Université Hassan II
Faculté des Sciences
Juridique Economique et Sociales
Casablanca
Projet Fin d'Etude
![](action-strategique-entreprise-mondialisation-competitivite1.png)
Présenté par : Mlle
EZZIDI Fatima Zarha
Encadré par : Mme HASSANI
Ihssane
Filière : Economie & Gestion
Année Universitaire : 2006 - 2007
![](action-strategique-entreprise-mondialisation-competitivite2.png)
Sommaire :
|
1
|
Remerciements :
|
4
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Dédicace :
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5
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Avant - Propos :
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6
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Introduction Générale :
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7
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PARTIE I : L'entreprise et l'environnement
Concurrentiel :
|
11
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CHAPITRE I : Entreprise,
Environnement, Cadre Général :
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13
|
Introduction :
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13
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Section 1 : L'entreprise, une entité
complexe
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14
|
A- Définition de l'entreprise :
|
14
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B- Détermination des
caractéristiques de l'entreprise :
|
15
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C- L'évolution du rôle de
l'entreprise :
|
16
|
D- Fonctions, objectifs et actions :
|
19
|
Section 2 : L'environnement concurrentiel :
|
25
|
A- La réalité de la concurrence
:
|
25
|
B- Les forces qui pèsent sur
l'environnement Concurrentiel :
|
27
|
Conclusion du premier chapitre :
|
29
|
CHAPITRE II : La concurrence, Concept
caméléon
|
30
|
Introduction :
|
30
|
Section 1 : Les pressions de la concurrence
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31
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A- La place de l'entreprise :
|
31
|
B- Les formes de la concurrence :
|
32
|
C- Les structures de Marché :
|
33
|
Section 2 : L'économie mondialisée
|
36
|
A- Tendance vers la mondialisation :
|
36
|
B- Le Marché Constable :
|
38
|
C- Défis et profits de mondialisation
:
|
40
|
Section 3 : Compétitivité, notion
globale
|
43
|
A- Définition et évolution :
|
43
|
B- Les formes et sources de la
compétitivité leurs caractéristiques :
|
44
|
C- Compétitivité et tendances
actuelles :
|
46
|
Conclusion du deuxième chapitre :
|
48
|
Conclusion de la première partie :
|
49
|
PARTIE II : L'Action stratégique et la
recherche de la compétitivité
|
50
|
Introduction de la partie :
|
51
|
CHAPITRE I : La stratégie de
l'entreprise
|
53
|
Introduction du chapitre I :
|
53
|
Section 1 : Le concept de stratégie
|
54
|
A- Définition de la stratégie :
|
54
|
B- les données de la stratégie
:
|
55
|
C- Typologie des Stratégies :
|
58
|
D- Les catégories stratégiques de
base face à la concurrence :
|
64
|
Section 2 : La démarche et l'action
stratégiques
|
70
|
A- La démarche stratégique
(données actualisées) :
- Diagnostic de l'entreprise :
- Analyse de l'environnement :
|
70
71
74
|
B- Analyse et évaluation
stratégiques :
|
79
|
C- L'action stratégique (données
actualisées) :
|
82
|
Section 3 : La stratégie internationale
et la recherche de la compétitivité
|
86
|
A- La stratégie et l'internationalisation
:
|
86
|
B- Le concept de la stratégie
internationale :
|
88
|
C- L'action stratégique et construction
d'une présence globale :
|
92
|
D- La recherche de la
compétitivité (les étapes) :
|
96
|
Conclusion du premier chapitre :
|
103
|
CHAPITRE II : La conception entreprenariale dans
l'ère de la mondialisation:
|
104
|
Introduction du chapitre :
|
104
|
Section 1 : Le Maroc une présence
mondiale, à quel prix ?
|
106
|
Section 2 : Globalisation et dynamique des
entreprises marocaines
|
111
|
Conclusion Générale :
|
118
|
Bibliographie :
|
120
|
A la mémoire de mes
deux grands-pères :
Moulay Abdelkabir
Et SiBouchaïb
![](action-strategique-entreprise-mondialisation-competitivite3.png)
Loin d'être une simple formalité
académique, j'ai l'obligation intellectuelle de m'acquitter d'un devoir
du coeur en exprimant ma reconnaissance à tous ceux qui de près
ou de loin, de manière directe ou indirecte, ont contribué
à la réalisation de ce travail.
Je remercie infiniment le seigneur Dieu tout
puissant pour de nombreuses grâces et inspirations reçues
gratuitement.
Ma connaissance se destine, à mon
professeur encadrant Mme Hassani Ihssane, auprès de qui
j'ai trouvé, disponibilité malgré ses contraignantes
obligations et devoir. Je la remercie solennellement pour sa présence
auprès de nous tant au niveau d'encadrement qu'au niveau des cours
d'enseignement.
Je ne manquerai pas de remercier, mon premier
professeur feu Mr. Abdelwahed et mon professeur de coeur
Mr. Aziz qui ont su faire valoir l'importance des
études à leurs étudiants dés leur plus jeunes
âge, ainsi que tous mes enseignant ; ceux qui n'ont ménagé
aucun effort pour nous transmettre les connaissances acquises.
![](action-strategique-entreprise-mondialisation-competitivite4.png)
Je dédie cet humble
mémoire à toute personne ayant aidé dans
l'élaboration de ce travail, et qui sans leur contribution, la
réalisation de ce travail aurait été presque
impossible.
Sans être ni exclusive, ni
exhaustive, je suis normalement redevable à la famille.
- Ma mère, ma dame de coeur,
j'espère que ce travail comptera au moins tel une goutte d'eau dans son
océan de patience d'amour et d'altruisme, et je m'estime le fruit de sa
prise son mal en patience.
- Mon père, sans lui ce travail n'aurait
pas pu voir le jour, je le remercie pour son aide documentaliste, sa patience
et sa présence dans les période des examens, et de son fort
soutien moral.
- Ma grand-mère : Lala
Halima pour son dévouement, sa piété et ses
précieuses prières pour moi.
- Ma grand soeur Lamia qui m'a
soutenu et épaulé avec et sans besoin ainsi que son Mari
Abd AL Aziz.
- Mes deux petits frères
Chouaïb et Mehdi que j'aime bien.
- A Mon oncle
Mekki, l'homme au coeur d'or et à son fils
Othman.
- A ma tante Saâdia
MOUSTAGHFIR pour son soutien moral, ainsi que notre voisine
Haja Zahra pour ses gestes précieux et sa
sincère présence.
- Spéciale dédicace à la
petite Issraa noui pour l'être simple et pure qu'elle
est.
- Nul mot ne peut suffire pour exprimer ma
gratitude aux camarades et amis pour les échanges et partages
d'expérience, les remarques et les suggestions pertinentes, le climat
fraternel et interactif qui a régné tout au long de notre
formation.
Pour Tous je Dis
Merci
Avant - Propos
De la conception à la réalisation, en passant par
le choix de la méthodologie, du cadre théorique d'analyse, des
modèles et concepts à utiliser, un travail de recherche a de
tout temps été un exercice à la fois périlleux et
exaltant. Il marque une étape importante dans l'itinéraire
intellectuel que j'ai suivi pendant ma formation en économie et gestion
à l'Université Hassan II faculté des sciences juridiques
économiques et sociales, Casablanca.
J'ai voulu, au regard des contraintes de la mondialisation et de
nécessité de la construction d'une présence globale et la
recherche de la compétitivité de mener mon activité de
recherche dans le domaine de la conception stratégique et le tendances
actuelles de l'Action stratégique dans l'ère de la
méga-concurrence.
Je n'ai nullement la prétention d'avoir traité la
question de manière exhaustive. Les difficultés d'obtention
d'informations et de données concernant quelques concepts
nécessaires à analyser ou l'accès à une
documentation actualisée ont constitué de limites importantes.
Tout en reconnaissant et appréciant hautement la
contribution de mon encadreur, j'assume entièrement les insuffisances et
les manquements de ce travail.
INTRODUCTION GENERALE
La conception de l'entreprise présente des
probabilités inévitables de risques et d'efforts, vue
l'obligation de se fusionner au sein des forces d'inertie qui s'oppose à
toute nouveauté. Ainsi la conception de l'entreprise doit prendre en
considération sa naissance, sa croissance et sa survie (partie I, ch. I,
section I).
De ce fait la recherche de la compétitivité,
dans un environnement concurrentiel, devient un enjeu de base que seule la
stratégie prévisionnelle peut éclairer et cerner.
La conception de l'entreprise porte essentiellement sur la
détection des forces, des profits et des défis, dans le ou les
marché(s) où la dite entreprise veut se positionner.
L'évolution des déterminants de l'environnement
concurrentiel et même de la conception de l'entreprise, autant qu'une
unité organisationnelle et économique, ne cessent de changer et
restent intimement liés à l'évolution du concept de la
concurrence (partie I, ch II).
La recherche de la compétitivité ne se limite
pas au marché national, qui reste certes une plate forme
inévitable et incontestable dans le processus de «L'accès
à la Compétitivité globale»1(*), mais reste que la
périnnité de l'entreprise est fonction de la prise en
considération des effets de la mondialisation et de son corollaire le
libre échange, des phénomènes qui ne cessent d'influencer
la perception de l'action stratégique dans un environnement complexe.
L'économie marocaine s'apprête, tout
particulièrement à travers son tissu de moyennes et grandes
entreprises, à relever les nombreux défis qu'impose la
compétitivité internationale2(*) (partie II, ch II).
Face à l'inéluctable mondialisation, la
compréhension de ses fondements et des différents concepts qui
lui sont relatifs ainsi que la recherche d'une manière afin de s'y
fusionner et se démarquer, se hissent définitivement au rang des
préoccupations majeures d'ordre stratégique et concurrentiel.
Cependant l'étude de l'évolution de l'action
stratégique et la tendance actuelle vers la recherche de la
compétitivité globale dans l'ère de la méga-
concurrence, ne s'opère correctement sans la prise en
considération des profondes mutations qu'a connu l'environnement
concurrentiel et l'entité entreprenariale, une prise en
considération qui constuera une base inévitable, un point de
départ à franchir, pour mettre en relief l'évolution de la
vision stratégique de l'entreprise, une vision qui veut atteindre
l'horizon de la mondialisation, qui reste à son tour un horizon
incertain .
On ne pourrait faire distinction entre l'évolution du
concept de la concurrence et celle de la conception stratégie de
l'entreprise on s'apprêtera normalement à analyser l'environnement
concurrentiel qui reste lié au actions stratégiques de
concurrents (autres entreprises) ainsi que les autres déterminants du
marché (innovation, technologies, entrées, sorties...), et on se
trouve ainsi dans un cercle vicieux et virtueux où s'affrontent forces
et faiblesses, menaces et opportunités.
Comme on la déjà cité, on remarque bien
que le concept de la concurrence s'élargie et ne cesse d'influencer le
développement de la notion « concurrence » qui
demeure une base de la réussite ou de l'échec des firmes et
où la stratégie devient un enjeu qui consiste à rechercher
une position favorable dans l'économie mondiale, scène où
la concurrence se manifeste principalement (partie II).
La stratégie vise l'obtention d'une position rentable
et durable au milieu des forces qui définissent le cadre concurrentiel
global, et ou la recherche de la compétitivité est une
nécessité.
La bataille de la concurrence est déjà
engagée, la compétition s'annonce difficile, seules les
stratégies gagnantes fondes sur l'innovation, la
créativité et le changement pourront relever ce défi.
Pour cela, les entreprises doivent apprendre à
gérer de manière homogène : leurs ressources
financières et humaines, leur système d'information, leur
technologie et même leur culture et cela à l'échelle
mondiale.
Pour réaliser les changements nécessaires, il
faudra, aux entreprises, une stratégie très claire, tenant compte
du contexte particulier de l'entreprise, «une stratégie
qui se nourrit de sa dimension globale de son expérience, de ses
compétences et de son état d'esprit3(*)».
Stratégie et concurrence restent des notions attaches
par le lien de la recherche de la compétitivité.
C'est du moins ce que nous tenterons d'expliquer tout au long
de cet écrit : rattacher le phénomène entreprise
à son environnement concurrentiel qui s'élargit vers la
mondialisation, démontrer l'importance de l'action stratégique
dans sa conception, mettre en évidence l'évolution de la
stratégie internationale et l'importance de l'aspect compétitive
dans l'option stratégique.
L'écrit sera scindé en deux
parties :
- La première partie exposera, dans la mesure où
cela s'avère nécessaire, la notion de l'entreprise autant qu'une
entité complexe et un système ouvert, définir son
évolution, ses caractéristiques autant qu'une unité
économique, organisationnelle et concurrentiel (la première
section). On essayera aussi de contourner le cadre concurrentiel dans lequel se
tient l'entreprise : sa réalité et les forces qui le
constituent (seconde section du premier chapitre).
On ne manquera pas de définir le concept de la
concurrence, de déterminer ses formes et ses structures (première
section du deuxième chapitre), de mettre en évidence la
mondialisation de l'économie et la tendance vers la recherche de la
compétitivité (la deuxième et la troisième section
du deuxième chapitre).
- La seconde partie portera essentiellement sur l'aspect
stratégique de l'entité entreprenariale et sa démarche
vers la recherche de la compétitivité.
On essayera de présenté la stratégie
autant qu'une condition nécessaire pour détecter la relation
entreprise-environnement, on exposa ses caractéristiques et ses
données autant qu'un art concurrentiel, on essayera de spécifier
ses différentes typologies et les relation qu'elles détient avec
les différentes fonctions de l'entreprise, ce chapitre
préliminaire nous permettra ensuite de traiter de la stratégie
autant qu'une notion globale permettant de réaliser une présence
au niveau mondial, ensuite on traitera de la relation «stratégie -
compétitivité» cette dernière fera l'objet de la
deuxième section dans laquelle on mètrera l'oeil sur les
différentes étapes à suivre afin de réalisée
une présence compétitive, dans un chapitre secondaire on
déterminera la place et les finalités ainsi que les objectifs
stratégiques et compétitifs que l'entreprise marocaine doit
analyser et réaliser afin de se démarquer et se positionner face
à la concurrence mondiale.
![](action-strategique-entreprise-mondialisation-competitivite5.png)
Introduction :
L'analyse et l'identification du phénomène
entreprise sont inséparables du concept de la concurrence et de la
compréhension de l'environnement concurrentiel.
L'entreprise autant qu'une entité fait partie pesante
et fondamentale dans la compréhension de l'environnement
concurrentiel.
L'objet de cet première partie est d'exposer
l'entité entreprenariale d'essayer de définir sa place, ses
caractéristiques son évolution ainsi que ses structures et
objectifs et tendances actuelles sans pour autant omettre d'éclairer la
relation de cause à effet qui la relie avec l'environnement
économique national et international.
L'approche analytique essayera de discuter le concept de la
concurrence de spécifier les formes et les structures du marché
que cette humble analyse permet de définir, tout en identifiant la
tendance actuelle vers l'horizon de la mondialisation et de l'économie
ouverte où l'entreprise vote pour la remise en question ses objectifs et
ses actions stratégiques et de concevoir une coalition optimale de ses
ressources humaines, techniques, financières et même de
culturelle, tout en pesant les profits et les défis, une coalition
visant la recherche de la compétitivité qui reste seule garante
de la périnnité de l'entreprise.
CHAPITRE I : Entreprise, environnement,
cadre général
Le traitement de l'entreprise apparaît tel un sujet
banal et facilement abordable vue le fait que c'est la notion qui est souvent
la plus citée dans le littérature économique et que sa
définition peut se limiter au fait que « C'est une
unité économique et juridique produisant des biens et des
services pour les vendre sur un marché afin de réaliser un
bénéfice »4(*). Cette simple définition cache une
complexité d'analyse, puisque on ne saurait aborder l'entreprise sous
tous ses aspects. Toutefois l'analyse de cette entité reste
particulièrement riche et séduisante. L'appréhension de ce
travail ce sera pas toujours aisée, mais il demeure possible car toute
les entreprises »5(*) et cela sans exception ont une volonté
d'entreprendre qui émane du choix pondéré d'agir et de
prendre l'initiative dans le domaine économique de la production et des
échanges.
On peut, dans cet esprit évoquer une deuxième
ambiguïté. L'évidente relation entre l'entreprise et son
environnent représente l'un des thèmes où persiste un
considérable écart entre le discours et la réalité
sans pour autant que cette relation reste figée mais elle s'adapte aux
moeurs du temps. Donc l'évocation du théorique ainsi que de
l'applicable reste de rigueur.
« Une donnée fondamentale demeure :
l'entreprise ne résiste pas à l'absence d'organisation et du
pouvoir nécessaire à son fonctionnement et sa
survie »6(*). Une
organisation est un pouvoir dont l'entreprise détient une partie
d'histoire et de fondements, et une autre partie qui reste attachée
à l'environnement concurrentiel.
Section 1 :
L'entreprise, une entité complexe
L'analyse de l'entreprise autant qu'une entité complexe
reste une phase incontournable, conditionnée par l'évolution du
marché dans lequel elle essaie de se définir autant qu'une
unité économique prépondérante au sein d'un
système ouvert à des entrées et des sorties .
La complexité de l'entreprise émane du fait que
c'est une « organisation », une combinaison de ressources
humaines, financiers, techniques et de fonctions commerciale, de
développement, innovatrices... le tout se ramène à un
arbitrage plus au moins difficile se référant aux contraintes
externes afin que l'organisation atteigne ses objectifs.
Ainsi, l'entreprise a connu une évolution de son
identité de son fonctionnement et de son comportement.
La première section exposera l'analyse théorique
et multidimensionnelle de l'entreprise, une étude des principales
fonctions qui la compose et son comportement dans l'espace et dans le temps
à l'égard de son environnement.
A- Définition de
l'entreprise :
«L'entreprise est un agent économique, une nature
qu'il a acquis par son identification à l'entrepreneur qui peut
être une ou un groupe de personnes, c'est-à-dire dans le cadre
d'une organisation d'une nature particulière dont le dit commun à
ceux qui y participent est de produire et de vendre des biens et des services,
l'entreprise est alors un agent économique bien identifié qui
prend l'initiative, qui agit seul, agent simple et cohérent puisque sa
fonction est celle de l'entrepreneur et ses caractéristiques principales
sont celles de toutes organisations »7(*).
L'entreprise constituée ainsi est le lien que tisse
l'homme autant qu'entrepreneur avec l'environnement économique.
«L'entreprise est un organisme vivant qui a
la volonté consciente et explicite de réaliser son projet en
transgressant les contraintes (internes et externes8(*)».
«Elle est le produit même du processus
de l'entreprenance, qui consiste à créer quelque chose de
différent, possédant une voleur, en lui consacrant le temps et
le travail nécessaires, à assumer les risques financiers,
psychologiques et sociaux correspondants et à en recevoir les fruits
sous forme d'argent et de satisfaction personnelle9(*)».
B- Détermination de ses
caractéristiques :
«L'entreprise est :
-«Une coalition avec un but commun », produire
et vendre des biens et des services,
-« Un centre de décision » distinct des
individus qui la composent.
-«Une somme de moyens d'actions » humains,
industriels, intellectuels et financiers 10(*)».
Ces caractéristiques ainsi citées, donne
à l'entreprise sa spécificité et son identité.
Trois caractéristiques simples à définir mais qui
dissimulent une complexité de structure et de fonctionnement, et que
seule une bonne maîtrise peut assurer l'efficacité dans la
compétition économique et financière.
Essayons, plus ou moins, de clarifier le contenu de chacune
de ces caractéristiques :
· La coalition est issue de la croyance en les objectifs
fixés, c'est le résultat d'une adhésion au but poursuivi.
«Cette adhésion a une nature différente selon que l'individu
est un associé entrepreneur ou bien un salarié lié par un
contrat de travail »11(*).
La maîtrise de cette adhésion permet de
maintenir un certain équilibre reposant sur les parties coexistantes au
sein de cette coalition et de leurs relations entre elles. « On peut
en déduire que l'existence des traditionnels conflits capital/travail ne
sont pas autre chose que les phases aigues des négociations entre les
différentes parties à la coalition »12(*).
· Le centre de décision émane du fait qu'on
considère l'entreprise autant qu'un agent « économique
agissant au même titre que les autre agents de l'activité
économique et sociale et avec lesquels elle est liée par des
relations de pouvoir : concurrents, fournisseurs, ce qui l'engage en des
actions à l'égard de son organisation interne mais
également de sa fonction objectif.
· La somme des moyens dont la disposition est
indispensable à l'exercice de son activité, fait de l'entreprise
contemporaine un lieu d'accumulation du capital dans tout des formes :
- capital économique, outil industriel ou
commercial.
- ressources financières nécessaires aux
échanges et aux transactions »13(*).
Le fait que l'entreprise est une organisation dissimule un
affrontement des comportements des individus obéissant chacun à
leur propre « fonction- objectifs », donc l'assurance d'une
minimale cohérence, des divers comportements existants ; à
l'égard du but de l'entreprise et de ses choix devient indispensables
surtout que l'entreprise ne peut échapper à l'influence de
l'environnement auquel elle est inévitablement intégrée.
Ainsi ; la maîtrise de l'environnement interne facilite plus ou
moins la conquête de l'environnement externe.
C- L'évolution du rôle de
l'entreprise :
L'entreprise est un phénomène majeur dans les
sociétés contemporaines puisque si ces sociétés
créent ou laissent créer « des unités de ventes
e/ ou de production et/ ou de services », c'est à n'en pas
douter que ces derniers, dans le cadre d'un développement
économique généralisé, jouent un rôle,
assument une fonction dont l'utilité sociale et économique a
été démontrée dans les faits.
Toutefois, les conditions d'intégration de l'entreprise
à son environnement se sont considérablement modifiées sur
une très brève période à la fin du
20éme siècle, sous l'effet du progrès
techniques et des mutations du système politique et social.
Ä L'évolution de l'environnement
économique :
Pendant longtemps l'équilibre économique a
été dominé par la pénurie de biens et services
disponible pour satisfaire les besoins des consommateurs : jusqu'au
début du 20e siècle l'offre crée la demande ,
en effet nous assistons à une prédominance de la demande sur
l'offre ce qui permettait à l'entreprise d'écouler facilement sa
production sans avoir à faire un effort pour la connaissance du
marché, l'économie été alors dominée par les
producteurs, par « l'offre de biens », cette situation
s'est progressivement inversée, sous l'effet d'une dynamique de
croissance soutenue par de nombreux facteurs : diffusion de la
technologie, croissance de la démographie, diffusion de la richesse,
internationalisation... l'économie est aujourd'hui dominée par
« la demande de biens ».
Il ne suffit plus à l'entreprise de produire et
d'imposer ses choix, mais de répondre aux exigences de la demande. D'une
vocation « technicienne » l'entreprise a progressivement dûe
s'adapter à une vocation « marchande ».
Après la seconde guerre mondiale, nous avons
assisté à boom14(*) économique suivit de l'ouverture actuelle de
l'économique mondiale, ce qui a eu pour effet d'accentuer la pression de
la concurrence.
Le contexte national, plus ou moins protégé,
où l'entreprise s'est longtemps développée est aujourd'hui
perturbé par une concurrence accrue et une augmentation des turbulences
politiques et économique dont le pouvoir de la modification de
l'environnement économique grâce à l'ouverture actuelle de
l'économie mondiale.
La capacité d'adaptation est donc devenue une
caractéristique essentielle.
Ä L'évolution du contexte humain
:
L'homme reste la pièce motrice de toute entreprises :
ses réflexions, ses visions, ses objectifs, sa gestion...
Déterminent le futur et la destinée de l'entreprise.
L'évolution du contexte humain affecte l'évolution du rôle
de l'entreprise. Ce contexte a suivi sinon précédé
l'évolution économique :
La Considération de l'homme dans l'organisation
était le sujet d'une alternation de bien de principes et de doctrines
économiques mettant l'accent sur la relation de cause à effet que
détient l'évolution du contexte humain sur l'entité
entreprenariale.
