UNIVERSITE DE
KINSHASA
FACULTE DE MEDECINE
DEPARTEMENT DE MEDECINE PHYSIQUE ET
READAPTATION
Place de la Médecine physique dans la prise
en charge des enfants infirmes moteurs cérébraux
Par
Marie YAMBA
Mémoire présenté en vue de l'obtention du
titre de Licenciée en
Médecine Physique et Réadaptation
Directeur : Prof. Dr. LONGO-MBENZA
Benjamin
Année 2006
DEDICACE
A Dieu tout puissant, mon créateur ;
A mes parents ;
A mes filles Charlene, Clara et Marie - Ange.
Je dédie ce travail.
YAMBA Marie
REMERCIEMENTS
Au terme de notre formation en Médecine physique, nous
exprimons toute notre reconnaissance à l'égard de toutes les
personnes morales et physiques qui ont contribué à notre
formation et à la réalisation de ce mémoire.
Nos remerciements vont particulièrement :
Au professeur LONGO - MBENZA, d'avoir accepté la
direction de ce travail, et d'avoir apporté une aide appréciable
et enrichissante dans l'approche analytique de ce travail ;
Au professeur NKAKUDULU BIKUKU, qui nous a ouvert les portes
du département de la médecine physique ;
A vous Messieurs et dames les professeurs et chefs de travaux
du département de la médecine physique, votre présence
à nos côtés nous a aidé dans l'apprentissage de
cette médecine physique. En nous corrigeant avec patience et amour vous
nous avez aidé à suivre vos traces ;
A vous mes collègues de l'auditoire : LUYEYE FIFI,
MUKUMADI NICO et autres, nous exprimons notre gratitude pour le climat de
fraternité qui a régné et règne encore parmi
nous ;
Un remerciement particulier à ma petite soeur Blandine
pour toutes les peines subies indirectement ;
Et à tous ceux dont le nom ne figure pas ici, mais de
loin ou de près ont contribué à ma formation ;
Trouvez à travers ces lignes, l'expression de ma
profonde reconnaissance.
LISTE DES ABREVIATIONS
% : Pourcentage
< : Inférieur
> : Supérieur
#177; : Plus ou moins
= : Supérieur ou égal
A.P.A : Activités physiques adaptées
ASBL : Association sans but lucratif
CFVSM : Contraction Faible ou Visible sans mouvement
cm : Centimètre
CV : Coefficient de variation
D : Droit
G : Gauche
IMC : Infirmité Motrice Cérébrale
IMOC : Infirmité Motrice d'Origine
Cérébrale
INRB : Institut National de Recherche
Biomédicale
IST : Infection Sexuellement Transmissible
Kg : Kilogramme
LPV : Leucomalacie périventriculaire
M : Moyenne
n : Nombre
n(%) : Nombre en pourcentage
NS : Non significatif
p : Probabilité
RDC : République Démocratique du Congo
S : Significatif
SD : Ecart type
YMCA : Young Man Christian Association
Ó : Somme
PLAN
INTRODUCTION
CHAPITRE 1. GENERALITES
CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES
CHAPITRE 3. RESULTATS
CHAPITRE 4. DISCUSSION
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
L'infirmité motrice cérébrale IMOC ou
IMC est déterminée par des activités
cérébrales survenues dans la période périnatale.
Ces activités entraînent des troubles de la posture et du
mouvement sans caractère évolutif.
PROBLEMATIQUE
Les enfants avec IMOC représentent près de la
moitié de tous les enfants au cerveau lésé (1, 2).
Des nuances ont été apportées à
la définition de l'IMOC : des infirmes moteurs
cérébraux avec quotient intellectuel supérieur à
80, des infirmes moteurs d'origine cérébrale avec une atteinte
motrice et un quotient intellectuel inférieur à 80 ; des
polyhandicapés, avec un handicap intellectuel majeur associé
à une réduction très importante de l'autonomie (3).
Si la lésion n'est pas évolutive, ses
séquelles les sont malheureusement au cours de la croissance, du
processus de maturation et même au cours du vieillissement.
Au cours des années 70-80, la survenue des
séquelles neurologiques chez le nouveau-né ou l'enfant
était rapportée à un accident asphyxique foetal au cours
du travail (4, 5). Mais en dépit de l'amélioration de la
surveillance foetal au cours du travail (rythme cardiaque foetal, augmentation
importante des césariennes et extraction instrumentale) depuis plus de30
ans, l'incidence des IMOC ne cesse de s'accroître dans les pays
développés (6 - 9). Cette augmentation serait due à
l'origine multifactorielle des IMOC, à l'amélioration de la prise
en charge de grands prématurés avec diminution de la
mortalité et à l'absence du rôle pathogène de
l'asphyxie per-partum (10).
Aussi, la communauté scientifique des pays
développés s'est immobilisée en vue d'assurer aux enfants
avec IMOC une meilleure prise en charge fondée sur la médecine
physique et la réadaptation (11).
En République Démocratique du Congo (RDC)
notre pays, une seule étude vient récemment de noter l'impression
de l'augmentation des cas d'IMOC et de démontrer l'apport de la
kinésithérapie aux enfants infirmes moteurs
cérébraux (11). Mais, LUZANDU (11) rapporte une influence
mitigieuse de la kinésithérapie sur l'évolution
psychomotrice, le bilan articulaire et le bilan musculaire chez les enfants
avec IMOC. Devant ce constat, la présente étude a
été initiée pour répondre aux questions
d'étude suivante :
- dans quelle mesure, un programme régulier de
rééducation des enfants avec IMOC influence t-il leur
évolution psychomotrice, la souplesse articulaire et la force
musculaire ?
- le sexe et la localisation gauche ou droite influencent
t-ils l'impact de ce programme de rééducation ?
INTERET
L'intérêt de la présente étude
réside dans l'utilisation ultérieure de ces données par
les physiothérapeutes dans le but d'améliorer l'approche
rééducative de l'IMOC.
HYPOTHESE
L'application d'une approche de médecine physique
englobant la kinésithérapie, la psychomotricité, la
relaxation, les activités physiques adaptées, la technique
neurodéveloppemental aurait une influence positive et plus significative
que la kinésithérapie seule dans la prise en charge des enfants
avec IMOC.
OBJECTIF GENERAL
La présente étude vise à
réaliser, mettre en pratique et évaluer des techniques
psychomotrices et physiques dans la prise en charge adaptée des enfants
IMOC.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Pour atteindre cet objectif général, les
objectifs spécifiques suivants ont été
réalisés :
- élaborer un programme de rééducation
précoce et globale selon les connaissances actuelles de la
médecine physique sur les enfants avec IMOC ;
- mettre les enfants avec IMOC en état d'action motrice
en situation de réalisation et de mise en pratique de mouvement, de
relaxation ;
- exercer des stimulations sur les capacités de
redressement postural ;
- déterminer l'évolution psychomotrice, le bilan
articulaire et le bilan musculaire après éducation physique
adaptée aux enfants avec IMOC.
CHAPITRE 1. GENERALITES
1.1. Définition de
l'infirmité motrice d'origine cérébrale
L'infirmité motrice d'origine cérébrale
représente des états pathologiques, non évolutifs,
caractérises par des paralysies, une incoordination des mouvements et
d'autres troubles moteurs (12).
Le terme infirmité motrice d'origine
cérébrale (IMOC) est la traduction la plus proche possible du
terme Anglo-saxon cérébral Palsy ou CP.
TARDIEU en 1954 a proposé le terme infirmité
motrice cérébrale ou IMC pour définir à
l'intérieur du groupe CP, une catégorie particulière,
celle des enfants ayant un trouble moteur d'origine cérébrale.
Cette distinction a été importante pour l'organisation des
structures de soins (13).
1.2. Nature des
lésions (4)
Les lésions cérébrales seront diverses en
fonction de l'époque de l'atteinte cérébrale et du terme
de l'enfant. On pourra distinguer schématiquement les lésions de
l'enfant prématuré de celles du nouveau-né à
terme.
1.2.1. Chez le
prématuré
Les leucomalacies (nécroses de la substance blanche)
périventriculaires (LPV) sont consécutives à des accidents
vasculaires ischémiques cérébraux, localisés au
niveau de la substance blanche périventriculaire ;
Les hémorragies intracrâniennes
ventriculaires.
1.2.2. Chez le
Nouveau-né à terme
La nécrose neuronale est une encéphalopathie
hypoxo-ischémique secondaire à un trouble circulatoire.
Les leucomalacies sous corticales sont beaucoup plus
distales et siégent dans la zone sous corticale.
Les hémorragies intracrâniennes.
1.2.3. Lésions
Indépendantes du terme
Il s'agit ici du ramollissement cérébral (ou
ischémie focale) qui intéresse le plus souvent l'artère
cérébrale moyenne gauche. Cet accident survient avec un maximum
de fréquence dans les dernières semaines de la grossesse et peut
résulter soit de thrombose soit d'embolie.
1.3. Etiologies
Les étiologies sont diverses en fonction de
l'époque de l'atteinte cérébrale et du terme de l'enfant
(13, 14).
1.3.1. Période
anténatale
Les infections de la mère (rubéole,
cytomégalovirus, streptocoque B, VIH/SIDA et autres IST) , les
intoxications (alimentaires, nicotiniques, alcooliques) et
l'incompatibilité de facteur rhésus sont parmi les causes
identifiées au cours de la période anténatale.
1.3.2. Période
périnatale
La prématurité est un facteur de risque
très important, l'anoxie périnatale est aussi
incriminée.
