UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI
CENTRE UNIVERSITAIRE EXTENTION DE KINDU
FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, POLITIQUES ET
ADMINISTRATIVES
B.P.122 K I N D U
Par :
Happy MOLOWAY LUKUNGA
Travail de fin de cycle Présenté et
défendu
en vue de l'obtention du Grade de gradué en
Sciences Politiques et Administratives.
Directeur : Prof. Antoine YUMA
MADJALIWA
Encadreur : Assistant Gaston
LUKONGO
Année Académique 2004 - 2005
Année Académique 2004 - 2005
Introduction
1. Etat de la
question.
L'histoire du monde est parsemée des guerres et des
conflits politiques qui
trouvent leurs origines selon les époques et les lieux,
dans l'intolérance et l'incompréhension, la soif du pouvoir,
l'ambition ou l'autorité des hommes qu'ils agissent seuls ou en
groupe.
D'où le processus de démocratisation en
République Démocratique du Congo avec ce qu'il entraîne
comme conséquences est justifiable d'une analyse scientifique.
Plusieurs études antérieures ont
déjà fait l'objet de la culture politique, en science sociale.
En optant pour l'approche culturelle des faits politiques,
nous avons pleinement partagé l'idée de pascal MARCHAND1(*), pour qui la politique ne
saurait se réduire a une analyse institutionnelle, juridique, officielle
et fonctionnelle.
C'est aussi ce qui s'exprime quotidiennement dans la vie,
dans les conversation, les mouvements de masse, concernant le fait politique,
il ne sera pas appréhendé dans la totalité des Maniemiens,
mais plutôt chez les habitants de la Commune de Kasuku, en tant
q'entité politico administrative, Nous considérons cette couche
comme une catégorie des classes sous informée, sentimentaliste
dont l'étude des attitudes sur les phénomènes de
changement politique revêt un grand intérêt scientifique.
La Direction des hommes suppose que l'on tienne compte de
leurs réactions et leurs cultures politique.
Dans cette perspective, ALMOND et POWELL2(*) ont défini la culture
politique comme « la trame des attitudes et des orientations
individuelles que partagent les membres d'un système vis-à-vis de
la politique ». Tous les ouvrages que nous avons consulté
traitent de près ou de loin de la culture politique. Le point commun de
toutes les définitions que nous avons étudiées pour les
fins de ce projet, est la vision de la culture politique comme un ensemble
cohérent, un système de représentation qui motive et
explique les comportements politiques.
La démarcation entre la mienne et celle des autres
études se situe au niveau de l'espace de l'évaluation de la dite
culture politique. Nous l'appliquons plus particulièrement dans la
commune de Kasuku et c'est sous la transition politique en République
Démocratique du Congo issue de la constitution actuelle et de l'accord
global et inclusif de Sun City en Afrique du Sud.
2.
Problématique
Parmi les besoins de l'homme, il existe aussi celui de
s'informer sur ce qui se passe autour de lui, sur sa société pour
s'assurer de son épanouissement, de son intégration sans lesquels
ils constituent un danger pour son environnement et partout pour sa province,
son pays dont il est le fils majeur.
La gestion au quotidien de sa société doit lui
préoccuper au plus haut point et il a le devoir de s'investir pour son
progrès, pour sa prospérité, cela signifie que chaque
personne dans son secteur d'activité doit apporter sa pierre a
l'édification d'un Etat ou les vertus démocratiques sont
respectées parce que gage d'un quelconque développement, cela est
possible avec la participation de toute la population, si celle-ci porte un
regard critique sur ses dirigeants, et leur mode de gestion traduisant le
degré d'instruction de la masse populaire.
Eu égard a ce qui précède, notre
question fondamentale est formulée de la manière suivante :
« A quelle culture Politique correspond celle de la population de la
Commune de KASUKU, eu égard à son contexte environnemental et
à l'action menée sur elle par les agents de
socialisation ? »
Aussi face à cette réalité, soutient-elle
le système Politique ou non ?
Si oui quels en sont les signes perceptibles ?
Telles sont des questions auxquelles nous répondrons
tout au long de ce travail.
3.
Hypothèses
En guise d'hypothèse, nous estimons que la population
de la commune de Kasuku
correspond à la culture politique de sujétion.
Ce fait serait un résultat de manque d'éducation
civique et politique et même démocratique.
On y ajouterait l'inconscience et le manque de
volonté politique dans les chefs des leaders politiques Maniemiens.
Aujourd'hui, la population de KASUKU aurait des attitudes
d'indifférence à la vie politique et au système politique
même. Nous pensons qu'elle manifesterait les sentiments de refus de
l'actuel système politique.
4. Objet et
Intérêts du Travail
Comme nous l'avons souligné, dans la
démarcation de notre étude avec celles des autres, l'objet
est d'évaluer le degré de la culture politique de la population
de la Commune de Kasuku pendant la période de la transition politique
dans notre pays.
Cette étude présente, en effet, un double
intérêt : scientifique et pratique.
Sur le plan scientifique, ce travail servirait d'outil
susceptible d'aider non seulement les leaders politiques afin qu'ils rendent
les institutions politiques plus efficaces, mais aussi aux futures chercheurs
(politologues, sociologues, juristes, etc.) qui s'intéresseront à
cette étude relative à la Culture Politique des Citoyens qui se
veut démocratiques. Personnellement, l'option de cette étude est
une conséquence de notre filière de formation en tant que
politologue en formation, elle nous aide à discerner par nous
même, à développer notre gage intellectuel, à
orienter notre vision ou perspectives pour l'avenir.
Sur le plan pratique, elle servira aux gouvernés de
prendre des dispositions en tant que citoyens d'un Etat et, non des sujets
à manipuler a tout prix. Ils saisiront le sens de la participation
politique pour un développement intégral de leur
société. D'autre part, les gouvernants à travers cette
étude, retrouveront la porté indispensable de s'approcher des
gouvernés, de promouvoir les principes démocratiques d'exercice
des droits politiques.
5.
Méthodologie.
Une étude est scientifique que dans la mesure
où elle adopte une démarche méthodologique
appropriée pour parvenir à ses fins. C'est ce qui fait dire
à LOSHAR et CHEVALIER : « Les méthodes sont les
différents procédés d'analyse susceptible de conduire
à une explication des phénomènes
observés »3(*)
Quant à notre travail, nous nous sommes servie de la
méthode systémique et des
Techniques d'observation directe désengagée,
documentaire et le questionnaire d'enquête. Cette méthode est
définie par David EASTON comme un ensemble d'éléments
interdépendants liés entre eux par des relations tel que si l'un
est modifié, les autres les sont aussi et que par conséquent tout
l'ensemble est transformé4(*).
En ce qui concerne cette méthode systématique,
en fonction des données, recueillies par les techniques
précitées, elle nous a aidé à expliquer les
différentes attitudes, comme les systèmes des valeurs sur le
système politique congolais, car il est influencé par ces valeurs
et peut également dans une dimension confortable, agir sur elles (ces
valeurs)
La commune de Kasuku en tant que système
reçoit les demandes de ses gouvernés (l'ignorance, l'observation,
la marche pacifique ou violente, l'indifférence, les
réclamations, etc.), ces plaintes, ces doléances exprimaient en
ignorance sont reçus et traités dans la boite noire qui est
constituées par le pouvoir politique, la territoriale, les organismes
non gouvernementaux, les Associations et les églises pour faire sortir
des décisions sous formes de propositions ou de décisions.
Ainsi, l'ensemble de ces mécanismes (in puts et les
out puts) forment les données auxquelles sont issues des
décisions sous forme d'information sur la culture politique.
Pour appuyer la dite méthode, nous avons fait recours
à quelques techniques qui nous ont été utiles.
Certains auteurs notamment RINO et GRAWITZ défissent
les techniques comme étant les outils mis à la disposition de la
recherche et organisé par la méthode dans ce but5(*).
A cet effet, la technique d'observation directe
désengagée, elle nous a permis d'éviter la
subjectivité des nos enquêtes et de paraître objectif
pendant nos récoltes des données afin de bien juger la
qualité des informations fournies par ces enquêtes. La technique
documentaire, grâce à l'utilisation de la documentation
écrite qui a paru sur le problème ou sur les problèmes
connexes. Il s'agit là des ouvrages, revues, mémoires,
Travail de Fin du cycle, etc.
La technique d'enquête par questionnaire dont nous
avons fait recours, nous a permis de récolter les données
inhérentes à notre travail en vue de concrétiser le
sondage.
Ainsi, notre population d'étude est constituée
des habitants de la commune de KASUKU, dans la ville de Kindu.
Un échantillon occasionnel a été
tiré dans la population au les habitants de la ville de Kindu. Cette
population d'étude est l'ensemble des groupes humains concernés
par l'enquête.
Cependant, il est souvent rare qu'une enquête
sociologique puisse atteindre l'ensemble des individus composant la population
d'étude. Cette situation est la conséquence de l'action
isolée ou simultanée de certaines contraintes. Parmi celles-ci,
nous pouvons citer la taille de la population souvent grande dans ce genre
d'enquête, le coût de la recherche et le délai
d'exécution6(*).
Ainsi, compte tenu de la taille très grande des
habitants de la commune de KASUKU et du coût éventuel d'une telle
recherche sur l'entièreté des habitants et du délai
d'exécution de notre dissertation, un quartier a été
retenu : le quartier KASUKU,. Nous avons préféré
travailler avec un échantillon de 50 sujets représentant
l'effectif total de tous les enquêtés.
Il sied de signaler que les critères d'âge et
de sexe de nos enquêtés ont été respectés
afin de prouver une représentation objective dans une enquête de
ce genre.
6. Délimitation
spatio-temporelle.
