REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
SECTION : SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
DEPARTEMENT DE MARKETING
B.P. 1696 KIN 1
« I.S.C »
KINSHASA / GOMBE
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES PRODUITS ALIMENTAIRES
AU SEIN D'UNE ENTREPRISE
CAS DE LA SOCIETE SEBO (De 2004 a 2006)
?
Eric NDAYWEL TAMPIA
Travail de fin de cycle présenté en vue
de l'obtention du titre de Gradué en
Sciences Commerciales et Financières.
Option : Marketing
Direction : Sylvain PUTU WOTO
Assistant
Année Académique : 2006 -
2007
EPIGRAPHE
Gloire et honneur soient rendus à Dieu tout
puissant, source d'intelligence et de sagesse, la source d'inspiration de cet
ouvrage.
Celui qui cultive son champ est rassasié de pain,
mais celui qui poursuit des choses vaines est dépourvu de sens (Proverbe
12 :11).
« ...Ce qui fait notre gloire, c'est ce
témoignage de notre conscience... »
(2. cor.1 :12)
DEDICACE
A toi mon père NDAYWEL NGRIMA,
déplacé en un moment où nous nous attendions le
moins ;
A toi ma mère LUSANGA LESHUNGA, qui nous a
supporté dès le bas âge et avec tes sages conseils que nous
n'oublierons pas ;
A mon père spirituel ALPHA LUSHIMA, qui m'a
toujours encadré par son expérience et me conduit sur la bonne
voie par ses leçons de morale ainsi que ses encouragements ;
A vous mes frères et soeurs, pour l'encouragement
moral ;
A toute la famille NDAYWEL ;
A vous tous je dédie ce travail.
NDAYWEL TAMPIA Eric
AVANT PROPOS
L'élaboration de ce travail nous aura mis en place de
nombreuses difficultés, les unes techniques, les autres
financières. Pour les surmonter, nous avons
bénéficié du concours multiforme de certaines personnes
physiques et morales.
Nous nous faisons l'obligation de leur rendre ici l'hommage
qu'elles méritent. Dans cet exercice, aucun embarras de taille ne nous
est présenté.
En effet, nous avons vu que le plus important était
d'exprimer notre reconnaissance à tous ceux qui de diverses
manières, ont contribué à la réalisation de ce
travail, ainsi qu'à notre formation.
Nos pensées vont en 1er lieu à
l'assistant Sylvain PUTU WOTO qui a bien voulu assumer la direction de ce
travail. Ses conseils & ses enseignements nous ont été
très précieux. Qu'il trouve bien ici l'expression de notre
profonde gratitude.
Nos remerciements vont en second lieu à tous les
Professeurs de la section Sciences Commerciales et Financières et plus
particulièrement ceux du Marketing pour tout ce qu'ils ont fait pour
notre formation.
Avec fierté ainsi, nous devons notre gratitude à
Mr Harley N'DAYWELL et sa femme Edith N'DAYWELL, Mme Françoise KIFASA,
Mr Gilbert NKULI, Mr Lucien NDAYWEL, Mme Pulchérie NDAYWEL, Mr Laurent
NDAYWEL, Mr Gaby BOPAMU. C'est grâce à eux que le sens du travail
a été donné.
Nos remerciements s'adressent sans doute à nos
frères et soeurs : Marie-Ange NDAYWEL, Laetitia N'DAYWEL, Brenda
NDAY., Marie-Laurence NDAYWEL, Keren NDAYWEL, Médiatrice NDAYWEL,
Urielle NDAYWEL, Jöelle NDAYWEL, Marlène NDAYWEL, Gode KAZADI, Yves
NDAYWEL, Patrick NDAYWEL, David KAZADI, Jémima TYTY, Chris TYTY qui sans
cesse se souciaient de nous.
Nos sentiments de reconnaissance s'adressent aussi à
Placide MAMBO, Fany NSEKA et à tous nos responsables et collègues
de service pour leur apport intellectuel et moral dans l'élaboration de
ce travail. Encore une fois merci.
NDAYWEL TAMPIA Eric
O. INTRODUCTION GENERALE
Nous vivons dans un monde où la concurrence
déloyale bat son plein.
Parler de SEBO sans toute fois parler de Monsieur DAMSEAUX
reste une erreur, en voyant la filière des activités
jusqu'à l'aboutissement ou la naissance de SEBO.
C'est pour y arriver que depuis 1941 que Monsieur DAMSEAUX a
obtenu un terrain de dix hectares des forêts qu'il transforme en une
unité agro-industrielle de grande envergure où il a
érigé la ferme appelée Station d'Elevage Avicole et porcin
de Stanley Pool, AVIPOR en sigle.
Et, après beaucoup d'années vers 2005 le beach
SEBO qui servait d'un site important et d'un centre de transit pour les animaux
devant être engraissés sur le plateau de Bateke et ceux
destinés à l'abattage à Kimwenza pour couvrir les besoins
de la Boucherie - Charcuterie du Groupe, devient une actrice incontournable
dans le ravitaillement de la ville de Kinshasa en produits alimentaires. Et
suite à un accroissement trop élevé du personnel, devient
progressivement un réseau commercial de la Boucherie - Charcuterie SEBO,
et c'est dernier nous intéresse dans le cadre de ce travail par rapport
à ses activités de charcuterie qui aujourd'hui fait grâce
à la concurrence.
0.1. PROBLEMATIQUE DU TRAVAIL
Après JVL, Lusakivana, Congo-frigo, Fridam, on parle et
on assiste aujourd'hui à un groupe des distributions des produits
alimentaires. Pour dire SEBO dans le groupe ORGAMAN ne fait pas exception
à toutes ces attributions et actuellement, elle vit dans une
période de pleine expansion qui la permet d'inaugurer d'autres points de
vente à travers la République.
Et dans cette période de pleine expansion, ce qui est
avantageux est que la distribution des produits alimentaires à travers
la République prend l'ascenseur.
En dépit des grands progrès
réalisés dans l'amélioration de ses activités, les
quantités de viandes fraîches provenant de ferme SEBO et de la
charcuterie, commercialisées à travers la Boucherie - Charcuterie
SEBO a augmenté de 85% comparativement à 2004((*)1).
Si déjà malgré les efforts fournis par
SEBO pour atteindre ses objectifs traditionnels, les conditions de la
distribution des produits alimentaires s'empirent ; que peut - on attendre
de SEBO face à ce nouveau fléau qui est la concurrence
déloyale ?
SEBO a-t-elle mis sur pied une nouvelle philosophie par
rapport à la distribution des produits alimentaires pour faire face
à ses concurrents ?
Ensuite si seulement si une stratégie par rapport
à celle qui existe, quelle peut être l'efficacité de
l'action avec ses concurrents ?
Voilà en fait nos préoccupations majeures qui
sont l'essentiel de ce travail.
0.2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Nous admettons l'hypothèse selon laquelle la
distribution joue un grand rôle sur la vente d'un produit.
Toute entreprise qui se veut bien vendre doit organiser son
système de distribution, SEBO ne peut s'en passer.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet porté sur SEBO revêt un
intérêt général et particulier et en même
temps scientifique et social au regard de l'ampleur de la concurrence. D'une
part du point de vue général, cette activité de la
Boucherie - Charcuterie concerne toute l'humanité par le fait que tout
le monde en bonne mine pense avoir une provision des produits alimentaires. En
l'occurrence, SEBO est interpellée et agisse d'une manière ou
d'une autre dans l'intérêt de bien conservé et bien
livré que des produits sains et c'est la préoccupation de tout le
monde.
Le caractère particulier s'inscrit dans les limites de
ma société, de mon entreprise qui entre dans une concurrence que
les autres sociétés dans la distribution des produits
alimentaires.
D'autre part, il s'agit là d'un sujet
d'actualité et nouveau qui apparaît devant les analystes, les
intellectuels, les chercheurs, les scientifiques, ... et en tant que futur
marqueteur, dans notre formation nous tenons de chercher à comprendre
les contours du marketing, les mobiles profonds et participer ainsi à ce
débat qui s'avère intéressant.
Sur le plan social enfin, les sentiments d'un agent de la
société ne peuvent laisser indifférent tout homme qui vit
et qui voit la concurrence que mènent les autres entreprises à la
sienne. Le marché lui-même a l'honneur de constater la concurrence
et les conditions dans lesquelles ces concurrents distribuent les produits.
0.4. DELIMITATION DU SUJET
Compte tenu de l'efficacité et de la complexité
du travail à traiter, notre champ d'étude sera la
République Démocratique du Congo en général et
Kinshasa en particulier. Nous nous étalerons spécialement sur 2
provinces et 6 communes, Bandundu et Bas-Congo précisément
à Matadi et pour les 6 communes nous avons Gombe, Bandal, Kintambo
Mont-Ngaliema (Binza UPN) Kalamu (Victoire) et Matete.
Sur le plan temporel, notre travail part de l'année
2004 jusqu'à l'année 2006 ; l'année 2005 marque
l'expansion des activités de SEBO en République
Démocratique du Congo et à Kinshasa.
0.5. METHODOLOGIE
Tout travail scientifique doit répondre à
certaines normes méthodologiques pouvant lui permettre d'atteindre
l'objectif de la recherche. Pour tout travail, le concept méthodologie
comprend à la fois la méthode, l'approche et les
techniques((*)1).
L'approche peut être considérée comme une
tendance au point de vue. Et lorsqu'elle est prise en compte comme point de
vue, l'approche devient d'autre part une démarche et se confond à
la méthode((*)2).
Tandis que la méthode est à son tour
considérée comme une démarche et la technique comme un
instrument aucun moyen permettant de réaliser concrètement ladite
démarche((*)3).
C'est dans cette acception que nous faisons appel pour traiter
notre sujet, à la méthode dialectique qui renferme en
elle-même la dimension historique et systémique.
Cette méthode nous permet d'étudier et
d'expliquer les mécanismes fondamentaux profonds de la distribution des
produits alimentaires et les stratégies mises en place par la
société SEBO pour faire face à ses concurrents.
Grâce à elle nous sommes arrivés à
comprendre et à saisir les mobiles profonds de la concurrence en
particulier, suite à ces lois de contradiction qui apparaît par le
fait que malgré la qualité des produits distribués par
SEBO et la mise sur pied des nouveaux points de vente, la concurrence
déloyale avec les autres sociétés alimentaires semble ne
pas être résolue.
Parmi la panoplie des techniques utilisées en sciences
sociales, nous avons choisi pour le besoin de notre travail, la technique
documentaire. Car la réalisation de ce travail a été
rendue possible grâce à la lecture des ouvrages et d'autres
documents ayant un rapport avec l'objet de notre étude.
Nous avons recouru également à l'interview
libre, elle nous a permis d'avoir un entretien avec certains agents de SEBO.
0.6. PLAN SOMMAIRE
Notre travail comprend 2 parties subdivisée chacune en
2 chapitres :
§ La première partie traitera de l'approche
théorique sur les concepts de base, dont le chapitre 1er
parlera des considérations générales sur la
distribution ;
§ La deuxième partie se penchera sur SEBO et les
mécanismes fondamentaux de la distribution des produits alimentaires.
Précédé d'une introduction, notre travail
se termine par une conclusion.
Ière PARTIE : APPROCHE
THEORIQUE
Nous proposons dans cette première partie de
circonscrire les règles théoriques de base, gage de toute
communication bénéfique avec nos lecteurs, pouvant faciliter la
bonne compréhension sur des acceptions des différents concepts et
une analyse plus intelligible du sujet.
CHAP.I. LES CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA
DISTRIBUTION
Section 1. Concept de Distribution
Il ne suffit pas au producteur de fabriquer des biens. Il faut
qu'il les mette à la disposition des consommateurs dans des conditions
correspondants à leurs attentes.
Dans le cas contraire, il risque de connaître
l'échec comme le vécurent de très nombreux chefs
d'entreprise qui négligèrent cette variable pensant qu'un bon
produit ne pouvait que réussir. Ce que disait naguère Louis
CHESKIN reste vrai : « le bon produit, correctement
présenté doté d'une excellente publicité, vendu
à prix raisonnable, n'aura pas de succès s'il n'est pas
convenablement distribué et réellement mis à
l'étalage ».
