SOMMAIRE :
CHAPITRE 1 :
-INTRODUCTION GENERAL
.......................................................... 01
-PRESENTATION DU SECTEUR DE TRAVAUX PUBLIQUE ........
02
CHAPITRE 2 :
-LE MARCHE
-PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
ETRHB................................. 05
-REALISATION DE
L'ETRHB...............................................................
06
-INTERVENENTS DANS LE
PROJET.................................................. 06
-SCHEMA DE
COORDINATION...........................................................
07
CHAPITRE 3 :
-INTRODUCTION DE PROJET
............................................................. 09
-DESCRIPTION GENERALE DE
PROJET........................................... 09
-DESCRIPTION DE LA ROUTE
EXISTANTE..................................... 10
CHAPITRE 4 :
-GENERALITES SUR LA
ROUTE.........................................................
12
-TERMONOLOGIE ROUTIERE
........................................................... 14
-PRISENTATION GRAPHIQUE D'UNE
ROUTE............................... 17
-STRUCTURE D'UNE
CHAUSSEE.......................................................
18
CHAPITRE 5 :
-ROLE DE CONDUCTEUR DE TRAVAUX
PUBLIQUE................... 22
-ORGANISATION DE
CHANTIER.......................................................
24
-INSTALATION DE
CHANTIER............................................ 27
CHAPITRE 6 :
-TOPOGRAPHIE DU
TERRAIN...........................................................
28
-LES TERRASSEMENTS
ROUTIER.................................................... 39
-LE METRE DE
TERRASSEMNT........................................................
55
-ASSAINISSEMENT
ROUTIER............................................................
60
CHAPITRE 7 :
-ETUDE
GEOTICHNIQUE...................................................................
66
-PROPRIETE DES
GRANULATS........................................................
67
-LES LIANTS
HYDROCARBONIQUE...............................................
78
CHAPITRE 8 :
-L'ENTRETIEN DES
ROUTES...........................................................
85
CHAPITRE 9 :
-ANNEXES................................................................................................
94
-CONCLUSION........................................................................................
120
INTRODUCTIO GENERAL
L'algérie est un pays en plein expension, elle consacre
chaque année des sommes importantes pour l'amenagement et la
construction des routes.
Dans ce contexte, le but de l'ITTPB est de former des techniciens
supérieurs en travaux publics et batiments.
Pour familiariser l'etudiant avec le milieu du travail et lui
faire acquérird'autre connaissance que clles acquises lors de la
formation théorique à l'ITTPB.
Cette deriere ITTPB organise pendent toute la formation deux
types de stage pratique dans l'entreprise.le premier a une durée de 45
jours l'autre 6 mois
Et comme nous, nous somme des étudiants de cet institut,
nous étions affecté à l'ETRHB, pour un stage probatoire de
six (06) mois de 18.02.2006 jusqu'au 24.06.2006.
PRESETATION DE SECTEUR DES TRAVAUX PUBLICS
L'évolution et la modernisation qu'a connus le monde ont
été accompagnées par la naissance d'un secteur
d'activité qui a contribué à son développement
surtout en matière économique et architectural, c'est le secteur
des «TRAVAUX PUBLICS ».
Le secteur des travaux publics remplit des fondations
fondamentales ayant un effet entraînement sur la dynamique de
développement du pays.
Il reste l'un des secteurs hautement stratégiques, ce ci
étant clairement formule à travers les différentes actions
inscrites et projection au titre d'un plan d'action quadriennale (2003-2006)
visant essentiellement
L'amélioration :
- du service public
- des conditions de développement d'économie
nationale.
- des conditions de vie du citoyen vivant
essentiellement des :
- du service public.
- rattraper le retard.
- endiguer la demande.
- améliorer le service public.
- créer des conditions de la croissance
économique.
- mettre a niveau les divers secteurs.
- améliorer la vie du citoyen.
Le secteur des travaux publics ayant
hérité des fameux ponts et chaussées, se voit assigner une
place et un rôle stratégique dans l'action du gouvernement qui lui
consacre un budget annuel conséquent à la hauteur des missions
qui lui sont confiées.
LE MARCHE
Définition : Le marché est un accord
convenu entre deux ou plusieurs parties, il désigne l'ensemble des
documents énumérés dans l'article 1.04
1- l'OBJET :
a-AUTOROUTE (ETRHB) : Réalisation des
travaux du prolongement du tronçon expresse entre mazafran
-bousmail.
b-OUVRAGE D'ART (COSIDER) :
Réalisation des ouvrages d'art.
2- MODE DE PASSATION :
Le présent marché est passé sur avis
d'appel d'offres national conformément aux disposition des articles 20,
21, 23, 24 et 39 du décret présidentiel N° 02-250 du 24
juillets 2002, portant réglementation des marchés publics.
3-LE MONTANT DU
MARCHE :
Un milliard trois cent vingt cinq cent soixante et onze dinars
etsoixante cept centimes (1.325.978.771,67 DA).
4-LE DELAI D'EXECUTION :
Ledélai d'exécution des travaux définisau
présent marché est fixé à quinze (15) mois.
A compter de la date de notification de l'ordre de service de
commencement des travaux.
5-PENALITE DE RETARD :
Dans le cas ou l'entrepreneur est en retard dans
l'exécution des travaux qui lui sont confié il sera
appliqué des pénalités de retard calculs chaque jour
ouvrable
Jeudi et vendredi compris cconformément à la
formule suivante :
P=
Toutefois le montant des pénalités est
limité à 10 % du montant global du marché avenants
éventuels y compris avec :
P : total des pénalités.
M : montant du marché augmenter d'éventuel
avenants
J : jours de retard.
D : délai contractuel exprimé en jours
calendair
6-AUTRE MODE DE PASSATION DU MARCHE :
Ilexiste d'autre formede passation qui est :
-passation de gré à gré.
-Passation par adjudiction.
-concours.
-Passation par consultation restreinte.
PRESENTATION DE L'ENTREPRISE ETRHB
-Entreprise des travaux routier, hydrolique et batiment
-Siége social : boulevard stiti bat, B.W.Tizi
ouzou.
-Nature juridique : société à
responsabilité limitée.
Créée en 1997, l'ETRHB est doté actuellement
d'un (SARL).
Capitale social de 500 000 000 DA.
REALISATION DE L'ETRHB :
De cette entreprise à pour objet social la
réalisation des routes et autoroutes les travaux maritimes et
hydroliques, batiments et ouvrages d'art.