Dans l'espace, ce travail concerne la Commune de Kasuku en
tant que circonscription administrative de la ville de Kindu.
Alors que, dans le temps, cette étude va de 2003
à 2005.
Cette délimitation spatio-temporelle se justifie par
le fait que, la dite commune est située au centre dela ville de Kindu,
en tant que chef lieu de la province du Maniema, ou se concentre toutes les
activités politiques, administratives, économiques et
sociales.
La période de 2003 - 2005 est
caractérisée par des enjeux politiques dans le pays suite
à la guerre qu'a connue le pays de 1996 à 2003, elle est
marquée par les enjeux de la réunification du pays, les
préparations des éventuelles élections au terme de cette
transition politique que les gouvernés jugent et observent à
chaque fait.
7. Difficultés rencontrées
Il convient de signaler que la tâche ne nous a pas
paru facile pour réaliser une telle étude.
Nous étions butés aux problèmes
liés à la frustration, à la réticence des
certaines actions de nos enquêtés qui nous prenaient pour des
espions du pouvoir en place.
A cela, s'ajoute le refus catégorique des certains
enquêtés de nous rendre service. Comme chaque maladie exige un
remède, nous les avons convaincus en leur explicitant que nous
étions chercheur et la réalisation de cette étude
scientifique exigerait leur implication. C'est grâce à la
persévérance, à l'endurance et à notre diplomatie
en leur garantissant la quiétude que nous sommes parvenu à
contourner les difficultés.
8. Subdivision du Travail
Outre l'introduction et la conclusion, la présente
étude est subdivisée en trois chapitres : le premier traite
de la Considération Générale, le deuxième porte sur
la Culture Politique des habitants de la Commune de Kasuku et le
troisième traite des Causes de l'inactivité politique apparente
des habitants de la commune de Kasuku.
Chapitre premier :
Considération générales
Ce chapitre est subdivisé en trois sections. La
première porte sur la définition des concepts, la deuxième
explicite les notions de la culture politique et la troisième
présente la commune de KASUKU.
Section 1.
Définition des concepts
I.1.1.
Démocratie
Ce sont les grecs de l'antiquité qui sont les
premiers à développer un système de gouvernement
démocratique.
Du grec democratia ou demos qui signifie le
« peuple » et crate ou cratos signifie « la
force ou la puissance ».
Selon Didier JULIA, la démocratie est le gouvernement
du peuple, pour le peuple et par le peuple, régime ou le suffrage
universel est librement exercé sans aucune contrainte morale ou
physique7(*).
Elle est un système politique, une forme de
gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple ou
encore un système de rapports institués à
l'intérieur d'une institution, d'un groupe, ... ou il est tenu compte,
aux divers niveaux hiérarchiques, des avis de ceux qui ont à
exécuter les tâches commandées8(*).
Elle suppose par ce fait la liberté politique, donc le
pluralisme qui implique la facilité laissée à tous les
groupements politiques de concevoir le pouvoir9(*).
Ainsi tout les citoyens participent réellement
à l'exercice du pouvoir politique en élisant librement ceux qui
les gouvernent, poursuivent librement leurs activités culturelles,
professionnelles, religieuses ou autres dans les limites du bien commun et
jouissent librement de leur droit.
Démocratie égale gouvernement du peuple, par
le peuple et pour le peuple. Telle est la formule du Président
Américain Abraham LINCOLN.
Nous pensons, comme le dit si bien Philippe MOTTU, qu'en
réalité la démocratie est un état d'esprit, une
façon d'être et de se comporter sur le plan moral, la
démocratie et la liberté ne seront sauvées que par la
qualité des hommes qui parlent en leur nom.
I.1.2.
Politique
En science Politique, ce concept a deux genres :
masculin et féminin. Il s'entend selon que l'un au l'autre est
utilisée. «le Politique » représente l'homme de
gouvernement à l'occurrence un politicien. « la
Politique » est un art de gouverner un Etat, une science et une
politique des affaires intéressant l'Etat.
Selon le grand LAROUSSE, Politique comme adjectif correspond
à tout ce qui est relatif à l'organisation et au gouvernement des
affaires publiques10(*).
La politique c'est le peuple et ses besoins qui sont d'une
importance plus durable que tout ce que les administrations peuvent
faire11(*).
NGOIE MPANYA estime que la politique est tout fait, acte ou
situation impliquant l'existence dans un groupe humain des rapports de conflits
et coopération de commandement et d'obéissance établis en
vue d'une fin commune ou de l'exercice du pouvoir dans la prise de
décision intéressant le groupe12(*).
Elle est tout ce qui s'exprime quotidiennement dans la rue,
dans les conversations, les mouvements de masse. Elle ne saurait à cet
effet se réduire à une analyse institutionnelle, juridique,
officielle et fonctionnelle13(*).
Ainsi, la politique sera appréhendée dans
cette étude comme étant relative à l'organisation et
à la gestion de la chose publique, gestion à la quelle le peuple
doit être implique pour son bien être total. « l'on est
bien servi que si l'on s'est soi-même servi » dit-on.
I.1.3.
Pouvoir
Selon LAPIERRE, le pouvoir est l'ensemble de processus et
des rôles sociaux par lesquels sont effectivement prises et
exécutées des décisions qui engagent et obligent tout le
groupe.
Il est également la capacité dans les rapports
sociaux de s'imposer au d'imposer sa volonté en dépit d'une
résistance éventuelle. Il peut se transformer en autorité
s'il est pleinement accepté14(*).
X a du pouvoir sur Y dans le mesure ou Y opère une
action Z qu'il n'aurait pas effectuée sans la relation avec X et qui
revêt la modalité d'une injonction lorsqu'une menace de punition,
de sanction est assortie au refus d'octamperer : privation d'un bien,
d'une liberté, d'un avantage acquis. Le pouvoir est compris ici dans le
sens sociologique du terme, c'est-à-dire, ensemble des relations entre
commandement et obéissance.
I.1.4. Pouvoir
Politique
Beaucoup d'auteurs l'ont défini différemment
selon la variété des contextes.
En rapport avec notre étude, nous en avons retenus
quelques uns.
Il s'agit de la définition :
Selon DEBBACH, C. et DAUDET, Y15(*) le pouvoir politique comme
étant une force d'impulsion suprême et finalisée d'une
société. Etat, politique, c'est celui qui est appliqué
dans un Etat.
Pour LAPIERRE, J.W, c'est la combinaison variable
d'autorité légitime (recours à la coercition) qui rend
certaines personnes ou certains groupes capables de décider pour et au
nom de la société entière et de commander celle-ci afin de
faire exécuter les décisions prises16(*).
Quant à PERSONS, T. Le pouvoir politique est la mise
en oeuvre d'une capacité généralisée consistant
à obtenir des membres de la collectivité, l'accomplissement des
obligations légitimes au nom des fins collectives et permettant
éventuellement de contraindre le récalcitrant par l'application
des sanctions négatives (17(*)).
L'expression pouvoir politique est utilisé à
la fois dans le langage scientifique et dans le langage courant. Une
clarification scientifique de ces multiples dimensions thématiques
s'impose. Trois approches des comportements sont possibles. Institutionnaliste,
substantialiste ou instrumentaliste et interactioniste.
Dans la perspective institutionnaliste, il se définit
par rapport au type des collectivités ou des groupes dans lesquels il
s'exerce. Dans ce cas, est pouvoir politique le pouvoir qui s'exerce dans la
société globale par opposition à celui qui s'exerce dans
les collectivités et groupes particuliers.
Ensuite, le pouvoir politique est un pouvoir souverain,
c'est-à-dire il n'est pas limité par un pouvoir supérieur,
il décide en dernier ressort. La seule limitation peut venir des accords
et compromis qu'il passe avec d'autres pouvoirs pour régler leurs
différents, résoudre certains problèmes communs. Pour
cela, ils acceptent de limiter leurs compétences respectives. Vu sous
l'angle institutionnaliste, le pouvoir politique, correspond au pouvoir
d'exercer par les autorités d'une société globale qui
disposent seules du caractère souverain ; toutes les autres
collectivités et organisations ainsi que leurs pouvoirs leur
étant subordonnés.
Dans la perspective substantialiste ou instrumentaliste, le
pouvoir politique est considéré comme chose, comme une sorte de
capital détenu par un individu ou une classe sociale. Dans la
perspective interactionniste, le pouvoir politique est une relation entre deux
ou plusieurs acteurs individuels ou collectifs. La combinaison de ces
trois approches permet de rendre compte des phénomènes effectifs
et de la spécificité du pouvoir politique. Celui-ci implique en
définitive :
- l'existence d'une société globale souveraine
ouverte à d'autres comme cadre d'expression.
- L'existence dichotomique des acteurs sociaux
appelés « opérateurs politiques » d'un
coté des gouvernants a défaut des personnes influentes en raison
de leur capacité (sexe) ou de leur position (age) qui disposent du
monopole tentatiel de la coercition et par conséquent utilisent la force
physique légale et procèdent à la location autoritaire des
ressources. D'un autre coté, des gouvernés dont les uns des
fidèles, des clients, des sympathisants qui obéissent parce
qu'ils trouvent cela légitime tandis que les autres refusent
d'obéir pour des raisons évidentes d'intérêt
politique.
Ainsi, la finalité des relations du pouvoir politique
est double elle consiste soit à maintenir et à faire
évoluer un ordre social, soit à combattre l'ordre existant pour
le reformer ou le remplacer par un autre.
I.1.5. Système
Politique.
Un système politique est l'ensemble de processus de
décisions qui concerne la totalité d'une société
globale. Parmi ces décisions, on peut distinguer deux catégories
celles qui sont relatives à la régulation ou à la
coordination de rapport entre les groupements particuliers et celles qui sont
relatives aux actions collectivités qui engagent ou immobilisent la
totalité de la société globale (18(*)).
