IN
MEMORIAM
- A vous NZALA pour avoir équipé l'Institut
LUVANGO, école qui nous a servi d'éducation si solide pour
embrasser les études universitaires ;
- A nos aïeux SYENDWA et Bernard KIHIMBA II pour avoir
songé à créer l'E.P Manga école où nous
avons acquis la base scientifique ;
- A notre aîné, le regretté MUHINDO
SYENDWA Arnold pour son testament si éducationnel ;
- A vous Excellence, Archevêque de Bukavu Charles
MBOGHA pour vos oeuvres si grandioses dans le groupement Vuhimba à
travers l'Eglise Catholique.
DEDICACE
A nos parents KAMBALE MUHOLU Barthélemy et KANYERE
Domitille pour nous avoir engendré ;
A l'honorable Mwami MUKOSASENGE II pour nous avoir
recommandé comme boursiers à l'UCNDK ;
A tous nos frères et soeurs : KAMBALE Cyrille, Albert
KABUYAYA, Yvonne, Euphrasie Joséphine, Musavulwa KAKULE SYENDWA,
Jean-Louis KASEREKA et à nos noeuves et nièces pour leur
soutien matériel que moral;
Au cousin KAMBALE MASEHI et LETAKAMBA Zawadi pour leur soutien
respectivement financier et religieux pendant notre séjour à
Kasugho ;
A tous mes collègues de la classe de
6ème année secondaire pour le partage de souffrance
lors de la passation de examens d'Etat session 2004 ;
A toute la famille régnante du groupement Buhimba pour
avoir lutter sans relâche à l'intronisation coutumière du
Mwami KANZIRA.
A vous tous et à chacun de vous nous dédions ce
travail.
REMERCIEMENTS
Comme ce travail est le fruit d'efforts combinés de
différentes personnes, puissent à cette occasion adresser ce
mot de remerciements aux personnes suivantes :
v Au Chef des Travaux Anatole KALUMBI MWANA pour avoir
accepté malgré ses multiples occupations d'encadrer et diriger ce
travail.
v A toutes les autorités académiques de
l'UCDK, qui dans leurs démarches nous ont muni de bons enseignants pour
nous offrir leurs expériences méritoires chacun dans son domaine
tout au long de notre course scientifiques.
v Au Conservateur en Chef Monsieur Pierre KAKULE VWIRASIHIKYA
pour avoir battu cette Université de Conservation de la Nature dans ce
milieu de KASUGHO qui reste bénéfique pour les
générations présentes et futures des milieux urbains que
ruraux désireuses défendre avec toute couleur, la protection de
la Nature pour un environnement sein.
v Au grand frère Musavulwa KAKULE SYENDWA pour son
soutien scientifique.
v A tous ceux qui ont de près et de loin
apporté leur contribution à la réalisation de ce travail
et compagnons de lutte : KAMUNDU, MATUMO, MADIRISHA, Cavalier, MBANGI,
KAHONGYA, MATITA, Jacques VAGHENI, Jérémie KALINDA, MUSOVOLI
Mature,
v L'informaticienne KAHAMBU SIVYAENDERA Espérance pour
avoir saisi ce travail.
v A tous nos cadets scientifiques du domaines de la
communication.
v A Monsieur Alphonse SAYITABO pour les différents
conseils au niveau de la bibliothèque de l'UCNDK.
Qu'ils trouvent ici l'expression de nos sentiments de
reconnaissance.
KAVUSA SYENDWA
RESUME
Les ressources naturelles subissent une pression issue de
l'activité humaine. Tel est le constat des écologistes. Ces
derniers préoccupés par ce fait, veulent que soit
protégée durablement la nature. Ils vulgarisent à travers
différents moyens de communication, des messages, des informations, des
conseils à toute la population de la place pour militer à
l'utilisation rationnelle des ressources naturelles. Ces moyens de
communication (Radio, Télévision, revue,...) restent le plus
souvent influents et persuadent leur cibles à protéger
durablement l'héritage naturel sur le plan locale que mondial. Notre
étude effectuée dans le milieu de Kasugho a porté sur
l'impact de la RCT sur la protection des ressources animales et
végétales. Cette radio a déjà influencé
à 87.6% la population de Kasugho à protéger les ressources
animales et végétales. Aujourd'hui il n'y a plus de vente
publique de la viande sauvage. Pour ainsi dire une recrudescence de la pression
de l'homme sur ce genre des ressources a diminué. En fin, la RCT a
amené sa cible à donner sa contribution à protéger
les ressources naturelles.
SUMMARY
Natural resources undergo a pressure issue of human
activity. Such is the environmentalists.The latter concerned about this fact,
want to be permanently protected nature. They vulgarisent through various means
of communication, messages, information, advice to the entire population of the
plant to advocate the rational use of natural resources. These means of
communication (radio, television, magazine,...) remain the most influential and
persuade their targets to protect sustainable natural heritage on the local and
global. Our study carried out in the middle of Kasugho focused on the impact of
RCT on the protection of animal and plant resources. This radio has already
influenced at 87.6% of the population Kasugho to protect animal and plant
resources. Today there are more public sale of wild meat. So to say a
resurgence of the pressure of man on this kind of resources has declined. In
the end, RCT led its target to give its contribution to protecting natural
resources.
SIGLES ET ABREVEATIONS
A J C N
|
Association des Jeunes pour la Conservation de la Nature
|
Admi. :
|
Administration
|
C A C N :
|
Club des Amis pour la Conservation de la Nature
|
C.I :
|
Conservation Internationale
|
Ed :
|
Edition
|
Km :
|
Kilomètre
|
N° :
|
Numéro
|
NVN :
|
Non vernaculaire nande
|
P U F :
|
Presse Universitaire de France
|
p. :
|
Page
|
R A C O G O:
|
Réseaux des Radios Télévisions Communautaire
à l'Est du Congo
|
R C T :
|
Radio Communautaire Tayna
|
R D C :
|
République Démocratique du Congo
|
R G T :
|
Réserve des Gorilles de Tayna
|
R N T :
|
Réserve Naturelle de Tayna
|
Rédaf. :
|
Rédacteur en chef
|
T F C :
|
Travail de Fin de Cycle
|
UNCDK :
|
Université de Conservation de la Nature et de
Développement à Kasugho
|
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : GENARALITES SUR LES CONCEPTS
DE BASE
CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
CHAPITRE III : ANALYSES DES RESULTATS
CHAPITRE IV : DISCUSSION DES RESULTATS
CONLUSION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
0.1.
Problématique
Depuis longtemps, la République Démocratique du
Congo attire la curiosité du monde, ceci suite à ses richesses
naturelles aussi diversifiées. Celles-ci lui offrent une grande
importance à l'échelle régionale que mondiale. Cependant
la question que certains scientistes se posent, en voyant ces richesses
naturelles subir une pression accentuée par l'activité de
l'homme mais aussi naturelle, est de savoir « comment
préserver ces ressources naturelles ». Cette question
préoccupe bon nombre des scientistes au niveau local
qu'international.
A l'heure actuelle, sont crées des organismes de
protection de la nature pour essayer d'apporter réponse. A l'instar de
C.I (Conservation Internationale), une organisation Internationale avec comme
mission « préserver l'héritage naturel et la
diversité de notre planète et de démontrer que les
sociétés humaines sont capables de vivre en harmonie avec la
nature » 1(*).
Cette richesse est considérée comme un héritage qui doit
être géré de façon que les générations
futures en profitent.
Avec la notion de conservation de la nature, inspirée
des écologistes actuels, il est possible pour nous Congolais de
protéger durablement nos ressources naturelles. Non seulement pour
disposer d'exemples d'espèces exceptionnelles tel l'okapi, le gorille,
non plus pour sauvegarder cette réputation que le monde reconnaît
du pays. Mais de manière à donner contribution aux efforts
déployés à l'échelle mondiale pour conserver les
ressources naturelles vivantes et la diversité biologique.
Le souci de bien protéger la diversité en
ressources fauniques et floristiques a poussé certaines organisations
congolaises à s'investir dans la conservation dite participative (celle
qui intègre les populations locales dans les processus de
protection).
Les actions qu'a mené la Réserve Naturelle de
Tayna, RNT en sigle anciennement appelé Réserve de Gorilles de
Tayna en Territoire de Lubero sont de nature à permettre un changement
d'habitudes de la population riveraine à protéger durablement les
ressources naturelles.
Cependant, changer la mentalité d'un peuple n'est pas
chose facile disent certains psychologues. Il faut qu'il ait une information
à la base, laquelle mérite être communiqué à
la population riveraine et posséder la qualité de persuasion.
Pour y arriver, la RNT (Réserve Naturelle de Tayna
anciennement appelée Réserve de Gorille de Tayna) a
créé un moyen de communication, la RCT pour vouloir bien
vulgariser cette notion à un public plus grand. Aussi
l'éducation, tout comme la « communication se déroulent
dans un cadre de référence qui détermine ces conditions de
succès ou d'échecs. »1(*)
La diffusion de cette notion à travers la radio
(RCT) d'ores et déjà appliquée dans la sensibilisation
faite par la RNT en serait moins si elle n'est pas évaluée en
titre d'impact. Cet impact de la radio Communautaire Tayna sur la protection
des ressources fauniques et floristiques constitue ainsi la
problématique de notre travail. Ce qui nous pousse à poser
certaines questions, lesquelles nous permettront de formuler avec modestie
certaines hypothèses.
- Depuis qu'elle est implantée, la RCT influe-t-elle la
population à protéger les ressources fauniques et
floristiques ?
- La sensibilisation radiodiffusée contribue-t-elle
à la recrudescence de la pression humaine sur ces ressources ?
- En fin son impact es-il positif ou négatif ?
Les réponses à ces questions constituent la trame
de notre travail
0.2.
Hypothèses
Certes, nombreuses des radios locales accusent certaines
failles en termes de persuasion et réception surtout.
C'est-à-dire que certaines d'entre-elles « émettent au
salon pour être écoutée à la
cuisine »2(*).
Cependant, les spécialistes de la communication mieux encore les
professionnels des médias ainsi que certains analystes prouvent que ces
types des radios possèdent un pouvoir quelconque. Celui d'influer sur le
public d'une manière ou d'une autre. C'est tout simplement dire que de
ces questions ci-haut posées découlent certaines
hypothèses en guise de réponses.
En effet, il semble que la RCT, une des radios locales
influencerait la population riveraine à protéger les ressources
naturelles. Notre constat est que la pression des activités humaines sur
les ressources animales et végétales semble diminuer. En fin la
RCT jouerait un rôle d'importance considérable dans la
sensibilisation de la population riveraine.
0.3.
But et objectif du travail
Compte tenu des hypothèses formulées ci-dessus,
les objectifs escomptés sont multiples. Tout au long de ce travail,
nous voulons montrer que sans l'information - communication nous ne saurions
pas protéger l'héritage naturel (ressources animales et
Végétales,...). Car la sensibilisation des populations riveraines
nécessite des techniques et des méthodes de communication.
En outre, ce travail nous permettra d'évaluer la
contribution de la RCT à travers l'éducation et la
sensibilisation, sur la protection des ressources naturelles. Ainsi comme
toute activité humaine posée sur la nature peut aboutir à
une amélioration ou à une destruction, il s'avère
indispensable de nous assigner une certaine contrainte de vérification
en évaluant son impact dans la conservation des ressources animales et
végétales.
0.4.
Intérêt du travail
L'intérêt que vise ce travail est d'ordre
purement pratique en ce sens qu'il propose des pistes des solutions aux
problèmes relatifs à la protection de la nature. Il aidera les
futurs journalistes environnementalistes à amener leurs cibles
(communautés locales) à prendre conscience de la valeur qui
ressort de la protection des ressources naturelles. Cependant, sur le plan
scientifique nous estimons que ce présent travail mérite une
attention particulière à toute personne soucieuse d'effectuer sa
recherche dans le domaine des sciences de l'information et communication
environnementale.
0.5.
Délimitation du travail
Pour qu'une recherche aboutisse à sa fin, la
délimitation du sujet dans le temps, dans la matière et dans
l'espace s'avère nécessaire, recommandent les scientifiques.
Aussi pour ce qui nous concerne, notre travail ne portera que sur l'impact de
la Radio Communautaire Tayna sur la protection des ressources animales et
végétales dans le milieu de Kasugho dès 2003 à
2007. Mais pour y parvenir, nous allons nous emprunter certains
éléments du domaine de Biologie sans pour autant entrer en
profondeur. C'est-à-dire que certains termes de ce dit domaine
apparaîtront dans ce travail sans pour autant donner une explication qui
semble exhaustive. Ils nous serviront tout simplement à enrichir notre
réflexion sur le dit sujet. Mais nous nous servirons plus du domaine de
la communication pour arriver à atteindre notre but et objectif.
0.6. Difficultés
rencontrées
Au cours de notre recherche nous nous sommes
heurté à certaines difficultés:
? L'insuffisance des ouvrages qui cadrent avec notre sujet de
recherche dans la bibliothèque de notre institution. Néanmoins
pour surmonter cette difficulté nous nous sommes abonné à
d'autres bibliothèques pour essayer d'enrichir notre recherche.
