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la spectroscopie RAMAN une technique d'analyse de choix

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par meriem ZENAGUI
université Abou Bakr Belkaid-tlemcen - D.E.S en physique option rayonnement 2005
  

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Applications de la

Spectrométrie Raman

III-1) INTRODUCTION :

L'éventail des applications de l'effet Raman, s'étend depuis les travaux fondamentaux sur la symétrie des molécules et des cristaux jusqu'à l'analyse in situ d'échantillons biologiques ou de matériaux industriels. Ses atouts majeurs sont fondés sur la possibilité d'analyse non destructive, d'une quantité très faible d'échantillon (par voie purement optique) et sur la richesse des informations moléculaires qu'il apporte. Grâce au développement d'instruments très performants, la spectrométrie Raman participe maintenant à de nouveaux domaines d'applications analytiques fondés sur l'identification des espèces moléculaires à partir des spectres vibrationnels. Les applications les plus courantes concernent l'analyse physico-chimique et la détermination des structures et des conformations de molécules polyatomiques en phase liquide ou solide.

III-2) APPLICATION A LA GEOLOGIE.

1) Etude des inclusions fluides dans les roches :

Puisque l'analyse par la microspectrométrie Raman peut se faire sans prélèvement d'échantillon (in situ) de manière non destructive sur des échantillons de très faibles dimensions, alors elle convient mieux à l'étude des inclusions intra minérales ; en effet elle permet d'identifier et de déterminer les fractions molaires des espèces moléculaires de base des fluides géologiques (CH4, CO2, O2, N2, SO2, H2O..). En joignant la microspectrométrie RAMAN à la micro thermométrie qui est une technique de base pour 1'étude des inclusions fluides, elle offre la possibilité de définir exactement les conditions de pression et de température de capture des fluides et par suite de la formation des roches, ce qui rend cette méthode indispensable.

2) Etude des phases minérales dans les roches :

Quand on applique la microspectrométrie Raman à l'analyse des sections polies des roches, elle nous aide à identifier et à suivre le changement des phases minérales qui constituent les roches (étude du métamorphisme des roches, des phénomènes d'altération ...).

Mise à part sa résolution spatiale, cette technique nous offre la possibilité de connaître la thermo métamorphisme de la roche ( l'histoire thermique ) postérieure à sa genèse et ce grâce à sa capacité de discerner les phases minérales proches ( variétés polymorphes, silicates voisins ...) et de différentier entre phases minérales et vitreuses.

III.3) APPLICATION À L'ETUDE DU PATRIMOINE :

La spectroscopie Raman est une technique qui se révèle adaptée à l'analyse des objets de notre patrimoine, et plus particulièrement à celle des oeuvres d'art et des objets archéologiques. Elle permet l'identification sans prélèvement d'une large gamme de matériaux : gemmes, verres, glaçure, matière pictural, métaux corrodés, etc.

L'étude de micro prélèvement, peut s'effectuer sur des particules de l'ordre de 2 à 3 micromètres, de plus, la microscopie confocale offre la possibilité de faire des analyses à travers une substance translucide par exemple, l'étude des inclusions dans des gemmes ou l'identification de constituants d'une matière picturale protégés par un matériaux protecteur. Elle complète l'éventail des techniques d'analyses structurale et élémentaire habituellement mises en jeu dans les laboratoires de musée.

1-l'origine géographique des gemmes :

La détermination de l'origine géographique des gemmes revient à identifier les inclusions microscopiques par focalisation dans un matériau translucide, le grenat.

Les grenats présentent dans leur matrice des inclusions minérales ou gazeuses, apparues dans leur genèse. La détermination des inclusions dans le grenat permet de localiser les gisements dont sont issus les pierres serties dans des pièces d'orfèvreries mérovingiennes.

Aucune technique ne peut analyser les inclusions de quelques millimètres. L'analyse Raman permet de caractériser la pierre, un almadin. Puis la focalisation du faisceau dans la matrice permet alors d'analyser une à une les inclusions visibles dans le grenat.

2-caractérisation de l'origine de la couleur d'un matériau amorphe :

Une palette d'échantillon glaçure du céramique C. AVISSEAU a été analysée par Raman. La focalisation du faisceau laser permet, en Raman une analyse de surface et en profondeur. Il est ainsi possible de caractériser, pour le cas d'un carreau vert sombre, une couche de pigments situés sous la couche de glaçure translucide d'environs 100 micromètres.

III-4) APPLICATION AU CONTROLE DES MATERIAUX INDUSTRIELS.

Les matériaux industriels, contiennent en général des substances étrangères (impuretés, résidus catalytiques, polluants) ; ce qui les rend

impossible à analyser par la spectrométrie Raman conventionnelle vu leur fluorescence.