1.3.3. Période
post-natale
Parmi les causes postnatales (chez le nouveau-né ou
le nourrisson), on peut retrouver :
· les infections cérébrales ;
· le traumatisme post natal ;
· l'accident vasculaire cérébral ;
· les fièvres élevées sont les
causes les plus citées.
1.4. Les symptômes
et signes cliniques
1.4.1. Symptômes
Les symptômes sont nombreux chez le nouveau-né
(14) :
· les troubles de la conscience sont constants depuis la
somnolence jusqu'au coma profond ;
· les réflexes archaïques sont abolis ou
incomplets ;
· les troubles du tonus comportent une hypotonie globale
avec aréactivité entrecoupée d'accès d'hypertonie
trémulante ;
· des convulsions, des paralysies, des troubles de la
succion et de la déglutition, des troubles du rythme cardiaque, des
apnées avec cyanose, des crises vasomotrices achèvent de
caractériser l'état de souffrance cérébrale
néonatale ().
1.4.2. Tableaux cliniques
Selon la topographie des déficiences motrices, on
retrouve les troubles suivants : troubles moteurs, répercussions
orthopédiques et troubles associés (4).
1.4.2.1. Troubles moteurs
Le principal élément clinique de l'examen est
un syndrome pyramidal (associant trouble de la commande motrice et hypertonie
spastique) prédominant aux membres inférieurs avec un
degré variable.
La spasticité prédomine sur les triceps
suraux, les ischiojambiers, les adducteurs, les rotateurs internes
entraînant le classique «ciseaux» des membres
inférieurs.
Quand les membres supérieurs sont atteints dans les
formes les plus sévères, ce sont souvent les pronateurs qui sont
le plus touchés par la spasticité ainsi que les
fléchisseurs du poignet et de coude.
· les troubles athétosiques ou ataxiques ;
· des dystonies ;
· des contractions irrépressibles au
repos ;
· une hypotonie axiale parfois majeure pouvant rendre la
station assise voire la tenue de la tête impossible.
1.4.2.2. Les répercussions
orthopédiques
Le raccourcissement permanent des muscles spastiques,
associé aux forces générées par l'hypertonie
spastique finit par entraîner des déformations osseuses.
L'évolutivité des troubles orthopédiques est
particulièrement intense en période de forte croissance. Il faut
surveiller impérativement :
· la hanche parce qu'il existe un risque majeur de
luxation ;
· le bassin qui peut être en rétroversion
dans le plan sagittal, par rétraction des ischiojambiers ou en
antéversion par rétraction du psoas et le droit
antérieur ;
· le rachis qui peut avoir une scoliose surtout chez les
enfants non marcheurs, ainsi qu'une attitude cyphotique ;
· les pieds qui peuvent être équins par
rétraction du triceps sural ;
· la tête avec existence d'un méplat
pariéto-occipital ;
· les genoux flexum et recurvatum ;
· la cheville avec un diastasis
péronéotibial ;
· les membres supérieurs avec rétraction
des pronateurs dont il faut surveiller, pouvant évoluer vers la luxation
de la tête radiale.
1.4.2.3. Les troubles
associés
Aux troubles neuro-moteurs, sont associés
différents troubles.
Ø Les troubles de perception extéro et
proprioceptifs
Les troubles sensoriels comprennent le strabisme
divergent est fréquent, les mouvements involontaires, un nystagmus
peuvent aussi se rencontrer, une rétinopathie et une baisse de
l'acuité visuelle.
Les troubles auditifs
Devant tout enfant atteint d'IMOC, on doit s'assurer de
l'intégrité de la fonction auditive particulièrement quand
le niveau verbal est inférieur au niveau performance et ou que l'IMOC
est liée à un ictère néonatal insuffisamment
traité. Ces troubles auditifs perturbent la vie de relation de l'enfant
avec IMOC et son environnement.
Les troubles sensitifs comprennent :
· des troubles de la sensibilité
profonde ;
· des troubles de la sensibilité superficielle.
Ø Les troubles de l'interprétation et de
l'intégration centrale des informations
· les troubles stéréognosiques ;
· les troubles gnosiques ;
· les troubles somatognosiques.
Ø A coté des troubles des comportements, les
déficiences intellectuelles peuvent exister à différents
degrés. Une atteinte des fonctions neuropsychologiques peut mettre les
enfants avec niveau intellectuel subnormal en grande difficulté.
Les autres troubles possibles sont :
· l'épilepsie ;
· les troubles de la sphère
bucco-linguo-faciale ;
· les troubles neurovégétatifs ;
· le retard de croissance et le retard mental.
1.5. Diagnostic et
bilan
Pour effectuer le bilan d'un enfant polyhandicapé, il
faut comprendre son tableau clinique, sa pathologie et ses
caractéristiques.
Ce bilan permettra par la suite de dresser un schéma
thérapeutique (Plan de traitement).
Le diagnostic clinique repose sur l'observation du patient
et sur son bilan (psychomoteur, musculaire, articulaire).
1.6. Evolution
Le terme d'IMOC s'applique à une lésion
cérébrale qui n'évolue pas. Cependant, elle est survenue
sur un cerveau en pleine maturation et va entraver le développement de
l'enfant, entraînant des conséquences sur les possibilités
de contrôle moteur, l'appareil orthopédique, les capacités
d'apprentissages scolaires, l'équilibre psychoaffectif (12).
1.7. Mesures
préventives
L'enfant aura moins de risque d'être atteint
d'infirmité motrice d'origine cérébrale si les
précautions suivantes sont prises pendant la grossesse, après la
naissance de l'enfant indemne et de l'enfant devenu malade (15).
1.7.1. Pendant la
grossesse
Les mesures suivantes sont de rigueur :
· de vacciner la femme contre la rubéole avant la
grossesse ;
· d'éviter la grossesse avant l'âge de 18
ans, et si la femme n'est pas en bonne santé pour avoir un
enfant ;
· de prévoir l'accouchement dans un endroit
où on peut s'assurer de la présence d'une personne
compétente.
1.7.2. Soins du
bébé après la naissance
Ces soins consistent :
· de s'assurer que l'enfant a reçu les
vaccinations élémentaires, surtout contre la diphtérie, la
poliomyélite, la coqueluche, le tétanos, la rougeole et la
tuberculose ;
· de nourrir le bébé au sein car le lait
maternel protège de certaines infections.
1.7.3. Soins de l'enfant
malade
Il convient :
· d'apprendre à la famille à
reconnaître les signes de méningite (fièvre, raideur de la
nuque ...) ;
· d'apprendre à la famille comment procéder
pour la réhydratation du bébé en cas de
diarrhée.
CHAPITRE 2. MATERIEL ET
METHODES
2.1. Nature et
période de l'étude
La présente étude interventionnelle
(expérimentale) a été réalisée du 15 avril
au 15 août 2005.
L'intervention consistait à appliquer les techniques
de la médecine physique dans la prise en charge des enfants IMOC au plan
morphologique, articulaire, musculaire et psychomoteur.
2.2. Cadre
d'étude
Le Centre de Rééducation pour
Handicapés Physiques (CRHP) a été choisi comme cadre
d'étude.
Ce choix se justifiait dans la mesure où c'est le seul
centre équipé adéquatement pour prendre en charge les
enfants avec handicap.
2.2.1. Aspect
géographique
Le CRHP est situé sur l'avenue de la
Démocratie (ex. Huileries) dans la Commune de la Gombe à Kinshasa
I, en face de l'Institut National de Recherche Bio-médical (INRB).
2.2.2. Historique du
Centre
Le CRHP fut fondé en 1958 sous le haut patronage de
la Ligue Belge des Paralysés Mentaux et a commencé à
fonctionner dans le bâtiment de YMCA (Young Man Christian Association)
grâce à quelques dames qui voulaient aider les enfants
handicapés physiques.
En 1960 : arrêt suite aux émeutes avant
l'Indépendance ;
En 1961 : relance des activités par une certaine
DECRAEYE qui forma un nouveau staff de dames charitables ;
En 1962 : le centre fut érigé en
association sans but lucratif (ASBL) et obtient la personnalité
juridique par ordonnance loi du Président de la République Joseph
KASA-VUBU ;
En 1967 : accord d'un crédit au centre par le
Président Joseph MOBUTU pour la construction d'un deuxième
bâtiment qui va séparer les différentes unités de
service de Kinésithérapie ;
En 1970 : le centre fut cédé à la
Congrégation des Missionnaires Frères de la Charité qui en
assure la gestion en définissant la mission globale du centre à
partir du charisme de la Congrégation.
2.2.3. Organisation du
CRHP
Le CRHP est une oeuvre de la congrégation des
frères de la charité à caractère
médico-social dont l'objectif couvre principalement la
réhabilitation de la personne vivant avec handicap pour lui faire
retrouver sa dignité humaine.
2.2.4. Fonctionnement des
services
Le centre exerce plusieurs activités à travers
ses services, ceux-ci sont regroupés en 3 départements :
le département technique et financier ;
le département médical ;
le département technique et social.
Les services que le CRHP offre à la personne vivant
avec handicap se répartissent de la manière suivante :
Le département technique et financier
comprend :
une réception avec un service d'accueil, d'orientation
et d'information.
Le département médical comprend les services
suivants :
1. le service médical avec les unités
suivantes :
· la consultation ;
· la chirurgie orthopédique ;
· la pharmacie ;
· le dispensaire ;
· la radiologie ;
· l'anesthésie ;
· la salle d'opération.
2. Le service de Kinésithérapie avec les
unités suivantes :
· la neurologie enfant ;
· la neurologie adulte ;
· la physiothérapie ;
· la mécanothérapie.
3. Le service optique avec les unités
suivantes :
· les lunettes médicales ;
· la réparation.