L'exploitation des carieres, cimentries, et la production de
matériel et des équipements de travaux publique ansi que d'autre
dommaine lies directement au indirectement a son projet .la production
d'enrobés,
Bitumes et pétrole, et les structures hoteliers.
INTEERVENENTS DANS LE PROJE
Dans le projet d'autoroute (mazafran -bouismail) il ya quatre
intervenents est comme suite :
A. LE MAITRE DE L'OUVRAGE (DTP
-TIPAZA)
Le maître d'ouvrage est la personne moral pour
laquelle l'ouvrage est construit, il est responsable principal de l'ouvrage, il
rempli dans ce rôle une fonction d'intérêts
généraux dont il ne peut se démettre, il lui appartient,
Après d'être assuré de la
fiabilité et de l'opportunité e l'opération :
- de choisir le maître de l'oeuvre et de définir
sa mission.
- De dégager l'enveloppe financière et mettre
les crédits en place.
- De choisir l'entreprise de réalisation
- De réceptionner l'ouvrage et assurer sa
maintenance.
B- LE MAITRE DE L'OEUVRE (BUREAU D'ETUDE
S.A.E.T.I)
De nos jours, on évoque le chargé de la
maîtrise d'oeuvre et non plus le maître d'oeuvre, il s'agit
là de valoriser l'importance à donner au domaine d'intervention,
en matière d'oeuvre pour le bon déroulement du projet, son
rôle est :
- d'évaluer le coût de réalisation.
- De rédiger les règles de travail
conformément au cahier des prescriptions (CPS).
- D'assister le maître de l'ouvrage la passation et la
gestion des contrats.
- De vérifier la réalisation des travaux
conformément aux plans d'exécutions.
- Assister le maître de l'ouvrage dans la
réception de l'ouvrage.
- De décider des modifications éventuelles.
C- ENTREPRISES DE REALISATION (ETRHB-COSIDER)
Le role de chaque entreprise c'est momme suite :
-Entreprise l'ETRHB : Réalisation des travaux
routier.
- Entreprise COSIDER : Réalisation des ouvrages
d'arts.
D- LE CONTROLE DE QUALITE : LABRATOIRE DE CONTROLE
(L.C.T.P)
Son role est :
-De vérifier des matériaux de construction.
-D'fffectuer des essais au cours de la réalisationdes
travaux.
INTRODUCTION UD PROJET :
La direction des travaux publics de la wilaya de tipaza a
chargé le bureau d'études S.A.E.T.I de l'élaboration de
l'étude en avant projet détaillé de la liaison
autoroutiére entre douaouda et bousmail et le rétablissement de
la RN 11 àl'amont de l'échangeur colonel abbas.
DESCRIPTION GENERALE DE PROJET :
Le projet consiste à recharcher un tracé neuf qui
permet de soulager les usagers et riverains en évitant respectivement la
ville de douaouda marine et la ville de fouka marine tout en épargnant
la RN 11 route touristique qui présentede bonnes caractiristiques
géomiteiques.
Cette section autoroutiére s'étend du carrefour
situé à louest de bousmail (S.A.E.T.I AVRIL 2002) à l'est
de la ville de bousmail sur un linéarede
7 + 480 km.
Les longueurs à réaliser sont de l'ordre
suivant :
Liaison autoroutiére 7,350 km
Rampes des échangeurs 1,700 km
Routes socondaires 1,232 km
Rétablissement de la RN 11 1,642 km
Un échangeur en trompette est compris dans l'étude
au PK 6 +980 permettant l'échange de part et d'autre de l'autoroute avec
la RN 11.
La construction de trois (03) murs de seténement en
béton armé trois (03) dalots hydrauliques à cadre
fermé en béton armé ainsi que dix (10) ouvrages de
protection en béton armé (02 pour le canal d'irrigation et 08pour
la protection de la conduite de gaz 4) sont compris dans le projet.
Au début du projet au environ du PK 0+800 la RN 11sera
rétablie sur un linéaire de 1,642 km avec l'aménagement
respectivement du carrefour plan colonel abbas et d'un carrefour giratoire.
Sur ce tronçon l'ouvrage du passage agricole est à
prolonger.
DESCRIPTION DE LA ROUTE EXISTANTE :
La route nationale N° 11, route du littoral, présente de
bonnes caractéristiques géometrique tant en planimetrie qu, en
altemétrie.
Le tracé existant traverse un terrain plat, le profil en
travers est composé d'une chaussée à deux voies de 3,50m
avec des accotements de largeur variable.
La mise en servise de la recad IV ENTRE ZERALDA ET
l'échangeure colonel abbas incite les usagers à pratiquer des
vitesses uniformes et élevées.
Apres l'échangeur, lusager de la route atandance acroire
qu, il se trouve toujours sur l'autoroute, par conséquance la vitesse
pratiquée demeure élevée.
Cette vitesse présente des risques certains pour les
riverains. Au niveau des agglomerations, cette route a tendance a perdre de ses
caractéristiques et de son niveau de sécurité, ce qui a
imposer l'amenagement de la liaison autoroutiére ...
VITESSE DE BASE :
Le chois de la catégorie de la route est influencé
par plusieurs paramétres dant les plus importants sont le relief,
l'occupation du sol et le le trafic.
Liaisonautoroutiére :
Le site traversé par l'autoroute et vallonné
à relativement plat ce qui impose une vitesse de base V= 80 km/h.
RETABLISSEMENT DE RN 11 :
La nature du terrain traverse impose une vitesse V= 60 km/h pour
le rétablissement.
Les paramétres fondamentaux qui ont servi de base pour la
conception du tracé sont résume dans le tableau ci - apres :
symbole
|
Vitesse de référence
|
60 km/h
|
80 km/h
|
|
normes
|
B40
|
B40
|
|
Rayon en plan (m)
|
|
|
|
Rayon minimum absolu (Rha)
|
115
|
250
|
|
Rayon minimum normal (Rhn)
|
230
|
450
|
|
Rayon au dévers minimum (Rhm)
|
450
|
1000
|
|
Rayon non déversé (Rhd)
|
650
|
1400
|
|
Rayon minimum sans clothoide
|
_
|
_
|
Rampe %
pente %
|
Rayon en profils en long
Déclivité maximum
Déclivité minimum au dévers nul
|
8%
0.5%
|
7%
0.5%
|
Rhm
|
Rayon en angle saillant (m)
Minimum absolu
Minimum normal
|
1300
3500
|
4500
10000
|
Rhm
|
Rayon en angle entrant (m)
Minimum absolu
Minimum normal
|
1100
1600
|
2400
3000
|
|
Profils en travers type
Largeur de voies (m)
Dévers minimum
Dévers maximum
|
3.50
2.50%
7%
|
3.50
2.50%
7 %
|
Les paramétres minimum adopter sont :
1_ liaison autoroutiére (axe 01) Rmin =1200 m avec A
=400m.