Le taylorisme et son corollaire le fordisme correspondent
à une économie technicienne dominée par "la maîtrise
de la matière". Le travailleur et un producteur soumis à la
contrainte physique "sur la chaîne", son activité est
rémunérée en fonction du rendement (du moins apparent); sa
motivation est le gain.
Cette analyse scientifique de l'homme au travail céda
la place au management moderne préconisant le savoir-faire et
l'adhésion à un système d'objectifs. Le travailleur est
devenu un salarié, puis un collaborateur, motivé par le partage
d'un gain, par sa participation à un projet d'entreprise.
Sauf que les turbulences de l'économie contemporaine
sont en train de bousculer ce nouveau système de valeurs et cette
nouvelle organisation économique fondée sur une dynamique de
croissance.
Ä L'évolution sociale :
L'évolution de l'entreprise, qui est apparue autant
qu'un lieu des contrats passés avec les différents acteurs
économiques, a bousculer la conception des contrats de travail qui s'est
progressivement écarté du salariat classique recevant une
rémunération indépendante des résultats de
l'activité de l'entreprise.
L'évolution du rôle de l'entreprise, dans ce
paragraphe, a été lié à l'évolution d'un bon
nombre de contexte économique, humain, sociale et même politique
cela démontre que cette entité fait partie intégrante de
son environnement et qu'elle influence et s'influence par les modifications et
les mutations qu'il peut connaître.
Il est encor trop tôt, à ce stade, pour analyser
plus avant le thème de l'avenir de l'entreprise : va-t-elle être
rejetée, ou bien réhabilitée ? Va-t-elle changer et
devenir une institution socio-économique nouvelle ? Une certitude: elle
ne peut disparaître.
Chose certain, l'évolution de l'entreprise dans son
environnement économique ne s'est effectuée sans modifier ses
fonctions et ses objectifs.
D- Fonctions, objectifs et actions :
1- Fonction et objectifs :
Seule une approche multidimensionnelle permet de comprendre le
fonctionnement de l'entreprise, son comportement et son intégration dans
l'environnement.
La fonction de l'entreprise est conditionnée par un
nombre de données fondamentales tels; les hommes, la technologie, les
marchés les ressources financières ce qui en résulte les
quatre dimensions principales de la fonction d'entreprise :
- économique ;
- financière ;
- humaine ;
- juridique.
1.1- La fonction économique
:
C'est la fonction de la conception du produit (bien/service)
est de la détection du marché qui lui est adapté. Elle est
fondée sur le choix d'un couple "produit / Marché".
La concrétisation de cette fonction suppose
accumulation et la disposition d'un certain nombre de ressources et moyens
d'action.
[ Mobilisation des ressources :
On distingue : les actifs industriels ou physiques, le actifs
immatériels (connaissances et savoir faire). Ces ressources sont le
résultat d'un arbitrage entre la détention de biens et celle de
la monnaie, on déduit que la dimension économique est
inséparable de la dimension financière.
La fonction économique dépend de la nature de
l'activité et des exigences de la production de masse, mais elle
répond également au choix d'un volume d'activité.
Le stock d'actifs constitué comprend des biens à
durée de vie utile différente. Les biens d'usage, les
immobilisations, ne sont consommés par l'usure ou l'obsolescence que
progressivement. Leur coût est fractionné sur plusieurs
périodes, au contraire de certains biens qui sont consommés
immédiatement dans le processus de production. Ces immobilisations
constituent des stocks par rapport aux biens échangés
nécessaires au fonctionnement du cycle d'exploitation. La
création des immobilisations résulte d'une décision dite
d'investissement, l'ensemble des compétences accumulées par le
groupe humain qui constitue l'entreprise n'est jamais mesuré, alors
qu'il constitue l'essentiel de certaines activités de services, la
formation des hommes est un investissement.
[ Le cycle d'exploitation :
C'est l'ensemble des opérations comprenant la
conception du produit, bien ou service, sa fabrication ou sa mise en oeuvre
puis sa vente. Le cycle est sans cesse renouvelé, c'est un processus qui
s'inscrit dans la durée et se répète.
On peut ajouter que l'entreprise est une unité de
production qui assure la combinaison de deux facteurs : le capital industriel
et le travail combinés à la maîtrise de la contrainte
technologique, le tout permet d'obtenir un produit qui représente le
fondement de l'entreprise et la réponse à la demande du
marché, sa naissance peut soit résulter d'une copie d'un produit
non protégé soit d'une innovation technologique ou commerciale
dont l'entreprise peut tirer profit : la rente de monopole.
* La production fait de l'entreprise un
centre de coût dont la minimisation devient une préoccupation
majeur et permanente permettant un avantage face au concurrents : la rente des
coûts (domination au niveau des coûts : partie II, Chapitre I).
* Le cycle d'exploitation est validé
par l'échange qui assure une liquidité : immédiate pour
les biens consommés dans le processus de production ou sur plusieurs
périodes successives pour les immobilisations.
* La vente fait de l'entreprise un "centre de
profit", cette fonction mesure l'adéquation entre le produit et le
marché et que le bénéfice réalisé peut
permettre d'acquérir un avantage concurrentiel assurant "une rente
d'image" et "une rente de situation" qui se mesure par la part de
marché.
Les différentes rentes dont peut s'assurer l'entreprise
sont donc :
- rente d'innovation :
- rente de coût ;
- rente d'image ;
- rente de situation.
Ce sont les éléments de monopole qui vont lui
permettre de maximiser son profit par rapport au capital engagé donne
"la rentabilité économique" une rentabilité menacée
par le risque.
Le risque :
Le risque reste lié à l'incertitude de pouvoir
récupérer une encaisse finale supérieur à la
dépense initiale, et aussi à la maîtrise de la technologie,
à la qualité de l'organisation et de la gestion, à
l'attitude de l'environnement et de la concurrence.
Minimiser le risque fait partie intégrante de la
gestion de l'entreprise. L'entreprise est toujours une activité
risquée.
1.2- La fonction financière
:
Elle émane de la capacité de l'entreprise
à rassembler des ressources financières qui vont constituer une
production qui va être vendue et rassurera ainsi le retour de la
liquidité qui permettra de constituer l'encaisse initiale.
Les ressources financière
:
Leurs rassemblements peuvent s'effectuer de deux
manières :
- Les apports des associés qui vont constituer le
capital;
- L'emprunt ;
Ainsi la situation de l'entreprise peut être
résumée comme suit :
Actifs corporels
Et incorporels
|
|
Capital
|
Actifs financières
|
|
Dettes
|
Le résultat :
Le résultat pour l'entreprise demeure une obligation
assurant au moins une contrepartie à l'immobilisation d'une fraction de
la richesse nationale immobilisée.
C'est l'écart entre l'encaisse final et l'encaisse
initiale après rémunération de tous le facteurs de
production.
1.3- La fonction humaine :
L'homme reste au centre de l'entreprise, qu'il s'agisse de
l'entrepreneur ou du salarié.
La fonction humaine reste l'une des préoccupation
intégrante dans l'évolution de la conception de l'entreprise,
puisque l'assurance d'une adhésion au but souscrit n'en déduira
qu'une bonne dimension humaine au sein de l'entreprise et reste seule garante
d'un maintien de la position de l'entreprise au sein de son marché
perturbé par la concurrence.
La dimension humaine caractérise l'entreprise par la
présence d'une organisation structurée et
hiérarchisée, les hommes qui y participent n'y jouent pas tous le
même rôle. A la répartition des tâches sont
associés le partage du pouvoir de commandement et le niveau de
rémunération.
1.4- La fonction juridique
:
Elle encadre et organise les droits de disposition de chacun,
mais aussi les obligations, de ce fait il définit la capacité de
détenir mais aussi de s'engager, d'être responsable.
Ainsi l'entité économique et l'entité
juridique de l'entreprise se complètent dans la mesure ou
l'activité économique reste toujours soumise à des
règles juridiques assurant et le droit de l'entreprises et le droit des
tiers et permettant un support au bon fonctionnement du marché.
Les fonctions : économique, financière, humaines
et juridique sont dépendantes et complémentaires, leur
détermination dépend d'un choix et d'une réflexion
stratégiques se rapportant aux objectifs et à la vision de
l'entreprise. La bonne mise en adéquation de ces fonctions pourra
assurer la suivie de l'entreprise au sein des forces qui pèsent sur
l'environnement et de mieux se positionner par rapport à la concurrence
actuelle et potentielle.
2- Typologie des actions dans
l'entreprise15(*)
:
Les sous-sections précédentes,
définissant les notions d'objectifs et de moyens au niveau de
l'entreprise, permettent d'introduire une typologie ternaire des actions :
direction, gestion, exécution.
Tout acte relatif aux objectifs de l'entreprise, et
corrélativement aux moyens nécessaires à leur
réalisation, peut être qualifié d'acte de direction. Le
lancement d'un produit nouveau, la création d'une usine, l'implantation
d'un ensemble électronique de gestion relèvent de cette
catégorie d'actes, dont le but premier est la probabilité de
l'entreprise, c'est-à-dire le meilleur emploi des ressources de cette
dernière.
Si l'acte consiste pour un responsable, à adapter les
moyens mis à sa disposition pour atteindre tel ou tel objectif qui lui a
été confié, on parler plus volontiers de gestion. Avoir
à sa disposition une certaine somme à consacrer à la
publicité et s'efforcer d'utiliser au mieux cette somme pour obtenir
l'accroissement maximum de chiffres d'affaire, semble bien relever des actes de
gestion. On peut parler dans ce cas d'optimisation.
Lorsque enfin l'objectif est donné et l'emploi des
moyens, lui-même déterminé, sans qu'il existe de marge
d'initiative pour l'intéressé, on peut certainement parler d'acte
d'exécution. Le cas limite d'une vendeuse de grande surface de vente
illustre assez bien ce point. La qualité essentielle de ce type d'acte
est d'être conforme aux instructions données.
On peut conclure que l'action de gestion est
intermédiaire entre l'action de direction qui à pouvoir ni sur
les objectifs ni sur les moyens. L'action de gestion apparaît comme :
l'utilisation optimale par un responsable des moyens à sa disposition
pour attendre les objectifs fixés.
Conclusion de la première section :
La définition de l'entreprise autant qu'une
entité complexe est une organisation impose le fait que l'on ne peut
à l'évidence la réduire à un seul de ses multiples
aspects.
Ainsi l'approche multidimensionnelle reste la seule à
permettre de comprendre le fonction de l'entreprise, son comportement et son
intégration dans l'environnement économique.
Un fonctionnement cadré par des données
fondamentales tels: les hommes, la technologie, les marchés, les
ressources financières... et qui constituent le fondements des
principales fonctions de l'entreprise qui sont : la fonction économique,
financière, humaine et juridique.
L'entreprise est un système ouvert à son
environnement, la détection de la concurrence et la compréhension
de l'environnement concurrentiel est une nécessité, c'est au
moins ce que vous essayerons de présenter dans la seconde section.
Section 2 :
L'environnement Concurrentiel
L'unité de l'entreprise est incontestablement
définit autant qu'une entité économique, financière
et juridique, composée d'individus ayant chacun une fonction objectif
propres. Le fonctionnement de l'entreprise reste dépendant d'un ensemble
de relation la liant avec d'autres individus et d'autres agents
économiques qui agissent en fonction de leurs propres objectifs.
L'entreprise est considéré ainsi tel un
système ouvert "subit de ce fait de nombreuses contraintes externes qui
mettent en cause son équilibre et parfois même sa survie"16(*).
"Elle prélève des ressources sur son
environnement mais elle subit elle-même des
prélèvements"17(*).
A- La réalité de la concurrence
:
L'entreprise autant qu'un système ouvert,
détient des relations de pouvoir avec son environnement qui constituent
un faisceau de contrainte pesant ; cela est particulièrement vrai dans
le cadre des relations avec les différents agents économiques
(Fournisseurs, clients, Banques, Etablissent financière, Actionnaires,
Etat...) et spécialement celles qu'elle détient avec ses
concurrents.
La concurrence est un vieux thème qui n'a pas perdu de
son actualité. Sans cesse renouvelé, il demeure au centre de la
stratégie de l'entreprise comme de celle des nations et des Etats.
La concurrence reste une notion à double sens ; un sens
courant et un sens économiques17(*) :
- Au sens courant :
La Concurrence correspond à une compétition, une
confrontation entre plusieurs vendeurs (ou acheteurs) d'un même produit.
Par extension, la concurrence désigne aussi les autres entreprises qui
sont sur le même marché que soi-même.
- Le sens économique :
La concurrence désigne une structure de marché
ou les vendeurs et les acheteurs sont suffisamment nombreux pour qu'aucun ne
puissent exercer une influence sur le prix seuls les mécanismes du
marché déterminent le prix d'équilibre qui s'impose
à tous.
Il existe souvent un décalage entre le discours et les
actes, entre l'idéal et la réalité ; le concept de la
concurrence n'y échappe pas (chapitre 2, section1).
L'état de la concurrence ne conduit en principe
à aucune situation stable. Mais la réalité des
marchés introduit de nombreuses situations intermédiaires entre
la concurrence sauvage déstabilisante et la concurrence monopolistique
qui lui enlève sa fluidité (chapitre2, section 1).
La concurrence est donc la situation dans laquelle les acteurs
économiques sont libres d'offrir des biens et des services sur le
marché, et de choisir les acteurs auprès de qui ils
acquièrent des biens et des services. Les offreurs se trouvent ainsi en
concurrence pour être préférés par les
consommateurs, et les consommateurs pour accédés aux offres
limitées.
Dans cette situation on peut parler d'une garantie de la
liberté individuelle du fait que, les agents économiques se
trouvent, par droit et par possibilité matérielle à
pouvoir faire des choix.
Le processus permet d'apporter, en terme de fonctionnement de
l'économie, des mécanismes d'adaptation permanente entre la
demande et la production, tout en essayant de créer une incitation
à l'innovation ou un marketing plus ciblé.
Il faut cependant ne pas oublier que la concurrence, qui
représente une forme d'organisation sociale des relations
économiques, est conditionnée par deux règles principales,
qui sont :
· règles juridiques : protection de la
propriété privée, droit de la concurrence...
· règles comportementales individuelles : amour -
propres, prises de risque, rationalité économique, libre
entreprise...
La concurrence, malgré son caractère
pénalisant, reste un moteur de motivation pour les entreprises qui
cherchent un avantage au sein d'un environnement économique
s'étendant vers la mondialisation.
B- Les forces qui pèsent sur l'environnement
concurrentiel :
* Selon Michael porter :
L'entreprise autant qu'agent économique évolue
dans un environnement pour l'essentiel constitué par les marchés
qu'elle rencontre ses clients potentiels, mais également des concurrents
: ce sont des agents économiques qui ont le même but qu'elle
à l'égard de la clientèle potentielle.
Ainsi le terme concurrent peut désigner les firmes
présentes, les nouveaux entrants, les produits de substitution...
On peut englober les forces qui pèsent sur
l'environnement dans le schéma suivant :
Nouveaux Entrants
Intensité de la concurrence
Pourvoir négociation des fournisseurs
Pourvoir Négociation des clients
Produits de substitution
On peut déduire :
Parmi les déterminants des forces de l'environnement
on cite souvent : "l'intensité de la lutte entre les firmes
présentes" : qui est fonction d'un nombre de facteurs :
- La structure concurrentielle :
L'intensité de la concurrence reste sensible au
nombre et à la taille des concurrents.
- La faiblesse du taux de croissance
:
Permettant des entreprises de s'accaparer des parts de
marché faute de nouvelles demandes.
- L'absence de différenciation des
produits :
Eléments intensifiants la concurrence par les prix
vue que la rareté des marques rend les consommateurs peu
fidèles.
- L'importance des charges fixes :
Contraint les entreprises à baisser les prix
dés que la demande fléchie.
- L'indivisibilité du capital
technique17(*)
:
Une donnée qui influence les prix à la baisse
vue que l'industrie se trouve périodiquement en sur-capacité
dûe que les capacités de production ne peuvent être
augmentées que de façon discontinue et massive.
- L'existence de barrières
élevées à la sortie :
Difficulté de récupération des charges
fixes.
- L'innovation technologique :
Possibilité de baisse des coûts de
production.
- L'existence des concurrents d'avantage
diversifiés :
Effet déstabilisant pour les firmes existantes.
On cite aussi parmi les forces émanent de
l'environnement économique :
* "La menace de nouveaux arrivants" qui
reste, la plupart des cas, contrecarrée par l'existence des
barrières à l'entrée à caractère
élevé en raison du volume minimal d'activité
nécessaire à la suivie sur le marché.
* "La menace de produits de substitution"
:
Cela constitue une pression permanente sur le profits aux
quels peut prétendre une entreprise en poussant celle-ci à
maintenir des prix compétitifs toute en étant attentive aux
évolutions technologiques pouvant affecter la fonction de ses
produits.
* "Le pouvoir de négociation des
acheteurs" :
Ce pouvoir s'exerce sur l'entreprise qui subit la pression des
acheteurs dont la rationalité et l'égoïsme les poussent
à marchander et à négocier en visant leur propre profit.
* "Le pouvoir de négociation de
fournisseurs :
Un pouvoir qui éname de leur capacité d'exercer
une influence sur la rentabilité de l'entreprise par le biais du prix,
de la qualité, du délai et de quantités.
Ses formes tendent vers la mondialisation qui ne fait que
renforcer l'impact de la concurrence sur l'entreprise nationale qui se retrouve
devant un défi lui imposant la remise en cause de sa ligne
stratégique et de ses objectifs qui restent toutefois encadrés
par la recherche de la compétitivité.
CONCLUSION DU CHAPITRE I :
On a essayé, à travers cette analyse,
d'éclaircir quelques aspects à caractère spécifique
à l'entreprise, une mise en évidence globale qui permet de
démontrer la multidimentionnalité de l'entreprise autant qu'une
entité complexe, que cette entité : économique, humaine,
financière et juridique reste soumise à un environnement
concurrentiel vers lequel elle maintien des relations de pouvoir, qu'elle
détient et subit, la réalité de la concurrence reste un
sujet difficile mais non impossible à aborder, déterminer ces
forces demeure une obligation.
Seule une présentation plus profonde des mutations de
l'environnement concurrentiel, des pressions de la concurrence et de la
recherche de la compétitivité peuvent nous facilité
l'abord de la stratégie.
CHAPITRE II : La Concurrence, Concept
Caméléon
Introduction :
Dans le chapitre précédent on a
précisé que la concurrence est à la base de la
réussite ou de l'échec des firmes.
Il faut toutefois y ajouter que la concurrence se manifeste
dans plusieurs formes et se définit en un nombre de structures du
Marché. Un Marché qui tend vers l'horizon de la mondialisation
qui préconise l'existence d'une présence mondiale imposée
par l'émergence de la notion du marché contestable et ce qu'il
comprend comme profits et défis poussant l'entreprise à
recherché la force compétitive qui permet de s'aligner aux
tendances actuelles de la concurrence. C'est au moins ce que nous chercherons
à démontrer dans ce chapitre.
Section 1 :
Les pressions de la concurrence
La pression de la concurrence et l'effet sur la
stratégie qu'elle engendre, dépend à la fois de la
position de la firme sur le marché, de la nature de la concurrence
(formes) et de la structure du marché.
A- La place de l'entreprise :
Peu importe la position dans laquelle se trouve l'entreprise :
décroissante, constante ou encore croissante, la pression de la
concurrence s'exerce, situation devant laquelle l'entreprise cherche au moins
à stabiliser sa part de marché.
Ainsi l'entreprise dont la part de marché est
décroissante, accentue les pressions de la concurrence qui
apparaîsseront non seulement fortes mais seront également
fortement ressenties par l'entreprises en question.
De ce fait, on peut déduire que la taille de la firme
et la structure de marché ont un impact sur le degré d'influence
de la concurrence.
La recherche d'un forte position sur le marché est
guidée la recherche du pouvoir économique et l'acquisition d'une
vitesse par rapport aux concurrents. Ainsi que le maintien d'une
légitimité du pouvoir interne qui reste lié au pouvoir
externe.
Cet objectif restent le même pour le trois situations
citées auparavant :
Le choix d'accroître ou de maintenir la part de
marché impose à l'entreprise l'engagement des fonds et ressources
dont elle est supposée disposer, dans le cadre d'une stratégie
lui permettant acquérir une taille "Compétitive".
Le degré de la concurrence n'est, toutefois, pas
lié uniquement et simplement à la position de l'entreprise sur le
marché. Il dépend et est fortement corrélé par
rapport à la forme de cette concurrence avant d'être lié
à la structure de marché.
B- Les formes de la concurrence :
On distingue trois formes de concurrence :
- La concurrence par les prix.
- la concurrence par la publicité.
- la concurrence par la promotion ou par la distribution.
1- La concurrence par les prix :
C'est une forme de concurrence limitée à cause
du taux de concentration18(*) de l'économie qui tend à transgresser
la guerre des prix toutefois cette forme de concurrence existe et paraît
développée dans des secteurs tel : appareils ménagers et
entre les entreprises sous-traitantes.
Dans les entreprises où cette concurrence paraît
limitée vont essayer d'investir en équipements ou en titres ainsi
comme l'ont précisé cartet et cosse dans l'ouvrage : "La
concurrence capitaliste" : "La concurrence par l'Invst et la recherche vise
à échapper à une concurrence par les prix".
2- La concurrence par la publicité
:
Une forme de concurrence à travers laquelle
l'Entreprise tend à acquérir et atteindre un pouvoir
économique par la mise en adéquation de la demande à
l'offre ou, autrement dit, rendre plus ou moins élevé le
degré d'inélasticité de la demande au produit de
l'entreprise, sans pour autant ignorer le degré d'incertitude qui
s'impose et qui pourrait contraindre l'objectif principal d'une telle forme de
concurrence : l'accroissement du pouvoir de marché de l'entreprise qui
est lié à l'importance des dépenses mobilisées qui
peuvent constituer des barrières à l'entrée pour les
concurrents éventuels.
Cette situation peut être renforcée par la
stratégie de différenciation du produit qui ne fait
qu'accroître l'influence de l'entreprise sur le marché. Sauf que
la puissance au niveau financier reste importante et
prépondérante.
Cette forme de publicité est plus avantageuse que les
entreprise qui détiennent les plus grandes parts de marché et
ayant de grandes taille, autrement dit, celles qui ont effectué des
actions stratégiques préconisant l'Investissement en vue d'une
croissance interne ou externe.
3- La concurrence par la promotion ou par la
distribution :
La reconstitution des dépenses immobilisées afin
de se maintenir dans le cadre de la concurrence par les prix ou celle de la
publicité est caractérisée par l'incertitude, pour ce
faire l'entreprise doit assurer une auto-commercialisation de ses ventes en
veillant à ce que les coûts de distribution engagés dans
les coûts du Marketing-mix ne soient pas trop importants ou ne soient pas
en disproportion avec les frais de publicité et ce afin d'élever
la taille compétitive de l'entreprise.
De cette simple analyse des formes caractérisant la
concurrence.
On peut déduire que :
- La concurrence des prix s'efface devant la tendance des
entreprises vers la réalisation d'ententes et de négociations.
- Tendance actuelle des entreprises à tracer des
stratégies se basant sur les Investissements afin d'étendre des
dimensions importantes et freiner les concurrents éventuels.
Les formes ainsi précisées, présentant
maintenant les structures de marché qui font de la concurrence un
concept caméléon.
C- Les structures de Marché :
On se place ici du point de vue de l'offre,
c'est-à-dire en prenant en considération le nombre de producteurs
qui interviennent sur un marché de biens ou de services.
1- Le marché monopolistique
:
Caractérisé par la présence d'une seule
entreprise à vendre un certain produit.
