
La protection des Primates se heurte à des
problèmes parmi les quels, la transmission des maladies dont les
helminthiases qui ont attiré notre attention, d'autant plus que les
Primates à contact avec l'homme sont extrêmement
parasités.
Beaucoup d'Helminthes sont communs à l'homme et aux
animaux. La transmission des parasites entre les humains et les animaux
sauvages et vice versa mérite une attention particulière.
(BRIGITE, 2006)
Dans la nature, ils vivent en équilibre avec leurs
commensaux, mais un changement brutal de l'alimentation ou le stress lié
à un changement de milieu peut être une source de contamination
pouvant déséquilibrer la flore et la faune intestinale ou
provoque des entérites diarrhéiques. (CANOPEE, 1999)
En effet ces helminthiases sont responsables d'une
énorme perte économique dans le milieu artificiel dont ces
Primates font l'objet. Ces aspects malheureux constituent le coeur de notre
travail et pourraient être résolus pour que les détenteurs
puissent bénéficier au maximum de ces Primates en
captivité.
0.2
HYPOTHESES
Ce travail repose sur les hypothèses
ci-après :
· Les Primates en captivité dans la ville de
Butembo seraient infestés par plusieurs espèces
d'helminthes ;
· Les contaminations seraient dues au manque
d'hygiène alimentaire et aux contacts directs avec l'homme;
· Les Primates seraient infestés par les
mêmes helminthes que l'homme.
0.3
OBJECTIFS
Dans le présent travail nous nous sommes fixé
les objectifs suivants :
- Identifier les Helminthes des Primates en Ville de
Butembo ;
- Evaluer leurs fréquences selon les espèces
des Primates ;
- Proposer les mesures préventives pouvant permettre
de les maintenir tout en gardant leur état de santé intact et les
écarter des différentes contaminations possibles.
0.4.
DELIMITATION DU TRAVAIL
Dans ce travail nous nous sommes intéressé aux
helminthiases de Primates actuellement en captivité dans la Ville de
Butembo, Province du Nord-Kivu en République Démocratique du
Congo.
0.5. BUT ET INTERET
Les données de cette recherche nous permettront de
connaître les différentes espèces d'Helminthes qui
parasitent les Primates en captivité et de proposer des mesures
prophylactiques afin d'améliorer les conditions de détention de
Primates.
Nous estimons que nos résultats serviront des
données de base pour les détenteurs des Primates en
captivité à Butembo, les médecins humains ainsi que les
médecins vétérinaires, les mesures hygiéniques
à prendre lors du contact avec les Primates. Ils pourront aussi aider
les vétérinaires et les médecins humains pour orienter
leur lutte contre les Helminthes.
0.6.
DIFFICULTES RENCOTREES
Pendant notre recherche effectuée en Ville de Butembo
pour une période de 6mois nous avons connu les difficultés
suivantes :
- Le coût élevé des frais de laboratoire
- Accès difficile aux Primates suite à de
longues distances
- Non accessibilité aux lieux de détention des
Primates
- Crainte de détenteurs des Primates à nous
livrer des informations car, nous soupçonnant être des agents de
l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature. (ICCN)
0.7.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se
subdivise en quatre chapitres :
Le premier traite des généralités sur le
milieu d'étude, des Primates et des Helminthes.
Le deuxième concerne le matériel et les
méthodes utilisés.
Dans le troisième chapitre nous présenterons
les résultats et dans le quatrième la discussion.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
I.1.
LES PRIMATES
I.1.1.
Définition
Les Primates sont des mammifères placentaires,
plantigrades, essentiellement arboricoles comprenant les lémuriens et
les singes dont l'homme fait partie (encyclopédie Encarta2005)
Leurs mains comptent 5 doigts munis d'ongle plats, le pouce
et le gros orteil sont souvent opposables. Leurs mamelles sont toujours
pectorales sauf chez les tarsiers et l'utérus est sans cornes. Leur
activité sexuelle est continue, non limitée à une
période de rut (sauf chez les lémuriens) (PAUL G. 1979, 1996).
II.1.2 Caractéristique morphologique
L'ordre des Primates est constitué des deux sous
ordres : Les Prosimiens et les Simiens (GAUTIER, 1999)
L'observation de GAUTIER, (1999), montre
généralement que les Primates ont un grand développement
de la capacité crânienne par rapport au poids corporel. Leurs
membres se terminent par des pieds et mains préhenseurs grâce
à l'existence de doigts séparés des pousses. Leurs doigts
sont au nombre de cinq avec le pouce généralement opposable aux
autres doigts à l'exception de la sous famille de colobinae qui
possède quatre doigts qui sont généralement bipèdes
et leurs doigts ne possèdent pas des griffes mais des ongles plats
.L'opposition du pouce permet la préhension facile des aliments et des
objets. (Encyclopédie 2003).
La longueur de leur queue est variable. Les Gorilles,
Chimpanzés et l'Orang-outang en son dépourvues.
Les Prosimiens ont certaines caractéristiques qui leur
sont propre comme, le museau Pointus, les oreilles arrondis et des gros yeux.
Ils ont des moeurs nocturnes.
Les Simiens sont majoritaires des Primates d'Afrique-central
et se distinguent d'autres part certains caractères comme : La
réduction du sens de l'odorat, la vision binoculaire très
développé et fine. Ils sont diurnes.
Ils sont classés en deux grands groupes : Les
singes du nouveau monde (Platyrhiniens) et des singes de l'ancien monde
(Catarrhiniens) (GAUTIER, 1999).
Les Platyrhiniens ont un nez aplati et des narines
latéralement ouvertes. Ils sont originaires de l'Amérique
centrale au sud. Tandis que les Catarrhiniens ont des narines
rapprochées. Parmi eux on trouve les plus grands singes de la terre et
qui n'ont pas de queues (Gérard 1989 et Wilson 1993).
II.1.3
Vie sociale
Généralement les Primates mènent une vie
familiale sociale développée et structurée. Chez les
individus solitaires, chaque espèce vit sur un territoire qui lui est
propre et les femelles sont accompagnées par leur progéniture
(encyclopédie 2003).
Chaque groupe vit sur un domaine vital. Ils utilisent des
moyens de communication comme : Le toucher, la vision, l'oui, l'olfaction.
Ils mènent une vie sans couple permanent (GAUTIER., 1999).
II.1.4. Régime alimentaire
II.1.4.1 A l'état naturel
Les Primates sont en général omnivores. Ils se
nourrissent naturellement des fruits, de fleurs, nectars, des jeunes feuilles,
insectes. (KINGDON, 1997).
A l'état naturel, ils ont quatre façons
d'alimentation : la frugivorie, la folivorie, la granivorie et
l'instivorie. (GAUTIEN, 1999)
II.1.4.2. Alimentation en captivité
Ces Primates peuvent être alimenté par un
régime de basse composé d'élément concentré
aux quels on peut associé des légumes verts comme :
carottes, fruits, pomme de terre, etc....