? La réticence des certains
enquêtés à nous livrer les données
nécessaires sur notre sujet de recherche.
? L'insuffisance des moyens financiers ne nous a
pas permis de sillonner notre aire de travail. Mais aussi la non
disponibilité de la carte géographique de notre milieu
d'étude dans différents bureaux de la place. De ce fait nous nous
sommes servi d'un croquis.
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE
I.1
Introduction sur les radios locales
I.
1.1. Brève historique sur les radios locales
Avant d'aborder ce point, qui traite des
généralités sur les concepts de base, il sied de rappeler
ce qu'a été l'histoire des radios locales. Dans un cadre
légal, en République Démocratique du Congo, pour ne citer
que ce pays, avant les années 1990, les radios locales avaient du mal
à fonctionner suite au régime dictatorial qui n'était
favorable qu'à la seule pensée unique, « le
journalisme au service de l'Etat mieux encore au service d'un parti
Etat »3(*).
Au lendemain du discours du 24 Avril 1990, date historique
dans le monde de la presse en République Démocratique du Congo,
un nouveau vent démocratique va s'observer avec « une
floraison des titres de journaux et une ouverture de l'espace audio-visuel aux
initiatives privées »4(*). Cette nouvelle dynamique dans le monde de la presse
congolaise a été vécue de plusieurs manières.
Certains opportunistes en ont profité pour créer des radios un
peu partout sans pour autant connaître ni maîtriser les exigences
requises dans la gestion des médias. Des nombreuses radios locales vont
naître suite à l'abolition du monopole de l'Etat dans la
programmation des radios et télévisions. Ces radios
possèdent une certaines importances auprès de leurs auditeurs,
les influent d'une manière ou d'une autre.
I.1.2
Considérations sur les radios locales
En tant qu'émanation de la population, ces radios sont
issues de besoin d'information, d'éducation et de divertissement
à travers le média radio. Certains professionnels des
médias préfèrent les appeler « radios de
proximité » par ce qu'elles tiennent compte des
réalités locales. Aussi elles servent de porte-parole
auprès des dirigeants des localités qu'elles arrosent. Leur
succès réside dans l'élaboration de leurs programmes qui
doivent être construits à partir d'une étude et de la
demande culturelle de la cible. Ce genre des radios avec des objectifs
précis « recourent le plus souvent à des
méthodes et des techniques de diffusion pour arriver à
influencer la conscience de leurs auditeurs»5(*).
Les massages qu'elles larguent, la façon dont ils sont
transfigurés façonnent les auditeurs. 6(*)
C'est à juste titre que certains théoriciens de
la communication tel que ABRAHAM MOLES ; MC LUHAN et j'en pense,
s'accordent sur la conclusion : « les médias agissent
à la manière d'une drogue anesthésiante ou stimulantes
incitant par conséquent ses victimes avec plus au moins
d'efficacité au conformisme ou à la contestation, dans l'action
comme dans la réflexion... »7(*). Aussi malgré leur état, les radios
locales peuvent aider leurs cibles à changer de mode de vie. En se sens
qu'elles sont distributrices des connaissances sur divers faits de
l'environnement et portent en elles la chance d'atteindre des milliers
d'auditeurs. Elles sont souvent implantées dans des milieux ruraux pour
des fins bien précis.
Souvent sans but lucratif, ces radios fonctionnent dans des
mauvaises conditions et créent parfois des chômage pour certaines
personnes parce que soit communautaires ou confessionnelles et ne se procurent
pas en elles mêmes des recettes pour rémunérer leur
personnels.
C'est à titre d'exemple, la radio communautaire Lubero
Sud (RCLS) qui émet de la cité de Kirumba, radio rural de
Kanyabayonga (RRKA), Radio Rwese, la Radio communautaire Tayna (RCT) qui
émet de la colline de Katoyo, en proximité du village Kasugho,
RCT. Cette dernière semble nous intéresser en raisons de son
objectif principal « diffuser les informations relatives à la
protection de la nature ». Toutefois pour bien saisir
l'évaluation de cet impact sur la protection des ressources naturelles,
il convient de définir ou décrire certains concepts clés
aux quels nous ferons allusion. Cette manière permettra d'enrayer
certaines confusions dans le présent travail. En outre, certains
concepts accusent une certaine équivocité et par
conséquent méritent être définis avec
précision.
I.1.3
Quelques termes relevant de la communication
La communication est un domaine aussi vaste qu'on ne pourrait
le croire. Elle est une science mais aussi un art.
Comme science, la communication va
désigner en 1993 « l'étude du processus d'information
ou de communication... »8(*) . Cette définition des sciences de
l'information et de la communication est issue de l'accord de plusieurs
chercheurs français. Néanmoins, celle-ci reste critiquée
par nombreux scientistes, en ce sens qu'elle prend acte de l'importance des
médias eux-mêmes et des techniques de communication. En effet,
d'autres diront que « la communication est partout mais c'est une
science introuvable »9(*). C'est-à-dire qu'elle est une science
interdisciplinaire qu'on rencontre au carrefour d'autres discipline
scientifiques. Introuvable en ce sens qu'elle se réfère aux
stratégies du discours, de la psychanalyse, aux jeux de l'imagination.
Elle n'a pas ensuite un objet précis.
Comme art, la communication désigne
le « commerce des idées, celui des objets artistiques
susceptibles de persuasion » 10(*) C'est-à-dire qu'elle fait
référence à la rhétorique.
a) La communication : l'analyse
qu'apportent certains professionnels des médias sur la communication
montre que celle-ci est fondée sur l'information. En d'autres termes,
elle est « un processus dont l'information est le contenu et qui
permet aux hommes l'échange, la propagation et la diffusion de leurs
expériences ». 11(*) Elle désigne une action et le résultat
de cette action. C'est pour dire qu'on communique une information (action) et
on vérifie son influence (résultat). Mais comme la
communication va de pair avec l'information, il nous est nécessaire de
définir le mot information.
b) L'information : Avec plusieurs
synonymes l'information a diverses significations et cela selon
différentes acceptions, différents domaines et contextes.
Cependant « les essais de définitions de l'information
n'ont jamais été satisfaisant. Elles se chevauchent et se
superposent »12(*). Mais selon nous l'information c'est ce qui apporte
une nouvelle de manière à transformer celui qui la reçoit.
Par contre selon le Larousse de poche, elle désigne
la nouvelle (message) donnée par un journal, une radio ou
télévision. Elle est un élément essentiel qui,
d'une manière ou d'une autre peut provoquer un changement manifeste ou
latent au sein de l'individu ou de la population réceptrice.
D'autres cependant, assimilent cette notion à
l'actualité surtout dans le domaine journalistique. Ainsi par exemple on
dira «titres d'actualité », pour un bulletin
d'information, soit on dira à la une de l'actualité. Ceci
signifie tout simplement au sommaire des informations récentes.
Au sens courant du terme, le mot information désigne un
ensemble des renseignements concernant un fait.
Par ailleurs, il est à noter que tout processus de
communication suppose la transmission d'un message d'un émetteur
à un récepteur, en passant par un canal de communication, dans un
code connu par les deux parties. A cela il faut ajouter le contexte
situationnel aux objets réels aux quels renvoi ce message. D'où
ces éléments peuvent mieux s'expliquer dans le schéma
ci-après.
Population riveraine ou communautés locales
Persuasion prise en considération
Journalistes animateurs
Protégeons la nature
Langues de diffusion
- KIPIRI
- KINANDE
- KISWAHILI
- FRANÇAIS
Réception ou destinataire
Réfèrent
Emetteur ou destinateur
Message
Code
Canal de communication
Figure 1 Source13(*) Pour ce
qui nous concerne nous avons concrètement ce qui suit :
? Radio Communaitaire Tayna
?
Figure n?2
Commentaire : Ces schémas nous
montre clairement ce qui a été dit dans le dernier paragraphe.
C'est-à-dire que les journalistes ont la tâche de diffuser dans
ces 4 langues, les messages relatifs à la protection de la nature en
passant par le canal de la RCT. Et ceci de manière à influencer
les communautés locales à s'intégrer dans la conservation
des ressources naturelles.
C. La radio : D'abord abréviation
de la radiodiffusion, la radio est un système de
télécommunication. C'est-à-dire qui assure en distance la
communication tout en utilisant les ondes électromagnétiques pour
propager le message dans l'espace. Considérée
comme « technique de transmission ultrarapide de l'information,
la radiodiffusion est aujourd'hui considérée comme un Chef
d'oeuvre ou une oeuvre parfaite de l'esprit humaine »14(*). La RCT transmet à
partir des techniques diverses, les informations sur divers faits de
l'environnement. Elle crée une atmosphère culturelle dans la
quelle bon gré mal gré les auditeurs sont plongés. Et
c'est à partir des messages qu'elle véhicule qu'on peut observer
un changement de comportement, d'attitudes voire même d'action. Bref elle
a une certaine influence sur sa cible (impact). La R CT inscrit dans la logique
de conservation cherche à susciter sa cible à protéger les
ressources naturelles.
d) Impact : D'après Larousse de
poche, ce terme veut dire influence exercée par une chose sur le public.
Elle est la pression, l'influence qu'exercent les radios locales sur la cible.
Cette action destinée à transformer, à changer le
comportement de la population riveraine sur la protection des ressources
naturelles. LASSWEL a parlé de cet impact dans sa dernière
question (Avec quel effet ?). Cette question lui sert à mesurer
l'impact qu'a le message auprès du récepteur15(*).
I.1.4.
Quelques concepts relavant de la conservation de la nature
* La conservation : C'est
« une mesure de gestion garantissant l'utilisation durable des
organismes et des écosystèmes »16(*). Cette mesure englobe
différentes activités telle que la protection, l'entretien, la
réhabilitation, l'amélioration des populations et des
écosystèmes.. Mais au sens large elle peut aussi signifier
protection suivie de l'aménagement, de manière à assurer
la continuité mieux encore la pérennisation des ressources
naturelles. Cette conservation est d'une prise de conscience des
écologistes que l'héritage naturel est menacé non
seulement par des calamités naturelles (désertification,
éboulements mais aussi par l'homme lui-même17(*). Aussi le milieu de Kasugho
n'échappe pas de ces calamités. Les écologistes de la
place veulent éduquer aux communautés locales à
protéger la nature et les orienter à une exploitation rationnelle
des ressources naturelles à travers divers moyens de communication.
Cependant, parlant des ressources naturelles, les chercheurs
ont constatée que de ces ressources certaines sont épuisables
et d'autres sont inépuisables. Ainsi sont sensibles de protection les
ressources naturelles épuisables parce qu'elles présentent un
danger de disparition. Leur exploitation devra aller de pair avec le principe
du développement durable. Autrement dit « satisfaire les
besoins de générations présentes sans pour autant
compromettre les générations futures à satisfaire les
leurs».18(*)
D'où protéger les ressources naturelles, veut dire les mettre
à l'abri de disparition ou les conserver durablement. L'abattage
d'arbres, l'agriculture sur brûlis, la surpopulation, le braconnage,...
sont autant d'activités qui poussent les professionnels des
médias qui restent à la RCT d'organiser hebdomadairement des
émissions qui prônent la conservation de la nature.
* Les ressources naturelles : Ce sont
des éléments du milieu susceptibles d'assurer le bien-être
d'un individu ou de toute la population entière.
Selon certains spécialistes conservationnistes, elles
sont classées en trois catégories :
Les ressources naturelles
renouvelables : dont l'exploitation irrationnelle entraîne
leur disparition. D'où elles nécessitent une protection.
(Ex : Faune, Flore,...).
Les ressources naturelles non
renouvelables ; dont leur exploitation ou consommation
entraînent automatiquement leur épuisement. C'est par exemple les
produits miniers.
Les ressources naturelles
inépuisables : C'es par exemple l'énergie solaire,
l'air,...
Ces trois catégories des ressources existent dans le
milieu de Kasugho mais nécessite une protection. Eu égard de ce
qui précède, pour sauvegarder ces ressources il a fallu que
l'Etat songe à la réglementation de leur exploitation. De
surcroît, l'homme doit prendre ses responsabilités à ne pas
polluer la nature. Donc à Kasugho comme ailleurs l'homme a une grande
responsabilité face à la protection des ressources naturelles.
Que dire maintenant des ressources animales et végétales ?
I.2.
Les Ressources animales et végétales
Comme indiqué dans le précèdent
paragraphe, la faune et la flore font partie de la catégorie des
ressources naturellement renouvelables. Indissociables, ces deux
éléments forment aussi un couple inséparable et vivent en
symbiose si nous poussons notre réflexion sur leur respiration en titre
d'exemple. Leur conservation est comprise par les scientistes comme la base
même de la survie meilleure de l'être humain. C'est à
travers les termes : développement, recette et autres qu'apporte
la conservation des ressources naturelles que l'homme du siècle dernier,
a découvert son importance. Cette importance se démarque sur le
plan économique, éducatif, culturel, nutritif et j'en pense.
Aussi la population de Kasugho est entrain de comprendre le bien fondé
de la conservation de ces ressources à travers certaines actions de
développement déjà réalisées.
