La faillite quasi declaree du systeme bancaire congolais( Télécharger le fichier original )par Eddie MIHIGO Kaserere Universite evangelique en afrique - licence en sciences economiques 1998 |
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA BANQUE1.1. DEFINITION DE LA BANQUELes auteurs qui se sont appliqués à définir la banque sont unanimes quant a la difficulté d'une définition a la fois claire, exacte et complète . Cette difficulté réside dans le fait qu'il n'est pas possible de résumer les diverses opérations de banque dans une formule lapidaire, que la notion de banque est variable et qu'elle peut différer d'un pays à un autre, suivant le régime sous lequel s'exerces l'activité. cette notion aussi, s'étend à mesure qu'évolue la sphère économique dans laquelle les banques gravitent. Si nous nous référons aux textes légaux en la matières, nous constatons que le législateur dans différents pays n'a guère résolu la question : L'article 1 de l'arrêté royal du 9 juillet 1925 concernant la réglementation bancaire belge, donne la définition suivante de la banque : "une entreprise belge ou étrangère recevant habituellement des dépôt, remboursables à vue ou à des termes n'excédant pas deux ans, aux fins de les utiliser à des opérations de banque, de crédit ou de déplacement" L'article 1, du titre 1 de la loi française du 13 juin 1941 stipule : "sont considérés comme banquiers, les entreprises ou établissements qui font profession habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôt ou autrement, des fonds qu'ils emploient, pour leur propres compte, en opérations d'escompte, en opération de crédit ou en opérations financières" Cette définition, quoique plus précise que la première laisse cependant entière la question de savoir ce qu'il faut entendre par "opérations financières". Parmi les définitions d'auteurs, nous proposons celle de Emile DECOSTER, qui nous propose la formule très précise que voici :" la banque est un commerce qui consiste en ordre principal, à recevoir des fonds en dépôts (vue ou à terme) à prêter des capitaux à ceux qui en ont besoin (par des avances ou par l'escompte d'effets de commerce, à souscrire des engagements pour faciliter les transactions de ses clients (crédits d'acceptation, ducroire, cautionnement, etc.) ; en ordre secondaire à :
Cette définition met l'accent sur la double fonction du banquier et donne une large vue sur les opérations générales traitées par les banques que nous verrons ci-dessous au point I.4.
* 3 M. Emile Decoster, Cité par HENRI VERBRUGGE, Traité de comptabilité de Banque, Ed. Comptables, commerciales et financières, Bruxelles, 1948, P.10. |
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