Mais pour que l'on puisse parler de monopole, au sens, strict
du terme, non seulement que l'entreprise soit seule sur le marché, mais
encore que celui-ci ne puisse pas être pénétré par
des entreprises étrangères et que le produit n'aie pas de proches
substituts.
Néanmoins, l'on peut parler de monopole dés lors
qu'une entreprise de par sa taille et sa puissance financière et
technique domine le reste de ses concurrents.
Le monopole n'est pas toujours facile et possible à
atteindre, le caractère de domination qui émane d'une telle
situation peut paraître précaire et éphémère
en fonction du temps et de l'espace. Comment ?
L'existence du monopole dépend
:
- L'espace géographique privilégiée
- Une règlementation = monopole étatique
- Une innovation technologique (toujours renouvelée)
Cette dernière condition crée des conditions de
monopole non négligeable, même temporairement, qu'il faudra
prolonger sans cesse d'où le rôle de l'Investissement dans la
constitution de la conservation du monopole et dont l'ampleur de la
stratégie dépend de la taille du marché, du poids de la
concurrence et de la puissance financière de l'entreprise.
La réalisation du monopole, malgré
son caractère relatif reste lié à :
- L'évolution des conditions économiques
- L'existence de coûts fixes importants, compte tenu de
la taille du marché, en effet ces coûts (coûts de recherche
exorbitants) sont trop élevés pour pouvoir être amortis
s'il existe plus d'une entreprise.
- L'ouverture des frontières et la présence de
nouveaux substituts.
La réalisation présente des inconvénients
dont le plus connu reste le piège des rendements d'échelle
décroissant et que seule la diversification de la production permet de
diminuer les risques, c'est-à-dire que les pertes qu'il subira sur
certains produits seront compensées par d'éventuels gains obtenus
dans les autres activités.
On peut déduire que le monopole reste une structure de
marché très hypothétique.
2- Marché de concurrence monopolistique
:
"C'est une notion de l'économiste anglais chamberlin
dans les années 30".
"C'est une situation de concurrence dans laquelle les
entreprises différencient tellement leurs produits qu'elles se trouvent
disposer d'un certain monopole pour leurs propres produits (exemple : C).
De ce fait, deux conditions s'imposent :
- Différenciation des produits : la différence
positive des prix n'influence aucunement la fidélité du
client.
- Les vendeurs sont nombreux et de petite taille par rapport
au Marché.
Les décisions d'action soit indépendants des
réactions des concurrents.
Les principaux variables qui différencient la
concurrence monopolistique des autres structures de marché (concurrence
pure et parfaite et monopole) se résume en : prix,
différenciation du produit, publicité, production...)
Toutefois il convient de préciser que ce modèle
est remis en cause ainsi on peut dire que les industries à
différenciation très poussée tel celle de l'automobile,
qui regroupe un faible nombre d'entreprise à produits
différenciés, le modèle de l'oligopole est plus
adéquat et pour les marchés où les substituts proches
n'existent pas la théorie du monopole est plus adaptée.
L'empirique démontre souvent des marchés
à producteurs multiples sans pour autant exclure l'existence de certains
offreurs puissants : structure oligopolistique.
3- Le marché oligopolistique
:
Situation de concurrence imparfaite dans laquelle un petit
nombre de vendeurs font face à une multitude d'acheteurs.
Chaque entreprise est trop puissante tel que ses
décisions vont peser sur la réaction de ses concurrents, ce qui
la pousse à prévoir les conséquences de celles-ci sur sa
propre situation.
Cette forme de marché semble être la plus
répondue dans le système capitaliste.
Afin d'éviter la concurrence néfaste, telle la
guerre des prix, les firmes cherchent généralement à
s'entendre (entente, cartel), des pratiques qui restent
pénalisées par la politique de la concurrence qui cherche
à éviter les conséquences inflationnistes qui peuvent en
résulter.
Au fur et à mesure de la mondialisation de
l'économie, la notion du marché unique concurrentiel est souvent
évoquée, une notion qui ne fait que mettre en évidence
l'importance d'une présence mondiale visant à rassembler les
fruits de la mondialisation.
Section 2 :
L'économie mondialisée
L'internationalisation de l'entreprise, y compris le
phénomène de délocalisation est un processus qui s'est
considérablement accéléré au cours des
dernières années sous l'effet de nombreux facteurs : politiques,
culturels, techniques...
L'effacement partiel mais progressif des frontières
dans certaines zones tend à réduire le caractère
international de certaines activités ; c'est le cas en particulier du
marche unique européen.
A- Tendance vers la mondialisation :
La notion de la mondialisation est apparue dans les
années 90, c'est la caractéristique d'une présence
mondiale où tous les biens économiques circulent sans
entraves.
On ne pourrait pas traiter de la mondialisation sans
évoquer le processus qui lui est antérieur :
l'internationalisation.
* L'internationalisation est un processus caractérisant
le développement des relations économiques entre les nations.
Ces processus se caractérise par une double
dimension.
- spatiale ;
- temporelle ;
* La dimension spatiale :
Le nombre d'acteurs intervenants dans l'économie
mondiale augmente et amène de nouveaux territoires, nouveaux
marchés et de nouveaux concurrents, on assiste à un
élargissement multiculturel sans pour autant renier les obstacles qui
subsistent, un élargissement qui a eu pour effet de créer des
habitudes de consommation similaires sur une grande échelle.
Toutefois la complexité s'accroît avec
l'obligation d'appréhender un espace de plus en plus vaste et divers, et
le risque politique demeure important : les conflits locaux sont très
nombreux.
* La dimension temporelle :
La circulation de l'information et son traitement
électronique élargissent l'espace et réduisent le temps,
on peut même parler du caractère immatériel des
marchés des biens.
Parlant de la monnaie, pièce motrice des
échanges, et grâce à l'informatisation, devient un signe
simple à traiter suite à la création d'un véritable
marché international des capitaux, toutefois les problèmes de
change demeure.
L'évolution du transport, surtout
l'aéronautique, facilite les trajets et rapproche les territoires :
déplacement facile et peu onéreux, quoique l'importance des
contacts humains à la réalisation des affaires impose
l'utilisation de la "visioconférence".
Toutefois des problèmes peuvent surgir tels :
- La fiabilité des informations
- La garantie de la confidentialité
Après l'internationalisation, l'économie
mondiale a connue une étape supplémentaire où le monde est
devenu un seul marché, les entreprises les systèmes productifs,
les états et les individus, étant mis en concurrence.
La Mondialisation s'est partout imposée pour
décrire cette nouvelle réalité, voire pour désigner
une menace.
"Elle peut être définie autant une
intégration économique mondiale qui va au-delà de
l'internationalisation des échanges de marchandises, de services ou de
capitaux et qui se caractérise par une mobilité parfaite des
capitaux et par une concurrence accrue entre les firmes et les
nations"19(*).
Parmis les éléments qui ont favorisé
l'apparition de la mondialisation on peut citer :
- les décisions politiques :
déréglementation, libéralisation des échanges
- évolutions technologique :
- rupture géopolitiques : chute du communisme.
La conjugaison de ces éléments a fait de la
mondialisation un carrefour de plusieurs phénomènes tels :
- globalisation financière
- affirmation de la concurrence des pays émergents
- extension des champs de la concurrence internationale
à des domaines protégés autrefois (services financiers,
transport, Télé-communication).
Ainsi la mondialisation demeure une évidence devant
laquelle l'entreprise doit faire face et de relever le défis d'une
présence globale.
De plus, la globalisation, la gouvernance d'entreprise ou
encore la montée de préoccupations environnementales sont souvent
évoquées comme les mutations lourdes et durables qui seraient
typiques de notre époque, on se trouve dans le cadre de transformation
qui redistribuent les cartes entre le monde de l'entreprises et le monde de la
consommation.
La mondialisation a pu transformer le monde en un village,
économique globalisé. On parle plus de dépendance
économique entre les pays, une dépendance par rapport à
l'innovation, la technologie, l'information, la gestion, la stratégie,
les concept économiques juridiques et financiers deviennent de plus en
plus mondialisés, une globalisation qui tend à rendre
l'assimilation de ces concepts idem pour tous les acteurs économiques
mondiaux.
Le choix d'une firme au Nord sera susceptibles d'influencer le
choix d'une autre aux Sud, la variation de la monnaies à l'Est aura
sûrement un impact à l'Ouest, le monde est lié
malgré l'obstination de certains à l'admettre : on ne peut pas
échapper à la mondialisation on ne peut pas tout à fait
l'orienter, mais on est obligé de la subir et seul l'intelligence
économique et la recherche de la compétitivité par le
biais de la stratégie ainsi que la flexibilité entreprenariale
peut jouer à l'avantage de ceux qui y adhérent.
En analysant bien l'histoire de l'évolution des
échanges, de la monnaie, de la pensée économique et ce qui
en résulte comme évolution de la pensée stratégique
et même de l'Etat et sa politique, on admettra bien que la mondialisation
est une évidence, une situation à laquelle on a dû
s'attendre. Reste a pouvoir analyser ses défis et atteindre ses profits.
B- Le marché contestable20(*) :
La notion du marché contestable est une notion
récente, elle est due à l'économiste américain
Baumol au début des années 80. Elle définit la concurrence
par la liberté d'entrée et de sorte d'un marché.
La distinction d'une telle forme de marché par
l'importance d'une concurrence potentielle c'est-à-dire le menace d'une
entreprises concurrente, une menace qui n'est pas forcément liée
à un nombre important d'offreurs et de demandeurs, il peut y avoir une
très forte concurrence entre deux firmes seulement et la simple
possibilité de nouveaux concurrents suffit à éviter une
hausse des prix, ce qui garantit les prix concurrentiels.
L'existence du marché contestable repose sur un nombre
de conditions nécessaires et suffisantes :
* Une entrée libre, gratuite et
absolue : faiblesse, et souvent absence de barrières juridiques,
techniques et financières, ce qui garantie ou plutôt impose une
égalité à l'accès au moyens de production, au
savoir-faire...
* Libe sortie et peu coûteuse : du fait
que les coûts irrécupérables doivent être faibles,
sinon l'entreprise ne peut prendre le risque d'entrer sur le marché.
Ainsi, le coût fixe est parfaitement recouvrable et pas de coût
irrécupérable.
Cette condition encourage le comportement de l'entreprise
fugitive, dont l'entrée est influencée, par la volonté de
réaliser un profit à CT et de se retirer après.
Le fonctionnement du marché contestable peut se
résumer ainsi :
· Dans le cadre de cette forme de marché, il
existe une facilité de l'appréhension de la concurrence
potentielle, ce qui rend rigide, pour les entreprises existences, la
réalisation des profits et la stabilité des prix.
· Le monopole, profitant auparavant d'une
présence incontestable, se trouve devant une présence
concurrentielle externe, et se contraint à baisser ses prix et de ce
fait subir des pertes, il va maintenir les prix au niveau du coût moyen,
son profit est théoriquement nul.
Comme sur n'importe quel marché (terme courant), la
concurrence existe et subsiste, mais dans le cas du marché contestable
la concurrence devient de plus en plus acharnée.
La déréglementation, la montée en
puissance des pays en développement, les progrès technologiques
et la disparition des barrières commerciales sont des
éléments qui n'ont font que transformer en profondeur le paysage
économique et accentuer l'appréhension d'une concurrence
potentielle qui implique la présentation des profits et des défis
que représentent l'internalisation et la mondialisation tout en essayant
d'acquérir un certain seuil de compétitivité à
l'échelle nationale et internationale.
C- Défis et profits de la
mondialisation21(*)
:
Le terme de la mondialisation possède une forte charge
émotive, ses répercussions restent inévitables et
irréversibles.
L'hostilité à l'égard de ce processus ne
vient pas du néant, surtout que les analyses des économistes
estiment qu'il accroît les inégalités au sein des pays et
entre eux, menace l'emploi et le niveau de vie et entrave le progrès
social.
L'évolution de ce processus a engendré un
glissement de ré-allocation des facteurs permettant d'évoluer la
notion de gain de productivité par le bais de trois types d'effet :
- l'effet de dimension ;
- l'effet de diversification ;
- l'effet de concurrence.
· L'effet de dimension : est
renforcer pour de développement des échanges qui influencent : la
taille de l'entreprise, le volume de production, et la taille de production.
· L'effet de diversification : il
est essentiellement dû à un accroissement de la
variété du système d'offre proposé au consommateur,
soit en terme de diversification de la consommation, soit en terme de
montée en gamme de produits consommés.
Cet effet de diversification, constitue une progression
accompagnée éventuellement d'un prix fluctuant.
Cette montée en gamme peut traduire à terme la
disparition à consommée des produits de plus faible
qualité ou de technologie faible, reste avantageux au consommateur vue
qu'il se trouve dans l'ambaras de choix entre produits présents sur le
marché où il raisonne en terme de prix ou de qualité, mais
l'avantage se présente aussi pour le proudcteur si toutefois il a la
possibilité de se distinguer par rapport à la concurrence interne
et externe et où seule une stratégie appropriée à
son bien, son objectif, et son environnement peut présenter un point de
repère au sein d'une concurrence mondialisée acharnée.
· L'effet de concurrence : L'immense
majorité des économistes s'accorde à dire que la
mondialisation et son corollaire le libre échange ont contribué
à augmenter le niveau de vie général.
Les principaux effets évalués de la concurrence
était énumérés par Gregory Mankico, on va essayer
de rapporter les principaux se rapportant à l'effet de la
concurrence22(*) :
- tout les individus sont engagés dans des rapports
d'échange.
- le coût d'une chose, c'est ce à quoi on renonce
pour l'obtenir.
- le niveau de vie d'un pays dépend de sa
capacité à produire des biens et des services.
Les gains génères par l'effet de la concurrence
résident dans les gains d'efficience qui découlent dans la mise
sur la production la plus avantageux aux niveau nationale et internationale et
ce pour satisfaire les besoins collectifs, surtout que de nos jours, les
entreprise alertées par les défis de la mondialisation et du
libre échanges, réalisent qu'elles peuvent encore accroître
leur efficience en décomposant leurs produits et en identifiant les
localisations où chacun de ces composants peut être
fabriqué au coût relatif le plus faible.
Aujourd'hui, de moins en moins de produits manifacturés
sont fabriqués entièrement au même endroit.
* Toutefois il ne faut pas manquer de préciser que la
mondialisation, autant que phénomènes évoluant dans le
temps et dans l'espace et autant que processus économique englobant
l'environnement concurrentiel international représente des défis
futures auxquelles les entreprises doivent en tirer profit.
Les forces extérieures vont continuer à modifier
la façon dont les entreprises doivent envisager la concurrence mondiale.
Les technologies continueront d'évoluer, les attentes
des consommateurs d'augmenter, et il semble qu'une
déréglementation plus poussée soit plus la règle
que l'exception.
On se trouve aux seins de forces qui échappent à
tout contrôle. Les entreprises qui s'adaptent à ses changements et
conçoivent des stratégies flexibles verront dans ces tendances
plutôt des opportunités que des menaces, et elles trouveront un
moyen de profiter du changement.
La réussite de ces entreprises à
caractère adaptatif et flexible tireront avantage des besoins changeants
des utilisateurs finaux, un avantage basé sur l'approximité du
client et la compréhension de ses besoins, une approche qui constitue la
devise du management la plus connue et souvent la plus
répétée est qui peut se résumer en
l'appréciation avec justesse des besoins des clients sur n'importe quel
territoire.
La flexibilité des entreprises leur permettra de tirer
avantage des évolutions technologiques. Certes, la bonne
appréciation des besoins de l'utilisateur final reste un
élément décisif de succès, mais la capacité
de transformer une bonne part du marché en nouveaux produits et services
est tout aussi importante.
Il ne suffit pas qu'une entreprise soit présente sur le
plan mondial pour en dégager automatiquement un avantage concurrentiel,
surtout que la concurrence de plus en plus acharnée qui pousse à
la mondialisation fera toujours des gagnants et des perdants. Certaines firmes
voient une menace dans les tendances actuelles, alors que d'autres y
perçoivent une opportunité.
Une économie mondialisée implique une
pensée statistique mondialisée, une pensée claire est
synthétique encadrée par une capacité d'aller à
l'essentiel sans négliger de susciter la réflexion.
Beaucoup de pays en développement ce sont soustraits
à la concurrence. Ils taxent notamment la compétition
étrangère de "déloyale", car les entreprises d'autres pays
ont l'avantage d'années d'expérience sur les nouvelles
sociétés du pays. Aussi diminuent ils l'accès aux firmes
étrangères à leur marché intérieurs.
Une délimitation qui ne fera qu'aggraver la situation
détériorée de ces pays. Ce qui est sûr c'est que la
dynamique de l'économie mondiale va continuer à faire
évoluer toutes les fonctions de l'entreprise.
Les entreprises sont aujourd'hui confrontées à
un choix simple mais crucial : prendre le train en marché ou rester sur
les quai.
Section 3 :
Compétitivité, notion globale
A- Définition et évolution :
La compétitivité désigne "la
capacité d'une entreprise, d'un secteur, ou d'une économie
à faire face à la concurrence, tant sur les marchés
extérieurs que sur son marché interne"23(*).
Ainsi, la compétitivité est une notion
économique résumant la capacité d'être viable et de
se développer par rapport aux autres territoires et entreprises ayant
des activités économique comparables.
La part de marché est la principale mesure de la
compétitivité.
On peut dire que la notion de compétitivité
à évoluer avec l'évolution du concept de l'entreprise et
de sa conception dans l'environnement concurrentiel.
On a bien dit qu'au détout du 20ème
siècle nous assistions à une prédominance de la demande
par rapport à l'offre, l'offre était totalement
écoulée sur le marché, nous étions dans une
société de demande, les concurrents étaient à
nombre limité et ne constituaient pas une menace évidente, la
compétitivité était une notion ignorée, mais qui
existait implicitement.
Le déclenchement d'alerte à la concurrence et la
prix en considération de la notion compétitivité
était causé par la généralisation de certains
produits encourageant le consommation à grande échelle se qui a
engendré l'apparition de nouvelles formes de distribution et de
consommation, on assisté à une société d'offre
où les entreprises essayaient de se rapprocher du client qui est devenu
de plus en plus exigeant et de se défendre contre la concurrence qui
devient de plus en plus acharnée, surtout avec la tendance de
l'environnement économique vers l'internationalisation et ensuite la
mondialisation qui n'ont fait q'augmenter l'effet de la concurrence.
La compétitivité est devenue la clé que
l'entreprise doit s'accaparer afin de se démarquer dans le marché
interne et externe.
Toutefois il fau préciser que la
compétitivité est un "résultat". Un résultat qui
diffère d'une vision stratégique à une autre et qui
émane à travers un nombre d'éléments qu'on va
essayer d'énumérer.
B- Les formes et sources de la
compétitivité et leurs caractéristiques :
Les sources de la compétitivité sont les
différents éléments qui existent déjà ou que
l'entreprise doit créer afin qu'elle acquiert la capacité de se
positionner face à la concurrence et qui constitue l'un des facteurs de
la concurrence.
Précisons que la compétitivité est un
concept macro-économique.
Parmis les sources, ou les facteurs, de
compétitivité qui font la performance d'une nation et de ses
entreprises, on peut citer :
· La compétitivité se mesure par la
différence des prix de vente et de la qualité des produits
relative à la concurrence extérieure ;
· La productivité : qui constitue le rapport
entre une production et les facteurs de production mis en oeuvre pour la
réaliser, un rapport traduisant la capacité de l'entreprise
à produire plus en utilisant les mêmes quantités de
travail. C'est le coeur de la dynamique économique;
· Le coût de production : coût du capital
(taux d'intérêt et de rendement attendu par le marché
boursier). Le coût du travail = salaire de la main d'oeuvre
qualifiée et non-qualifiée ;
· La disponibilité de main d'oeuvre
formée répondant aux besoins des entreprises en terme de
compétence et de coût ;
· La formation des hommes ;
· Les infrastructures de toutes sorte et de transport
notamment ;
· L'adéquation de la production avec la
demande intérieure et extérieur en terme de prix et de
qualité et de quantité ;
· Le taux de change par rapport à des
marchés extérieurs : lorsque la monnaie domestique est
sous-évaluée, la compétitivité est
améliorée, même si les variations de la monnaie peuvent
introduire des facteurs perturbateur à l'origine de nombreux conflits
commerciaux et politiques.
· La circulation et la disposition des informations
;
· La recherche et l'innovation technologiques et
commerciales.
Que sera la conséquence d'une faible
compétitivité de l'économie d'un pays?
La situation de faible compétitivité dans un
pays n'incitera pas les entreprises étrangères à placer
leurs moyens et coûts de production ou de recherche dans le pays. Par
ailleurs cette faible compétitivité fragilisera les entreprises
internes, leur faisant perdre des parts de marchés par rapport aux
concurrents étrangers. Au final ceci diminuera la production et l'emploi
totaux au sein du pays augmentation du chômage.
Quelles sont les différentes formes
représentatives des compétitivités?
La forme de compétitivité
résulte de la vision stratégique de l'entreprise :
1- La compétitivité - prix
:
Capacité de produire des biens et des services à
des prix inférieurs à ceux des concurrents.
Elle repose sur la diminution du prix du bien ou services
qu'elle produit, pour lui permettre d'écouler plus vite et plus
facilement ses stocks.
La compétitivité-prix fait intervenir trois
éléments différents.
- Le coûts de production : Les coûts de
matières premières ou les coûts salariaux sont
conditionnées par le prix des produits ; (prix élevé
implique des coûts élevés et inversement).
- Le comportement de marge des exportateurs : les prix des
produits vendus à l'étranger peuvent être relevés
afin d'augmenter le marges perçues.
On peut évaluer l'évolution de la
compétitivité - prix d'un pays en soustrayant les variations des
prix à l'importation de celle des prix à l'exportation.
- Le taux de change : il peut avoir un impact important sur la
compétitivité-prix, une dépréciation de la monnaie
nationale, en augmentant le prix de produits importés, entraînera
une amélioration de la compétitivité-prix.
Ces trois éléments peuvent évoluer
différemment, se compenser on se renforcer l'un l'autre. Par exemple, si
les taux de change ne varient pas, une entreprise peut compenser des
coûts de production : on parle de compétitivité-prix, ces
coûts de production doivent être plus élevés que chez
les concurrents étrangers en acceptant de réduire sa marge afin
d'aligner ses prix sur la concurrence.
Le niveau de prix n'est pas seul déterminent de la
compétitivité on parle aussi de :
2- La compétitivité "hors-prix" ou
bien la "compétitivité structurelle" :
L'entreprise peut avoir recours à cette forme de
compétitivité afin de rentabiliser plus d'argent. Elle consiste
dans la capacité de vendre des biens et des services pour d'autres
motifs que leur prix tels que : la qualité, l'efficacité du
réseau de commercialisation, sérieux de service, positionnement
dans la gamme, l'innovation. Elle oblige les consommateurs, exigeants une
certaine qualité sur leurs biens ou services, d'acheter chez cette
entreprises plutôt que chez une autre, à condition qu'elle ne soit
pas concurrencée sur ses idées.
Cette compétitivité par l'innovation peut
concerner aussi un bassin économique en concurrence par rapport à
d'autres, d'où les politiques visant à constituer des pôles
de compétitivité.
Ainsi, l'accès au capital, aux ressources humaines,
à un espace aménagé constitue un des facteurs clés
de compétitivité, sans pour autant omettre que la volonté
des hommes, leur imagination, leur capacité en définitive
à inventer d'avenir sont peut-être les facteurs clés du
succès les plus importants.
C- Compétitivité et tendances actuelles
:
L'entreprises, de nos jours, éprouve des ambitions
mondiales visant à acquérir un avantage concurrentiel global qui
n'est pas suffisante en soi mais qui être toujours soulevée par
une détection et une exploitation des nouvelles opportunités de
création de valeur, en prenant en considération les
disparités locales d'un marché à l'autre, il faut aussi
essayer d'atteindre les bienfaits et tirer partie des économies
d'échelles, choisir ses débouchés et maximiser la
perfection de la circulation des informations.