Le régime alimentaire doit être adapté
à l'espèce considérée et couvrir l'essentiel de ses
besoins en nutriment. Ces aliments doivent constituer un minimum de 50%
d'apport en matières sèches, fruits, et les légumes
doivent excéder 25% de la ration. (LUCIANIE, 1998 cité par
MUKULUMANYA 2006)
II.1.5. Reproduction
A leur maturité, les femelles ont des cycles
reproducteurs dont la durée est semblable à celle du cycle
menstruel de la femme. Dans la quasi-totalité des cas, un seul enfant
naît. Sitôt né, l'enfant s'accroche au ventre de sa
mère, grâce à un réflexe d'agrippement, sa bouche
se trouvant au niveau de la mamelle qu'il saisie. (GAUTIER, 1999).
II.
1.6. Taille et poids.
Les variations de poids et détaille illustrent la
diversité des Simiens. Les poids corporels varient d'un Kg chez les
Miopithéques jusqu'à 200Kg chez les Gorilles.
(GAUTIER, 1999).
II.1.7. Dentition.
La formule dentaire est identique chez tous les Primates. Il
y a la dentition de lait et la définitive (diphyodonte) il y a aussi
l'hétérodontie.
Formule dentaire:
Dents de lait :( I C P ) X 2=20 dents
Dents définitives : (I C P M ) X 2= 32dents
(GAUTIER, 1999)
II.1.8. Distribution
La plupart des Primates vivent en forêt tropicale et
Subtropicale d'Amérique, d'Afrique, Asie (encyclopédie 2003)
II.1.9. Systématique
L'ordre des Primates est constitué de deux sous
ordres : le sous-ordre des Prosimiens et des Simiens.
Les Prosimiens sont caractéristiques du Madagascar.
Ils sont insectivores, et nocturnes. Ils ne sont représentés
qu'en Afrique par cinq genres.
Les Simiens sont constitués des Platyrhiniens ou
singe du nouveau monde et de Catarrhiniens ou singe de l'ancien monde.
Seul les Catarrhiniens sont présents en Afrique
(GAUTIER, 1999, GERARDS, 1989) et
sont groupés en deux familles : les Homidae
(singes anthropomorphes et homme), et les Cercopithècidae ou
(singes abajoues).
Les Platyrhiniens sont subdivisés en deux
familles : Les Lorisidae (pottos) et les Galagonidae (King- Don,
2006).
II.2
Les Helminthes
Les Helminthes sont communément appelés vers.
Les helminthoses digestives sont dues à la présence ou au
développement de Némathelminthes surtout, et des Plathelminthes
dans la paroi et dans la lumière de l'intestin (ANONYME, 1999).
Selon les espèces en cause on parle de :
Strongylose, Oxyurose, Ancylostomose, Trichurose...
II.2.1
Morphologie générale des adultes
L'embranchement des Helminthes compte deux phylum : les
Plathelminthes ou vers plats et les Némathelminthes ou vers ronds.
Chaque phylum comprend deux classes dont les caractères
sont repartis dans le tableau ci-dessous.
Tableau 1 : caractère morphologique de
Helminthes parasites
Phylum
|
Classe
|
Caractères
|
1. Plathelminthes
|
1. Trématodes
|
- Tube digestif complet et ramifié
- Deux ventouses (crochets)
- Corps foliacé ou conique non segmenté.
|
2. Cestodes
|
- Pas de tube digestif
- Se nourrissent par diffusion
- Corps segmenté.
|
2. Némanthelminthes
|
1. Nématodes
|
- Tube digestif complet et rectiligne
-Pas de trompe protactile (Ascaris)
|
2. Acanthocéphales
|
-Pas de tube digestif
-Corps divisé en deux parties (corps et trompe
céphalique épineux).
|
II.2.2 Morphologie des oeufs d'Helminthes
![](prevalence-helminthes-primates-butembo8.png)
II .2.3 Les Parasites du tractus digestif des Primates
Les espèces responsables des troubles
gastro-intestinaux chez les Primates appartiennent à plusieurs familles
chez lesquels nous pouvons citer :
Les Trichostrongydae, les Strongylidae, les
Ancylostomidae, les Capillaridae et Bunostomidar
(ANONYME 1999).
II.2.4
Les Facteurs prédisposants
Selon TRONCY, 1981 cité par KAKIRANIA
(2003) on peut distinguer 5 facteurs qui prédisposent les hôtes
aux helminthiases : l'age, l'état de santé, l'alimentation,
la conduite du troupeau.
L'age :
Les jeunes sont plus récessifs aux parasites tandis que
les adultes installent un degré d'immunité.
L'Etat de santé :
Tous ce qui affaiblit la santé des animaux favorise
leur infestation. Les gestantes, les parturientes, les vieux ainsi que ceux
qui sont atteint des maladies aigués ou chroniques sont
particulièrement les plus exposés par rapport aux individus en
bon état de santé.
La qualité de la nourriture :
Un animal mal nourri est plus récessif et exposé
à l'attaque parasitaire qu'un sujet bien nourri.
La manière dont est conduit le troupeau :
Le surpeuplement sur un même milieu est néfaste
car le nombre de larves infestantes augmente et un séjour
prolongé sur un même milieu favorise l'infestation
(TRONCY, 1981 cité par KAKIRANIA 2003)
II.2.5. Diagnostic
Le plus souvent le diagnotic clinique d'une helminthose est
nécessaire. Il faut y penser lorsque l'animal présente les signes
comme : la diarrhée, la toux, l'amaigrissement, l'anorexie car tout
problème digestif ou pulmonaire peut être un signe d'infestation
helminthique.
La recherche des oeufs ou larves dans les selles se fait par
coproscopie (examen direct sous microscope ou après enrichissement) car
il faut identifier les parasites pour aboutir au diagnostic
étiologique.
II.2.6. Mesure prophylactique, hygiénique et
médicale des Helminthes
II.2.6.1. prophylaxie hygiénique
Les mesures qui peuvent être préconisées
sont les suivantes :
· Ne jamais maintenir les animaux longtemps sur le
même milieu ;
· Eviter leur surpeuplement dans un même
milieu ;
· Ne jamais les alimenter de la nourriture
infestée ;
· Ne jamais mettre en contact un animal infesté
avec le groupe ;
· Contacter les agents sanitaires pour tout cas
suspect.
II.2.6.2. Prophylaxie médicale
Différentes molécules antiparasitaires peuvent
être utilisées pour traite ou prévenir les helminthoses.