Il est l'extension des institutions juridique aux
institutions extra juridiques. Autrement dit, le système politique
relève du cadre juridique et extra juridique (19(*)).
« Les éléments d'un système
politique sont des processus et des relations du pouvoir. Parmi celles-ci, il y
a lieu de distinguer les relations de commandement et d'obéissance qui
implique un consensus sur la légitimité et les relations de
domination et de soumission qui impliquent puissance et coercition. D'une
manière détaillée, le système politique comprend la
société politique et la société
civile »20(*).
I.1.6. Régime
Politique
Maurice DUVERGER définit le régime politique
comme étant un ensemble complet d'institutions coordonnées et
articulées qui se référent à la fois au fondement
du pouvoir, au choix des gouvernants, à leur structure et à leur
limitation21(*).
D'après George BURDEAU, il est l'ensemble
d'institutions à l'intérieur desquelles se repartissent
l'ensemble des mécanismes de décisions politiques22(*). Il implique le mode
d'organisation et de l'exercice du pouvoir politique dont le contenu comprend
essentiellement les règles de droit constitutionnel.
Le régime politique relève du cadre juridique,
il est restreint. Il comporte les institutions juridiques, c'est-à-dire
tout ce que l'homme crée sur le plan politique. Ainsi, les cours et
Tribunaux restent indépendants dans la mesure où ils
interprètent les lois lorsque l'ordre public est menacé.
Section 2. Notions sur la
culture politique.
I.2.1.
Définition
La culture Politique est la trame des attitudes et des
orientations individuelles que partagent les membres d'un système
vis-à-vis de la politique23(*). Cette trame, ce sont des croyances, des
connaissances, des dispositions psychosociologiques qu'on développe
vis-à-vis d'un système.
Il est cependant difficile de parler de la culture politique
sans pour autant toucher le système politique étant donné
que la culture politique est une structure politique qui opère au sein
d'un système politique. ALLMOND et POWELL font remarquer que le
système politique est devenu de plus en plus courant dans le domaine de
la politique comparée. Ils notent que le terme système politique
est devenu de plus en plus utilisé parce qu'il attire l'attention sur
l'éventail des activités politiques au sein d'une
société24(*).
En revanche, si l'on veut diriger les hommes sans tenir
compte de leurs intérêts, de leurs réactions et même
de leurs convictions au moins pour l'encourager ou le décourager, c'est
gouverner inutilement.
I.2.2. Sortes de
Cultures Politique
Il existe trois types de culture politique : la culture
politique paroissiale, la culture politique de sujétion et la culture
politique de participation.
a) La Culture Politique Paroissiale.
Elle se caractérise par le fait que les membres du
système politique se tournent pour l'essentiel vers des sous
système politiques plus limités tels que : le village, le
clan, la tribu, l'ethnie, la région, etc. ce phénomène se
trouve surtout dans le nouveau Etats bâtis sur des collectivités
hétérogènes. Dans ces Etats, la culture politique
nationale n'est que la juxtaposition des cultures politiques locales ou sous
culture. Cette culture politique est à l'origine de la division
nationale.
b) La culture Politique de
Sujétion.
Elle est caractérisée par le fait que les
membres du système politique sont conscients de son existence et de
l'influence que peut avoir sur leur vie (ses outputs) mais ils ne participent
pas aux structures (d'inputs). Ils considèrent le système
politique comme quelque chose d'extérieur et de supérieur dont
ils espèrent les bienfaits et redoutent des exactions.
La culture politique de sujétion est une culture du
donné et non du recevoir, car les membres n'ont pas conscience de leur
droit c'est-à-dire des devoirs du système à leur
égard. Ces membres pensent que le pouvoir politique a ses
bénéficiaires et ainsi ils se font sujets du pouvoir politique.
Cette culture politique encourage la dictature et la mauvaise gestion des
affaires publiques.
c) La Culture Politique de Participation.
Elle est caractérisée par le fait que les
membres du système politique sont conscients de son existence et de
l'influence qu'elle peut avoir sur leur vie, les avantages sociaux et les
lois ; en outre les membres du système politique sont actifs dans
ce sens qu'ils sont engagés dans la formulation ou l'expression des
demandes appelés inputs (revendication, les exigences, les demandes ou
soutiens, impôts, taxes, etc.) et dans la prise des décisions
politiques. Les membres se considèrent comme étant des citoyens
à part entière avec les droits et les obligations. Cette culture
est appelée nationale.
Il est à observer que chaque type de culture
politique correspond plus au moins à un type de structure politique.
Cependant dans un même pays,la culture politique varie selon les
individus et les groupes dont il est composé. Les individus peuvent
avoir des attitudes et des orientations diverses à l'égard du
système politique. L'éducation reçue, la position sociale
occupée, l'appartenance ethnique, les croyances religieuses, les
expériences individuelles et collectives vécues sont autant
d'éléments ou de facteurs qui expliquent leur diversité
culturelle25(*).
I.2.3. L'Acquisition et
le Fondement de la Culture Politique.
a) La Socialisation Politique
« C'est un processus orienté vers
l'acquisition de la culture politique souhaitée. Elle perme à
l'individu d'intégrer et d'intérioriser le système
politique qui est le sien ou qu'il veut instaurer ».26(*) C'est un processus par lequel
la culture politique est inculquée, transmise, maintenue ou
modifiée au sein des membres du système politique.
Elle remplit dans un système politique plusieurs
fonctions dont les principales sont :
La Pérennisation : la
socialisation politique inculque aux nouvelles générations les
valeurs, les comportements, les conduites, les orientations, les attitudes, les
moeurs politiques des générations
précédentes ;
La Stabilisation : La socialisation
politique, sur le plan vertical, assure la continuité de plusieurs
générations et permet ainsi au système politique de se
succéder à lui-même sans rupture. Sur le plan Horizontal,
elle inculque aux membres du système politique un consensus et fait
régner parmi eux, l'harmonie, la cohésion et la paix civile.
Le Soutien : La socialisation politique
inculque aux membres du système politique des symboles patriotiques, la
doctrine et l'idéologie du régime politique, elle
développe les qualités de citoyens, renforce leur attachement
à la communauté politique nationale, au régime politique
et, par rebond, au système politique.
En ce qui nous concerne, la socialisation politique peut
être manifeste ou latente. Elle est manifeste lorsqu'elle est
réalisée dans le but de dispenser aux membres du système
politique une éducation civique. Les cours d'éducation à
la citoyenneté, les émissions politiques, les discours
politiques, etc. sont parmi les moyens de cette socialisation politique. Elle
est latente lorsqu'elle n'est pas réalisée expressément
pour dispenser l'éducation civique aux membres du système
politique.
Ainsi les défilés militaires, tout en ayant
une portée sociopolitique réelle, ne contribuent pas directement
à la socialisation politique. Elle se réalise par plusieurs
agents dont la famille, écoles, les partis politiques, milieux
professionnels, etc.
b) La Vulgarisation Politique.
Elle est le mécanisme par lequel les cultures
politiques sont entretenues ou modifiées27(*). Pour comprendre ce processus, il faut noter qu'il se
poursuit sans interruption durant toute la vie de l'individu. A mesure que
celui-ci avance dans l'environnement social ses attitudes s'adaptent ou se
renforcent. C'est ainsi que lorsqu'un Etat révise les manuels
d'histoire, les élites essaient de modeler et de régler le
processus de création des orientations politiques. Les modifications
dans les schémas de la culture politique sont donc le résultat de
la vulgarisation politique.
c) La Propagande Politique.
Pour inculquer, transmettre, maintenir ou modifier la
culture politique au sein des membres du système politique, on utilise
aussi la propagande politique, qui est différente de la vulgarisation
politique.
Plusieurs définitions en ont été
données. Nous retenons ceux de Georges HEINEN28(*). Selon cet auteur, la
propagande politique est l'action de persuasion agitante qui tend à
substituer les motivés en abolissant la ligne de démarcation
entre les vrais et le faux.
La propagande politique se situe ou niveau de la
modification culturelle. Elle vise le changement d'idée en imposant des
croyances, des aspirations, des actes de foi nouvelle qui modifient les
attitudes et le comportement. La propagande porte sur les hommes et a pour
cadre les appareils Etatiques et idéologiques.
Section 3.
Présentation de la commune de Kasuku
I.3.1. Historique et
Acte de Création.
L'histoire de la commune de Kasuku va de paire avec celle de
la ville de Kindu. Cette dernière n'était qu'une
agglomération connue sous le nom de Kindu et qui a pris de l'importance
surtout au début de l'an 1900 lors de l'érection du port Empain
et de la ligne de Chemin de Fer de Grand lac en 1902, en cigle C.F.L. Kindu
était considéré comme étant un domaine privé
et commercial du Baron EMPAIN.
En 1933, Kindu sera transféré, en tant que
chef lieu de territoire de Lokando à une soixantaine de Kms en aval du
fleuve Congo. En 1953, Kindu devient Chef-lieu de district jadis
implanté à Kasongo - Tongoni. Avec l'évolution du temps
coloniale, il deviendra une grande agglomération avec un centre extra
coutumier placé sous l'autorité d'un chef de centre. Ainsi, Kindu
acquerra le statut de la ville suite à l'ordonnance n° 88-176 du 15
Novembre 1988 fixant les Chefs-lieux des régions du Maniema, du Nord et
Sud Kivu. Et avec l'ordonnance n° 88/031 du 20 juillet 1988 il y aura
alors une réelle scission de l'ex Kivu en trois régions
autonomes29(*).