Dans le cadre de la mondialisation, la
compétitivité devient de rigueur et acquiert plus de profondeur
et plus d'importance. On s'intéresse plus sur le choix d'une
compétitivité-prix ou d'une compétitivité hors
prix, ce qui importe c'est de renforcer son positionnement face à la
concurrence inévitable, le mixage des deux formes de
compétitivité ainsi que celle des coûts s'impose.
Dans l'ère de l'hypercompétitivité, les
nouveaux entrants pénètrent les marchés avec
férocité telle qu'ils renversent les oligopoles nationaux et les
leaders bien établis dans leur secteur.
L'hypecompétitivité représente une
rivalité sans cesse croissante, prenant plus la forme d'une course
à l'innovation renfoncer par la généralisation d'une
stratégie agressive de prix et de compétence, ce qui contribue
à changer les règles de la concurrence, on parle plus de
raccourcissement du cycle de conception et de vie des produits, des
partenariats avec les fournisseurs et d'une orientation vers le client.
Les entreprises hypercompétitives récolent les
fruits de la mutation du marché, car elles ont compris que le
règles du jeu ont chargé e que les barrières
protégeants les leaders se sont affaiblies, et que seuls les firmes
audacieuses et flexibles gagneront le défis de la mondialisation.
La planification et l'élaboration d'un plan d'action
stratégique à court terme reste de rigueur.
Certes la disparition des barrières peut
pénaliser les entreprises nationales mais précisant que les
marchés protégés deviennent à terme moins
compétitifs. On pourrait se trouver ainsi dans une économie
à double vitesse : certains secteurs sont affaiblis et se retrouvent
à la traîne, tandis que d'autres sont hautement compétitifs
sur les marchés mondiaux.
L'hypercompétitivité qui caractérise les
nouvelles entreprises souples et créatives, est en passe de devenir une
norme de succès dans le commerce mondial. Le succès des
entreprises hypercompétitives est fondé sur une innovation
rapide, des cycles raccourcis de conception et de vie des produits, une
concurrence agressive et une nouvelle façon de répondre aux
attentes des clients. Pour l'acquérir, l'explication des
compétences existantes est insuffisante.
CONCLUSION DU CHAPITRE II
:
La concurrence est un phénomène
économique naturel, son analyse ne se limite pas à la
détection des forces qui l'alimentent où de ses formes et
structures, l'importance de son analyse réside dans la
compréhension de son évolution qui pèse de plus en plus
sur les entreprises et leur vision stratégique.
La concurrence devient une notion globale ses concepts
demeurent les mêmes pour toutes les firmes et ce au niveau international,
ce qui ne fait qu'accentuer son impact et reformuler des profits et
défis. Pour ce, la recherche de la compétitivité au sein
de l'émergence de la méga-concurrence devient une
nécessité absolue.
LA CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE :
«L'entreprise demeure la cellule fondamentale
des économies contemporaines. Elle est le reflet de la
société, de ses conflits, de ses contradictions et de ses
ambitions, elle est au centre de tous les débats
politiques24(*)».
La relation avec son environnement se fond sur l'approche
systémique qui définit l'entreprise autant qu'un système
social complexe et une organisation ouverte à son environnement. Dans ce
cadre, la maîtrise du changement d'état sous l'effet de forces
contraires est une contrainte de service du système.
L'environnement économique est vécu tel un
milieu étranger, qui inspire la méfiance, sa relation avec la
firme reste une relation de cause à effet où on peut
évoquer l'un des phénomène les plus importants du
fonctionnement de l'entreprise qui est l'effet de "feed back".
Un phénomène dont l'importance émane du
fait que l'entreprise, au sein d'un environnement incertain cherche une
formation certaine et relativement parfaite.
La concurrence pèse de plus en plus sur les firmes, des
transformations rapides et irréversible ne cessent de se multiplier des
mutations profondes se sont produites allant de l'internationalisation à
la mondialisation jusqu'à la hyper compétitivité
influencent les chances de survie des firmes et leurs possibilités de
développement. Les identifications sont donc nécessaires à
la fois pour les dirigeants qui ont à piloter leurs entreprises dans ce
monde changeant, que pour l'observateur désireux de connaître
l'environnement des entreprises par le biais d'analyse des facteurs et des
conditions qui déterminent leurs comportements.
La mondialisation reste une réalité
irréversible à l'égard de laquelle l'entreprise doit
reformer ses prérogatives et redéfinir ses objectifs. La
stratégie, le rôle de la compétitive jouent un rôle
déterminant dans l'accomplissement stratégique des
finalités de l'entreprise.
![](action-strategique-entreprise-mondialisation-competitivite6.png)
Introduction :
Ayant présenté l'entreprise, l'environnement
concurrentiel et le tendances actuelles du tissu économique que
l'entreprise écrit et subit, la logique impose de traiter de la
stratégie et de l'apprentissage stratégique qui
représentent la voie médiane permettant aux firmes
égarées de se situer par rapport à la concurrence
existante et émergeante.
L'activité de l'entreprise ne paraît plus
être guidée par la recherche d'un objectif unique du profit
maximum ; elle doit être saisie comme un ensemble dans lequel les
motivations sont nombreuses et contradictoires et où l'aspect
concurrentiel n'est qu'un élément.
La stratégie devient au centre des
intérêts qui animent l'entreprise, de plus que les effet de la
mondialisation de l'économie se fait de plus que les effets de la
mondialisation de l'économie se fait de plus en plus sentir, les grandes
et moyennes entreprises de pratiquement tous les secteurs s'efforcent de
concilier les impératifs de la stratégie mondiale et la
nécessaire réactivité sur le plan local.
La stratégie que doit adopter les entreprises, afin de
réussir leur intégration et ensuite leur évolution, doit
être une stratégie flexible, par rapport aux fluctuations
économiques, financières, technologique et même humaines;
elle doit être globale c'est-à-dire qu'elle prenne en
considération l'augmentation de l'incertitude économique et de la
compétition potentielle au niveau national et international, ainsi que
la maturité de l'esprit de compétitivité.
L'entreprise cherchera plus à construire un pont
stratégique au niveau national afin de passer à un niveau
supérieur et plus difficile à franchir : on parle de la
pensée stratégique global et la recherche de la
compétitivité au niveau mondial.
Dans cette deuxième partie, dans un premier chapitre on
tentera d'exposer le concept de la stratégie de définir son
contenu, ses caractéristiques et ses différentes typologies,
d'éclaircir la démarche stratégique à adopter et le
plan d'action à suivre, un début présentatif qui nous
permettra d'appréhender la deuxième section comportant la
relation pertinente entre stratégie et compétitivité est
ce au niveau global et sous l'ère de la mondialisation, on traitera des
étapes qui mènent vers la compétitivité, on
évoquera la stratégie préconisée afin
d'acquérir et de reformer une entreprise et une présence globale,
tout en essayons d'y insérer des questions rétorques permettant
de mieux présenter le contenu de cette partie.
On traitera, dans un second chapitre, de l'entreprise
marocaine, sa place dans l'environnement mondial et sa présence
concurrentiel au niveau international ainsi que la démarche à
suivre afin d'acquérir une "compétitivité globale".
CHAPITRE I : La Stratégie
D'entreprise
Introduction :
«Une entreprise a toujours une
stratégie, même si elle ne l'exprime pas et même si elle ne
s'en aperçoit pas»25(*).
La stratégie demeure le noyau et la condition par
laquelle l'entreprise peut exister et à travers laquelle elle
préserve son existence.
Autant qu'un système, l'entreprise entretien des
relations internes et externes vers lesquels elle détient un pouvoir
qu'elle émit et subit, cette réalité implique une certaine
cohérence "interne - externe " que seule une stratégie
adaptée à l'objectifs et aux ressources de l'entreprise peut
réussir.
La stratégie permet à l'entreprise de s'adapter
à son environnement tout en mettant en valeur son autonomie d'action.
- Qu'est ce qu'une stratégie ?
- Quelles sont ses données et apologies et
caractéristiques ?
- Comment se définit la démarche,
l'évaluation et l'action stratégique globale et la recherche de
la compétitivité ?
Ce sont des questions auxquelles on va essayer de
répondre au cours de ce premier chapitre.
Section 1 :
Le concept de stratégie
A- Définition de la stratégie
:
La stratégie est une notion militaire, le choix de se
terme afin de désigner les différentes décisions portant
sur l'avenir et la survie et le positionnement d'une entreprise émane du
fait que les marchés constituent des lieux de confrontation qui
relève de la "guerre économique". La sémantique est
délicate dans ce domaine, puisque, selon les auteurs, politique et
stratégie n'ont pas la même prééminence l'une
à l'égard de l'autre.
La stratégie, dans l'art militaire, détermine
l'attitude du combattant à l'égard de la combinaison des trois
questions fondamentales dans l'organisation d'un affrontement et qui sont :
dans quel espace ? à quel moment ? Avec quel moyens ?26(*)
La réponse logique s'imposera : il faut intervenir au
bon endroit, au bon moment avec les moyens nécessaires et suffisants.
Facile à dire, difficile à mettre en oeuvre, car
il faut toujours anticiper dans ces trois domaines.
La stratégie reste subordonnée aux buts finaux
de l'entreprise, elle désigne l'ensemble des objectifs
opérationnels et les règles d'action utilisés pour
atteindre l'objectif majeur ou finalisé ; dans cette perspective le
terme stratégie acquiert la signification du "plan stratégique".
Le plan stratégique peut être définit
selon trois manières :
- Il comprend la définition des objectifs
généraux et la prise en compte explicite de l'environnement
turbulent27(*).
- C'est l'expression d'une stratégie explicite qui
porte essentiellement su la relation entreprise environnement28(*).
- C'est outil de la stratégie principalement dans son
aspect budgétaire29(*).
Cela dit, ces définitions admettent peu le
préalable stratégique, elles considèrent que la
planification est une fin en soi.
Une autre définition plus admise et acceptable que les
précédentes et qui considère que la planification
stratégique est l'organisation d'un processus d'apprentissage par lequel
la relation dialectique.
Entreprise - environnement est mise en oeuvre, ainsi la
stratégie «définit les objectif majeurs... trace
les grandes ligne du plan à suivre pour les atteindre et fixe les moyens
nécessaires à leur poursuite... Elle établit les relations
entre l'entreprise et son milieu extérieur... et a une fonction
novatrice et créatrice»30(*).
Nous suivrons, en ce qui nous concerne, la démarche qui
consiste à distinguer l'action stratégique de la
stratégie.
Dans cette otique, la stratégie est défit tel
:"un ensemble de critères de décisions permettant de mettre en
oeuvre la politique générale en définissant des objectifs
et des types de moyens à mettre en oeuvre.
Ces objectifs et ces moyens étant
intégrés logiquement et chronologiquement de façon
à constituer un plan : le plan stratégique"31(*). Ce dernier intègre le
choix des objectifs opérationnels et constitue en quelque sorte le
réalisme de la stratégie qui est son recteur.
"La stratégie est à la fois un plan organisant
et coordonnant les actions, le résultat d'un processus de
décision et d'un processus de fonctionnement de l'organisation dans son
ensemble"32(*).
B- Les données de la stratégie
:
Les donnée de la stratégie représentent
les différents acquis évidents que l'entreprise doit avoir on
acquérir afin de mieux fonder sa stratégie, ils sont lié
au corps de l'entreprise autant que organisation et système ouvert et
constituent les élément de la stratégie.
Dans ce cadre on parle du :
· Choix du couple produit - marché qui reste
une donnée fondamental, le point de départ d'une entreprise est
son produit, cette idée fondatrice peut être un nouveau concept
d'origine interne ou être acquise à l'extérieur par
différents moyens. Dans les deux cas, on peut faire appel à des
techniques et technologie variées. Cette donnée détermine
la technologie mise en oeuvre et la forme du marché.
· Le capital économique, qui est un actif, on
patrimoine d'un agent économique susceptible de lui procurer un revenu,
ce capital dépend de l'intensité capitalistique et du rythme de
la croissance.
· L'activité de l'entreprise est soumis au
risque : un capital se déprécie; les disfonctionnement de la
chaîne de valeur peuvent entraîner des pertes, un appauvrissement
et la mise en danger de l'existence même de l'entreprise. Le risque se
manifeste par un événement dommageable pour l'entreprise, il est
naît de l'incertitude du future et plus précisément sur
l'incertitude ayant à l'évolution de l'environnement de
l'entreprise sous ses différents aspects : technique, commercial et
humain...
Ce risque s'est accrût sous l'effet de la concentration
des moyens de productions de l'internationalisation des échanges et de
l'accélération du progrès technique.
· L'immobilisation du capital financier impose une
exigence du résultat.
· L'avantage concurrentiel de l'entreprise qui repose
essentiellement sur l'innovation, la compétitivité, la recherche
et développement...
· La cohérence interne qui par de
l'adhésion des parties prenantes internes, qui sont des acteurs
entretenant un réseau de relations animant l'entreprise, à sa
propre « fonction - objectif ».
Cette cohérence peut être l'objet d'une
stratégie appelée : "stratégie d'intégration
sociale", cette intégration sociale du personnel de l'entreprise est une
tâche vitale et difficile. Sa vitalité émane du faite
qu'elle conditionne le fonctionnement et l'existence même de
l'entreprise.
Sa difficulté est la résultante de l'existence
des motivations et des aspirations différentes et divergentes.
Cependant il faut préciser que la cohérence
interne du personnel aux objectifs de l'entreprise, conditionne
l'efficacité du système productif, tout en assurant la
satisfaction des exigences des parties prenantes internes, on parle des
propriétaire et des salariées.
· L'équilibre avec l'environnement, à
l'opposé de la données précédente, ici on parle de
la satisfaction des parties prenantes externes : Etat, clients, fournisseurs,
banque..., et avec lesquels l'entreprise détient des relations de
pouvoir pesant sur la démarche stratégique de l'entreprise et
soumis l'entreprise aux contraintes sociales financières,
économiques et politiques, et face auxquelles elle doit préserver
son autonomie et cohérence...
· La création de richesse, c'est l'objectif
fondamental même de la création de l'entreprise et dans sa
conception. Et avec les contraintes imposées l'entreprise voit dans
l'obligation de conserver une fraction de la valeur ajoutée sous forme
de ressources financières interne en concurrence avec les parties
prenantes est une garantie pour renfoncer sa puissance.
Est-ce qu'on peut parler de model universel de
stratégie ou de plan stratégique ?
La réponse et nom, pour la simple et évidente
raison que les entreprises diffèrent en matière d'objectifs et de
normes ainsi que de finalités, leur organisation et motivations y jouent
rôle, sans pour autant ignorer le rôle des spécifités
internes à chaque firme et les relations qui la lient à son
environnement.
Les différences stratégiques existant entre les
entreprise autorisent que ces firmes aient au moins un trait commun celui des
étapes de la démarche stratégique.
La stratégie est un concept complexe a plusieurs
composantes, les choix et décisions de l'entreprise sont guidés
par la place qu'elle détient dans le marché, son attitude
à l'égard des autres acteurs y compris la concurrence. Ces choix
et décisions sont souvent définis à moyen et long terme
dans la perspective d'engager d'avenir de l'entreprise.
Le but de la stratégie reste la défense ou la
conquête de parts de marché, cette attitude du combattent nous
remonte à la raison pour laquelle le vocabulaire militaire et tout
à fait adapté à l'étude de la stratégie.
L'allocation des ressources financière reste un choix
déterminant dans la réalisation de part de marché face aux
concurrents.
D'autres choix s'annoncent devant l'entreprise et qui
demeurent inévitablement conflictuels et auxquels l'entreprise doit
établir la meilleur adéquation compatible à sa vision
stratégique.
Parmis les choix prépondérant dans les
déterminations de la stratégie de l'entreprise, on résume
:
- Les axes de développement qui définissent son
orientation, dans ce cadre, la stratégie de l'entreprise porter sur la
promotion de l'une des composantes de l'entreprise afin de soulever ou de
bouster le reste, le choix émanera de l'importance de l'axe en question
dans l'amélioration du positionnement de l'entreprise.
- Le choix du métier, précisant, que quand on
parle de la notion "métier" ce la veut dire d'avantage l'orientation
"fonction - objectif", de l'entreprise et son marché choisit. Le choix
doit assurer la cohérence de la stratégie et la
détermination d'un certain niveau de spécialisation.
- L'internationalisation (section 2).
C- Typologie des stratégies33(*) :
1- La stratégie interne (on stratégie
d'intégration sociale) :
Elle porte essentiellement sur la réalisation d'une
cohérence entre les parties prenantes internes de l'entreprise et son
"fonction - objectif".
Cette stratégie présente une base
intégrante de la stratégie externe, on peut dire ici que
l'accessoire suit le produit, si la stratégie interne et mal
réalisée, ses répercussions pèseront sur l'avenir
de l'entreprise.
La stratégie interne met en relation l'entreprise et
ces acteurs internes sur une relation "contribution - rétribution". La
contribution est l'apport des individus sous forme de capacité de
travail, de savoir et savoir-faire...
La rétribution c'est l'entreprise qui la supporte sous
forme de salaire, de promotion, de statut social...
Cette relation conditionne le fonctionnement et l'existence
même de l'entreprise, en revanche elle confronte des motivations et des
aspirations différentes.
La réussite de la stratégie interne
résulte, d'une part les équilibrages complexes et permanents
entre les demandes internes et les pressions externes, et d'autre part des
réponses fournies.
Ainsi fait, l'entreprise se permet de contrôler les
différents acteurs internes et externes et de tenir un certain pouvoir
permettant d'assurer des comportements conformes aux objectifs de la firme.
Quels sont les moyens par lesquels l'entreprise
peut réaliser une stratégie interne et réussir
l'intégration sociale ?
Les moyens que peut utiliser l'entreprise peuvent être
économique, psychologiques ou bien idéologiques :
- En parlant de moyens économiques, la principale
motivation du travail demeure le salaire, son utilité reste d'ordre
social et c'est un droit justifié par la sence de droit qui le normalise
et le renforce autant que nécessité et tendance sociales et
économiques.
- Pour les moyens psychologiques ils représentent du
assurances à long terme que l'entreprise établit pour
sécurité d'emploi et pérennité du revenu en
contrepartie du respect de l'autorité hiérarchique et ses
fondement.
- Les moyens idéologiques se rapportent aux moyens
psychologiques et les renforcent du fait qu'ils reposent sur des valeurs
ambiantes tel la consolidation de la culture d'entreprise qui peut constituer
à elle seule un foncement stratégique.
L'entreprise, autant que système ouvert s'expose
à des forces qui lui échappe et se heurte à des
contraintes du genre :
· Le fonctionnement général de
l'environnement économique et concurrentiel qui représente un
élément modérateur de la stratégie interne de la
firme ;
· L'environnement interne dans l'image des acteurs
participant à l'entreprise peuvent constituer un obstacle durant le
processus d'intégration sociales ci tout à titre d'exemple le
syndicats et leur politique du partage de la valeur ajoutée.
Cette note de stratégie interne et ce qu'elle impose
comme moyens et à ce qu'elle s'expose comme contraintes,
génère un processus de marchandage entre l'entre prix et ses
acteurs externes d'autre port.
Un marchandage difficile mais qui assure l'unité de
l'entreprise et préserve la raison de son existence.
La stratégie interne ne constitue qu'un
préalable stratégique dans l'existence de l'entreprise et ne la
met pas à l'abrie de tout problème. La nécessité
d'une stratégie externe reste de rigueur.
2- La stratégie externe :
La stratégie externe traduit la typologie des relations
de l'entreprise avec son environnement externe, qui détermine, à
son tour, la latitude d'action réelle dont dispose l'entreprise ainsi
que sa marge de manoeuvre et de pouvoir dans l'environnement.
L'entreprise se trouve dans l'obligation de s'adapter aux
changements de l'environnement ainsi que s'affirmer autant qu'en centre
autonome de décision autrement dit : elle doit mettre au point une
stratégie externe afin d'assumer les contraintes spécifiques du
marché et exercer on pouvoir d'action pour permettre son expansion.
Cette double exigence de survie et d'expansion constitue l'essentielle de la
stratégie externe de l'entreprise.
Dans le cadre de la stratégie externe l'entreprise
puise dans les logiques d'actions en vue d'élargir son champs d'action
on simplement pour réagir à certaines attaques de l'environnement
et essayer de transgresser les contraintes de la domination, de la concurrence
et de l'environnement en général.
Quelles sont les formes de stratégie
externe que peut adopter une entreprise par rapport au marché à
la concurrence ?
Une stratégie face à la concurrence, suppose
l'adoption d'actions ou de stratégies offensives et défensives
pour mettre l'entreprise dans une situation tenable au sein du
marché.
* Précisons que "l'entreprise doit avoir la
stratégie de ses moyens et les moyens de sa stratégie".
3- La stratégie offensive :
Elle comprenne les différentes stratégies de
croissance, de domination du marché et de pouvoir de façon
générale.
La stratégie offensive joue un rôle actif dans la
mise en relations objectifs internes de dirigeants et leur volonté de
modifier les contraintes de l'environnement et agir dessus.
Comment se définissent les données
d'une stratégie offensive ?
· L'objectif de croissance : son objet réside
dans l'accélération de la croissance et l'élargissement de
la zone d'influence.
La croissance se manifeste par l'augmentation des volumes
d'activité, du chiffre d'affaires. Sa réalisation passe par une
meilleure utilisation des capacités de production qui est le
résultat d'une augmentation des parts des marchés dûe
à une conjoncture de caractère générale ou
spécifique au produit, soit par une meilleure pénétration
commerciale. On assiste ainsi à une amélioration de la situation
et de la performance de l'entreprise. Cette situation reste limitée et
afin qu'elle se poursuive l'entreprise doit changer de dimension.
· La politique ou le moyen qui matérialise au
mieux l'objectif de croissance reste "l'investissement". Cette politique sera
à même de faire valoir une "politique de maintien" et une
"politique de développement".
Une certain recherche de rentabilité doit être
prise en compte dans l'objectif de croissance sans pour autant chercher le
profit, cette rentabilité est admise pour garantir les cash-flows
nécessaires et suffisants à la politique d'investissement et de
croissance, elle garantie de même la capacité de remboursement
à terme en cas d'emprunt.
L'investissement, autant que donnée
intégrée dans le processus de croissance, ramène toujours
sur un cabitrage sur le couple "rentabilité / risque".
C'est un pari sur l'avenir et sa rentabilité
dépend des modalités de financement, cependant elle doit couvrir
le coût.
L'objectif de croissance vaudra à l'entreprise une
certaine supériorité en matière de performance et de
capacité sur ces concurrents.
· La transformation des données du
marché : cette transformation s'établis, en terme de
stratégie externe, au profit de l'entreprise. La stratégie est
fondamentalement liée au désir de puissance et de prestige des
acteurs internes. La transformation a pour but l'acquisition d'avantages
relatifs du marché des produits, du marché des facteurs et du
marché monétaire.
· Le pouvoir économique : il est le facteur de
base explicatif du processus de décision des firmes, à l'origine
de leur expansion, et semble imprimer fortement leurs orientation futures.
C'est un facteur explicatif global qui intègre l'ensemble des
éléments de la décision stratégique.
Ainsi l'investissement, dans l'optique de l'acquisition du
pouvoir, dés lors considéré comme l'instrument de
développement des entreprises, deviennent leur instrument
privilégié de pouvoir.
La stratégie offensive imprime le caractère
actif sur l'identité de l'entreprise, un rôle actif
décidé en fonction des objectifs interne des dirigeants et qui
vise à modifier les contraintes de l'environnement.