2_rétablissement de la RN 11(axe 02) Rmin =50 m.
GENERALITES SUR LA ROUTE :
Définitions :
La route née du passage
répété d'homme et d'animaux sur un même
itinéraire.
La route est une voie de communication qui permet de relier
tous les points d'un territoire, elle assure la liaison est continuité
des transport entre les autres voies de communication.
Classification des routes :
Classification administrative :
a. chemins communaux
b. chemins départementaux
c. chemins nationaux
d. les autoroutes.
- Définitions :
a _ Chemins communaux :
Dépendant de la commune. On distingue 2
types, l'un appelé chemin rural : et qui par définition
assuré la liaison, entre habitations rurales et les
propriétés agricoles. L'autre appelé chemin urbain :
et qui par définition est voie à l'intérieur de
l'agglomération urbaine.
b- Chemins nationaux :
Sa construction est son entretien relèvent
de la responsabilité du ministère des travaux publics.
c- Chemins de wilaya :
Sa construction et son entretien relevant de ma
responsabilité de la wilaya.
d- Les autoroutes :
Sont des routes nationales et internationales
réservées à la grande circulation mécanique
rapide.
Catégorie des routes :
a- catégorie exceptionnelle d'une vitesse V=
120km/h : c'est une route avec de chaussées
séparées.
b- Voirie primaire d'une vitesse V= 100 Km/h : c'est un
tracé en terrain facile et peu accident avec quelque
agglomérations croisements.
c- Voirie secondaire d'une vitesse V=80Km/h : c'est une
voirie qui a son développé en terrain accidenté ou
vallonné.
d- Voirie tertiaire d'une vitesse V= 40 Km/h à 60
Km/h : c'est une voirie qui présent des sections très
difficiles, et dont le reflet ne permet pas de réaliser une route.
Remarque :
Concernant le projet d l'autoroute MAZAFRAN /
BOUSMAIL : il est classé dans la catégorie des voiries
primaires d'une vitesse V=90km/h à 100km/h.
DEFERANTE TYPES DE LA CHAUSSEE :
Pour assurer une circulation rapide et confortable,
la chaussée doit avoir une résistance parfaite pour supporter
tout genre véhicules et rapporter le poids des véhicules sur le
terrain de fondation. Du point de vue constructif, les chaussées peuvent
être groupées en trois grandes catégories.
Chaussee souple :
Elles sont composées en couche de base et en
couche de fondation. La couche de fondation est constituée de gravier
roulé, concassé ou tout-venant d'oued mais mélangé
avec bitume, sa partie supérieure est en liaison.
Chaussee rigide :
Elles sont constituées de dalles en
béton armé, qui élastiquement sous les charges et
transmettent les efforts et les réparation sur la couche de fondation
(piste d'atterrissage le pont).Chaussee semi rigide :
Elles comportent une couche de base et quelque fois une couche de
fondation traitée au liant hydrocarboné.
Remarque :
Pour le projet de, l'autoroute MAZAFRAN / BOUSMAIL on an
opté pour une chaussé souple.
TERMONOLOGIE ROUTIERE :
D`après la figure on distingue :
· l'emprise : largeur en terrain appartenant au
domaine public affecté à la route et à ses
dépendances.
· L'assiette : la surface
réellement occupée par la route et ses ouvrages (accotements
terres pleins centrale ...)
· La plate forme : la surface du terrain qui
comprend les chaussées, les accotements et éventuellement, les
terres pleins.
· La chaussée : c'est les surface
aménagée de la route sur laquelle circulent les
véhicules.
· Accotements : c'est les zones latérales qui
encadrent la chaussée, elle sont pour la plus part du temps
aménagées pour les piétons.
· Fossé : creux qui borde longitudinalement
un accotement construit en terre ou en B.A ayant (fausse
trapézoïdale) sont rôle est de collecter les eaux de pluie.
· Talus : la linge d'équilibre de la terre,
l'inclinaison du talus est de 3/2 pour les remblais et de 1/1 par
déblais.
· Vois de circulation : c'est la
partie de la chaussée réservée à une file de
véhicules.
· Bordure : c'est une barrière basse
utilisée pour protéger les véhicules et les ramener sur la
chaussée.
· Descente : c'est un ouvrage disposé le
longe d'un talus (remblai, déblai).
· Caniveau : l'emplacement creux avec deux versant
inclinés, spécialement aménagés pour
l'écoulement des eaux surtout le long de la chaussée.
· Banquette : sur élévation
terrassée et herbue aménagée à la limite
extérieure dominant u remblai en vue d'assurer la sécurité
des usagers et des accotements.
· Berme : palier constitué longitudinalement
à un accotement construit en déblai aux niveaux du terrain
avoisinant ayant comme rôle de collecter les eaux de ruissellement ou de
drainage.
· Terre -plein : bande de terrain situé entre
deux chaussées construits sur une même plate-forme.
Elément des accotements et des
fossés : les accotements et les fossés peuvent avoir
certains constructions simple (aménagement) qui sont :
· Garages : espaces aménagés en
largeur d'une chaussée et dessinés au stationnement des
véhicules soit pour dégager la chaussée, soit par
permettre le croisement ou le dépassement sur une route
étroite.
· Saignée : rigole creusée entraver
des accotement et permettant l'évacuation des eux de caniveau vers les
fossés.
· Drains : les saignées profondes
aménagées sur la chaussée et les accotements en travers de
la route et destinées à évacuer les eaux d'infiltrations
vers les faussées.
· Puisard : un trou à parois
maçonnées construit au fond des fossés et dessinée
à recueillir les eaux pour leurs permettre soit de filtrer dans le
terrain naturel soit de s'évacuer par des conduites en pentes
placées à leur base et travers la route.
· Regard : puisard portant à sa partie
supérieur une grilles ou un regard
· Casus : un caniveau qui travers la
chaussée.
· Dos d'Ane : un bombement transversal de la
chaussée.