1.1. Définition
Avant de définir ce concept nous devons noter que la
distribution (place) est un « P » parmi
d'autres « P » marketing : elle doit
s'intégrer dans le mix marketing de l'entreprise mais c'est aussi une
variable stratégique.
Ainsi on peut définir la distribution comme l'ensemble
des activités réalisées par le fabricant avec ou sans le
concours d'autres institutions, à partir du moment où les
produits sont finis jusqu'à ce qu'ils soient en possession du
consommateur final et prêts à être consommés au lieu,
au moment, sous les formes et dans les quantités correspondants aux
besoins des utilisateurs((*)1).
Distribuer des produits, c'est les amener au bon endroit en
quantité suffisante, avec le choix requis, au bon moment et avec les
services nécessaires à leur vente, à leur consommation et,
le cas échéant, à leur entretien((*)2).
La distribution se définit également comme
étant un ensemble des activités qui s'exercent depuis le moment
où le produit, sous la forme d'utilisation, entre dans le magasin
commercial du producteur ou du dernier transformateur, jusqu'au moment
où le consommateur en prend possession((*)1).
Enfin la distribution est l'ensemble des activités
logistiques, financières, administratives et commerciales
réalisées à partir du moment où les produits sont
finis et attendent d'être écoulés jusqu'à celui
où ils sont en possession du consommateur final. La distribution est,
par voie de conséquence, un ensemble des fonctions qui font passer le
produit de son état de production à son état de
consommation, chacun d'eux se caractérisant par un état de lieu,
un état de lot et un état de temps((*)2).
1.2. Fonctions et rôle de la
distribution
1.2.1. Rôle de la distribution
Ici le rôle de la distribution ne se limite pas qu'au
producteur, mais s'étend également au consommateur.
§ Le rôle de la distribution vis-à-vis du
producteur :
o La distribution opère une régulation de
fabrication en permettant son étalement sur toute l'année, par le
stockage et la commande à l'avance, les hauts et les bas de la demande
sont amortis ;
o La distribution participe à l'effort financier du
producteur en payant les biens qu'elle stocke sans avoir la certitude de les
vendre ;
o La distribution permet au producteur d'acheminer partout sa
production ;
o La distribution participe à des opérations
publicitaires destinées à mieux vendre le produit et service.
§ Le rôle de la distribution vis-à-vis du
consommateur :
o La distribution met à sa disposition ou qu'il se
trouve et souvent quelque soit la saison, le bien qu'il désire dans la
quantité voulue. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire des
gros achats et de mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.
1.2.2. Fonctions de la distribution
Pour faire passer un produit, d'un état de production
à un état de consommation, des fonctions doivent être
remplies. Celles-ci se répartissent en 2 catégories : les
fonctions matérielles et les fonctions commerciales((*)3).
1.2.2.1. Les Fonctions matérielles
1. La Fonction de transport et d'éclatement de la
production
C'est la plus évidente, car on ne peut pas
raisonnablement envisager de mettre les usines à proximité
immédiate de toute la clientèle ou de demander aux clients
d'aller eux-mêmes chercher les produits dans les entreprises. La fonction
de transport correspond à l'acheminement du produit, aux
opérations de manutention, et de façon plus globale, à
tout ce qui touche à la logistique qui permet d'éclater la
production vers les lieux de stockage et de distribution.
2. La fonction d'allotissement ou groupage
C'est une opération dans laquelle on réunit dans
un même moyen de transport plusieurs lots de marchandises diverses mais
de même destination afin d'avoir un chargement aussi complet que possible
sur un trajet donné.
3. La fonction de fractionnement
Elle consiste à diviser un lot de marchandises
provenant d'un point donné en plusieurs lots de taille inférieure
pour que chacun de ces lots puisse atteindre sa propre destination.
4. La fonction de stockage
Cette fonction permet à l'utilisateur de disposer des
marchandises immédiatement ou dans un délais donné. Toute
détention de marchandises en stock fait naître des risques de
dépréciation (surtout si le produit répond à une
demande très spécifique ou est très limitée dans le
temps) et des coûts (détention physique du stock : loyer ou
amortissement du local, assurance, énergie et finalement du capital
investi dans le stock).
1.2.2.2. Les Fonctions commerciales
1. La fonction d'assortiment
C'est une fonction qui permet de regrouper des biens
différents dans un même lieu grâce à une
sélection parmi tout ce qui est proposé aux clients par les
fabricants. L'assortiment peut être large (il regroupe diverses
catégories de produits), profond (il offre beaucoup de choix dans une ou
plusieurs catégories de produits) ou combiner ces deux
caractéristiques.
2. La fonction de communication
La communication se fait dans les deux sens :
ü D'amont en aval : c'est la communication des
distributeurs vers les clients. La distribution est un média de
première importance : affichage des prix, information sur les
caractéristiques des produits, publicité sur le lieu de vente
(PLV), actions de promotion des ventes dans les magasins, etc.
ü D'aval en amont : ce sont les remontées
d'informations commerciales vers les fournisseurs : chiffre de vente,
appréciations qualitatives des distributeurs, réclamations de
clients, etc.
3. Les services rendus à la
clientèle en fonction des attentes de cette dernière et
des particularités du produit : service après vente,
livraison à domicile, garantie, crédit.
Section 2. Raison d'être des
intermédiaires
La présence d'intermédiaires entre le producteur
et le consommateur n'est pas le fait du hasard mais relève d'une grande
importance car il est assez rare aujourd'hui, que le fabricant vende
directement sa marchandise à l'utilisateur final.
2.1. Définition des
intermédiaires
L'intermédiaire représente la personne ou
l'entreprise s'interposant entre le producteur et le consommateur, il assure
donc un lien entre l'offre et la demande((*)1).
2.2. Rôle et utilité des
intermédiaires
Son rôle est capital étant donné qu'il va
permettre d'améliorer la connaissance du marché et de la
concurrence. De plus, il va faciliter les échanges entre le fabricant et
ses clients, ce qui est loin d'être négligeable dans un
marché où la distance entre ceux-ci est de plus en plus grande.
Ceci concerne principalement les intermédiaires dits commerciaux mais on
peut également prendre en compte des agents tels que les courtiers ou
les attachés commerciaux.
Aussi la présence d'intermédiaires
démultiplie les contacts et réduit donc le nombre de transactions
à réaliser entre vendeurs et acheteurs.
Exemple : Supposons un marché composé
de n vendeurs et de m acheteurs. Dans le cas où il n'y aurait pas
d'intermédiaires, chaque vendeur doit entrer en contact avec chacun des
ma acheteurs potentiels, ce qui amène à réaliser (n x m)
opérations. L'existence d'un intermédiaire réduirait leur
nombre à (n + m). Le schéma ci-dessous représente ces deux
situations, lorsque n=3 et m=5.
Graphe des flux des marchandises :
P
P
P
C
C
C
C
C
C
C
C
C
C
P
P
P
I
Nombre des contacts Nombre des contacts
P x C = 3 x 5 = 15 P x C = 3 + 5 = 8
P : producteur P : producteur
C : consommateur C : consommateur
I : intermédiaire
Le fabricant étant souvent très
éloigné de ses clients surtout pour le marché de grande
consommation ; ainsi de par leur spécialisation, leur contacts et
leur niveau d'activité, les intermédiaires offrent au fabricant
une expérience que celui-ci ne pourrait acquérir que
progressivement.
Donc sans la présence des intermédiaires, de
nombreux biens ne seraient jamais mis à la disposition des consommateurs
parce que les écarts de temps, de lieu et de lot ne pourraient pas
être surmontés par les fabricants.
Section 3. Circuits & Canaux de distribution
3.1. Circuit de distribution
3.1.1. Définition
Plusieurs auteurs ont défini le circuit de
distribution, mais nous retenons les suivantes :
On appelle circuit de distribution l'ensemble des intervenants
qui font passer un produit de son état de production à son
état de consommation((*)1).
Le circuit de distribution est l'ensemble des canaux de
distribution par lesquels un bien, une catégorie des biens ou un service
vendu s'achemine entre le producteur ou l'importateur et le consommateur ou
l'utilisateur final((*)1).
On appelle circuit de distribution le chemin suivi par un bien
ou un service, pour aller du stade de la production à celui de la
consommation((*)2).
3.1.2. Types de circuits de distribution
1. Le circuit direct
Le circuit direct était fréquent dans les
économies rurales. Il se caractérise par l'absence de tout
intermédiaire indépendant entre le producteur et le consommateur.
Il s'agit d'une distribution directe.
Par exemple : les ventes par magasins propres, vente des
fruits ou des légumes par le fermier.
a. Avantages
La réduction de la distance production - consommateur
permet une meilleure connaissance qualitative et quantitative du marché,
une meilleure communication et un contrôle total. De plus la
rapidité de la distribution est réelle et la concurrence est
relativement absente au sein du circuit. En conséquence, le circuit fait
preuve d'une plus grande souplesse.
b. Inconvénients
Le circuit direct présente plusieurs
inconvénients majeurs. Il exige de rassembler des ressources
financières et humaines très importantes vu son besoin en
magasins. De ce fait, les coûts sont élevés :
coûts de logistique (coûts liés à l'entreposage des
marchandises et coûts liés aux stocks), charges inhérentes
à un service après vente plus étoffé (charges
financières résultant éventuellement des crédits
à accorder à la clientèle).
2. Le circuit court
C'est un circuit qui n'a qu'un seul intermédiaire entre
le producteur et le consommateur : le distributeur.
Ex : Billets d'avion vendus par une agence de
voyage.
a. Avantages
Le producteur contrôle bien la distribution. La marge du
grossiste étant économisée, le prix au niveau du
consommateur final sera attrayant.
b. Inconvénients
Le producteur remplit la fonction de gros, ce qui
entraîne des frais élevés (de vente, de stockage, de
communication auprès des détaillants, ...).
3. Le circuit long
C'est un circuit d'au moins quatre niveaux autonomes :
les producteurs traient avec des grossistes, qui travaillent chacun avec des
multiples détaillants. Ce circuit est particulièrement
adapté à des marchés comportant de nombreux petits points
de vente indépendants.
Ex : Un producteur de jus de fruits s'adresse à un
groupement d'achat en alimentation qui distribue le produit par
l'intermédiaire du supermarché au consommateur final. Le
producteur de jus de fruits peut aussi s'adresser à un groupement
d'achat en alimentation qui fournit la chaîne de supermarchés.
Celles-ci à son tour, distribuent le produit aux magasins
affiliés qui vendent au consommateur.
a. Avantages
- Crédits à accorder à un nombre
restreint des clients ;
- Baisse des frais de facturation et de transport ;
- Le grossiste peut fournir des petits clients qui ne
seraient pas contacté par le producteur du fait de leur taille
réduite ;
- Régularisation et planification de la production
grâce aux achats réguliers.
b. Inconvénients
- Il n'est pas toujours possible de sélectionner des
grossistes efficaces. D'autant que pour certains secteurs, ils sont
quasi inexistants ;
- Le contact direct entre fabricants et détaillants
est perdu ;
- Les marges du producteur diminuent ;
- Le système manque de souplesse et diminue la
liberté du fabricant.
3.1.3. Mise en place d'un circuit de
distribution
Mettre en place un circuit de distribution comporte plusieurs
étapes : il faut successivement étudier les besoins des
clients, définir les objectifs poursuivis, identifier les solutions de
distribution envisageables et les évaluer.
1. Etude des besoins de la clientèle
Au préalable il faut chercher par une étude de
marché à comprendre qui achète quoi, où, quand,
comment et pourquoi dans un marché déterminé.
§ Qui : femme ou homme, enfant ou adulte ;
§ Quoi : quel produit aiment-ils acheter ;
§ Où : supermarché, boutique du
quartier, grand-marché ;
§ Quand : le soir ou la journée ;
§ Comment : au comptant, à crédit, en
coopérative ;
§ Pourquoi : la motivation d'achat.
2. Définition des objectifs et des
contraintes
Chaque producteur doit concevoir ses objectifs de distribution
à partir des principales contraintes qui lui sont imposées
par : le produit, les intermédiaires, les consommateurs.