Mais si toutefois l'entreprise se trouve dans
l'incapacité de modifier l'environnement en sa faveur, elle faut qu'elle
s'adapte à son évolution, et c'est là qu'intervient le
rôle de la stratégie défensive.
4- La stratégie défensive
:
Comme son nom l'indique, la stratégie défensive
est une stratégie de "défense" basée sur des politiques
à riposter aux "agressions" extérieurs, à
caractères nombreux et divers.
Les éléments extérieurs agissant sur le
comportement de l'entreprise déterminent la politique de défense
que peut adopter l'entreprise, ils peuvent agir ensemble on
séparément, leur inventaire exhaustif reste possible, mais juste
à titre indicatif nous allons traiter les plus déterminants
stratégiquement parlant :
· Le niveau technologique : la
technologie et son évolution est un élément important dans
la provocation de la réaction de l'entreprise.
L'Innovation raccourcie la durée de vie des produits et
accélère sa disparition. La technologie est souvent
considérée autant tel un outil essentiel des
sociétés "hyper - concurrentes", l'entreprise, par une politique
appropriée en recherche - Développement permet à
l'entreprise de creuser l'écart part rapport à ses concurrents et
en même temps de créer la possibilité de diminuer le
coûts de production ainsi que de réduire ses prix de revient.
Le niveau de technologie modifie profondément
l'orientation de l'entreprise, sa position dans l'environnement concurrentiel,
c'est-à-dire sa stratégie.
· L'état de la concurrence :
Dans ce cas, la stratégie est orientée par la position de la
firme sur le marché, la structure de ce marché et les formes de
concurrence qui y existent, une stratégie approbant l'existence de
barrières à l'entrée et l'acquisition d'une "taille
compétitive" visant ainsi à atteindre une dimension
considérée comme un obstacle se dressant devant des concurrents
actuels et potentiel.
La stratégie de l'acquisition d'une taille
compétitive doit être renforcée par une stratégie
basée sur la différenciation et l'approche du consommateur,
l'entreprise doit, en permanence, s'assurer l'indispensable relation permanente
avec la fonction marketing.
On verra, dans la seconde section, l'importance de la
technologie pour à la présence mondiale.
· La conjoncture économique
générale : l'instabilité du milieu
économique résulte d'une succession de conjoncture face aux
quelle l'entreprise se trouve devant deux positions stratégique : soit
elle va adopter une stratégie d'adaptation et d'anticipation à
court terme vis-à-vis conjoncture, soit elle va agir sur la conjoncture
et cherchera à modifier ses conditions, ce dernier choix d'action
stratégique relève du long terme et permettra, une fois
réussie, de préserver ou de prolonger l'acquis de la firme ainsi
que d'atténuer l'amplitude de ses dépenses et d'éliminer
les effets négatifs des fluctuations conjoncturelles.
On a essayé de donner une explication
représentative des typologies de la stratégie, maintenant on va
essayer de donner des exemples de stratégie offensive ou
défensive que l'entreprise peut adopter.
D- Les catégories stratégique de base
face à la concurrence :
Chaque entreprise a une stratégie à construction
unique qui reflète sa situation particulière. Cependant, et d'un
point de vue global il existe trois types de stratégie qui assurent une
cohérence interne - externe et qui permettent aux entreprise d'assurer
leur position à long terme et de créer l'écart
compétitif par rapport aux concurrents, les trois catégorie de
stratégie sont :
a) La domination par les coûts
b) La différenciation
c) La concentration
La fixation de l'unité "fonction - objectif" dans ces
trois catégories de stratégie demeure une exigence liée
à un engagement total des acteurs relatifs à l'entreprise.
La réussite de ces stratégies reste garantie
mais à degré dissimilaire dépendant de la structure du
secteur concerné.
a) La domination globale au niveau des
coûts34(*) :
Le coût désigne une dépense de
l'entreprise nécessaire à la réalisation de son
activité, c'est aussi le prix de revient d'un produit ou d'un
service.
La domination au niveau des coûts est une
stratégie offensive basée sur le contrôle des coûts
afin de le minimiser par rapport à ceux des concurrents ce qui va lui
permettre d'obtenir des profits supérieurs à la moyenne du
secteur, peu importe la vivacité des forces de la concurrence.
Afin de minimise ou contrôler ses coûts,
l'entreprise doit chercher une dimension d'échelle efficace
renforcée par l'effet d'apprentissage et d'expérience (qui
évoluent avec le temps et s'y rattachent), le contrôle
serré des coûts et des frais généraux reste une
nécessité se rapportant à la gestion ainsi que le
contrôle des comptes des clients marginaux. On peut parler d'une
minimisation des coûts de la recherche et développement, des
services, de la force de vente, de la publicité..., mais ces derniers
coûts semble nécessaire pour la recherche du "taille
compétitive" pour l'entreprise, leur contrôle dépend de la
vision stratégie globale de la firme.
Cette stratégie de domination par les coûts
permet à l'entreprise d'acquérir un avantage à plusieurs
reprises :
+ par rapport aux concurrents : elle lui permet de continuer
à réaliser des profits après que ses concurrents aient
épuisé les leurs dans des conflits de recherche de la
compétitivité par d'autres moyens d'investissement et de
politique de prix.
+ par rapport aux clients : le pouvoir du client sur les
entreprises reste visible et évident au niveau des prix. Le pouvoir ne
peut être exercé qui pour baisser les prix au niveau de ceux du
concurrent de la firme la plus efficace, la réalisation des profits
demeure accordée à la firme tenant le faible coût.
+ par rapport aux fournisseurs : la dominisation par les
coûts relève, dans ce cas, d'une stratégie de
défense qui induit à une flexibilité permettant de
s'opposé à des hausses des coûts des facteurs de
production.
+ pour rapport au marché en général, la
faiblesse des coûts assure l'établissement d'importants obstacles
à l'entrée (économie d'échelle à titre
d'exemple). Elle génère une assurance par rapport au produit de
substitution.
La situation du faible coût reste aussi
bénéfique au niveau de la négociation surtout que cette
dernière ne peut détourner les profits au point où les
profits du concurrent le plus efficace sont éliminés.
Quelles sont les conditions d'acquisition d'une
position de domination globale par les coûts ? et
existent-ils des sacrifices en amant du processus de domination.
· Les conditions peuvent être
énumérées ainsi :
- une part importante du marché.
- un accès favorable aux matières
premières, domination en amont.
- conception simpliste du produit assurant une facilité
de fabrication.
- élargissement de la gamme afin de répartir
largement les coûts.
- l'approche du client qui permet au volume de production
d'atteindre le niveau voulu.
· Toutefois, des sacrifices se
présentent en amont de la réalisation d'une domination au niveau
des coûts :
- nécessité d'investissement en
équipements modernes, investissement coûteux mais qui permettra de
prévenir une diminution remarquable des coûts à moyen et
long terme.
- une politique de prix agressive et des pertes de
démarrage, le temps de consolider sa part de marché qui au cas
d'une part de marché importante, permettra de réaliser des
économies au niveau d'approvisionnement.
La réalisation d'une situation de domination globale au
niveau des coûts assure des marges de profits élevées qui
peuvent être réinvesties en équipements neufs et en
installations modernes permettant de renforcer la situation de faible
coût et d'assurer son maintien.
b) La
différenciation35(*) :
La stratégie ne passe pas toujours par les coûts
ou par les prix, car les firmes cherchent à se démarquer en
proposant des produits légèrement différents, on parle ici
de la politique de différenciation qui est une stratégie des
entreprises pour contourner les inconvénients de la concurrence tout en
répondant aux attentes des consommateurs.
· La différenciation peut résulter de
:
- une conception originale ou une image de marque.
- une forme technologique.
- l'apparence extérieure
- l'originalité des services rendus à la
clientèle.
- les moyens d'approche à la clientèle :
promotion, publicité...
La différenciation permet à l'entreprise de
passer de "l'image marchande" à "l'image marquante".
Essayons de moderniser le thème de la
différenciation et de le lier à l'entité même de
l'entreprise. La pérennité de l'entreprise dépend de sa
capacité à marquer et à développer un territoire
sociétal et économique, ainsi la différentions autant que
stratégie doit puiser sa différence des les aspects des parties
prenantes multiples qui l'entoure (clients, fournisseurs, salaries...) afin de
constituer sa référence unique et marquante : elle puise dans les
valeurs communes, l'identité partagée, l'intérêt
reconnu et les partenariats durables.
La préservation de la différention dépend
du suivi permanent et attentif aux événements qui peuvent
l'affecter. Une certaine protection contre les intrus et les menaces.
La différenciation résulte d'un
délibéré de l'entreprise, toutefois elle peut limiter la
conquête d'un espace plus large du marché vue l'aspect
d'exclusivité émanent d'un choix et de la fidélité
des clients met la firme à l'abri des agressions des concurrentes et de
faire face au pouvoir des fournisseurs à l'aide d'une marge de profit
élevées qu'une telle stratégie peut assurer.
Précisons qu'une stratégie de
différenciation ne permet pas à une entreprise de négliger
les coûts ni les prix des concurrents.
c) La concentration :
La concentration est un processus portant sur la dimension de
l'entreprise, ou bien sur son activité, pour la taille on parle de :
- une augmentation de la dimension de l'entreprise et de
l'accumulation de capital;
- une diminution, par voie de conséquence, du nombre
des concurrents ;
- une augmentation des barrières à
l'entrée, en raison de la concentration de l'activité ;
- un avantage coût.
La concentration est une situation particulière d'une
activité qui est dominée par quelques producteurs.
Comment peut-on réaliser une concentration
?
La réalisation de la concentration dépend de la
forme de la concentration que l'entreprise veut adopter :
* pour la concentration technique : l'entreprise
prévoie regrouper plusieurs établissements de production en une
seule unité afin de profiter des économiques d'échelle.
* pour une concentration financière et la recherche
d'une force financière : il s'agit d'incorporer les présence
juridiques des entreprises entre elles, dans ce cas on parlerait soit de
"fusion" : des entreprise disparaissent au profit d'une seule, soit
l'absorption : une entreprise passe sous contrôle d'une autre.
Il existe trois types de concentration :
+ La concentration horizontale : c'et un regroupement
d'individu ayant la même activité c'est-à-dire
réalisant le même produits ou situées au même stage
du processus de production, cela leur permet de profiter des économies
d'échelle et d'acquérir un pouvoir de négociation face aux
partenaires extérieurs (fournisseurs).
+ La concentration verticale : c'est un regroupent
d'entreprise situées à stade complémentaire d'un processus
de production, ce qui permet de supprimer les intermédiaires en amont et
en aval de l'activité.
+ La concentration conglomération : les entreprises y
adhérant réalisent des activités complètement
différentes ce qui donne la possibilité de compenser les pertes
les uns les autres.
La concentration permet d'accroître le pouvoir pour un
nombre réduit de concurrents. Le processus agit sur celui de
l'innovation ce qui aggrave la situation des plus faibles, on parle
d'accroissement des effets de la puissance, c'est pourquoi les pouvoirs publics
interviennent dans ce domaines et insistent sur une autorisation
préalable pour réaliser des opérations de fusions
dépassant un certain seuil.
Dans cette première partie nous avons traiter la
concentration par la dimension, nous allons maintenant passe à celle de
l'activité.
La concentration de l'activité consiste à se
concentrer sur un groupe de client particulier soit par gamme des produits soit
sur marché géographique, ainsi l'approche du client particulier
reste de rigueur. La firme peut, de ce fait, desservir moins de ressources que
les concurrents qui essaient de se démarquer dans un marché plus
large.
La concentrât induit à une situation de faible
coût ainsi qu'à une différenciation ce qui assurer la
meilleur défenses face aux forces de la concurrence.
La domination au niveau des coûts, la
différentions et la concentration sont les trois stratégies de
base gagnantes. Le choix spécifique de l'une ou de l'autre est une
nécessité pur la construction d'une "taille compétitive",
le choix d'une voie médiane entre les trois affaiblira leur
efficacité et assurera une faible rentabilité.
Le choix de la stratégie, peut importe sa nature,
nécessite une démarche stratégique, permettant
d'éclaircir les données internes et externe relatif à
l'entreprise, ainsi qu'une mise en oeuvre ou une application stratégique
qui vérifiera la comptabilité entre le voulu et le
réalisable.
Section 2 :
la démarche et l'action
stratégique
« La méthode ne vaut que par l'exécution
»
La stratégie nécessite une démarche
stratégique permettant de mettre en relief les données internes
de l'entreprise qui feront l'objet d'un diagnostic ; et les données
qui lui sont externes et feront à leur tour l'objet d'une analyse de
l'environnement. Ainsi la firme sera eu mesure de faire un inventaire
déterminant les principaux facteurs pour la réalisation de la
stratégie et permettant son évaluation.
Dans cette seconde section nous allons essayer de répondre
aux questions suivants :
comment se définit la démarche
stratégique ? et quel schéma d'analyse suit-elle ?
quelles sont ses données ?
comment peut-on analyser et évaluer une
stratégie ?
en quoi consiste la mise en oeuvre d'une
stratégie ?
A- la démarche stratégique36(*) :
Rappelons qu'il existe deux schémas de prise de
décision :
- La méthode « ex ante » :
elle se base sur une logique d'anticipation explicite, à savoir :
diagnostic, anticipation, évaluation, décision, mise en
oeuvre.
- La méthode « ex ante » :
qui résulte implicitement de l'ensemble des choix opérés
plus ou moins volontairement et surtout rationnellement.
La démarche stratégique obéit à la
méthode « ex ante » qui permet de décider, de
manière formelle et rationnelle, la stratégie que l'on entend
mener.
1- Le diagnostic de l'entreprise :
Il s'agit de passer en revue la situation de l'entreprise telle
qu'elle est.
Le processus relève des méthodes de gestion
courante.
La précision du moment pendant lequel ce diagnostic
à débuter est une nécessité, surtout qu'on se
trouve devant deux situation :
- si l'entreprise est nouvelle : la
démarche sera plus personnalisée et décrira comment le
produit été mis au point et pourquoi ? : (Quels sont
les besoins du consommateur à satisfaire)
- si l'entreprise et le produit existaient
déjà : la démarche devra décrire la
situation du marché ainsi que les résultat de la
société et du secteur.
Certe dans les deux situation, l'analyse de l'environnement reste
de rigueur mais ça l'est plus pour l'entreprise existante qui reste la
plus apte à atteindre la compétitivité vue sa durée
de vie, son apprentissage et son expérience dans un marché
donné.
Dans cette phrase l'entreprise établie un inventaire de
ses forces et faiblesse qui repose sur un nombre de facteurs dont les plus
importants sont :
a) Les facteurs techniques :
Ils concernent à la fois la « la capacité
» et « l'efficacité » du processus de production et
de distribution. L'entreprise doit mesurer sa capacité à
créer ou à atteindre une compétitivité coût
(stratégie de domination globale au niveau des coûts) ainsi que
son efficacité productive en matière de réponse aux
fluctuations de la demande. Quelques questions peuvent aider l'entreprise
à maîtriser son processus de production.
Comment le processus de production se
déroulera-t-il ?
(Préciser les étapes si possible)
- quels seront les équipements productifs
immédiatement nécessaires ?
- quelles sont les matières premières
nécessaires ?
- quels sont les fournisseurs et leurs tarifs ?
- quels sont les coûts de fabrication des
produits ?
- quels seront les besoins d'investissement ultérieurs de
l'entreprise ?
Précisons que la maîtrise technologique vise
à la fois le processus de la production et la capacité
d'innovation en du produit.
b) Les facteurs commerciaux :
Ils concernent le produit sur le marché. Le diagnostic
commercial de l'entreprise essaie d'analyser la notoriété de
l'entreprise qui joue un rôle important dans son effacacité
commerciale, et d'étudier l'image du produit qui est un facteur
clé et qui peut fournir à la firme une rente d'image qui a une
influence considérable sur la politique des prix et par
conséquent sur la marge du bénéfice.
Le diagnostic commercial de l'entreprise doit prendre en
considération les chois commerciaux stratégiques ainsi ce qui
s'en dégage comme buts et objectifs.
Le diagnostic commercial doit pouvoir préciser où
l'entreprise veut aller, et fournir des précisions quant à sa
part de marché, à ses bénéfices, à son
chiffre d'affaires à son taux de pénétration du
marché, au nombre de ses distributeurs, à son niveau de
notoriété, à sa politique de prix, de promotion de vente
et de soutien publicitaire.
Le diagnostic portant sur les facteurs commerciaux doit
s'intéresser aux domaines essentiels pour la réussite
commerciale.
c) Les facteurs organisationnels et
humains :
Ils concernent à la fois l'homme et l'organisation, vue
que l'efficacité de l'entreprise dépend essentiellement de ces
deux facteurs.
Le diagnostic, dans ce cadre, essaie de répondre à
la nécessité de co-existence d'hommes compétents et
motivés et d'une organisation claire et cohérente. Sinon, la
définition de l'organisation consiste pour l'entreprise à
indiquer de façon formelle et explicite aux acteurs de l'entreprise ce
que l'on attend d'eux. Le diagnostic portant sur les facteurs organisationnels
et humains doit aussi porter sur les domaines suivants37(*) :
* La structure d'organisation : elle
définit les fonctions des membres et les communications et relations
existantes entre elles. Ces relations sont décrites par un
organigramme.
* Les modalités de planification, de mesure et
d'évaluation : toute activité organisationnelle
doit refléter les buts et objectifs qui justifient l'existence de
l'entreprise.
* Les récompenses : les membres de
l'organisation devront être récompensés par des promotions,
des primes, des félicitations...
* Les critères de sélection :
l'entreprise devra fixer une série de principes qui guideront le choix
des titulaires des différents postes par analyse de leurs
compétences et motivations
* La formation : détection des
besoins en formation par rapport aux besoins organisationnels de
l'entreprise.
Si l'entreprise est en mesure de réaliser un diagnostic
complet comprennant le domaines cités au-dessus, cela permettre à
l'organisation de s'imposer tel un avantage compétitif
déterminant
L'entreprise en terme d'aspects organisationnel et humain, tend
vers le développement guidé par le changement de dimension et
l'internationalisation. La capacité d'adaptation pour les hommes et la
flexibilité des structures de l'organisation à être
modifiées devient une exigence qui n'est pas tout à fait facile
à apprécier, c'est ainsi que l'appréciation de la
vulnérabilité de l'entreprise aux changements de l'environnement
est aussi importante.
Le risque d'échec organisationnel provient très
souvent du facteur humain.
d) Les facteurs financiers :
Le diagnostic portera essentiellement sur la capacité de
financement et la structure du capital, ainsi que sur l'appréciation de
la dette et de l'équilibre financier.
Les ressources financières demeurent
prépondérantes dans la mise en adéquation entre la
stratégie industrielle et sa capacité à dégager une
marge bénéficiaire du capital engagé et risqué.
La démarche stratégique de l'entreprise ne doit pas
omettre d'apprécier la « culture de l'entreprise » et son
« identité ».
L'appréciation des systèmes de valeurs qui anime
l'entreprise, (l'histoire, les discours, les sucées, et les
échecs...) permet de donner « une âme »
à l'organisation, une âme qui garantira une résistance aux
changements et blocage aux évolutions, vue que cette culture est
à la fois l'expression de la richesse d'une organisation et le cadre
rigide dans lequel elle est enfermée.
On ajoutera que toute stratégie est animée par
« la volonté d'agir », de changer et de
conquérir, et que le pouvoir de négociation mesure la
capacité de l'entreprise à s'imposer dans le jeu concurrentiel et
à affirmer son identité, sa capacité à prendre des
décisions et sa volonté de le faire.
On notera que le diagnostic porte sur les forces et les
faiblesses qui caractérise l'entreprise, et que les menaces et les
opportunités restent propres à l'environnement externe.
2- L'analyse de l'environnement :
L'environnement externe est en général
considéré comme incontrôlable par l'entreprise.
L'environnement est un cumul de force positives qu'on appelle
« opportunités » et de forces négatives qu'on
considère comme « menaces »
On peut diviser l'environnement de l'entreprise en deux
parties :
La profession ou l'univers concurrentiel : elle
représente la plus importante raison du fondement de la
stratégie. La profession est cadrée par le secteur et sa
technologie, le produit et ses marchés. Le secteur se définit par
l'implantation dans l'espace, la technologie induit à des
barrières à l'entrée à l'égard des
concurrents potentiels, des barrières représentées par
l'importance de l'investissement en capital nécessaire pour
démarrer dans le secteur ainsi qu'en raison du savoir faire et de
l'innovation.
Au sein de l'environnement externe, les règles du jeu sont
non apparentes, les opportunités doivent être saisies et les
menaces évitées, il existe des analyses médianes qui les
distinguent et les serrent (analyses swot).
a) Les opportunités :
Ce sont les actions à aspect rentable et positif qui se
présentent devant l'entreprise et qu'elle doit saisir et discerner
à temps afin de prendre l'initiative au meilleur moment et anticiper
l'évolution du marché où elle existe.
Les chances qui s'offrent à l'entreprise sont nombreuses,
on citera les plus importantes :
· La croissance du marché :
reste l'opportunité la plus importante permettant à l'entreprise
d'augmenter son volume d'activité au sein d'une concurrence favorable.
Il est important que l'entreprise puisse discerner la périnnité
du marché, le renseignement facilitera ses chois en matière de
planification stratégique et de croissance.
· La dynamique propre du produit :
on parle souvent du cycle de vie de produit ou de service, et selon lequel on
pourrait situer le bien en phase de diffusion rapide ou de déclin
accéléré et à travers lequel on peut s'attendre
à ce que la demande croisse, décline ou se stabilise.
Cette dynamique représente un facteur important dans la
définition d'une stratégie où toute erreur
d'appréciation peut s'avérer redoutable.
· La rupture technologique : la
prévention du progrès technique s'avère difficile, cette
rupture peut toucher soit le processus de production soit de produit
lui-même, la firme doit surveiller l'évolution technologique
entraîner par l'effort de la recherche des concurrents.
La firme, se situant sur un marché a progrès
technique accéléré, doit être prudente en
matière de prise de décision, en prenant en considération
que toute innovation permettra d'améliorer le coût de production
et au même temps nourrir l'esprit des entreprises innovatrices ce qui
rend court la durée de vie de l'innovation et exige l'entreprise un
certain savoir-faire et de l'expérience. Cette rupture est à la
fois une opportunité et une menace.
· La rupture
conjoncturelle : elle est en relation avec
l'intensité de la demande à la l'entreprise pour des raison
macroéconomiques. L'entreprise doit faire preuve de capacité
productive et anticipatrice lui permettant de ce prémunir des
évoluions de la demande à l'aide d'actions spécifiques
touchant le processus de production, les canaux de distributions, le prix ou la
promotion. Dans ce cas, on peut parler de variations cycliques que peut
connaître certains secteurs qui peuvent représenter des
opportunités en cas d'anticipation de la croissance
A ces opportunités s'ajoutent d'autres occasions
exceptionnelles à la firme et qu'elle doit saisir, on parle de
difficultés que peuvent connaître certains concurrents et
représentent des opportunité de croissance de parts de
marché et de diminution de l'intensité de la concurrence. Les
rachats de ces firmes en difficultés peut avoir un effet de levier pour
l'acheteur.
Les privatisations peuvent être considérées
comme des opportunités permettant de réaliser une croissance
externe.
Les opportunités peuvent ressembler à des menaces
puisque toute opportunité mon saisie tourne à une menace,
l'élément générateur de l'opportunité se
présente dans l'anticipation et la prise de l'initiative au meilleur
moment.
Evaluer et identifier une bonne opportunité est une
tâche fort délicate. Les bonnes occasions apparaissent rarement
d'un coup ; elles résultent plutôt de la vigilance des
acteurs de l'entreprise et parfois de la mise en place de mécanismes
permettant de les repérer et de les distinguer des menaces.
b) Les menaces :
Ce sont opportunités son saisie par l'entreprise et les
facteurs qui augmentent le risque de perte probable pour elle.