Au départ, la nouvelle entité (ville de
Kindu) ainsi instituée ne comportait en son sein que deux communes
à savoir ALUNGULI et MIKELENGE. La premier, bordant la rive droite et la
seconde s'étendant sur la rive gauche du Fleuve Congo.
La commune de KASUKU, notre champ d'étude, vient
d'être créée après, par l'ordonnance n089/126 du 22
Mai 1989 fixant le nombre, la dénomination et la délimitation des
Zones Urbaines de la ville de Kindu ainsi que ceux de leurs quartiers.
I.3.2. Situation
Géographique de la Commune de KASUKU
Située au centre de la ville de Kindu, avec une
superficie de 30km2, la commune de Kasuku est un centre de
concentration des activités politiques, économiques,
administratives et professionnelles qui se déroulent à Kindu.
Avec son climat de type subéquatorial avec une
température variant entre 23 et 260 c, les
précipitations atteignent plus au moins 1600 mm/an. Le sol couvrant
l'étendue de la commune de Kasuku est de type argile sableux et
argileux30(*)
La commune de Kasuku est limitée par :
- Au Nord : une droite qui part du point PK5, sur la rive
gauche du fleuve Congo, en passant par le coin Nord- gauche de la piste de
l'Aéroport de Kindu jusqu'à son intersection avec la route de
Lokando, au niveau du cimetière ;
- Au Sud : La route Lwama, du Croisement avec celle de
Lokando jusqu'à son intersection avec la rivière Kapondjo ;
de ce point, la limite loge la rivière Kapondjo jusqu'au confluent
de celle-ci avec la rivière Mikelenge, et se prolonge jusqu'a
l'embouchure de cette dernière avec le fleuve Congo ;
- A l'Est : Le fleuve Congo, du point PK 5 jusqu'à
l'embouchure de la rivière Mikelenge ;
- A l'Ouest : de Lokando, du cimetière qui marque
le point d'intersection avec la limite Nord, la droite issue du coin N²ord
- gauche de la piste de l'aéroport, jusqu'au croisement de cette route
avec celle de Lwama31(*).
I.3.3. Statut Juridique
de la Commune de Kasuku.
La commune de Kasuku est une entité administrative
décentralisée créée à partir de l'ordonnance
n°89/126 du 22 mai 1989 portant fixation de nombre, de la
denomination et de la délimitation des zones urbaines
en République du Zaïre, précisément dans la ville de
Kindu ainsi que ses quartiers.
Par contre, cette entité est organisée et
fonctionne conformément à l'ordonnance loi n082/006 du 25
Février 1982 relative à l'organisation et au fonctionnement de la
territoriale. Ainsi, elle est dotée d'une personnalité juridique,
d'une autonomie administrative et financière.
I.3.4. Organisation et
Fonctionnement.
Dirigée par un territoire debout (le bourgmestre) ce
dernier est placé sous l'autorité du Maire de la ville et du
Gouverneur de la Province. Il est le représentant du gouvernement dans
son entité et l'autorité de tous les services techniques,
spécialisés et administratifs qui existent dans la commune. Il
agit par les « décisions ». Il est assisté
par son adjoint ou le chef de Bureau qui peut le remplacer en cas d'absence ou
empêchement.
Composée de trois quartiers à savoir :
Lwama, Kasuku et Basoko. Un quartier n'est qu'une simple subdivision
administrative dépourvue d'une personnalité juridique et
d'autonomie organique ou budgétaire.
Ces quartiers sont subdivisés en blocs et ces derniers
en avenues. Cette division a comme objectif de rendre plus souple l'appareil
administratif et attaché l'administré au gouvernant.
Chapitre
deuxième : La culture politique des habitants de la commune de
Kasuku
Dans ce chapitre, nous allons d'abord essayer d'explorer
l'identification des sujets enquêtés. Ensuite présenter
l'interprétation des données issues de questionnaires proprement
dits pour découvrir les types des cultures politiques qui ont
prédominé tout au long de l'évolution politique dans la
commune de KASUKU. Enfin, relever les caractéristiques des dirigeants
politiques et les différentes conséquences y
afférentes.
Section I. De
l'identification des sujets enquêtes.
Tel que nous l'avions explicité à
l'introduction, nous avons interrogés 50 sujets. Dans cette
opération la tranche d'age était d'observance, même en ce
qui concerne le sexe des sujets enquêtés. Les tableaux ci -
dessous donnent la réalité de ce fait.
Tableau No 1. De l'age des sujets
enquêtés.
N°
|
age
|
Effectif
|
%
|
1
|
18 - 25
|
16
|
32
|
2
|
26 - 35
|
32
|
64
|
3
|
36 - 55
|
2
|
4
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire
d'enquête.
Les enquêtes tels que le tableau ci haut nous le
prouve, sont regroupées d'après le groupe d'age. 16 sujets soit
32 % de nos enquêtés se situent dans la tranche de 18 à 25
ans, 32 sujets soit 64 % dans la tranche de 26 à 35 ans ; 2 sujets
soit 4% dans la dernière tranche. Après vérification, on
constate d'emblée que le groupe d'age de 26 à 35 ans l'emporte
sur les autres.
Tableau N° 2. Du sexe des sujets
enquêtés
No
|
Sexe
|
Effectif
|
%
|
1
|
Homme
|
35
|
70
|
2
|
Femme
|
15
|
30
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire
d'enquête.
Il ressort que sur les cinquante sujets interrogés,
nous avons catégorisé d'une part trente cinq hommes soit 70% et
d'autre part quinze femmes soit 30%. Certe, il existe une prédominance
du sexe masculin sur le sexe féminin.
Tableau No3. Du niveau d'étude des
sujets enquêtés.
N°
|
Niveau d'étude
|
Effectif
|
%
|
1
|
Primaire
|
-
|
-
|
2
|
Secondaire
|
20
|
40
|
3
|
Supérieur et universitaire
|
30
|
60
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête.
Les observations enregistrées nous montre que le
pourcentage des cadres supérieurs et universitaires 30 soit 60% est
majoritaire. La lecture de ce tableau permet de constater les faits
suivants : 20 soit 40% des cas observés sont de secondaire ;
30 soit 60% enfin sont des cas observés parmi les cadres
supérieures et universitaires.
Tableau NO4. De la population des
enquêtés
N°
|
Profession
|
effectif
|
%
|
1
|
Chômeur, ouvrier et agriculteur
|
15
|
30
|
2
|
Eleve, étudiant, cadres supérieurs
|
18
|
36
|
3
|
Commerçant, Artisan, Pasteur
|
17
|
34
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête.
Le constat auquel débouche l'analyse de ces
enquêtes est qu'en lisant ce tableau, on appréhende subitement la
profession des enquêtés et on se met vite d'accord de la
prééminence de la rubrique deux sur les autres.
Section II.
L'interprétation des données issues de questionnaire
proprement dit
Les pages qui suivent se borneront sur la connaissance des
faits politiques, les difficultés rencontrées par la population,
l'engagement politique de la population, le rôle des partis politiques
pendant la transition et le niveau de la culture politique.
|
|
Tableau No 5 La Connaissance des faits
Politiques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La politique est-elle une bonne ou
|
Sexe
|
Total général
|
mauvaise chose?
|
Masculin
|
Feminin
|
|
Célibataire
|
Marié
|
Total
|
Celibataire
|
Marié
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Bonne
|
12
|
24
|
15
|
30
|
27
|
54
|
5
|
10
|
3
|
6
|
8
|
16
|
35
|
70
|
Mauvaise
|
3
|
6
|
7
|
14
|
10
|
20
|
3
|
6
|
2
|
4
|
5
|
10
|
15
|
30
|
Total
|
15
|
30
|
22
|
44
|
37
|
74
|
8
|
16
|
7
|
10
|
13
|
26
|
50
|
100
|
Sources: Questionnaires d'enquête.
|
|
|
A la question de savoir si la politique est une bonne ou
mauvaise chose, 12 personnes sur 50 interrogées de sexes masculin tous
des célibataires, soit 24% ont estimés que la politique est
bonne, 3 personnes sur 50 soit 6 %, l'a qualifiée de mauvaise. Pour les
mariés, 15 personnes interrogées, soit 30 % ont dit que la
politique est bonne, 7 personnes soit 14 % l'ont qualifiée de mauvaise.
Pour le sexe féminin, 5 personnes interrogées sur 50 soit 10 %
l'on estimée bonne tandis que 3 personnes soit 6 % l'ont
qualifiées de mauvaise, toutes célibataires.
Pour les Mariées, 3 personnes sur 50 soit 6 % se
prononcent par la politique comme étant une bonne chose tandis que 2 sur
50 soit 4 % l'ont estimées mauvaise.
Dans ce tableau il se dégage la conception positive de
la population de la commune de KASUKU sur la politique soit 70% des personnes
enquêtées.
A la question de savoir par les habitants de la commune de
KASUKU, des leaders politique du Pays, il apparaît que les personnes
interrogées de sexe masculin ont plus la connaissance des leaders
politique du pays que les personne de sexe féminin, 13 personnes soit 26
% et 22 personnes soit 44 % respectivement célibataires et mariés
de sexe masculin connaissent les leaders politique du pays tan disque 3
personnes soit 6 % et 12 personnes soit 24 % respectivement célibataires
et mariées de sexes féminin ont la connaissance des leaders
politique du pays.
En autre, a la questions de savoir par la population de la
Commune de Kasuku des hommes politique du Maniema, une fois de plus les
personnes de sexe masculin l'emporte sur les personnes de sexe féminin,
13 personnes soit 26% et 22 autres soit 44% respectivement célibataire
et mariés de sexe masculin connaissent un grand nombre des leaders
politique de la région du Maniema, tandis que 3 personnes soit 6% et 12
personnes soit 24 % respectivement célibataire et mariées de sexe
féminin connaissent quelques leaders politique du Maniema.