Les caractéristiques du produit :
Les plus importantes à considérer dans le choix
de circuit de distribution sont la durée de vie, le volume, le
degré de standardisation, la technicité et la valeur unitaire.
Les produits périssables exigent en général un circuit
court, la raison de les acheminer rapidement.
Les caractéristiques des
intermédiaires :
En général tous les intermédiaires n'ont
pas les mêmes aptitudes à assumer les fonctions aussi
variées que le transport, la promotion, le stockage et le contact avec
les clients, pas plus qu'ils n'ont les mêmes exigences en matière
de crédit, de remise et de délais.
Les caractéristiques de
l'entreprise :
Les caractéristiques propres à l'entreprise
telles que sa taille, sa puissance financière, sa gamme de produits, son
expérience passée en matière de distribution et sa
stratégie marketing affectent évidemment le choix de circuit.
Les caractéristiques liées à
l'environnement :
Le choix d'un circuit dépend enfin des variables
liées à l'environnement. Lorsque la conjoncture économique
est très frappante, cela affecte la vente des produits sur le
marché, ce qui poussera les producteurs à changer leurs
stratégies marketing de façon à minimiser les
dépenses, par conséquent ils préfèrent le circuit
court pour distribuer leurs produits au moindre coût.
De plus il y a le législateur qui s'efforce
d'empêcher tout système de distribution qui aurait comme
conséquence d'affaiblir la concurrence et de favoriser la
création de monopole.
3. Identification des solutions
Cette identification veut que l'entreprise procède
à une analyse des différentes solutions possibles. Une solution
en matière de distribution comporte trois éléments,
à savoir :
La nature des intermédiaires qui assurent la vente et
le transfert du produit sur le marché ;
Le nombre des intermédiaires utilisés à
chaque stade de distribution ;
Les responsabilités et engagements respectifs du
producteur et de ses intermédiaires.
3.1.4. Gestion d'un circuit de distribution
Après avoir déterminé les grandes lignes
de son système de distribution, l'entreprise doit sélectionner,
motiver et périodiquement évaluer ses intermédiaires.
1. Le choix des intermédiaires
A ce sujet les producteurs ont un sérieux travail pour
choisir des intermédiaires qui conviennent pour distribuer leurs
produits ; car ces intermédiaires diffèrent les uns des
autres selon un certain nombre des caractéristiques auxquelles ils sont
soumis.
Par conséquent avant un quelconque choix des
intermédiaires, le fabricant doit s'efforcer à connaître
l'expérience des intermédiaires, leur solvabilité, leur
aptitude à coopérer et leur réputation.
2. La motivation des intermédiaires
Comme dans tout contrat de travail, il faut savoir motiver ses
partenaires pour qu'ils travaillent au mieux de leurs possibilités.
En effet, le producteur ne peut pas rester égocentrique
dans le sens de se contenter seulement à regarder les
intermédiaires distribuer son produit, mais plutôt il doit les
encourager, les motiver de façon constante ; cet encouragement peut
être par exemple des libéralités accordées à
chaque semestre. Surtout que l'on sait que ce sont les mieux choisis des
intermédiaires et qui font un travail de qualité à la
satisfaction du producteur, donc ils doivent être encouragés de
leur savoir-faire.
3. L'évaluation des
intermédiaires
Un fabricant doit régulièrement évaluer
les résultats de ses revendeurs s'il veut continuer à tirer le
maximum de leurs efforts. Lorsque les résultats d'un distributeur sont
très en dessous de la moyenne, il faut s'efforcer d'en déterminer
les causes avant d'envisager d'y porter remède. Le fabricant peut
même tolérer de mauvais résultat si l'abandon ou le
remplacement du distributeur détaillant risque d'aggraver la situation.
Dans le cas contraire, il doit exiger que l'intermédiaire atteigne les
résultats escomptés dans un délai raisonnable faute de
quoi, il sera obligé de s'en séparer.
3.1.5. Choix d'un circuit de distribution
Le choix d'un circuit de distribution consiste à faire
une combinaison des différents canaux possibles. Par la suite, pour un
canal donné, il faudra choisir les entreprises partenaires((*)1).
A. CONTRAINTES
Pour ce faire, cinq grandes contraintes doivent être
prises en considération par le producteur lors du choix d'un circuit de
distribution((*)2).
1. les contraintes légales
Pour certains produits (médicaments, tabac), le circuit
de distribution est imposé par la législation. De même,
faut-il tenir compte de la réglementation en matière de refus de
vente (un fabricant ne peut pas refuser de livrer à un
intermédiaire) ou de vente discriminatoire.
2. Les contraintes financières
Ces contraintes qui s'imposent au producteur vont
également conditionner son choix d'un circuit de distribution. Si les
ressources du producteur sont limitées, il aura des difficultés
à financer lui-même l'achat des moyens de transport,
d'entrepôts, des points de vente et il sera donc obligé de
déléguer la distribution de ses produits à des
intermédiaires.
3. Les contraintes liées au produit
Elles concernent aussi bien ses caractéristiques
techniques que son image. Les produits périssables exigent des circuits
courts où l'acheminement des marchandises s'effectue le plus rapidement
possible. Les produits à haut degré de technicité
nécessitant la sélection d'intermédiaires
spécialisés et compétents.
4. Les contraintes liées à la
clientèle
Elles portent principalement sur le nombre des clients et sur
la dispersion géographique. Plus les clients sont nombreux et
dispersés, et plus il est nécessaire de recourir à des
intermédiaires pour réduire le nombre de contacts et donc les
coûts de distribution.
5. Les contraintes liées à l'appareil
commercial
Ces contraintes demandent de prendre en considération
les pratiques des intermédiaires déjà en place (nombre et
répartition géographique des points de vente et entrepôts,
politique de crédit et de remises, nature des services rendus).
B. LE NOMBRE
D'INTERMEDIAIRES
En outre des contraintes, le producteur a le choix entre trois
grandes politiques de distribution : intensive, sélective ou
exclusive. Chacune peut être caractérisée en fonction du
nombre de détaillants présents et ainsi détermine le
nombre d'intermédiaire pouvant intervenir dans le choix d'un circuit de
distribution.
Comme le cas de la distribution intensive, alors que le
produit doit être présent dans le maximum des points de vente, ce
qui implique des coûts de distribution élevés (recours
à de nombreux intermédiaires).
3.1.6. Méthodes de distribution((*)1)
La vente aux consommateurs peut s'effectuer selon divers
systèmes, techniques ou méthodes. Ces méthodes peuvent
être mises en oeuvre par le commerçant appartenant aux diverses
formes d'organisation.
De la vente traditionnelle en magasin, à la vente par
distributeur automatique, toute une série des méthodes ont vu le
jour, mais c'est assurer le libre service qui est, le phénomène
le plus marquant de ces vingt dernières années.
3.1.6.1. La vente traditionnelle en magasin
Il s'agit d'un point de vente fixe où l'on peut voir la
marchandise et l'acquérir après un dialogue avec le vendeur. Mais
néanmoins, certains distributeurs conservent un service traditionnel tel
que pour la poissonnerie, la boucherie et même la charcuterie.
3.1.6.2. Le libre service
Il se définit comme un mode de vente dans laquelle les
marchandises sont exposées à la vue et à la portée
des clients ; ceux-ci se servant eux-mêmes, payant le montant de
leurs achats globalement à la caisse généralement
située à la sortie, et emportant eux-mêmes les produits
achetés.
Cette technique nécessite le pré-conditionnement
et le pré-emballage des produits, le libre accès aux articles par
le client sans l'intervention du vendeur dont le rôle passe au second
plan, ainsi que la présentation des produits à la vue du client
avec un affichage apparent des prix.
Avantages et Inconvénients((*)1)
Avantages
Adapté à la production de masse, le libre
service permet une économie importante de main d'oeuvre et un gain de
temps pour le client, à l'exception des files d'attentes importantes aux
caisses.
Inconvénients
L'absence de tout contact humain constitue
l'inconvénient majeur du libre service. On tente de pallier ce
défaut en générant l'In Store Merchandising
(fléchage, pancartes, ordre dans le magasin, présentation
agréable,...).
3.1.6.3. Le Discount
C'est un mode de vente en détail dans lequel les prix
et les marges sont systématiquement bas, grâce à une
politique générale de réduction des coûts, notamment
par un équipement simplifié du magasin, un assortiment
réduit, une rotation rapide des stocks et un service réduit
offert au client.
3.1.6.4. La vente à distance (VAD)
La vente à distance est l'appellation plus
récente de vente par correspondance (VPC). La VAD est un mode de
commercialisation qui offre au consommateur la possibilité de commander,
soit directement (par poste, téléphone ou bureau de prise des
commandes), soit par l'entremise d'un intermédiaire, des marchandises
et/ou des services présentés dans un catalogue, un journal, une
revue, une brochure ou toute autre forme de promotion.
Ses avantages :
Pas de nécessité de disposer une force de
vente ;
Pas de difficulté de parking, ni d'attente aux
caisses ;
Pas des contraintes légales au niveau des heures
d'ouverture : un service 24 heures/24 est tout à fait
convenable.
Pas d'investissement en présentation des produits, en
localisation de magasin.
Inconvénients :
Le produit ne peut pas être examiné avant
l'achat ;
Vu le prix de revient du catalogue, certains distributeurs ont
dû le faire payer au consommateur ou le réserver à des
clients ayant par le passé atteint un certain montant de commandes.
3.1.6.5. La vente automatique
C'est une technique de distribution des marchandises
basée sur l'emploi d'appareils automatiques de vente dont le
mécanisme fonctionne par l'insertion des pièces de monnaie.
Avantage :
D'une part la possibilité de réaliser les ventes
24h/24 dans n'importe quel endroit et l'absence de personnel de vente.
3.1.6.6. La vente par téléphone
La vente par téléphone utilise le
téléphone comme principal outil de démarche et de prise de
commande.
3.2. Canaux de distribution
3.2.1. Définition
Un canal de distribution est la voie d'acheminement des biens
ou des services vendus, de même nature, entre le producteur et le
consommateur ou l'utilisateur final, avec intervention éventuelle de
commerçants et d'intermédiaires (ex :
fabricant/grossiste/demi-grossiste/détaillant)((*)1).
A cette définition, nous pouvons ajouter les types des
canaux der distribution, résumés dans ce tableau ci-dessous.
Les types des canaux de distribution :
Consommateur
Producteur
|
Vente à domicile, à l'usine
|
|
Producteur
Consommateur
Centrale d'achat
Détaillant ou autre intermédiaire
|
Vente en grande distribution
|
|
Producteur
Consommateur
Grossiste
Détaillant
|
Vente en magasin traditionnel
|
|
3.2.2. Rapport entre circuit & canal de
distribution
Nous disons que le canal de distribution était un
chemin permettant l'acheminement des biens, tandis que le circuit de
distribution est l'ensemble des canaux ; comme pour dire que dans le
circuit de distribution on retrouve non seulement un canal de distribution,
mais des canaux de distribution, donc le canal ou les canaux de distribution
sont inclus ou constituent un circuit de distribution.
Section 4. Types de distribution
Il existe 3 types de distribution :
4.1. Distribution ouverte
La distribution ouverte dite également intensive ou
distribution de masse, consiste à vendre les produits dans le grand
nombre possible des points de vente, quelle que soit leur forme et dans toutes
les régions du pays. C'est la politique adoptée par des
entreprises telles que coca-cola et son rival Pepsi-Cola, les stylos à
bille bic, les pellicules photo kodak.
4.2. Distribution exclusive
La distribution exclusive est une politique de couverture du
marché dans le cadre de laquelle le fabricant accorde, à un
certain nombre de revendeurs, le droit exclusif de distribuer ses produits dans
une zone géographique donnée. Le fabricant limite lui-même
son volume de chiffre d'affaires mais, en revanche, contrôle parfaitement
les conditions dans lesquelles est écoulé son produit jusqu'aux
consommateurs automobiles avec leur réseau de concessionnaires et par
les franchiseurs.