On peut distinguer les menaces suivantes :
· Les menaces professionnelles :
représentées essentiellement par les attaques de concurrents et
surtout sur les parts du marché. L'entreprise doit se préparer
à ces attaques par le biais d'un plan définissant la
stratégie la plus efficace au sein de cet environnement concurrentiel
(offensive ou défensive).
· La concurrence potentielle ou l'arrivée
de nouveaux entrants : elle reste difficile à
appréhender. Elle menace particulièrement le
« pré carré ». c'est-à-dire le
territoire d'implantation particulier de l'entreprise, ajoutant que c'est dans
ce domaine que l'entreprise dégage les meilleurs rendements. La
libéralisation des échanges n'a fait qu'accroître ces
menaces (diminution des parts de marchés internes, l'importance des
importations...).
· Les menaces conjoncturelles :
elles prennent des formes plus larges et comprennent des marchés au
niveau international, cela est dû à l'interdépendance des
économies qui généralise les phases de dépression
économique, ce qui rend la prévention encore plus difficile.
· Les menaces politiques : elles
émanent principalement de l'Etat et ce en matière de
définition des normes, de la fiscalité, la protection du
territoire, la réglementation sur la consistance du produit et de
l'environnement... ces menaces peuvent être aussi bien nationales
qu'internationales et constituent de redoutable contraintes à la
croissance de l'entreprise.
Comment l'entreprise peut discerne et
prévenir les opportunités et les menaces ?
Pour répondre à cette question, nous allons essayer
de définir quelques exemples :
· L'économie : la firme
doit s'intéresser aux tendances du PNB, du chômage, de revenu
disponible et ainsi de suite.
· La culture : l'évaluation
des évolutions culturelles doit tenir compte des variation de la
population sous l'effet des facteurs démographiques (tel le baby boom
d'après guerre ou l'augmentation du nombre de personne
âgées...). L'évolution du comportement en matière de
tendances santé, achat, choix de marque...et qui peuvent avoir une
incidence sur le plan stratégique de la firme.
· Contraintes législatives et
réglementaires : touchant le produit ou le services, les
canaux de distribution, le prix ou la promotion.
L'entrepreneur doit songer à toute législation ou
réglementation futures tel la déréglementation des
prix ; les restrictions apportées à la publicité
(c'est le cas des cigarettes, donnant à titre d'exemple : Marlboro
qui a pu se dépasser de la publicité
télévisé vers le sponsorat, les affiches de
recouvrement....).
· Les fournisseurs : le choix du
fournisseur reste déterminant dans la politique de production de la
firme et qui pèsera sur sa position sur le marché (contrôle
en amont). Le choix repose sur un certain nombre de qualité,
l'assistance fournie...ect. Sauf dans le cas d'un approvisionnement portant sur
des matières rares et n'existent que chez un petit nombre de
fournisseurs, la firme devra concevoir une stratégie
d'approvisionnement lui garantissant les meilleurs négociations ou bien
se concentrer horizontalement afin de dominer les coûts.
· L'importance de l'encadrement et de la
définition des buts et des objectifs : toute entreprise
doit se fixer des buts et des objectifs qui l'orienteront, et un encadrement
dans lequel l'organisation définit les responsabilités de chacun
dans l'orientation définie. Ce que permettra à l'entreprise de
mieux connaître le marché et de mieux saisir et analyser les
opportunités et prévenir les menaces. L'organisation en terme
d'encadrement assure l'analyse de l'environnement.
La démarche stratégique est peut-être la
phase la plus critique du processus de l'action stratégique dans la
mesure ou elle permet à l'entreprise de se fier au marché et de
déterminer si tel bien ou service particulier peut être d'un
rendement en rapport avec les données interne et externes.
Le processus porte sur l'origine et la durée des facteurs
et des changements, sur leurs valeurs réelles et apparentes, sur le
risque et le rendement, sur leur cohérence avec les compétences
et les objectifs propres à l'entreprise ainsi que sur l'avantage qui
distinguerait cette dernière de ses concurrentes.
B- Analyse et évaluation
stratégiques :
L'analyse stratégique portera essentiellement sur les
facteurs de la stratégie que l'entreprise, après
l'évaluation stratégique, pourrait mettre en oeuvre :
En parlant du produit, l'analyse stratégique portera sur
les quatre phases principales du cycle de vie de tout produits et qui
sont :
- Le lancement (innovation)
- La croissance (production)
- La maturité (stabilité)
- Le déclin (disparition)
Ce cycle de vie est devenu de plus en plus court à cause
de l'accélération du progrès technique et du processus
d'innovation, cela a infecté les habitudes de consommations et la
volatilité des marchés.
En Jargon Marketing on parle de « streshing »
du produit c'est-à-dire le choix que l'entreprise adopte en
matière de prolongement de la vie du produit par la prolongation de sa
vente et le relancer, alors qu'elle avait le choix de l'abondonner ou de le
remplacer.
Le choix « streshing » peut s'avérer
improprié vue que l'entreprise cède la place aux concurrents
innovateurs et ruine son image, si toute fois l'entreprise veut l'adopter vaut
mieux qu'elle le consolide par le lancement d'un nouveau produit ou le
différencier par des caractéristiques techniques, de prix...
En ce qui concerne le processus même de production,
l'analyse stratégique est centrée sur le coût unitaire et
sur les méthodes permettant de le dominé par rapport à la
concurrence, c'est dans ce schéma qu'on évoque l'importance de la
réalisation des économies d'échelle, de la
stratégie de domination globale au niveau des coûts, de la courbe
d'expérience.... Le problème est toutefois beaucoup plus complexe
pour être abordé brièvement, mais les méthodes
d'analyses offrent des instruments de gestions simples dont les indications
sont concrètes.
Quels sont les autres éléments sur
lesquels l'analyse stratégique pourrait porter ?
L'analyse de la rentabilité et de retour de la
liquidité demeure au centre d'intérêt des entreprises, vue
que chaque activité doit être soldée par un
bénéfice.
L'étude de la rentabilité accorde une part
essentielle au rôle du marché: on essaye d'étudier le
portefeuille38(*) de
l'activité par produit ou par secteur combiné à la fois
à la part du marché et aux conditions de retour de la
liquidité.
L'analyse peut être qualitative et être fondée
sur la position de compétitivité dans le secteur et sur le
degré de maturité de ce dernier tout en mettant l'accent sur "la
force compétitive" de l'entreprise dans son industrie.
Sur quelles bases s'effectue l'évaluation de
la stratégie ?
La stratégie se base sur le facteur d'anticipation ce qui
l'imprime d'incertitude en matière des chances de succès et des
risques de pertes, la volatilité de l'environnement y joue un rôle
prépondérant, l'émergence d'une concurrence mondiale tend
à accroître l'importance du risque de perte d'autonomie au profit
de ses concurrents actuels et potentiels, l'intérêt de
l'entreprise est dans la coopération dans le domaine de la recherche et
la définition des normes internationales.
Evaluer la stratégie c'est évaluer chacune de ses
composantes, y compris la maîtrise technologique assurant la
compétitivité du produit, le réseau commerciale et sa
réponse aux attentes de la demande, l'organisation et son encadrement et
compatibilité avec l'évolution de l'environnement et les
objectifs pré-inscrits, la cohérence entre l'organisation et les
acteurs internes de l'entreprise ainsi que leur capacité d'adaptation,
ect.
La conception du stratégie doit prendre en compte
l'anticipation des changements du portefeuille de l'entreprise et la soumission
de cette dernière aux risques, toutefois l'anticipation ne doit
être portée sur un long horizon, cela ne fait qu'augmenter le
danger de ruine.
L'évolution de la stratégie doit permettre de
s'assurer que :
- La stratégie doit être en cohérence avec la
mission ou le but de l'entreprise.
- La stratégie s'appuie sur des faits et des
hypothèses valables.
- Elle définit l'utilisation des ressources existantes.
L'allocation de tous les matériels, ressources
financières et ressources humaines doit être décrite en
totalité.
- Elle décrit l'organisation de gestion capable de
l'appliquer.
- La stratégie doit respecter une continuité, dans
laquelle chaque plan commercial, financier, d'organisation ou de production
pourra s'insérer afin d'atteindre des buts et objectif à long
terme.
- Elle doit être cohérente et expliquée sans
pour autant qu'elle passe sous silence les détails
d'exécution.
- La réussite de la stratégie peut dépendre
de sa flexibilité. Les évaluations si nécessaires, devront
être prévues grâce à des scénarios "au cas
où", avec les stratégies d'adaptation correspondantes.
- Elle doit fixer des critères de performance qui seront
surveillés et mesurés : (la firme peut retenir comme
critère de performance annuelle l'obtention d'une part de marché
de 10% dans une zone géographique désignée, et cela
à travers des stratégies intermédiaires permettant de
détenir au bout de trois mois une part de 5% du marché). Une
nouvelle stratégie doit être reformulée au cas ou
l'objectif n'été pas atteint.
La stratégie fournie les lignes de conduite et
entraîne en cause l'existence même de l'entreprise.
C- L'action stratégique39(*) :
L'action stratégique est constituée par l'ensemble
des décisions qui engagent l'avenir de l'entreprise : ses part de
marché, sa dimension, sa capacité d'adaptation, sa
performance.
Autant que système ouvert, l'entreprise s'expose à
des relations de pouvoir et de compétition. Son intérêt
réside en l'intégration dans le jeu concurrentiel
vis-à-vis des concurrents avec lesquels elle est à la fois en
conflit et partenaire : ils participent à la même
activité.
La stratégie concurrentielle menée par l'entreprise
va dépendre à la fois de:
- ses capacités, sa volonté et sa capacité
d'anticipation.
- l'état des marchés et de leur forme.
- son attitude à l'égard du risque et de sa
"fonction - objectif".
- de la stratégie des nations.
On y ajoutera que le développement de l'économie
internationale a profondément modifié l'action stratégique
tant dans l'espace et le contenu que dans le temps (chapitre II).
L'action stratégique est liée aux trois questions
qui définissent la stratégie: où ? Quand ? Comment ?
1- Les axes de l'Action stratégique
:
* Le choix du marché :
L'entreprise doit effectuer une analyse de son environnement afin
de se situer par rapport aux fluctuations actuelles pesant sur son
équilibre et d'apprécier les déséquilibres
potentiels. Cet analyse porte généralement sur les
éléments suivants :
- Le produit, et son cycle de vie ;
- Le processus et la capacité de production ainsi que son
adaptation aux variations de la demande ;
- Le rythme de croissance du marché.
Le choix doit s'accompagner d'une politique de croissance ou de
modification des parts de marché.
Le chois du marché est déterminant pour l'avenir de
l'entreprise, c'est le lieu où elle va essayer de se positionner et de
dessiner son "pré carré" qui va lui permettre de
réalisée les plus importantes marges de
bénéfice.
* Le choix du moment :
C'est la réponse à la question : quand ?, le choix
du moment reste une opportunité à saisir. La règle
d'action la plus couramment utilisée consiste à intervenir soit
au moment où se produit un déséquilibre spontané du
marché ou provoqué par un concurrent, soit en prenant
l'initiative de créer un déséquilibre.
La réaction de l'entreprise doit s'effectuer à
"contre-cycle", c'est-à-dire que la zone d'intervention coïncide
avec une "dépression40(*)" ou de "récession41(*)", et ce afin de profiter des
conditions plus ou moins favorables en terme de coût d'investissement et
du profit qu'elles peuvent engendrer en matière de reprise de la
demande.
Les opportunités peuvent aussi se présenter en cas
de rupture technologique si toutefois l'entreprise à la capacité
de s'adapter rapidement au niveau du produit et/ou du processus de production,
à condition que l'innovation répond à une demande
réelle et à la capacité d'assurer une demande
effective.
* Les moyens :
Ce sont les moyens propres à l'existence et la
périnnité de l'entreprise:
- humains
- financiers
- commerciaux
Une bonne gestion de ces moyens consiste à ne pas les
disperser ni dans l'espace ni dans le temps mais d'assurer leur
continuité et leur réponse à des changements futurs et
à des stratégies ultérieurs.
* Le plan stratégique
:
Le plan stratégique constitue un préalable
important à l'action stratégique, il aide l'entreprise à
définir les buts et l'objet de son initiative ainsi que la façons
de les atteindre ce qui permet d'assurer une meilleure maîtrise de la
course stratégique qui peut s'imposer à l'entreprise. Le plan
stratégique permet de définir les grandes lignes que doit
emprunter l'entreprise et de lui permettre de se repérer dans les
détails. Le plan est important parce que :
- il aide à déterminer la viabilité de
l'entreprise dans un marché déterminé.
- il guide les acteurs dans l'organisation des tâches de
planification.
- il joue un rôle important dans l'obtention des
financements.
* L'enjeu concurrentiel :
Il se définit par la capacité de la firme à
construire ou à trouver un certain équilibre avec son
environnement externe.
Au sein d'un environnement incertain l'entreprise essaie de
prévenir les réactions de ses concurrents où au moins
d'atténuer leur impact, ce qui caractérise la situation par
l'incertitude et l'absence de visibilité. Ce qui pourrait pousser
l'entreprise à opter pour des choix licite ou illicites tel : le
ententes, qui représente un jeu coopératif, l'espionnage
économique par le biais de publications (surtout internes), l'envoie de
menaces laissant à croire à de réactions offensives ou
défensives, ou bien encore par l'apprentissage basé sur le
comportement des concurrents par approches successives.
L'enjeu concurrentiel peut se définir en terme
d'innovation et de technologie qui permettent de s'accaparer des parts de
marché, et de créer une demande qui peut se révéler
onéreuse et décourageante pour le concurrents.
L'action stratégique est le moteur de l'activité
économique. Chaque acteur au sein de l'environnement détient une
action stratégique propre à sa "fonction-objectif". C'est un
processus qui leur permettra de mieux cerner les fluctuations du marché
et de contourner les risques qui peuvent apparaître, on parle
essentiellement de l'effet de la mondialisation qui pousse les entreprises
à élargir leur vision stratégique et à renforcer
leur vision stratégique et à renforcer leur action
stratégique et ce au niveau mondial, d'où l'importance de la
compétitivité et la mise en oeuvre d'une stratégie
à caractère global, c'est ce qu'on va essayer d'éclaircir
au cours de la troisième section.
Section 3 :
La stratégie internationale et la recherche de
la compétitivité
L'entreprise prend de plus en plus considération de
l'élargissement de l'espace économique et l'intervention
concurrentielle de plus en plus potentielle. Riposter à cette
présence mondialisée au niveau national ne suffit pas à
protéger les frontières entreprenariales ni à assurer leur
développement et croissance, et leur pérennité.
La stratégie doit prévoir et non seulement
concevoir, c'est le rôle que préconise la stratégie
internationale visant à prévoir et à construire une
présence globale afin de se positionner au niveau de la course de la
mondialisation.
Toute entreprise veut se positionner en avant de la
présence mondiale mais seul l'acquisition des clés de
compétitivité pour garantir, c'est ce qui lui permettre de se
démarquer par rapport à la concurrence actuelle et faire face
à la concurrence potentielle.
A- La stratégie et l'internationalisation
:
La stratégie tend de plus en plus à
l'internationalisation et vise une présence globale au niveau mondial.
En parlant de l'internationalisation on ne pourrait ne pas
évoquer le processus de délocalisation et de la recherche de
nouveau pré-carré et de nouveau territoire à exploiter.
Ces processus se sont de plus en plus
accélérés au cours de ces dernières années
sous l'effet de nombreux facteurs : politique, culturels, techniques... Le
phénomène concerne aujourd'hui non seulement les grandes
entreprises, mais également les petites et les moyennes entreprises.
On assiste progressivement à l'effacement des
frontières dans certaines zones ce qui tend à réduire le
caractère international de certaines activités, ce qui ne fait
que rendre plus acharnée la concurrence et pousse les entreprises
à se forger un chemin vers les pôles de
compétitivités.
1- Les données de l'internationalisation
:
Autant qu'un processus global évoluant dans le temps et
dans l'espace, l'internationalisation a une double dimension :
- Spatiale
- Temporelle
a) La dimension spatiale :
La globalisation de l'environnement économique a
augmenté le nombre d'acteurs susceptibles d'intervenir dans
l'économie mondiale, le développement a
généré des nouveaux territoires, nouveaux marchés
et de nouveaux concurrents.
Tout espace économique est unique par sa culture, et
l'élargissement de cet espace l'a rendu "multiculturel", sauf que
malgré l'évolution des échanges ainsi que la
multiplication des voyages n'ont pas su éliminer les obstacles culturels
et n'ont pas pu créer une culture mondiale.
La globalisation de certains produits "mono-produits" accentue
les phénomènes de concentration au niveau de l'offre et
crée des habitudes de consommation similaires sur une grande
échelle.
La stratégie internationale est de plus complexe, une
complixité qui s'accroît avec l'obligation d'appréhender un
espace de plus en plus vaste et divers, sans pour autant omettre de signaler
que le niveau conflictuel des relations est sans doute plus élevé
entre étrangers.
Certes, les frontières s'effacent en favoris de la
création de larges marchés et que les accords internationaux
deviennent de portée réellement mondiale, mais les risques
politiques demeurent importants dans de larges zones, les conflits locaux sont
très nombreux.
b) La dimension temporelle :
L'évolution technique et technologique en matière
de transport et notamment l'aéronautique, a permit de réduire le
temps et de faciliter les déplacements et les rendre moins
onéreux.
L'informatique a permit de faciliter la circulation des capitaux
et a créer un véritable marché international des capitaux.
Sans pour autant limiter les problèmes de change et éliminer les
risques.
L'information est rapidement diffusée et les transferts
technologiques sont effectués et reconnus à l'échelle
mondiale. L'accès mondial aux banques de données est
autorisé à tout le monde et ce sur un espace élargi et
pour un temps réduit. On pourra même parler de marchés
immatériel des biens par l'intermédiaire de réseau
informatique.
Néomoins deux problèmes restent à
résoudre, même lorsque les investissements nécessaires
seront réalisés : la fiabilité de informations et la
garantie de la confidentialité.
B- Le concept de la stratégie internationale
:
Le processus de l'internationalisation a élargi
considérablement l'espace de l'action stratégique, mais en
même temps accélère dangereusement la course
stratégique, la flexibilité et la rapidité d'adaptation
deviennent les qualités majeures de l'entreprise, mais les enjeux
financiers sont de plus en plus grands et les risques, accrus.
1- Les étapes vers
l'internationalisation :
Se sont des étapes reconnus par toutes entreprises
visant l'implantation hors frontières.
Dans un premier lieu on évoque l'assurance d'un sentier
d'exportation qui malgré son apparence facile reste contrarié par
des contraintes. La première démarche serait celle de la
recherche d'un correspondant : d'un agent assurant la
représentation à l'étranger qui doit être
renforcée par la création d'une filiale de vente
indépendant qui représente le début d'une démarche
internationale. Elle permet en outre de ne pas être isolé en
nouant des alliances avec d'autres industriels.
· L'étape la plus importante la
délocalisation : un processus qu'on va expliquer
ultérieurement.
· L'internationalisation peut s'effectuer par le moyen de
coopération internationale (exemple : alliances) qui permet
d'échapper à l'isolement territorial et à répondre
aux défis des marchés. Elle est essentiellement fondée sur
la nationalité économique ou sur la collusion face aux du
marché.
On parle souvent de coopération afin
d'appréhender une veille commerciale et technologique ou de
pénétrer un marché et ce sur la base de
recherche/développement, soit commercialisation et/ou la production.
Les formes légères d'alliances efficaces
sont :
- Le franchisage42(*)
- Le contrat de gestion
- Le contrat d'assistance
L'effet de levier d'une alliance sur le développement
est incontestable si elle est un succès. Au risque normal de
l'activité économique, l'alliance ajoute un risque
spécifique. L'alliance est toujours faussée par les motivations
des partenaires qui ne la conçoive qu'a titre provisoire ou qui tendent
à la détourner de son objet par l'exercice d'un pouvoir diffus.
Il est difficile qu'une alliance ne conduise pas, plus ou moins rapidement,
à la séparation, souvent discrète d'ailleurs, ou à
la perte de contrôle indiscutable de l'un des partenaires.
Les coopérations ou les alliances, au niveau
internationales restent un phénomène récent ce qui nous
poussera à ne pas rendre un jugement facile au cas où on serait
obligé de le faire, pourtant l'alliance est une modalité de
développement qui semble inévitable toutefois il faut laisser au
temps la réponse.
2- Les
délocalisations :
La délocalisation peut être définit telle
une pratique des entreprises consistant à fermer une usine sur le
territoire nationale pour en ouvrir une autre à l'étranger
où les conditions de production sont jugées plus favorables. De
ce fait, elle consiste, pour une entreprise, à transférer tout ou
partie de son activité de production hors du territoire national. On
peut transférer soit la totalité soit une fraction de la
production ou encore un seul élément d'un produit.
La délocalisation serait à l'origine, selon les
uns, d'une concurrence déloyale qui détruit des emplois dans les
pays industrialisés, pour d'autres, elle n'exprime que la mise en place
progressive d'une économie mondiale intégrée.
Quand on parle de la délocalisation, on a souvent
tendance à opposer la nation, ou le siége de production
principale de l'entreprise, aux économies
« étrangères », ce qui entre contradiction
avec une vision mondialisées de l'économie .on pourrait parler
d'une contradiction entre l'entreprise et ses intérêt propres et
la nation et son intérêt général. Dans ce cadre
l'Etat vise la défense de l'emploi, il s'efforce de garder ses
nationaux, cherche à attirer les investisseurs étrangers, mais
aide aussi les nationaux à investir en étranger, ce qui rend son
rôle et son opinion ambiguë vis-à-vis du processus de
délocalisation.
Comment peut s'effectuer la
délocalisation ?
Le choix des modalités de la délocalisation
dépend de la relation qui existe entre le produit et le marché du
produit.
Il existe deus modes de délocalisation :
- Une délocalisation consistant à s'implanter
à l'étranger pour satisfaire son propre marché
national : la production s'effectue en dehors des lieux de vente et de
consommation la stratégie fondée sur une vision
géographique de la compétence internationale.
- Une délocalisation ayant pour but de s'approvisionner
sur plusieurs marchés étrangers directement, l'implantation
à l'étranger vient réduire les exportations. La
stratégie consiste à occuper l'espace mondial. Elle accroît
la flexibilité de l'entreprise d'autant plus que la
décolonisation est horizontale. Si la production reste verticale,
c'est-à-dire si une partie du produit seulement est fabriqué
à l'étranger, ont est en présence d'une forme de
sous-traitance.
La délocalisation vise essentiellement
l'intégration à l'économie mondiale.
Quels sont les fondements de la
délocalisation ?
La délocalisation vise la création d'une
présence globale et l'élargissement de l'espace d'intervention
d'une entreprise donnée. Les raisons d'une stratégie de la
délocalisation sont multiples et s'organisent autour de trois
thèmes principaux :
· Le coût :
L'argument initial concerne le coût de la main-d'oeuvre,
certaines entreprises, employant en général une main d'oeuvre
abondante, ferment leur unités de production utilisées dans leur
pays pour les installer dans des pays où les coûts salariaux
étaient plus faible. Cet avantage doit être acquis par opposition
à la faible productivité de la main d'oeuvre. Cette argument
reste dépendant du niveau de développement du pays mais aussi du
progrès technique qui diminue le part de la main-d'oeuvre dans le
coût de revient .
En parle aussi de coût d'investissement que seuls les
avantages offerts, au niveau des conditions d'implantation et de financement
par les autorités locales, peut réduire.
Les avantages fiscaux sont quelque fois importants tel leur
prépondérance dans les zones franches, ainsi que le coût de
communication qui demeure important en matière de promotion de
l'implantation et des changes.