Tableau No6. Les difficultés
rencontrées par la population
Avez-vous un poste radio
|
Sexe
|
Total général
|
|
Sexe Masculin
|
Sexe Feminin
|
|
Célibataire
|
Marié
|
TOTAL
|
Celibataire
|
Mariér
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Bonne
|
9
|
18
|
15
|
30
|
24
|
48
|
6
|
12
|
4
|
8
|
10
|
20
|
34
|
68
|
Mauvaise
|
3
|
6
|
5
|
10
|
8
|
16
|
2
|
4
|
3
|
6
|
5
|
10
|
13
|
26
|
Autres
|
1
|
2
|
2
|
4
|
3
|
6
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
6
|
Total
|
13
|
26
|
22
|
44
|
35
|
70
|
8
|
16
|
7
|
14
|
15
|
30
|
50
|
100
|
Sources: Questionnaire d'enquête
|
|
|
|
|
A la question de savoir si l'enquêté a un poste
de radio ou pas, 9 personnes sur 50 soit 18 % de sexe masculin mais
célibataire on répondu positivement, 3 personnes sur 50 soit 6%
n'ont pas des postes radio, une personne ne s'étant pas
prononcée. Pour ce qui est de mariés 15 personnes sur 50 soit 30
% se prononcent positivement tansdis que 5 sur 50 soit 10% le font
négativement, 2 personnes refusant de donner leur avis. Pour les
personnes de sexes féminins 6 sur 50 personnes soit 12% ont
répondu affirmativement tandis que 2 personnes soit 4 % estime n'avoir
pas de radio toutes des célibataires.
Ce qui concerne les mariées, 4 personnes sur 50soit 8%
affirment détenir un poste de radio tandis que 3 personnes soit 6% ne
détiennent pas de radio.
Les résultats obtenus pour l'ensemble des
résultats donne le score le plus élevé aux personnes qui
disposent de poste récepteur à majorité masculine soit la
moyenne de 70%.
A la question de savoir les causes probables de la crise
politique en RDC, 35 personnes soit 70% des enquêtés de sexe
masculin célibataires et mariés estiment que c'est le manque de
volonté politique caractérisée qui est à la base
des maux que nous connaissons.
Ils illustrent leur point de vue en donnant les exemples des
politiciens qui promettaient des choses qu'ils n'ont jamais
réalisés. Mais 15 personnes soit 30% des personnes
interrogées de sexe féminin mariées et célibataires
ignorent totalement ces causes peut être à cause de leur
désintérêt aux faits politiques ou tout simplement par le
niveau d'étude bas.
Tableau N07. Du niveau de la culture politique
de la population de la Commune
de KASUKU
L'état actuel du système
|
Sexe
|
TOTAL GENERAL
|
Politique Congolais
|
Masculin
|
Feminin
|
|
Célibataire
|
Marié
|
TOTAL
|
Celibataire
|
Mariér
|
TOTAL
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Bon
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Mauvais
|
3
|
6
|
4
|
08
|
07
|
14
|
1
|
2
|
0
|
0
|
1
|
2
|
8
|
16
|
Médiocre
|
10
|
20
|
18
|
36
|
28
|
56
|
2
|
4
|
12
|
24
|
14
|
28
|
42
|
84
|
Assez bon
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autres
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
13
|
26
|
22
|
44
|
35
|
70
|
3
|
6
|
12
|
24
|
15
|
30
|
50
|
100
|
Source : Enquête par questionnaire.
Au regard de ce tableau, il s'avère que pour 3 sur 50
personnes interrogées soit 6 % ont estimées que l'état
actuel du système politique Congolais était mauvais tandis que 10
personnes sur 50 soit 20 % l'ont qualifiées de médiocre, tous les
célibataires de sexe masculin ; 4 personnes sur 50 soit 8 %
l'estiment aussi mauvais tandis que 18 personnes sur 50 soit 36% tous du sexe
masculin mariés les qualifiant aussi de médiocre, une seule
personne sur 50 soit 2% de sexe féminin mais célibataire l'estime
mauvais tandis que 2 sur 50 soit 4 % eux aussi de sexe féminin mais
mariées les qualifient de médiocre. Il est à noter que
personne ne s'est prononcé par d'autres alternatives.
A la question de savoir par les habitants de la commune de
Kasuku les noms des partis politique, les personnes de sexe masculins
connaissent certaines formations politique qui opèrent dans la commune
de KASUKU, plus que celles de sexe féminin : 35 personnes soit 70%
de sexe masculin célibataire et marié connaissent les partis
politiques opérant sur l'étendu du territoire national tandis que
15 personnes soit 30 % de sexe féminin célibataire et
mariés connaissent les formations politiques oeuvrant dans notre pays.
Tableau N0 8. Du rôle des partis
politiques pendant la transition.
Selon vous, les partis politiques dans leur configuration
actuelle, peuvent-ils former, informer ou conscientiser la population de la
commune de KASUKU, de manière à porter ou pouvoir une nouvelle
élite ?
|
Sexe
|
Total General
|
|
Masculin
|
Feminin
|
|
|
Célibataire
|
Marié
|
Total
|
Célibataire
|
Mariée
|
Total
|
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
8
|
16
|
7
|
14
|
15
|
30
|
5
|
10
|
3
|
6
|
8
|
16
|
23
|
46
|
Non
|
1
|
2
|
6
|
12
|
7
|
14
|
3
|
6
|
3
|
6
|
6
|
12
|
13
|
26
|
Autres
|
4
|
8
|
9
|
18
|
13
|
26
|
0
|
0
|
1
|
2
|
1
|
2
|
14
|
28
|
Total
|
13
|
26
|
22
|
44
|
35
|
80
|
8
|
16
|
7
|
14
|
15
|
30
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête.
Interrogeant la population sur le vrai rôle que doit
jouer une formation politique, 8 personnes sur 50 soit 16% connaissent le
rôle d'un parti politique pendant la transition, une personne soit 2% sur
50 ignorent totalement son rôle et 4 personnes sur 50, soit 8%
s'abstiennent, tous de sexe masculin et célibataire.
Pour les mariés, 7 personnes sur 50 soit 14% donnent
des avis positifs, 6 personnes soit 12% répondent par la négative
tan disque 9 personnes soit 18% s'abstiennent.
Pour les personnes de sexe féminin encore
célibataire, 5 personnes sur 50 soit 10 % reconnaissent le rôle
des formations politiques pendant la transition tandis que 3 personnes soit 6%
l'ignorent. Pour les mariées, 3 personnes interrogées sur 50 soit
6 % estiment connaître le rôle des formations politiques tandis que
3 personnes sur 50 soit 6% ne connaissent rien, 1 personne sur 50
s'étant abstenu soit 2%.
En somme, il se dégage dans ce tableau que les
habitants connaissent le vrai rôle d'un parti politique (46%) mais le
nombre important des abstentions (28%) font penser soit à l'ignorance du
rôle que doit jouer un parti politique soit qu'ils n'ont pas compris la
question soit qu'ils avaient tout simplement peur.
Section III. Les acteurs
politiques et les effets de la culture politique d'un peuple
La question fondamentale ici est celle de déceler
aisément le niveau de l'engagement politique des habitants de la commune
de Kasuku ; découvrir les devoirs et droits fondamentaux des
administrés.
Tableau No 9 L'engagement Politique des
Habitants de la Commune de Kasuku
|
|
|
|
|
|
|
|
D'après Vous, y a-t-il à Kasuku
|
Sexe
|
Total general
|
Les organes de conscientisation pouvant
|
Masculin
|
Feminin
|
permettre à la population de revendiquer
|
Célibataire
|
Marié
|
Total
|
Celibataire
|
Marié
|
Total
|
ses droits?
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
10
|
20
|
10
|
20
|
20
|
40
|
2
|
4
|
4
|
8
|
6
|
12
|
26
|
52
|
Non
|
1
|
2
|
9
|
18
|
10
|
20
|
5
|
10
|
2
|
4
|
7
|
14
|
17
|
34
|
Autres
|
2
|
4
|
3
|
6
|
5
|
10
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
4
|
7
|
14
|
Total
|
13
|
26
|
22
|
44
|
35
|
70
|
8
|
16
|
7
|
14
|
15
|
30
|
50
|
100
|
Sources: Données de notre recherche.
|
A la question de savoir s'il existe des organes de
conscientisation
dans la commune de Kasuku en dehors des partis politiques 10 personnes
interrogées sur 50 soit 20% reconnaissent qu'il existe des organes de
conscientisation. Une personne sur 50 soit 2% estiment qu'ils n'existent pas et
2 personnes soit 4% s'abstiennent tous des célibataire
Pour les mariés, 10 personnes sur 20 soit 20%
affirment qu'ils existent. 9 personnes sur 50 soit 18 % estiment qu'ils
n'existent pas et 3 personnes sur 50 soit 6 % se sont abstenues.
Pour le sexe féminin, 2 personnes sur 50 soit 4%
savent qu'il existe des organes de conscientisations, 5 personnes sur 50 soit
10% ne connaissent rien du tout, une personne seule sur 50 soit 2 % s'est
abstenue, tous célibataires. Tandis que chez les mariés 4
personnes sur 50 soit 8 % reconnaissent leur existence, 2 personnes sur 50 soit
4% ignorent ces organes et une personne sur 50 soit 2% s'abstiennent.