4.3. Distribution sélective
La distribution sélective est une politique de
couverture, à mi-chemin entre la distribution de masse et la
distribution exclusive qui consiste à sélectionner les revendeurs
en nombre restreint selon des critères de compétence, de
méthode de vente, d'image, d'assortiment, etc. sans pour autant leur
accorder l'exclusivité des ventes sur leur zone de chalandise. C'est une
politique souvent adoptée par des fabricants des produits
cosmétiques et d'hygiène tels que Christian Dior, Yves Saint
Laurent, Lancôme.
Section 5. Analyses des coûts de
distribution
5.1. Coûts d'un circuit de distribution
Un distributeur devra couvrir un certain nombre de charges
d'exploitation pour dégager un bénéfice. Ces charges sont
les suivantes :
§ Les coûts de la distribution physique :
transport, manutention, stockage, etc.
§ Les frais administratifs : facturation,
comptabilité, etc.
§ Les frais commerciaux : personnel de vente,
promotion, publicité, services divers, etc.
La marge du distributeur doit lui permettre de couvrir ces
charges et de dégager un résultat positif.
Donc le coût d'un circuit de distribution se mesure par
la marge de distribution, c'est-à-dire par la différence entre le
prix de vente à l'utilisateur final (ici le consommateur) et le prix
payé au consommateur par le premier acheteur((*)1).
5.2. Marge de distribution
La marge de distribution rémunère les fonctions
et tâches de la distribution assumées par les
intermédiaires. Dans la mesure où le fabricant décide
d'assumer une certaine partie de ces fonctions, il devra prendre en charge
lui-même leur organisation et leur financement.
Elle s'exprime habituellement en pourcentage, soit par rapport
au prix de vente consommateur, soit par rapport au prix d'achat.
Marge du distributeur : prix de vente - coût
d'achat
MD = P - C
Pourcentage de marge de distributeur : MD =
Les définitions : marge & taux de marque.
Marge brute, c'est le prix de vente moins le
prix d'achat.
Taux de marque, c'est la marge brute
exprimée en pourcentage du prix de vente (donc marge incluse).
Exemple : Un marché achète hors taxe un
produit au prix unitaire de 8 Fc et le revend hors taxe au
prix de 9,35 Fc. Sa marge brute unitaire est donc de 1,35 Fc. Son taux de
marge sur ce produit est de :
Plus généralement, le calcul de la marge brute et
du taux de marque se fait à laide des formules suivantes :
MB = PV - PA m =
Avec MB = marge brute
m = taux de marque en %
PV = prix de vente
PA = prix d'achat
CHAP II. LA LOGISTIQUE COMMERCIALE
Ce chapitre a pour objectif de nous éclairer sur la
logistique commerciale qui est une des fonctions d'appui au bon fonctionnement
de l'entreprise.
Section 1. Généralités sur la
logistique
L'entreprise doit mettre sur pied un système de
distribution efficace pour approvisionner ses clients. Elle doit, dans ce but,
prendre des décisions concernant la localisation des entrepôts, le
niveau des stocks, les activités de manutention et d'emballage
ainsi que les moyens de transport.
1.1. Définition de la logistique
commerciale
La logistique commerciale rassemble toutes les
activités mises en oeuvre pour gérer, de façon rentable,
les flux de produits et des marchandises depuis leur point d'origine
jusqu'à leur lieu d'utilisation, en fonction des besoins exprimés
par le marché.((*)1)
1.2. Les objectifs de la logistique
commerciale
L'objectif primordial assigné à la logistique
est d'apporter les produits adéquats aux endroits adéquats au
moment adéquat et au moindre coût.((*)2)
Malheureusement de manière opérationnelle, aucun
système de distribution physique ne peut à la fois maximiser le
service offert à la clientèle et minimiser son coût. Car en
effet, les différentes composantes de la logistique commerciale peuvent
réaliser les unes sur les autres souvent avec un effet contraire.
Cependant, du fait des interrelations étroites entre les
différentes activités de distribution, les décisions
doivent être prises en fonction de l'ensemble du système. Pour ce
faire, il convient de :((*)3)
Déterminer le niveau de service attendu par la
clientèle
Aux yeux du client, le service revêt au moins 5
formes :
La rapidité avec laquelle les commandes sont
enregistrées et exécutées ;
La capacité du fournisseur à répondre
à une demande urgente de marchandise ;
Le soin avec lequel on s'assure que la marchandise est
livrée en bon état ;
La facilité avec laquelle le fournisseur reprend une
marchandise défectueuse et la rapidité avec laquelle il la
remplace ;
La possibilité pour le client, de faire assurer par le
fournisseur la gestion de ses stocks.
Considérer les services offerts par la
concurrence
En général, l'entreprise préfère
offrir des services au moins équivalents, mais son
objectif est d'optimiser le bénéfice plutôt que le chiffre
d'affaires. Il faut donc tenir compte du coût d'un service
supplémentaire :
Tantôt réduire les services afin d'offrir un prix
attractif ;
Tantôt se différencier de la concurrence par un
meilleur service, quitte à pratiquer un prix élevé.
Etablir l'objectif de distribution physique de
l'entreprise
Il s'agit entre autres de satisfaire un pourcentage maximum
(95%) des commandes dans un délai très bref (inférieur
à une semaine) : de s'assurer que la marchandise endommagé
ne représente jamais qu'un très facile pourcentage (1%) des
ventes.
Prendre des décisions relatives au
système de logistique commerciale
Celles-ci sont liées au nombre, à l'emplacement
et à la dimension des entrepôts ainsi qu'à la politique de
transport et à la politique de stockage.
Sélectionner le système correspondant au
coût minimal
Tout système se caractérise par un coût de
distribution que l'on peut exprimer à l'aide de la formule
suivante :
D = T + FE + VE +V
Avec :
D = coût total de la logistique
T = coût de transport
FE = coût fixe d'entreposage
VE = coût variable d'entreposage y compris le coût
de stockage
V = coût des ventes perdues en raison des retards moyens
à la livraison.
Si V s'avère trop difficile à mesurer, on peut
toujours s'efforcer de l'analyser de D associé aux différents
systèmes envisagés, le système sélectionné
correspondra au D minimal.
Section 2. Démarche et Fonction
logistiques
2.1. Démarche logistique
Le marché indique ce que l'entreprise à
intérêt à faire pour atteindre un maximum de ses objectifs
et la logistique s'applique à la réalisation de ceux-ci. C'est
ainsi que dans la démarche logistique le souci de l'aval est le premier
déterminant car, dans tous les cas, il y a une contrainte de
résultat liée à l'efficacité économique qui
conditionne l'avenir de l'entreprise.
Par conséquent, par ce souci de l'aval, la
démarche logistique s'inscrit donc avant tout dans une démarche
marketing. Et le sens de la démarche et des besoins logistiques
apparaît qu'il y ait ou non concurrence apparente. Trois importants sont
à observer dans la démarche :
1. Le système logistique
Le temps nécessaire pour apporter ce qui est
demandé au point de demande sur le front est un élément
majeur dans la démarche logistique.
Il met déjà en évidente la plupart des
éléments qui forment le système logistique. En effet, il
faut : ((*)1)
· D'abord que la demande qui déclenche la
réponse soit identifiée et souvent qu'on aide à
s'exprimer ;
· Ensuite, que la demande et ses conséquences
soient transmises ;
· Enfin, que remonte correctement tout ce qui
découle de la transmission de cette demande.
2. Dialogue et arbitrage
Les notions de dialogue et arbitrage se dégagent du
système logistique qui précède. Il sera question
de :
Dialogue avec l'amont et l'aval, c'est-à-dire dialogue
avec les fournisseurs et les clients.
Dialogue interne et externe comprenant :
La transmission à l'intérieur de l'entreprise,
des déshydratas et des contraintes des partenaires extérieurs,
tant des fournisseurs que des clients ;
La transmission, à ces derniers, des contraintes
internes liées aux ressources matérielles, technologiques et
humaines((*)2).
3. Collecte et transmission de
l'information
Dans ses prises de position tactiques, la firme doit le faire
avec rapidité et efficacité. Pour ce faire, elle collecte et
transmet l'information. C'est ainsi que sont recommandés :((*)3)
La maîtrise de l'information ;
La collette des éléments et leur mise en oeuvre
pour attendre les objectifs escomptes ;
Le contrôle des moyens et le suivi de progression.
2.2. Fonction de la logistique
Nous pouvons distinguer 2 fonctions fondamentales de la
logistique que nous développons, tour à tour, ci -
dessous :
Coordonner l'offre et la demande ;
Maîtriser les opérations de transfert et de
stockage.
1. Coordonner l'offre et la demande
La logistique aura pour finalité la coordination de
l'établissement de l'offre de l'entreprise afin qu'elle rencontre son
marché dans les meilleures conditions de rentabilité globale.
En effet :
L'idée de la logistique est la même dans tous les
cas et vise fondamentalement à fractionner des processus de circulation
des produits, d'information et de compétences ;
La logistique représente un mode d'organisation
permettant de mettre en cohérence les différentes unités
de production des biens et services afin d'optimiser les ressources
financières, physiques et humaines allouées à la
réalisation des objectifs économiques d'une entreprise, voir
d'une filière de production - distribution - exportation.
2. Maîtriser les opérations de transfert
et de stockage
La manoeuvre logistique pour maîtriser les
opérations de transfert et de stockage se matérialise sous la
forme d'une succession d'opérations physiques élémentaires
concourant à la satisfaction d'une demande émise par un
client.
En fait, depuis longtemps les tâches
réalisées de manière fractionnée sont
considérées comme la seule forme tangible du travail des hommes
et des femmes en charge des informations dites logistiques. Il s'agit des
tâches de depuis la livraison terminale jusqu'aux transports
d'approvisionnement en matière des unités de production.
Section 3 : Planification logistique
Planifier les opérations logistiques, revient à
développer les outils permettant de maîtriser le niveau du service
offert ainsi que celui des coûts correspondants, les systèmes de
planification et d'information agissant sur la structure du réseau
physique.
3.1. Elaboration du système
logistique
Pour élaborer le système logistique, il faut
distinguer d'une part la planification stratégique et d'autre part la
planification opérationnelle. Les deux constituent 2 démarches
logistiques dont la seconde découle de la première.
3.1.1. La Planification stratégique
Cette planification doit conduire l'entreprise à
développer l'aptitude à s'adapter aux changements intervenant
dans son environnement.
Dans ce cadre, l'évolution géographique ou la
réponse rapide aux demandes spécifiques émanant du
marché détermine la localisation d'un centre de distribution ou
la mise en place d'un point de vente au stockage flexible. Ainsi l'on devra
également évaluer l'impact des actions envisagées sur la
performance globale, notamment comment varient les différents facteurs
de distribution physique selon :
Le nombre des points de stockage utilisés ;
Les principes de gestion des opérations de transport et
de traitement des commandes ; etc.
3.1.2. La Planification
opérationnelle
Elle peut être représentée sur base d'une
articulation schématique de 5 modules spécifiques largement
interdépendants :
§ La prévision de la demande ;
§ La planification des opérations de
production ;
§ La planification des opérations de distribution
physique ;
§ La planification des approvisionnements ;
§ Le système d'évaluation des performances
du système logistique.
3.2. Traitement de l'information
Il est question ici de déterminer un système de
gestion de l'information qui soit le mieux adapté à l'entreprise.
Celui-ci doit prendre en son compte sa taille, ses moyens de résoudre
les principaux problèmes de programmation logistique et s'occuper de
types d'application les plus fréquemment développés
suivants :
3.3. Organisation logistique
Il est question de voir comment l'entreprise doit-elle
s'organiser afin d'assurer au mieux la mission logistique ? La
réponse à cette question varie selon les situations
inhérentes à chaque. Toutefois, on peut distinguer trois
étapes majeures :
1. La logistique fragmentée
La première étape d'organisation du processus de
circulation des matières et produits est la logistique
fragmentée. L'entreprise faisant usage d'une telle logistique est
caractérisée par un certain nombre des grandes fonctions dans
lesquelles figurent un ou plusieurs services à caractère
opérationnel. Ces services sont en général
considérés comme subalternes, chargés chacun d'une partie
des transferts physiques dont la responsabilité des différentes
opérations est arbitrairement distribuée dans
l'entreprise :
Le transport peut dépendre de la direction des
usines ;
Les stocks des produits finis sont à la disposition du
marketing mais sous le contrôle des financiers ;
Traitement administratif des commandes apparaît sous la
coupe des services comptables ou ventes.