· L'adaptation aux marchés :
L'analyse des marchés avant le processus de
délocalisation reste une des étapes importantes surtout dans la
détection des barrières culturelles qui contraignent l'existence
d'un marché unique et auxquelles il faut se référer afin
d'adapter le produit aux exigences locales et acquérir une certaine
notoriété.
Le meilleure et simple méthode d'adaptation au
marché ciblé c'est la coopération avec une entreprise
locale, ce qui pourra garanti une meilleure pénétration et
diminuera le « risque pays » représenté
par : taux de change, crédit clientèle, troubles
politique.... .
· L'optimisation par l'intégration
mondiale :
La réussite d'une intégration mondiale permet de
contourner toutes les barrières qui demeurent politiques ou
culturelles.
La délocalisation permettra de renforcer
l'apprentissage et l'expérience des firmes délocalisées
ainsi que bénéficier de la diffusion de technologie et de la
technique, surtout que la plupart des délocalisations visent
l'acquisition d'une place mondiale par le biais des pays industrialisés,
ce choix peut rendre le processus de délocalisation déloyale, vue
qu'il ne fera que contribuer à l'augmentation du chômage dans le
pays récepteur et la création de problème d'adaptation.
Toutefois cela apporte un avantage au niveau du prix aux consommateurs des pays
industrialisés, le consommateur améliore son pouvoir d'achat au
détriment des salariés des pays en voie de développement.
On peut considérer que cette situation n'est que transitoire d'où
l'importance de l'innovation permanente.
C) Action stratégique et construction d'une
présence globale43(*) :
La réalisation d'une présence mondiale reste
fonction du choix d'une stratégie sérieuse de mondialisation en
courant le minimum de risque et en visant une rentabilité maximale.
Comment cette section peut-elle être
représentée ?
Afin de définir une ligne stratégique
adéquate, l'entreprise doit commencer par la détermination des
principaux éléments, qu'on va énumérer d'une
manière systématique et raisonnée et qui sont :
- Le produit ; vecteur de mondialisation
- Marchés ciblé
- Monde d'entrée approprié
- La rapidité ou le rythme de l'expansion internationale.
1- Le produit : sujet de
l'expansion :
Dans cette optique, l'entreprise se trouve entre deux
choix : soit elle va internationaliser simultanément l'ensemble de
ses produits, soit elle va utiliser un sous-ensemble de produits comme vecteur
de lancement.
La prise en considération du risque élevé
que représente l'expansion mondiale, le deuxième choix sera le
plus rationnel. Toutefois peu importe l'option choisie, elle doit obéir
d'un double objectif.
Maximisation de la rentabilité.
Minimisation du risque.
2- Choix des marchés :
Le choix du ou des marché(s) repose sur des
critères évaluant l'importance stratégique du
marché et le moment propice de l'accès au marché.
a) L'importance stratégique :
Elle se mesure par deux types de facteurs potentiels.
- Le potentiel du marché : regroupe la taille de
marché et les perspectives de croissance.
- Le potentiel d'apprentissage : se préoccupe de la
présence d'une clientèle avertie et exigeante vis-à-vis
d'un produit ou d'un service donné et du rythme de l'évolution
technologique d'où l'importance de l'innovation permanente.
b) Le choix du moment :
Le choix est fonction de la capacité de l'entreprise
à exploiter le marché ciblé qui reste à son tour
fonction de la hauteur des barrières à l'entrée et de
l'intensité de la concurrence.
Les barrières à l'entrée sont
généralement moins difficiles a franchir sur les marchés
géographiquement, culturellement et linguistiquement proches du
marché d'origine de l'entreprise et où aucune
réglementation n'entrave les échanges et les investissements.
Cela ne pourra pas altérer la présence d'une concurrence intense,
dans ce marché similaire, et qui peut affecter le potentiel de
l'entreprise à exploiter le marché.
Les deux dimensions clefs du choix du marché
résident dans l'importance stratégique du marché et de la
capacité de l'entreprise à l'exploiter, ainsi elle se trouve
devant trois possibilités :
- Marché de forte importance stratégique et pour
lequel elle a un fort potentiel d'exploitation : l'intérêt
de l'entreprise et d'entrer rapidement sur ce marché.
- Marché de moindre importance stratégique, mais
plus facilement pénétrable, elle pourra se permettre d'être
beaucoup plus opportuniste.
- Marché de forte importance stratégique mais
très difficile à exploiter : une approche progressive est
recommandée, l'entrés sur le marché sera
précédée du développement des capacités
requises. Cela pourra se faire en entrant d'abord sur un
« marché tête de pont », c'est-à-dire
très semblable au marché ciblé, mais qui constitue une
opportunité moins risquée d'apprendre comment entrer et
réussir sur le marché choisit.
c) Morde d'entré
approprié :
La décision s'articule autour de deux questions
fondamentales.
- Dans quelle mesure l'entreprise s'appuiera-t-elle sur des
importations ou sur production locale dans son marché
ciblé ?
- C'est à dire va-t-elle importer des composants pour un
assemblage local.
- Quel sera le degré de possession et de contrôle de
l'entreprise sur les activités qui doivent être
réalisées localement ?
En ce qui concerne le recours à l'importation ou à
la production locale, si le chois penche vers la production locale, si le choix
penche vers la production locale, quelques conditions doivent être
remplies pour le bon fondement de la stratégie.
Le marché local dépasse la taille critique de
production efficace, ce qui permettra de réaliser des économies
d'échelle, tout en maintenant les coûts de transport et de droits
de douane à un niveau minimal.
Avec une location de la production sur le marché cible,
l'entreprise est en meilleure position pour répondre avec
précision et efficacité aux besoins locaux.
Les frais de transport et les droits de douanes liés aux
importations dans le marché cible sont tels qu'ils annulent tout
avantage de coût de production extérieure.
On ce qui concerne le degré de possession et de
contrôle de l'entreprise sur les activités qui doivent être
réalisés localement, ça nous réfère au fait
que l'entrée sur un marché pour le biais d'une alliance permet de
partager les coûts et les risques inhérents à cet exercice,
tout en donnant un accès rapide au savoir-faire local. Mais c'est
également un possible source de conflits.
Ce choix de partenariat ou d'alliance doit répondre
à certaines conditions :
- L'entreprise manque de capitaux
- Le pays cible et la pays d'origine de l'entreprise sont
radicalement différents se qui nécessite un appuie sur un
partenaire qui lui apportera le savoir- faire et l'accès aux
réseaux locaux.
- Le filiale présente un degré d'intégration
opérationnelle faible avec le reste des opérations
multinationales se qui limite la marge de manoeuvre et en découle un
handicape qui peut être moindre si, dés le départ, la
filiale n'est pas fortement intégrée dans l'organisation.
- Le risque d'apprentissage asymétrique pour le partenaire
est faible.
- La réglementation rend obligatoire une participation
locale en capital.
3- Le rythme de l'expansion :
La course vers la mondialisation impose à l'entreprise une
certaine rapidité d'expansion, et une croissance trop rapide ou
offensive peut entraîner une dispersion des ressources
opérationnelles, financières et managériales ce qui pourra
compromettre l'existence même de l'entreprise.
La rapidité de l'expansion est recommandée dans les
cas de figure suivants :
§ La concurrence peut facilement copier la recette de la
réussite de l'entreprise par les concurrents qui peuvent facilement
reproduire les produits sujets de la réussite et le reproduire au prix
d'un investissement relativement faible.
§ L'importance des économies d'échelle
réalisées qui donnent de l'avance et des avantages aux
entreprises créatives et pénalisent pour longtemps les
concurrents plus lents.
§ La capacité du management à gérer les
activités mondiales est élevée et qui indique comment les
entreprises peuvent répondre aux questions fondamentales qui se posent
dans ce contexte : le sélection du produit qui sera le vecteur de
lancement de la mondialisation, le choix des premières marchés
cibles, le mode d'entrée le plus approprié et la rapidité
de l'expansion mondiale de l'entreprisse.
La recherche d'une mesure globale reste prédominante dans
le choix stratégique que peu envisager une entreprise, toutefois doit
être soutenu par un processus de recherche de la
compétitivité.
D) La recherche de la compétitivité :
La recherche de la compétitivité est un
résultat d'un suivi d'un nombre d'étapes qui guident vers la
vision de la globalisation et de la présence mondiale.
Ainsi, les étapes à suivre sont définies par
ordre de priorité et de cohérence :
1) Evaluation des besoins
2) Planification stratégique
3) Financement
4) Technologie
5) Ressources humaines
6) Mandéing
7) Partenariats
8) Assurance de la qualité
9) Nouveau service
1- Evaluation des besoins :
Le succès est souvent déterminé sur
l'expertise et la compétence que la firme montre à l'égard
de son bien ainsi que les habiletés et connaissances qu'elle
possède.
Cet outil de diagnostic est un excellent point de départ
afin d'analyser les besoins courants et futurs et aidera à cerner les
forces, les secteurs qui ont besoin de plus d'attention ainsi que les points
d'inquiétude qui pourrait influencer la capacité demeurer
compétitif.
L'évaluation des besoins permettra un accès
à l'information ainsi que le comblement de manque de connaissances et
d'habilités.
2- Planification
stratégique :
La planification stratégique demeure une
nécessité soumise aux forces de changement d'ordre
économique, concurrentiels et environnementales ou politiques, de toutes
façons reste omni - présent.
Toutefois ce choix stratégique est frappé
d'incertitude renforcée par :
- La mondialisation croissante
- Les accords commerciaux multilatéraux
- Technique de l'information
- Nouvelles demandes des clients et fournisseurs.
Néanmoins, l'importance du choix de la stratégie
est guidée par la détection de :
- La croissance de la concurrence
- La baisse des parts de marché
- Le risque de l'arrière de nouveaux concurrents
- Le risque des produits de substitution
- Réglementation et déréglementation
gouvernementales
- Situation financière précaire
- Resserrement des clients ou des fournisseurs.
3- Financement :
Cette étape, vise à démontrer l'importance
d'augmenter la compétitivité par l'amélioration des
connaissances des ressources et des méthodes de financement à la
disposition des PME et PMI.
Toute stratégie, lors de la mise en oeuvre exige :
- Des capitaux pour financier l'investissement.
- d'augmenter le niveau du risque sous le double effet d'une part
de la modification des constituants du capital et d'autre part la modification
de la composition du financement par le capital et les dettes.
La mise en oeuvre de la stratégie peut être
analysée comme une procédure d'allocation des ressources
financières disponibles ou à préeninence accordées
au point de vue financier.
4- Technologie :
Elle vise a assurez un avantage concurrentiel. L'économie
dépend de plus en plus de la technologie son utilisation optimale peut
aider l'entreprise à mieux gérer sa croissance, à
améliorer ses différents apports et à être plus
concurrentielle par rapport aux entreprises qui ne l'ont pas adoptée.
Dans une économie mondiale en pleine émergence, le
fait d'apprivoiser la technologie de l'information est un facteur important
dans un marché concurrentiel. Dans la nouvelle économie, la mise
en place d'une technologie adéquate peut procurer à la firme un
avantage compétitif stratégique.
5- Ressources humaines :
Dans le marché d'aujourd'hui, toutes les organisations
subissent des pressions pour avoir un rendement supérieur à un
groupe de concurrents dont les moyens sont de plus en plus
perfectionnés. Les chefs de file ont tôt fait de tirer parti des
réussites et des échecs des autres. Il est rare de trouver une
organisation qui n'a pas été touchée par les plus
récentes initiatives en matière de qualité, les programmes
de services à la clientèle et les améliorations
administratives, si nombreuses dans les dix dernières années.
Plusieurs experts estiment que les ressources humaines sont la
dernière facette d'une entreprise où l'on peut apporter des
améliorations importantes. L'utilisation efficace de cette ressource
constitue une façon de maximiser l'efficacité des autres
systèmes et des méthodes déjà en place.
Chaque organisation veut pouvoir compter sur un nombre
adéquat d'employés, qualifiés qui possèdent les
compétences, les connaissances, l'expérience et la volonté
nécessaires pour l'aider à atteindre ses buts. Toutefois, le
processus menant à une utilisation efficace des employés dans une
entreprise est fort complexe. La première étape consiste à
établir exactement les points forts et les points faibles de
l'entreprise dans ce domaine. .
Il sera utile aux acteurs internes de pouvoir :
Garantir l'intégration des stratégies en
ressources humaines dans Ies plans d'activités de l'entreprise;
Mettre en oeuvre les activités d'amélioration du
service des ressources humaines;
Vérifier l'efficacité des initiatives en
matière de ressources humaines
6- Marketing :
Le marketing et les activités connexes permettent à
l'entreprise peu importe sa taille, de recueillir de I'information
auprès des consommateurs, d'élaborer et de commercialiser des
services pour répondre à leurs besoins et d'évaluer leur
degré de satisfaction. Le marketing constitue donc une
«interface» entre l'entreprise et ses marchés.
Cependant, il n'agit pas seul: il interagit avec les autres
fonctions de L'entreprise. Par exemple, le service du marketing peut
déterminer les niveaux de prix conjointement avec le services des
finances, de la comptabilité et de la production ; définir
les politiques de service à la clientèle de concert avec le
service ressources humaines, et créer et entretenir l'image de marque de
l'entreprise en consultation avec le service des relations publiques.
En bref, le marketing comprend la plupart des activités
qui se réalisent entre le producteur d'un bien ou le fournisseur d'un
service et les consommateurs. C'est aussi un ensemble d'activités de
développement des entreprises axées sur le consommateur, dont les
besoins sont à l'origine des idées exploitées par
l'entreprise et à qui elle vendra ses services. Nous pouvons donc le
définir comme suit :
Le marketing est le processus par lequel on planifie et effectue
la conception, la fixation du prix, la promotion et la distribution
d'idées, de biens et de services pour engendrer des échanges qui
permettent d'atteindre des buts individuels et organisationnels. »
(Traduction libre)
(Définition du marketing approuvée par le conseil
d'administration de la American Marketing Association le 1er Mars
1985).
Logistique commerciale :
La logistique commerciale comprend traditionnellement quatre
éléments de base (les «4») le produit/service, le prix,
la place/distribution et la promotion commercialisation. Dans un contexte de
service, on peut ajouter trois autres facteurs qui apparaissent importants au
consommateur et qui doivent être définis stratégiquement
par l'entreprise: le processus ou la prestation (la façon dont le
service est fourni), l'environnement physique et le personnel (exécutant
les services).
Les marchés :
Tous les marchés évoluent de façon
généralement difficile à prévoir; la concurrence
s'intensifie; il devient de plus en plus difficile de tracer un profil des
marchés ou des segments à viser; de nouvelles tendances se
dessinent constamment, comme la particularisation, l'individualisation et le
marketing axé sur les relations. Définir les
débouchés et évaluer la demande deviennent de plus en plus
complexes.
7- Partenariats :
Le terme « partenariat » est utilisé dans son
sens large pour désigner les alliances stratégiques, les
partenariats, les coentreprises, les ententes collaboration les réseaux
d'entreprises et les coalitions. Dans ces certains cas, il s'agit d'ententes
uniques avec contrat, dans d'autres, de collaboration à long terme. Il
faut savoir que, dans le cas des rapports «uniques», le temps ne
permet pas de passer par tout le processus exposé dans le module pour
simplifier les choses, le terme «alliance» est utilisé dans le
module pour désigner diverses formes d'ententes de collaboration entre
les entreprises.
8- Assurances de la qualité :
Qualité, ISO 9000, amélioration continue, service
à la clientèle, analyse comparative et mesure sont des termes qui
s'entendent de plus en plus souvent dans les entreprises. Toutefois, nombre
d'entre elles n'ont pas encore découvert le sens de ces mots ni en quoi
ils se rattachent à certaines pratiques commerciales. L'expression
«Assurance de la qualité» peut être définie au
sens très large. Elle est donc souvent mal employée, ce qui
entraîne de la confusion et de la résistance.
On ne peut forcer une entreprise à mettre en place des
initiatives vue d'améliorer la qualité de ses produits. La
réussite dans la mise en oeuvre de ces stratégies exige la forme
volonté d'apporter les changements nécessaires. Une exige lente
communication entre la direction et les employés, ainsi que la
participation de tous le employés. Elle permettra à l'entreprise
de se doter d une culture de la qualité plutôt que d'une
série de directives sur la qualité.
9- Un nouveau service :
Le lancement d'un nouveau service est une activité
intimement reliée à la rentabilité de l'entreprise, mais
en même temps, elle est très porteuse de risque. La santé
financière d'une entreprise est très liée à son
rendement dans le lancement de nouveaux services par contre, la poursuite d'une
rentabilité due à un nouveau produit ne se fait, elle aussi, sans
risque. Ceci dit, le risque est d'autant plus important quand les ressources
investies dans le développement de nouveaux services sont très
importantes en regard des ressources totales de l'entreprise .
CONCLUSION DU CHAPITRE I :
La stratégie est la phase de toute conception
d'entreprise, c'est l'élément levier de l'existence d'une
entreprise, concevoir une stratégie c'est déterminer les lignes
ou l'acheminement que doit suivre la démarche stratégique.
Quand on conçoit une stratégie c'est tout l'avenir
de l'entreprise qui est mis en jeu. Ainsi il faut mettre en oeuvre une approche
rationnelle entre stratégie, démarche stratégie et action
stratégique, on pourrait imaginer un processus cohérent qui
depuis la planification stratégique, conduirait à assurer le
passage à l'action, à l'investissement et à la gestion on
parle intégralement d'un outil de réflexion basée sur
l'avantage majeur de prévoir ou d'entrevoir des décisions
complémentaires et successives qui sont entraînées par
certains choix.
Avec le processus de globalisation, il devient vain d'imaginer
que l'on peut aborder un marché sans être tôt ou tard dans
l'obligation d'élargir le champs d'action, se qui pousse l'entreprise
autant qu'agent rationnel, à concevoir une stratégie global
à fort caractère compétitif, la
compétitivité est synonyme de confiance entreprenariale, de
capacité stratégique et de croissance et développement
toute fois il faut poser la question ; à quel prix cette
compétitive pourrait-elle être acquise ?
CHAPITRE II : Maroc : Conception
entrepreunariale dans l'ère de la mondialisation*(*)
La mondialisation, ou le phénomène de
globalisation, a été d'une grande part responsable des profonds
bouleversements qu'ont connu les entreprises et leurs conceptions
stratégiques le contexte dans lequel s'opèrent ces changements
est caractérisé par l'émergence de nouvelles formes de
compétition où la technologie et l'innovation jouent un
rôle important.
Ce phénomène qui a été imposé
par les exigences d'ouverture des frontières, économiques,
financières mais aussi socio-institutionnelles est culturelles pour
faire face aux impératifs de compétitivités, et lié
au processus de déréglementation, de dérégulation
et de privatisation, a permis un décloisonnement des marchés.
Le Maroc doit relever le défi imposé par les
exigences de la libéralisation surtout après la signature de
l'accord de libre-échange avec l'union-européenne ainsi que de
l'avènement de la nouvelle organisation mondiale du commerce (OMC).
L'enjeu est de taille, dans la mesure où le Maroc doit
s'affronter à une concurrence de plus en plus acharnée et
renforcée par la présence dans un environnement mondial
compétitif frappé d'incertitude. Toutefois, la réalisation
des gains réside dans la conciliation entre les impératifs de la
mondialisation et les exigences nationales de développements. La culture
territoriale et régulatrice impliquant l'ensemble des acteurs, ainsi que
la recherche scientifique et technique, autant que composante fondamentale sont
un vecteur essentiel d'intégration, pour peu qu'il y ait une implication
avec les autres acteurs du système productif.
Dans cette perspective d'implication nationale, la prise en
considération de l'importance de l'action stratégique vers la
recherche entreprenarial sur des bases de développement rationnel et le
rendre apte à faire face à un double défi :
amélioration des performances économiques, techniques et
organisation d'une part, et une meilleur intégration nationale d'autre
part.
Section 1 :
Le Maroc : une présence mondiale à
quel prix ?
Le Maroc qui dispose de ressources potentielles importantes et
facilement mobilisables, se doit de réagir aux forces qui handicapent
ses capacités et l'empêchent d'accéder à une
meilleure place sur l'échèquier économique mondial.
La trajectoire reste difficile et requiert de la part des acteurs
proactifs de la société politique et civile de s'assumer
pleinement dans leur mission et chacun à son niveau.
Les enjeux auxquels devra faire face le pays dans les
années à venir sont particulièrement importants, et les
chances de ce placer parmi les gagnants, ont été dans une large
mesure laminée par l'attentisme et les discours d'autos-satisfaction et
de suffisance maladive. L'heure est à l'action et tout retard dans le
processus de modernisation et de développement économique et
social du pays, devient irrémédiablement
irrécupérable en raison du rythme de l'ampleur de la
globalisation.
La mondialisation a reformulé la structuration de l'espace
économique mondial qui apportait dés lors comme l'effet objectif
de l'extension tendancielle des bases d'accumulation à une
échelle mondiale (rappelons que le processus d'internationalisation
comprend ce celui de la production ainsi que du capital). Les entreprise dans
les pays en développement, s'inscrivent dans cette logique et vont
être déterminées par le mode d'insertion de ces derniers
dans le système économique global et par la place et la fonction
qu'ils remplissent dans le cadre de la division internationale du travail.
La concurrence exige de la part du capital international, la
recherche de nouveaux leviers pour améliorer les conditions de sa
rentabilité qui reste contrariée par la nécessite de
s'aligner sur les normes internationale de productivité et de
rentabilité. Il s'agit pour chaque firme, pour ne pas être
évincée sur le marché, d'accroître sa
productivité pour faire baisser ses coûtes de productions ce qui
la pousse à adopter de nouveaux procédés technologiques
des marchés.
La mondialisation de l'économie a pour conséquent
la diffusion extrêmement rapide de la technologie. Une concurrence qui
s'exerce entre les hommes, les entreprises mais aussi les territoires. La
capacité à exploiter au maximum les possibilités des
équipements et des technologies qui sont disponibles, paraît
devenir un enjeu majeur. Ainsi, l'offre de produits, devenue largement
supérieure à la demande, a transformé
considérablement la concurrence. Les entreprises sont ainsi soumises
à produire toujours plus, toujours mieux, toujours moins cher, et dans
des délais toujours plus courts. On a le même
phénomène par rapport au renouvellement des produits et à
l'amélioration des procèss. Il parait, de ce point,
évident que la synergie entre la recherche et l'industrie est le facteur
de compétitivité pour l'avenir, c'est ce qui fera la
différence.
Le ministère procède annuellement à une
analyse comparative concernant la compétitivité au Maroc et des
pays similaires. Cette analyse comparative touche le dynamisme du secteur
public et du secteur financier, le dynamisme du marché intérieur,
mais aussi les ressources humaines et la technologie, dans cette analyse
comparative il y a deux points noirs qui sont: que le Maroc se place en queue
pour les ressources humaines et l'infrastructure technologique.
A partir de ce constat et de l'accord avec l'union
européenne, le travail de l'Etat avec le secteur privé a
généré des fruits, ils ont été pour les
mesures d'accompagnement et spécifier la partie ressourçant de
l'infrastructure technologique. On précisera que l'accent a
été mis sur la mise en place de centres techniques. Ce sont les
centres qui mutualisent l'assistance au niveau des PME-PMI, des centres de
ressources qui font appel à toutes les compétences existantes,
notamment l'université. On pourrait parler également de la remise
à niveau du système de certification et de normalisation (la
norme est un véhicule de diffusion de la technologie), et d'une
série d'autres mesures pour dynamiser la recherche, telle que la mise
d'une veille technologique.
La performance marocaine contraste fortement avec celle d'autres
économies des marchés émergentes qui ont connu une
croissance rapide de l'investissement, et du PIB dans les années 90.
