UNIVERSITE DE
KINSHASA
FACULTE DE MEDECINE
DEPARTEMENT DE MEDECINE PHYSIQUE ET
READAPTATION
TRAITEMENT DES SCOLIOSES PAR LA MEDECINE PHYSIQUE ET
READAPTATION
Par
FIFI LUYEYE NZEKAMA
Mémoire présenté en vue de l'obtention de
diplôme de Licenciée en Médecine Physique et
Réadaptation
Promoteur : Prof. Dr. LONGO-MBENZA Benjamin
Année 2004
DEDICACE
Au Dieu Tout-Puissant, mon créateur,
A mon père défunt, pour m'avoir insufflé
la combativité dans la sagesse et dans la dignité. Que son
âme repose en paix !
A mon cher et tendre époux, ODON LUTUMBA
MPINDI, pour tout l'amour, ton soutien, ta patience, ton encadrement
et ta foi inébranlable dans l'accomplissement de cette oeuvre.
A mes enfants Prescillia, David et Daniel pour m'avoir
donné une raison de vivre, de persévérer et d'aboutir.
Je dédie ce travail.
LUYEYE NZEKAMA
REMERCIEMENTS
Au terme de ce modeste travail, nous tenons à remercier
tous ceux qui ont contribué à notre formation et à la
réalisation de ce mémoire.
Au Professeur LONGO-MBENZA Benjamin, pour avoir accepté
de diriger ce travail avec attention tout au long de notre formation, nous vous
adressons notre profonde gratitude.
Au Professeur NKAKUDULU BIKUKU KIA LOSO, qui nous a ouvert les
portes de la médecine et réadaptation. Votre expérience,
vos conseils ainsi que votre sollicitude nous ont marqué. Nous vous
remercions.
Au Professeur NKIAMA EKISAWA, votre dévouement à
notre formation restera gravé dans notre mémoire.
A Monsieur le Chef de service de kinésithérapie
du CRHP, MPAKA MAKING. J'ai profité de votre expérience, sagesse
tout au long de notre formation. Au cours de notre étude, vous m'avez
donné goût et amour de la profession. Soyez assuré de notre
respect.
A tous mes condisciples particulièrement Madame YAMBA
pour notre complicité et amour infaillible.
Aux responsables du CRHP pour avoir accepté cette
étude dans votre centre.
PLAN DU TRAVAIL
- INTRODUCTION
- MATERIEL ET METHODES
- RESULTATS
- DISCUSSION
- CONCLUSION
- RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
La scoliose est une déformation tridimensionnelle du
rachis (colonne vertébrale). Elle comprend donc des altérations
structurales soumises à différentes sollicitations. Mais,
l'étendue de ce problème en terme de santé publique n'est
pas disponible dans la littérature.
PROBLEMATIQUE
Dans les pays développés, la prise en charge de
la scoliose est pluridisciplinaire (1). Elle fait intervenir le médecin
généraliste, le chirurgien orthopédiste, le radiologiste
et les physiothérapeutes (médecine physique). En effet, il est
maintenant reconnu que l'intervention de la médecine physique
(kinésithérapie) permet aux patients avec scoliose
d'améliorer l'assouplissement du rachis, la correction posturale,
l'auto-grandissement, l'ampliation thoracique, les tonifications des muscles
spinaux, l'étirement des muscles périarticulaires des hanches et
de proprioception (1).
En République Démocratique du Congo (RDC) les
centres ou hôpitaux s'occupant des soins physiques spéciaux des
patients souffrant de scoliose n'existent pas. Au cours des différentes
périodes de notre stage de formation en médecine physique, notre
attention était en général par l'impression sans cesse
croissante de la fréquence des cas de scoliose en milieu hospitalier de
Kinshasa. Mais elle était aussi particulièrement attirée
par la gravité des déformations rencontrées et par
l'absence de la prise en charge physique précoce. Le retard est dû
à l'ignorance et ou à la négligence des parents des
enfants avec scoliose.
La prévention de la scoliose ne constitue pas un acte
d'anticipation à milieu congolais. En effet, pour prévenir cet
handicap, la communauté, les parents, les enseignants et les
professionnels de santé ne tiennent pas en compte les facteurs de risque
de scoliose dont la façon de dormir, de s'asseoir à
l'école, le port des sacs lourds d'un seul côté.
C'est ce qui justifie l'initiation, l'intérêt et
l'objectif de la présente étude.
INTERET
L'utilisation ultérieure des données de la
présente étude facilitera l'intégration des
diplômés de médecine physique dans la prise en charge et la
prévention de l'aggravation de la scoliose.
HYPOTHESE
Contrairement au principe classique qui recommande la
réalisation de la kinésithérapie seule pour les petites
courbures de la scoliose et l'association de la kinésithérapie
avec un corset pour les courbures plus importantes, la présente
étude émet l'hypothèse de l'efficacité du
traitement physique précoce seul dans la prise en charge des scolioses
toutes courbures confondues.
OBJECTIF GENERAL
La présente étude vise à évaluer
chez les scoliotiques, l'impact de la médecine physique sur la
croissance staturale, la douleur et la force musculaire du rachis et
l'assouplissement de la colonne vertébrale.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Pour atteindre cet objectif général, les
objectifs spécifiques suivants ont été
fixés :
- déterminer la variation de la taille après
traitement physique ;
- confirmer l'assouplissement de la colonne vertébrale,
la tonification des muscles spinaux après traitement physique et la
diminution et l'algie rachidienne sous traitement physique seul.