2. La logistique centralisée
Cette étape exige un effort de rationalisation globale
des conditions de circulation des matières et produits au niveau des
structures de l'entreprise. Il y a une mise en place d'un système de
planification des opérations logistiques qui constitue l'axe principal
de travail. Ceci est un outil de contrôle, de régulation capable
d'optimiser les flux physiques. On y constate une intégration, sur le
plan fonctionnel, des responsabilités logistiques (approvisionnement,
production, distribution) qui constitue sans doute le meilleur moyen :
D'assurer une planification efficace de l'écoulement
des flux des matières et produits ;
D'évaluer l'incidence des objectifs commerciaux sur le
coût de mise en oeuvre du système logistique.
Dans le renforcement des structures logistiques, on observe
trois temps :
Premier temps : la mission principale
consiste à la gestion des opérations de transport et stockage de
produits finis simplement regroupées, sous une même
responsabilité.
Deuxième temps : les
opérations de distribution physique sont alors planifiées et
contrôlées dans le cadre d'un processus homogène qui
intègre une partie de la gestion des stocks produits et de la gestion du
service offert aux clients. Les relations entre le département
logistique et les autres fonctions de l'entreprise s'intensifient.
Troisième temps : l'objectif est
maintenant de piloter l'ensemble logistique, combinant distribution physique,
gestion de conduite à étudier les décisions à
caractère stratégique pour l'entreprise. La question de la
comptabilité entre cette dernière tâche fonctionnelle de
3. LA LOGISTIQUE INTEGREE
Cette forme de logistique est caractérisée
par :
La dissociation des responsabilités
opérationnelles et des missions fonctionnelles ; La redistribution
des services à caractère logistique au près des structures
décentralisées de l'entreprise.
II ème PARTIE : APPROCHE
PRATIQUE
CHAPITRE .III. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE:
SOCIETE DES ELEVAGES DU BANDUNDU OCCIDENTAL (SEBO)
3.0. HISTORIQUE
La Boucherie Charcuterie/SEBO est une société
apparentée du groupe ORGAMAN. Son histoire remonte à celle du
groupe ORGAMAN.
C'est depuis plus d'un demi-siècle que la famille
DAMSEAUX est présente au Congo. En effet, c'est en 1931 que Joseph
DAMSEAUX fit sa descente sur les côtés du Congo Belge actuelle
République Démocratique du Congo (R.D.C) pour embrasser le
domaine de l'élevage en créant une ferme qui deviendra une
véritable unité agro-industrielle de grande taille.
Assisté de son père, en 1941, Mr William DAMSEAUX fera son
apprentissage du monde des affaires ; c'est au sein de la
société « AVIPOR », l'ancêtre du groupe
ORGAMAN actuel.
En 1952, Mr William DAMSEAUX va reprendre les affaires
familiales, et créera une nouvelle société
dénommée « FRIGO DAMSEAUX ».
Ainsi, avec cette nouvelle société, Mr William
va se tourner vers le secteur de l'importation des divers produits à
savoir : les produits de laiterie, les produits alimentaires en passant
par les charcuteries fines ; en provenance de l'Europe. Ainsi, vers
l'année 1960 et plus tard avec le mouvement de Zaïrianisation,
beaucoup des belges vont quitter l'Afrique et particulièrement le
ZAÏRE à l'époque.
Néanmoins, Mr William DAMSEAUX et les siens
décidèrent d'y rester.
Mr William DAMSEAUX racheta en 1968 les actions de son
partenaire SEBO, et deviendra le seul responsable à bord. Vers la fin de
l'année 1970, il embrassa de nouveau le secteur de l'importation et
celui de la distribution.
En 1974, Mr William DAMSEAUX montera une nouvelle
société, « ORGAMAN », axée sur
l'importation et la vente en gros des produits de première
nécessité.
L'optique d'un stratège basé sur la politique
d'intégration verticale conduira Mr William DAMSEAUX à rassembler
autour d'une unité centrale, toute une gamme de société
tout en avant qu'un aval.
De nos jours, le groupe compte 6 sociétés
apparentées et contrôle toute la chaîne de distribution, de
l'embarque dans les ports du monde entier à la livraison dans les
villages les plus reculés du Congo. Aux côtés de deux bases
histoires du groupe DAMSEAUX, c'est-à-dire la société
d'élevage et de Boucherie - Charcuterie/SEBO et ORGAMAN, on retrouve en
amont en plus de la SOGEMINGO et de FRIGO-CAP, les deux filiales sise en
Europe ; l'agence maritime SOTRAMAR, qui assure les fonctions d'agents en
douane et chargée de différentes opérations de transit, et
en aval, figurent les sociétés ci-après, ORGATEC, qui est
chargée de la fourniture et de la manutention des chambres froides
installées chez les distributeurs indépendants. MAMPEZA, un de
fleuron du groupe, spécialisé dans le domaine du commerce en gros
et des transports fluviaux et ; la compagnie de transport, TRANSMAC qui
avec un charroi automobile de 42 camions frigos ainsi qu'environ ses 125
camions lourds acheminent les produits surgelés et congelés du
port de Matadi vers Kinshasa.
3.1. OBJET SOCIAL
La société SEBO est une société
apparentée au groupe ORGAMAN de Mr William DAMSEAUX.
Elle a pour objet social d'exercer toutes les
opérations liées au commerce, notamment dans le monde
de :
§ L'élevage des bovins, volailles, chèvres,
etc. ;
§ Achat et vente des produits alimentaires ;
§ Productions et vente des de charcuterie ;
§ D'impôt et export des produits alimentaires et
d'élevage ;
§ L'agriculture.
3.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La Boucherie - Charcuterie/SEBO est située entre les
avenues du Marché et celle des Marais dans la commune de la Gombe. Toute
fois pour mieux commercialiser ses produits et tenir sa gestion, SEBO exploite
deux points géographiques, à savoir :
a. Les fermes
Celles-ci sont situées à Mont-Ngafula
précisément à Kimwenza et dans la province du Bandundu.
Elles s'occupent de l'élevage, de l'abattage des bovins, volailles et
chèvres.
b. L'administration et le grand magasin
Situé dans le même bâtiment dans l'adresse
évoquée ci haut. En dehors de ces éléments, la
Boucherie-Charcuterie/SEBO entretient :
1. Des chambres froides
Situé à Ndolo, elles servent à alimenter
la Boucherie-Charcuterie/SEBO. Ainsi, les chambres froides sont
réparties en :
Chambres positives, pour la conservation de toutes les
charcuteries et la viande fraîche ;
Chambres négatives, pour la conservation des
congelés, viandes, poissons, poulets, surgelés, beurres, etc.
2. Les points de vente
Les points de vente sont répartis comme
ci-après :
> Le Grand Magasin, situé à Gombe sur
l'avenue du Marché et des Marais ;
> Le Point de vente/Matete situé au quartier Tomba
derrière le marché ;
> Le Point de vente/Boulevard, situé dans la galerie
MOULAERT sur le boulevard du 30 juin près du grand magasin
VODACOM ;
> Le Point de vente/Matadi situé dans la route de
KINKANDA ;
> Le Point de vente/Kintambo situé dans l'Immeuble
MBUNGU ;
> Le Point de vente/U.P.N situé en face de
l'Université Pédagogique Nationale à l'entrée La
Borne ;
> Le Point de vente/Bandal au bâtiment PATMOS ;
> Le Point de vente/Hasson & Frère situé au
sein du Supermarché Hasson & Frère.
3.3. NATURE JURIDIQUE
Actuellement la Boucherie-Charcuterie/SEBO travaille avec
l'identification nationale.
3.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE DE
SEBO/Boucherie - Charcuterie
L'entreprise ORGAMAN dans sa structure organisationnelle
comprend, à part le secrétariat, deux directions et 10
départements.
Ces dernières dans lesquels se trouve le
département Boucherie - Charcuterie/SEBO se présente comme
suit :
§ Département des Ressources humaines ;
§ Département Juridique et
sécurité ;
§ Département de relation externe et presse ;
§ Département Commercial (ORGACOM) ;
§ Département Technique (ORGATEC) ;
§ Département Boucherie - Charcuterie
§ Département de Construction ;
§ Département d'Informatique ;
§ Département de Comptabilité ;
§ Département de Trésorerie.
Mais notre travail est plus concentré sur la
société SEBO/Boucherie - Charcuterie c'est pourquoi, nous le
présentons au chapitre III de notre travail.
La société s'est spécialisée dans
la vente des produits d'origine animale et volaille obtenue par les
procédés appropriés de la Boucherie- Charcuterie.
Dirigée par un directeur, cette société
comprend 5 (cinq) services que sont :
- La comptabilité ; -
La vente ;
- L'administration ; - La
production ;
- Le stock.
Tous dirigés par des chefs de services dont vous aurez
les précisions dans la présentation des organigrammes du groupe
ORGAMAN et de la société SEBO/Boucherie - Charcuterie car
celui-ci exerce toutes les activités qu'une entreprise à part
entière possède.
3.5. ORGANIGRAMME DU GROUPE ORGAMAN
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION D'EXPLOITATION
DIRECTION FINANCIERE
DEPARTEMENT INFORMATIQUE
DEPARTEMENT COMPTABILITE
TRESORERIE
DEPARTEMENT BOUCHERIE CHARCUTERIE (SEBO)
DEPARTEMENT COMMERCIAL (ORGACOM)
DEPARTEMENT TECHNIQUE (ORGATEC)
DEPARTEMENT RESSOURCES HUMAINES
DEPARTEMENT JURIDIQUE ET SECURITE
DEPARTEMENT RELATION EXTERNE ET PRESSE
CENTRALE DES ACHATS
SERVICE DU PERSONNEL
SERVICE SOCIAL
DEPARTEMENT CONSTRUCTION
NOTES ET ARCHIVES DU GROUPE ORGAMAN
3.6. ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE SEBO
sprl
NOTES ET ARCHIVES DE LA BOUCHERIE CHARCUTERIE
SEBO
DIRECTION
ADMINISTRATION
PRODUCTION
VENTE
VERIFICATION
FACTURATION
VENDEURS
ATELIER 1 CHARCUTERIE POPULAIRE
ATELIER 2 CHARCUTERIE NOBLE
ATELIER 3
PRODUIT DE BOUCHERIE
PERSONNEL
COMPTABILITE
CAISSE PRINCIPALE
STOCK
CHAMBRE FROIDE VIVRES FAIS
CHAMBRE FROIDE PRODUITS FINIS
CHAMBRE FOIDE CONGELES
CAISSIERES AUXILIAIRES
3.7. ACTIVITES DE LA
BOUCHERIE-CHARCUTERIE/SEBO
Les activités de la Boucherie-Charcuterie/SEBO sont
plus concentrées sur la production et la commercialisation des produits
de Charcuterie et Boucherie.
Les produits de SEBO sont classifiés selon les
familles ; nous avons :
1) Les congelés ;
2) Les volailles ;
3) Les surgelés ;
4) Les viandes fraîches ;
5) Les charcuteries locales (nobles et populaires) ;
6) Les charcuteries importées.
Nous n'allons pas citer ici tous les produits de chaque
famille, mais nous allons nous limiter à citer quelques uns :
A. La famille de congelés
· Boeuf :
- Abats de boeuf importés ;
- Tripe (Mabumu)
- Noix de joue ;
- Rognon ;
- Onglet ;
- Etc.
· Porc :
- Queue de porc ;
- Demi tête de porc ;
- Cotes de porc ;
- Masque de porc ;
- Etc.
· Poisson :
- Hake ;
- Snoeck ;
- Sabalo ;
- Dentex ;
- Chinchard (Mpiodi).
B. Volailles:
- Poule à bouillir (Wilki, sélection, doux,
etc.)
- Dos de poulet ;
- Cuisse de poulet (à rôtir) ;
- Cuisse de poule (à bouillir) ;
- Croupion de dinde ;
- Dinde ;
- etc.
C. La famille des surgelés :
- Les frites (1 kilo et 2,5 kg) ;
- Les beurres (salé et non salé) ;
- etc.