· Glissière de sécurité :
barrière basse, métallique on en béton profilé
utilisant l'élasticité des pneus qui ramène
progressivement et sans dommage le véhicule sur la chaussées
elles sont installées dans tous les lieux dangereux.
· Murette maçonnerie :
remplace la glissière de sécurité dans les montagnes pour
bien protéger les véhicules, cette construction gène le
déneigement.
Garage
Banquette de sécurité
Bordure
Terrain naturel
Talus
Accotement
Chaussée
Accotement
Fossé
Berne
Talus
Berne
Talus
Talus
Fossé
TPC
Accc
Accc
Plate forme
Assiette
Amprise
Glissière de sécurité
PRESENTATION GRAFIQUE D'UNE ROUTE :
STRUCTURE D'UNE CHAUSSEE :
- Les différentes couches de la
chaussée :
Couche de forme : Cette couche constitue
la couche supérieure des remblais, elle est réalisée avec
des matériaux sélectionnés, elle est mise en place pour
améliorer les cops de remblais, d'empêcher la remontée des
eaux et d'éviter la contamination des couches supérieures.
Couche de fondation : Elle
répartit les pressions le terrain naturel, elle est constituées
de gravier concassé 0/40 d'une épaisseur de 20 cm.
Couche d'imprégnation : Elle est
réalisée de bitume fluidifié 0/1 dosé à
1kg/m3, son rôle d'envoi une bonne adhésion entre la G.C et G.B
Couche de base (G.B) : cette couche
support exactement l'action des véhicules à l'intérieur de
laquelle les pressions élevées s'atténuent avant
d'être transmise à la couche de fondation. Cette couche est
constituée de gravier 0/25 et bitume elle est d'une épaisseur de
20 cm
Couche d'accrochage : Elle est
exécutée par l'épandage d'émulsion à raison
de 0.3kg/m3 de bitume résiduel pour empêcher et éliminer
l'eau.
Couche de roulement (B.B) : la couche de
roulement est réalisé avec du béton bitumineux d'une
épaisseur de 8 cm, la composition granulométrie du
matériau 0/10, 0/12, 0/14.
Le liant utilisé est bitume par à 80% ou 100/120 du
dosage moyen de 6% du poids du gravier.
B.B 08 cm
G.B 15 cm
G.C 20 cm
C.F 20 / 30 cm
Composition du corps de chaussée
Couche d'imprégnation
Pour le projet de tronçon express mazafran- bousmail
l'étude de projet détaillé se base sur les structures de
chaussées suivantes :
· Liaison autoroutyére :
*béton bitumineux 0/14
:6cm
* grave bitume 0/20
:10cm
*grave concassée 0/40
:15cm
*couche de forme (CBR <10)
:30cm
Total
=61cm
· Rampes des échangeurs :
*béton bitumineux 0/14
:6cm
*grave bitume 0/20
:10cm
*grave concassée 0/40
:15cm
*couche de forme (CBR<10)
:30cm
Total =61cm
· Route nationale :
*béton bitumineux 0/14
:6cm
*grave bitume 0/20 ou 0/31.5 :10cm
*Grave concassée 0/40
:15cm
*couche de forme (CBR<10) :30cm
Total
=61cm
· Chemin de wilaya ou vicinal :
*béton bitumineux 0/14
:6cm
*grave concassée 0/30
:20cm
*toutvenant d'oued :
15cm
*couche de forme (en cas CRB<10) :30cm
Total
=71cm
· Chemin d'exploitationrural :
*enduit superficielle bicouche
*grave cncassée 0/30
:10cm
*tout venant d'oued :
20cm
-Tableau du paramètre
cinématique :
Vitesse de véhicule
|
V(Km/h)
|
40
|
60
|
80
|
100
|
120
|
Distance de freinage
|
D (m)
|
10005
|
35
|
60
|
105
|
170
|
Distance d'arrêt en alignement
|
Da (m)
|
40
|
70
|
105
|
160
|
230
|
Distance d'arrêt en courbe
|
Dc (m)
|
45
|
80
|
120
|
180
|
280
|
Distance de visibilité
|
Minimale
|
Dvm (m)
|
150
|
250
|
325
|
400
|
500
|
Distance de dépassement
|
Normale
|
Dvm (m)
|
250
|
350
|
500
|
625
|
800
|
L'instance de visibilité de manoeuvre de
dépassement
|
Dvm (m)
|
70
|
120
|
200
|
300
|
400
|
- Largeur de la chaussée:
La largeur de la chaussée est déterminée en
fonction de l'importance de la circulation des routes nouvelles ou
d'après le compactage des véhicules.
Circulation (T)
|
Largeur de la chaussée
|
T< 250 V/J
|
5m (2x2, 50 m)
|
250 <T<= 600 KV/J
|
6m (2x3, 00m)
|
600<T<= 4800 V/J
|
7m(2x3, 50m)
|
4800<T<=7800 V/J
|
10,5m (3x3, 50 m)
|
7800<T<12000 A 15000V/J
|
14m (4x3, 50m ou 2 x7, 00m)
|
T> 35000V/J
|
2 chaussées séparées
|
- Calcule des paramètres
cinématiques :
- distance d'arrêt :
v = 90 km/h
Da = 0.55 v+
aV²
A: coefficient = 0,01
Da: 2,55 x 90 + 0,01 x 90²
Da = 130,5 m
Distance visibilité (s):
L = 2.V (2 L/D) ou S= 2D
D : la distance d'arrêt
Ou av : différence de vitesse entre deux
véhicules
L : largeur de véhicule
4<l<8
L = 2 o 90 (2 x 6/30)
L = 72 m
Distance de freinage (D) : d= V²
/g (f+ -I)
I : déclivité.
D : distance de freinage.
G: pesanteur (m/s²)
V: vitesse (m /s)
F= 0, 1< =f <= 0, 6.
· Pente : D =
v² /2 g ( f-i)
F = 0;1 < =f <=
0,6
· Rampe : D
= v² /2 g ( f+I)
· Le dévers : Un véhicule qui se
déplace dans un virage est soumis à des force parmi lesquels :
son poids propre (P ) , la force centrifuge ( C ) et la résultante des
ces forces ( M ) .
C
M
A
Avec :
C : la force centrifuge.
M : la masse.
R : le rayon du virage.