I.2.1.
Brève considération sur la faune
Depuis l'époque belge, l'idée de
protéger la faune et la flore a germé dans la mentalité
des Belges. Ils sont passés de la création des Parcs nationaux
aux réserves naturelles. Actuellement certains leaders Congolais se sont
mis à protéger leur nature au niveau local par ce qu'ils ont
compris leur importance. Ceux-ci obtiennent souvent l'appui des organismes
internationaux tel que C.I qui supporte la RNT (Réserve Naturelle de
Tayna).
Sur le plan scientifique, la protection des ressources
naturelles permet aux scientifiques de constituer toute une gamme
d'étalons de référence pour des multiples
formations.19(*)
Sur le plan économique, la faune est l'un des
éléments qui font croître les recettes du pays avec le
développement du tourisme. A ce propos une phrase semble
éloquente : « Tuer les Gorilles et les autres
espèces rares et protégées, c'est aussi un crime
économique. Car en les tuant, le braconnier ne gagnera que quelques
billets seulement et sa misère continue. Mais s'il les protége
tout le pays gagnera des millions des dollars »20(*)
Cette citation renferme un conseil non pour décourager
les braconniers seulement, mais aussi nous invite à mener une
exploitation durable et responsable de notre héritage naturel. Au niveau
d'ici nous recevons parfois certaines lettres officielles qui interdisent
l'abattage d'arbres le long de la route. Tel est message officiel à sa
référence TS n° 5072/OKP/ATL/08du 17Juillet 2008 de
l'Administrateur de Territoire de Lubero, Josué BADYBANGA KABUNDA. Les
autorités politico administratives sont à cet effet soucieux de
protéger les ressources naturelles. Ce phénomène nous a
poussé de mener notre recherche sur la protection de la faune et la
flore du milieu de Kasugho. Que dire de la protection de la flore .Au
point suivant de nous éclaircir.
I.2.2
Protection des ressources floristiques
La flore est l'ensemble de végétaux d'une
région donnée. Elle signifie aussi végétation et
présente l'aspect du paysage. Elle est sans doute l'habitat des diverses
espèces animales. En effet, parlant de la vie sur la terre, la
forêt est considérée par les hommes de la science
être les poumon mondial. Aussi celle de la RDC joue un rôle
prestigieux sur le plan mondial. Elle absorbe en grand pourcentage les gaz
carboniques produits dans le monde et aide à l'équilibre
climatique21(*). Elle
mérite être conserver et protéger.
Sur le plan économique, l'Etat en tire beaucoup
d'argent qui augmente le trésor public.
Les sociétés forestières payent des
taxes, des redevances lors de l'exploitation et la commercialisation des
ressources végétales. Pour l'homme, ces derniers constituent des
moyens pécuniaires une fois gérés durablement.
Au niveau locale, les communautés s'en servent pour se
nourrir, se soigner, fabriquer les objets d'art utiles à leur survie,
etc. Sur le plan coutumier, elle est vue comme un bon milieux pour initier les
jeunes à certains rites traditionnels. (Intronisation des BAMI en titre
exemplatif). Elle est à protéger pour que les
générations présentes et futures en tirent toutes profit.
I.3
CONCLUSION PARTIELLE
A la fin de ce chapitre qui est une partie consacrée
à la définition des quelques concepts de base qui seront
utilisés dans notre travail. Nous avons apporté quelques
détails théoriques sur certains concepts relevant de la
communication, en particulier la communication de masse. Car en effet comme le
dit Charles DESBBASCH, ce « système permet de mieux assurer
les valeurs fondamentales de la société et le pluralisme des
programmes »,22(*) des radios locales. En outre nous avons pris soin d'y
expliquer quelques mots issus de la conservation de la nature et de montrer
l'importance de la protection des ressources animales et
végétales.
Cet aspect nous a permis d'avoir au moins une vision large
mais surtout précise dans le traitement de notre sujet de recherche.
Cependant il nous est impérieux de présenter notre milieu
d'étude pour établir à quelque sorte une charnière
avec la partie précédente.
CHAPITRE II
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
II.1.
INTRODUCTION
Etant donné que notre travail s'effectue dans le
Territoire de Lubero précisément dans l'aire arrosé par la
Radio Communautaire Tayna, il convient pour nous de décrire au
préalable le dit espace. Car comme disent certains chercheurs
« l'objet d'étude ou d'enquête ne s'étend jamais
sur toute la planète »23(*)mais dans un cadre territorial bien limité.
Ceci permet au chercheur de bien repérer ce qu'il cherche à
examiner scientifiquement. Aussi, pour ce qui nous incombe, il nous sera un peu
difficile de déterminer avec toute exactitude les limites de notre champ
d'action. Car il est difficile de dresser avec toute précision la carte
représentative de l'aire arrosée par la RCT. Mais toutefois, les
estimations faites par le directeur de la RCT, Monsieur VAGHENI, « la
RCT est captée dans l'espace qui a un rayon qui varie aux environs de 10
à 50 Km à vol d'oiseau ».24(*)
Ainsi au Nord elle est captée dans le village KAGHERI par
exemple.
Au Sud nous avons : BUNYATENGE, KAMINA,...
A l'Est nous avons : MBINGI, MAMBASA, (dans certaines
parties) KILONGE etc.
A l'Ouest elle est captée dans plusieurs villages
dispersés dans la forêt de Tayna et ses environs. En titre
d'exemple nous avons : MARWANDA, MASEKESEKE, NGUMBA, FATUA, MBUHI, KASUGHO
etc.
Cependant l'installation des radios rurales ou
locales n'est pas un produit du hasard, mais elle se fonde sur certains
éléments (étude de sa cible, l'objectif poursuivit...).De
ce qui précède, il convient de dire que la RCT a
été installée de façon à arroser la partie
Ouest de Kasugho. Afin de sensibiliser la population riveraine à se
vouer dans le mécanisme de protection des ressources animales et
végétales existant dans la Réserve Naturelle de Tayna.
II.
1.1 Village de Kasugho dans l'aire de la RCT
L'espace qu'arrose la RCT reste encore vaste pour nous afin
d'y mener notre recherche. En effet, certains paramètres ont souvent
empêché bon nombre des chercheurs à mener leur
enquête ou recherche dans pareil espace. C'est entre autre le moyen
financier, le temps à consacrer pour sillonner l'aire vaste,...
Aussi, nous avons été victime de ces
difficultés. Mais toute fois cela ne nous ait pas empêché
d'aller au bout de notre recherche.
Après une enquête préliminaire
effectuée auprès de la population de
« Kasugho », soutenue par une observation
particulière de notre part (trois ans durant) nous avons abouti aux
résultats suivants :
* Le milieu de Kasugho d'or et déjà est
resté un bon marché où les braconniers aussi nombreux et
qualifiés, écoulaient sans aucun obstacle de la viande sauvage
tant boucanée que fraîche.
* Considérant les ressources végétales,
le pire était d'observer le feu de brousse envahir certaines collines
se trouvant aux alentours de Kasugho. La raison que les autochtones avancent
est que ce feu leurs servait à défricher leurs champs des
cultures.
Cela étant, à l'aube des années 2000, ce
marché sera bouleversé par la campagne des ANIECO (animateurs
Ecologiques) qui viennent prôner la notion de la protection de
ressources naturelles. Ainsi le milieu de Kasugho choisi comme notre territoire
d'enquête n'est pas un fait hasardeux. Car en effet, l'idée de
conservation ne sera pas directement saluée dans la mentalités
des communautés locales, qui se complaisent être
propriétaires de ces ressources ; mais malheureusement mauvais
gestionnaires. Pour les rendre réceptives, il a fallu les
éduquer, les sensibiliser sur la gestion durable des ressources
naturelles. D'où la nécessité d'un moyen de communication
de masse pour atteindre plus au moins toute les couches de la population.
Ainsi la RCT va naître de façon à suppléer les
ANIECO voir même les remplacer. Elle se voit comme un facilitateur dans
l'exécution des travaux relatifs à la protection de la nature
à l'intérieur et au tour de la Réserve Naturelle de
Tayna.
II. 2.
PRESENTATION DU VILLAGE KASUGHO
II.2.1
Situation géographique
Le village de Kasugho, est une agglomération
située à l'Est de la RDC, province du Nord-Kivu, Territoire de
Lubero en Chefferie de Batangi, groupement Musindi. Il demeure le Chef lieu de
la localité Bas Musindi. Il se trouve à une distance d'au moins
45 Km à l'Ouest de la cité de Lubero. Coordonnées
géographique : 00° 15'20.4'' latitude sud , 028°59'
57.3'' longitude Est et 1510 m Altitude (25(*))
Croquis du village Kasugho
II.2.2
Relief, caractéristiques climatiques et hydrographie
a) Relief : d'après Larousse de
poche, le relief est l'ensemble des inégalités de la surface
terrestre d'un lieu donné.26(*) Ainsi du point de vue relief, l'agglomération
de Kasugho est généralement formée des montagnes
b) Le climat : est l'ensemble des
circonstances atmosphériques auxquelles est soumise une
région.27(*) Aussi
notre milieu d'étude se caractérise par une pluie abondante qui
s'observe presque toute l'année. Ce qui nous pousse à le ranger
parmi les milieux présentant un climat équatorial. Cette
idée, d'une manière générale est vérifiable
en ce sens que la saison pluvieuse se présente presque toute
l'année. De leur part, les autochtones n'en disconviennent et ajoutent
que quelques saisons sèches s'observent au mois de Janvier et juillet.
la précipitation annuelle s'estime d'après l'agronome de la
place, Monsieur MAPENDO MUSAVULI à 1173 Mm. Et la
température annuelle est de : - 10 à 170
température minimal et
- 24 à 37°
température maximale
c) Hydrographie : Du point de vue
hydrographique, nous rencontrons deux rivières importantes :
Musumumbu (sur laquelle s'érige un barrage hydroélectrique qui
alimente le milieu en courant électrique) et Lulemo. Cependant, il est
à noter que la première est un affluent de la seconde.
II. 3.
POPULATION
II. 3.1. Composition ethnique
La population de Kasugho est hétérogène du
point de vue composition ethnique. On rencontre
majoritairement les Banande puis les Bapiri, les Banyanga,...
II.3.2
Démographie
Pour avoir quelques données démographiques, nous
nous sommes servi des fiches annuelles du recensement livrées par HANGI
KALUNDA, agent recenseur de la place. Et voici les données fournies au
cours de l'exercice 2007.
Tableau n°1 Population congolaise recensée en
village de Kasugho en 2007
QUARTIER
|
CAPITA
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
VUVIMBA
KALINGA
KAVALYA
VULAMBO
KAVINGU
|
MBAVYANO
MATUNGULU
CORNIELLE
SAA-MOJA
KIBWANA
|
126
213
187
60
134
|
212
108
176
48
46
|
106
66
78
39
46
|
72
31
61
41
71
|
516
418
502
188
297
|
Total
|
720
|
590
|
335
|
276
|
1921
|
Source : fiche de recensement
Commentaire : De ce tableau nous
remarquons ce qui suit : Le nombre des hommes et des femmes sont presque
les mêmes. Mêmement pour les garçons et les filles.
Cependant ces nombres sont irréels parce que bon nombre des gens
boycottent le recensement28(*) Le rapprochement de ces nombres nous pousse
à dire que la population de l'agglomération de Kasugho est en
équilibre. Car en comparant le total trouvé au cours
de l'exercice 2006 soit 1637 à celui de l'exercice 2007, soit
1921 nous trouvons que la population de Kasugho a augmentée de 284
personnes (soit :taux d'augmentation)
II.3.3
Activités économiques, sociales et culturelles
a) Activité
économique
L'agglomération de Kasugho rassemble une population en
majorité agricultrice. Elle pratique l'agriculture des cultures
purement vivrières telles sont par exemple : les maniocs, haricot,
bananiers, taros, courge, igname, patate douce, pomme de terre, choux, ananas,
maïs, colocases, arachides, palmier à huile,...
En plus on y trouve aussi quelques cultures industrielles
telles que le quinquina, le cacaoyer,...
Notons cependant que dans cette contrée, certaines
femmes s'occupent de la vente de la boisson comme le jus des bananes et les
boisons alcoolisées pour la satisfaction de leur besoins. On y trouve en
plus quelques acheteurs d'or et éleveurs des petits bétails et
volailles.
b) Les activités commerciales
La présence d'un marché organisé chaque
jeudi de la semaine et celle des boutiques justifient cette activité
commerciale. En outre, on rencontre des pharmacies, moulins, restaurants et
autres activités telle que les salons de coiffure, réparation des
vélos et moto.
c) Activités sociales
Sur le plan sanitaire nous avons
- Un poste de santé d'Etat à VULAMBO, crée
1943 par l'administration coloniale Belge.