D. La famille des viandes fraîches :
· Boeuf :
- Filet pur ;
- Entrecôte sans os ;
- Côte à l'os ;
- Rôti ;
- Carbonade sans os et avec os ;
- Jarret ;
- Bouilli ;
- Haché de boeuf ;
- etc.
· Porc :
- Côte de porc ;
- Spiringue ;
- Petit salé ;
- Jambonneaux ;
- Carbonade ;
- Rôti ;
- etc.
· Préparation :
- Saucisse fraîche ;
- Haché mélangé (viande) ;
- Chipolata ;
- Merguez ;
CHAPITRE IV. LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES PRODUITS
DE SEBO sprl
Dans ce chapitre, il sera question d'examiner le processus de
la politique de distribution des produits alimentaires de SBO sprl en R.D.C
La première section de ce chapitre sera
consacrée au Mix Marketing de SEBO sprl et la deuxième partie se
penchera au processus de distribution des produits alimentaires proprement dite
de SEBO sprl à Kinshasa en particulier et en RDC en
général.
Section 1. Le Mix Marketing de SEBO sprl
Connaissant les données du marché et le
comportement du consommateur, le Marketer doit prendre des décisions
tactiques mais aussi des décisions à caractère
général.
Ces décisions relèvent des politiques marketing
appelées les composantes du marketing mix (4P). Ces 4 composantes sont
indépendantes dans l'élaboration d'une stratégie
marketing.
1.1. Politique du produit
Le marketing propose de repenser l'entreprise en fonction des
consommateurs. Ce qui veut dire que c'est le consommateur qui détermine
désormais ce qu'est l'entreprise, car en dernier ressort, c'est la
valeur que le consommateur attribue au produit.
De ce fait, ce dernier sera identifié par :
§ Ses caractéristiques techniques qui ont une
importance d'autant plus grande qu'elles sont reconnues par le
consommateur ;
§ Les services qu'il rend ;
§ Mais aussi son contenu symbolique.
1.2. Politique du prix
Le prix qui matérialise la valeur d'un bien ou d'un
service, s'exprime en termes de monnaie et en fonction des trois composantes
majeures à savoir :
§ Les coûts ;
§ La demande ;
§ La concurrence.
Les conditions étant multiples sont liés
à la réglementation du pouvoir public.
La société SEBO sprl utilise les prix de
différentes manières selon les produits ; il existe ceux qui
se vendent au prix par pièce et ceux dont le prix est fixé au
moyen de la balance avant d'être vendu, facturés en Kilogramme.
1.3. Politique de communication
Fabriquer un produit ne suffit pas, mais il faut le faire
connaître, le faire valoir et convaincre le marché. La
communication constitue l'ensemble des signaux émis par l'entreprise en
direction de ses clients, de ses distributeurs, etc.
La publicité constitue le principal moyen de
communication entre l'entreprise et son environnement.
Par ailleurs, selon son objectif, l'action publicitaire
vise :
§ à informer la cible : c'est la
publicité informative ;
§ à persuader la cible : c`est la
publicité dite persuasive ;
§ à entretenir sa part de marché :
c`est la publicité de rappel ou encore d'entretien.
Suite à l'absence du service de marketing, la
société SEBO sprl soufre de cette politique de communication et
ne se limite qu'à la notoriété de ses produits.
1.4. Politique de distribution
Comme nous l'avons dit précédemment la
distribution ne se limite pas nécessairement au producteur mais
s'étend également au consommateur.
Or la distribution s'entend au consommateur, le produit doit
être à sa disposition où qu'il se trouve et souvent quelque
soit la saison. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire des gros
achats et de mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.
En ce qui concerne la distribution des produits alimentaires
de SEBO sprl, ce point sera bien développé dans la
deuxième section.
Section 2. Processus de distribution des produits
alimentaires de SEBO sprl
Ce processus se déroule de la manière
suivante :
Parmi les fournisseurs de la société SEBO tel
que signalé dit ci-haut, il faut noter que nous avons la
société commerciale ORGACOM auprès de qui elle passe ses
commandes selon son état de besoin par l'entremise de son service Stock.
Une fois les marchandises arrivées au dépôt Ndolo chez
ORGACOM pour les surgelés importés en provenance de l'Europe,
cette dernière se donne la peine de servir ou de livrer la
société SEBO en approvisionnant sa chambre froide se trouvant sur
place à Ndolo moyennant un bordereau de livraison. C'est après
que le service Stock de la société SEBO dans sa gestion, va
s'organiser de manière planifiée pour évacuer
progressivement cette grande chambre froide se trouvant à Ndolo afin
d'acheminer les marchandises jusque dans ses installations ou dans ses
différentes chambres froides se trouvant sur place à SEBO.
Ce transfert de Ndolo jusqu'au grand marché où
nous trouvons la société SEBO, se fait au moyen des camions mis
à la disposition du service Stock pour le ravitaillement de cette
société.
Maintenant que le camion avec les marchandises dedans est
arrivé, le service Stock aux opérations de manutention fait le
stockage de ces marchandises dans ses différentes chambres froides.
Noter que le service Stock ne se limite pas seulement à
stocker les produits finis et les surgelés importés, mais il
stocke également les matières premières de
production ; c'est-à-dire quand le service de Production a besoin
des épices ou des boyaux pour la fabrication de la charcuterie, il
recourt au service Stock par une commande selon son état de besoin et
qui lui sert sa commande ; et après que la production ait sorti les
produits finis, elle les remet au service Stock pour un dernier stockage avant
de les livrer au service vente.
En dehors de son fournisseur ORGACOM, la société
SEBO a aussi comme deuxième fournisseur la ferme SEBO qui se trouve dans
le Bandundu pour la viande locale.
Lorsque les produits (les bêtes) quittent Bandundu, ils
passent par Kinkole où il y a une ferme de transit ; après
Kinkole ils sont acheminés à Kimwenza pour l'abattage, qui ce
dernier se fait suivant un planning permanent hebdomadaire déjà
élaboré selon qu'il s'agit de la viande de porc ou de la viande
de boeuf.
Après que cet abattage soit effectué, la
société SEBO dans on organisation avec son équipe
spécialisée, se rend à Kimwenza pour le retrait de la
viande.
Une fois que la viande arrivée dans les installations
de SEBO, le service de stock s'en charge pour le stockage, ensuite sur demande
du service Vente de la viande locale, le service Stock livre cette viande
à la Production pour la découpe, après que celle-ci soit
faite, le service Production remet la viande au service Stock qui lui avec son
équipe fait la livraison aux magasins (points de vente) pour vendre.
2.1. Le transport des produits et
marchandises
La société SEBO avec son service Vente utilise
ses différents points de vente pour la distribution des ses produits.
Pour atteindre ces différents points de vente ou de
distribution, la société dispose des véhicules
destinés au service Vente pour l'approvisionnement de ces
différents points de vente.
Etant donné que la société SEBO pratique
comme type de distribution celui de la distribution intensive, ces
véhicules quittent la direction à 8h00' avec les personnels de ce
service Vente et pour ne rentrer que jusqu'à l'approvisionnement total
de tous ces points de vente.
2.2. La Gestion des points de vente
2.2.1. L'agencement des rayons de vente
En ce qui concerne l'aménagement des points de vente,
la société SEBO sprl cherche à disposer ses rayons ou ses
comptoirs dans les différents magasins de façon à lui
permettre de réaliser les plus fortes ventes et/ou les plus forts
bénéfices.
Cela revient à la société SEBO sprl
d'établir un plan de circulation qui lui permet de rentabiliser les
mètres carrés et donc amène les clients à parcourir
toute la surface de vente dans les magasins (points de vente).
Certes cette mise en place du plan de circulation demande tout
d'abord de connaître comment les clients évoluent au sein du
magasin. Pour le cas de SEBO, les clients se déplacent
spontanément vers l'intérieur des points de vente et dans le sens
contraire des aiguilles d'une montre.
Ce qui pousse la société a installé ses
produits d'appel (boucherie) en face de l'entrée des clients pour les
attirer, puis elle place les produits d'achat courant bien connus des
consommateurs, en les répartissant dans les différents autres
rayons.
Cette disposition obéit à des contraintes
techniques tels que la forme générale de chacun des points de
vente.
2.2.2. L'agencement des produits
Avec sa politique d'assortiment, la société SEBO
sprl dans le respect des notions de Marketing, notamment dans la
présentation de ses produits dans les rayons, cette
société a adopté un mode de présentation tel que
celui de la présentation horizontale, c'est-à-dire les articles
se situent tous au même niveau ; ceci pour faciliter la tâche
aux clients dans l'aperçu des marchandises.
2.3. Les circuits de distribution de SEBO
Comme nous l'avons défini, on appelle circuit de
distribution, le chemin suivi par un bien ou un service, pour aller du stade de
la production à celui de la consommation.
Et nous avons dit que la distribution a dans son sein 3 types
de circuits, à savoir :
§ Le circuit direct
§ Le circuit court
§ Le circuit long
De tous ces 3 circuits et d'après notre étude
nous voyons que la société SEBO utilise à la fois le
circuit direct où certains clients viennent acheter eux-mêmes dans
les différents points de vente et le circuit court qui comprend un seul
intermédiaire qui est « les clients grossistes ».
Les clients grossistes sont alimentés à domiciles moyennant le
paiement des frais de déplacement incorporés dans la facture.
2.4. Implantation des points de vente
La société SEBO sprl a implanté beaucoup
des points de vente en RDC en général et à Kinshasa en
particulier.
Or cette implantation s'est fait de manière progressive
en 3 années d'études :
D'abord 3 points de vente en 2004 (Grand-marché, Matete
et Boulevard) ;
Ensuite en 2005, 5 points de vente (Masina, Bandal, Hasson,
Upn et Ngaba) ;
Enfin en 2006, 3 points de vente (Kintambo, Matadi et
Victoire).
2.5. Localisation des points de vente
Pour bien localiser ces points de vente, nous souhaitons
d'abord localiser les 3 premiers points de vente :
§ Point de vente Grand Marché, situé
à Gombe sur les avenues du marché et des Marais ;
§ Point de vente Matete, situé au Quartier Tomba
à l'enceinte de l'Economat du peuple ;
§ Point de vente Boulevard, situé dans la
gallérie Mouleart sur boulevard du 30 juin près du magasin
VODACOM ;
Enfin les autres points de vente :
§ Point de vente Matadi, situé dans la commune de
Kinkanda ;
§ Point de vente Kintambo situé dans l'Immeuble
MBUNGU ;
§ Point de vente Hasson, situé au sein du
super-marché Hasson & Frère ;
§ Point de vente Victoire, situé sur le rond-point
victoire à côté de la maison communale de Kalamu.
§ Point de vente de l'UPN, situé à
l'arrêt de bus UPN à côté de l'église La
Borne ;
§ Point de vente de Bandal, situé à Bandal
Kimbondo sur ex-Patmos.
Pour clore ce paragraphe, en dehors de ces points de vente, la
société SEBO dispose des intermédiaires appelés
« clients grossistes ».
Pour savoir, à l'exception de cette catégorie
d'intermédiaire, la société SEBO n'enregistre pas
d'autres.
3. Analyse et Interprétation des données
statistiques
3.1. Introduction
Après avoir rassemblé les données, nous
avons procéder à leur dépouillement puis à leur
regroupement et à leur classement afin d'aboutir à la
constitution de tableaux statistiques qui seront présenté dans
les lignent qui suivent.
Les tableaux statistiques réalisent une première
synthétisation des données, mais même sous cette forme
déjà simplifiée, l'interprétation de ces
données peut être mal aisée. C'est pourquoi nous
chercherons dans le point suivent à trouver des paramètres
capables d'en faire, en quelque sorte, une synthétisation
algébrique.
Nous procéderons ensuite à un autre moyen
d'opérer cette synthétisation des données, c'est de
recourir à des représentations géométriques. On
obtient alors ce que l'on appelle les graphiques.
Ce chapitre comprendra donc 2 sections : une
première section sera consacrée à la présentation
des tableaux et graphiques pour illustrer les données et une
deuxième aux calculs des caractéristiques statistiques.
3.2. Les tableaux et graphiques
Les distributions statistiques se distinguent par des
caractères étudiés; leurs natures et le nombre des
modalités de chaque caractère.