Le département technique et social comprend les
services suivants :
1. Le service d'appareillage orthopédique dans lequel
on trouve :
· la consultation orthopédique ;
· la fabrication d'orthèses ;
· la fabrication des prothèses ;
· la fabrication des chaussures
orthopédiques ;
· les aides techniques diverses.
2. Le service d'aide de marche avec :
· la fabrication et la réparation des
tricycles ;
· les béquilles ;
· les cannes canadiennes.
3. Le service social qui s'occupe de :
· l'écoute et orientation des patients ;
· la réalisation des enquêtes
sociales ; la collaboration avec les différents services de
CRHP ;
· l'aide à la scolarisation des enfants vivants
avec handicap ;
· la prise en charge ponctuelle des frais
académiques et soins médicaux ;
· l'aide sporadique diverse ;
· le suivi de la qualité de prestation et relation
avec les patients ;
· l'aide nutritionnelle pour les enfants IMOC mal
nourri ;
· l'appui au processus d'intégration
socioprofessionnelle.
2.2.5. Les ressources
Le CRHP fonctionne grâce aux dons qui proviennent de
divers organismes internationaux et aux hommes de bonne volonté ayant le
souci de venir en aide aux personnes vivant avec handicap.
2.2.6. Difficulté de
l'Institution
La restriction budgétaire par rapport aux personnes
vivant avec handicap qui sollicitent une intervention du service social
à leur problème.
2.2.7. Réalisation sur
le plan social
Par son objectif global de la réhabilitation de la
personne vivant avec handicap, le CRHP a réalisé plusieurs
oeuvres sur le plan social :
· la prise en charge financière de certains
malades ;
· la recherche de partenaire pour la prise en charge des
patients ;
· l'intégration socioprofessionnelle des personnes
vivant avec handicap ;
· l'appui à la rééducation par
l'assistance et conseil d'ordre social.
2.2.8. Projet d'avenir et
formation
Ces projets sont :
· améliorer le revenu du personnel du
CRHP ;
· améliorer d'avantage la réhabilitation de
la personne vivant avec handicap ;
· déploiement des efforts en vue
d'améliorer la qualité de travail ;
· organiser la formation continue des agents par des
séminaires.
2.3. Population
d'étude
La population cible (éligible) était
composée d'une série consécutive des patients avec IMOC
(filles et garçons), admis au CRHP pendant la période
d'étude.
2.3.1. Critères
d'inclusion
Etaient inclus dans la population d'étude, les
patients répondant aux critères suivants :
· être âgé de 0 à 5
ans ;
· être régulier aux séances de
rééducation ;
· respecter les heures de traitement ;
· respecter les personnels soignants.
2.3.2. Critères
d'exclusion
Les patients avec IMOC n'ayant pas les données
complètes, étaient exclus de ce travail.
2.4. Autre matériel
utilisé
Les outils suivants ont aidé pour la
réalisation de cette étude :
· les fiches de récolte des
données ;
· quatre stylos, deux crayons, une gomme ;
· une latte ;
· un ruban métrique ;
· un goniomètre ;
· une table de consultation ;
· un tapis de Bobath ;
· deux ballons de Bobath ;
· un rouleau ;
· un miroir ;
· trois hochets, quatre poupées ;
· les différents jouets en couleur ;
· une pèse personne standard.
2.5. Approche
méthodologique
2.5.1. Choix et collecte de
paramètres d'intérêt
Les paramètres suivants ont constitué les
indicateurs de choix de la présente étude :
· le nom ;
· l'âge ;
· la taille ;
· le poids ;
· le périmètre crânien ;
· le sexe ;
· le bilan articulaire ;
· le bilan musculaire ;
· le bilan psychomoteur.
2.5.2. Techniques des mesures
et bilans
2.5.2.1. Mesures
anthropométriques
Le poids exprimé en Kg, une pèse personne avait
servi de matériel pour la prise de poids des patients. La mesure
était prise à jeun et après avoir été
à selles, le sujet était nu ou légèrement recouvert
d'un vêtement.
La taille exprimée en cm, c'est la distance entre le
sol et le vertex du crâne. Elle était prise à l'aide d'un
ruban métrique, le sujet pied nu, couché sur la table de la
consultation ou sur le tapis de Bobath, les bras le long du corps, prendre la
distance entre la tête (au niveau du vertex) et la plante de pieds.
Concernant la taille assise, le sujet était assis sur
un tabouret de #177; 40 cm, dos plat et vertical contre le mur, prendre la
mesure comme pour la taille debout.
Le périmètre crânien permet
d'évaluer les proportions corporelles des sujets et aussi
d'apprécier l'évolution morphologique, c'est la longueur de la
ligne qui entoure la surface de la tête.
2.5.2.2. Mesures
biométriques
La longueur exprimée en cm, la mesure était
prise à l'aide d'un ruban métrique, sujet couché sur le
tapis de Bobath, bras le long du corps, prendre la distance entre l'acromion et
l'apophyse styloïde pour le membre supérieur ; le condyle
externe du genou (la ligne inter-articulaire) et la malléole externe
pour le membre inférieur.
Contour bras tendus : le sujet était debout ou
couché, bras relâchés. Compte tenu de l'agitation de nos
sujets IMOC, la prise des mesures était difficile en station, ainsi elle
était faite en décubitus dorsal ou en assis sur le tapis de
Bobath, prendre la circonférence maximale du bras (à 5 cm en
dessous de l'acromion à l'endroit le plus volumineux)
Contour bras fléchis : sujet en décubitus
dorsal ou assis, bras fléchi à 90°, prendre la
circonférence maximale du bras fléchi, muscle contracté
à quelques cm de l'olécrane.
Pour le contour de la cuisse : sujet en
décubitus dorsal, jambes légèrement
écartées, à l'aide du ruban métriques, prendre la
mesure horizontalement quelques cm en dessous du pli fessier.
Pour le contour du mollet : sujet en couché
dorsal, prendre la circonférence maximale horizontalement à
quelques cm en dessous du pli poplité
2.5.2.3. Bilans
2.5.2.3.1. Bilan articulaire
Les mobilisations passives ont été
utilisées pour faire l'évaluation de ce test, et le
goniomètre a servi comme matériel pour la prise des mesures.
Les enfants agités étaient placés en
couché dorsal ou ventral pour les relâcher et surtout pour leur
sécurité.
Pour tester les mouvements de flexion-extension coude, le
mouvement de préhension, le rééducateur présentait
un jouet à l'enfant qui était assis sur le tapis, et à
partir de différentes positions (gauche, droite, en haut, en bas, en
avant, en arrière), il l'incitait à suivre et à saisir le
jouet.
2.5.2.3.2. Bilan musculaire
Pour tester les extenseurs du tronc, le
rééducateur plaçait l'enfant en couché ventral sur
un rouleau et lui stimulait la colonne vertébrale par des frictions des
tapotements du bout des doigts pour provoquer l'extension du tronc. En cas de
faiblesse musculaire, il n'y aura pas de réponse de la part de
l'enfant.
Pour évaluer les abdominaux, le
rééducateur plaçait l'enfant en couché dorsal sur
le tapis de Bobath et lui bloquait les genoux avec une main (s'il s'agit d'un
tout, petit enfant), ou avec un de ses membres inférieurs (si c'est un
grand enfant) et l'autre main essayait de tirer l'enfant par ses mains vers
l'avant pour le faire asseoir. En cas d'atteinte, il n'y aura pas de mouvement
et l'enfant aura sa tête tombée en arrière.
Pour évaluer les quadriceps, l'enfant était en
couché dorsal sur le gros ballon de Bobath, le rééducateur
imprimait des mouvements circulaires au ballon pour permettre à l'enfant
d'étendre ses jambes. Ce mouvement d'extension provoquait la contraction
des muscles quadriceps.
Pour évaluer les grands fessiers, le
rééducateur soulevait l'enfant, la tête vers le bas tout en
le tenant par la taille et en lui imprimant le mouvement d'atterrissage,
celui-ci étendait ses membres inférieurs à condition
qu'ils ne soient pas paralysés.
Pour évaluer les abducteurs et les adducteurs de la
hanche, le rééducateur soulevait l'enfant, face vers le bas et le
tenait par la taille puis le faisait tourner sur le coté, l'enfant
cherchait à se mettre comme un arc et ce mouvement provoquait la
contraction des abducteurs et adducteurs.
Pour évaluer les fléchisseurs et extenseurs du
pied, le rééducateur grattait la plante ou le dos du pied des
enfants à l'aide d'une tige ou d'un capuchon pour obtenir le mouvement
recherché.
Pour évaluer les triceps suraux, l'enfant
était debout sur une table par le rééducateur, si le
triceps se contractait, l'enfant avait tendance à rester sur la pointe
de pied ; sinon, il posait les pieds à plat sur la table.
2.5.2.3.3. Bilan psychomoteur
Les 25 éléments du bilan psychomoteur
étaient les suivants :
· tourne la tête latéralement ;
· lève la tête en couché
ventral ;
· contrôle la tête en assis ;
· retournement ventre-dos ;
· retournement dos-ventre ;
· couché ventral appui main sol ;
· assis
· quatre pattes ;
· assis talon ;
· agenouiller ;
· station ;
· ramper à quatre pattes ;
· marcher ;
· jouer/courir ;
· préhension bi manuelle ;
· préhension global/mains ;
· préhension fine ;
· succion mastication ;
· mange seul ;
· se déshabiller/s'habiller ;
· gazouiller/monosyllabes ;
· mots/phrases simples ;
· langage normal ;
· reconnaît les personnes ;
· jouer avec d'autres enfants.