Or en microspectrométrie Raman, le problème de fluorescence existe toujours mais il est moins important. Cette technique s'est avérée très bien adaptée à ce type d'analyse. En effet elle permet l'analyse de défauts dans les polymères industriels tels que les caoutchoucs et les fibres synthétiques.

D'autres parts cette méthode représente un excellent outil d'analyse et de contrôle des semi-conducteurs pendant leur fabrication.

III- 5) APPLICATION EN CARACTÉRISATION DES POLYMÈRES :

Pour plusieurs années, la spectroscopie Raman a été appliquée dans la caractérisation des polymères. Cependant, les applications étaient orientées vers la recherche au lieu d'être utilisée dans l'analyse de routine.

Avec le développement révolutionnaire dans l'instrumentation Raman et les prix très abordable ainsi que la facilité dans l'utilisation il est maintenant possible d'enregistrer des spectres dans un très court.

III-6) APPLICATION A LA BIOLOGIE

L'analyse moléculaire à l'échelle de la cellule, peut se faire directement sur des couches histologiques ou des biopsies.

Or jusqu'ici, les études concernent surtout l'analyse de composés en concentration locale élevée.

Mais d'un autre côté, en améliorant la sensibilité des microspectromètres à détection multicanale, l'étude des tissus biologiques prendra une dimension considérable.

III-7) APPLICATION DE LA MICROSPECTROMETRIE RAMAN A L'ETUDE DES MANUSCRITS MEDIEVAUX.

Contrairement à ce que l'on pourrait constater, de nos jours, l'étude des oeuvres d'art ne réside pas seulement dans le côté esthétique ou iconographique ; en effet l'historien de l'art faisant cette analyse sérieusement doit s'intéresser aussi bien à la technique du dessin (pointe sèche, sanguine, mine de plomb ou encre), qu'à celle de la peinture (éventail des couleurs utilisées, aspect et épaisseur de la couche picturale).

Une telle étude soignée offre certains renseignements aussi bien sur l'élaboration de l'oeuvre que sur la touche personnelle d'un artiste, ce qui représente un grand avantage pour l'histoire de la peinture et celle du manuscrit en lui-même.

D'ailleurs l'historien de l'art tend toujours à en savoir davantage sur les lieux où les manuscrits étudiés ont été produits (les scriptoria), les ateliers et les techniques utilisées par les peintres et les enlumineurs.

La décoration dans les documents du Haut Moyen Age étant discrète, l'étude de la technique a toujours intéressé les chercheurs, cependant elle relève plus du ressort du copiste que du spécialiste de l'ornementation.

Cette étude est à présent indispensable ( de moins en moins exceptionnelle depuis le XIVe siècle puisque des fresquistes et des peintres sont capables de faire des miniatures.

Or les seules études effectuées, auparavant, étaient celles qui se faisaient à l'oeil nu, du moment que les analyses physico-chimiques de l'époque étaient mises de côté vu leur caractère destructif. Mais depuis quelques années grâce à de nouvelles techniques l'analyse des pigments est envisageable sur les manuscrits.

1) Les recettes des enlumineurs :

Il existe plusieurs recettes médiévales pour l'encre, les liants, les colles, les métaux et les pigments, qui sont de nos jours recensées et bien que certaines soient publiées, elles restent sûrement incomplètes car les artistes n'étaient pas tenus de respecter un mode d'emploi strict, mais bien au contraire, ils innovaient et enrichissaient ce que leurs maîtres leur apprenaient; et cette touche personnelle relevait du secret professionnel. Ceci dit, ces recettes représentent un véritable pilier pour l'étude de 1 'oeuvre.

Mais d'un autre côté, l'observation à l'oeil nu n'étant pas vraiment fiable, et ce même en utilisant une loupe binoculaire, les résultats obtenus restent hypothétiques. Ce qui est dû à beaucoup de facteurs : vision de la couleur différente chez chaque personne, phénomènes d'interaction entre les couleurs (une teinte peut être affectée par les coloris voisins), réaction des pigments entre eux (avec les colles ou les liants) en fonction de l'âge du manuscrit et des conditions de conservation.

2) Difficultés de l'étude des oeuvres :

L'analyse des oeuvres d'art pose trois problèmes principaux :

* Le premier est dû au fait de devoir en même temps identifier les matériaux utilisés et mettre en évidence quelques techniques propres à une école ou même à un atelier pour une ère précise.

* Le second est la conservation de ces oeuvres.

* Le troisième est la restauration des oeuvres endommagées.

Et souvent, les problèmes d'attribution que posent en général les historiens ne peuvent être bien résolus sans une bonne connaissance des processus d'altération des matériaux employés ainsi qu'une bonne connaissance des modifications, qu'à connues l'oeuvre comme les mutilations, les anciennes restaurations ...