Dans la présente étude nous avons pris en compte
l'évolution de la variable chiffre d'affaires des différents
points de vente au cours des années 2004, 2005 et 2006.
Point de vente
|
Chiffre d'affaire 2004 en FC
|
Total
|
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
|
Matete
|
2000
|
1232
|
2222
|
2334
|
1900
|
2598
|
2345
|
5690
|
7666
|
10900
|
15000
|
16878
|
70765
|
Grand marché
|
22456
|
36768
|
23008
|
26897
|
26478
|
38654
|
38007
|
49000
|
55000
|
59064
|
68997
|
75779
|
520108
|
Boulevard
|
12200
|
13423
|
13900
|
14879
|
15799
|
19089
|
20000
|
23899
|
24700
|
21900
|
24800
|
24786
|
229375
|
Total
|
36656
|
51423
|
39130
|
44110
|
44177
|
60341
|
60352
|
78589
|
87366
|
91864
|
108797
|
117443
|
|
Les données présentées dans le tableau
retracent l'évolution des ventes pour chacun des points de vente au
cours de l'année 2004. Il apparaît d'ors et déjà que
les ventes les plus importantes réalisées par l'ensemble des
points de vente sont enregistrées au cours du moi de décembre.
On observe également que le point de vente Grand
Marché est celui qui a réalisé le meilleur chiffre
d'affaire annuel.
Point de vente
|
Chiffre d'affaire 2005 en FC
|
Total
|
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
|
Matete
|
3469
|
5470
|
6048
|
5172
|
10010
|
12619
|
15636
|
16185
|
18379
|
17572
|
17528
|
24211
|
152299
|
Grand marché
|
64713
|
76326
|
52587
|
54853
|
100638
|
95972
|
119335
|
127462
|
127880
|
135487
|
138050
|
151096
|
1244399
|
Boulevard
|
21439
|
28285
|
28933
|
31716
|
49413
|
47981
|
56039
|
54446
|
56410
|
69245
|
56119
|
64639
|
564665
|
Masina
|
1234
|
5668
|
787
|
575
|
4556
|
|
2468
|
7962
|
11858
|
11754
|
2026
|
4340
|
53228
|
Bandal
|
415
|
400
|
345
|
1000
|
1414
|
4652
|
6436
|
5562
|
2354
|
6300
|
12500
|
20300
|
61678
|
UPN
|
7876
|
997
|
13435
|
1425
|
523
|
252
|
1000
|
10238
|
25680
|
33580
|
31262
|
5200
|
131468
|
Hasson
|
1200
|
2189
|
3500
|
4778
|
4400
|
2500
|
3900
|
2700
|
4100
|
5950
|
10900
|
18410
|
64527
|
Ngaba
|
342
|
567
|
600
|
623
|
461
|
1000
|
1230
|
2578
|
2900
|
2000
|
2354
|
2700
|
17355
|
Total
|
100688
|
119902
|
106235
|
100142
|
171415
|
164976
|
206044
|
227133
|
249561
|
281888
|
270739
|
290896
|
|
L'année 2005 se caractérise par une nette
augmentation du nombre des points de vente qui passe des 3 pour l'année
2004 à 8 pour l'année 2005 soit 166 %.
Et le chiffre d'affaires annuel est passé de 820248 FC
à 2289619 soit une augmentation de 179 %
On observe également que le meilleur chiffre d'affaires
annuel a été réalisé dans le point de vente
Grand Marché et que le mois de décembre reste en
tête en ce qui concerne le chiffre d'affaires mensuel de l'ensemble des
points de vente.
Point de vente
|
Chiffre d'affaire 2006 en FC
|
Total
|
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
|
Matete
|
5570
|
5750
|
6148
|
8401
|
11761
|
19016
|
17999
|
11008
|
10129
|
16679
|
13157
|
42548
|
168166
|
Grand marché
|
150373
|
129591
|
162587
|
139271
|
170035
|
193845
|
396364
|
208735
|
173453
|
219260
|
190920
|
329979
|
2464413
|
Boulevard
|
42337
|
45762
|
53818
|
49684
|
170035
|
57548
|
62749
|
47102
|
47869
|
52627
|
39259
|
74441
|
743231
|
Matadi
|
31206
|
37959
|
43896
|
51931
|
51631
|
53942
|
61795
|
53180
|
50546
|
51051
|
55745
|
79555
|
622437
|
Bandal
|
15449
|
18924
|
21396
|
22861
|
24059
|
32454
|
34895
|
25204
|
23332
|
23658
|
26598
|
50534
|
319364
|
UPN
|
25257
|
24500
|
26855
|
27981
|
31650
|
39795
|
42109
|
34700
|
37072
|
34700
|
33916
|
66553
|
425088
|
Hasson
|
6515
|
7256
|
4916
|
14792
|
12033
|
11806
|
11424
|
6184
|
3535
|
2400
|
2234
|
16079
|
99174
|
Kitambo
|
1300
|
2300
|
1234
|
2211
|
3423
|
2500
|
2688
|
14199
|
18535
|
17400
|
17234
|
31079
|
114103
|
Victoire
|
231
|
222
|
321
|
124
|
560
|
502
|
675
|
1000
|
2100
|
2200
|
2300
|
3000
|
13235
|
Total
|
278238
|
272264
|
321171
|
317256
|
475187
|
411408
|
630698
|
401312
|
366571
|
419975
|
381363
|
693768
|
|
Durant l'année 2006 le nombre des points de vente est
passé de 8 pour l'année 2005 à 9, soit une augmentation de
12 % et le chiffre d'affaires de 2289619 à 496921, soit une augmentation
de 117 %
Les constats selon lesquels les meilleures performances sont
observées dans le point de vente grand marché et durant
le mois de décembre se conforment également au cours de
l'année 2006.
Nous pouvons à ce stade affirmer que l'augmentation des
points de vente est le principal facteur qui explique l'amélioration du
chiffre d'affaires. A coté de cette principale cause, nous observons que
le mois de décembre à un effet non négligeable sur la
croissance du chiffre d'affaires. Certainement l'approche des fêtes de
fin d'année affecte les habitudes alimentaires des populations.
La croissance du chiffre d'affaires est constante durant
toutes les trois années concernées par la présente
étude.
Ce constat renforce nos affirmations faites plus haut selon
lesquelles, l'augmentation des points de vente est le principal facteur qui
explique la croissance du chiffre d'affaires.
Il se dégage de l'observation du graphique ci-haut que
le dernier trimestre de l'année 2006 se caractérise par une
fluctuation assez soutenue du chiffre d'affaires. Nous pensons que cette
fluctuation serait d'origine conjoncturelle et non liée à la
structure même de l'économie.
Après cette première analyse préliminaire
des données, nous pensons qu'il serait plus judicieux de procéder
à des investigations approfondies pour tenter de chiffrer les points de
divergence et de convergence dans l'évolution du chiffre d'affaires
entre ces trois années.
Les caractéristiques de la
série :
Une série statistique peut compter un grand nombre de
chiffres. Même lorsque ces chiffres sont regroupés sous forme de
tableaux comme nous venons de le faire, il reste difficile à
appréhender lorsqu'ils sont trop nombreux.
C'est pourquoi le profane comme le statisticien cherche
à dégager de cette masse des chiffres, un chiffre qui peut
être tenu pour représentatif de l'ensemble de la série.
On doit admettre en toute rigueur qu'un tel chiffre n'existe
pas. Toutefois, il est possible de trouver un chiffre qui répond
à un certain nombre des conditions : être le plus
fréquent, être situé au centre, etc. Même si un tel
chiffre n'est pas parfait, il est nécessaire parce qu'il répond
au besoin fondamental de synthétisation des données. On sait
aussi que cette synthétisation permet une plus grande maîtrise des
données, elle s'accompagne nécessairement par une certaine perte
d'informations.
C'est pourquoi, afin d'obtenir une image plus sûre, tout
en étant simplifié, des séries statistiques à
côte des valeurs centrales, un autre type des caractéristiques
comme les caractéristiques de dispersion et les caractéristiques
de forme.
Le paramètre de tendance centrale
Un paramètre de tendance centrale est un chiffre qu'on
peut tenir comme représentatif des autres chiffres d'une série
statistique (1(*)). Il
existe plusieurs types des paramètres de tendance centrale, mais dans le
cadre de cette étude nous ne nous limiterons qu'à la moyenne
arithmétique.
On peut donner à la moyenne arithmétique la
définition suivante : c'est le quotient de la somme des termes de
la série par leur nombre : (2(*))
=
Nous allons donc d'une part calculer la moyenne des chiffres
d'affaires par mois et en suite la moyenne par point de vente. Cette double
démarche nous permettra de mettre en évidence les
singularités de chaque année afin de pouvoir les comparer
toutes.
Tableau n°1 : Les moyennes de chiffres
d'affaires par mois et par point de vente.
Moyenne
|
2003
|
2004
|
2005
|
Par mois
|
68354
|
190801
|
411400
|
Par point de vente
|
273416
|
286202
|
552124
|
Graphique n°1 :
Graphique n°2 :
Comme le montre le tableau et l'illustre les graphiques qui
l'accompagnent, l'année 2006 est celle au cours de laquelle le chiffre
d'affaires moyen par mois et par point de vente est le plus important.
Ceci s'explique certainement en grande partie par le nombre de
points de vente opérationnel durant cette année. Comme nous
l'avons montré plus haut, l'augmentation du nombre des points de vente
est le principal facteur qui explique la croissance du chiffre d'affaires.
Les paramètres de dispersion permettent de mesurer la
dispersion de l'ensemble des valeurs de la série autour de la moyenne
arithmétique.
Ainsi donc, après avoir déterminé les
chiffres qu'on peut tenir comme représentatifs des ventes par mois et
par point de vente, nous nous intéressons à présenter,
à déterminer laquelle de ces trois années a connu la plus
grande variation des ventes. Pour ce faire, nous allons calculer le coefficient
de variation.
Le coefficient de variation est un rapport entre la variance
et la moyenne
óx = Cv =
óx :
Tableau n°2 : Les coefficients de variation des
chiffres d'affaires par mois et par point de
vente.
Coefficient de variation
|
2003
|
2004
|
2005
|
Par mois
|
0,38
|
0,38
|
0,30
|
Par point de vente
|
0,68
|
1,39
|
1,29
|
Graphique n°3 :
Graphique n°4 :
Comme le montre le tableau ci-haut ainsi que les graphiques
qui l'accompagnent, les coefficients de variation des chiffre d'affaires
mensuels sont restés presque les mêmes durant les trois
années concernées par la présente étude.
Ce constat est révélateur d'une certaine
stabilité dans la variation des chiffres d'affaires mensuelles au cours
de chacune des trois années.
On observe par contre que la variation du chiffre d'affaires
par point de vente est nettement distincte pour chacune des trois années
prises en compte dans cette présente étude.
Ces deux constats pourraient s'expliquer par le fait qu'ils
n'y pas d'actions menées par la société SEBO pour inciter
la population à consommer ses produits et que les variations des
chiffres d'affaires observées s'expliqueraient essentiellement par la
multiplication des points de vente.
Graphique n°5 :
Graphique n°6 :
Graphique n°7 :
Il se dégage de l'observation des trois graphiques
ci-haut que le quatrième trimestre est celui au cours duquel les
meilleures performances en chiffres d'affaire sont réalisées.
Ce constat renforce l'affirmation que nous avons fait ci-haut
selon laquelle, le mois de décembre correspond au mois de forte
consommation de viande et des autres produits dérivés.
SUGGESTION
La distribution des produits alimentaires de la
société SEBO sprl rencontre un certain nombre des
difficultés résultant de manque de transport et de la concurrence
avec les autres sociétés alimentaires telle que Congo - futur et
GAANA, etc.
Par ordre d'importance l'on signale que le maque des
véhicules disponibles pour aller transporter les marchandises dès
la livraison à l'Orgacom pour la direction générale de
SEBO sprl au grand marché.
Les difficultés dans le temps, de laisser partir les
véhicules à SEBO par les agents de la sécurité qui
contrôlent tous les documents relatifs aux produits à livrer
à SEBO pour la vente, font que la société connaît
aussi des entraves.