Le dévers est donné par un abaque de
référence:
Rayon
|
Divers %
|
R = 300 à 500 m
|
Le divers
|
300 à 200 m
|
4 %
|
200 à 150 m
|
6%
|
R < 100 m
|
8 à 10 %
|
Ces valeurs sont valables pour des vitesse en 50 à
60 Mm /h le divers es
ROLE DE CONDUCTEUR DES TRAVAUX PUBLICS :
Généralité :
Responsable du chantier de construction, il organise,
planifie, contrôle les travaux sur un chantier et veille au respect des
délais de livraison. Apres avoir examiné les plan d'architecture,
il évalue le personnel nécessaire et les recrute. Il est en
relation constante avec le client, l'architecte, la comptabilité et les
fournisseurs. Il a sous ses ordres tous les professionnels du chantier. Capable
de diriger une équipe, il a un sens prononcé des
responsabilités et des contacts. C'est avant tout un technicien qui a
une grande expérience des chantiers. Ce métier est ouvert
à tous les professionnels de chantier très
expérimentés, notamment aux conducteurs de travaux.
Le conducteur de travaux dépend directement du
directeur des travaux ou du chef d'entreprise. L'étendu de ses
activités et de ses responsabilités dépend de la taille de
l'entreprise et de la taille du ou des chantiers suivis. Si le chantier est
important, il assure la responsabilité d'un secteur
déterminé, par exemple la charpente métallique,
l'électricité... .
Le conducteur de travaux analyse le dossier concernant le
projet de construction. Il examine les plans d'architecture, les
différents cahiers de charge et les devis. Il peu participer aux choix
des méthodes de réalisation, des outillages, de matériaux
et aux négociations avec les sous-traitants. Il prévoir les
besoins en main d'oeuvre qualifiée, il peu participer a son recrutement.
Il établit les plannings d'interventions des différents
professionnels.
Il effectue les démarches administratives
d'ouverture de chantier et veille à son implantation : emplacement
des engins et des matériaux, repérage des limites de
constructions, dispositifs d'hygiène et de sécurité.
Il contrôle ensuite régulièrement
l'exécution des travaux et vérifie les factures des entreprises
sous-traitants et des fournisseurs. Il établie périodiquement un
état des dépenses engagés à partir du rapport de
chantier et intervient pour corriger les dépassements budgétaires
éventuels.
Le conducteur de travaux a un rôle d'information
important. Il est en relation permanente avec le client, l'architecte, le
bureau d'étude et des méthodes, les services de
comptabilités, les fournisseurs, les professionnels intervenant sur le
chantier... . Il consulte les services administratifs : la mairie, le
service des eaux... Il exerce une autorité hiérarchique sur un
nombre plus ou moins important sur les agents de maîtrise et
d'ouvriers.
Le conducteur de travaux joue un rôle très
important dans la réalisation d'un projet, il est placé sur
l'autorité directe et exclusive du chef projet. Les taches qu'il assure
sont les suivantes, il doit :
1- Avant les travaux :
Ø Etudier les dossiers d'exécution
établie par le bureau d'étude de l'entreprise
Ø Faire la reconnaissance des lieux
d'exécution
Ø Prévoir la quantité et la cadence
d'approvisionnement en matériaux
Ø Entreprendre les démarches nécessaires
pour l'installation de chantier
Ø Prévoir les dates d'affectation et de
repliement de matériel
Ø Etablir ses propres plannings pour sa propre
intervention
2 - Pendant les travaux :
Ø Recruter les ouvriers
Ø Diriger et organiser le chantier suivant le planning
d'exécution des travaux
Ø Coordonner les différents corps
d'état
Ø Contrôler le rendement des ouvriers et du
matériel et assurer l'entretien des moyens de production
Ø Faire le point quotidiennement par opération
à l'aide des plannings (comparer les travaux réalisés aux
prévisions)
Ø Envisager en cas de retard des solutions de
rattrapage
Ø Participer aux réunions de chantier
4- Après les travaux :
Ø Muter ou licencier le personnel vers un autre
chantier
Ø Repliement du matériel
Ø Préparer et assister à la
réception provisoire des travaux
En conclusion, le conducteur de travaux représente
entièrement l'entreprise sur le chantier. Pour cela il doit être
très organiser dans sa tache et en même temps un bon gestionnaire
des fonds.
ORGANISATION DE CHANTIER :
Définition de chantier :
A l'origine, le mot chantier s'applique surtout au stockage,
à la vente ou travail du bois.
Par extension, le chantier devient le lieu où l'on
construit, puis la construction elle-même pendant son
exécution.
Il est limité dans l'espace, et dans le temps parce qu'il
est donné un temps défini à l'entrepreneur pour
réaliser sa construction et que l'emplacement du futur ouvrage à
construire est bien déterminé.
En fin le chantier a pour but la construction d'un bâtiment
ou d'un ouvrage dont l'étude a été faite sur le plan par
un architecte ou un bureau d'études et qui doit être construit en
respectant les dessins et les cotes.
Quelque Définitions concernant l'organisation
de chantier :
- Mètre : le mètre
se constitue dune comptabilité de métier et d'argent à la
fois, c'est pour permettre une estimation prenable l'exécution des
travaux, par mis les actes que comprend le mètre on trouve, les
mémoires et les devis, se derniers sent stable a partir des plans avant
l'exécution, des travaux d'ou on distingue types de devis.
- Devis descriptif : Il est
rédige par l'architecte, il défini les dispositions constructifs
et les modes d'exécution des différents ouvrages.
- Devis quantitatif : c'est un
résume Detaille y compris les quantités d'ouvrage.
- Devis estimatif : Il défini le
prix de vente a partir de renseignement statistique d'exploitation chantier.
- Les mémoires : Ils sent
établie en cotas de travaux après avoir relever les mesures sur
les chantiers pour la facturation des situations ou attachements.
- Temps unitaire : C'est le temps
nécessaire a un ouvrier ou une équipe pour réaliser une
unité de mesure en (m2 ou en m3) .
- Utilité de temps unitaire :
Il permet de déterminer le besoin de M.O (main - d'oeuvres)
pour mode construction tout en respectant deux contraintes essentielles qui
sent le tout et le délai.
- Planning:
- Définition du planning :
C'est un calendrier des différentes phases a
réaliser qui fixe date de debout ainsi que la dure de réalisation
de chaque phases pour poursuivre fatal d'avancement en fonction des dates
buttoirs.
- But du planning :
Préparer les travaux
· Approvisionner le matériel ainsi que les
matériaux.
· Faire les suivis et contrôler l'avancement des
travaux.