§ Le Thiabendazole 50-100mg /Kg/per os, 50mg /Kg pendant
deux jours
§ Mébendazole 3 mg/Kg/10jours ou 5 mg/Kg par 12
jours ou 15mg/Kg/jours pendant 3 jours
§ Ivermectine : 0.2mg/Kg
§ Levamisole : 27-50mg/Kg/jour
§ Flabendazole : 27-50mg/Kg, 2fois par Jour/5jours
§ Dichlorves : 10-20mg/jour pendant 2jours
§ Niclosamide : 20-100mg/Kg
§ Le Pipérazine : 65-83mg/Kg
§ Romaotes de Pyrantel : 11mg/Kg en une prise
Si le produit est choisi selon le parasite dominant,
après examens coproscopique il est recommandé le Thiabendazole
contre Oeusophagostom ou Strangyloïdes, le mebendazoles
contre le Trichures, Ascaris ou Trichostrongylus et
le lavanizole contre les Oxyures. (ANONYME, 1999)
II. 2.6.3 Systématique des Helminthes
Ce tableau reprend la classification des Helminthes en
classe, ordre de deux familles, sous-famille, genre et espèce
CLASSE
|
ORDRE
|
FAMILLE
|
S/FAMILLE
|
GENRE/ESPECE
|
Nematoda
|
Rhabdisidea
|
Strongyloidae
|
-
|
Strongyloides stercoralis
Strongyloides ronsoni
Strongyloides papillosus
Strongyloides westeri
|
Trichuridae
|
Trichuridae
|
Trichurinae
|
Trichiris trichura
|
Capillarinae
|
Capitllare hepatica
Capilare felis-cati
|
Trichosomoidea
|
-
|
Trichosomoides crassicauda
|
Trichimillidae
|
-
|
Trichinella spiralis
|
Strongylidae
|
Strongylidae
|
Strongylinae
|
Stroggylis equines
Delafondia vulgaris
|
Globocephalinae
|
Globocephalus urosubulatus
|
|
|
Ancylostomidae
|
Aglostominae
|
A,cylostoma duoodenale
|
|
Bunostominae
|
Bunostomum trigonocephalum
Necator americanum
|
Cyathostomidae
|
Cyathostominae
|
Cyathoma sp
|
Oesophagostominae
|
Oesophagostomum dentatum
|
Trichostrongylidae
|
Amidotaminae
|
Amnodostonum enseris
|
|
Alluloninae
|
Allulonus tricuspis
|
Trichostrongylinae
|
Trichostrongylus axei
|
Hoemoncinae
|
Hoemoncus contortus
|
Nematodirinae
|
Nematodirus fecicallis
|
graphidinae
|
Graphididium strigosum
|
Heligmosiminae
|
Nematospiroides dubir
|
Viannelinae
|
Nipostrongylus brasiliensis
|
Protostrongylida
|
Dictyocaulinae
|
Dictyocaulus filaria
|
Metastrongylinae
|
Metastrongylus elongates
|
Angiostrongylinae
|
Angiostrongylus vasorum
|
Syngamidae
|
-
|
Syngamus trachea
|
Pseudalidae
|
Filoroidinae
|
Muelerius capillaries
|
|
Stephanuridae
|
-
|
Stéphanuris dentatus
|
Dictophimidea
|
Dictophimidae
|
-
|
Dictophyma renale
|
Oxyuridea
|
Oxyuridae
|
Oxyrunae
|
Oxyuris equi
|
Aspicularinae
|
Aspicularis tetraplera
|
Syphaciinae
|
Syphacia muris
|
Laurolinae
|
Probstmayria vivipara
|
Heterakidae
|
-
|
Hetarakis galinorum
|
|
Ascaridae
|
Ascarididae
|
ascaridinae
|
Ascaris suum
Parascaris aquarum
|
Toxacarinae
|
Toxocara canis
|
Trematode
|
Digenea
|
Dicrocoelidae
|
-
|
Dicrocoelium lanceolatum
|
|
|
Fasciolidae
|
-
|
Fasciola Repatica
|
Epitorchidae
|
-
|
Opistorchis felineus
|
Echinostomatidae
|
-
|
Echinostoma revolutum
|
Prosthognonimidae
|
-
|
Prosthognonimus ovatus
|
Notocotylidae
|
-
|
Catatropis verrucosa
|
Schistosomatidae
|
-
|
Schistosoma bovis
|
Paramphistomidae
|
-
|
Paramphistomum cervi
|
Heterophydae
|
-
|
Apophallus donicus
|
Cyathocotylidae
|
-
|
Mesostephanus sp
|
Cestode
|
Pseudophyllidae
|
Diphyllobothriidae
|
-
|
Diphyllobothridium latum
|
|
Cyclophyllidea
|
Mesocestoidea
|
-
|
Mesocestoides lineatus
Anoplocephala perfoliata
|
Dilepidae
|
-
|
Dipylidium caninum
|
Hymenolepididae
|
-
|
Hymenolepis nana
|
Davaineidae
|
-
|
Davainea proglotina
Raillietina tetragona
|
Taeniidae
|
-
|
Taenia solium
Echinococcus granilosus
|
Ascaridinae
|
Ascaridia columbae
|
Spiruridea
|
Spiruridae
|
Ascarospinae
|
Qscarops strongylina
|
Spirurinae
|
Aquaria hamulosa
Habranema muscae
|
Thelaziidae
|
Thelazinae
|
Thelazia rhodenzi
|
Tropisuridae
|
-
|
Tropisurus tissinus
|
Dipetalonematidae
|
Dirofilariinae
|
Dirofilaria immitis
|
Oncocercinae
|
Oncocerca bovis
Oncocerca servicalis
|
Acantho
cephala
|
-
|
-
|
-
|
Macracanthorynchus hirudineus
|
(Thienpont, Rochette , 1961)
II.3. MILIEU D'ETUDE
II.3.1
Situation géographique
II .3.1.1 Limite
La ville de Butembo où nous avons
réalisé nos recherches se trouve en cheval sur les deux
territoires de Lubero et de Beni. Elle se limite de la manière
suivante:
· A l'Est par le rond -point CUGEKI au croisement du
tronçon Kyondo -Luotu,la source de la rivière LUSOVOVU qui prend
le nom de LWIRWA sur toute sa longueur jusqu'à son confluent avec la
rivière Kamikingi. Les deux forment la rivière Luhulo, celle-ci
jusqu'à sa confluence avec la rivière Kimemi sur la route Butembo
-Beni ;
· A l'Ouest par la rivière Kaghenda, la route qui
mène vers MABAMBI jusqu'à MUSINGIRI ; de là la source
de la rivière KAKOLWE jusqu'à son confluence vers la
rivière MUSUSA ;
· Au Nord par le confluent des rivières KIMEMI
et LUHULO sur l'axe routier Butembo-Beni, l'intersection du ruisseaux KASIYIRO
en longeant la conduite forcée du barrage de Butembo à direction
de l'Ouest jusqu'à la cellule KAKIRAKIRA, la rivière Lukwaliha
jusqu'à sa confluence avec la rivière Kaghenda ;
· Au Sud par l'axe routier de puis de rond point CUGEKI
jusqu'à l'intersection de la rivière VIRENDI, de cette
rivière Virende jusqu'à son confluent avec la rivière
Mususa, sur toute sa longueur jusqu'à son confluent avec la
rivière Kaholwe ; (Rapport de la Mairie de Butembo, 2006)
II.3.1.2 Coordonnées Géographiques
La ville de Butembo est située en 18 Km de la ligne de
l'Equateur dans l'hémisphère Nord. Elle se localise aux points
suivants :
29° 17' longitude Est et 0°8' latitude nord
(Rapport de la Mairie de Butembo, 2006)
II.3.1.3 Relief
La ville de Butembo est située près du rift
valley occidental sur le mont Mitumba. Elle n'a pas le même relief sur
toute son entendu, il y a plusieurs collines dont l'altitude varie entre 600m
dans les vallées et 2000m au point culminant situé
précisément à Matembe dans la commune Vulamba. La moyenne
est donc de 1800m.