Ce tableau laisse transparaître l'existence des autres
organes de conscientisations en dehors des partis politiques tels que les
organisations de défense des droits de l'homme, les églises
(surtout l'église catholique), les associations de la
société civile et ceux qui ont un impact positif sur le niveau de
culture politique de la population, ceux qui ont répondu par la
négative avaient soit peur, soit qu'ils ignorent totalement l'existence
de ces organes ou leur rôle précis. Ceux qui se sont abstenus eux
aussi soit ignorent le bien fondé de ces organes soit leur existence.
Voulant savoir les droits fondamentaux de la population de
la commune vis-à-vis de l'Etat, 47 personnes soit 94% des
enquêtés reconnaissent que l'Etat dispose de devoir et
obligations vis-à-vis de la population notamment la protection, la
sécurité des personnes et des biens, la justice. Tandis que 6%
s'étaient abstenus pour autant qu'ils ignorent leurs droits. En
cherchant à savoir les obligations de la population vis-à-vis de
l'Etat 33 personnes soit 66% des enquêtés ont la connaissance
suffisante de ses obligations vis-à-vis de l'Etat notamment le respect
de l'autorité établi, le paiement des taxes dues à l'Etat,
... tandis que 17 personnes soit 34% des cas ignorent leurs.
A la question de savoir comment la population peut aider les
gouvernants dans l'exercice de leurs fonctions 42 personnes soit 84% des
enquêtés pensent que la population a le devoir de rappeler les
dirigeants à la conscience par les écris ou à travers
leurs représentants (la société civile et le parlement)
pour qu'ils servent réellement la population qui les ont porté
au pouvoir tandis que 8 personnes soit 16 % se sont abstenus, incapables peut
être de répondre à la question.
Il se dégage de l'interprétation de toutes ces
données que les personnes enquêtés constituées pour
la plupart des élèves, étudiants, commerçants et
artisans que le système politique Congolais n'a pas réussi
à impliquer l'homme Congolais dans le gestion de la chose publique
d'abord par ce que les dirigeants estimaient que la chose publique concerne en
première instance ceux qui ont le pouvoir ; la population
étant marginalisée et opprimée ensuite le fait que la
majorité de personnes enquêtés accuse un retard
extrême dans la perception et la connaissance des faits politiques et ses
animateurs.
On peut, en outre, attribuer à l'extrême ce
constat malheureux à la paupérisation de la population
générant ainsi le manque de crédit et le
désintérêt que cette dernière a sur ceux qui
gèrent la chose publique.
Chapitre
troisième : les causes de l'inactivité politique apparente
des habitants de la commune de Kasuku
L'idéal dans toute société humaine est
d'instaurer en son sein un système démocratique pour permettre la
participation de tous à la vie politique. La participation ou la non
participation volontaire du peuple à cette vie politique, implique son
acquisition à une culture politique donnée. Mais la
majorité 130 n'exerce pas ces droits politiques.
Ainsi, dans ce chapitre, il sera question d'étudier les
causes de l'inactivité politique, les rôles manqués des
agents de la socialisation politique, les responsabilités du
désengagement de la population à la vie politique et les
perspectives pour l'avenir.
Section I. Les Causes de
l'inactivité politique
Il faut surtout tenir compte de la participation pour arriver
à conclure qu'il y a activité ou inactivité de la
population de la commune KASUKU sur le plan politique.
Les habitants de la commune de KASUKU peuvent
s'intéresser à la politique, mais ils ne participent pas à
la vie politique ou au processus de prise des décisions politiques du
pays ou de la commune. Cette participation devrait être un fait
d'être implique dans l'ensemble de plusieurs étapes «
une séquence d'activités allant de l'émergence d'un
problème au plus à la détermination de l'action
gouvernementale en passant par la formulation de solutions, la prise de la
décision, la mise en oeuvre du programme et la terminaison de
l'action ».
La participation politique dont il est question ici couvre
toutes ces dimensions : s'intéresser à la vie politique et y
participer activement. Dans la plupart de cas, dans la commune de Kasuku, ces
deux dimensions n'arrivent toujours pas à ses combiner. Soit le peuple
s'intéresse à la politique et il se limite là, soit encore
il s'intéressent et y participe mais en tant que sujet et non comme un
acteur. Soit il ne s'intéresse pas et n'y participe pas non plus.
Face à ces réalités, l'inactivité
de la population sur le plan politique est valable. A la base de cette
réalité, nous pouvons citer : l'immaturités des
politiciens congolais en générale et ceux du Maniema en
particulier face à leurs obligations d'encadrer ses partisans ;
l'incapacité pour les partis politiques d'atteindre leurs objectifs, car
la plupart des partis politiques visent actuellement le lucre à la place
du pouvoir ; l'inorganisation de la société civile de Kindu
aux objectifs dispersés ; la misère et le désespoir
suite aux abus de la politique dans ce pays.
Section II. Du rôle
manqué des Agents de la Socialisation Politique.
La famille, l'école, les églises, les
médias, les partis politiques, etc. Comme agents de la socialisation
politique doivent mettre beaucoup d'accent sur la promotion d'une culture
politique de participation.
Depuis 2003 jusqu'à nos jours, les agents de la
socialisation politique dans la commune de Kasuku ont toujours
évolué dans un environnement conditionné ; ce qui
fait qu'ils soient limités dans leur spectre d'action. Il leur a
été difficile de tout dire, tout faire : restriction et
peur.
Pour aliéner la population de la Commune de Kasuku, les
dirigeants politiques ont toujours musé sur une arme, celle de la peur.
Avec la deuxième République par exemple, ces habitants ne
pouvaient pas se permettre de citer ne fut ce que le nom du Président
MOBUTU dans le mauvais sens. Cette attitude à façonner la
personnalité de l'homme de la commune de Kasuku à telle enseigne
que les conséquences persistent jusqu'aujourd'hui. Il suffit seulement
de porter une petite observation l'on se rendra compte que ce peuple pour de la
politique, a toujours tendance à vérifier celui (inconnu) qui est
à ses cotés « les murs ont des oreilles »
dit-il.
Tous ces agents de la socialisation politique ont
été assujettis par nos dirigeants politiques et cela d'une
manière ou d'une autre : la famille, en tant que cellule de base de
l'éducation de l'individu, a été considéré
comme une cellule mère de la nation pendant la 2e
république, ainsi tout le monde faisait parti du MPR, même un
bébé dans le sein de sa mère. L'école, le lien
où l'on acquiert l'instruction et la connaissance, a été
confisquée pendant le régime du MPR pour lui servir d'instrument
de transmission de son idéologie. Les églises, les unes sont
perceptibles dans leurs travaux en synergie avec le pouvoir politique
établi pour les autres « la politique » est un
« monstre, une bête noire » qu'on ne peut pas toucher
ni s'y intéresser à la place de l'évangile. Les
médias qui conforment et forment les citoyens sur les faits
sociopolitiques ont toujours été pendant longtemps entre les
mains des dirigeants politiques.
Ainsi ces derniers s'en servent pour faire passer leurs
idéologies. Les partis politiques, dans un régime rigide (1+4),
se voient étouffés et paraissent inefficaces.
Section III. Des
responsabilités du désengagement de la population de la
population de la commune de Kasuku à la vie politique
Les responsabilités de ce désengagement sont
partagées a trois niveaux : au niveau de la population d'abord, au
niveau de la classe politique ensuite et au niveau de la communauté
internationale.
III.1. Au niveau des Habitants.
La population de la Commune de Kasuku constate que les hommes
politiques qui savent pourtant que le pouvoir émane du peuple, ne
veulent pas lui donner l'occasion de l'exercer effectivement et ne
s'intéressent pas à ses problèmes quotidiens : ces
politiciens ne tiennent pas compte de la volonté populaire. Le
décalage est trop grand entre les discours et la pratique.
La misère généralisée vient
également détourner la population de la commune de Kasuku
à la politique. Elle préfère ainsi s'occuper de sale
besogne pour assurer sa survie.
Enfin, la peur pour l'ensemble de cette population. La notion
de vie est précieuse non seulement pour les habitants de la commune de
Kasuku mais aussi pour tout congolais. Ce qui fait qu'il préfère
chuchoter que de parler à haute voix. D'où la promotion d'une
attitude d'indifférence à la vie politique.
III.2. Au niveau de la Classe Politique
Cette part de responsabilité est grande à ce
niveau. Nous n'avons jamais vu les dirigeants congolais encourager les
administrés à la participation politique ; par contre un
désengagement éternel leur arrangerait pour qu'ils règnent
davantage. Cette attitude prouve à suffisance la crise de la culture
politique dans les chefs de nos dirigeants dont certains veulent faire la
politique sans maîtriser ses enjeux tant au niveau national
qu'international. Ce qui implique parfois leur inefficacité sur le
terrain.
Les uns parlent au nom du peuples sans même avoir
reçu de lui le mandat, les autres qui peuvent être avoir
été mandatés, les déçoivent par leur
comportement de prédicateur : une oligarchie qui s'est jetée
sur les richesses du pays et forme une nomenclaturat abominable pour le
peuple.
III.3. Au Niveau de la Communauté
Internationale.
Apparemment, la Communauté internationale manifeste la
volonté pour qu'il y ait mutation ou changement dans les pays africains.
Mais en réalité cette volonté est étouffée
par la « chasse aux intérêts ».
C'est ainsi que, cette communauté internationale, pour
le cas de notre pays, n'a pas joué un grand rôle. Elle a
été pour beaucoup à l'origine de toutes ces confusions
connues au pays en faisant surseoir la démocratie et compromettre ainsi
la culture politique de participation qui serait un obstacle à leurs
intérêts.
Lorsque le pays connaîtra un pouvoir qui travaillera
à l'encontre du point de vue de la communauté internationale, ce
pouvoir se fera déstabilisé par l'extérieur, d'où
l'impérialisme et la soumission à la communauté
internationale.