Ces dernières se devant être réversibles, imposent une bonne connaissance des anciens et nouveaux matériaux utilisés. Ce qui conduit à une sorte de «flou artistique" et par conséquent à un fréquent renoncement à la définition de limites précises aux analyses à faire.

On peut noter aussi deux facteurs qui rendent l'étude des oeuvres encore plus difficile

-Une oeuvre d'art est unique. Donc il faut que les méthodes d'analyse soient non destructives pour l'échantillon par les moyens d'analyse et pour la conservation de l'oeuvre.

-Toutes les espèces de matériaux, tous les genres de supports naturels ou synthétiques ( métaux, pierres, bois, textiles, parchemins, papiers, verres, pigments, colorants, résines...) ont été employés ce qui pourrait créer des obstacles encore plus variés et plus difficiles à franchir pour l'analyste dans l'étude de l'oeuvre.

Donc seule une analyse scientifique est capable de pallier ces incertitudes.

3) La microspectrométrie RAMAN dans l'analyse

Les techniques d'analyse où le manuscrit en entier est soumis à un bombardement neutronique, ou autres types de bombardement à haute énergie, ou bien encore à des rayons Gamma après multiples manipulations sont carrément nuisibles pour le manuscrit.

La microanalyse, contrairement à d'autres examens, s'avère donc le meilleur procédé et le plus efficace pour l'étude non destructive de l'oeuvre.

On trouve parmi les méthodes de la microanalyse la diffraction des RX en chambre photographique , la microspectrométrie d'absorption IR et la microspectrométrie Raman-Laser 41, qui donnent des spectres considérés comme une réelle empreinte digitale pour la composition des échantillons étudiés. Aussi, elles se distinguent par les mêmes avantages favorables à l'étude des oeuvres d'art tels que :

- Leur capacité d'analyser des échantillons de très petites dimensions (quelques microns seulement en Raman).

- Leur qualité d'être non destructives, et l'échantillon est ainsi conservé.

Le prélèvement étant très réduit, il permet de ne pas abîmer le manuscrit ; c'est-à-dire que ce prélèvement s'effectue en utilisant le mieux les imperfections ( les décharges d'une peinture sur le feuillet, les taches ou les dégradations locales ).

C'est pourquoi l'analyste doit choisir l'endroit de son prélèvement de façon à ce qu'il obtienne l'éventail d'utilisation des couleurs, autrement dit, le prélèvement doit être fait sur une lettre historiée, ornée ou simple, sur un décor ou un corps de lettres.

Le prélèvement est effectué sous une loupe binoculaire (grossissement de 40X) à l'aide d'une aiguille de tungstène affinée chimiquement. Le grain de couleur s'y fixe et est ensuite déposé délicatement entre deux lames de verre d'un microspectromètre Raman. Puis la lame du dessus est enlevée et la lame porte échantillon reste placée sous le microspectromètre

On obtient, par la suite, un spectre caractéristique de l'échantillon et on le compare avec des spectres de référence.

Malgré les limitations du catalogue des spectres de référence, la spectrométrie Raman fournit des résultats fascinants.

D'ailleurs, on peut en spectrométrie Raman faire des analyses sans prélèvement d'échantillon (appelées analyse « in situ » Figure III.1)

Fig. III-1

Mais en ce qui concerne son caractère de représentativité, on ne peut malheureusement pas éviter l'incertitude liée à toute analyse très minutieuse, et la seul façon qui existe pour y remédier est de multiplier les mesures.

4) RÉSULTATS DE LA MICROSPECTROMÉTRIE RAMAN

a) Exemple d'identification de pigments employés dans les peintures murales :

En général, dans les peintures murales, les supports contiennent de l'argile, qui gène beaucoup l'étude de ces peintures, d'où l'observation des raies de diffraction (ou de bande d'absorption IR) de faible intensité et caractéristiques des composés en question, qui devient très difficile en présence de calcite.

Or la microspectrométrie Raman rend le choix des zones favorables aux mesures plus facile et par conséquent elle permet de détecter des pigments dans des couches picturales plus ou moins fines.

De plus, dans des conditions bien précises, certains composés colorés présentent un effet Raman de résonance facilitant ainsi, leur identification, contrairement aux composés dont les modes de vibrations sont moins actifs (Fig.III-2).

Fig. III-2. Identification dans un fragment de peinture murale bleu Maya d'un

colorant Indigo fixé sur une argile (Palygorskite).

A) spectre Raman d'un microéchantillon de peinture murale

B) spectre Raman d'un échantillon d'Indigo.

b) Exemple d'identification de pigments employés dans les peintures des manuscrits ornés du moyen- âge :

Sur les enluminures délicates (c'est- à- dire les illustrations en couleur) d'un manuscrit médiéval, il ne peut y avoir que d'infimes prélèvements pour ne pas endommager les couches picturales, et qui peuvent être analysés.