II.3.1.4 Superficie
La superficie de différentes communes de la ville de
Butembo est représentée dans le tableau suivant
Tableau 3. Superficie de commune de Butembo
Commune
|
Superficie
|
Bulengera
|
55.18Km2
|
Vulamba
|
52.61 Km2
|
Kimemi
|
42.25Km2
|
Mususa
|
40.30Km2
|
Total
|
190.34Km2
|
II.3.1.5 Le climat
La ville de Butembo jouit d'un climat Equatorial de Montagne
appelé aussi climat d'altitude qui se caractérise encore jusque
là par une alternance d'une petite saison sèche allant de
Décembre en Février et la grande va de juin à mi
septembre. Une petite saison pluvieuse s'observe de Mars à fin Mai et
la grande va de fin Septembre en début Décembre.
La température minimale a été de
12.6°c et la température maximale de 26.1°c enregistré
au mois de Juin 2006. La température moyenne minimale annuelle est
13.5°c. La température moyenne maximale annuelle est 18.6°c
Le mois de décembre est le plus pluvieux avec
362 ,5mm pluie contre le mois de Juin avec 27mm de pluie seulement
(Rapport de la mairie de Butembo, 2006).
II. 3.1.6 Végétation
La forêt de montagne qui existait a cédé
place à une végétation d'Eucalyptus plantés et
quelques arbres ornementaux comme le sopin, le cèdre ainsi que d'autres
arbres fruitiers. Les bananiers se trouvent presque dans chaque parcelle. Il
est planté pour ses fruits délicieux.
II.3.1.7 La Démographie
L'analyse des données de la démographie humaine
est indispensable pour la compréhension de l'écologie d'une
entité donnée
L'anthropocenose constitue sans conteste la principale
composante de l'écosystème urbain, l'homme y étant le
facteur écologique super dominant. La ville de Butembo s'entend sur une
superficie de 190.22 Km2, héberge une population
estimée à 528.909 habitants l'année 2006.
La population de Butembo a été
évaluée à 2004 a environ 432.510 habitants et elle
atteint en 2005, 525.444 habitants. Donc à un an la population de
Butembo a été multipliée par 6.6 % (ANONYME
II, 2005 cité par MUKULUMANYA M, 2006).
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES
II.1
MATERIEL BIOLOGIQUE
Au cours de notre travail nous nous sommes
servis de vingt Primates détenus en captivité dans la ville de
Butembo.
II.2.
Méthodes
Récolte des échantillons
+
Les animaux ont été pris au hasard dans
différents lieux de détention sans tenir compte de leur
âge, sexe ou de leur état de santé. Le seul
paramètre pris en considération était leur appartenance
à l'ordre des Primates.
Les selles étaient directement prélevés
à partir de leur cage au moyen d'une curette et directement
empalés dans des sachets à plastic et amené au laboratoire
pour l'analyse.
Recherche et identification des parasites
Pour identifier les parasites nous avons utilisé trois
méthodes : l'examen microscopique direct suivi de deux
méthodes des concentrations parasitaires dont : la méthode
de concentration par le formol Ether ou sédimentation et la
méthodes de Willis.
Méthodes de concentration de Willis
* Dans un flacon de pénicilline, on place un morceau
de selle d'environs 2g
* Remplir le quart du flacon avec la solution de
Willis
* A l'aide d'un applicateur écrasé le morceau
de selle et bien mélangé dans la solution puis remplir
avec la solution de Willis (Na Cl 25%). La solution doit âtre
parfaitement homogène
* Déposé soigneusement une lamelle sur
orifice du flacon
* Vérifier que la lamelle recouvre
complètement le liquide sans bulle d'air
* Laisser reposer la préparation pendant 30minutes,
pour que les oeufs remontent en surface et adhèrent à la
lamelle
* Retirer avec précaution la lamelle à la
quelle doit adhérer une goutte de liquide
* Déposer sur la lame et examiner
immédiatement au microscope car la préparation se
dessèche très rapidement.
Méthode de Concentration par le Formol Ether ou
Sédimentation
* Dissoudre environ 2g de selle dans 10ml d'eau physiologique.
* Tamiser cette solution sur un morceau de
compresse et recueillir dans un tube à centrifuger.
* Centrifuger pendant une minute à 2500 tours
* Eliminer le surnageant et remettre le culot en
suspension dans 8ml de la solution de formol à 10%
* Le selle reposé 5 minutes
* Ajouter 3ml d'éther et émilsionner par
agitation
* Centrifuger une minute à 500 tours et en fin
rejeter le surnageant puis prélever le culot et examiner. Cette
méthode permet de mettre en évidence les oeufs d'helminthes et
les kystes protozoaires.
Méthodes d'examen microscopique direct
Sur une lame porte objet, un petite quantité de selles
est mis en suspension dans une goutte d'eau physiologique. Après
couverture de la lame par une lamelle la préparation est examinée
au microscope au faible grossissement (X 40) (LAVEY, 1982).
II.3.
Calcul statistiques
Pour analyser et interpréter les
données récoltées nous avons utilisé le calcul
simple de pourcentage suivant la formule : P=![](prevalence-helminthes-primates-butembo9.png)
P = pourcentage
N= nombre de cas observé
n = effectif total
CHAPITRE TROISIEME :
RESULTATS
A l'issue de notre recherche qui a duré 6mois, une
population de 27 Primates a été inventoriée et qui a
groupé 7 espèces différentes. De la population
inventoriée nous avons examiné 20 échantillons de selles
de vingt Primates pour évaluer la prévalence des Helminthes au
sein des Primates détenus en captivité en ville de Butembo.
Espèces des singes détenus et
examinés
Ce tableau nous montre les différentes espèces
et le nombre de Primates qui ont constitué l'échantillon de
notre travail.
Tableau 4 : Espèce des primates
examinés
Espèce de singe
|
Effectif
|
Fréquence
|
Cercopithecus l'hoesti
|
11
|
55%
|
Cercopithecus ascanius
|
4
|
20%
|
Papio anubis
|
1
|
5%
|
Pan troglodytes
|
1
|
5%
|
Cercocebus agilis
|
1
|
5%
|
Cercopithecus mitis
|
1
|
5%
|
Cercopithecus spp
|
1
|
5%
|
Total
|
20
|
100%
|
Dans ce tableau, Cercopithecus l'hoesti se fait voir
comme l'espèce la plus représentative et la plus
fréquente (55%). Cette espèce est suivie de Cercopithecus
ascanius avec une fréquence de 20%. Les espèces suivantes
sont moins représentatives avec une fréquence de 5% chacune.
Fréquence des vers d'une manière
générale
Après examen microscopique de crottes des Primates
retrouvés en captivité à Butembo, les résultats
obtenus ont été repris dans le tableau 5.
Ce tableau nous montre les résultats obtenus et les
regroupe en classe, ordre, famille, sous famille et espèce.