2.6. Exercices
d'encadrement utilisés par le thérapeute
Les exercices d'encadrement pour le traitement physique de
l'IMOC reposant sur l'éducation thérapeutique, la méthode
de Bobath (1, 16), la psychomotricité, la relaxation et sur les
activités physiques adaptées (18-20) comportaient plusieurs
exercices.
2.6.1. Education
thérapeutique
L'éducation thérapeutique de
l »'IMOC abordait l'enfant dans son unité et comportait
différents aspects (17) : la motricité et
l'habileté.
2.6.1.1. Education
thérapeutique de la motricité
Elle était précoce et avec comme principales
orientations (17) :
· le développement des niveaux d'éducation
motrice (N.E.M) en faisant parcourir à l'enfant les différentes
étapes du développement moteur pour l'amener progressivement
à la station et à la marche ;
· de donner des stimulations sensorielles variées
pour que les informations visuelles contribuent au développement de la
connaissance de l'espace, que les informations tactiles contribuent à
l'élaboration du schéma corporel et qu'à partir des
informations proprioceptives naissent des mouvements normaux et
anormaux ;
· de donner des conseils éducatifs aux
parents ;
· de prévenir les rétractions et les
déformations par des positions correctes, des variations de position,
des mobilisations.
2.6.1.2. Education
thérapeutique de l'habileté
Elle se limitait aux troubles gestuels des membres
supérieurs en tentant de développer l'habileté de la main
dans les activités de la vie quotidienne (17) :
· par le jeu ;
· le travail ;
· la rééducation des troubles perceptifs et
des gnosies.
2.6.2. La méthode de
Bobath ou traitement neurodéveloppemental
Le but de la rééducation était
d'aider l'enfant à réaliser au mieux ses activités
ludiques et fonctionnelles (1, 16). Ce traitement consistait à donner
des stimulations sur les capacités de redressement postural pour
permettre à l'enfant de maintenir une position peu à peu
érigée, de se redresser et de s'équilibrer.
Les exercices se faisaient en chaîne et par
étapes ; toujours en cherchant à renforcer les niveaux
d'éducation motrice : couché dorsal ; couché
ventral ; retournement ; ramper ; position assise avec
appui ; position à genou ; quatre pattes ; redressement
sur les talons ; passage du pas en position de chevalier servant ;
station debout ; marche ; jeux.
Certaines activités de jeu étaient
particulièrement significatives sur la qualité de
l'exécution et sur le niveau de représentation (21, 22) :
· saisir une pastille ;
· enfiler des grosses perles ;
· utiliser les ciseaux pour couper ;
· tourner la page d'un livre ;
· prendre une pièce de monnaie.
2.6.3. La
psychomotricité
Le but de la rééducation psychomotrice
était de permettre à l'enfant IMOC de mieux se sentir et ainsi,
par un meilleur investissement dans sa corporalité, de se situer dans
l'espace, dans le temps, dans le monde des objets et de parvenir à un
remaniement et à une harmonisation de ses modes de relation avec autrui
(22).
L'éducation psychomotrice apparaissait comme une
technique qui par le truchement du corps et du mouvement s'adressait à
l'être dans sa totalité. Chaque notion était
réalisée en un premier lieu par des exercices moteurs, suivis
des exercices sensori-moteurs et des exercices perceptivo moteurs.
Les troubles de l'équilibre étaient
évalués chez l'enfant par les exercices suivants :
· se tenir en équilibre sur le pied droit, puis
placer le talon gauche sur le genou ;
· jouer au ballon en courant, à genou ;
· marcher sur un plan incliné, marche
latéralement, ramasser un objet ;
· faire rouler une balle, dribbler ;
· soulever les bras, puis de fermer les yeux sans changer
de position ;
· soulever les sacs de sable ou pousser un objet avec le
pied pour savoir si c'est lourd ou léger afin
d'apprécier la force développée.
Les troubles de la coordination étaient
évalués chez l'enfant par les exercices suivants :
Ø les exercices de grande motricité, sans grande
exigence sur la précision des gestes pour les grandes articulations par
des exercices de pré-écriture :
· maintenir un bâton horizontalement au niveau des
épaules de l'enfant ;
· s'asseoir devant une table sur laquelle est
déposée différents objets et avec le dos de la main, le
petit doigt bien posé sur la table, l'enfant poussait les objets
jusqu'au bord de la table ;
· l'enfant dessinait de grands ronds avec son
index ;
· jouait aux billes ;
· chiffonnait une feuille de papier avec une
main ;
· jouait au piano sur la table;
Ø les exercices d'adresse :
· l'enfant jouait aux quilles ;
· taillait un crayon ;
· dribblait une balle ;
· boutonnait sa chemise
· faisait un noeud ;
· jetait des balles dans un panier ;
· faisait la pêche aux canards;
Ø les exercices de coordination dynamique :
· l'enfant rampait sur le sol ;
· roulait sur le coté ;
· marchait à quatre pattes, sur le genou,
normale ;
· courait librement, avec obstacle, avec un
gagnant ;
· sautait au dessus d'une corde, au dessus des petits
objets, ou sautait une ou deux marches ;
· jouait à la file indienne en se tenant par les
épaules ;
· sautait en écartant les pieds et
simultanément, levait les bras latéralement ;
· levait les bras gauche, l'abaissait, levait le bras
droit puis l'abaissait;
Ø les exercices de motricité fine :
· l'enfant prenait une petite boule entre son pouce et
son index et il la faisait rouler ;
· tenait un stylo avec son pouce et son index ;
· tournait les pages d'un livre avec son index.
Les troubles de la sensibilité étaient
recherchés en demandant à l'enfant d'exécuter les
exercices suivants :
Ø les exercices de reconnaissance interne et tactile
(voir les exercices des troubles de l'équilibre) ;
Ø les exercices de prise d'attitudes :
l'enfant reproduisait une position qui lui a été
présenté :
· assis, jambes tendues ;
· debout, mains aux épaules ;
· quatre pattes.
sans modèle, l'enfant adoptait les positions et gestes
suivants :
· debout, mains à la taille ;
· à genou, mains sur la tête ;
· debout, jambes écartées.
L'enfant observait un dessin représentant une
position plus complexe. Il prenait la même attitude que celle qui est
présentée, il imitait les statues.
Ø les exercices de coordination, d'équilibre,
d'adresse :
· avec les yeux bandés, l'enfant passait sous la
table ;
· touchait ses compagnons.
Les retards du développement moteur étaient
évalués par les exercices suivants :
· les jeux de ballon ;
· les jeux d'adresse ;
· les jeux de structuration spatiale ;
· les exercices de connaissance des parties du corps en
plaçant d'abord l'enfant devant le miroir, puis sans miroir, l'enfant
touchait les diverses parties du corps (tête, joues, mains, bras, jambes,
oreilles, yeux...) et les nommait au fur et à mesure.
Les troubles intellectuels étaient
évalués par les exercices suivants :
· les exercices moteurs ;
· les exercices de mémoire ;
· les exercices de reconnaissance auditive,
tactile ;
· les exercices correspondant à leur âge
mental.
Les troubles du schéma corporel étaient
évalués par les exercices suivants :
Ø les exercices de grande motricité ;
Ø les exercices de connaissance des parties du corps,
en partant des connaissances de l'enfant, on ajoutait progressivement un
élément après l'autre en faisant percevoir à
l'enfant le nouvel élément corporel d'une manière
vécue ;
Ø les exercices de sensibilité proprioceptive,
l'enfant se mettait à genou et avec les yeux bandés, il
était prié de reprendre la même position
qu'auparavant :
· l'enfant appréciait la force en soulevant un
objet ;
· levait les bras, puis fermait les yeux tout en gardant
la position, il était invité pour ces exercices proprioceptifs,
à les exécuter les yeux fermés, en lui faisant sentir ce
qu'il faisait ;
Ø les exercices d'orientation
spatio-corporelle :
· avec les yeux bandés, l'enfant humait soit le
savon, soit la soupe, soit l'orange, le café, la cigarette ;
· gouttait certains produits : le sucre, le
café, le biscuit, le citron ;
· entendait certains bruits (sifflet, tam-tam) et le
retenait, puis les entendait dans un ordre différent ;
· percevait ce qui est doux, dur, mou, lisse,
strié, chaud, froid ;
· reconnaissait une chaise, une table, un lit, une
clé, un stylo;
Ø les exercices d'orientation corporelle ;
Ø les exercices d'affinement des mouvements :
· les exercices de coordination dynamique,
d'équilibre, d'adresse et de coordination des mouvements
pratiqués dans la vie courante ;
Ø les exercices pour percevoir, corriger, reproduire
différents mouvements :
· l'enfant levait les bras puis frappait les mains,
retenait les phases de l'exercice, et reprenait tout l'exercice ;
· commandait un exercice à son copain et puis le
corrigeait si c'était mal fait ;
Ø les exercices pour prévoir les gestes
adaptés et les mimes.
Les troubles de la latéralité étaient
évalués par les exercices suivants :
Ø les exercices de perception du coté dominant
ou des membres dominant (les jeux de latéralité) :
· l'enfant se tenait le plus longtemps possible sur un
pied et puis sur l'autre ;
· sautait d'abord avec pied gauche puis avec le pied
droit ;
· jetait une balle : quelle main le faisait
facilement ;
· portait un sac avec la main dominante, l'autre
s'écartait du corps afin de conserver l'équilibre, puis changeait
de main ;
· faisait rouler la balle à gauche, puis à
droite ;
· levait le genou gauche, puis droit ;
· plaçait la main droite sur la table, puis la
main droite.