- Un centre de santé de référence (CBCA)
à KAVINGU crée en 1985 par un ancien Chef de localité du
nom de MUMBERE SIKUHIMBIRE 29(*)
- Et en fin, le centre Médical MULINDE NGILA qui est une
réalisation du Tayna Center for Conservation Biologie (TCCB)
aujourd'hui appelé TCCB-UCNDK.
d) Activité culturelle
Sur le plan culturel nous avons compté :
- six écoles primaires : E.P MUYISA à Katoyo,
EP. KASUGHO E.P VUMBONGO, EP KATIRI, E.P FURAHA
- Deux écoles secondaires :
· Institut Kasugho (humanité pédagogique)
· Institut VUMBONGO (humanité littéraire)
Une université de conservation de la nature
dénommée TCCB-UCNDK (Tayna Center for Conservation Biology-
Université de Conservation de la Nature et de Développement
à Kasugho) avec cinq Facultés
1. Faculté de biologie et conservation de la nature
2. Faculté des sciences de l'information et
communication
3. Faculté de médecine : science
bucco-dentaire
4. Faculté des sciences appliquées
5. Faculté d'économie
e) Activité religieuse
Dans le village de Kasugho, nous avons quatre principales
religions dont la religion catholique, la religion protestante, celle de
Témoins de Jéhovah, des Adventistes du 7e jour et
quelques Eglises de réveil (NZAMBE MALAMU,...)
II.3.4
Sol et végétation
La roche mère de l'agglomération de Kasugho est
latéritique avec le sol du type argilosabloneux30(*). Il est couvert d'une
végétation dominée par des jachères. Ces
dernières à leur tour sont envahies par le
« pennisetum purpurum » (roseaux) parsemé
des quelques arbres. Quelques lambeaux de forêts secondaires s'y trouvent
dominées de quelques essences telle que :
- Polycias Fulva : (N.V.N/ Mumbulu)
- Filachoa laurifolia (N.V.N : Mumbulu)
Cependant, certaines mauvaises herbes envahissent les cultures
dans ce milieu. C'est entre autres :
- Pennisetum purpureum (NVN : Mavingu)
- Digitaria longifolia : (NVN= Vunyambi)
- Rumex abyminica : (NVN : Kilengalenga)
- Crassocephalum montuasum : (NVN :
Kisulanindi)
- Les Bidens pilosa (NVN : Vukuto)
II. 4. MILIEU D'ETUDE ET LA COMMUNICATION :
RCT
II.4.1 Localisation de la RCT
La RCT émet à partir de la colline
dénommée KATOYO à proximité du Village Kasugho,
groupement Musindi, chefferie des Batangi, Territoire de Lubero, province du
Nord Kivu à l'Est de la RDC. Elle émet sur une fréquence
modulée de 102.8 Mg Hz Vu le problème d'interférence de
fréquences, la RCT peut aussi être captée à 103 MHZ.
Elle a comme ligne éditoriale, diffuser les informations relatives
à l'environnement, aux valeurs des citoyens, à la paix, à
la bonne gouvernance etc.
II.
4.2 Historique de la RCT
Dans un cadre de sensibilisation, la méthode
employée par les ANIECO, celle de bouche à oreille n'a pas permis
aux initiateurs de la Réserve Naturelle de Tayna d'atteindre toutes les
couches de la population cible. En effet, la protection de l'environnement
demande que soit mise en oeuvre un programme d'éducation partant sur
l'usage des ressources de la nature. Pour le faire, les initiateurs de la RNT
vont lancer des animateurs écologiques afin de diffuser largement le
message relatif à la conservation31(*).
Cependant cette méthode bien que meilleure en ce sens
qu'elle permet au sensibilisateur de suivre les réactions directes
qu'affiche sa cible accuse certains inconvénients. Tels que la
méfiance des débats ou exposés de conservation par
certains esprits champions dans la destruction des ressources de la nature
(braconniers), la lourdeur de sa règle générale qui
consiste à rassembler son public dans un endroit bien choisi, le temps
favorable etc.
D'où il a fallu créer un moyen de communication
moderne et plus perfectionné pour diffuser cette éducation
mésologique : la Radio Communautaire Tayna ouvre son antenne. Ce
moyen de communication qui « se distingue des autres types de
communication ».32(*) Elle assure la réception collective du message
en peu de temps à un public plus diversifié.
Historiquement la RCT sera d'abord dénommée
RACOGO (Radio pour la Conservation des gorilles). En 2004 le 6 septembre, elle
devient Radio Communautaire Tayna. Cette date marque la première
production d'émission à la RCT. Aujourd'hui elle fait partie de
l'Association des Radios Communautaires du Congo, ARCO en sigle et du RATECO
(Réseau des radios Télévision à l'Est de la RDC.
II.
4.3 Importance et objectif de la RCT
Dans la logique de la conservation de la nature, les ANIECO
nous ont apporté dans leur sensibilisation une nouvelle information, qui
nous a permis de prendre d'autres mesures d'exploitation de la nature qui est
menacée. Cette nouvelle information nous la considérons comme
« une arme » pour combattre la pression exercée sur
les ressources naturelles. Car un auteur avait dit « Le mieux
informé est le mieux armé »33(*). Aussi la RCT inscrit dans
cette même logique diffuse des informations susceptibles de convertir la
population riveraine de la RNT à conserver durablement leurs ressources.
Elle aide aussi à promouvoir le développement
du milieu de Kasugho mais aussi celui des écosystèmes.
II. 4.4 Organigramme de la RCT
Organiser c'est établir une structure intentionnelle des
rôles au sein d'une entreprise afin de s'assurer que toutes les
tâches concourent à l'accomplissement des objectifs et si elles
sont assignées aux gens capables34(*). C'est-à-dire, l'homme qu'il faut à la
place qu'il faut. Or « administrer » suppose :
prévoir, organiser, coordonner, commander et contrôler. Aussi la
RCT, une entreprise médiatique est administrée par le Directeur
Jacques KAKULE VAGHENI ; pour la réussite de sa mission elle a un
organigramme qui se présent comme suit.
DIRECTEUR
CHEF DES PROGRAMMES
CHEF DE REDACTION
CHEF TECNHIQUE
Producteurs internes et externes
Chargé de l'Admi. Finance
Journalistes et speakers
Réceptionniste
Huissier
Modulateur et techniciens de maintenance
II.4.5 Organigramme de la R C T
II.
4.5. Fonctionnement
* Directeur : Coordonne les
activités de la radios, il est le Chef de l'administration et doit
veiller sur l'organisation administrative de la RCT ; supervise le
personnel dans ses prestations. Il est assisté dans ses fonctions
administratives par le chargé de l'administration et finance.
* chef des programmes : Confectionne les
grilles de programmes, veille sur le contenu des émissions qui ne
doivent pas s'écarter de la ligne éditoriale. Il apprécie
et au besoin censure les émissions préalablement
préparées sur des conducteurs, peut ordonner en cas de
nécessité et après consultation du directeur une
modification sur la grille des programmes ; donne rapport au Directeur et
la ligne éditoriale aux producteurs internes et externes.
* Chef de rédaction : coordonne
les services des informations c'est-à-dire pense à la collecte
des informations, diriger le traitement et programme la diffusion,
élaborer la grille de présentation des journaux, penser aux
matériels utiles pour la réalisation de ce service.
N.B : Pour l'instant, le Directeur de la
station assure cette fonction de rédaf. (Rédacteur en chef). Il
est assisté d'un ou plusieurs secrétaires des
rédactions.
* Chef technique : gère tous les
matériels de la Radio, contrôle de ce fait le retrait et la remise
des matériels par les agents, veille sur la bonne utilisation de ces
matériels, soumet les états de besoin au Directeur et lui adresse
régulièrement des rapports sur le fonctionnement des
matériels, collabore avec tous les autres techniciens, notamment celui
de maintenance et les modulateurs.
NB : Le modulateur du jour doit, en plus
de la mise en onde, complèter le carnet de régie pour une police
objective des émissions.
Autres responsabilités
* Les chargés des radios club ; il est pont entre
radio et les radios clubs, oriente la création ou la promotion des ces
radios, ces structures, visite régulièrement les radios club une
fois par moi par radio club et il donne rapport au Chef des programmes.
II.4.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, consacré à la
présentation du milieu d'étude, notre constat est que ce village
de Kasugho a été avant la création de la RNT un bon
marché pour écouler la viande sauvage. Les habitants de ce
milieu bénéficient aujourd'hui d'une éducation
mésologique pour décourager les braconniers qui se donnaient
corps et âme à la destruction des ressources animales que
végétales. Ainsi l'implantation de la RCT dans ce milieu aussi
rural, est venue contribuer non seulement à son désenclavement
mais aussi à son développement. Cette notion de conservation que
véhiculent les conservationistes à travers les campagnes de
sensibilisation et l'énorme effort qu'effectuent les journalistes de la
RCT à larguer aux communautés locales, d'une manière
régulière des émissions qui prônent la protection de
la nature, laisse qu'on observe une recrudescence dans la destruction des
ressources naturelles. Ce fait se manifeste, en titre exemplatif, d'un faible
taux de consommation de la viande sauvage dans ce milieu de Kasugho et la
diminution de feu de brousse.
CHAPITRE III
ANALYSES DES RESULTATS
III.1
METHODES ET TECHNIQUES D'ENQUETE
III.1.1. Population
La population ciblée par notre enquête est
composée d'une part des journalistes et animateurs de la RCT et d'autre
part ses auditeurs. Pour faire le choix de notre échantillon, nous nous
sommes servi de la population de Kasugho. Nous avons alors
sélectionné certaines personnes dans différentes couches
de la population et surtout celles jugées fidèles à la
RCT.
C'est à guise d'exemple, les intellectuels, les
agriculteurs, les commerçants, pharmaciens, agents de l'Etat et autres.
Quel a été le bien fondé de notre choix ? Le point
suivant nous le dira.
III.1.2 Choix et taille de l'échantillon
Une enquête peut portée parfois sur l'ensemble
de la population repartie dans une aire déterminée au cours d'une
certaine période. Mais J.DISCIULLO recommande aux chercheurs
enquêteurs « qu'il est en effet toujours plus
intéressant de s'adresser efficacement à un segment de la
population, qu'inefficacement à toute la population35(*) » de son aire de
travail. Considérer toute la population de son aire, peut rendre le
travail pertinent et plus coûteux. C'est ainsi pour évaluer
l'impact qu'a la RCT sur la protection des ressources fauniques et
floristiques, nous avons jugé mieux de nous adresser à un segment
de la population. Notre échantillon est de 100 personnes parmi les
quelles 85 auditeurs et 15 journalistes inclus les animateurs. Ces auditeurs
ont été pris d'une manière aléatoire. D'où
l'enquête se nécessite.
III.1.3 Méthodes
Quelques soit l'objet d'une recherche la valeur des
résultats dépend de celle de méthodes mise à
oeuvre. « La méthode étant l'ensemble
d'opération intellectuelle par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elles poursuit, les
démontre et le vérifie »36(*) .
Partant de notre objet d'étude, il s'avère
impérieux, pour une meilleure analyse de nos résultats, de
recourir à la méthode dialectique complétée par la
technique documentaire et la technique d'interview.
a) Procédure d'enquête
Pour vérifier nos hypothèses nous nous sommes
lancé sur le terrain hanté d'un esprit d'observation des
phénomènes relatifs à la destruction des ressources
animales et végétales. Ainsi pour collecter les données
pendant notre enquête, nous avons procédé de la
manière suivante :
Premièrement nous avons interrogé
oralement certaines personnes susceptibles fournir les informations concernant
la façon dont la RCT influence les gens à protéger les
ressources naturelles. En gros, nous avons usé de la technique
d'interview pour les gens ne sachant pas lire et écrire.
En second lieu, pour les intellectuels nous nous sommes servi
d'un questionnaire d'enquête écrit en deux volets. L'un
adressé aux auditeurs de la RCT et l'autre spécifique aux
journalistes. De ce fait, ils devaient répondre aux différentes
questions figurées sur des fiches. Ces questions étaient du type
fermé et ouvert. Leurs réponses nous ont permis d'avoir une
idée sur l'importance de la Radio dans le processus de la protection de
la nature. Mais aussi l'estime de soi qu'accordent les journalistes
eux-mêmes à la RCT qui influence ses auditeurs.
b) Traitement des données
Pour analyser les données recueillies auprès de
nos enquêtés au cours de notre recherche, nous sommes passé
par certaines opérations préliminaires :
- Le prétraitement des données qui a
consisté pour nous à réunir toutes les données
fournies par nos enquêtés.
- Le dépouillement : ici nous avons
inventorié les données individuelles, les confronter puis les
critiquer afin de déceler centaines erreurs et les corriger.
Exemple : A la question de savoir
« que faites-vous personnellement pour participer à la
protection des ressources animales et
végétales ? » L'enquête va
« coucher » deux assertions différentes. En
premier lieu l'enquêté dit :
- Je décourage la vente d'animaux sauvage tel que le
petit gorille. Mais en second lieu il dira .
- Je ne fais rien. Alors que à la question
précédente il a répondis que la protection des ressources
animales et végétales l'intéresse.