Classe
|
Ordre
|
Famille
|
S/famille
|
Effectif Examiné
|
Espèce
|
Total de cas sur 20
|
Total de Fréquence
|
Nématode
|
Rhabdiasidea
|
Strongylidae
|
-
|
20
|
Strongyloides sp
|
6
|
46.15%
|
Strongyloides larva
|
1
|
7.69%
|
Strongyloides stercoralis
|
1
|
7.69%
|
Trichuridea
|
Trichuridae
|
Trichurinae
|
-
|
Trichuris sp
|
2
|
15.38%
|
Capillaridae
|
Capillarinae
|
-
|
Capillaria sp
|
4
|
30.76%
|
Strongylidea
|
Strongylidae
|
Strongylinae
|
-
|
Strongylus sp
|
7
|
53.84%
|
Ancylostomidae
|
Ancylostominae
|
-
|
Ancylostoma sp
|
2
|
15.38%
|
Bunostominae
|
-
|
Necatoror americanum
|
3
|
23.07%
|
Trichostrongylidae
|
-
|
-
|
Trichostrongylus sp
|
1
|
7.69%
|
Ascaridea
|
Ascaridae
|
Ascaridinae
|
-
|
Ascaris sp
|
1
|
7.69%
|
Ascaridia sp
|
1
|
7.69%
|
Oxyuridea
|
Oxyuridae
|
Oxyrinae
|
-
|
Oxyuris sp
|
2
|
15.38%
|
Cestode
|
Cyclophylidea
|
Hymemenolepididae
|
-
|
-
|
Hymenolepis sp
|
1
|
7.6%
|
Dans ce tableau nous constatons que Strongylus sp et
Strongyloides sp sont les vers les plus fréquents avant
Necator americanum et le Capilaria sp. Les autres
espèces sont moins fréquentes et ne se sont retrouvés
chacune que chez une espèce des singes seulement.Autres
parasites
A part les vers, des amibes (Protozoaires) ont
été retrouvées sous forme kystique et de cristaux Charcot
Leyden caractéristique d'une amibiase chronique.
L'amibiase s'est montré chez quatorze Primates sur
vingt d'où une fréquence de 70%.
Répartition des parasites en fonction des
espèces de Primates
Ce tableau représente chaque espèce de Primate
avec le nombre d'espèce des vers que nous avons trouvé lors de
l'examen coproscopique.
Au cours de ce travail nous avons repris les parasites en
fonction des espèces des Primates retrouvés en captivité
et les résultas sont repris dans le tableau 6.
Espèce de vers
Espèce de singe
|
Espèces de vers
|
Nombre de vers
|
Carcopithecus l'hoesti
|
- Strongylus sp
|
8
|
|
- Strongyloides sp
|
- Stongylus larva
|
- Hymenolepis sp
|
- Nacator americanum
|
- Enkylostoma sp
|
- Capilloria sp
|
- Oxyuris sp
|
Cercopithecus ascanius
|
Strongyloides sp
|
2
|
Capillaria sp
|
Papio anubis
|
Oxyuris sp
|
6
|
Strongylus sp
|
Trichurus sp
|
Strongyloides sp
|
Trichostrongylus sp
|
Capillaria sp
|
Pan troglodytes
|
Angylostoma sp
|
8
|
Necator americanum
|
Capillaria sp
|
Strongyleides sp
|
Trichuris sp
|
Oxyuris sp
|
Ascaridia sp
|
Strongylus sp
|
Cercopithecus mitis
|
Strongyloides stercoralis
|
2
|
Strongylis sp
|
Cecopithecus sp
|
Ascaris sp
|
1
|
Cecosebus agilis
|
Necator americanum
|
1
|
Dans ce tableau nous constatons que Cercopithecus
l'hoesti et Pan troglodytes sont les deux espèces qui ont
été les plus infestées par les vers, après vient
Papio anubis et en fin vient Cercopithecus ascanius,
Cercopithecus mitis , Cercopithecus sp qui sont les moins
infestés
Fréquence de communautarité d'Helminthes
par rapport aux Primates
Certaines espèces des parasites se retrouvent chez tous
les Primates examinés et d'autres sont spécifiques. Ces
observations sont repris dans le tableau 7.
espèce de
vers espèce de primates
|
Tsngyloides
|
Strongylus
|
Strongylus
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Hymenolepis
|
Necator
|
Ankylostoma
|
Capillaria
|
Oxyuris
|
Trichuris
|
Ascaridia
|
Ascaris
|
Strongyloides
|
Trichostrongulis
|
|
sp
|
sp
|
larva
|
sp
|
Ankylostoma
|
sp
|
sp
|
sp
|
sp
|
sp
|
sp
|
stercolis
|
sp
|
Cercopithecus l'hoesti
|
P
|
P
|
P
|
P
|
P
|
P
|
P
|
P
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
Sercopithecus Ascanius
|
P
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
P
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
Papio anubis
|
P
|
P
|
A
|
A
|
A
|
A
|
P
|
P
|
P
|
A
|
A
|
A
|
P
|
Pan troglodytes
|
P
|
P
|
A
|
A
|
P
|
P
|
P
|
P
|
P
|
P
|
A
|
A
|
A
|
Cervione agilis
|
A
|
A
|
A
|
A
|
P
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
Cecopithecus sp
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
P
|
A
|
A
|
A
|
Cercopithecus mitis
|
A
|
P
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
A
|
P
|
A
|
Nombre d'espèces
|
4
|
4
|
1
|
1
|
3
|
2
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
parasites
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
%
|
57,14
|
57,14
|
14,28
|
14,28
|
42,85
|
28,57
|
57,14
|
42,85
|
28,57
|
14,28
|
14,28
|
14,28
|
14,28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A= Absence de vers
P= Présence de vers
Dans ce tableau nous constatons que, Strongyloides sp,
est commun pour 4 espèces des Primates, de même que
Strongylus
|
|
|
sp et Capillaria sp. Le Nécator
americanum et Oxyuris sp sont communs pour 2 espèces des
Primates,
|
|
|
|
Ancylostoma sp et Trichuris sp sont communs
pour 2 espèces de Primates et enfin les autres parasites (vers) ne se
retrouvent
|
|
|
Hymenolepis sp
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prévalence des Helminthes des Primates en
captivité dans la ville de Butembo selon les espèces des
Primates
Tableau 8: Fréquence des vers chez
Cercopithecus l'hoesti
Espèce de vers
|
Nombre de fois que le parasite a été