Les troubles de la structuration spatiale étaient
évalués par les exercices suivants :
Ø les exercices de connaissance des notions
spatiales :
· l'enfant allait jeter un papier dans la
poubelle ;
· jouait librement dans un espace plus ou moins
grand ;
· suivait un trajet simple sans se cogner ;
· chantait en allant en avant e en
arrière ;
Ø les exercices de jongler avec les différentes
notions de situations :
· dedans - dehors, devant - derrière, en haut - en
bas, sur - sous, loin - près ;
les notions de grandeur :
· gros - fin, grand - moyen - petit, plat -
creux ;
les notions de position :
· debout - assis, droit - plié, ouvert -
fermé, accroupi - quatre pattes
les notions de mouvement :
· lever - baisser, pousser - tirer, avancer - reculer,
marcher - courir ;
les notions de forme :
· rond - triangle, carré - rectangle ;
les notions de quantités :
· beaucoup - peu, plein - vide, plus - moins ;
Ø les exercices de reconnaissance gauche-
droite ;
Ø les exercices de mémoire perceptive :
· l'enfant observait une série d'objets tous
différents, posés sur la table ou le tapis. D'autres objets
étaient cachés, il devait dire les objets
manqués ;
· l'enfant reproduisait un dessin très simple
qu'il avait observé au préalable ;
Ø les jeux d'orientation :
· l'enfant plaçait une poupée ou un
bonhomme soit à gauche de la maison, soit à droite, en haut, en
bas, devant, derrière ;
Ø les exercices de mémoire :
· les perles étaient enfilées selon le
rythme régulier ; vert - jaune - rouge, l'enfant devait deviner la
couleur sortante ;
Ø les exercices d'orientation spatiale ;
Ø les jeux de trajets :
· l'enfant suivait le même trajet qui lui a
été montré.
Les troubles de l'orientation temporelle étaient
recherchés par les exercices d'ordre et de succession :
· trois objets étaient présentés
l'un après l'autre à l'enfant, il devait les retenir dans
l'ordre ;
· diverses activités faites hier, aujourd'hui
étaient évoquées ainsi que le matériel servant
à ces activités. L'enfant devait dire ce qu'il avait fait hier,
aujourd'hui, et ce qu'il devait fait demain ;
· un coup de sifflet long et bref était
donné, l'enfant devait dire si le premier coup était long, si le
deuxième était court, et ainsi de suite ;
· il pouvait aussi reproduire le sifflement long ou bref,
faible ou fort, préalablement émis par un compagnon ;
· après un jeu, l'enfant exprimait si le jeu a
duré longtemps ou a passé très vite, petit à petit,
les notions d'heure, de minutes étaient introduites en faisant un petit
jeu qui ne durait que cinq minutes et un grand jeu d'une demi-heure ;
· l'enfant marchait au son d'une marche militaire et
frappait tous les pas au tambourin ;
Ø les chants mimés ;
Ø les exercices d'organisation spatiale se faisaient
avec un chronomètre en main, l'enfant devait s'habituer à
commencer par les exercices qu'il réussissait facilement, tout en
réservant pour la fin les exercices qui lui demandaient un grand
effort.
Les troubles du graphisme étaient recherchés
par les exercices de tracer des lignes horizontales et verticales, de
dessiner le carré et les cercles.
Les troubles affectifs étaient recherchés par
la connaissance du milieu familial pour mieux comprendre l'enfant et voir
comment l'intégrer dans la société en vu de l'aider
à vivre heureux.
2.6.4. Les activités
physiques adaptées (APA)
Le but des activités physiques adaptées
était de bien entretenir les différentes fonctions ; mais,
au-delà, un entraînement plus poussé assurait une
utilisation et un développement de toutes les ressources et produisait
un recul des handicapés (18, 20, 23).
Les exercices suivants étaient
utilisés :
· les exercices de rythme,
· les exercices d'équilibre ;
· les exercices de précision ;
· les exigences d'harmonie ;
· les exercices d'aisance motrice.
2.6.5. La relaxation
Le but de la relaxation était d'apprendre à
l'enfant à maîtriser son état de tension musculaire, de
contrôler ses tensions affectives, de l'aider à se situer face aux
choses et aux êtres qui l'entourent (22).
Les exercices utilisés étaient les
suivants :
· une musique douce ;
· une chansonnette ;
· des comptines ;
· un ton de voix douce et uniforme ;
· la mobilisation passive lente d'un membre ;
· le contact manuel.
Tous les exercices d'encadrement étaient
effectués par le patient au cours des séances discontinues
reparties en deux groupes. Le premier groupe travaillait les lundi, mercredi,
vendredi et le deuxième, les mardi jeudi et samedi. Chaque
séance durait au minimum 30 minutes et maximum 45 minutes. Ainsi, le
nombre de 36 séances (3 séances par semaine durant la
période d'étude).
2.7. Définitions
opérationnelles
L'anthropométrie est une
méthode d'identification des individus basée sur l'étude
et la mensuration de leur corps et de ses diverses parties qui d'une personne
à l'autre présentent de nombreuses différences.
Le bilan articulaire est le résultat global des
articulations d'un sujet, il peut être équilibré, positif
ou négatif.
Le bilan musculaire est le résultat global des
muscles se trouvant dans le corps, il peut être équilibré,
positif ou négatif.
Le bilan psychomoteur est le résultat des fonctions
motrices et psychiques d'un sujet.
La biométrie est une étude statistique
des dimensions et de la croissance des êtres vivants.
Le périmètre crânien est la
longueur de la ligne qui entoure la surface de la tête.
Les troubles moteurs étaient définis chez
l'enfant qui tombait régulièrement, se cognait, marchait avec les
pieds écartés, courait le tronc en avant.
Les troubles de la coordination étaient
définis chez l'enfant qui n'avait pas un geste harmonieux, était
maladroit à table, découpait mal, prenait beaucoup de temps pour
s'habiller.
Les troubles de la sensibilité étaient
notés chez l'enfant qui n'étant pas devant un miroir, ne prenait
pas la même attitude qu'on lui montrait, se tordait souvent les
chevilles, était insensible au contact et à la chaleur.
Les retards du développement moteur étaient
définis chez l'enfant qui ne pouvait pas marcher en arrière ou
monter les escaliers.
Les troubles intellectuels étaient définis
chez l'enfant qui avait une débilité légère,
modérée ou profonde.
Les troubles du schéma corporel étaient
définis chez l'enfant qui ignorait le vocabulaire corporel, ne percevait
pas la position de ses membres et qui n'avait pas les gestes harmonieux de la
vie courante.
Les troubles de la latéralité étaient
définis chez l'enfant qui avait l'incapacité de découvrir
son coté dominant.
Les troubles de la structuration spatiale étaient
définis chez l'enfant par l'incapacité de s'orienter, qui
n'était jamais sur de lui, craignait les grands espaces.
Les troubles de l'orientation temporelle étaient
définis chez l'enfant qui mélangeait les fait, ne percevait pas
avant et après, ne se rendait pas compte de ce qui durait et de ce qui
allait vite, éprouvait de la peine à courir, était en
retard dans ses travaux.
Les troubles du graphisme étaient définis chez
l'enfant qui avait une mauvaise coordination motrice, une raideur ou crispation
des gestes.
Les troubles affectifs étaient définis chez
l'enfant qui était perturbé par la mésentente des parents
ou encore par la présence des gens dans la famille.
Les activités ludiques sont des activités
spontanées particulières de l'enfant intervenant dans
l'édification de la personnalité (16).
La psychomotricité est une certaine organisation de
la conduite et de l'action (22).
2.8. Analyses
statistiques
Les données validées après
évaluation ont été saisies sur micro-ordinateur personnel
et analysées grâce aux logiciels EPI INFO version 6.4 et SPSS sur
Windows10.01 (Prof LONGO-MBENZA) de LOMO Médical de Limete.
La statistique descriptive a présenté les
variables qualitatives en proportions (%) et les variables continues en moyenne
plus ou moins écart type. Leurs résultats ont été
présentés dans des tableaux et des figures.
L'interférence statistique a recouru aux
différents tests paramétriques après analyses
uni-variées.
En analyse uni-variée, la comparaison des
pourcentages a utilisé le chi-carré de Pearson pour les variables
normalement distribuées et le test exact de Fischer ou le test
corrigé de Yates là où c'était approprié.
Le test t de student a servi a comparé les moyennes
de deux groupes avec distribution normale. Mais le test non
paramétrique H de krusshall-Wallis a été utilisé
pour comparer les moyennes des variables quantitatives asymétriques.
La valeur de p < 0,05 a été
considérée comme seuil de significativité statistique (p
< 0,01 : hautement significatif et p < 0,001 : très
significatif).
CHAPITRE 3. RESULTATS
3.1. Données
démographiques
Au total 18 enfants avec IMOC ont été
évalués. Cette population d'étude était
surreprésentée par le sexe masculin : 11 garçons
contre 7 filles (figure 1).
38,9%
Filles
61,1%
Garçons
Figure 1. Répartition des
enfants avec IMOC selon le sexe.
L'âge moyen était de 32,6 #177; 16,9 mois
(extrêmes 8 mois et 60 mois). L'âge des garçons (35,6 #177;
17,2 mois) était identique (p > 0,05) à celui des filles (27,9
#177; 16,7 mois). La figure 2 répartie la population
étudiée selon les groupes d'âge.
%
n=2 =6
=4 =6
Groupe d'âge, mois
Population
Figure 2. Répartition de la
population étudiée selon les groupes d'âges.
3.2. Impact des techniques
de médecine physique
3.2.1.