Dans notre traitement nous considérons sa
première réponse par ce qu'elle concorde avec ses
précédentes réponses. Mais la seconde est jugée
d'une erreur d'inattention de la part de l'enquêté. Voila
à quelque sorte la correction qu'on apporte.
c) Analyse statistique des
données
Cette manière de faire nous a permis de résumer
nos données dans des tableaux au sein des quels différentes
informations sont condensées. Mais pour entamer cette analyse, il est
à noter que les résultats obtenus auprès de nos
enquêtés sont analysés à deux étapes à
conformité de la subdivision de notre échantillon.
II. 2
RESULTATS OBTENUS AUPRES DES AUDITEURS
Tableau n° 1 : Répartition des
enquêtés par classe d'âge
Classe d'âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
15 à 20 ans
21 à 39 ans
40 à 50 ans
|
20
45
20
|
23.5%
53%
23.5%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau ci-haut,
nous remarquons ce qui suit : dans la classe d'âge qui va de 15
à 20 ans nous avons interviewé 20 personnes sur un total de 85,
soit 23.5% ; de 21 à 39 ans nous avons constaté 45 personnes
sur un total de 85 soit 53% et en fin dans l'intervalles allant de 40 à
50 ans nous avons interviewé 20 personnes soit 23.5%.
Cependant, il convient de signaler que de ces trois classes
d'âge c'est dans l'intervalle allant de 21 à 39 où il y a
plus d'auditeurs. Le désintéressement des enquêtés
de la classe d'age allant de 15 à 20 peut ressortir du fait qu'on y
trouve une jeunesse qui s'intéresse souvent à la musique. Alors
que peut être ceux de la dernière classe d'age suivent
momentanément la radio.
Tableau n° 2 Répartition des
enquêtés par sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
Féminin
|
60
25
|
70.6%
29.4%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau ci-haut nous
constatons qu'un petit nombre de femmes se donnent à suivre la RCT. Ceci
peut résulter de la non disponibilité due à leur
occupation par des travaux de survie familiale.37(*) Ce qui ne nous est pas permis
d'atteindre un nombre suffisant. D'où faible taux de pourcentage des
femmes, soit 29.4%. Taux des hommes s'élève à 70.6% donc
ils suivent la RCT en bon nombre. Par ce qu'ils semblent un peu libre par
rapport aux femmes.
Tableau n° 3. Classification des enquêtes
selon leur profession
Profession
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Agriculteurs
Commerçants
Enseignant
Pharmaciens
Agent de l'Etat
|
50
15
10
5
5
|
58.8%
17.6%
11.8%
5.9%
5.9%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau nous montre
presque toutes les couches qui composent la population ciblée par notre
enquête. C'est entre autre les agriculteurs plus nombreux, soit 58.8% du
total. Ceci n'est qu'évident car la majorité de la population de
Kasugho est agricultrice. En second lieu vient les commerçants qui
représentent 17.6% du total, les enseignants qui représentent
11.8% et en fin les pharmaciens et agents de l'Etat qui représentent
respectivement 5.9% et 5.9% du total.
Tableau n° 4 : Répartition des
enquêtés selon leur niveau d'étude.
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Gradués
Diplômés
Avec certificat d'étude primaire
Sans instruction
|
20
35
20
10
|
23.5%
41.2%
23.5%
11.8%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau ci-haut montre
que parmi les auditeurs enquêtés de la RCT 41.2% du total ont
obtenu leurs diplômes d'Etat ; 23.5% du total ont un niveau
universitaire, et 23.5% ont achevé les études primaires. En fin
11.8% du total soit 10 personnes sont sans instruction. Ceci nous pousse
à conclure que dans l'agglomération de Kasugho les auditeurs de
la RCT ont une certaine instruction secondaire. Cependant ces auditeurs
entendent-ils parler de la protection des ressources naturelles ?Le
tableau suivant répondra à cette question.
Tableau n° 5 : Avoir entendu parler de la
protection des ressources naturelles
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
82
3
|
96.5%
3.5%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Au regard de ce tableau
nous enregistrons ce qui suit : les auditeurs fidèles à la
RCT ont déjà en entendu parler de la protection des ressources
naturelles soit 96.5% et puis 3 personnes enquêtés affirment
n'avoir pas entendu parler de cette protection des ressources naturelles, soit
3.5% du total. Cette situation peut ressortir du fait que ces derniers ne
s'intéressent à l'écoute de émissions qui
prônent la conservation de la Nature. Mais comment les auditeurs
apprennent tout ce qui est de la protection des ressources naturelles ? Au
tableau qui suit d'en porter réponses
Tableau n° 6. Moyens d'information
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
RCT
Revue
Bouche à l'oreille
Sensibilisation
|
45
5
10
25
|
52.9%
5.9%
11.8%
29.4%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Au regard de ce tableau,
il ressort que La RCT constitue un bon moyen de communication pour
véhiculer les messages à rapport avec la protection des
ressources naturelles, soit 52.9% du total des auditeurs l'ont affirmé.
Après vient la sensibilisation (faite par les agents de la RNT lors de
sa création soit 29.4% ; bouche à oreille (à
l'école et autres occasions) 11.8% et la lecture de revue 5.9% ainsi
notre constat est que la RCT joue un rôle majeur dans la
sensibilisation.
La position des enquêtés se présente dans
le tableau ci-dessous.
Tableau n° 7. Position des enquêtés
face au message de la protection des ressources naturelles
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1. Intéressé des thèmes de protection de la
nature
2. Ne plus pratiquer le braconnage
3. La conservation nous limite à ces ressources naturelles
4. Indifférent
|
50
17
15
3
|
58.8%
20 %
17.6%
3.5%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau nous
relève les informations suivantes : 40 auditeurs ont affirmé
être intéressé des thèmes traitant sur la protection
des ressources naturelles soit 58.8%, 20% indiquent ne plus pratiquer le
braconnage, 17.6% disent que la conservation leur limite à exploiter
ces ressources ; et en fin 3.5% du total sont restés
indifférents. Notre constat est que cette indifférence peut
être due soit à la mauvaise méthodologie et techniques
qu'emploient les journalistes de la RCT ou soit de la mauvaise procédure
des agents de la RNT lors de leur sensibilisation.
Tableau n° 8 Espèces animales, jadis
consommées en milieu de Kasugho
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1. Singe, porc-épic (ndiko) ; rat de Gambie (mukumbi
en Kinande) lièvre (Isengi)
|
75
|
88.2%
|
2. Lion, léopard, hippopotame
|
5
|
5.9%
|
3. couleuvre, gorille, guépard
|
2
|
2.4%
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtes.
Commentaire : De ce tableau, il ressort
que c'était surtout les singes, les porcs-épics (ndiko), rat de
Gambie (Mukumbi) les lièvres (Isengi) en langue Vernaculaire Nande et
autres espèces de ce genre qui subissaient surtout des menaces
braconnières, soit 88.2% de nos enquêtés l'ont
affirmé. Toute fois cela serait dû à la moindre
sensibilisation et l'insécurité qui régnaient dans le
milieu. Les autres espèces étaient consommées en moindre
pourcentage dans la contrée de Kasugho maintenant, quels conseils et
messages transmettre au sujet de conservation ? Réponse au tableau
ci-dessous.
Tableau n° 9 : Conseils de protection de la
nature diffusés à la RCT
Messages (conseils)
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1. Les forêts maintiennent une bonne atmosphère
2. Les forêts contiennent des plantes médicales
3. La faune et la flore peuvent attirer les touristes
4. Les ressources naturelles doivent servir les
générations présentes et futures
5. La forêt est source de pluie
6. Aucun message ne m'est adressé
|
30
10
10
15
20
0
|
35%
11.8
11.8%
17.9%
23.5%
0
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : nos enquêtés
Commentaire : Au regard de ce tableau,
il ressort que la RCT, en clair diffuse à ses auditeurs des massages et
informations relatifs à l'environnement qui peuvent leur permettre de
protéger et exploiter durablement la nature. A l'occurrence ; les
forêts maintiennent une bonne atmosphère, 30 personnes
enquêtées affirment avoir reçu ce message soit 35% ;
les forêts contiennent des plantes médicinales 11.8% ; la
faune et la flore peuvent attirer les touristes 11.8% ; les ressources
naturelles doivent servir les générations présentes et
futures 17.9% des nos enquêtés ont affirmé avoir
auditionner ce message ; et en fin 23.5% d'enquêtés
confirment que la forêt est source de pluie.
Il est à noter que personne de nos
enquêtés n'indique n'avoir pas reçu des messages pouvant
l'aider à protéger durablement la Nature. Ces messages et
conseils permettent oui ou non aux braconniers de vendre publiquement la viande
sauvage ? Réponse dans le tableau suivant.
Tableau n° 10 Absence de la viande sauvage dans les
endroits publics (marché)
Réponse
|
Raisons avancées
|
Effectif
|
pourcentage
|
Non
|
1. la RCT leur constitue un obstacle
2. ils ont peur d'être condamné et être
proclamé à la RCT
3. par ce que la RCT dit aux gens de protéger ce peu de
ressources qui reste pour que les générations futures en
profitent
4. par ce qu'ils connaissent l'importance issu de la protection
des ressources animales
5. par ce que la conservation pratiquée dans le milieu
contribue au développement
|
10
40
15
15
5
|
11%
47%
17.6%
17.6%
6%
|
|
Total
|
85
|
100%
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Le tableau ci-haut nous
montre clairement que 100% des auditeurs enquêtés affirment que
les braconniers ne vendent plus de la viande sauvage en milieu de Kasugho d'une
manière publique. Et cela pour diverses raisons : 47% du total
disent que les braconniers ont peur d'être condamner et être
proclamer à la RCT, 17.8% avancent comme argument : la RCT informe
aux gens de protéger ce peu des ressources naturelles qui reste pour
que les générations futures en profitent ; alors que 17.6%
affirment que ces braconniers connaissent l'importance des ressources
animales ; et en fin d'autres affirment que la conservation peut
contribuer au développement du milieu. Cependant, une vente clandestine
de la viande sauvage s'opère dans le milieu de Kasugho (surtout la
veille du marché). Or s'il n'y a plus vente publique de la viande
sauvage, d'une manière ou d'une autre la population de Kasugho contribue
à la protection. Comment ? La réponse dans le tableau qui
suit.
Tableau n° 11 Contribution des auditeurs à la
protection des ressources naturelles
Contribution
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1. Décourager la vente de la viande sauvage
2. Décourager les braconniers
3. Prêt à dénoncer le trafic d'animaux vivant
comme le petit gorille
4. Décourager la création des fermes
5. Planter les arbres
6. Je ne fais rien
|
30
15
15
7
13
5
|
35.3%
17.6%
17.7%
8.2%
15.3%
6.9%
|
Total
|
85
|
99.9 soit 100%
|
Source : nos
enquêtes
Commentaire : Le tableau ci-haut nous
montre la façon dont les auditeurs de la RCT apportent leur effort
à la protection des ressources naturelles. En effet 30 personnes
enquêtés sur un total de 85 sont prêts à
décourager la vente de la viande sauvage soit 35.3% ; 15 personnes
enquêtées soit 17.6% sont prêtent à
décourager les braconniers ; 15 personnes enquêtées,
soit 17.6% sont disponibles à dénoncer le trafic d'animaux
vivants comme le petit gorille ; 8.2% haïssent la création des
fermes et en fin 15.3% des personnes enquêtées y participent en
plantant des arbres. Cependant notre constat est que 5 personnes
enquêtées soit 6.9% de ne donnent pas leur contribution. Ceci
serait dû à la sous information soit à leur manière
d'y participer. D'où nous pouvons tiré une conclusion
hâtive qu'ils ne suivent pas avec intérêt les messages et
conseils de conservation diffusés à la RCT.
Que disent de leur part les journalistes de la RCT à
ce sujet ? Au point suivant de répondre à cette question
non moins importante.
III.
3.RESULTATS OBTENUS AUPRES DES JOURNALISTES DE LA RCT INCLUS LES
ANIMATEURS.
Tableau n° 12 Répartition de
enquêtés par âge
Classe d'âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
18 à 29 ans
30 à 39 ans
|
10
5
|
66.7%
33.3%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Au regard de ce tableau, il
ressort que dans l'intervalle d'âge allant de 18 à 29 ans nous
retrouvons beaucoup des journalistes soit 66.7% de personnes
enquêtés.
Tableau n° 13 répartition des
enquêtés par sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
12
|
80%
|
Féminin
|
3
|
20%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : au regard de ce tableau,
nous remarquons une représentativité faible de femmes
journalistes à la RCT. Sur un total de 15 journalistes 3 y animent des
émissions soit 20%. Nous pouvons ainsi conclure que c'est surtout les
hommes qui se donnent le plus à la production des émissions
à caractère de conservation.
Tableau n° 14 : répartition des
enquêtés par profession
Profession
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Journalistes
Animateurs
|
4
11
|
26.7%
73.3%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau nous montre en
clair qu'il y a 4 journalistes soit 26.7% et 11 animateurs soit 73.3%. Notre
constat est que l'équipe de la RCT n'est pas suffisante pour faciliter
le travail. Ceci peut entraîner le cumul des fonctions qui alourdit les
tâches.