III. 4. Les Conséquences de l'Absence de la
Culture Politique de Participation et les Perspectives pour
l'avenir
Section IV. Les
Conséquences Manifestes.
Nous avons dit dans notre étude que dans la
société humaine, l'idéal est d'instaurer en son sein un
système démocratique pour permettre la participation de tous
à la vie politique. La participation ou la non-participation du peuple
à la vie politique implique son acquisition à une culture
politique donnée.
Ainsi, l'absence de la culture politique de participation
remet en cause l'existence d'un système démocratique au sein
d'une société humaine et favorise les cultures politiques
paroissiale et de sujétion. Ces deux cultures politiques sont à
l'origine de la division nationale et encouragent ou renforcent la dictature et
la mauvaise gestion des affaires publiques. Depuis toujours, elles
entretiennent le sous développement politique et économique
étant donné qu'elles personnifient, personnalisent et
individualisent le pouvoir. Le peuple n'a rien à dire. Toutes ses
aspirations sont ainsi étouffées. Lorsqu'on ne participe pas,
l'on subit. Les dirigeants politiques en profitent et règnent davantage.
D'où le délabrement et la misère.
IV.1. Perspectives pour l'Avenir
L'un des intérêts de cette étude est de
fournir aux futurs détenteurs du pouvoir politique des données
leur permettant de redéfinir le mode de gestion de la chose publique et
de l'adopter à mieux aux aspirations de la population.
En réalité, le peuple de la Commune de KASUKU
n'est pas moins mur pour appréhender les faits politiques. Il est
quelque peu malheureux parce que depuis plus de 40 ans ; il vit sous la
dictature qui l'assujettit. Par là, nous pouvons facilement comprendre
que l'obstacle majeur pour la population à participer à la vie
politique demeure le système politique congolais. Plus le système
est rigide, plus le peuple est assujetti, ses aspirations
étouffées et la misère sont sur lui. Mais lorsque le
système est flexible, il favorise la participation de tout le peuple
à la vie politique.
Ainsi, étant donné qu'au sein de chaque Etat du
monde, ce sont les autorités Politiques qui prennent la charge de la
destinée de la population. Nous leurs demanderons d'instaurer dans
l'avenir un système politique démocratique permettant la
participation de tout le peuple à la gestion de la chose publique :
L'application d'une décentralisation politique et administrative pour
rapprocher le pouvoir de la population de manière à lui donner
l'occasion de s'intéresser et de discuter directement des
problèmes qui le concernent au niveau local serait une bonne chose.
Cependant, dans l'état actuel des choses, il faudrait
d'abord que le pays recouvre son intégrité totale pour avoir une
autorité politique et administrative issue des élections libres,
démocratiques et transparentes. A ce niveau, la question que l'on peut
se poser est celle de savoir comment y parvenir ? A ce sujet, les
habitants de la Commune de KASUKU doivent savoir que la participation politique
ne signifie pas seulement de se présenter aux urnes ou débattre
dans une assemblée parlementaire mais surtout poser des actes qui
interpellent les dirigeants politiques.
Conclusion
générale
Nous voici à la fin de ce travail qui a porté
sur l'Essaie d'Evaluation de la Culture Politique de la Population de
Maniema : Cas des Habitants de la Commune de KASUKU de 2003 à
2005.
Notre objet d'étude a porté essentiellement sur
le niveau de culture politique atteint par les habitants de cette commune et
ses implications sur la vie politique de cette population.
Nous nous sommes posé les question de savoir :
Quels sont les attitudes des habitants de la Commune de Kasuku vis-à-vis
du système politique congolais tout au long de la transition ?
Soutiennent-ils ce système ? Sont-ils vraiment cultivés
politiquement ?
Pour atteindre l'explication et pour vérifier nos
hypothèses nous avons opté pour le méthode
systémique qui a consisté à considérer la commune
de KASUKU comme un système et la population comme un
élément de ce système.
Nous avons estimé des problèmes que la
population de la commune de KASUKU connaît des problèmes
d'information, économiques qui handicapent da participation effective
à la gestion de la République formulés ici sous forme des
demandes (in puts) que la boite noire représentée ici par des
partis politiques et ses animateurs, les organisations non gouvernementales de
défenses de droits de l'homme qui malgré le contexte politique de
la transition s'évertuent tant soit peu à élever le niveau
de culture politique pris sous l'angle de sa participation politique et de
l'intérêt qu'il porte aux faits politiques ( out put). Pour
renforcer notre méthode, nous avons usé de la technique
d'observation directe désengagée, documentaire et questionnaire
d'enquête.
Apres l'analyse et l'interprétation des données,
le constat suivant a été dégagé :
- La population de la Commune de KASUKU ignore en grande
partie les faits politiques c'est-à-dire tous ces qui se rapportent
à l'exercice du pouvoir pendant la transition se justifié par les
difficultés que la population éprouve provoquant ainsi le manque
d'intérêt et de crédit à la politique et ses
animateurs. Cette culture politique de la population est qualifiée de
culture politique de sujétion ;
- L'engagement politique de la population n'est pas ressenti
pour autant que les structures d'encadrement politique et en particulier les
partis politiques ne leur inspirent pas confiance, surtout la manière
dont ce pays a été géré faisant penser à
l'avance à l'égoïsme.
Ce dernier (l'engagement politique) a été
surtout traduit par la réticence observée dans le chef de la
population pour tout ce qui a de rapport avec la politique et le manque
d'information fiable sur la vie politique, économique, sociale et
culturelle du pays ;
- le niveaux de la culture politique de la population est
encore bas, cela se justifie par l'ambiguïté dans le rôle que
doit jouer une formation politique, ce dernier ne se limitant qu'à
distraire la population avec des petits cadeaux dans le seul objet d'arracher
la confiance de celle-ci et par voie de fait l'électorat.
Il faut noter aussi l'insuffisance des organisations non
gouvernementales des droits de l'homme qui éprouvent des
difficultés à couvrir l'ensemble de la région faute des
moyens financiers conséquents, on peut relever le cas de l'ONG HAKI ZA
BINADAMU, MANIEMA LIBERTE, etc. qui ont été aidés par
l'Eglise catholique dans la conscientisation des masses.
Pour s'engager dans la pratique politique, il faut
connaître les mécanismes de fonctionnement de système
politique. Sinon, la population sera toujours soumise à un pouvoir dont
elle ignore les obligations et les droits. Cette population doit prendre
conscience de la situation actuelle, doit se cultiver et se dépasser de
certaines mentalités rétrogrades en vue de sa participation aux
activités politiques. Le changement ne se produit pas en laissant la
politique aux seuls politiciens.
Que toute la communauté nationale en
générale et celle du Maniema (Commune de KASUKU) en particulier
sachent que la démocratie n'est pas une machine qui fonctionne toute
seule, une fois qu'elle était programmée en fonction des
principes et des procédures appropriées, elle exige de la part
des citoyens, le soutien, l'engagement et surtout la participation active.
Enfin, qu'il nous soit permis de souligner que ce travail
n'est pas parfait pour la simple raison qu'il est difficile à l'homme
d'atteindre la perfection.
Mais ce qui importe, c'est de tendre vers l'équilibre,
c'est pourquoi nous terminons cette rédaction tout en suppléant
que les critiques et les corrections soient les biens venus.
Bibliographie
I. Ouvrages
1. ALMOND, G. et POWELL, G. Analyse Comparée des
systèmes politique, Paris, éd. Internationale,
1972
2. AVRIL, P. et GICQUEL, J. Droit Constitutionnel,
Paris, éd. P.U.F, 1986, p.29.
3. BURDEAU, G. Droit Constitutionnel et Institutions
Politiques, Paris, éd. P.U.F,
1990
4. DEBBACH, C. et DAUDET., Y. Lexique de terme
Politique, Paris, éd. Dalloz, 1974.
5. DIMOCK, M. La gestion des Affaires Publiques, Tome
II, 4eme éd., éd,
Internationale, 1971
6. DUVERGER, M. Ouvrages Classiques de L'introduction
à la Science Politique,
éd, P.U.F., Paris, 1980
7. HEIN, G., Petite Encyclopédie Politique,
Paris, éd. Seuil, 1969
8. JAVEAU, C. L'Enquête par Questionnaire,
Bruxelles, éd. U.L.B, 1973
9. JEFFERSON, T. La Liberté de l'Etat,
New-York, éd., N.H, 1974.
10. JULIA, D. Dictionnaire de la Philosophie, Paris,
2eéd. Librairie Larousse, 1976
11. MOTTU, P. Révolution Politiques et
Révolution de l'homme, Neuchalet, éd. La
Baconniere, 1967
12. MULUMBATI Ngasha, Sociologie Politique,
éd. Africa, Kinshasa-Lubumbashi,
1977
13. LAPIERRE J.W. Le pouvoir Politique, Paris,
éd. P.U.F, 1969
14. Les Codes Larciers, Droit Public et
Administratif, Tome VI, Vol 1, Bruxelles, éd.
Afrique, 2003.
II. Articles de
revues
1. MARCHAND, P. « L'engagement Politique entre
Leader et Valeur » in
Connexion, n061, 1993.
PERSONS, T. « On The Concept of Power »
in Politics and social structure,
New-York, Free Press, 1969
III. T.F.C et
Mémoires
1. NGOIE MPANYA, Quelques Réflexions sur le pouvoir
Traditionnel de BAA
MILEMBWE et son insertion au sein de l'administration
Publique,
Mémoire en L2 SPA, FSSAP, UNIKIS, 1983-1984
2. MANDWALA, Vers la théorie et Pratique de la
Révolution et Correspondance
Administrative, T.F.C en SPA, FSSAP, UNILU, 1986-1987
IV. Cours et autres
documents
1. BONGELI, E. Sociologie Politique, Cours
inédit en L2 SPA, C.U.E.K, 2002-2003
2. CHOMA, Géographie, Cours inédit en
G1 SPA, C.U.E.K, 2003-2004.
3. YUMA MADJALIWA, Méthodes de Recherches en
Sciences Sociales, Cours
Inédit en G2 SPA, C.U.E.K, 2003-2004.
4. Grand Larousse de la langue française, Vol 5. Tome
3, Paris, éd. Larousse, 1973.
Table des matières
Dédicace ...............................................................................................I
Remerciements.......................................................................................II
Introduction
1
1. Etat de la question.
1
2. Problématique
2
3. Hypothèses
3
4. Objet et Intérêts du Travail
3
5. Méthodologie.
4
6. Délimitation spatio-temporelle.
6
Chapitre premier : Considération
générales
8
Section 1. Définition des concepts
8
I.1.1. Démocratie
8
I.1.2. Politique
9
I.1.3. Pouvoir
10
I.1.4. Pouvoir Politique
10
I.1.5. Système Politique.
12
I.1.6. Régime Politique
13
Section 2. Notions sur la culture politique.
13
I.2.1. Définition
13
I.2.2. Sortes de Cultures Politique
14
I.2.3. L'Acquisition et le Fondement de la Culture
Politique.
15
Section 3. Présentation de la commune de
Kasuku
17
I.3.1. Historique et Acte de Création.
17
I.3.2. Situation Géographique de la Commune
KASUKU
18
I.3.3. Statut Juridique de la Commune de
Kasuku.
19
I.3.4. Organisation et Fonctionnement.
19
Chapitre deuxième : La culture
politique des habitants de la commune de Kasuku
20
Section I. De l'identification des sujets
enquêtes.
20
Section II. L'interprétation des
données issues de questionnaire
proprement dit
22
Section III. Les acteurs politiques et les effets
de la culture politique d'un peuple
30
Chapitre troisième : les causes de
l'inactivité politique apparente des habitants de la commune de
Kasuku
34
Section I. Des Causes de l'inactivité
politique
34
Section II. Du rôle manqué des Agents
de la Socialisation Politique.
35
Section III. Des responsabilités du
désengagement de la population de la population de la commune de Kasuku
à la vie politique
36
Section IV. Les Conséquences Manifestes.
37
Conclusion générale
40
Bibliographie
42
I. Ouvrages
42
II. Articles de revues
43
III. T.F.C et Mémoires
43
IV. Cours et autres documents
43
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Dans le cadre de la réalisation de notre travail de
fin de cycle qui porte sur l'essaie d'évaluation de la culture politique
de la population du Maniema : Cas de la commune de Kasuku de 2003 a`
2005, nous menons des investigations auprès nos enquêtés.
La validité scientifique de cette étude dépend de la
patience de vos réponses aux questions posées tout en vous
rassurant de son caractère anonyme, nous vous adressons nos
remerciements anticipés.
N.B : Avant de répondre
veuillez remplir les cases ci-après.
- Niveau d'étude :
- Age :
- Profession :
- Ancienneté :
- Sexe :
Répondez maintenant aux questions.
1. D'après vous la politique est-elle une bonne ou
mauvaise chose ? expliquez-vous
........................................................................................................................................................................................................................
2. citez cinq leaders politiques du pays que vous connaissez
au niveau national.
a. ..................................................
b. .................................................
c. .................................................
d. .................................................
e. .................................................
3. Citez cinq noms d'hommes politiques du Maniema que vous
connaissez
a.
.....................................................
b.
....................................................
c.
....................................................
d.
....................................................
e.
....................................................
4. Citez les noms des partis politiques que vous connaissez
.
.....................................................................................................
....................................................................................................
.............................................................
5. Quelle évaluation faites vous des politiciens
congolais ?
...................................................................................................
...................................................................................................
...................................................................................................
6. Connaissez vous que la mégestion des politiciens
congolais est a` la base des crises connues depuis 2003 dans notre
pays ?
a) Oui b) Non
Justifiez votre réponse
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
7. Quelles sont selon vous les difficultés
rencontrées par la population suite à la mégestion des
politiciens.
. Pensez vous que la culture politique de la population de la
Commune de Kasuku est importante pour lui permettre de connaître les
faits politiques du pays.
a) Oui b) Non
Justifiez votre réponse
...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
8. Quel est le rôle d'un parti politique pendant la
transition vis a` vis de la crise que connaît la population ?
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Comment selon vous les habitants de la commune de Kasuku
pourraient ils s'engager politiquement ?
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................0
10. Quelles sont les causes de l'inactivité politique
de la population de la commune de Kasuku
.
.......................................................................................................
........................................................................................................
11. Quels seraient selon vous les rôle des agents de la
socialisation politique dans la participation politique des habitants de la
commune de Kasuku
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
12. Quelles seraient les responsabilités de la
classe politique dans le désengagement des habitants de la commune de
Kasuku à la vie politique ?
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
13. Quelles seraient les responsabilités des habitants
de la commune de Kasuku dans leur propre désengagement à la vie
politique ?
......................................................................................................
............................................................................................................................................................................................................
14. Quelles seraient les responsabilités de la
communauté internationale dans le désengagement de la population
de la commune de Kasuku à la vie politique ?
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
15. A quelle culture politique correspond celle de la
population de la commune de Kasuku ?
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
16. Quelles sont les conséquences de l'absence de
culture politique de participation au niveau des habitants de la commune de
Kasuku ?
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
17. Quelles sont les perspectives pour l'avenir ?
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
* 1 MARCHAND, P.<<
L'engagement politique entre Leader et Valeur >> in Connexion,
n061,1993, p.117
* 2 ALMOND , G. et POWELL, G.
Analyse Comparée des systèmes politiques, une
théorie nouvelle, collection tendance actuelle, éd.
Internationale, Paris, 972, p.57
* 3 LOSHAR et CHEVALIER ,
Cité par MANDWALA, Vers la théorie et pratique de la
Révolution et
Correspondance Administrative,
TFC en SPA,FSSA, UNILU, 1986, p.4
* 4 EASTON. D, Cité par
YUMA MADJALIWA, Cours de méthodes de Recherche en Sciences
Sociales,
G2 SPA, C.U.E.K, 2003 -
2004
* 5 RINO et GRAWITZ cité
par MANDWALA, Op.cit, p.5.
* 6 JAVEAU , C. :
L'enquête par Questionnaires, Bruxelles, éd.U.L.B, 1973,
p.201
* 7 JULIA. D., Dictionnaire
de la philosophie, Paris, 2e éd., Librairie Larousse, 1976,
p.59.
* 8 JEFFERSON, T., La
Liberté de l»Etat, New York, éd. Nouveaux Horizons,
1974, p.71.
* 9 AVRIL, P. et GICQUEL,J.
Droit Constitutionnel, Paris, éd.P.U.F, 1986, p.29
* 10 Grand Larousse de la
langue française, Vol.5, Tome 3, Paris, Ed.Larousse, 1973, p.4430
* 11 DIMOCK, M. La Gestion
des Affaires Publiques, Tome II, 4e Ed. Internationales, 1971,
p.349
* 12 NGOIE MPANYA, Quelques
réflexions sur le pouvoir traditionnel de BAA MILEMBWE et son
Insertion au sein de
l'administration Publique, Mémoire en L2 SPA, FSSAP,
UNIKIS, 1983
* 13 MARCHAND, P. «
L'engagement Politique entre Leader et Valeur» in Connexions,
n061, 1993, p.117
* 14 WEBER.M. cite par YUMA
MADJALIWA, Cours des Théories des Organisations, en G3 SPA,
C.U.E.K, 2004 -2005, inédit.
* 15 DEB LAPIERRE, J.W. Op.cit,
p.35. BACH, C. et DAUDET, Y. Lexique de Terme Politique, Paris,
éd.Dalloz, 1974, p.139
* 16 LAPIERRE, J.W. op.cit,
p.35.
* (17) PERSONS, T. « on
the Concept of Power» in Polities and Social Structure, New-York, Free
Press,
1969, p.361
* (18) LAPIERRE, J.W. Op.cit.,
p.39
* (19) EMILE BONGELI,
Sociologie Politique, cours inédit en L2 SPA, FSSAP, UNIKIS,
2003-2004
* 20 DUVERGER, M. Ouvrages
Classiques cité par NGUMBI CASIMIR, cours de Régime
Politiques
Comparés, en L1 Droit
Public, C.U.E.K., Kindu, 2004-2005
* 21 Idem, Op.cit,.
* 22 BURDEAU, G. Droit
Constitutionnel et Institution Politique, cité par Ngumbi,
op.cit.
* 23 MULUMBATI Ngasha,
Sociologie Politique, 1ere ed.Africa, Kinshasa-Lubumashi, 1977,
p.41
* 24 ALLMOND, G. et POWELL, D.
Analyse Comparée des Systèmes Politiques, Paris,
Internationale
* 25 Emile BONGELI, op.cit.
* 26 MULUMBATI. N., Op.cit.
p.39 et 43
* 27 ALLMOND et POWELL, Op.cit,
p.39.
* 28 HEINEN, G. In Pebite
Encyclopédie Politique, Pars, seuil, 1969, p.382.
* 29 Données recueillies
au secrétariat Administratif de la Commune de Kasuku. Rapport annuel,
exercice 2004.
* 30 CHOMA, Géographie
Humaine et Economique, Cours inédit en G1 SPA, C.U.E.K, 2002 - 2003.
* 31 Les Codes Larciers,
Droit Public et Administratif, Tome VI, Vol1, Bruxelles, éd.
Afrique, 2003, p.112
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