Anthropométrie
Les techniques de médecine physique appliquées
n'ont exercées aucune influence significative sur
l'anthropométrie (Tableau 1).
Tableau 1. Anthropométrie selon le temps de
passation
Variables
|
1ère passation
|
2ème passation
|
P
|
Poids (kg)
|
11,1 #177; 4,2
|
12,1 #177; 3,9
|
NS
|
Taille (cm)
|
87,9 #177; 12,3
|
89,5 #177; 11,9
|
NS
|
Périmètre crânien (cm
|
48,2 #177; 5,7
|
48,7 #177; 5,5
|
NS
|
3.2.2. Bilan articulaire
3.2.2.1. Au niveau des membres
Les techniques de médecine physique utilisées ne
présentaient aucune influence significative (p>0,05) sur la flexion
des coudes et des genoux, mais augmentaient de manière très
significative (p<0,001) et (p<0,0001) l'extension des coudes et des
genoux (Tableau 2).
Tableau 2. Bilan articulaire des membres selon le
temps de passation
Variables
|
1ère passation
|
2ème passation
|
p
|
* Flexion (degré)
|
|
|
|
Coude gauche
|
41,8 #177; 15,4
|
41,7 #177; 14,4
|
NS
|
Coude droit
|
41 #177; 11,1
|
40,4 #177; 9,7
|
NS
|
Genou gauche
|
36,2 #177; 6,5
|
37,2 #177; 6,7
|
NS
|
Genou droit
|
37,6 #177; 5,8
|
37 #177; 8,3
|
NS
|
* Extension (degré)
|
|
|
|
Coude gauche
|
167,2 #177; 19,9
|
172,3 #177; 19,2
|
<0,001
|
Coude droit
|
169 #177; 13,8
|
176,1 #177; 9,3
|
<0,00001
|
Genou gauche
|
167,4 #177; 15,3
|
175,2 #177; 9,1
|
<0,00001
|
Genou droit
|
171,1 #177; 9,9
|
175,6 #177; 7,8
|
<0,0001
|
3.2.2.2. Au niveau du pied
Excepté pour la flexion dorsale gauche du pied, les
techniques de médecine physique appliquées doublaient de
manière très significative (p<0,0001 et p<0,00001) la
flexion dorsale droite, la flexion plantaire droite et la flexion plantaire
gauche (Tableau 3).
Tableau 3. Bilan articulaire du pied selon le
temps de passation
Variables
|
1ère passation
degré
|
2ème passation
degré
|
p
|
Flexion dorsale gauche
|
13,8 #177; 6,8
|
12,9 #177; 7,9
|
NS
|
Flexion dorsale droite
|
12 #177; 5,6
|
16,8 #177; 12,3
|
<0,0001
|
Flexion plantaire droite
|
29,9 #177; 12,6
|
57,4 #177; 17,2
|
<0,00001
|
Flexion plantaire gauche
|
28,2 #177; 12,8
|
55 #177; 19,9
|
<0,00001
|
Le tableau 4 montre le rôle indifférent sinon
neutre (p>0,05) des exercices sur les contours du membre supérieur,
les contours du membre inférieur et la longueur des membres
supérieur et inférieur (Tableau 4).
Tableau 4. Biométrie selon le temps de
passation
Variables
|
1ère passation
cm
|
2ème passation
cm
|
p
|
Contour membre supérieur
|
|
|
|
Bras droit
|
15,9 #177; 1,5
|
15,8 #177; 1,4
|
NS
|
Bras gauche
|
15,6 #177; 1,7
|
15,6 #177; 1,8
|
NS
|
Avant bras gauche
|
14,7 #177; 1,4
|
14,9 #177; 1,4
|
NS
|
Avant bras droit
|
14,7 #177; 1,1
|
14,9 #177; 1,3
|
NS
|
Contour membre inférieur
|
|
|
|
Cuisse gauche
|
26,4 #177; 2,7
|
27,3 #177; 3,5
|
NS
|
Cuisse droite
|
26,7 #177; 2,8
|
27,4 #177; 3,6
|
NS
|
Mollet gauche
|
17,2 #177; 1,6
|
17,3 #177; 1,7
|
NS
|
Mollet droit
|
17,2 #177; 1,5
|
17,4 #177; 1,6
|
NS
|
Longueur
|
|
|
|
Membre supérieur gauche
|
29,4 #177; 5,3
|
30,3 #177; 5
|
NS
|
Membre supérieur droit
|
29,3 #177; 4,7
|
30,1 #177; 4,8
|
NS
|
Membre inférieur gauche
|
41 #177; 8
|
41,8 #177; 7,9
|
NS
|
Membre inférieur droit
|
40,9 #177; 7,8
|
41,8 #177; 7,6
|
NS
|
3.2.3. Bilan musculaire
Les exercices de médecine physique ont
déterminé une diminution significative de moitié
(p<0,05) de taux de contraction faible ou visible/perceptible sans mouvement
au niveau des membres supérieurs (Tableau 5).
Tableau 5. Comparaison de taux de contraction
faible ou visible/perceptible sans mouvement (CFVSM) selon le temps de
passation au niveau des membres supérieurs
Types de muscle
|
CFVSM 1ère passation
n(%)
|
CFVSM 2ème
passation n(%)
|
p
|
Muscle fléchisseur gauche
|
4 (22,2)
|
2 (11,1)
|
<0,05
|
Muscle fléchisseur droit
|
4 (22,2)
|
2 (11,1)
|
<0,05
|
Muscle extenseur gauche
|
4 (22,2)
|
2 (11,1)
|
<0,05
|
Muscle extenseur droit
|
4 (22,2)
|
2 (11,1)
|
<0,05
|
Muscle préhension gauche
|
6 (33,3)
|
3 (16,7)
|
<0,05
|
Muscle préhension droite
|
7 (38,9)
|
3 (16,7)
|
<0,05
|
Une diminution hautement significative (p<0,01) de taux de
CFVSM était observée à la 2ème passation
par rapport à la 1ère passation au niveau des muscles
abdominaux et dorsaux du tronc, des quadriceps gauche et droit, et une
diminution significative(p<0,05) au niveau des triceps suraux gauche et
droit contre une absence d'impact (p>0,05) sur les grands fessiers gauche et
droit, les fléchisseurs plantaires gauche et droit, les
fléchisseurs dorsaux pied gauche et droit, les abducteurs et les
adducteurs (Tableau 6).
Tableau 6. Comparaison
de taux de contraction faible ou visible/perceptible sans mouvement (CFVSM)
selon le temps de passation au niveau du tronc et des membres
inférieurs
Types de muscle
|
CFVSM 1ère passation
n(%)
|
CFVSM 2ème
passation n(%)
|
p
|
Tronc
|
|
|
|
Muscles abdominaux
|
7 (38,9)
|
5 (27,8)
|
<0,01
|
Muscles dorsaux
|
7 (38,9)
|
5 (27,8)
|
<0,01
|
Membres inférieurs
|
|
|
|
Quadriceps G
|
2 (11,1)
|
1 (5,6)
|
<0,01
|
Quadriceps D
|
2 (11,1)
|
1 (5,6)
|
<0,01
|
Triceps suraux G
|
4 (22,2)
|
2 (11,1)
|
<0,05
|
Triceps suraux D
|
4 (22,2)
|
2 (11,1)
|
<0,05
|
Grand fessier G
|
4 (22,2)
|
4 (22,2)
|
NS
|
Grand fessier D
|
4 (22,2)
|
4 (22,2)
|
NS
|
Fléchisseurs plantaires G
|
1 (5,6)
|
1 (5,6)
|
NS
|
Fléchisseurs plantaires D
|
1 (5,6)
|
1 (5,6)
|
NS
|
Abducteurs
|
3 (16,7)
|
3 (16,7)
|
NS
|
Adducteurs
|
3 (16,7)
|
3 (16,7)
|
NS
|
Fléchisseurs dorsaux pied G
|
1 (5,6)
|
1 (5,6)
|
NS
|
Fléchisseurs dorsaux pied D
|
1 (5,6)
|
1 (5,6)
|
NS
|
G: Gauche. D: Droit.
3.2.4. Bilan psychomoteur
La figure 3 décrit l'amélioration
significative(p<0,05) du bilan psychomoteur relatif à la
réduction des proportions des enfants IMC incapables de tourner la
tête latéralement, de contrôler la tête en assis, et
de retournement ventre-dos après exercices de médecine physique
(Figure 3).
%
Enfants avec IMC
* : p < 0,05.
Figure 3. Amélioration
significative du bilan psychomoteur relatif à « ne tourne pas
la tête latéralement ( ) », « ne
contrôle pas la tête en assis ( ) et « pas de
retournement ventre-dos ( ) ».
Le taux des enfants incapables d'être assis,
d'être assis-talon et d'être station debout à la
2ème passation était significativement (p<0,05) et
respectivement inférieur à ceux observés à la
1ère passation (Figure 4).
Enfants avec IMC
%
* : p < 0,05.
Figure 4. Amélioration
significative du bilan psycho-moteur relatif à « incapable
d'être assis » ( ), « incapable
d'être assis talon » ( ) « incapable
d'être station debout » ( ).
La figure 5 montre une diminution hautement significative
(p<0,01) de taux d'enfants incapables d'exercer la préhension
bimanuelle, et la préhension globale une main, et une diminution
significative (p<0,05) de taux d'enfants incapables d'être
agenouillés à la fin des exercices de médecine physique
(Figure 5).
%
Enfants avec IMC
* : p < 0,05 ** : p < 0,01
Figure 5. Amélioration
significative du bilan psychomoteur relatif à « être
agenouillé » ( ), «d'exercer la
préhension bimanuelle » ( ), « d'exercer la
préhension globale une main » ( ).