Tableau n° 15. Classification des
enquêtés selon leur niveau d'étude
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Universitaire
Secondaire
Primaire
Sans instruction
|
12
3
0
0
|
80%
20%
0%
0%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : De l'analyse de ce tableau
ci-haut, nous remarquons une prédominance des journalistes avec un
niveau d'étude universitaire. Pour ainsi dire que l'équipe de la
RCT est suffisamment qualifiée. Ceci peut ressortir du fait que la RCT
est implantée près d'une institution universitaire qui forme des
professionnels des médias dans la faculté des sciences de
l'information et de la communication environnementale.
Tableau n° 16 : La RCT diffuse les informations
relatives à la protection de la nature.
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
15
0
|
100%
0%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Au regard de ce tableau
nous constatons que 15 journalistes inclus les animateurs d'émissions
affirment que la RCT diffuse les information (messages) relatives à la
conservation de la nature. Notre constat est que ceci n'est que normal par ce
que l'objectif de la RCT s'inscrit dans une logique de conservation et
constitue un cadre d'animation, de sensibilisation, d'éducation de la
population riveraine sur la gestion et la conservation de la
biodiversité. En plus du fait qu'elle est tout près d'une
université de conservation elle constitue un bon canal de transmission
des messages de protection de la nature que les conservationnistes et
conservateurs peuvent larguer à la population qui occupe les alentours
de la RNT.
Tableau n° 17 : Les émissions à
caractère de conservation
Emissions
|
Jour de diffusion
|
Heure
|
Temps occupé
|
CACN KASUGHO
(Club des amis des conservations de la nature)
|
Mardi
|
De 16h15' à 16h40
|
25 minutes
|
MAZINGIRA NIMAISHA YETU
|
Jeudi
|
De 19h05' à 19h25
|
20 minutes
|
Fréquence Bios
|
Jeudi
|
De 18h45' à 19h05'
|
30 minutes
|
Echo de l'environnementaliste
|
Mercredi
|
De 7hoo à 7h 30'
|
30 minutes
|
Association des jeunes pour la conservation de la nature
(AJCN)
|
Samedi
|
De 18h45' à 19h05'
|
20 minutes
|
CAN projection
|
Jeudi
|
De 7h30' à 8hoo
|
30 minutes
|
RGT et développement
|
Mercredi
|
|
30 minutes
|
Total
|
185minutes
|
Source : nos enquêtes plus grille des programmes
à la RCT.
Commentaire : Ce tableau nous fait
connaître les émissions les plus influentes en matière non
seulement de conservation mais aussi dans lesquelles les journalistes et
animateurs insistent sur la protection des ressources épuisables telle
la faune et flore.
Il reste alors de savoir si les techniques de diffusion
employées par les journalistes et amateurs sont persuasives ou non. Que
disent les enquêtés ? Quel commentaire donnent les
auditeurs ? Les tableaux qui suivent essayeront d'y répondre
Tableau n° 18 : Techniques de diffusion sont
oui ou non persuasives
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
13
2
|
86.7%
13.3%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : L'analyse de ce tableau
nous montre que les techniques de diffusion employées par les
journalistes de la RCT sont à 86.7% persuasives soit 13 personnes
enquêtées sur 15 affirment cette persuassivité ; les 2
personnes enquêtées soit 13.3% nient cette affirmation
Tableau n° 19 Réaction des auditeurs aux
émissions
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
12
3
|
80%
20%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Au regard de ce tableau,
notre constat est que 80% des personnes enquêtées ont
confirmé que de fois les auditeurs réagissent aux
émissions qui prônent la conservation de la nature. C'est
lorsqu'ils demandent des précisions sur le mode d'exploitation de leurs
forêts, les méthodes d'agriculture, les mesures que
préconisent les conservateurs en cas où les animaux sauvages
ravagent leurs champs etc. Pareil réactions permettent aux
journalistes de s'assurer de la façon dont les auditeurs
reçoivent et interprètent les messages de conservation.
Tableau n° 20 Du comportement des auditeurs face
à la conservation de la nature (sur faune et flore).
Comportement
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Positif
Négatif
|
13
2
|
86.7%
13.3%
|
Total
|
15
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : de ce tableau ci-haut, il
ressort que 13 personnes enquêtées soit 86.7 % ont
affirmées que les auditeurs de la RCT affichent un comportement qui est
positif face à la protection des ressources animales mais aussi
végétales. Néanmoins, toute la population n'a pas encore
compris l'importance de la conservation de ces ressources malgré les
différents messages et conseils que largue la RCT. Un certains nombre
affichent encore un comportement négatif à la protection des
ressources naturelles, soit 13.3% du total. Ceci peut être dû
à une négligence ou à l'ignorance. D'où la loi est
la il faut l'appliquer (Loi relative à la protection de
l'environnement).
III.4 CONCLUSION PARTIELLE
Pour clore ce chapitre consacré à l'analyse des
résultats, il sied de rappeler que les résultats obtenus au cours
de notre enquête, témoignent en suffisance que les auditeurs de la
RCT participent à la protection des ressources naturelles. Cette
participation se justifie par le fait que avant que soit créée la
RCT, le taux de la consommation de la viande sauvage était
élevé à plus de 88.2%. Mais avec la production
régulière des émissions prônant la conservation de
la nature à la RCT, les braconniers ne vendent plus publiquement la
viande sauvage. D'où la baisse de taux de consommation de cette
dernière.
En effet, cette réussite n'est pas à attribuer
non seulement à la RCT, moins encore à ses journalistes. Mais
c'est aussi avec le concours des agents de la RNT que nous observons. Pareil
attitude au sein de la population de Kasugho.
Bref, la RCT a un impact jugé positif sur la protection
des ressources animales et végétales.
CHAPITRE IV :
DISCUSSIONS DES RESULTAS
IV.1Introduction
Dans ce chapitre notre effort sera plus orienté sur la
question de vérifier si les résultats obtenus de notre
investigation sur le terrain confirment ou infirment nos hypothèses. Et
s'ils nous ont permis d'atteindre nos objectifs.
En effet, les résultats obtenus sont
présentés dans des tableaux statistiques, ventilés en
pourcentage dans le troisième chapitre. Notre discussion se fondera sur
les résultats obtenus et extrapolés à d'autres
résultats des travaux antérieurs mais aussi aux pensées
des certains scientistes en cas de nécessité. Ainsi au
début de cette discussion nous ne manquerons pas de prendre en
considération les variables prises en compte dans notre recherche. A
savoir l'état de protection des ressources animales et
végétales avant et après la création de la RCT et
la participation de la population à la protection de ces ressources.
IV.2
Résultats d'enquête obtenus auprès des auditeurs
Le tableau n°1
Intitulé « Répartition des enquêtés
par classe d'âge » fait remarquer que les auditeurs
fidèles à la RCT sont majoritairement concentrés dans la
classe d'âge allant de 21 à 39 ans, soit 53% du total. Ceci n'est
que normal parce que dans la classe d'âge qui va de 15 à 20 ans,
on retrouve une jeunesse qui s'intéresse souvent à la musique. Au
moment de l'émission celle-ci a tendance à fermer ou mieux zapper
leurs postes récepteurs pour attendre les heures de musique. Alors que
pour les gens de la classe d'âge allant de 40 à 50 ans,
s'intéressent moins à l'écoute de la RCT. Tantôt
occupé par les affaires de leurs familles n'ont pas tout le temps de
suivre la RCT du début à la fin. D'autres ne se donnent
qu'à l'écoute des informations seulement pour connaître ce
qui se passe dans leur environnement le plus proche.
Cependant le tableau n°2 Portant le titre de «
Répartition des enquêtés par sexe » prouve que
notre enquête a été menée bien sur les hommes que
sur les femmes. Mais en majorité ce sont les hommes qui
s'intéressent le plus souvent à l'écoute de la RCT, soit
70.6%. Les femmes peuvent être occupées par des travaux de
cuisine, s'occuper des enfants et autres travaux de ce genre qu'elles n'ont
pas assez de temps à suivre la radio.
L'analyse du tableau n°3 intitulé
« classification des enquêtés selon leur
profession » nous montre clairement que les éléments
qui constituent notre échantillon appartiennent à diverses
professions. Mais les résultats recueillis prouvent en suffisance que
l'agriculture est l'activité principale du milieu de Kasugho, Soit 58.8%
du total d'enquêtés sont agriculteurs. Ceci n'est que normal car
comme le dit MUTAANZWA « en milieu rural il y a carence d'emplois
rémunérateurs, ce pour cela que la population y habitant s'occupe
de l'agriculture » 38(*)
a) De l'acquisition de la notion de conservation
La connaissance ou l'intériorisation de la protection
des ressources naturelles par la population de Kasugho n'est pas une oeuvre
à attribuer à la RCT. Tout fois, il y avait des forêts,
des animaux à protéger dans chaque culture pour des raisons
multiples se référant toujours à la conservation. Cette
dernière a été pratiquée par nos ancêtres
malgré qu'elle ne fût pas encore rationalisée. Pour tout
simplement dire qu'avant que soient créées la RNT et RCT, la
protection des ressources animales et végétales était
pratiquée d'une manière ou d'une autre par la population de
Kasugho. Ainsi la sensibilisation faite par les agents de la RNT et
l'implantation de la RCT avec une vision conservatrice est venue combler le
vide qu'avait la population de Kasugho en matière de protection des
ressources naturelles.
Il était question du tableau n°5 avec titre
« Avoir entendu parler de la protection des ressources
naturelles » qui nous montre que 82 auditeurs enquêtés
affirment avoir déjà entendu parler de la protection de la faune
et flore. Soit 96.5 %. Mais malgré que les ancêtres connaissaient
que « les générations futures ont droit au même
patrimoine naturel »38(*) dont ils jouissaient, le taux de connaissance
était en dessous de ce pourcentage que nous observons aujourd'hui. Par
ce qu'il n'avait pas assez des moyens de communication qui s'investissaient
à diffuser la protection de la nature.
b) Rôle de la communication sur la
protection des ressources naturelles
Une question engage presque le monde entier, celle de voir
comment réduire la pression de l'activité humaine sur les
ressources naturelles. Pire encore elle vise surtout à détruire
le poumon de l'humanité qu'héberge la faune aussi visée.
Il faut éduquer et sensibiliser cet homme qui détruit la faune
et flore pour qu'il ait conscience sur les questions relatives à la
protection de la faune et flore qui l'entourent.
Pour le faire, un moyen de communication s'est imposé
pour vulgariser les mesures de protection prises par des experts
(écologistes) dans des sommets et conférences internationales,
comme celle de Rio tenue au Brésil en 1992 pour ne citer que celle
là. Ces experts ont besoin des médias (radio, presse,
télévision) pour atteindre des millions des personnes
éparpillées dans les coins du monde.
Mais pour ce qui nous concerne au niveau local, la radio
semble être le meilleur moyen d'information. Ici il est question du
tableau n°6 portant le titre de « Moyens
d'information » qui montre clairement que parmi les moyens de
diffusion de la notion de protection de ces ressources, la RCT a
été choisie à 52.9% par nos enquêtés.
Localement nous jugeons cela normal car le milieu rural tel
que Kasugho, à part l'école n'a pas de chance d'avoir
accès à la presse écrite. Aussi il est difficile
d'accéder aux images d'animaux sauvages télévisées
pour en découvrir des nouvelles stratégies de protection et de
gestion durable des ressources animales et végétales. C'est
à ce titre qu'en milieu rural, les écologistes malgré leur
formation auront besoin de la radio pour véhiculer leurs messages
à la population riveraine de la Réserve Naturelle de Tayna. Et
ceci encore d'une manière régulière à un public
varié et vaste.
Parlant des radios locales, J. Farran dit ce qui suit :
« Je suis favorable aux radios locales en général
à cause du service qu'elles rendent aux populations »39(*) locales.
Lequel service peut nous permettre de s'imprégner des
nouvelles stratégies d'exploiter durablement la nature. La RCT, aussi
considérée comme une radio locale rend grand service à la
population qui vie aux alentours et dans la Réserve Naturelle de Tayna.
La radio peut quelques fois orienter la population locale à s'auto
développer tout en respectant les principes du développement
durable.
c) Etat de protection avant la RCT
L'interprétation du tableau n°8 portant le titre
de : « Espèces animales jadis consommées en milieu
de Kasugho », témoigne qu'avant la création de la RCT,
la pression de l'activité humaine sur les ressources naturelles
étaient accentuée. Du tableau, il ressort qu'à 88.2% les
espèces du type singe, porc-épic, rat de Gambie, lièvre et
autres étaient vendus publiquement et consommées en milieu de
Kasugho. Mais l'implantation de la RCT dans le milieu est venue remédier
à ce désastre qui allait faire disparaître ces
espèces. Aussi les écologistes du milieu ont pris conscience
de cette exploitation irrationnelle. Aujourd'hui une Université de
Conservation de la Nature y est implantée toujours pour chercher
à sauver la situation. Et même en titre exemplatif, il y a des
rumeurs qui courent jusqu'aujourd'hui qu'une camionnette remplie de la viande
sauvage boucanée quittait quelques fois le milieu pour alimenter les
citées les plus proches telle que Lubero, Butembo...d'où la
question de se demander comment les émissions présentées
à la RCT ont contribué à une recrudescence de cette
pression exercée sur les ressources naturelles.
d) Action de communication
L'idée de Chéreul. P. citée par KANEFU nous
dit: « beaucoup des communications ont pour visée influencer
autrui, le convaincre, le pousser à agir dans tel ou tel
sens » 40(*)
Il est question ici de l'analyse du tableau n°7 avec
comme titre « position des enquêtés face aux messages de
protection des ressources naturelles » qui prouve que le RCT a
influencé ses auditeurs. Car les résultats recueillis ont
montré que 58.8% sont convaincus et intéressés des
thèmes de protection des ressources épuisables. Et puis 20%
influencés par la RCT à travers les émissions sont
convaincus et se sont décidés à faire une bonne cessation
aux affaires de braconnage. Donc au total 78.8% sont influencées par la
RCT. Résultats qui vérifient notre première
hypothèse qui dit que depuis qu'elle est implantée la RCT
influe-t-elle la population à protéger les ressources phoniques
et floristiques ?