· Faire les situations.
· Respecter les délais d'exécution.
· Utilisation des moyens humains (courbe de M.O)
- Le conducteur dont ses objectifs est:
· Contrôler l'avancement des travaux.
· Prévoir les quantités humaines et
matériaux.
· Cordonner les taches.
- Différentes catégories de planning:
· Planning de main- d'oeuvre
· Planning matériel
· Planning d'approvisionnement
· Planning des travaux (gros oeuvres)
· - Horaire de travail :
Pour l'avancement de projet, ETRHB a trace un
horaire de travail qui est comme suit :
Dans la matinée le travail commence a 8h 00
jusqu'à 12h00, après 1 heure de pause les travaux reprennent a
13h00 jusqu'à 17h00.
Remarque :
Dans notre chantier les planning
de matériels et matériaux ne sont pas suivi a cause des
intempéries et la pannes fréquentes de matériels (Il y a
pas un bon suive du planning)
Levée des contraintes :
Les travaux ne sont pas déroules selon le
planning a cause des contraintes rencontres sur le terrains.
Contraintes sous terrains :
· Conduite A.E.
· Conduite GAZ
· Câble électrique F.T
· Réseau d'assainissement
· Réseau P.T.Y
Gestion de chantier :
Organisation :
L'organisation de chantier consiste a avoir le bon et le
meilleur déroulement des travaux , et un avancement de ces derniers ,
il consiste a rechercher la méthode qui pourra nous donner une meilleur
exécution des travaux , la bonne organisation d'un chantier se
résume dans une politique de gestion efficace a regard de (
matériel , main - d'oeuvre, matériaux ) sans oublier une
installation opérationnelle ou un organigramme bien détaille et
respecte mis en place en coordination avec le planning général
des travaux .
INSTALATION DE CHANTIER :
Malgré le site du présent chantier
(urbain), son installation a été conçu a assurer un bon
fonctionnement des travaux, une bonne coordination des différents corps
présent sur le chantier et assurer une surveillance d'exécution
des travaux.
L'entrepreneur sera tenu a respecter les limites du
chantier pour l'ouvrage indique par le maître d'oeuvre a fin de ne pas
gàner les travaux simultanés d'autres lots, dont (`organisation
de notre chantier est d'une installation.
Baraquement :
· Bureaux ETRHB.
· labo
· Bureaux SAETI.
· Bureaux DTP.
· Refectoire.
· Les magasins.
· Chambre d'hebergement.
· Parking
· Loge pour le gardien.
Remarque :
Nous avons remarquer sur la que l'effectif de main -d'oeuvre
et gère selon une procédure assez stricte les travailleurs sont
munis d'une tenu de travail (chausseurs de securit) réexpédie
l'effectif matériels non utilise sur site au parc une fois que la tache
est achevée.
TOPOGRAPHIE DU TERRAIN :
La topographie est l'ensemble des méthodes
et moyens qui permettant la représentation à l'échelle
d'un terrain (lever) ou la matérialisation d'un projet sur le
terrain.
L'étude topographie s'occupe des terrains plus
restreints, les dimensions de son champ de travail lui permettent de confondre
sans erreurs appréciables les surfaces courbes avec des plans.
La nécessité de cette dernière est la
présentation du terrain et avoir une idée d'ensemble de
l'étude du projet et de savoir la définition des limites de
propriétés et la nécessité volumétrique. Les
matériels topographies disponibles sur le chantier sont :
- tachéomètre électronique
- R.D.S
- Mire, réflecteur
- Niveau
1. Les différentes opérations du
levé :
- Reconnaissance :
· implantation des piquets
· croquis et repérage des stations
· créer la polygonale avec les calculs de
nivellement
· Mesures les angles et distances de la polygonale.
- Le rapport des stations : Il est fait par des
coordonnées rectangulaire et les points de détails par
coordonnées polaire plus un dossier, et faire englober tous ces
détails sur rapport d'ensemble.
- Mode opération :
· A- tracé en plan.
· B- profit en long.
· C- profils en travers.
· D- profil en travers type.
A- tracé en plan :
Le tracé en plan est une pièce
topographique qui résulte théoriquement de la projection à
une échelle réduite (1/200 ou 1/500) de la route sur un plan
horizontal. Ce plan contient la plate forme de la route ainsi que les
éléments généraux et détails composants de
la route. Ce tracé doit s'adapter le mieux possible au relief de
terrain, doit être économique. Lors de la conception d'un
tracé routier, on procède à étudier l'axe de la
route sur les cartes a petites échelles et on doit tenir compte des
considérations suivantes :
- Considération d'ordre politique et
géographique.
- Considération économique.
- Considération géologique.
- Considération stratégique imposée par
les autorités militaires
B. Profil en long :
C'est une coupe longitudinal du terrain suivant le
plan vertical passe par l'axe du tracé (trace de la route). Pour
représentation graphique du profil en long, en prend deux
échelles différentielles, une pour les longueur et l'autre plus
grande pour les altitudes, on présente aussi :
- Un levé topographique effectue sur le terrain
- A l'aide d'un plan ou d'une carte, on choisit une cote
de référence.
- Choisir l'échelle verticale et horizontale.
Le profil en long est composé de :
- la ligne de comparaison
- les altitudes du terrain et du projet
- les distances partielles et cumulées.
- Les déclivités du terrain et celle du
projet
- Les alignements droites raccordés par des cordes pour
l'établissement du profil en long on admet l'échelle 1/1000, on
appelle profil fictif, le profil situ au point de rencontre de ligne rouge
(cote projet) avec la ligne noire (cote TN)
C. Profil en travers :
On définit le profil en travers comme une
coupe transversale menée selon un plan verticale perpendiculaire
à l'axe de la roulé il sont importants dans le calcul des volumes
ou des cubatures. C'est une pièce dessinée avec ces
éléments de base qui sont :
- distance entre les points.
- la différence de niveau
D. Profil en travers type :
Le profil en travers type est une pièce de
base dans le projet de route ou d'aménagement d'une route existante, il
représente théoriquement une section transversale dans le corps
de la chaussée. Il est composé de tous les éléments
constructifs de la future route dans toutes les situations (en remblai, en
déblai).