Il était observé à la fin des exercices
de médecine physique une diminution très significative
(p<0,0001) de taux d'enfants incapables de manger seul, et une diminution
significative (p<0,05) et respective de taux d'enfants incapables d'avoir un
langage normal et de reconnaître les personnes (Figure 6).
%
Enfants avec IMC
* : p < 0,05 *** : p < 0,0001
Figure 6. Amélioration
significative du bilan psychomoteur relatif à « manger
seul » ( ), « avoir un langage normal » (
) et « de reconnaître les personnes » (
).
Aucune amélioration (p>0,05) n'était
observée à la fin des exercices de médecine physique pour
le bilan psychomoteur relatif aux paramètres suivants (résultats
non présentés) :
· lève la tête en coucher ventral ;
· contrôle la tête en assis ;
· retournement dos-ventre ;
· couché ventral ;
· appui mains ;
· quatre pattes;
· ramper quatre pattes ;
· marcher ;
· jouer ;
· préhension fine ;
· succion ;
· se déshabiller ;
· gazouiller ;
· mots phrases ;
· jouer avec les autres enfants.
3.3. Influence du sexe sur
les bilans articulaire, musculaire et psychomoteur
Seules les données significatives relatives aux
bilans articulaire, musculaire et psychomoteur sont présentées
après la première passation, le sexe n'exerçant plus son
influence après la deuxième passation.
3.3.1. Bilan articulaire
L'extension du genou gauche à la première
passation était meilleure (p< 0,01) pour le sexe féminin en
comparaison au sexe masculin ; il en était de même pour la
flexion des genoux gauche, droit après le traitement (Tableau 7).
Tableau 7. Influence du sexe
sur le bilan articulaire
Variables
|
Sexe masculin
|
Sexe féminin
|
p
|
Extension
Genou gauche
à la 1ère passation (degré)
|
162,8 #177; 18,1
|
174,6 #177; 4,3
|
< 0,01
|
Flexion
Genou droit
A la 2ème passation (degré)
|
34,6 #177; 6,9
|
40,9 #177; 9,3
|
0,09
|
Genou gauche
A la 2ème passation (degré)
|
34,2 #177; 5,4
|
42 #177; 5,8
|
< 0,01
|
3.3.2. Bilan musculaire
A la première passation, les muscles
fléchisseurs gauche et droit n'étaient pas respectivement plus
visibles (p = 0,07) ; chez le sexe masculin (36,4 %) que chez le sexe
féminin (0 %).
A la première passation, les muscles extenseurs
gauche et droit n'étaient pas respectivement plus visibles (p = 0,07)
chez le sexe masculin (36,4 %) que chez le sexe féminin (0 %).
Le bilan musculaire était identique (p > 0,05)
aux deux sexes à la deuxième passation.
3.3.3 Bilan psychomoteur
Le contrôle de la tête en assis, le retournement
ventre-dos, le couché ventral appui mains et la préhension
globale une main étaient respectivement de qualité
médiocre chez le sexe masculin en comparaison avec le sexe
féminin (Tableau 8).
Tableau 8. Qualité
médiocre du bilan psychomoteur à la première passation et
selon le sexe
Variables
|
Sexe masculin
n (%)
|
Sexe féminin
n (%)
|
p
|
Qualité médiocre de :
- contrôle de la tête en assis
- retournement ventre-dos
- couché ventrale appui mains
- préhension
|
8 (72,7)
9 (81,8)
4 (36,4)
9 (81,8)
|
0 (0)
3 (42,9)
0 (0)
3 (42,9)
|
< 0,01
0,09
0,07
0,009
|
Le bilan psychomoteur du sexe masculin était
similaire (p > 0,05) à celui du sexe féminin à la
deuxième passation.
CHAPITRE 4. DISCUSSION
Réaliser, mettre en pratique et évaluer les
techniques motrices et physiques dans la prise en charge adaptée des
enfants IMOC, étaient les objectifs de la présente étude.
En effet, la Kinésithérapie, la psychomotricité, la
relaxation, les activités physiques adaptées et la technique
neuro-developpemental ont exercé une influence positive et plus
significative sur l'IMOC que la Kinésithérapie seule. Ceci
était possible avec l'application d'une approche globalisante de la
Médecine Physique.
4.1. Données
démographiques
En dépit du petit nombre d'enfants
étudiés, ceux du sexe masculin tendaient à être les
plus fréquents. Cette vulnérabilité du sexe masculin a
été aussi observée en France (24).
Dans cette opération étudiée, les enfants
de 18-27 mois et ceux de 38-60 mois étaient respectivement les plus
représentés. Ceci suggère que les enfants avec IMOC se
présentent aux stades anal et phallique du développement
psychomoteur.
En effet, le développement de l'enfant n'est pas
linéaire mais se réalise plutôt en palier brusque, de
régression ; chaque période du développement rendant
compte en partie des suivantes (25). Ainsi, le concept d'IMOC est relatif
à la conséquence d'une lésion cérébrale
pré, per ou postnatal non évolutive. L'IMOC consiste en un
trouble moteur qui dans certains cas s'accompagne d'atteintes sensorielle,
visuelle, phonatoire, acoustique, de langage, de spatialisation et de gnosie
(26).
4.2. Données
anthropométriques
La courte durée de prise en charge de ces enfants
avec IMOC (4 mois) pourrait expliquer l'absence de croissance
observée : le poids, la taille et le périmètre
crânien à la deuxième passation était identique
à ceux de la première passation.
4.3. BiIan et
diagnostic
Tout bilan d'un enfant avec IMOC exige au préalable
la compréhension du tableau clinique, de la pathogénie et des
caractéristiques articulaire, musculaire et psychomotrice. Ce bilan a
permis le plan de traitement.
Le bilan articulaire des membres inférieur et
supérieur apporte des renseignements sur la souplesse articulaire et
l'équilibre de nos sujets (11). L'extension du genou gauche avant le
traitement, la flexion du genou droit est meilleure pour le sexe féminin
en comparaison avec le sexe masculin.
Le bilan musculaire apprécie la force et
l'état des muscles de façon dynamiques par l'utilisation des
mouvements réflexes. Il n'est pas facile de réaliser le bilan
musculaire chez un enfant non collaborant (11).
Le bilan psychomoteur permet l'évaluation à
travers 25 éléments et la mise en route du schéma
thérapeutique.
La thérapeutique était
précédée par une éducation de la motricité
(17), de l'habileté (1, 17), du langage (17) et de la
psychomotricité (21, 22). Ce traitement physique s'est inspiré
de la méthode de Bobath (traitement neurodeveloppement) pour optimaliser
les activités ludiques et fonctionnelles des enfants
polyhandicapés (16).
4.3.1. Evolution du bilan
articulaire sous traitement physique
Les techniques de Médecine Physique utilisées
ont amélioré le degré d'extension des membres de
manière très significative. Tel n'est pas le cas pour le
degré de flexion des membres non influencé par l'éducation
physique. Ces observations confirment les résultats de LUZANDU pour
l'amélioration de l'extension et non celle de la flexion (11).
Excepté pour la flexion dorsale gauche au niveau des
pieds, la flexion dorsale droite, la flexion plantaire droite et la flexion
plantaire gauche ont doublé leurs valeurs en degré après
application des techniques de Médecine Physique. Ces résultats
corroborent ceux de LUZANDU (11). La flexion dorsale est donc
bénéfique pour lutter contre l'équinisme (11).
4.3.2. Biométrie des
membres
Comme pour l'anthropométrie, le contour et la
longueur des membres n'ont pas subi une influence significative du traitement
physique. L'absence de différence significative lors de la comparaison
des périmètres des bras et des membres inférieurs est
aussi signalée par LUZANDU (11).
Ces observations montrent que ni l'effet dominance
latérale, ni l'effet passation n'ont agi de manière remarquable
sur les périmètres mesurés. Ceci suggère que le
développement morphologique de ces enfants avec IMOC se réalise
naturellement et de façon identique de deux cotés et que la
courte durée de traitement physique n'a pas modifié de
manière sensible les données de départ. Ceci est d'autant
plus vrai qu'il faut du temps relativement long pour observer les modifications
biométriques (11).
La présente étude démontre une
diminution significative de taux de contraction musculaire faible. Il s'agit
des muscles fléchisseurs gauche et droit, des muscles extenseurs gauche
et droit et des muscles de préhension gauche et droit pour les membres
supérieurs.
L'impact du traitement physique est plus significatif en ce
qui concerne les muscles abdominaux et dorsaux du tronc, les quadriceps gauche
et droit des membres inférieurs, des triceps suraux gauche et droit.
Tous ces résultats corroborent les observations de LUZANDU (11).
4.3.4. Bilan psychomoteur
L'application de la Médecine Physique a
conféré une amélioration significative de la
capacité de tourner la tête latéralement, de
contrôler la tête en assis et de retournement ventre-dos
après exercice. L'impact de cette médecine Physique est plus
prononcé à travers l'amélioration, le bilan psychomoteur
relatif à être agenouillé, d'exercer la préhension
bimanuelle, d'exercer la préhension globale une main, de manger seul,
d'avoir un langage normal et de reconnaître les personnes.
CONCLUSION
L'application précoce et régulière des
exercices d'encadrement physique constitue un des volets efficaces de la prise
en charge thérapeutique des enfants avec infirmité motrice
d'origine cérébrale. Leur impact est plus significatif sur le
bilan articulaire, musculaire et psychomoteurs, sur l'anthropométrie et
la biométrie. Le sexe masculin parait désavantageux en terme de
limitation de l'extension, de la flexion des genoux avant traitement ;
mais le sexe n'exerce plus son influence après la deuxième
passation.