CHAPITRE I. GENERALITES
1.1. Définition
La scoliose est une déformation tridimensionnelle du
rachis qui comprend :
- dans le plan horizontal : une rotation
vertébrale.
- dans le plan sagittal : une extension des
vertèbres les unes par rapport aux autres, entraînant un dos plat,
puis un dos creux ;
- dans le plan frontal : une inclinaison
latérale.
Figure 1. Aspect tridimensionnel de la scoliose.
1. 2. Présentation de
la scoliose
1.2.1. Examen clinique
Beaucoup de scolioses sont repérées trop tard.
L'examen du dos doit faire partie de l'examen général
systématique réalisé chez l'enfant, notamment en
période pré-pubertaire et pubertaire.
Diagnostic positif
L'examen clinique doit se faire l'enfant étant debout
et en slip. Le poids, la taille debout assise (croissance propre du rachis)
doivent être mesurés.
L'inspection recherche en position debout une asymétrie
des épaules et des plis de taille.
La palpation des épines iliaques
postéro-supérieures met en évidence une éventuelle
inégalité de longueur des membres inférieurs. La
gibbosité affirme la rotation vertébrale, donc la scoliose, et
fait le diagnostic différentiel avec l'attitude scoliotique.
Recherche étiologique
Les scolioses les plus fréquemment rencontrées
sont idiopathiques. Cependant, une étiologie doit toujours être
recherchée.
- un examen neurologique (réflexes
ostéo-tendineux, réflexe cutané plantaire, réflexes
cutanés abdominaux, force musculaire, ...),
- l'examen des pieds (pieds creux),
- la recherche d'une hyperlaxité,
- la recherche de taches café au lait,
- la recherche de signes cutanés évoquant un
dysraphisme spinal (touffe de poil, fossette sacrée),...
1.3. Physiopathologie
La scoliose peut être rarement totale.
La scoliose est le plus souvent partielle : courbure
primitive, prolongée au-dessus et au-desous par les courbures de
compensation.
La courbure primitive (2)
- Elle apparaît en premier
- Les déformations vertébrales y sont maxima.
Une courbure s'étend de la vertèbre neutre
sus-jacente à la vertèbre neutre sous-jacente en passant par la
vertèbre sommet.
Chaque localisation de la scoliose présente des
caractéristiques anatomopathologiques élémentaires que
l'on peut définir à travers les éléments
suivants : (3)
- rotation vertébrale :autour d'un axe vertical
passant du corps vertébral vers la connexité et l'épineuse
vers la concavité ;
- cunéiformisation vertébrale ;
Les déformations vertébrales sont maxima au
sommet de la courbure où la vertèbre la plus
cunéiformisée et la plus rotée est dite vertèbre
sommet et vont en diminuant lorsqu'on s'en éloigne pour aboutir aux
vertèbres neutres sus et sous adjacents, où la rotation est nulle
et qui sont rhomboïdales ;
- cette rotation vertèbre est responsable de la
déformation thoracique rangée par la gibbosité ;
- du côté convexe, les côtes sont
verticalisées attirées vers le bas avec la
surélévation de l'omoplate ;
- du côté concave, les côtes sont
serrées les unes contre les autres avec les omoplates abaissées
et le rapprochement du rebord thoracique dans l'aile iliaque ;
- le déséquilibre de la ceinture
scapulaire ;
- les courbures de compensation, appelées aussi
contre-courbures ou courbures secondaires. Elles ne présentent pas de
déformation structurale et elles rendent à équilibrer la
courbure primitive de manière à aligner l'axe du crâne par
rapport au bassin.
1.4. Examens
complémentaires
1.4.1. Examen radiologique
Indications
La radiographie permet d'affirmer et de quantifier la
déformation du rachis, ainsi que de déceler une étiologie
malformative.
Lorsqu'on a dépisté une gibbosité
à l'examen clinique, il faut demander systématiquement une
téléradiographie de rachis en charge face et profil, avec
compensation d'une éventuelle différence de longueur de membres
inférieurs. Une simple radiographie de rachis dorsal ou lombaire ne
suffit pas à évaluer correctement une courbure, une contre
courbure. Ce bilan radiographique de départ est indispensable pour faire
le point sur la scoliose, et donc pour pouvoir suivre
l'évolutivité ultérieure (1,6,7, 8).
1.4.2. Autres examens
complémentaires
Ils ne sont justifiés qu'en cas de suspicion clinique
de scoliose secondaire ou en préopératoire, et sont affaire de
spécialiste.
Appréciation du retentissement fonctionnel
Il se fait essentiellement par l'interrogatoire ; on
recherche des douleurs dorsales ou lombaires, des antécédents
familiaux de scoliose, s'informer des activités sportives et du cursus
scolaire. Si la scoliose a déjà été
dépistée antérieurement par un autre médecin
(médecine scolaire, autre médecin généraliste, on
doit se renseigner sur les traitements éventuellement effectués
(1).
1.5. La classification des
scolioses (1, 6)
1.5.1. Attitude
scoliotique : le diagnostic différentiel
Lors d'une attitude scoliotique, il n'y a pas de
gibbosité et pas de rotation sur la radiographie.