Remarque : pour le projet de trançon
express mazafran- bousmail les profils en travers types adoptés sont les
suivants :
· Liaison autoroutiérer :
- Chaussée : 2 x (2 x 3.50)
=14.00m
- T P C : 2 x 1.00m =2.00m
- bandes de guidages : 2 x 0.50m =1.00m
- accotements : 2 x 2.00m =4.00m
Total
21.00m
· Rampes des échangeurs à 1
voie :
- chaussée : 2 x
2.50 =5.00m
- de guidages : 2x 0.50
1.00m
-banquettes : 2x 1.50
3.00mTotal 9.00m
· Rampes des échangeurs à 2
chaussées 2 x 2 voies (double sens) :
-séparateur : 2
x 1.00 =2.00m
-chaussées : 2
x (2x 2.50) =10.00m
-bandes de guidages : 2 x (2x0.50)
=2.00m
-banquettes : 2 x 1.50m
= 3.00m
Total = 17.00m
· Route nationale :
-chaussée :
2x3.50 =7.00m
-bandes de guidages : 2x1.50
=3.00m
-accotements : 2x 2.00
=4.00m
Total 12.00m
· Chemin de wilaya au vicinal :
-chaussée
: 2x3.50 =7.00m
- Banquettes (*) :2x1.50
=3.00m
Total 10.00m
(*) En zone urbaine, les banquettes peuvent etre
rempacées par des trotoires de 2.00m de large.
· Chemin d'exploitationrural :
-surface roulable
=5.00m
-banquettes
: 2x1.00 =2.00m
Total 7.00m
Pentes de talus :
Selon la nature des terrains traversés, les pentes de
talus adoptées sont :
- 1ére section du PK 0+000 AU PK
6+000
Remblai
V/H =3/2
Déblai
V/H =1/2
(La traversée de la butte du pk 3+250 au pk 4+025 la
pente de déblai adoptée est : V/H =1/1)
- 2éme section du pk 6+000 à la fin
du projet
Remblai
V/H =1/2
Déblai
V/H =3/2
2. Les différentes méthodes
utilisées dans le projet :
Nivellement : pour déterminer un
certain nombre des points placés autant que possible et de
déterminer le dénivelées (la différance de hauteurs
des poses verticalement). Le niveau au centre de la zone, la mire sera
dressée successivement sur les différents points. Chaque lecture
altimétrique sur la mire sera retranchée de l'altitude du plan de
visée.
1) mettre l'instrument en station
2) placer la mire sur le point a l'altitude comme ex :
572,00 m
3) lecture sur la mire 2,20m (visée arrière
X1)
4) altitude du plan de visée 527,00 +2,20 = 574,20 m
5) placer la mire sur le premier point.
6) Lecture sur la mire 1,0 m (visée avant x2)
7) Altitude du point 574,20 -1,80 = 572,40 m
ATL B = ALT A + ?AB
- La mesure de différence de niveau entre deux points.
Cette mesure permet de connaître.
- La qualité de terre à terrassé pat
seule station : la différence entre les deux cotés AC et BC
est égale à la différence de niveau que l'on cherche.
- Le piquetage par coordonnées rectangulaire. C'est -
à- dire la transmission gisements et des distances. Le gisement et
l'angle que fait une droite avec l'axe YY, et angle a pour origine l'axe X et
il compte dans le sens l'aiguille d'une montre.
IV: Gis = 400 - I: Gis=
Y
Y'
X
X'
?x =-
?x= +
?y=+ ?y=+
?x= - ?x= +
?y= - ?y=-
III : Gis= 200+
II : Gis=200 -
- lors d'un cheminement polygonal, le gisement sera:
G= At + G = 200
- pour calculer les distances :
Ou : D = ?X/ sin G
D = ?X/ cos G
dont : ?X = X2-X1
?Y = Y2-Y1
Methods de calcul les :
a- Declivities.
b- Courbes (virage A.R.T.D)
c- Profil fictif
a- Déclivités :
la déclivité est exprimée par la
valeur de la tangente entre que fait le tracé sur l'horizontale.7
P = tg x = (a-b)/m
b
a
a
m
P %= ((a-b)/mx100)
A
T
T
D
C
R
R
B- calcul de l'A.R.T.D
A : angle au centre
T : tangente
D : développé (longueur totale du
virage)
R : rayon de courbure du virage
P : périmètre du cercle qui contient le
virage
C : angle complémentaire
D= (P x C) /300
C= 180 -A
T = R/ tg (A/2)
P = 2ðR
C- Profil fictif
Il est noté (PF) c'est le point d'intersection son est
emplacement très important pour le calcul des volumes ou cubatures. Il y
a deux cas du profil fictif :
- Les deux pentes sont de sens contraire.
- Les deux pentes sont même sens.
1) les deux pentes de sens contraire :
PF
X1
X2
L
Projet
P1
P2
T.N
I
m
On peut faire le contraire par deux méthodes :
Méthode des altitudes x1 = ml / m +n
X2 = nl / m+ n
X 1 + x2 = l
Méthodes des pentes x = m/ P-P'
p = pente terrain naturel
P' = pente du projet
Les deux pentes de même sens :
PF
X1
X2
L
P1
P2
T.N
n
m
X1=m x l /m+n X2=n x l /n +m
X=h/p+p1
TPC
2.75
3.50
3.50
2.00
2.00
3.50
3.50
2.75
Profil en travers type :
Type de profils en travers :
TPC
Remblai
Déblai
Profil en traver mix
Profil en travers en déblai :
TPC
Déblai
Déblai
T.N
1/1
1/1
Profil en travers en remblai
TPC
Remblai
T.N
3/2
3/2
Remblai
Calcul de cubature :
Méthode de la moyenne des aires, soit le en
long :
On suppose qu'entre deux profils successifs, la
surface à appliquer est la moyenne de deux profils :
V= (S1+S2/2) L1 + (S2/S3/2) L2 (S3 + S4/2) L3
L.N.T
L3
L2
L1
1
2
4
3
Etant (S)la surface du profil en travers.
Soit le profil en long suivant un profil fictif :
L.N.T
L4
L2
L1
L3
PF
La surface du profil fictif est supposée nulle le
volume d'un tel profil en long serait :
V= (L1/2) S1 + (L1+L2/2) S2 + (L2/L3/2) + L4/2) S4
Les raccordements:
Raccordement en creux: on utilise
les tracés du raccordement lorsque le terrain naturel qui
présente deux pentes en forme de sommet ou en creux pour d'adapter au
relief de la terre. Il faut adoucir aux véhicules le passage d'une
déclivité a une autre tout en tenant compte de :
- la visibilité d'un ange saillant
- le confort dans le cas d'un angle rentrant.
