3. Méthodes de
couverture contre les risques
Transfert des risques au
marché de l'assurance
L'assurance est essentiellement l'un des moyens de
contrôle du risque pur c'est un mécanisme de transfert contractuel
des risques. Un risque est assurable s'il satisfait un certain nombre de
critères dont : le caractère aléatoire de la survenance du
sinistre, la perte maximale possible, le montant des pertes moyennes, la
période moyenne entre deux survenances de sinistres, la prime
d'assurance, le risque moral, la politique publique, les restrictions
légales et la limite de couverture .
Nous différencierons l'assurance dommages (assurance
des actifs de l'entreprise) de l'assurance de Responsabilité Civile ou
RC. L'assurance dommage couvre les actifs de l'entreprise, à savoir les
biens de l'entreprise et les pertes pécuniaires (pertes d'exploitation)
consécutives à des dommages directs et pour une durée
déterminée. L'assurance RC couvre les dommages causés aux
tiers du fait des activités de l'entreprise
Capitalisation des
connaissances et retour d'expérience
La capitalisation des connaissances représente un
véritable enjeu pour l'entreprise. C'est le développement de
méthodes et techniques regroupées sous les vocables
« mémoire d'entreprise, retour d'expérience, management
de la technologie, bases de données techniques, etc.». Il ne peut y
avoir de gestion des risques en l'absence d'une gestion de l'information. La
gestion de l'expérience, partie intégrante de la gestion des
risques, signifie :
? Conserver l'information en mémoire en organisant la
collecte des données ;
? Aider à comprendre par le retour d'expérience
(analyse des événements et des actions) ;
? Utiliser l'expérience comme outil d'enseignement ou
d'adaptation des anciennes solutions.
La mise en place d'une gestion de l'information (collecte,
documentation et retour d'expérience) permet de constituer des bases de
données historiques (internes à l'entreprise) ou des banques de
données d'accident (accessibles à tous) permettant la mise en
oeuvre de raisonnements à partir des cas d'expérience.
Veille
La veille et plus largement l'Intelligence Economique (ou IE)
entrent dans les éléments moteurs du développement
économique et politique de l'entreprise. Restreint à la gestion
des risques, l'évolution des techniques, des réglementations, des
normes, des pratiques de la concurrence sont des indicateurs qu'il convient de
réévaluer périodiquement afin de ne pas se laisser
"surprendre" par le fait accompli. L'instauration d'une cellule de veille
permettra d'accroître le flux d'informations pertinentes recueillies et
facilitera l'anticipation des évolutions majeures de l'environnement
d'entreprise.
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