I-2- INFORMATION ET COMMUNICATION
Activités socio-économiques, les séances,
qu'elles soient de la matière, de la vie, de l'homme ou de la
société (et de l'information), sont productrices et utilisatrices
de connaissance scientifique et technique. Le système de la recherche
s'apparente fort à un système économique. On peut ainsi le
construire à partir du schéma économique classique :
Production 4 distribution 4 consommation.
Analogie des phénomènes mais non des concepts,
aussi parlerons-nous plutôt de construction que de production de
connaissance distingueront ainsi bien culturel et biens matériels.
Construction donc de connaissance scientifique et techniques qui de viendront
une fois enregistrées sous forme écrites ou orales,
imprimés ou numérises des informations scientifiques et
techniques pour la même raison, pour décrire deux autres phrases
de ce qu'on appelle le cycle de l'information (fig. 1) nous utiliserons les
mots communication au lieu de distribution et usage au lieu de consommation.
Les trois processus, constructions et usage se succèdent et s'alimentent
mutuellement.
Fig. 1 : Le cycle de l'information
Cette mondialisation permet de s'affranchir de celles
habituelles mais simplicités des masses médias qui limitent la
communication à une relation bilatéral : informateur /
informé
Ou de celle, pire, de la théorie de l'information qui
linéarité cette relation et croit l'améliorer en y
insérant les messages. On retrouve cette modélisation dans la
célèbre chaîne documentaire. Canal, code, bruit,
rétroaction sont venus la raffiner mais non la transformer en un
modèle de communication sociale.
La communication est donc le processus intermédiaire
qui permet l'échange d'informations entre les individus.
I-3-INFORMATION ET CONNAISSANCE
Toujours en essayant de définir l'information, un autre
groupe d'auteurs introduit une nouvelle dimension, qui est celle de
l'assimilation de l'information à la connaissance. Par rapport au monde
de la connaissance ou des idées, l'information serait pour
Jacques Arsac "la forme qui porte la connaissance"et donc le
porteur de la pensée. On aurait donc d'une part un contenu, la
connaissance, d'autre part une forme, qui serait chargée d'exprimer ce
contenu, l'information. Ainsi, toute connaissance nous arriverait sous forme
d'information.
C'est dans une même logique d'assimilation que
l'UNESCO considère l'information comme "un
élément de connaissance, susceptible d'être
représenté afin d'être conservé, traité,
communiqué". On en trouve une définition plus complète
dans le dictionnaire des termes officiels : "Elément de connaissance,
susceptible d'être représenté, à l'aide de
conventions, pour être conservé, traité
ou communiqué. " .Enfin, l'universitaire Anne
Mayère, spécialisée dans l'économie de
l'information, reprend la définition de Mc Kay :
"l'information est ce qui forme ou qui transforme une représentation",
et elle y ajoute : "dans la relation qui lie un système à son
environnement".
Dés lors, on sépare l'information de la
connaissance qu'elle peut éventuellement apporter, et on déduit
que :
L'information est le support de la connaissance
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