Un auteur dit : « Communiquer c'est aussi
défendre l'image de soi, chercher à influencer
autrui... »41(*)
Pour ainsi dire la RCT défend de toute couleur la conservation de la
nature et incite la population riveraine à s'investir dans les
programmes de protections des ressources naturelles.
Par ailleurs l'analyse du tableau n° 9 portant le titre
de « Messages et conseils de protection de la Nature diffusés
à la RCT », nous plonge dans une croyance tel que la RCT
largue à ses auditeurs divers messages et conseils relatifs à la
protection de la nature en générale. Aucune personne de nos 85
enquêtés n'accuse pas la RCT n'avoir pas diffusé des
informations relatives à la protection des ressources naturelles ;
soit 100% du total.
Mais alors, il parait que « les
émissions présentées à la radio jouent
également sur la cible (...) à la compréhension des
faits ; l'émotion positive ou négative associée
à l'information la stimulation et le pouvoir mobilisateur de
l'information »42(*)
La RCT aide sa cible à comprendre les avantages et
conséquences qui peuvent arriver si l'homme continu à
détruire les ressources naturelles. Ce qui nous pousse à
conclure avec l'idée avancée par certains communicologues,
l'information transforme le récepteur (homme). Cette dernière
est à la base même de la réussite de protection des
ressources animales à Kasugho malgré le commerce clandestin de la
viande sauvage qui s'opère encore. Ce phénomène reste
fondé sur des rumeurs. D'où il faut une étude pour bien
connaître le fonctionnement de ce marché.
Toutefois actuellement, dans le milieu de Kasugho il
est devenu rare de retrouver des gens qui vendent de la viande sauvage dans des
endroits publics tel que le marché. Mais alors que dire de
l'exploitation d'arbres dans le milieu de Kasugho ? Jadis la
population de Kasugho exploitait les ressources forestières sans pour
autant les principes de conservation de la nature. Avec l'implantation de la
RCT par les agents de la RNT celle-ci reste aujourd'hui informée le mode
d'exploitation durable des ressources naturelles. Cependant les exploitants des
planches menacent les ressources floristiques en milieu de Kasugho. Il est
question ici de vérifier si cette exploitation est basée sur les
principes de développement durable. Cette situation semble nous
intéresser moins par ce que elle s'accentue à l' an 2008 alors
que notre recherche est allée jusqu'à fin 2007.
Donc nous pouvons conclure partiellement que les
nouvelles stratégies de protection ainsi que des messages
diffusés façonnent progressivement la population du milieu et va
finir à s'investir en totalité dans le processus de protection
durable de la nature. Ce phénomène de rareté d'animaux
sauvage sur le marché est vérifié dans le tableau
n°10 intitulé « absence de la viande sauvage dans les
endroit publics (marché) ». Si tel est le cas quelle en est la
contribution de la population du milieu ?
e) De la contribution des auditeurs à la
protection
L'idée de J.M.LEFEVRE citée par KANEFU nous dit
qu'il ne peut y avoir de communication réussie sans réflexion
initiale débouchant sur une stratégie. Mais cette
stratégie quelle qu'en soit la qualité devra toujours être
traduit dans les faits, dans les actes 43(*) ou actions. C'est-à-dire inutile d'informer,
de conseiller sans observer le résultat souvent traduit dans les actes
ou faits. Il est question du tableau n°11 qui nous relate les
différentes façons par les quelles la population de Kasugho
contribue à la protection des ressources naturelles soit à 93.1%.
Aussi un proverbe chinois dit « Le feu brûle haut que si
chacun y apporte un morceau de bois ». Voilà donc qu'avec la
contribution ou la participation de la population de Kasugho nous jugeons
l'impact de la RCT sur la protection des ressources animales et
végétales «positif » car ceci vérifie notre
3e hypothèse qui dit que « l'impact de la RCT
est-il positif ou négatif ? »
Mais ce résultat nécessite être
appuyé et confirmé par les journalistes de la RCT qui s'occupent
de la sensibilisation radiophonique. D'où il est indispensable
d'analyser les résultats obtenus auprès d'eux.
IV.3.
Des résultats obtenus auprès des journalistes
Le tableau n° 12 portant le titre de répartition
des enquêtés par âge prouve que notre échantillon
est prélevé de deux classes d'âge. Notamment dans
l'intervalle d'âge allant de 18 à 29 ans et celle allant de 30
à 39 ans. Ce qui nous amène à dire que le personnel de la
RCT est jeune. Et cela peut conduire une production meilleure d'émission
si du moins cette jeunesse usait de leur Zèle.
Quant à l'analyse du tableau n° 13 ayant comme
titre « répartition d'enquêtés par
sexe », indique que le taux des femmes aux services de la RCT est
très faible, soit 20% du total. De ce fait, le constat de KAYEMBE A est
celui-ci « les statistiques relevées sur le terrain prouvent
que très peu des femmes travaillent dans le secteur des radios
privées. Elles ne représentent que 2% du personnel global en
RDC »44(*).
Constat vrai et que nous vérifions à travers la RCT et cela peut
freiner certaines activités (dans le service de sensibilisation, de
sondage d'opinion sur un fait négatif à la protection de la
faune,...)
a) Du personnel de la RCT
Notre interprétation des résultats du tableau 14
(Répartition d'enquêté par profession) nous fait remarquer
clairement que 4 personnes seulement sont engagées comme journalistes.
Ce qui semble aller à l'encontre de l'efficacité de bon
média. Car le travail à la radio nécessite une
équipe assez suffisante non seulement à cause de la lourdeur
des taches mais aussi et surtout pour son efficacité. Nous estimons que
ce personnel est encore insuffisant. Mais par contre le tableau n° 15
parlant de la classification d'enquêtés selon leur niveau
d'étude, nous montre que les journalistes de la RCT ont en
majorité une formation Universitaire soit 80% du total. Si une bonne
collaboration règne entre-eux et ceux d'autres niveaux d'études
nous estimons que la RCT peut atteindre ses objectifs fixés au carnet de
charge.
b) Influence de la RCT
Dans le cadre de la protection de la nature la RCT diffuse les
messages et conseils relatifs à la protection et la gestion durable des
ressources naturelles. Elle a un impact quelconque au niveau local voire
même régional. A ce propos un communicologue déclare
« nous vivons aujourd'hui une extraordinaire révolution de la
communication dont l'impact est mondial »45(*). Cet impact est local à
travers la RCT. Des émissions présentées à la RCT.
Sept ont une visée conservatrice et influencent le plus souvent la
population à s'investir dans protection de la nature. Il était
question ici du tableau n° 17 portant le titre D'autres émissions
en parlent d'une manière latente. Parce que au carnet de charge de la
RCT ne figure pas seulement la conservation de la nature mais aussi
l'éducation orientée dans divers sens. Cette éducation
doit être orientée d'une manière ou d'une autre vers la
conservation.
A ce propos un auteur cité par KANEFU n'a pas
caché son opinion «la communication ne se justifie que par rapport
aux résultats que l'on doit obtenir. Le résultat entendu est la
transformation décidée de l'état initial des cibles aux
quelles on s'adresse46(*).
Il est question du tableau n° 17 lequel nous montre les émissions
plus influentes à transformer ou changer les anciennes habitudes des
récepteurs. Ces derniers soutenues par d'autres émissions et
jingles joués à la RCT laissent qu'on observe actuellement une
certaine diminution de feu de brosse, De vente publique d'animaux sauvages, en
milieu de Kasugho.
Néanmoins, pour qu'une information, un message soit
à la base du changement, il faut qu'il ou elle soit communiqué
(e) avec des méthodes et techniques fixées à l'avance. Car
« la communication se gagne d'abord dans la réflexion
stratégique »47(*) du journaliste.
L'interprétation des résultats obtenus au
tableau n° 18 nous montrent clairement que les journalistes de la RCT
appliquent des stratégies de communication mettant l'accent sur
l'influence, la conviction et la mobilisation. Cette communication
stratégique aide à leur cible de gérer et protéger
durablement les ressources naturelles épuisables à l'instar de
la faune et flore dans la contré de Kasugho. A ce propos J.DSCIULLO n'a
pas caché son opinion « communiquer avec la cible et pour
avoir la chance de persuader, il faut auparavant parvenir à capter son
attention. Mais inversement, attirer l'attention sans réussir ensuite
à provoquer l'action ne sert à rien. » Cette
idée citée par KANEFU montre que dans la communication il faut
accrocher l'attention mais aussi provoquer l'acte ou l'action dans
l'intérieur de sa cible.
L'interprétation du même tableau montre
clairement qu'à 86.7% la RCT emploi des techniques de diffusion
persuasives. Ces dernières à leur tour font naître un
« feed back » entre les journalistes et les auditeurs.
C. De la réaction des auditeurs
Restant au seuil du degré de persuasion, celle-ci ne
peut s'observer et se confirmer que par une réaction de part des
récepteurs. Il est question pour nous d'analyser et interpréter
le résultat du tableau n° 19 portant le titre « des
réaction des auditeurs aux émissions » qui confirment
qu'à 80% les émissions de conservation diffuées à
la RCT suscitent des réactions.. Ces réactions permettent aux
journalistes de connaître les opinions (positives ou négatives) de
la population face à la protection des ressources naturelles. Mais aussi
leur permettent de planifier ou amender leur programme d'intégrer leur
cibles à la protection des animaux et végétaux.
Les auditeurs séduis par des nouvelles relatives
à la protection finissent à se poser les questions du genre
« que faut-il faire ? » ; Comment pouvons-nous
agir maintenant ? Les réponses à ces questions poussent les
journalistes de la RCT à faire un appel aux experts écologistes
pour satisfaire la population en expliquant avec toute clarté la
matière qui incite la population à se poser pareilles
questions.
En fin, le tableau n° 20 avec comme titre
«Comportement des auditeurs face à la conservation de la nature
(faune et flore) » met à lumière que les auditeurs de
la RCT affichent un comportement positif. Et cela à un pourcentage de
86.7 affirmation des journalistes. Ce comportement est le résultat des
messages et conseils diffusés à la population et du savoir faire
des journalistes de la RCT.
IV.4
CONCLUSION PARTIELLE
Pour clore ce chapitre consacré
à l'analyse et discussion des résultats, nous pouvons dire que
ces résultats émanent d'un sondage effectué auprès
des auditeurs et journalistes de la RCT. L'échantillon a
été prélevé dans différentes couches de la
population soit 85 auditeurs et tous les journalistes de la RCT inclus les
animateurs extérieurs de formation diverse. En fin, les résultats
issus de nos enquêtes ont été ventilés en
pourcentage. Et d'une manière générale ces
résultats prouvent en suffisance le rôle joué par la RCT
sur la protection des ressources animales et végétales en milieu
de Kasugho. Et elle a un impact si positif sur la protection de ressources
naturelles affirment nos enquêtés.
Cependant, il sied de signaler que compte tenu de la
période de notre recherche c'est-à-dire de 2003 à 2007
nous n'avons pas su nous fier à l'exploitation du bois dans le milieu
de Kasugho. Car cette situation s'est amplifié à 2008 et a un
impact négatif sur l'environnement, le climat, pour ne citer que cela.
D'où d'autres chercheurs peuvent mener leurs recherches sous cet aspect
en se basant si nécessité au code forestier Congolais. Mais quant
à nous, les variables auxquels nous nous sommes basé
étaient groupés à deux dimensions :
- L'état de protection de ressources animales et
végétales avant et après la création de la RCT.
- La participation de la population locale sur la
protection de ces ressources.
CONCLUSION GENERALE
Mettant fait à notre démarche scientifique
portant sur « l'impact de la RCT sur la protection de ressources
animales et végétales en milieu de Kasugho ». Il nous
est impérieux de rappeler que dans notre dissertation nous avons
subdivisé notre travail à quatre chapitres hormis l'introduction
et la conclusion générale.