observé
|
Pourcentage
|
Strongyloides sp
|
2
|
18.18
|
Strongylus sp
|
4
|
36,36
|
Strongylus larva
|
1
|
9.09
|
Hymenolepis sp
|
1
|
9.09
|
Necator americanum
|
2
|
18.18
|
Ancylostoma sp
|
1
|
9.09
|
Capilaria sp
|
1
|
9.09
|
Oxyuris sp
|
1
|
9.09
|
Trichuris sp
|
0
|
0
|
Ascaridia sp
|
0
|
0
|
Strongyloides stercoralis
|
0
|
0
|
Ascaris sp
|
0
|
0
|
Trichostrongylus sp
|
0
|
0
|
Cas négatif
|
0
|
0
|
Cas positif
|
11
|
100
|
Il ressort de ce tableau 8 que sur 11 individus de
Cercopithecus l'hoesti, 11cas d'infestations sont dues
à :
Strongyloides sp 18.18%
Strongylus sp: 36.36%
Strongylus larva: 9.09%
Hymenolepis sp: 9.09%
Necator americanum : 18.18%
Ancylostoma sp : 9.09%
Capilaria sp : 9.09%
Oxyuris : 9.09%
Tableau 9 : Fréquence de vers chez
Cercopithecus ascanius
Espèces de vers
|
Nombre de fois que le parasite a été
observé
|
Pourcentage
|
Strongyloides sp
|
2
|
50
|
Strongylus sp
|
0
|
0
|
Strongylus larva
|
0
|
0
|
Hymenolepis sp
|
0
|
0
|
Necator americanum
|
0
|
0
|
Ancylostoma sp
|
0
|
0
|
Capillaria sp
|
1
|
25
|
Oxyuris sp
|
0
|
0
|
Trichuris sp
|
0
|
0
|
Ascaridia sp
|
0
|
0
|
Strongyloides stercoralis
|
0
|
0
|
Ascaris sp
|
0
|
0
|
Trichostrongylus sp
|
0
|
0
|
Cas négatif
|
0
|
0
|
Cas positif
|
4
|
100
|
Il ressort de tableau 9 que sur 4 espèces de
Cercopithecus ascanius, 4 cas d'infestations sont dues
à :
Strongyloides sp : 50%
Capilaria sp : 25%
Tableau10 : Fréquence de vers chez
l'espèce Papio anubis
Espèce de vers
|
Nombre de fois que le parasite a été
observé
|
Pourcentage
|
Strongyloides sp
|
1
|
100
|
Strongylus sp
|
1
|
100
|
Strongylus larva
|
0
|
0
|
Hymenolepis sp
|
0
|
0
|
Necator americanum
|
0
|
0
|
Ancylostoma sp
|
0
|
0
|
Capilaria sp
|
1
|
100
|
Oxyuris sp
|
1
|
100
|
Trichuris sp
|
1
|
100
|
Ascaridia sp
|
0
|
0
|
Strongyloides stercoralis
|
0
|
0
|
Ascaris sp
|
0
|
0
|
Trichostrongylus sp
|
1
|
100
|
Cas négatif
|
0
|
0
|
Cas positif
|
1
|
100
|
Il ressort de ce tableau que sur 1 espèce de Papio
anubis, un seul cas d'infestation est due à :
v Strongyloides sp : 100%
v Strongylus sp : 100%
v Capilaria sp : 100%
v Oxyuris sp : 100%
v Trichuris sp : 100%
v Trichostrongylis sp :100%
Tableau 11 :Fréquence de vers chez
l'espèce Pan troglodytes
Espèce de vers
|
Nombre de fois que le parasite a été
observé
|
Pourcentage
|
Strongyloides sp
|
1
|
100
|
Strongylus sp
|
1
|
100
|
Strongylus larva
|
0
|
0
|
Hymenolepis sp
|
0
|
0
|
Necator americanum
|
1
|
100
|
Ankylostoma sp
|
1
|
100
|
Capilaria sp
|
1
|
100
|
Oxyuris sp
|
1
|
100
|
Trichuris sp
|
1
|
100
|
Ascaridia sp
|
0
|
0
|
Strongyloides stercoralis
|
1
|
100
|
Ascaris sp
|
0
|
0
|
Trichostrongylus sp
|
0
|
0
|
Cas négatif
|
0
|
0
|
Cas positif
|
1
|
100
|
Il ressort de ce tableau 10, que sur une espèce de
Pan troglodytes, un cas d'infestation est due à :
v Strongyloides sp : 100%
v Strongylus sp : 100%
v Necator americanum : 100%
v Capilaria sp : 100%
v Oxyuris sp : 100%
v Ascaridae sp : 100%
v Trichuris sp : 7.69%
v Ancylostoma sp : 100%
Tableau 12 Fréquence de vers chez
l'espèce Cercocebus agilis
Espèce de vers
|
Nombre de foi que le parasite a été
observé
|
Pourcentage
|
Strongyloides sp
|
0
|
0
|
Strongylus sp
|
0
|
0
|
Strongylus larva
|
0
|
0
|
Hymenolepis sp
|
0
|
0
|
Necator americanum
|
1
|
100
|
Ancylostoma sp
|
0
|
0
|
Capilaria sp
|
0
|
0
|
Oxyuris sp
|
0
|
0
|
Trichuris sp
|
0
|
0
|
Ascaridia sp
|
0
|
0
|
Strongyloides stercoralis
|
0
|
0
|
Ascaris sp
|
0
|
0
|
Trichostrongylus sp
|
0
|
0
|
Cas négatif
|
0
|
0
|
Cas positif
|
1
|
100
|
Il ressort de ce tableau 12, que sur une espèce de
Cercobus agilis, un seul cas d'infestation est due à
Necator americanum 100%.
Tableau13 : Fréquence des vers chez
l'espèce de Cercopithecus sp
Espèce de vers
|
Nombre de fois que le parasite a été
retrouvé
|
Pourcentage
|
Strongyloides sp
|
0
|
0
|
Strongylus sp
|
0
|
0
|
Strongylus larva
|
0
|
0
|
Hymenolepis sp
|
0
|
0
|
Necator americanum
|
0
|
0
|
Ancylostoma sp
|
0
|
0
|
Capilaria sp
|
0
|
0
|
Oxyuris sp
|
0
|
0
|
Trichuris sp
|
0
|
0
|
Ascaridia sp
|
0
|
0
|
Strongyloides stercoralis
|
0
|
0
|
Ascaris sp
|
1
|
100
|
Trichostrongylus sp
|
0
|
0
|
Cas négatif
|
0
|
0
|
Cas positif
|
1
|
100
|
Il ressort de ce tableau 13, que sur une espèce de
Cercopithecus sp un seul cas d'infestation est due à
Ascaris sp 100%.
Tableau14 : Fréquence de
vers chez l'espèce Cercopithecus mitis
Espèce de vers
|
Nombre de fois que le parasite a été
observe
|
Pourcentage
|
Strongyloides sp
|
0
|
0
|
Strongylus sp
|
0
|
0
|
Strongylus larva
|
0
|
0
|
Hymenolepis sp
|
0
|
0
|
Necator americanum
|
1
|
100
|
Ancylostoma sp
|
0
|
0
|
Capilaria sp
|
0
|
0
|
Oxyuris sp
|
0
|
0
|
Trichuris sp
|
0
|
0
|
Ascaridia sp
|
0
|
0
|
Strongyloides stercoralis
|
1
|
100
|
Ascaris sp
|
0
|
0
|
Trichostrongylus sp
|
0
|
0
|
Cas négatif
|
0
|
0
|
Cas positif
|
1
|
100
|
Ce tableau 14, nous montre que chez Cercopithecus
mitis, 1 cas d'infestation est due à
- Strongyloides stercoralis avec une
prévalence de 100%
- Strongylus larva avec une prévalence de
100%.
CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS
IV : Prévalence des vers par rapport aux autres
Du tableau 5, il ressort que Strongylus sp avec une
fréquence de 53.84% et Strongyloides sp 46.15% sont les vers
les plus fréquents. Ils sont suivis de Capillaria sp 30.76%
qui à son tour est suivis de Nacator americanum 23.07% et en
fin vient Oxyuris et Trichuris sp avec une fréquence
de 15.38% chacun.
En effet, ces parasites sont fréquents chez les
Primates surtout les 2 premiers, les deux derniers se retrouvent beaucoup plus
chez les Primates en captivité (ANONYME ,1999)
La consommation des invertébrés (surtout les
insectes comme les mouches) expose ces Primates à l'infestation par des
vers intestinaux humains ou des autres animaux (RAHAVIVOLONA .B, 2006)
IV.2.Prevalence des vers suivant leurs nombre par
espèce des Primates
Du tableau 6, il ressort que Cercopithecus l'hoesti
et Pan troglodytes sont les espèces de Primates les plus
infestés avec 8 différentes espèces de vers chacune. Ils
sont suivis de Papio anubis infesté par 6 espèces de
vers.
Les autres espèces des Primates se sont
montrées moins infestées avec chacune une ou deux espèces
des vers seulement comme Cercocebus agilis : un seul vers,
Cecopithecus ascanius 4 vers.
Ceci aurait comme justification, le fait que les conditions
de détention de ces Primates n'étaient pas bien réunies en
captivité, le rapprochement humain continuel, le régime et soin
alimentaire non respecté, le mangue de dépistage peuvent
être les causes de l'infestation aussi bien chez les espèces des
Primates plus infestés que chez les espèces moins
infestées.
IV. 3.
Prévalence des vers part rapport à la communautarité chez
les Primates
De ce tableau 7, il ressort que certaines espèces des
vers ont montré une fréquence de communautarité
élevé par rapport aux espèces des Primates tel que :
Strongyloides sp commune chez 4 espèces de Primates (57.14%),
de même que Capillaria sp (57.14%) et Strongylus sp
(57.14%) Necator americanum chez 3 espèces de Primates
(42.85%), Oxyuris sp chez 3 espèces de Primates (42.85%),
Ancylostoma sp chez 2 Primates (28.57%) Trichuris sp
(28.57%).
Cela n'est possible que toutes ces espèces de vers
sont parmi les Nématodes qui sont pointés comme les
représentant les plus nombreux qui parasitent les Primates (ANONYME,
1999).
Les autres espèces comme Strongylus larva,
Hymenolepis sp, Ascaridia sp, Ascaris sp,
Strongyloides stercoralis et Trichostrongylus sp, n'ont pas
montré une communautarité pour des causes inconnues (ANONYME,
1999).
IV. 4.
Prévalence des vers suivant les espèces des singes
Strongyoides sp est plus fréquent chez
Cercopihtecus l'hosti (18.18%), Cercopithecus Ascanus 50% Papio
anubis 100%et Pan troglodytes100%. Ce résultat pourrait
s'expliquer non seulement par le fait que ce sont des parasites des Primates
mais aussi par le fait qu'ils se nourrissent des invertébrés
arthropodes, qui sont des hôtes intermédiaires de certains
parasites et sont gardées dans des mauvaises conditions favorables
à l'infestation.
Strongylus sp est plus fréquent chez
Cercopithecus l'hoesti 36.36%, Pan troglodytes100% et
Papio anubis 100%.
Capillaria sp s'est révélée
plus fréquente chez les Cercopithecus l'hoesti 9.09%, chez
Pan troglodytes100% et Papio anubis 100% par ce qu'il est
aussi parmi les parasites des Primates.
Oxyuris sp est plus fréquente chez
Cercopithecus l'hoesti 9.09%, Papio anubis100%, Pan
troglodytes100% par ce qu'il est aussi parmi les parasites des Primates.
Necator americanum est fréquente chez les Cerpithecus
l'hoest 18.18%, Cercocebus agilis 100%, Pan troglodytes
100% car c'est un parasite commun à l'homme et aux autres singes
comme tous les autres parasites prè-cités.
Leur contact direct avec les hommes, leur alimentation
incontrôlé et la consommation des invertébrés peut
être parmi les sources de contamination.
Trichuris sp a été fréquent chez
Papio anubis et Pan troglotytes. Il est aussi indiqué
parmi les parasites les plus fréquent chez les Primates (ANONYME, 1999).
Ancylostoma sp a été fréquent
chez Cercopithecus l'hoesti 9.09% et Pan troglodytes100%
seulement mais il est parmi les parasites les moins fréquents (ANONYME,
1999)
Trichostrongylus sp a été
retrouvé chez Papio anubis100% c'est un parasite commun
à tous les Primates. Aucun élément n'explique la cause
d'être retrouvé seulement chez une seule espèce de Primate.
Ces mêmes tableaux nous montre que certaines
espèces des vers se sont retrouvées un à un chez certaines
espèces des Primates comme :
Strongylus larve s'est retrouvé seulement
chez Cercopithecus l'hoesti 9.09% Ascoridia sp chez Pan
troglodytes 100%, Ascaris sp chez Cercopithecus sp100%,
Strongyloides stércoralis chez Cercopithecus
mitis100%. Aucun élément n'est perçu pour expliquer
ces résultats.
Certaines espèces des Primates ont été
moins représentatives avec un seul individu par espèce comme par
exemple Cercocebus agilis, Cercopithecus mitis,
Cercopithecus sp. Ceci peut d'une part expliquer la cause de la
diminution de l'infestation chez ces Primates.
Par contre l'espèce Pan troglodytes a
été représentée aussi par un seul individu, mais
avec un degré d'infestation très élevée 8
espèces des vers, de même que Papio anubis avec une
infestation de 6 espèces des vers.
Cercopithecus l'hoesti a été
l'espèce la plus représentative avec 11 individus et a
révélé un degré d'infestation très
élevé comme Pan troglodytes avec 8 espèces de
vers, cette représentativité peut expliquer la cause de
retrouver plusieurs vers. Cercopithecus ascanius a été
représentative (4 individus) après Cercopithecus
l'hoesti avec un degré d'infestation de deux espèces des
vers seulement.
Bref : Les mauvaises conditions de détentions des
Primates peuvent justifier ces résultas bien que la fréquence a
été élevée chez certaines espèces des
Primates et diminuée chez d'autres.
CONCLUSION ET SUGGESTION
La détention des primates peut être bonne de
part son attraction et son importance touristique lui accordé dans la
ville de Butembo.
Les Primates en bref, sont des animaux qui donnent la valeur
à notre pays. Ils suscitent une attraction touristique qui
effectivement constitue une source considérable des revenues pour le
pays (BONNOTE, 1999).
Cette détention par contre se bute à bien des
problèmes parmi lesquels les helminthiases ont attiré notre
attention et, au terme de nos recherches, les conclusions suivantes ont
été tirées :
1. Sur 20 Primates examinés : 11 Cercopithecus
l'hoesti (55%) se sont révélés porteur d'infestation
dues à Tsrongyloides sp 18.18%), Strongylus sp
(36.36%), Oxyuris sp 9.09% Capillaria sp (18.18%),
Nécator americanum (18.18%), Hymenolepis sp (9.09%) et
Strongylus larva (9.09%). Parmi ces parasites Strongylus sp
a été le plus fréquent (36.36%) suivie de
Strongyloides sp (18.18%) et Necator americanum (18.18%).