Le résultat des analyses nous renseigne sur la nature des pigments, des charges minérales ou sur les liants picturaux utilisées. Même que dans les couleurs composées. Les différents constituants du mélange on pu être déterminés.

En effet les renseignements obtenus par analyse de certains manuscrits concernent particulièrement le bleu, qu'on retrouve dans l'illustration des manuscrits à toutes les époques et spécialement au XIIè siècle (surtout ceux qui proviennent de l'abbaye Saint Pierre de corbine).

Les artistes médiévaux avaient de ce fait, à leur disposition trois pigments bleu de nature chimique dont :

L'azurite (carbone basique de cuivre) qui fut utilisés comme minerai en Europe occidentale médiévale ; le bleu de lapis-lazuli ou l'outremer

( alumino-silicate) vient d'une pierre semi-précieuse en orient et enfin l'indigo qui est un colorant organique végétal disponible dans plusieurs plantes.

La figure (III-3) représente le spectre d'un mélange de bleu de lapis-lazuli. Elle révèle, par la position des raies, la présence de l'azurite dans un échantillon de vert composé d'un mélange de pigments bleu et jaune

Fig. III-3.Spectre Raman d'un mélange de bleu de lapis lazuri et de jaune d'étain

a) Echantillon de référence de jaune d'étain

b) lettre ornée verte d'une page de missel, XVe siècle

c) Echantillon de référence de bleu de lapis lazui.

Le jaune a été identifié comme étant un jaune d'étain caractéristique de l'époque. Ce jaune vif préparé à partir d'un mélange d'oxyde de plomb et d'étain ne peut être obtenu qu'a des températures précises, au- delà desquelles, la teinte devient jaune pâle puis le jaune disparaît laissant la place à un pigment blanc.

c) Exemple d'étude des manuscrits Arméniens et Byzantins :

Diverses observations ont été faites, lors de l'étude des manuscrits Arméniens et Byzantins.

* L'outremer naturel utilisé comme un pigment bleu et le vermillon (sulfure de mercure) utilisé comme un pigment rouge sont communs à tous les manuscrits, soit Arméniens ou Byzantins.

* L'azurite (carbonate basique de cuivre> a été identifié dans plusieurs manuscrits ; mais il s'est avéré que son utilisation n'apparaissait qu'au XIVè siècle pour les manuscrits Arméniens.

* Le véritable vert n'existait pas dans les manuscrits de cette région, mais ils l'obtenaient en mélangeant les pigments bleu et jaune.

* La teinte pourpre s'obtenait en mélangeant différents vermillons avec des pigments bleus.

* Le pigment jaune (sulfure d'arsenic) était omniprésent dans les manuscrits Arméniens et pratiquement absents dans les manuscrits Byzantins.

* Les teintes marrons, orange, chair et olive s'obtenaient en mélangeant habilement le vermillon, le plomb blanc (carbonate basique de plomb) le jaune et le rouge organiques.

d) Exemples d'identification "in situ" par microspectrométrie Raman, d'inclusions ou d'impuretés accidentelles pouvant aider à la caractérisation d'un composé :

Grâce à cette méthode d'analyse très ponctuelle et non destructive, on arrive à des résultats très satisfaisants, tels que

- L'identification de très petits grains d'oxyde de titane entre les fibres de la cellulose. Le pigment blanc identifié dans ce papier, l'analyse montre qu'il s'agit d'un papier de fabrication moderne (figure 111-4).

Fig. III-4. Spectre Raman d'un papier

a) Echantillon de référence d'Anastase

b) Fraguement de papier Arches satiné pour aquarelle

c) Echantillon de référence de cellulose I

- L'identification de certaines inclusions dans des gemmes peut aider à leur authentification. De telles mesures ne peuvent être entreprises que par des méthodes non destructives (figure 111-5).

fig.III-5.Identification d'inclusions

A) Inclusion de Forstérite dans un diamant taillé

B) Inclusion de Calcite dans un saphir de Colombie

- L'identification d'impuretés minérales dans le bleu de lapis-lazuli prouvant son origine. En effet ce bleu est extrait de la pierre lapis-lazuli semi-précieuse des carrières de l'actuel Afghanistan (figure 111-6).

Fig.III-6. Spectre Raman de lapis lazuli

a) Echantillon de bleu de lapis lazuli

b) Fragment de Lazurite (Chili)

- L'identification d'un pigment « jaune de Naples » à travers une glaçure céramique (Figure 111-7).

Fig. III-7. Identification d'un jaune de Naples dans une peinture sous émail

a) Echantillon de référence

b) Décorer de faïence stannifère

On ne peut malheureusement pas, pour l'étude des couches picturales sous jacentes, supprimer cette glaçure vitreuse sans abîmer la pièce.

Mais vu sa transparence, on peut la garder car elle ne gêne pas les mesures "in situ" concernant le décor coloré.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon