CHAPITRE II
L'HYDROLOGIE DU GANDIOLAIS
L'hydrologie du Gandiolais, assez dense, est formée
principalement du fleuve Sénégal avec un nombre important de
cuvettes qui lui sont totalement tributaires. Les eaux souterraines sont
dominées par les nappes des sables du Quaternaire avec des affleurements
superficiels dans les zones proches du fleuve ou des cuvettes. L'autre type
d'eau souterraine est représenté par les nappes du Continental
Terminal. L'hydrologie du Gandiolais, dans son ensemble, est fortement
affectée par la salinisation due à l'influence de la dynamique
marine sur les eaux fluviales.
I / LES EAUX DE SURFACE
L'artificialisation affecte l'intégralité du
cours du fleuve. A l'extrême amont, le barrage de Manantali,
édifié sur le Bafing, au Mali, régule la majeure partie
des écoulements. En conditions naturelles, ceux-ci transitaient par
l'embouchure entre juillet et septembre, provoquant alors un léger
dessalement de l'océan au niveau de Saint-Louis. Dès la fin des
ondes de crue, et sous l'effet constant de la poussée océanique,
la salinisation de l'estuaire se refaisait progressivement. L'hydrologie du
Gandiolais composée du fleuve Sénégal et d'un ensemble de
cuvettes de dépression n'échappe pas à ces conditions.
Localisé au sud et à l'est de la ville de Saint-Louis, le
Gandiolais est traversé par le fleuve Sénégal qui sur sa
rive droite est limité par la Langue de Barbarie ; tandis que sa
rive gauche qui se rattache au continent se particularise par l'existence de
vasières et d'îlots où se perdent les eaux dans un
enchevêtrement de chenaux. C'est le fleuve qui alimente toute les
cuvettes et lacs de la zone. L'hydrologie du Gandiolais est composé en
plus du grand bras du fleuve du :
petit bras du fleuve entre la Langue de Barbarie et
l'île de Saint-Louis, est en communication permanente au nord et au sud
de la ville de Saint-Louis avec le grand bras du Sénégal,
complexe lagunaire en rive gauche, situé entre
Saint-Louis et Gandiole, comprenant le Leybar, le Ndel. Ces chenaux et lagunes,
peu profonds, remontés par la marée, temporairement
inondés, sont partiellement bordés de mangroves (Rapport START
01).
de cuvettes établies dans des reliefs inter dunaires.
Ce sont les cuvettes de Gueumbeul, de Ngaye-Ngaye, le Lac Salicorne en plus des
petites autres adjacentes à celle de Gueumbeul.
Les longues périodes de fermeture de Diama conduit
à des valeurs de salinité proches de quarante pour mille
(39.6°\oo) observées en fin juillet (2005) au niveau de la cuvette
de Gueumbeul et l'onde de marée devrait plus être ressentie dans
ses tributaires (Ngaye-Ngaye...). L'hydrogramme de crue révélait
une période de hautes eaux centrée sur juillet/ août,
suivie d'un long tarissement. Le barrage de Manantali, par son système
de régulation du maximum de crue, a fait aujourd'hui que ce maximum de
crue est centré sur fin août.
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