Sauf que le Maroc reste au bas de la liste ce qui pousse à dire que le
Maroc est en perte de compétitivité par rapport à ces
économies émergentes (dans les années 90, la croissance du
PIB par habitant était en moyenne de prés de 10% par an en
chine ; 5,5% en Inde et de plus de 4% en Thaïlande malgré les
problèmes qu'elles subissent) le Maroc était plus riche que la
chine, aujourd'hui, le revenu réel de la Chine est environ un
septième plus élevé que celui du Maroc).
La chute de la productivité est due à des facteurs
macro-économiques et micro-économiques : donnant à
titre d'exemple les secteurs manifactoriels à forte intensité de
main d'oeuvre tels que le textile, la productivité du travail est
environ la même qu'en Chine et quatre fois plus élevée q'en
Inde. Parallèlement, un grand nombre de pays en développement qui
vendent leurs produits sur les mêmes marchés que le Maroc ont subi
des dévaluations réelles.
Des changements dans la politique macro économique
pourraient alléger certains problèmes immédiats de
coût et aider le Maroc à être plus compétitif. A plus
long terme toutefois il serait souhaitable d'améliorer la
productivité des entreprises afin de renforcer la
compétitivité.
Selon la théorie des tiers, les entreprises qui seront
capables de résister à la férocité de la
compétitivité ne représente que le1/3 des entités
existantes.
Les mutations et les changements qu'a connus l'environnement
international c'est-à-dire la croissance de l'innovation et les
changements de structures organisationnelles, les mutations qu'a connues
l'environnement immédiat de l'entreprises et ses caractéristiques
ce qui renvoie aux difficultés dues au sous développement, au
manque d'infrastructures et à l'inadaptation du système
éducatif et enfin l'attitude passive de l'entreprise face aux
changements puisque la majorité des entreprises marocains ne fixent pas
d'objectifs ni de plans stratégiques en terme de positionnement da
marché et de rentabilité. Tous ces éléments
étant favorables à la mise en forme du «
programme national de mise à niveau » qui
survient pour restructurer et configurer l'entreprise afin de moderniser ses
modes de fonctionnement et méthodes de gestion pour la rendue
compétente et capable de faire à l'ouverture
l'amélioration de la productivité a été
définie comme « il fait de produire un bien ou un
service au moindre coût satisfaire les besoins du marché, ce qui
revoie à l'utilisation rationnelle des facteurs, à être
performant en terme de qualité et de prix ».
La mise à niveau des entreprises constituait et constitue
une priorité nationale à même permettre au tissu
économique marocain de réussir sa course vers la dynamique
globale.
La focalisation sur l'entité entreprenariale doit prendre
en considération les objectifs primordiaux regroupant les volets
permettant l'acquisition et le renforcement de la compétitivité
on parle du :
- le renforcement de l'infrastructure d'accueil
- la promotion des exportations.
- Le renforcement des associations professionnelles
- L'instauration d'une infrastructure technologique.
- L'intensification de la coopération entre entreprises
marocaines et celles étrangères afin de bénéficier
des facteurs savoir et savoir - faire.
- Le renforcement des mécanismes ressources humaines du
fait du lieu étroit qui est fait entre l'effort de formation et de
qualification de la main d'oeuvre et le processus de développement
économique et social.
On doit puiser dans les bienfaits de la libéralisation des
échanges qui peut constituer un vecteur important de l'extension du
processus de globalisation , en levant les entraves à toute
mobilité du capital, le développement remarquable des
infrastructures et des technologie de l'information et des communications doit
participer de son côté à ce mouvement en réduisant
les coûts non directement productifs, liés à la
circulation, dans le cadre de la dynamique de contraction du temps de transport
dans l'espace, c'est à dire du temps (et donc le coût) que
représente le mouvement des flux entre un point et un autre de l'espace
du globe.
Il faut reconnaître, que notre pays n'est pas très
bien placé. Malgré la croissance régulière des
aides étrangères et les coopératives
« Etat -secteur privé »,
la création d'entreprise est en que la période est très
favorable aux initiatives, l'explosion des nouvelles technologies a ouvert
à l'innovation un champs considérable, dans l'industrie comme
dans les services mais reste la contrainte de l'insuffisance des performances
au nouveau produit ou service n'est pas seule en cause, en plus des
problèmes financières ou réglementaires. Toutefois, cet
état stationnaire a été saisi par l'action de l'Etat dans
la préparation de projets et de renforcement des capacités
managériales. L'époque est riche d'opportunités et
où un sursaut de la création d'entreprise, gros vivier d'emplois,
doit permettre au Maroc de ne pas manquer le train des nouvelles techniques et
de la mondialisation.
Précisant que la réalité de la
mondialisation s'impose. La production nationale, dans beaucoup de cas a
démontré les limites de l'équation
«qualité - prix».
Seule une concurrence loyale et sérieuse peut venir
à bout de cette anomalie qui, en aval, porte préjudice à
notre production nationale.
Le préjudice risque d'avoir des retombées
fâcheuses non seulement sur les produits défaillants, mais
hélas, sur le prestige même de notre pays dans son ensemble. Ceci
serait intolérable et inadmissible.
L'image de marque de notre pays, ne sauvait admettre la moindre
égratignure.
Nous ne saurions défendre le libéralisme avide,
sauvage, et anachronique. Nous défendons un libéralisme social,
d'équité un libéralisme éclairé ayant pour
plate - forme un programme économique foncièrement social.
Section 2 :
Globalisation et dynamique des entreprises
marocaines
S'il on veut analyser l'environnement de l'entreprise marocaine
en terme d'opportunité et de menace, on pourra les définir
ainsi.
§ En ce qui concerne les
opportunités : l'entreprise marocaine connaît
de nouvelles perspectives de croissance avec l'ouverture des marchés,
une possibilité d'ouvrir le capital à de nouveaux associés
se présenter, elle pourrait bénéficier du savoir faire des
entreprises adossées à des multinationales, elle
bénéfice aussi de la proximité géographique et
culturelle du Maroc par rapport à l'Europe, et de création et de
l'innovation.
§ Pour ce qui est des menaces :
l'entreprise marocaine connaît l'existence d'une concurrence même
sur le marché local, l'augmentation des salaires non compensée
par l'augmentation du faible pouvoir d'achat, la présence d'un
système éducatif anachronique en plus d'une mauvaise circulation
de l'information, le tout renforcé par un manque d'un projet social
clair, et le décalage entre la vitesse de l'application des politiques
de développement et celle de l'exigence de la mondialisation.
L'ouverture de l'économie marocaine dans un contexte de
libération des marchés est devenue irréversible.
La libération annonce une disparition des
frontières et des barrières douaniers non tarifaires qui
deviennent une entrave aux échanges, il s'agit notamment du respect de
l'environnement et ou des critères non commerciaux.
Cette nouvelle donné non tarifaire contraint les PED
à revoir leurs visions et stratégies.
La libéralisation ne générée des
bénéfices que si elle est accompagnée d'une dynamique de
concentration, c'est-à-dire la mobilisation des opérateurs
nationaux pour mieux assimiler les nouvelles règles du jeu qui
régissent le contexte international.
Mais aussi les impliquer dans une stratégie nationale,
constamment réévaluée afin de mieux se préparer aux
échanges. L'objectif est d'établir une répartition juste
et équitables des marchés et des échanges commerciaux
entre les pays riches et les PED, ainsi on entende parler d'une
« intelligence
économiques » basée sur un certain
nombre de principes :
§ Les principes d'une politique de promotion
entreprenariale :
La dimension de l'entreprise marocaine et du tissu industriel est
constituée de PME :
Le Maroc a signé des accords, l'accord du GATT, l'accord
de l'Association de l'union européenne, et la
compétitivité à travers la globalisation des
économies est devenu le seul langage possible, la
compétitivité devient seul garante de la survie.
Le Maroc est de plus en plus préoccuper par la promotion
des entreprises marocaines. Ainsi il détermine, des principes de base et
sur lesquels il va être capable de concevoir une action en matière
de technologie, de développement industriel. Parmi ces principes on va
essayer de citer les plus important, et ils sont au nombre de quatre :
- Principe de cohérence
- Principe d'ouverture
- Principe de continuité
- Principe d'approximité
§ Le principe de cohérence :
la cohérence, dans ce cadre, peut se définir en ordre qualitatif
ou quantitatif, précisant que cette division converge vers le même
objectif : celui ce la promotion de l'entreprise marocaine.
La cohérence d'ordre qualitatif se mesure par l'action de
l'Etat ainsi que des différents acteurs intervenants dans le cadre de
politique en faveur de l'entreprise marocaine.
En terme quantitatif on fait allusion au moyens notamment
financiers pour faire des politiques de développement industriel, ces
moyens restent notamment relativement faibles ce qui pousse l'Etat à
prévenir un certain nombre de systèmes qui cherchent à
favoriser par les petites et moyennes entreprises l'utilisation de consultat.
Sauf que la promotion de ce tissu industriel exige plus que ça, il
exige des investissements qui restent seul garant de la croissance et de
l'expansion en plus de susciter des dynamiques de modification des
comportements. On sent plus qu'on est en présence d'ambitions et non de
simples buts, ce qui exige de l'Etat et des organismes publics une prise en
compte de l'ensemble des préoccupations essentielles des entreprises qui
sont celle des différents intervenants dans le cadre de la politique de
développement industriel. La réponse des entreprises marocaines
sur leur situations au Maroc dévoilera et mettra l'accent sur les
difficultés qu'elles rencontrent pour avoir un système de
formation professionnelle qui leur donne des agents de quelques niveau que ce
soit et qui soient adaptés à leur besoin de développement
et à leur besoin d'amélioration de
compétitivité.
§ Le principe
d'ouverture : elle exige, de la politique de
développement industriel et de la politique de développement
technologique en faveur des entreprises, une prise en compte des besoins et des
opérations des différents intervenants, ce qui impose une action
très importante en matière de veille technologique et en
matière de prospective technologique.
§ Le principe de continuité :
une politique de développement en faveur des entreprises et,
singulièrement, une politique de développement technologique,
ça se conduit sur le temps, ça se conduit sur la durée,
c'est au minimum des politiques de moyen terme quand il ne s'agit pas de
politique de long terme. La continuité, ça ne veut pas dire le
rigorisme, l'immobilisme, mais ça peut simplement montrer, notamment aux
entreprises, que l'Etat est engagé dans une politique de long terme.
§ Le principe de
proximité : il est très rare de
mentionner la proximité autant que principe de base mais son importance
réside dans les difficultés que l'on peut rencontrer en terme de
politique de diffusion de la technologie, est tout simplement une question de
proximité géographique, et le simple fait qu'un certain nombre de
réforme aient été entreprises pour déconcentrer
quelques administrations de l'Etat et les rapprocher physiquement des
entreprises est très certainement une des raisons qui ont
facilité la mise en oeuvre d'un certains nombre de politique.
L'intelligence économique se fonde sur la participation
active de l'ensemble des compétences des différents
régimes de notre pays sont générées par une
connaissance plus précise de l'environnement.
L'incertitude et l'ambiguïté de cet environnement
reste renforcées par la fermeture et la délocalisation d'un
certain nombre d'entreprises, absence d'un ordre économique national et
international, genèse des crises (dette, pétrole...) qui
affectent la croissance des entreprises qui se sentent serrées par les
enjeux et les tendances stratégiques auxquels elles doivent faire face.
Le défi principal réside dans la capacité de
l'entreprise à mesurer et cerner et appréhender cette
complexité dans le but de mieux la gérer par la suite.
L'insertion des économies émergentes dans
l'économie mondiale n'est pas facile, mais cela peut se faire
grâce au soutien des entreprises et de l'ensemble du tissu industriel.
Le processus d'investion au Maroc consiste à ce que
l'économie marocaine se mette dans la position de mettre en oeuvre, de
manière maîtrisée, les choix stratégiques
appropriés à ses contraintes économiques, et à son
identité socio-culturelle.
Quand on parle de l'intelligence économique on
évoque une transaction symbolisée par le passage d'une
économie dite traditionnelle à une économie dite de la
connaissance est issue de la prise en compte du rôle de la
compétence pour la croissance de l'économie, l'économie et
la connaissance sont devenues un enjeu majeur qui regroupe à la fois les
acteurs individuels et les pouvoirs publics.
Pour que l'intelligence économique devienne un levier de
compétitivité pour nos entreprises, elle devrait être une
vrai grande politique publique de l'Etat à l'instar de ce que sont les
politiques de santé, d'environnement ou de fiscalité que cette
politique soit nationale, décentralisée ou
internationalisée, elle ne pourra s'épargner un effort de
formation et d'information calibré à cette ambition et
adapté à une certitude : l'intelligence économique et
le patriotisme économique.
L'intelligence économique reste liée au pôle
de recherche et développement qui s'opère dans le cadre du
développement des processus d'innovation, prend alors dans ce contexte
une importance déterminante dans la course au positionnement dominant
à l'échelle mondiale. Or, cette recherche implique l'engageant de
dépenses importantes, se qui peut constituer une véritable
barrière à l'entrée pour le secteur. La nécessite
de disposer d'un large marché à l'échelle mondiale,
devient dans ces conditions, un des éléments de la
compétitivité et par la même occasion, un puissant vecteur
d'éviction des concurrents qui n'atteignent pas le seuil critique.
La réalisation d'un niveau de compétitivité
pour les entreprises marocaines dépend d'une grande partie de sa
capacité d'investissement, or, les entreprises marocaines reconnaissent
un handicap majeur à ce niveau et dont la faiblesse grève
lourdement tout processus d'accumulation et partent tout perceptive de
croissance réelle, qui serait de nature à engager le Maroc sur
une trajectoire de modernisation, de ses capacité de financement et de
promotion du tissu industriel qui renforce la structure entrepreunarial et
crée de nouvelles bases productives, nous avons cité auparavant
le processus national de la mise à niveau visant la promotion et le
développement de l'entreprenariat au Maroc, ne nous manquerons pas de
préciser qu'il a pu créer un support de continuité de
processus de création de l'entreprise sur de bonne base
financières, technologique et informatives. Nous citerons le rôle
des banques dans la promotions de ce secteur Soutenant la culture de
l'entreprenariat : Attijari Wafa Bank à été partenaire
"Challengers", émission révélatrice de talents,
organisée en Mai 2005 par la chaîne de télévision 2M
par sa forme et son contenu, ce programme vise à encourager l'esprit
d'innovation et le goût de défi chez les jeunes créateurs
d'entreprises au Maroc.
Convaincu par les valeurs véhiculées par cette
opération et par sa dimension citoyenne, le groupe s'est engagé
à assurer le financement des projets des 10 lauréats. Un
système de parrainage, assure par des collaborateurs de la banque,
à en parallèle été mis en place pour favoriser la
réussite de ces projets en herbe, en leur apportant un soutien technique
et une expertise financière par ailleurs, Attijariwafa Bank s'implique
activement dans l'association : « Réseau Maroc entreprendre »
et ce depuis sa création. Cette association qui réunit des chefs
d'entreprise, a pour objet l'action aux porteurs de projet préalablement
sélectionnés de prêts d'honneur et surtout leur
accompagnement pendant les trois premières années.
Parallèlement à cette implication dans "Maroc
entreprendre" et "challengers", c'est 1 milliard de dirhams qui a
été consacré, depuis 1erJuin 2006, au
financement des jeunes porteurs de projets.
L'entreprise marocaines était souvent analysée
statistiquement pour des fins comparatives visant une mise à niveau
énumérée, certes les statistiques restent
représentatifs de la réalité, mais "notre"
réalité implique à ce que la réalité soit
changée en faveur de l'économie que nous présentons et
dans laquelle nous vivons et avec laquelle on est lié, l'analyse n'est
qu'un préambule visant le développement au minimum à moyen
terme en sein d'un environnement en perpétuelle évolution.
Le tissu Marocain est représenté par des PME/PMI
leur structure est simplifiée par rapport aux entreprises
étrangères qui vont tôt ou tard renforcer leur
présence dans nos marchés locaux, les écrits et analyses
peuvent être unis par n'importe quel acteurs du ce tissu, mais la
méthode ne veut que son l'exécution.
Le Maroc possède une richesse assez importante afin de
permettre plus ou moins un certain développement et évolution de
la croissance au niveau national.
Le plus important pour la réussite d'un stratégie
compétitive au Maroc c'est de renforcer la solidarité et la
culture de l'appartenance, puisqu'on a cité que les entraves culturelles
restent des barrières devant la concurrence, jouant dessus et
renforçant la culture autant que seule garante de la
périnnité et de la compétitivité de entreprises
marocaines.
CONCLUSION GENERALE
On ne cessera pas d'évoquer que l'entreprise est une
organisation et un système ouvert ce qui lui impose un degré de
cohérence interne, un certain pouvoir sur le marché et une
certaine vision stratégique dépendants de ses capacités et
de sa "fonction-objectif ".
L'entreprise ne doit plus se limiter au marché national,
même si ce marché représente une plate forme incontestable,
mais les défis de la mondialisation et l'émergence de nouvelles
opportunités et d'incontestable menaces ainsi que l'existence de
nouveaux marchés et le renforcement de la concurrence potentielle,
impose à la firme de mesurer ses démarches et de créer des
barrières, au lieu de celles que la libéralisation des
échanges à abolie, et ce afin de créer une présence
au niveau mondiale assurant à l'entreprise un caractère marquant
et non seulement marchand.
La stratégie internationale et ses données, et la
recherche de la compétitivité et ses obligations, se hissent au
niveau des préoccupations les plus déterminantes des
entreprises.
Le Maroc, autant que pays en voie de développement, est de
plus en plus contrarié par la vitesse de l'expansion de la
globalisation, il essaie à travers son tissu de PME et PMI ainsi que des
différents acteurs, de relever se défis par la promotion de ces
entités entreprenariales. A travers ses projet de mise à niveau
et de promotion et développement, en parle, au Maroc, de la nouvelle
génération d'entreprises prometteuses et porteuses de projets,
les nouvelles idées et conceptions sont les plus demandées.
L'innovation, le développement technique et technologique
ainsi que l'esprit d'entreprenariat deviennent une exigence que le Maroc doit
soulever.
Le monde est devenu un village guidé par l'information et
le pôle de recherche et développement, la stratégie ne doit
plus à se stade être passive et se liniter à la
détection : des forces et de faiblesse, des menaces et des
opportunités, certes l'analyse et une phase inévitable mais le
caractère active de la stratégie est plus dépendant de
l'efficacité de l'Action stratégique qui, si tout fois on veut
viser la globalisation entreprennairiale (ce qui n'es pas un choix mais c'est
devenue une obligation), doit être la résultante de la
mobilisation de tous les acteurs internes et externes aptes à apporter
une soutenance à l'entité entreprennariale.
La compétitivité, la mondialisation, la
stratégie, l'action stratégique sont des données mondiales
qui acquièrent une double dimension : temporelle et spatiale.
L'entreprise doit se forger une cohérence entre ces données,
facile à dire difficile à réaliser, puisque l'analyse de
la cohérence et de la rationalité repose sur la réponse
sur de la question fondamentale qui s'impose :
* à quel prix cette cohérence peut-elle être
réalisée ?
![](action-strategique-entreprise-mondialisation-competitivite7.png)
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l'heure de la globalisation », édition L'Harmattan 2003.
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L'Art de l'entreprise globale : guide de la mondialisation,
ouvrage à auteurs multiples et ressources divers.
Supports bibliographiques :
- Le site du ministère de fiance / site du programme
national de la mise à niveau.
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www.memeoireon-line.Fr
- wikipédia : moteur de recherche
-
www.stragégis.fr
Aides explicatifs :
+ Dictionnaire d'économie et de sciences sociales. Edition
HATIER.
+ Le dictionnaire Arabe - Français : dictionnaire
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Al-ilmiyah.
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* 3 - « L'art de
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* 10- Pierre Conso
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* 14- Expression
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* 15- De l'encyclopédie
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* 16-2-3-
Pierre Conso : "L'entreprise en 20 leçons" édition Dunod, 1997,
"Dictionnaire d'économie et de science sociales" éditions
Hatier.
* 17- Ensembles de moyens de
production durables dont dispose l'entreprise (bâtiments, terrains,
machines...).
* 18- Concentration : processus
économique générale consistant dans l'augmentation
régulière de la taille des entreprises, notamment grâce
à des rachats et des fusions avec d'autres entreprises.
* 19- "L'art de l'entreprise
globale"; "Guide de la mondialisation", pitmom publishing et village mondial,
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* 20- Cours de
l'économie internationale, semestre 4, Mr. LKYIARI.
- "L'entreprise en 20 leçons", Pierre Conso,
édition Dunod.
- "Dictionnaire de l'économie et des sciences sociales",
édition HATIER.
* 21- Cours de
l'économie internationale, semestre 4, Mr. LKHYARI.
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cité.
* 22- Gregory Mankico : dans
"principes de l'économie" Economica, 1998.
* 23- "Dictionnaire
d'économie et de sciences sociales" édition Hatier.
* 24- Pierre Conso :
"L'entreprise en 20 leçons" : Dunod.
* 25- Pierre Conso
"L'entreprise en 20 Leçons", édition Dunod.
* 26- Desreumaux A.,
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française face au plans" Mac Arthur, édition d'organisation.
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* 30- "Esquise d'une
théorie de l'administration des entreprise", Paris, Dunod.
* 31- "La décision
d'investissement de l'entreprise" de Rachid M'RABET, édition
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* 32- Stratégie et
innovation dans l'entreprise de Heyvaert, Louvain.
* 33- Sallenave (J.P) : "la
stratégie de l'entreprise face à la concurrence", édit
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Pierre Conso : "L'entreprise en 20 leçons" édition
Dunord.
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l'entreprise", édit. Consulting. Martinet Ch. "Stratégie"
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* 34- "Dictionnaire
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Pierre Conso "L'entreprise en 20 leçon",
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Waldman "de l'entreprise marchande à l'entreprise manquante",
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Sallenave (J.P) "La stratégie de l'entreprise face
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COTTA (A) : "Les choix économique de la grande
entreprise" édition Dumod.
Cours de stratégie de faculté.
Dictionnaire d'économie et de science sociales,
édition HATIER.
Pierre Conco Ovrage cité.
* 36 Mintzberg H
« planification stratégique » Edition Dunod.
Desrevmoux « stratégie » DALLO 2
Robert D Hisrich et Michel P.Peters « entrepereneurship
» édit : Nouveaux Horizons
Sallenave ( J.P) « stratégie de l'entreprise
face à la concurrence » édition organisations
Pière Cuno « l'entreprise en 20 leçons
» édition Dunod
* 37 Robert D.Hisrich et
Michael P.Peters : « entrepreuneurship »
éditions nouveaux horizons.
* 38- Le portefeuille est la
somme d'actifs financiers détenus par un sujet de droit, personne
physique ou morale. Il est composé de créance (obligations...) ou
des parts sociales (actions), mai aussi de devises.
* 39- Bouzid Azzouzi "P.M.E et
stratégie de développent au Maroc", Desreumaux A.
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- Foffre P., Koenig G : "stratégie d'entreprise",
économica.
Bierre Conso "l'entreprises en 20 leçons" Dunod.
* 40- Conjonction
économique caractérisée par la baisse de production
(PIB).
* 41- Conjonction
économique d'un pays caractérisée par une chute du taux de
croissance ou par son maintien à un niveau faible.
* 42- Un accord aux termes
duquel le fabricant au distributeur unique d'un produit ou service marque
confère des droits exclusifs de distribution locale à des
détaillants indépendants moyennant le paiement d'un redevance et
le respect de procédés d'exploitation normalisées .
* 43 - Même
bibliographie.
* *- Bouzid d'azzouzi :
« PME et stratégie de développement au
Maroc »
- « guide de la mondialisation»
- Fouad Sefrioui : « Entreprise Maroc »
édition l'Harmattan.
- Panorama économique et social (Maroc -soir) 1980.
- Sefrioui F : « Globalisation : quels en
jeux pour les systèmes productifs ?
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