L'attitude scoliotique est généralement
secondaire à une inégalité de longueur de membres
inférieurs, peut être secondaire à un défaut de
convergence oculaire, à une attitude asthénique. On peut parfois
observer cliniquement une gibbosité vraie, avec une radiographie sans
inclinaison latérale : l'examen clinique prime alors, et un suivi
est donc indispensable.
1.5.2. Classification selon la
localisation de la courbure
Il faut tout d'abord déterminer :
- La courbure principale : c'est celle qui a l'angulation
la plus forte et la rotation la plus marquée ;
- La courbure mineure : c'est celle qui a l'angulation et
la rotation la moins marquée ;
- La courbure de compensation : il n y a pas de rotation,
cette courbure existe pour rééquilibrer le rachis dans le plan
frontal.
On détermine de manière arbitraire le
coté de la courbure comme étant celui de la convexité.
La scoliose peut alors être classée en scoliose
dorsale, dorso - lombaire, lombaire, double ou cervico-dorsale.
1.5.3. Classification
temporelle
Les scolioses peuvent être classées en fonction
de l'age de l'apparition de la courbure : scolioses du nourrisson,
scolioses infantiles, scolioses juveniles, scolioses de l'adolescent.
1.5.4. Classification
étiologique.
La scoliose idiopathique est de loin la plus fréquente,
mais il faut toujours rechercher une affection causale. Les scolioses
secondaires peuvent être malformatives, neurologiques,
thoracogéniques, histodysplasiques.
Tableau 1. Classification étiologique de la scoliose
Congénitales
|
Hémi vertèbre
Bloc vertébral
Vertèbre papillon
|
Maladies neurologies
Neuro-musculaires
|
Affection neurologique intrarachidienne
Myopathie de Duchenne
Dégénérescence médullaire
Infirmité motrice cérébrale
|
Thoracogéniques
|
Thoracotomie
Radiothérapie
|
Histodysplasiques
|
Maladie de Marfan
Maladie de Reckinghausen
|
Les étiologies sont des facteurs :
- déformation congénitale des os (l'enfant
naît avec des vertèbres de forme anormale)
- croissance très rapide entraînant le
déséquilibre
- cunéïformisation des vertèbres sur une
arthrose c'est à dire un traumatisme ou lésion)
- une pathologie infectieuse notamment le mal de pott c'est
à dire la maladie des os (lésion du corps vertébral)
- le déséquilibre musculaire (muscles tirant de
façon inégale sur la colonne) : polio,
hémiplégie ancienne.
- Attitude vicieuse ou antalgique c'est à dire mauvaise
position toute la journée).
- Différence de longueur des membres inférieurs
(une jambe est plus courte que l'autre).
Les scolioses idiopathiques ou essentielles
représentent le groupe le plus important (80 % à 90 %) de toutes
les scolioses. On le rencontre chez 2 % environ des adolescents, surtout dans
le sexe féminin (4).
La cause qui détermine ce groupe si important de
scoliose est pratiquement inconnue. On tend à attribuer le rôle
prépondérant à une altération primitive de la
musculature para vertébrale, ou bien au concours de facteurs multiples
tels que l'hérédité, le milieu familial, une carence
alimentaire, des troubles métaboliques ou endocriniens, une myopathie au
sens large, etc
Les scolioses congénitales font suite à des
malformations telles que l'hémispondylie (associée ou non
à des synostoses, les synostoses costales, etc....)
Les scolioses acquises sont liées à des
lésions du cartilage de croissance des métamères
vertébraux (chondrodystrophie spondylo - épiphysaire,
séquelles de traumatismes ou de lésions infectieuses, à
des lésions de l'appareil neuromusculaire) (séquelle de
poliomyélite, hypertonies asymétriques de la musculature
paravertébrale chez les spastiques, etc.), à des lésions
thoraciques ( séquelles de pleurésies purulentes, etc.), et des
lésions osseuses symétriques ou localisées
(ostéoporose, neurofibromatose, rachitisme, etc...)
Dans une lobectomie partielle une scoliose peut
s'installer.
1.6. Conduite à
tenir
Traitement physique (1)
Au - delà de 10° - 12°, des séances
de physiothérapie doivent être prescrites à un rythme de 3
fois par semaine, et ce en continu jusqu'à la fin de croissance.
Ces
séances pourront être espacées, puis arrêtées
après la preuve d'une non évolutivité sur une
période d'au moins un an.
Les séances de physiothérapie doivent être
fondées sur :
- des exercices de correction posturale dans le plan frontal et
sagittal ;
- des auto - grandissements ;
- des assouplissements du rachis;
- du renforcement des abdominaux, des spinaux, du psoas
coté convexe ;
- des étirements des muscles péris - articulaires
de hanches ;
- des exercices asymétriques ;
- des exercices respiratoires, en cherchant à
recréer la cyphose dorsale ;
- un travail de proprioception rachidienne.
Ces séances de physiothérapie doivent être
réalisées seules pour les petites courbures, en association avec
un corset pour les courbures plus importantes, en près et en post
-opératoire s'il y a lieu.
CHAPITRE 2. MATERIEL ET
METHODES
2.1. Nature et
période de l'étude.
La présente étude interventionnelle
(expérimentale) a été réalisée du
1er Août au 1er octobre 2005.
L'intervention consistait à appliquer les principes de
la médecine physique dans la prise en charge des scolioses aux plans
morphologique, articulaire et musculaire.
2.2. Cadre
d'étude
Le Centre de rééducation pour handicapés
physiques (CRHP) a été choisi comme cadre d'étude. Ce
choix se justifiait dans la mesure où c'est le seul centre
équipé adéquatement pour prendre en charge la
majorité des patients avec handicap.
