Programmation linéaire outil effficace pour la plannification optimale de la production dans une entreprise industrielle .Cas de la Briqueterie Rwandaise Ruliba( Télécharger le fichier original )par Jean Claude Michel Mr Ngirabanzi Université Libre de Kigali - Licence en Economie 2003 |
b. L'efficacité de l'algorithme du simplexeAprès plus de 40 ans d'utilisation, l'algorithme du simplexe a fait ses preuves. Il peut résoudre, même sur micro-ordinateur, des modèles comportant des milliers de variables et de contraintes. Au fil des années, l'implantation de cet algorithme s'est raffinée, il existe présentement de multiples versions de l'algorithme du simplexe, dont la méthode révisée, la méthode primal-dual, la méthode duale etc. Chacune a son champ d'application propre, où elle s'avère plus efficace que les autres. Le comportement général de l'algorithme du simplexe a été abondamment étudié. Le nombre d'opérations arithmétiques qu'il requiert dans la résolution d'un modèle linéaire continu dépend à la fois de la taille du modèle et du nombre d'itérations nécessaires pour parvenir à une solution optimale, ce nombre d'itérations étant lui-même lié à la taille. La taille d'un modèle est mesurée par le nombre de données nécessaires pour le définir : en pratique, on utilise généralement comme mesures le nombre « n » de variables ainsi que le nombre « m » de contraintes, technologiques. Deux approches s'offrent à qui veut décrire le nombre d'itération de l'algorithme du simplexe pour atteindre une solution d'un modèle linéaire de taille donnée : ou bien établir le nombre espéré d'itérations pour atteindre cette solution optimale ou bien compter le nombre d'itérations requises dans le cas le plus intraitable41(*). Cette seconde approche mène au résultat suivant : il existe des modèles linéaires pour lesquels l'obtention d'une solution optimale requiert autant de tableaux, chacun comptant pour une itération. Il y a toutefois une règle de pratique , certes empirique mais qui s'appuie sur une expérience longue de 40 ans : le nombre d'itérations nécessaires pour obtenir un tableau optimal d'un modèle provenant d'un problème pratique est habituellement compris entre 1,5 m et 2 m, où m est le nombre de contraintes technologiques. 3.5. Programmation linéaire et le dual3.5.1. Le dualDans la programmation linéaire, tout problème de maximisation (minimisation) a un problème de minimisation (maximisation) qui lui correspond. Le problème initial s'appelle le primal ; le problème correspondant s'appelle le dual. La meilleure façon d'exprimer la relation entre les deux est l'utilisation des paramètres qu'ils ont en commun. Par exemple on peut soit maximiser l'utilité sous une contrainte budgétaire soit, minimiser le coût associé à l'obtention d'un certain niveau d'utilité. Dans une entreprise de production, on peut maximiser la production ou minimiser le coût sous contrainte d'un certain niveau de production. Exemple : soit le problème initial ou le primal, Maximiser = g1x1 + g2x2 + g3x3 Sous contraintes a11x1 + a12x2 + a13x3 b1 a21x1 + a22x2 + a23x3 b2 a31x1 + a32x2 + a33x3 b3 x1, x2, x3 0 Le problème dual correspondant est : Minimiser F = b1z1 + b2z2 + b3z3 a11z1 + a21z2 + a31z3 g1 a12z1 + a22z2 + a32z3 g2 a13z1 + a23z2 + a33z3 g3 z1, z2, z3 0 * 41 NORBERT, Y. : OP. cit., P. 217 |
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