2. 4 espèces de Cercopithecus ascanuis (20%)
se sont montré porteur d'infestation dues à Strongyloides
sp (50%) et Capillaria sp, (25%
3. 1 espèce de Pan troglodytes 5% s'est
monté porteur d'infestation du à : Strongyloides sp
100%, Strongylis sp 100% Necator americanum 100%,
Capilaria sp 100%, Oxyuris sp 100%, Ascaridia sp
100%, Trichuris sp 100% et Ancylostoma sp 100% .
4. 1 espèce de Papio anubis 5% s'est
montré porteur de Strongylus sp 100%, Capilaria sp
100% Oxyuris sp 100%, Trichuris sp 100% et
Tricostrongylus sp 100%.
5. Une espèce de Cercocebus agilis s'est
montré porteur de Necator americanum 100%.
6. Une espèce de Cercopithecus sp s'est
montré porteur d'Ascaris sp 100%.
Et en fin une espèce de Cercopithecus mitis
5% s'est montré porteur de Necator americanum 100%,
Strongyloides stercoralis 100%.
D'une façon générale, parmi tous les
parasites identifiés, Strongylus sp (53.84%) a
été le plus fréquent suivies Strongyloides sp
(46.15%) et de Capillaria sp (30.76%). La prévalence des
Helminthes va de paire avec les conditions vitales de détention des
Primates
La fréquence très faible chez certaines
espèces, n'explique pas, leurs détentions dans des bonnes
conditions, la représentativité faible (un individu par
espèce) peut être en cause de cette diminution.
Par contre Cercopithecus l'hoesti a
été l'espèce la plus représentative avec 11
individus, cela peut expliquer la cause d'une infestation très
élever d'au moins 8 vers.
L'espèce Pan troglodytes n'a
été représenté que par un seul individu, a aussi,
présenté une infestation très élever (8vers) comme
Cecopithecus l'hoesti.
La grande représentativité ou la petite de
chaque espèce nous préoccupe moins seulement les mauvaises
conditions de détentions constituent notre préoccupation
d'autant plus que la plus part des vers identifiés, se retrouve
aussi chez l'homme.
Leur contact direct avec l'homme, l'hygiène
alimentaire mauvaise, leur exposition à l'air libre en consommant les
mouches, leur nourriture mal gardée exposée aux mouches
(hôtes intermédiaires certains vers), ... expliquent l'infestation
des primates détenus en captivité par plusieurs espèces
des vers.
Compte tenu de ce qui précède, nous
suggérons aux détenteurs des Primates :
- De respecter les conditions d'hygiène dans leur milieu
de détention (alimentation cage, dortoirs).
- De s'atteler plus sur les mesures prophylactiques
(hygiénique et médicale)
- De collaborer étroitement avec les techniciens
écologistes, vétérinaires, et les médecins humains
pour une résolution efficace des problème au sein de leur lieu
de détention.
En fin nous pensons que ce travail ouvre des horizons aux
chercheurs ultérieurs sur lequel nous comptons pour voir
développé d'autre aspects de ce travail.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGES
1. LEVY E, 1982, Manuel des techniques de base pour le
laboratoire médical ed. Belgique pp 487
2. HION et al, 1999, Histoire naturel des primates
d'Afrique central éd Multipress Gabon pp 162
3. Viene G. et al, 1989, le peule singe, Paris p
215
4. KINGDON,1997, the Kingdom Field Guide to African
Mamals, ed London, New York pp 464
5. KINGDON, 2006, Guide de mammifères d'Afrique
édition Paris pp271
6. GRASSE P, 1979, 1996, Zoologie des
vertébrés, 3em édition, Paris, pp 215
7. THENPONT D, et AL, 1961, le diagnostic des verminoses
Par examen Coprologique, éd. Jonsson Reseach foundation Bource
Belgique pp 197
II. ARTICLE (revues)
8. RAHAVIVOLOND.M.B, 2006 Gostrointestinal parasites of Cheir
ogaleur spp and Mucrocebus marinus in the litoral forest of M. Madagascar in
Lemur news n°11, pp 31-35
9. BONNOTE S, 1999, «sauvegardes des gorilles de
montagnes et écotourisme en Ouganda:Un premier bilan. » In
Primatologie V2, pp 529-538
III. RAPPORT
10. ANONYME, 2006, Rapport de l'administration du territoire
ville de Butembo pp 78 Inédit
IV. MONOGRAPHIE
11. MWENGESIALI K, 2002, prévalence des Helminthes
gastro intestinaux des chèvres à Kirumba TFC inédit
12. MUKULUMANYA, 2006, Contribution à l'étude
des Primates détenus illégalement par la population de Butembo
TFC inédit
V. WEBOGRAPHIE
13. ANONYME 1999, Bulletin sur l'environnement en Afrique
centrale
14. Encarta, Encyclopédie 2005,2003
15.
WWW.Vet.nante.fr/site pour
le document (PDF) sur les vers intestinaux des Primates
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
AVANT - PROPOS
ii
LISTES DE TABLEAUX ET FIGURES
iii
RESUME
iv
SUMMARY
v
0. INTRODUCTION
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 HYPOTHESES
1
0.3 OBJECTIFS
1
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL
2
0.5. BUT ET INTERET
2
0.6. DIFFICULTES RENCOTREES
2
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
2
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
3
I.1. LES PRIMATES
3
I.1.1. Définition
3
II.1.2 Caractéristique morphologique
3
II.1.3 Vie sociale
4
II.1.4. Régime alimentaire
4
II.1.5. Reproduction
4
II. 1.6. Taille et poids.
5
II.1.7. Dentition.
5
II.1.8. Distribution
5
II.1.9. Systématique
5
II.2 Les Helminthes
5
II.2.1 Morphologie générale des
adultes
6
II.2.2 Morphologie des oeufs d'Helminthes
7
II .2.3 Les Parasites du tractus digestif des
Primates
8
II.2.4 Les Facteurs prédisposants
8
II.2.5. Diagnostic
8
II.2.6. Mesure prophylactique, hygiénique et
médicale des Helminthes
9
II.3. MILIEU D'ETUDE
12
II.3.1 Situation géographique
12
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET
METHODES
15
II.1 MATERIEL BIOLOGIQUE
15
II.2. Méthodes
15
II.3. Calcul statistiques
16
CHAPITRE TROISIEME : RESULTATS
17
CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES
RESULTATS
29
IV : Prévalence des vers par rapport
aux autres
29
IV.2.Prevalence des vers suivant leurs nombre par
espèce des Primates
29
IV. 3. Prévalence des vers part rapport
à la communautarité chez les Primates
29
IV. 4. Prévalence des vers suivant les
espèces des singes
30
CONCLUSION ET SUGGESTION
32
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
34
TABLE DES MATIERES
35
|