2.2.1. Site
géographique
Le C.R.H.P. est situé sur l'avenue de la Démocratie
(ex Huileries), dans la commune de la Gombe à Kinshasa I, en face de
l'Institut National de Recherche Biomédicales en sigle I.N.R.B.
2.2.2. Historique du centre.
Il est fondé en 1958 sous le haut patronage de la ligue
belge des paralysés cérébraux qui a commencé
à fonctionner dans le bâtiment de l'YMCA (Young Man Christian
Association) grâce à quelques dames qui voulaient aider les
enfants handicapés physiques.
En 1960, il eut un arrêt suite aux émeutes avant
l'indépendance mais l'oeuvre ne disparut pas.
En 1961, relancement des activités par madame DECRAEYE
en formant un nouveau staff de dames Chantally.
En 1962, le centre fut érigé en association sans
but lucratif et obtient la personnalité juridique par ordonnance loi du
Président de la république Joseph Kasa-Vubu.
En 1967, le nouveau Président de la république
Joseph MOBUTU accorde au centre, un crédit pour la construction d'un
deuxième bâtiment permettant de séparer les
différentes unités de service de Kinésithérapie.
En 1970, le centre fut cédé à la
congrégation des missionnaires Frères de la charité qui en
assure la gestion en définissant la mission globale du centre à
partir du charisme de la congrégation.
2.2.3. Organisation du
C.R.H.P.
Le Centre de Rééducation pour Handicapés
Physiques est une oeuvre de la congrégation des Frères de la
Charité à caractère médico - social dont l'objectif
couvre principalement la réhabilitation de la personne vivant avec
handicap pour lui faire retrouver sa dignité humaine.
2.2.4. Fonctionnement des
services
Le centre exerce plusieurs activités à travers
ses services regroupés en 3 départements :
- le département médical ;
- le département administratif et financier ;
- le département technique et social.
Les services que le Centre de Rééducation pour
Handicapés Physiques offrent à la personne vivant avec handicap
se repartissent en :
* Département administratif et financier, médical,
technique et social.
- le département administratif et financier
comprend une réception avec un service d'accueil, d'orientation et
information.
- le département médical comprend les services
suivants :
1. le service médical avec les unités
suivantes :
- la consultation ;
- l'hospitalisation ;
- la chirurgie orthopédique ;
- la pharmacie ;
- le dispensaire ;
- la radiologie ;
- l'anesthésie ;
- la salle d'opération.
2. le service de kinésithérapie avec les
unités suivantes :
- neurologie - adulte ;
- neurologie - enfant ;
- physiothérapie ;
- orthopédie et traumatologie.
3. le service optique avec les unités suivantes :
- les lunettes médicales :
- la réparation.
- le département technique et social comprend les
unités suivantes :
1. le service d'appareillage orthopédique dans lequel on
trouve :
- la consultation orthopédique ;
- la fabrication d'orthèses ;
- la fabrication des prothèses ;
- la fabrication des chaussures orthopédiques ;
- les aides techniques diverses.
2. le service d'aide à la marche avec :
- la fabrication et la réparation des tricycles ;
- les béquilles ;
- les cannes canadiennes.
3. le service social qui s'occupe de :
- l'écoute et l'orientation des patients ;
- la réalisation des enquêtes sociales ;
- la collaboration avec les différents services du
C.R.H.P. ;
- l'aide à la scolarisation des enfants vivant avec
handicap ;
- la prise en charge ponctuelle des frais académiques et
soins médicaux ;
- l'aide sporadique diverse ;
- le suivi de la qualité de prestation et relation avec
les patients ;
- l'aide nutritionnelle pour les enfants IMC mal
nourri ;
- l'appui au processus d'intégration
socioprofessionnelle.
2.2.5. Les ressources
Le Centre de Rééducation pour Handicapés
physiques fonctionne grâce aux dons qui proviennent de divers organismes
internationaux et aux hommes de bonne volonté ayant le souci de venir en
aide aux personnes vivant avec handicap.
2.2.6. Difficulté de
l'institution
La contrainte majeure de l'institution CRHP et la restriction
budgétaire par rapport aux personnes vivant avec handicap qui
sollicitent une intervention du service social à leur
problème.
2.2.7. Réalisation sur
le plan social
Par son objectif global de la réhabilitation de la
personne vivant avec handicap, le centre a réalisé plusieurs
oeuvres sur le plan social :
- la prise en charge financière de certains
malades ;
- la recherche de partenaire pour la prise des patients ;
- l'intégration socioprofessionnelle des personnes vivant
avec handicap ;
- l'appui à la rééducation par l'assistance
et conseil d'ordre social.
2.2.8. Projet d'avenir et
formation
Ces projets sont :
- améliorer le revenu du personnel du CRHP ;
- améliorer d'avantage la réhabilitation de la
personne vivant avec handicap ;
- déploiement des efforts en vue d'améliorer la
qualité de travail ;
- organiser la formation continue des agents par des
séminaires.
2.3. Population
d'étude
Etaient éligibles, les patients souffrant de la
scoliose.
Pour des raisons d'ordre financier, un échantillon
arbitraire en non aléatoire de 15 patients avec dossiers médicaux
complets étaient inclus dans la présente étude.
Les enfants souffrant de la scoliose âgés de 11
à 20 ans étaient inclus dans la présente étude.
2.4. Autre
matériel
Les outils utilisés étaient les
suivants :
1. des tapis ;
2. des moufles ;
3. un fil à plomb ;
4. une balance ;
5. un tabouret ;
6. une toise ;
7. un espalier ;
8. un crayon dermographique ;
9. un mètre ruban ;
10. un bâton de commandement ;
11. quatre stylos à bille ;
12. un crayon ;
13. une gomme ;
14. un miroir ;
15. une règle plate ;
16. une table de consultation ;
17. des fiches de récolte des données ;
18. les dossiers des patients ;
19. un goniomètre.
2.5. Approche
méthodologique
2.5.1. Choix et collecte des
paramètres d'intérêt
Les paramètres suivants ont constitué les
indicateurs de choix de la présente étude :
- la douleur ;
- la taille ;
- la gibbosité ;
- la force musculaire ;
- la souplesse du rachis.
2.5.2. Techniques des mesures
et bilan musculaire
2.5.2.1. Mesures
anthropométriques
Une balance avait servi de matériel pour la prise de
poids de nos sujets. La mesure était prise à jeun, les sujets
étaient légèrement recouvert d'un slip est exprimé
en kg.
La taille a été mesurée en cm chez les
patients déchaussés en position debout se tenant droit,
l'occiput, les omoplates, le bassin, le talon et les mollets en contact avec la
toise. Elle a été lue à 1 cm près, après
avoir glissé la règle de la taille sur la tête du
patient.
Concernant la taille assise, le sujet était assis sur
un tabouret de plus ou moins 40 cm, dos plat et vertical contre le mur,
était prise à l'aide d'un ruban métrique.
2.5.2.2. Bilans
2.5.2.2.1. Bilan musculaire
Le bilan musculaire global a été retenu pour
apprécier la force et l'état des muscles des sujets par
l'utilisation des mouvements. Il était réalisé grâce
au testing musculaire. La cotation est donnée selon ce
barème :
0 : aucune contraction musculaire visible
1 : contraction musculaire sans mouvement
2 : mouvement dans toute l'amplitude sans pesanteur
3 : mouvement dans toute l'amplitude contre pesanteur
4 : mouvement contre résistance faible
5 : force musculaire normale.
2.5.2.2.2. Bilan articulaire
Le bilan articulaire a été retenu pour la mesure
de la gibbosité et était évaluée à l'aide de
goniomètre de LABRIQUE qui a servi comme matériel pour la prise
des mesures.
2.6. Les exercices
d'encadrement utilisés par le thérapeute
Les exercices d'encadrement pour le traitement physique de la
scoliose, reposant sur la méthode de redressement (11) et sur la
méthode de maintien (12), comportaient plusieurs exercices
répétés 10 fois selon KLAPP (13), 5 fois selon SCHROTH
(14) et 3 fois selon VON NIEDERHÖFFER (15).
Ces exercices étaient effectués par les patients
au cours des séances discontinues (le lundi, le mercredi et le
vendredi). Chaque séance durait 30 minutes. Ainsi, le nombre de 36
séances (3 séances par semaine durant la période
d'étude).
2.6.1. Méthode de
KLAPP
Le traitement de déviations vertébrales selon la
gymnastique fonctionnelle de KLAPP (13) comportant les exercices de
mobilisation, d'extension et de correction. Les exercices de mobilisation
visant l'assouplissement du rachis étaient de type promenade (Figure 2),
de glisser (Figure 3), de ramper (Figure 4) et de LABIELLE (Figure 5).
Figure 2. Mobilisation de type promenade.
Figure 3. Mobilisation de type glisser.
Figure 4. Mobilisation de type ramper.
Figure 5. Mobilisation de type LA BIELLE.
Les exercices d'extension recouraient au type glisser avec
extension des bras et des jambes (figure 6).
Figure 6. Mobilisation de type
glisser avec extension des bras et des jambes.
2.6.2. Méthode de
Schroth
Les exercices d'auto-grandissement debout (Figure 7),
d'auto-grandissement en coucher ventral (Figure 8) et de mise en tension en
position assis sur un tabouret (Figure 9) étaient exécutés
face au miroir en vu de leur intériorisation et selon la méthode
correction tridimensionnelle globale et maximale de Schroth (14). Cette
méthode de Scroth comprenait le rangement et l'extension durant la phase
inspiratoire, complétée par une sollicitation musculaire
isométrique en phase expiratoire.
Ces exercices visaient l'amélioration de la ventilation
du côté de la concavité avec liberté d'expansion
moins grande, mais aussi la diminution de la ventilation de la gibbosité
pour un modelage thoracique. Enfin, ces exercices visaient la correction
généralisée de la scoliose par la mise en tension des
muscles spinaux (Figure 10).
Figure 7. Exercice d'auto-grandissement
debout.
Figure 8. Exercice d'auto-grandissement
en coucher ventral.
Figure 9. Mise en tension en
position assise sur un tabouret.
Figure 10. Mise en tension des muscles spinaux.
2.6.3. Méthode de VON
NIEDERHÖFFER
Les exercices de mise en tension et de relâchement
étaient exécutés selon la méthode de Von
Niederhöffer (15). Cette méthode attribuait à la musculature
transversale du tronc un rôle prédominant pour le maintien de la
bonne position du rachis et à rééquilibrer la musculature
trop faible du côté de la concavité et à redresser
la colonne par rapport à la médiane du corps.