Maintenant que la concurrence avec les autres
sociétés ne pèsent surtout pas sur la
société SEBO, nous suggérons que l'implantation des
nouveaux points de vente et la réhabilitation de ces derniers surtout
dans les provinces (toutes les provinces) et l'augmentation du nombre de ses
véhicules pour le ravitaillement de chaque commune où se trouve
un point de vente, permettra à la société d'atteindre un
degré d'efficacité plus élevé de ses actions en
faveur de la population congolaise en général et Kinoise en
particulier.
Quant aux points de vente, il faut un suivi propre et
adéquat pour permettre à la société de faire une
distribution très efficace.
Et nous osons croire qu'une telle attitude peut favoriser une
étroite collaboration entre la société et ses points de
vente, sans oublier d'associer toutes autres formes d'intermédiaires.
CONLUSION GENERALE
Notre travail porte sur la politique de distribution des
produits alimentaires de la société SEBO sprl de 2004 à
2006.
A la lecture de la société ORGAMAN en
générale et SEBO en particulier, nous constatons que la
population congolaise est en proie à la consommation des
différents produits alimentaires ; d'une part expirés, comme
des vaches avariées, impropres à la consommation, d'autre part
les mêmes produits mais de qualité différente, etc.
Et dans toutes ces formes des produits alimentaires en
général et les produits de la Boucherie - Charcuterie en
particulier dont la société SEBO est
spécialisée ; la population congolaise en consomme sans
regret sous un canal de distribution qu'on appelle « les points de
vente ». Cette politique de distribution est née et s'est
développée avec l'installation des divers points de vente
à travers la capitale kinoise.
C'est pourquoi notre préoccupation majeure était
celle de chercher à comprendre comment cette distribution par les points
de vente serait bénéfique pour le compte de la
société SEBO. Faut-t-il pour la société SEBO la
mise sur pied d'une nouvelle philosophie par rapport à celle
traditionnelle ?
Et même si cela s'avère réalisable par
l'implantation des points de vente, peut-on espérer vivre la fin de la
concurrence sur le marché congolais ?
En essayant de trouver des réponses à cette
préoccupation à plusieurs volets, nous pensons que la
société SEBO est capable de trouver des solutions en
coopération avec ses intermédiaires à ce problème.
D'autant plus que c'est elle qui est l'unique société qui
distribue des produits alimentaires de meilleure qualité, et c'est elle
qui maîtrise tous les mécanismes indispensables et
nécessaires à la distribution des produits alimentaire en RDC en
général et en Kinshasa en particulier.
Actuellement le fait que la société SEBO a
préféré multiplier ses points de vente, afin que ses
produits soient consommés partout, et cela a permis à la
société d'avoir un résultat positif dans l'augmentation de
son chiffre d'affaires.
Mais dans cette démarche vers la satisfaction et le
bonheur de la population congolaise, la société SEBO ne doit pas
travailler toute seule. Il lui faut un concours de la part de ses partenaires
extérieurs.
Et pour le cas précis, elle collabore pour autant avec
la Belgique, la Namibie, le Brésil, etc.
Présentement la situation de marché congolais a
crée dans la société la nécessité de
satisfaire sa clientèle en lui facilitant la tâche d'avoir les
produits sans faire beaucoup trop des dépenses, comme celle de
transport.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. CHEVALIR J., Initiation à la statistique
descriptive, PUF, paris, 1990
2. CHIROUZE Yves, Le Marketing Etudes et
Stratégies, ed. Ellipses, Paris, 2003.
3. DURAFOUR D., Marketing, 4è éd. Dunod,
Paris, 2005.
4. KOTLER P. & DUBOIS, Marketing Management,
11è ed. Pearson Education, Paris, 2003.
5. LAMBIN J.J., Marketing Stratégique, 6è
éd. Dunod, Paris, 2004.
6. LENDREVIE J., LEVY J., LINDON D., Mercator,
8é ed. Dunod, Paris, 2006
7. Martin VEDRINE S., Initiation au Marketing,
éd. Organisation, Paris, 2003.
8. Mathe H. & Tixier D., La logistique, ed. puf,
Paris, 1987.
9. PIATER A., Statistique et observations
économiques, t. I, paris, 1995.
10. SAMART P., La Distribution, éd. Foucher,
Paris, 2002.
11. VANDERCAMMEN M. & N. Jospin - PERNET, La
Distribution, 1è ed. De Boeck, Bruxelles, 2002.
12. Van VRACEM P. & BOUTON B., Les Fondements de
Marketing, éd. De Boeck, Paris, 1997.
13. Van VRACEM P. & STAS N., M Comme Marketing,
éd. De Boeck, Paris, 2002.
II. NOTES DE COURS
1. Prof. TSHISHIMBI E., Cours de Recherche Guidée
2, G2 R.I (ULK) 2001 - 2002.
2. Prof. TSHOUND'OLELA E.G., Cours de Critique
Historique, G1 R.I (UNIKIN) 1998.
II. AUTRES SOURCES
1. Notes et Archives ORGAMAN
2. Notes et Archives SEBO Boucherie - Charcuterie
3. ORGAMAN INFO, Kinshasa Avril 2006.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
............................................................................................
i
DEDICACE
..............................................................................................
ii
AVANT - PROPOS
...................................................................................
iii
INTRODUCTION GENERALE
......................................................................
1
Problématique du travail
..............................................................................1
Hypothèse du travail
...................................................................................
2
Intérêt et choix du sujet
...............................................................................
2
Délimitation du sujet
...................................................................................
2
Méthodologie de recherche
.......................................................................... 3
Plan sommaire
..........................................................................................
4
Première Partie : APPROCHE THEORIQUE
.............................................5
CHAP.I. LES CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA DISTRIBUTION
........... 5
Section 1. Concept de distribution
............................................................. 5
1.1. Définition
.......................................................................................
5
1.2. Fonctions et rôle de la distribution
....................................................... 6
1.2.1. Rôle de la distribution
.................................................................... 6
1.2.2. Fonctions de la distribution
............................................................. 6
Section 2. Raison d'être des intermédiaires
................................................ 8
2.1. Définition des intermédiaires
...................................................................8
2.2. Rôle des intermédiaires
.........................................................................8
Section 3. Circuits et canaux de distribution
............................................... 9
3.1. Circuit de distribution
............................................................................
9
3.1.1. Définition d'un circuit de distribution
....................................................... 9
3.1.2. Types de
distribution..........................................................................10
3.1.3. Mise en place d'un circuit de distribution
............................................... 11
3.1.4. Gestion d'un circuit de distribution
....................................................... 13
3.1.5. Choix d'un circuit de distribution
..........................................................14
3.1.6. Méthodes de distribution
....................................................................15
3.2. Canaux de distribution
.........................................................................17
3.2.1. Définition du canal de distribution
.........................................................17
3.2.2. Rapport entre circuit et canal de distribution
...........................................18
Section 4. Types de distribution
..........................................................18
4.1. Distribution intensive
......................................................................18
4.2. Distribution sélective
......................................................................19
4.3. Distribution exclusive
...........................................................................19
Section 5. Analyse des coûts de distribution
..............................................19
5.1. Coûts d'un circuit de distribution
.............................................................19
5.2. Marge de distribution
...........................................................................19
CHAPITRE II. LA LOGISTIQUE COMMERCIALE
.......................................... 21
Section 1. Généralités sur la
logistique ...................................................21
1.1. Définition de la logistique
..................................................................21
1.2. Rôle de la logistique
.........................................................................21
Section 2. Démarche et fonction de la logistique
........................................22
2.1. Démarche de la logistique
....................................................................22
2.2. Fonction de la logistique
......................................................................24
Section 3. Planification logistique
.............................................................24
3.1. Elaboration du système logistique
..........................................................25
3.1.1. La Planification stratégique
.................................................................25
3.1.2. La Planification opérationnelle
.............................................................25
3.2. Circulation et traitement de l'information
...................................................25
3.3. Organisation logistique
.........................................................................25
Deuxième Partie : APPROCHE PRATIQUE
.............................................28
CHAPITRE III. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
..................................... 28
3.0. Historique de SEBO sprl
...............................................................28
3.1. Objet social
................................................................................29
3.2. Situation
géographique..................................................................29
3.3. Nature juridique
...........................................................................30
3.4. Structure organisationnelle & fonctionnelle
........................................30
3.5. Organigramme du Groupe ORGAMAN
............................................32
3.6. Organigramme de la Société SEBO sprl
..........................................33
3.7. Autres activités
...........................................................................34
CHAPITRE IV. LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES PRODUITS DE
SEBO sprl
.........................................................................
36
Section 1. Le Mix Marketing de SEBO sprl
.................................................36
1.1. Politique du produit
..............................................................................36
1.2. Politique du prix
..................................................................................36
1.3. Politique de communication
..................................................................37
1.4. Politique de distribution
........................................................................37
Section 2. Processus de distribution des produits
alimentaires de SEBO sprl.37
2.1. Le transport des produits et marchandises
...............................................39
2.2. La Gestion des points de vente
..............................................................39
2.2.1. L'agencement des rayons de vente
.....................................................39
2.2.2. L'agencement des produits
.................................................................39
2.3. Les circuits de distribution de SEBO
.......................................................40
2.4. Implantation des points de vente
............................................................40
2.5. Localisation des points de vente
............................................................40
Section 3. Analyse et Interprétations des
données statistiques .................... 41
3.1. Introduction
.....................................................................................
41
3.2. Les tableaux et graphiques
................................................................ 42
SUGGESTION
........................................................................................
51
CONCLUSION GENERALE
........................................................................52
BIBLIOGRAPHIE
......................................................................................54
TABLE DES MATIERES.
...........................................................................55
* (1) ORGAMAN INFO, Kinshasa
Avril 2006, p.13.
* (1) Prof. TSHISHIMBI E.,
Cours de recherche guidée 2, G2 R.I (ULK) 2001 - 2002
* (2) Prof. TSHOUND'OLELA E.G.,
Cours de Critique historique, G1 R.I (UNIKIN) 1998
* (3) Prof. TSHISHIMBI E., op
cit
* (1) M. VANDERCAMMEN & N.
Jospin - PERNET, La Distribution, 1è ed. De Boeck, Bruxelles,
2002, p.26
* (2) J. LENDREVIE, J. LEVY, D.
LINDON, Mercator, 8é ed. Dunod, paris, 2006, p.375.
* (1) P. KOTLER & DUBOIS,
Marketing Management, 11è ed. Pearson Education, paris, 2003.
* (2) Yves CHIROUZE, Le
Marketing Etudes et Stratégies, ed. Ellipses, paris, 2003, p.574.
* (3) Yves CHIROUZE, op
cit, p.575.
* (1) P. Van VRACEM & N.
STAS, M Comme Marketing, éd. De Boeck, Paris, 2002, p.225.
* (1) P. KOTLER & DUBOIS,
op cit, p.519
* (1) D. DURAFOUR,
Marketing, 4è éd. Dunod, paris, 2005, p.124
* (2) J. LENDREVIE, J. LEVY, D.
LINDON, op cit, p.375.
* (1) P. SAMART, La
Distribution, éd. Foucher, paris, 2002, p.8.
* (2) S. Martin VEDRINE,
Initiation au Marketing, éd. Organisation, paris, 2003, p.238.
* (1) P. Van VRACEM & B.
BOUTON, Les Fondements de Marketing, éd. De Boeck, paris, 1997,
p.218
* (1) M. VANDERCAMMEN & N.
Jospin - PERNET, op cit, p.90
* (1) DURAFOUR, op cit,
p.124.
* (1) J.J. LAMBIN, Marketing
Stratégique, 6è éd. Dunod, paris, 2004, p.257.
* (1) kotler & Dubois,
Marketing management, 11è éd.,publi union, paris, 2003,
p.568.
* (2) kotler & Dubois,
op cit, p.569.
* (3) Idem
* (1) H. Mathe & D. Tixier,
La logistique, ed. puf, paris, 1987, p.9.
* (2) Idem
* (3) Idem
* (1) J.CHEVALIR, Initiation
à la statistique descriptive, PUF, 1990, p. 54
* (2) A. PIATER,
Statistique et observations économiques, t. I, p. 212
|