Ainsi le premier chapitre s'est articlé sur le
définition des certains concepts de base au tour desquels était
circonscrit notre objet de recherche. Dans le second chapitre, notre effort a
été orienté sur la présentation du milieu
d'étude. La grande ligne de cette séquence n'est autre que le
milieu de Kasugho fut un bon marché où les braconniers vendaient
à toute sécurité la viande sauvage. Mais avec la nouvelle
information diffusée à la population de la place par les ANIOCO
et surtout celle passant par le canal de la RCT cette situation tend à
disparaître. Le troisième chapitre est celui de notre
investigation sur le terrain. Cette séquence nous a permis de
vérifier nos hypothèses fixées au début de notre
recherche. Les résultats obtenus ont été
enregistrés dans des tableaux et exprimés sous formes des
pourcentages. Et après chaque tableau, un commentaire de ces
résultats devint suivre. An fin, dans le quatrième chapitre nous
avons discuté à quelques mots les résultas tout à
s'en appuyant au pensées de certains auteurs et aux travaux
antérieurs réalisés dans le domaine de l'information et de
la communication. En fin nous ne prétendons pas avoir fait une
étude exhaustive de ce sujet.
D'autres chercheurs du domaine peuvent l'aborder sous d'autres
aspects en étudiant le musellement ou la considération de
l'information relative à la protection durable par les exploitants
forestiers du Bas-Musindi à partir de 2008. Une autre piste serait celui
d'étudier l'impact de la RCT dans le commerce clandestin de la viande
sauvage à milieu de Kasugho
RECOMMANDATIONS
Eu égard de ce qui précède nous
recommandons ce qui suit :
- Aux journalistes de la RCT de revoir leurs méthodes
et techniques de communications et d'animation. En d'autres termes ils doivent
aborder la question de telle sorte que la protection des ressources animales et
végétales puissent devenir la préoccupation de tous et un
succès de tous pour tous. Mais aussi orienter leur animation vers la
réalité locale à rapport avec la protection de la nature.
Ils doivent organiser un magazine spécial sur le commerce clandestin de
la viande sauvage dans le village de Kasugho.
- Aux gestionnaires de la RNT : de disposer d'une
équipe solide d'animateurs écologiques locales pouvant aider
à faire résonner la population riveraine à prendre la
conservation au premier plan.
- Aux autorités Politico Administratives et militaires
de la place de nous aider à contrôler le trafic d'animaux sauvages
vivants et la vente viande sauvage dans le milieu de Kasugho.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
A. OUVRAGES
1. AKILIMALI R, Rapport synthèse du
séminaire atelier sur la sensibilisation, l'éducation
mésologique du 22 au 29 janvier, éd UGADEC, 2003, xx p.
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« Que sais-je », PUF,Paris, 1980, 109p
3. Charles DEBRASCH, La régulation de la
liberté de la communication audiovisuelle, éd
Economa, Paris, 1991,369p.
4. GUB BESSETTE, communication et participation
communautaire des, éd PU, Canada 2004, 109p.
5. H.BLALOCK, Introduction à la recherche
sociale, DUCULOT, Paris, 1973, xxp
6. HARRY VANDER LINDE, Au delà des
frontières. La gestion
transfrontalière des ressources naturelles en Afrique. Ed. BSP,
2001,184p
7. J. .MICHEL LEFFEUVRE, savoir communiquer,
éd, bordas, Paris, 1988, 205p
8. J. DISCIULLO éd Juris et Ali; Marketing et
communication des associations, éd. Juris, Paris, 1990, 317p
9. KAYEMBE. A Situation des médias en RDC, in
Panos Paris, 2004. 84p
10. Mac. Edmond ; Identité et communication in
communication appliquée aux org. Et formation, éd Breton,
1998, xx p
11. RUSSEL MITTERMEIR, (Président CI),
Préserver le patrimoine vivant de la terre, 2d CI 2005 177p
12. SYLVIA'S MADER, Biologie : Evolution,
Diversité et Environnement, Reynald goulef in C, Canada 1987,
767p
B. Travaux de fin de cycle
1. KANEFU, Analyse de l'impact de communication dans la
gestion des aires protégées, TFC inédit, UCNDK
2005-2006, 71p
2. KANYERE NIKULA, Etude de l'efficacité des
stratégies de la communication...TFC inédit, UCNDK,
2005-2006, 39p
3. SHABANTU, Problématique de la gestion des
déchets ménagers biodégradables TFC inédit
UCNDK 2005-2006, 37p
4. WANGAVO, la communication traditionnelle, TFC
inédit UCNDK 2005-2006, 37p
C. Cours
- Edgar MAHUNGU, Histoire de l'information,
inédit, UCNDK, 2006-2007
- Edgar MAHUNGU, Tableau de la presse contemporaine,
inédit, UCNDK, 2007-2008
1. Anatole KALUMBI MWANA, Initiation à la
recherche scientifique, inédit, UCNDK, 2006-2007
2. Anatole KALUMBI MWANA, Histoire des civilisations du
monde contemporain inédit, UCNDK, 2005-2006
3. Edgar MAHUNGU, Méthodologie de l'information
II, inédit, UCNDK, 2006-2007
4. Pierre MUMBU, Théories de la communication,
inédit, UCNDK, 2007-2008.
5. MUWIRI, Les techniques d'expression orale et
écrit, inédites, UCNDK, 2005-2006
6. OMER, Information et communication, inédit,
UCNDK 2006-2007
7. MATSISTI, Conservation des ressources naturelles,
inédit, UCNDK, 2007-2008
8. MUFABULE, Législation forestière et
environnementale, inédit, UCNDK 2007-2008
C. REVUES
1. Le Gorille Parc National de KAHUZI BIEGA, Ed ICCN, 2001 p 8
2. RATECO lien, éd BUKAVU, 2007 p5
3. Annuaire téléphonique, guide
économique et commercial de la RDC,Ed 2005-2006 p 70
- TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
RESUME
IV
SUMMARY
V
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1Problématique
1
0.2 Hypothèses
2
0.3. But et objectif du travail
3
0.4. Intérêt du travail
3
0.5. Délimitation du travail
3
0.6. Difficultés rencontrées
4
GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE
5
I.1 Introduction sur les radios locales
5
I. 1.1. Brève historique sur les radios
locales
5
I.1.2 Considérations sur les radios
locales
5
I.1.3 Quelques termes relevant de la
communication
6
I.1.4. Quelques concepts relavant de la
conservation de la nature
9
I.2. Les Ressources animales et
végétales
11
I.2.1. Brève considération sur la
faune
11
I.2.2 Protection des ressources floristiques
12
I.3 CONCLUSION PARTIELLE
12
CHAPITRE II
14
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
14
II.1. INTRODUCTION
14
II. 1.1 Village de Kasugho dans l'aire de la
RCT
14
II. 2. PRESENTATION DU VILLAGE KASUGHO
15
II.2.1 Situation géographique
15
II.2.2 Relief, caractéristiques climatiques
et hydrographie
16
II. 3. POPULATION
17
II. 3.1. Composition ethnique
17
II.3.2 Démographie
17
II.3.3 Activités économiques,
sociales et culturelles
18
II.3.4 Sol et végétation
19
II. 4. MILIEU D'ETUDE ET LA COMMUNICATION :
RCT
20
II. 4.2 Historique de la RCT
20
II. 4.3 Importance et objectif de la RCT
21
II. 4.5. Fonctionnement
23
II.4. CONCLUSION PARTIELLE
24
CHAPITRE III
25
ANALYSES DES RESULTATS
25
III.1 METHODES ET TECHNIQUES D'ENQUETE
25
III.1.1. Population
25
III.1.2 Choix et taille de l'échantillon
25
III.1.3 Méthodes
25
II. 2 RESULTATS OBTENUS AUPRES DES AUDITEURS
27
III. 3.RESULTATS OBTENUS AUPRES DES JOURNALISTES DE
LA RCT INCLUS LES ANIMATEURS.
33
CHAPITRE IV :
38
DISCUSSIONS DES RESULTAS
38
IV.1Introduction
38
IV.2 Résultats d'enquête obtenus
auprès des auditeurs
38
IV.3. Des résultats obtenus auprès
des journalistes
43
IV.4 CONCLUSION PARTIELLE
45
CONCLUSION GENERALE
47
RECOMMANDATIONS
48
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
49
TABLE DES MATIERES
51
* 1. RUSSEL MITTERMEIR (Président
C.I), Préserver le patrimoine vivant de la terre. 2d CI 2005 P1
* 1 HARRY VANDER LINDE,
Au-delà des frontières. La gestion transfrontalière des
ressources Naturelles en Afrique.
* 2 MAHUNGU, Cours de
méthodologie de l'information II, UCNDK 2006-2007
* 3 MAHUNGU, Méthodologie
de l'information II, cours Inédit, TCCB-UCNDK, 2006-2007
* 4 MAHUNGU, Histoire de
l'information, cours inédit, TCCB-UCNDK 2005-2006
* 5 MAHUNGU, Méthodologie
de l'information II, cours inédit, TCCB-UCNDK 2006-2007
* 6 MAHUNGU, Méthodologie
de l'Info. II. Cours inédit UCNDK 2006-2007
* 7 MUMBU, Théorie de la
communication, cours inédit UCNDK, 2007-2008
* 8 MAHUNGU, Tableau de la
prisse contemporaine, cours Inédit UCNDK 2007-2008
* 9 OP CIT UCNDK 2007-2008
* 10 MAHUNGU, Tableau de la
presse contemporaine, cours Inédit UCNDK 2007-2008
* 11 MAHUNGU OP CIT.
* 12 KANEF, Analyse de l'impact
de communication dans la gestion des aires protégées
Inédit, TFC, UCNDK 2005-2006
* 13 MUWIRI , Techniques
d'expressions orales et écrites, cours Inédit UCNDK 2005-2006
* 14 KANYERE NIKULA, Etude de
l'efficacité des stratégies de la communication,...TFC,
Inédit UCNDK 2005-2006 P 5
* 15 OMER, Information et
communication, cours inédit UCNDK 2006-2007.
* 16 MATSITSI, Conservation des
ressources naturelles, cours inédit UCNDK 2007-2008
* 17 MUFABULE,
Législation forestière et environnementale, cours,
inédit, UCNDK, 2007-2008
* 18 Anatole KALUMBI MWANA,
Histoire des civilisations du monde contemporain, cours, inédit, UCNDK
2005-2006
* 19 Site Web Conservation de
la nature.
* 20 Revue, le Gorille Parc
National de KAHUZI BIEGA 2d. ICCN, 2007-2008 P 8
* 21 Revue Op. Cit. p8
* 22 Charles DEBBASCH, la
régulation de la liberté de la communication audio-visuel,
éd. ECONOMUCA Paris 1991 p 13
* 23 Anatole KALUMBI MWANA,
Initiation à la recherche scientifique, cours Inédit, UCNDK
2006-2007
* 24 Directeur Jacques KAKULE
VAGHENI , Interview
* 25 SHABANTU,
Problématique de la gestion de déchets ménagers
biodégradables TFC, inédit TCCB UCNDK 2005-2006 p 12
* 26 Larousse de Poche p 35
* 27 Id p
* 28 KALUNDA, Agent recenseur
de KASUGHO
* 29 P. MUMBERE WANGAVO, La
communication traditionnelle TFC, TCCB-UCNDK 2005-2006 P20
* 30 MAPENDO MUSAVULI, Agronome
de la place
* 31 AKILIMALI R, Rapport
synthèse du séminaire Atelier sur la sensibilisation,
l'éducation mésologique du 22 au 29 janvier, éd UGADEC
2003 p 27
* 32 GUY BESETTE, Communication
et participation communautaire éd PUL, canada, 2004.P 1
* 33 ANNUAIRE
Téléphonique : guide Economique et Commercial de la RDC
éd.xxx, 2005, p 70
* 34 LEONI Management,
cours inédit, UCNDK, 2007-2008
* 35 J. DISCIULLO et Ali,
Marketing et communication des associations Ed Juris
* 36 H.BLALOCK, Introduction
à la recherche sociale, Ed DUCULOT, paris 1973, P 83
* 37 Déclaration de
Françoise KAHINDO
* 38 SYLVIA SMADER, Evolution,
Diversité et environnement, Reynald goulef inc, Canada 1987 p 30
* 39 CASENEUVE F. Les radios
locales, coll. « Ques sais - je ? PUF, Paris 1980.p 109
* 40 KANEFU, TATA ;
Analyse de l'impact de la Communication sur la gestion des aires
protégées,TFC Inédit, TCCB-UCNDK, 2005-2006, p 57
* 41 Ibidem, p 57
* 42 Jean Michel LEFEVRE ;
Savoir communiquer éd,Bardas, Paris, 1988 p 78
* 43 KANEFU, Analyse de
l'impact de la communication dans la gestion des aires protégées,
TFCInédit, TCCB-UCNDK, p 60
* 44 KAYEMBE Situation des
médias en RDC, Inst. Panos Paris, 2004 p 41
* 45 Mac Edmond,
Identité et communication in communication appliquée aux
organisations et formation, éd Breton 1998 P 57
* 46 KANAFU, Analyse de
l'impact de la communication dans la gestion des aires protegées
TCCB-UCNDK 2005-2006 Inédit p 61
* 47 J. LEFEVRE Savoir
communiquer, éd Bordas, Paris 1988 p 77