La figure 11 montre la mise en tension maintenue au moment
où les patients arrivaient à la limite et à la
généralisation de l'effet de l'exercice (contraction
isométrique contre résistance des muscles du tronc du
côté de la concavité au niveau du sommet de la courbure).
Figure 11. Exercices de mise en tension.
La figure 12 décrit une patiente en coucher ventral qui
fait l'extension du membre supérieur gauche.
Figure 12. Mise en tension en coucher ventral.
2.7. Définitions
opérationnelles
L'assouplissement du rachis précisait la souplesse du
rachis par la distance doigt-sol en position penchée en avant, et pat
les amplitudes de mobilité du tronc en inclinaison latérale.
La gibbosité se définissait comme la
saillie d'un hémithorax ou d'une fosse lombaire du côté
convexe de la scoliose.
La force musculaire faisait habituellement appel au
testing musculaire, bilan qui doit être fait régulièrement
pour suivre l'évolution de la maladie.
2.8. Analyses
statistiques
Après vérification, validation et
évaluation des données grâce aux tests
d'exhaustivité et de cohérence, ces données ont
été saisies et analysées sur micro-ordinateur personnel
avec le logiciel EPI-INFO version 6.04.
Les données ont été
présentées sous forme de fréquences, de tableaux et de
figures.
Les variables qualitatives ont été
présentées sous forme de proportions (pourcentages:%).
Les variables quantitatives (continues) ont été
résumées sous forme de moyennes #177; écarts-types (ET)
avec leurs extrêmes, médianes et coefficient de variation (CV %:
reproductibilité de la taille entre les évaluations).
Le test de Chi-carré de Pearson avec calcul de p trend
(gradient) a servi à comparer les proportions entre les
évaluations au cours du temps.
L'analyse de variance (ANOVA) a été
utilisée pour comparer les moyennes entre les différentes
évaluations au cours du temps. Le test-t de Student a servi à
comparer les moyennes entre deux groupes.
La valeur de p<0,05 était considérée
comme seuil de significativité statistique (p>0,01: hautement
significative).
CHAPITRE 3. RESULTATS
Ce chapitre présente les résultats
observés chez 15 patients avec scoliose grave (Figure 13) et scolioses
moins graves (Figure 14).
Figure 13. Jeune dame et jeune ne homme
avec scoliose grave.
Figure 14. Jeunes filles avec scoliose moins
grave.
3.1. Données
démographiques
Parmi cette population étudiée, 7 étaient
de sexe masculin et 8 de sexe féminin.
La figure 15 présente le polygone de fréquences
relatives de la population étudiée.
%
Effectif
Age, ans
Figure 15. Polygone de fréquences relatives de la
population étudiée.
L'âge moyen était de 17,2 #177; 2,6 ans
(extrêmes 11 ans et 20 ans).
3.2. Evolution de la taille
au cours du traitement physique
Les valeurs moyennes de la taille sont résumées
dans la figure 16.
Taille cm
163,2 #177; 6,1
164,1 #177; 6,4
166 #177; 6,4
Effectif
Figure 16. Evolution de la taille avec le temps et le
traitement des scolioses par la médecine physique.
Le tableau 2 présente la dispersion et la
reproductibilité des mesures de la taille au cours du temps et du
traitement physique : l'étendue des mesures étant plus
grande au 3ème mois du traitement.
Tableau 2. Dispersion et reproductibilité de la taille
au cours du temps et du traitement physique.
Statistique de la taille
|
1er mois
|
2ème mois
|
3ème mois
|
Extrêmes (cm)
|
154 et 173
|
154 et 174
|
156 - 175
|
Médiane (cm)
|
162
|
164
|
164
|
CV (%)
|
3,7
|
3,9
|
4,8
|
La taille a augmenté de manière hautement
significative (p<0,01) entre le 1er mois et le
3ème mois : la valeur de cette augmentation était
de 3cm. Par contre, le tableau 3 montre que la taille ne croît avec
l'âge chez ces enfants scoliotiques : les plus âgés
ayant tendance à la petite taille que les plus jeunes en dépit du
seuil significatif non atteint.
Tableau 3. Comparaison de la taille selon l'âge et
l'évolution du traitement au cours du temps
Taille au cours du temps
|
Age
17-20 ans
|
Age
11-16 ans
|
p
|
1er mois
Taille
|
162,2 #177; 5,3
|
163,9 #177; 7,2
|
NS
|
2ème mois
Taille
|
163,6 #177; 5,2
|
164,8 #177; 7,9
|
NS
|
3ème mois
Taille
|
164,1#177; 5,4
|
168,1 #177; 7,2
|
NS
|
NS: non significatif
La figure 17 démontre une diminution radicale de la
fréquence relative des patients avec douleur au cours du
traitement physique : le rapport entre le 1er mois et le
3ème mois étant de 4 à 1.
%
Effectif
n=13 n=7
=3
Mois de traitement physique
Figure 17. Diminution importante du nombre des patients avec
douleur au cours du traitement physique.
3.4. Présence de la
gibbosité et traitement physique
Une diminution au tiers du nombre des patients avec
gibbosité était observée entre le 1er mois et
le 3ème mois de traitement physique (Figure 18).
%
n=12 n=9
=4
Mois de traitement physique
Effectif
Figure 18. Réduction importante du nombre des
patients avec gibbosité au cours du traitement physique.