RECOMMANDATIONS
Tenant compte des résultats obtenus dans cette
étude et aussi pour la vie future, les recommandations suivantes sont
formulées :
· que les exercices de médecine physique prennent
une grande place dans le processus d'encadrement des enfants avec
IMOC ;
· qu'il soit mis à la portée des enfants
IMOC et de leurs familles les moyens d'une éducation et d'une
rééducation quotidiennes et optimales en favorisant leur accueil
avec des enfants valides, source d'enrichissement mutuel ;
· qu'il soit encouragé la formation des
professionnels à l'IMOC pour apporter des réponses
spécifiques aux personnes IMOC tout au long de leur vie ;
· que les enfants et les familles soient
accompagnés dans un parcours qui démarre dès le plus jeune
âge dans un centre de rééducation et qui se poursuit par
l'intégration scolaire et à l'âge adulte ;
· que toutes les instances
médico-socio-éducatives, privées et publiques soient
impliquées pour développer la recherche, la formation et le suivi
médical des IMOC.
REFERENCES
1. LE METAYER, Rééducation -
cérébro-motrice du jeune enfant, éducation
thérapeutique. Masson, Paris Milan Barcelone, 1994 : 9.
2. HAGBERG B, HAGBERG G, OLOWI. The changing panorama of
cerebral palsy in Sweden IV. Epidemiological trends 1959-78. Acta Paediatr
scand 1984; 73 : 433-40.
3. RANTAKALLIO P. The longitudinal study of the northern
finland binth cohort of 1966. Pediatr Perinat Epidemiol 1988; 2 : 59-88.
4. THEVENON A, BLANCHARD A (eds). Guide pratique en
médecine physique et réadaptation. Masson, Paris, 2003 :
182-198.
5. BREART G, RUMEAU-ROUQUETTE C. (cerebral palsy and perinatal
asphyxia in full term newborn infants). Arch Pediatr 1996; 3 : 70-4.
6. RUMEAU-ROUQUETTE C, DU MAZAU BRUN C, MLIKA A, DEQUAE L.
Motor disability in children in three birth cohorts. In J Epidemiol 1992; 21 :
359-66. (13) YUDKIN PL, JUHNSON A, CLOVER LM, MURPHY KW. Assessing the
contribution of birth asphyxia to cerebral palsy in term singletons. Paediatr
Perinat Epidemiol 1995; 9 : 156-70.
7. RUMEAU-ROUQUETTE C, BREART. Perinatal risk factors and
motor deficiency due to cerebral palsy. J Gynecol Obstet Biol Reprod 1996; 25
: 199-23.
8. BREART and RUMEAU-ROUQUETTE C. Infirmité motrice
cérébrale et asphyxia périnatale chez l'enfant né
à terme. Arch Pediatr 1996 ; 3 : 70-4.
9. CARBONNE B, GOFFINET F., CUDEVILLE C, MAILLARD F. French
study group on fetal pulse oximetry. Predictive value of pulse oximetry and
fetal scalp bland PH in the case of meconium - stained amniotic fluid.
10. THEVENON A, COLETTE DENIS. Rééducation des
infirmes moteurs cérébraux, Bibliothèque de
rééducation à l'expression française, Paris,
1987.
11. LUZANDU SANGI MT. Apport de la
Kinésithérapie aux enfants infirmes moteurs
cérébraux. Mémoire de Licence, ISTM, Kinshasa, 2003.
12. Dr LEROY-MALHERBE V. Association des paralysés de
France. Déficiences motrices et handicaps, Aspects sociaux,
psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles
associés. Paris: Associations des paralysés de France, 1996, 505
p; p.139-148.
13. TULUNDI B, MAYA JP, NSUMBIDI H, BABUNGU MT, Protocole de
prise en charge kinésithérapie, CRHP : Service de
rééducation fonctionnelle.
14. Dr ROSSANT L, Dr ROSSANT LUMBROSO J. Développement
psychomoteur. In: votre enfant, Robert LAFFONT (éd) Paris 1998:
p.1111-1130.
15. Confédération Mondiale de
Kinésithérapie. Fédération Mondiale des
Ergothérapeutes : Guide pour les agents de réadaptation de
niveau intermédiaire, (Comment favoriser le développement du
jeune enfant moteur cérébral). OMS Genève 1993 :
9.
16. Association Française des Médecins et
Thérapeutes d'expression française formés au traitement
Bobath de l'IMC.
17. XHARDEZ Y, DACOS JP, VAN BELLINGHEN-WATHELET C.
Vade-mecum de Kinésithérapie et de rééducation
fonctionnelle. Masson, Paris, 1989 : 899.
18. AZEMAR G, Activités physiques
adaptées : clef du processus de la réadaptation. Clermon,
Québec, 1997.
19. ROBERT B., et HAGE O. La gymnastique avec les autres. EPS,
(1995), 1, 73:6-7
20. ROBERT B. Progrès moteur et gymnastique. EPS,
(1990), 226: 62-65.
21. De LIEVRE B, STAES L . La psychomotricité au
service de l'enfant. De Boeck et Belin, 2000 : 37-39.
22. VAN BELLINGHEN-WATHELET. Thérapies psychomotrice.
READ, 1240.
23. De MEUR A., STAES L . Psychomotricité,
éducation et rééducation. De Boeck et Larcier, Bruxelles,
1991 : 23.
24. CANS C, LENOIR S, BLAIR E, VERRIER A, HAOUARI N,
RUMEAU-ROUQUETTE C. Le genre et la sévérité de cas dans la
paralysie cérébrale change avec la croissance
intra-utérine. Arch Dis Child 2005 ; 90 (5) : 474-9.
25. THILL E., THOMAS R, CAJA J. Manuel de l'éducation
sportive. VIGOT, Paris, 1988 : 283.
26. BOURILLON M, DEHAN. Pédiatrie pour le praticien.
Masson, Paris, 1994 : 346.
TABLE DE MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
LISTE DES ABREVIATIONS
iii
PLAN
iv
INTRODUCTION
1
CHAPITRE 1.
GENERALITES
4
1.1. Définition de
l'infirmité motrice d'origine cérébrale
4
1.2. Nature des lésions
4
1.2.1. Chez le prématuré
4
1.2.2. Chez le Nouveau-né à
terme
4
1.2.3. Lésions Indépendantes du
terme
5
1.3. Etiologies
5
1.3.1. Période anténatale
5
1.3.2. Période périnatale
5
1.3.3. Période post-natale
5
1.4. Les symptômes et signes
cliniques
6
1.4.1. Symptômes
6
1.4.2. Tableaux cliniques
6
1.4.2.1. Troubles moteurs
6
1.4.2.2. Les répercussions
orthopédiques
7
1.4.2.3. Les troubles associés
8
1.5. Diagnostic et bilan
9
1.6. Evolution
9
1.7. Mesures préventives
9
1.7.1. Pendant la grossesse
10
1.7.2. Soins du bébé
après la naissance
10
1.7.3. Soins de l'enfant malade
10
CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES
11
2.1. Nature et période de
l'étude
11
2.2. Cadre d'étude
11
2.2.1. Aspect géographique
11
2.2.2. Historique du Centre
11
2.2.3. Organisation du CRHP
12
2.2.4. Fonctionnement des services
12
2.2.5. Les ressources
14
2.2.6. Difficulté de l'Institution
14
2.2.7. Réalisation sur le plan
social
14
2.2.8. Projet d'avenir et formation
15
2.3. Population d'étude
15
2.3.1. Critères d'inclusion
15
2.3.2. Critères d'exclusion
15
2.4. Autre matériel
utilisé
15
2.5. Approche
méthodologique
16
2.5.1. Choix et collecte de paramètres
d'intérêt
16
2.5.2. Techniques des mesures et bilans
17
2.5.2.1. Mesures anthropométriques
17
2.5.2.2. Mesures biométriques
17
2.5.2.3. Bilans
18
2.6. Exercices d'encadrement
utilisés par le thérapeute
20
2.6.1. Education thérapeutique
21
2.6.1.1. Education thérapeutique de la
motricité
21
2.6.1.2. Education thérapeutique de
l'habileté
21
2.6.2. La méthode de Bobath ou
traitement neurodéveloppemental
22
2.6.3. La psychomotricité
22
2.6.4. Les activités physiques
adaptées (APA)
29
2.6.5. La relaxation
30
2.7. Définitions
opérationnelles
30
2.8. Analyses statistiques
32
CHAPITRE 3. RESULTATS
34
3.1. Données
démographiques
34
3.2. Impact des techniques de
médecine physique
35
3.2.1. Anthropométrie
35
3.2.2. Bilan articulaire
35
3.2.2.1. Au niveau des membres
35
3.2.2.2. Au niveau du pied
36
3.2.3. Bilan musculaire
37
3.2.4. Bilan psychomoteur
39
3.3. Influence du sexe sur les bilans
articulaire, musculaire et psychomoteur
43
3.3.1. Bilan articulaire
43
3.3.2. Bilan musculaire
43
3.3.3 Bilan psychomoteur
44
CHAPITRE 4. DISCUSSION
45
4.1. Données
démographiques
45
4.2. Données
anthropométriques
46
4.3. BiIan et diagnostic
46
4.3.1. Evolution du bilan articulaire sous
traitement physique
47
4.3.2. Biométrie des membres
47
4.3.4. Bilan psychomoteur
48
CONCLUSION
49
RECOMMANDATIONS
50
REFERENCES
51
TABLE DE MATIERES
54
|