3.5. Souplesse du rachis au
cours du traitement physique
Un rapport de 4 à 1 était démontré
dans la diminution du nombre des patients avec rigidité du rachis entre
le 1er mois et le 3ème mois de traitement physique
(Figure 19).
%
n=12 n=8
= 3
Mois de traitement physique
Effectif
Figure 19. Evolution de la souplesse du rachis au cours
du traitement.
La figure 20 illustre la réussite du traitement
physique par correction de la courbure de la colonne vertébrale chez une
patiente scoliotique.
Figure 20. Correction de la courbure de la colonne
vertébrale.
3.6. Force musculaire et
traitement physique
L'amélioration de la force musculaire (présence
de la contraction musculaire normale) a été
réalisée dans un rapport de 1 à 5 entre le 1er
mois et le 3ème mois de traitement physique (Figure 21).
%
n=12 n=9
=4
Mois de traitement physique
Effectif
Figure 21. Nombre des patients avec absence de
contraction musculaire ( ) et présence de forte contraction
musculaire ( ) au cous du traitement physique.
3.7. Influence du sexe et
de l'âge
L'âge et le sexe n'avaient aucune influence
significative (p>0,05) sur la taille, la douleur, la souplesse du rachis et
la force musculaire (résultats non présentés).
CHAPITRE 4. DISCUSSION
En dépit du petit nombre d'enfant avec scoliose
évaluées dans la présente étude, et comme
rapporté ailleurs (21), l'application précoce de la
médecine physique seule, a démontré un impact significatif
sur la croissance staturale, la douleur, la force et l'assouplissement du
rachis et l'ampliation de la cage thoracique. Mais, dans les pays
développés, la prise en charge de la scoliose est plutôt
multidisciplinaire : médecine générale, chirurgie
orthopédique, radiologie et physiothérapie.
Ce travail démontre aussi l'efficacité du
traitement physique précoce seul dans la prise en charge des scolioses
graves et moins graves. Ces résultats infirment la recommandation
classique de prescrire la médecine physique pour les scolioses moins
graves (8).
La médecine physique comprend les exercices
d'encadrement de type redressement et maintien (12).
4.1. Données démographiques
La majorité de cas de scoliose était en cours
d'adolescence. A côté des scolioses de l'adolescence (22), on
observe des scolioses néo-natales et des scolioses juvéniles.
Le sexe masculin est intéressé dans les
mêmes proportions que le sexe féminin. Il est difficile de
comparer ce petit échantillon au travail de DUVAL BEAUPERE (21) qui a
plutôt observé la surreprésentation du sexe féminin
chez les patients avec scoliose.
4.2. Evolution de la taille
Les jeunes adolescents évalués dans la
présente étude sont de petite taille à cause de la
gibbosité. Mais après traitement physique, la taille augmente de
manière significative chez ces scoliotiques.
4.3. La douleur
Contrairement à l'inefficacité de traitements
médicamenteux et chirurgicaux sur la douleur des scoliotiques (6), la
médecine physique appliquée dans la présente étude
entraîne une diminution significative du nombre des patients avec douleur
du rachis.
4.4. La gibbosité
La gibbosité, la souplesse du rachis et la contraction
des muscles spinaux. Les résultats les plus significatifs de ce travail,
se présentent sous forme de diminution importante du nombre des patients
avec gibbosité, du nombre des patients avec rigidité du rachis et
celui des patients avec absence de contraction musculaire.
CONCLUSION
Les données recueillies dans le cadre de cette
étude démontrent l'impact significatif de la médecine
physique sur les scolioses graves et moins graves.
Pour les douleurs, la gibbosité, la capacité de
contraction musculaire mais les déformations osseuses vertébrales
ne pouvaient être évaluées faute de temps. Certaines
périodes semblent propices dans l'apparition et l'aggravation de la
déformation des cas avant 11 ans qui inquiètent moins.
En effet, le travail montre l'atteinte de quelques objectifs
escomptés, c'est le cas de l'assouplissement de la colonne
vertébrale, la tonification des muscles et al diminution de l'algie
rachidienne sous traitement physique seule comme le montre la figure 17.
RECOMMANDATIONS
Au terme de la présente étude, les
recommandations suivantes sont formulées :
- sensibiliser la communauté, les parents et les autres
professionnels de santé de la place de la médecine physique dans
la prise en charge multidisciplinaire de la scoliose ;
- recourir d'abord au traitement physique adapté des
scolioses moins graves et graves avant de référer la scoliose
à la chirurgie ;
- implanter des centres de rééducation
équipés et dirigés par la médecine
physique ;
- encourager la recherche appliquée sur la scoliose
tant chez les enseignants que chez les étudiants de médecine
physique et réadaptation ;
- faire le dépistage précoce par les parents et
les professionnels de la santé lors de la consultation des enfants.
REFERENCES
1. THEVENON A. et BLANCHARD A., Guide pratique de
médecine physique et réadaptation, Masson, Paris, 2003.
2. BRAUANDET J.M. Dr., La scoliose, Paris, 2005, p. 1.
3. HELD J.P. et DIZIEN OLIVIER, Traité de
médecine physique et de réadaptation, médecine-sciences,
1998, p. 384.
4. BONNET M et MILLET J., Manuel de physiologie, Masson et
cie, 1967, p. 664-666.
5. TAUSSIG Dr., La rééducation des scolioses,
Université Paris Val de Marne, 1974-1975, p. 1-2.
6. GROSSIORD A. & HELD J.P. et al, Médecine de
rééducation, Flammarion, Médecine-Sciences, Paris,
1981.
7. CHOPIN D., CHOPIN R., DUVAL BEAUPERE G., MAHON J., PALUSZAK
M. et FAUCHET R., Scolioses, Paris, 1981.
8. LAPIERRE A., La rééducation physique, tome
II, Kinésithérapie, 5ème édition, Paris,
1968.
9. MANCINI A et MORLACCHI C., Manuel illustré
d'orthopédie, 2ème édition, Paris, 1991, p.
101.
10. NAGEOTTE-WILBOUCHEWITCH M., Traitement des
déviations de la colonne vertébrale et de l'insuffisance
respiratoire, Bibliothèque de thérapeutique, J.B. BALLIERE,
Paris, 1937.
11. RATELOT P. et CLEMENT J.P., L'examen radiographique dans
les scolioses, Cinésiologie, n°10, 1964.
12. TAUSSIG DR. La rééducation des scolioses,
université Paris Val de Marne, 1974-1975.
13. GANS M, Méthodes gymniques de
rééducation vertébrale : méthode
quadrupédique de KLAPP, Encycl Méd ; Chir Paris,
Kinésithérapie, 26050 b10, 4.6.03.
14. DUPUIS-DELTOR J, le traitement des déviations
vertébrales par les exercices de reptation, d'après KLAPP, Nlle,
Paris.
15. HUC G, Les scolioses, les cyphoses, les lordoses, la
gymnastique vertébrale in Traité de chirurgie
orthopédique, de L.Ombredance et L.Matthieu, tome II , Masson,
APris, 1937.
16. STAGNARA P, Déviations latérales du rachis,
Encyclopédie médico-chirrugicale, 15 :865-610, 865-640.
17. CASSAGNE M, la gymnastique de maintien et les techniques
correctives, édité par l'auteur, 40 rue des écoles, paris,
1950.
18. GANS M, Méthodes gymniques de
rééducation vertébrale : technique de Von
Niederhöffer, Encyclopédie Méd. Chir, Paris,
kinésithérapie, 26050 A, 4.6.0.
19. BECKER E, Le traitement des scolioses et discopathies par
des tensions isométriques, d'après le docteur Von
Niederhöffer, Presses Académiques Européennes, Bruxelles,
1970, p.26-29.
20. TOULON R, Le traitement des scolioses d'après la
méthode du docteur Von Niederhöffer. Annales de cinésiologie
appliquée, n°80, juin 1960.
21. DUVAL6BEAUPERE G, DUBOUSSET P, QUENEAU P, GROSSIORD A,
Pour une théorie unique de l'évolution des scolioses. Presse
méd. 78 :1141 (1970).
22. Cours de pathologie externe, Institut Supérieur
« AEDES PARAMEDICORUM », p.113.
TABLE DE MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
PLAN DU TRAVAIL
iii
INTRODUCTION
1
CHAPITRE I. GENERALITES
3
1.1. Définition
3
1. 2. Présentation de la scoliose
4
1.2.1. Examen clinique
4
1.3. Physiopathologie
5
1.4. Examens complémentaires
6
1.4.1. Examen radiologique
6
1.4.2. Autres examens complémentaires
6
1.5. La classification des scolioses (1, 6)
7
1.5.1. Attitude scoliotique : le diagnostic
différentiel
7
1.5.2. Classification selon la localisation de la
courbure
7
1.5.3. Classification temporelle
8
1.5.4. Classification étiologique.
8
1.6. Conduite à tenir
10
CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES
11
2.1. Nature et période de
l'étude.
11
2.2. Cadre d'étude
11
2.2.1. Site géographique
11
2.2.3. Organisation du C.R.H.P.
12
2.2.4. Fonctionnement des services
12
2.2.5. Les ressources
14
2.2.6. Difficulté de l'institution
14
2.2.7. Réalisation sur le plan social
15
2.2.8. Projet d'avenir et formation
15
2.3. Population d'étude
15
2.4. Autre matériel
16
2.5. Approche méthodologique
16
2.5.1. Choix et collecte des paramètres
d'intérêt
16
2.5.2. Techniques des mesures et bilan
musculaire
17
2.5.2.1. Mesures anthropométriques
17
2.5.2.2. Bilans
17
2.5.2.2.1. Bilan musculaire
17
2.5.2.2.2. Bilan articulaire
18
2.6. Les exercices d'encadrement utilisés
par le thérapeute
18
2.6.1. Méthode de KLAPP
18
2.6.2. Méthode de Schroth
22
2.6.3. Méthode de VON NIEDERHÖFFER
25
2.7. Définitions opérationnelles
27
2.8. Analyses statistiques
28
CHAPITRE 3. RESULTATS
29
3.1. Données démographiques
30
3.2. Evolution de la taille au cours du traitement
physique
30
3.4. Présence de la gibbosité et
traitement physique
32
3.5. Souplesse du rachis au cours du traitement
physique
33
3.6. Force musculaire et traitement physique
34
3.7. Influence du sexe et de l'âge
34
CHAPITRE 4. DISCUSSION
35
4.1. Données démographiques
35
4.2. Evolution de la taille
35
4.3. La douleur
36
4.4. La gibbosité
36
CONCLUSION
37
RECOMMANDATIONS
38
REFERENCES
39
TABLE DE MATIERES
41
|