Méthodes de tracer :
DISTANCE
p
N
X
Altitude
Pour calculer le point P :
ALT P = ALT N+ X² /2R R = 0,15
V²
Raccordement en sommets: on trace
le raccordement au sommet de manière a faciliter le passage et la
visibilité des véhicules d'une pente à un autre, on
considère un rayon vertical.
Noté : RV = 0,45 d²
RV = rayon vertical
V : Distance de freinage
p
RV
P'
n
n'
B
m
m'
S
á
Longueur des tg :
Sm = sn = rv tg (á+â)/2
Mm= rv (cos á + cosâ)/2
St = Rv /2 (P+P')². 2
LES TERRASSEMENTS ROUTIER :
Définition :
Terrasser, c'est extraire, transporter et éventuellement
utiliser un sol naturel en vue de construire un ouvrage (tranchée,
remblai, tunnel, etc)
Noun nous limiterons aux terrassements routiers
c'est-à-dire à la construction de tranchées et de
remblais.
On distingue dans l'exécution des terrassement trois
phases essentieles :
-l'extraction
-le transport
-la mise en remblai ou en dépôt (qu'il nous
arrivra de découper en plusieurs parties).
DECAPAGE DE LA TERRE VEGITALE :
Le décapage est effectuer par un engin de
terrassement (BULLDOZER) .on procède à décaper la
terre végétale, car elle peut provoquer d'importantes tassements
lors de la mise en remblais.
DEBLAIMENT :
Il consiste à extraire les terres avec un engin
(BULLDOZER) selon la profondeur donnée par le topographe.
Le déblai peu être utilisé comme remblais,
s'il est consistant et si il répond aux normes techniques.
REMBLAIMENT :
Si le sol déblayé n'est pas consistant, il est
nécessaire de ramener un matériau de substitution d'un gîte
d'emprunte par le LCTP.
LA NOTION D'EQUILIBRE DEBLAI-REMBLAI :
Dans toute la 1ére période, le terrassement
était dominé par la nécessité de diminuer au
maximum le mouvement des terres, c'est-à-dire detransporter le moins
possible de terre est le moins loin possible. Des méthodes
d'études de projet s'étaient alors instaurées qui
permettaient cette minimisation (epure de lalanne)
Par ailleurs, comme le transport de terre du deblai a un
lieu de dépôt ou d'une lieu d'emprunt vers un remblai consommait
du transport, il paraissait intéressant d'ebtenir un parfait
équilibre des deblais et des remblais, c'est-à-dire le volume des
deblais était égal au volume des rmblais. Bien entendu, plus cet
équilibre était obtenu dans une courte section moins les
distances de transport étaient grandes.
Le projet de terrassement
Le terrassement est ainsi devenu une phase technique (et
méme de technicité délicate) des travaux routiers.
C'est très souvent au cours des terrassements que
l'ingénieur routier rencontre les difficultés qui provoquent
allongement de délai et augmentation massive des couts.
Il faut étre conscient que lorsque s'ouvre le chantier de
terrassement, les cartes sont distribuées et qu'il n'est plus temps de
sauver le chantier ; le sucés du chantier de terrassement se joue
pour l'essentiel au bureau d'etudes et dans les études
préliminaires de laboratoires, (études géologiques et
géotechniques et sondages).
Autrement dit, il est indispensable d'etablir un véritable
projet de terrassement et de bien l'etablir.
Il faut avoir présent à l'esprit que le chantier
des terrassements se déroulera dans le cadre d'un marché (d'un
contrat) avec l'entreprise .Ce marché fixera les objectifs de
qualité à atteindre et, dans les grandes lignes, les
façons de les atteindre.Tout bouleversement dans les conditions
prévues pour l'execution, par suite d'un projet de terrassement mal
étudié, conduira à des changements de matériel, de
cadence d'exécution, qui se traduiront fréquement par une
réclammation de l'entrprise.
Les Engins de terrassements :
L'opération « terrasser » consiste
à extraire, charger, transporter et étaler des
matériaux.
Le choix du materiel est effectué principalement en
fonction des difficultés d'extraction, et de la distance de
transport.
Prise en compte des difficultés d'extraction
Pour tous les sols qui ne présentent pas sous forme de
bancs rocheux, ces difficultés relativement minimes.
Le terrassier peut cependant, méme avec sols dits meubles,
recontrer des couts d'extraction très différents .Entre un sable
propre et sans cohésion qui s'extrait à la decapeuse (scraper)
sans pousseur et un argile à silex compacte qui necessite deux pousseurs
et détruit de nombreux pneus de décapeuse, les déffirences
de couts sont importantes.
Mais ces différences restent hors de proportion avec
celles que l'on rencontre dans les bancs rocheux les plus compacts, qui ne
peuvent étre extraits qu'après dislocation à
l'explosif.
Aussi est il très important au moment de l'étude
du projet de terrassement de prévoir si en pourra disbloquer les boncs
à la deffenceuse (Ripper).
Au si en devra avoir recours à l'explosif en dispose
heureusements des moyens permetant d'obtenir ce renseignement (prospection
sismique).
La classification d u GTR ne prend pas en compte ces
difficultés d'extraction, c'est perceque qu'en en difinitive elle sont
moins importantes que les difficultés de mise en remblai : entre
une aigle classée A -1 H à mettre en oeuvre sous la pluie et un
matériau rocheux classée R.
61 provenant d'un bancs rocheux necessitant emploi de
l'explosif, le terrassier préferera ce dernier.
Ce n'est pas donc pour les besoins de l'enseignement que nous
ajoutons à la classification les trois catégories
suivantes :
|
NATURE DU BANC
ROCHEUX
|
VITESSE DU SON MESURE PAR SONDAGE SISMIQUE
|
Les frontiéres de ce tableau sont
|
Défonçable
|
V< 1500 m/sec
|
Approximatives et données a titre indicatif
|
Difficilement Défonçable (rippable)
|
1500 m/sec<v<2500 m/sec
|
|
A extraire avec emploi d'explosif
|
V>2500 m/sec
|
Il n'est pas du reste pas possible de donner des indications
très précise car la possiblité de désagréger
la defenseuse dépond à la fois de la puissance du tracteur qui
porte la dent de defensage et de la nature de la roche (calcaire
fracturé ou granite compacte par exemple).
Le Bouteur (ou buldozer) :
Le bouteur est un tracteur à chenille portant une lame
à l'avant cet engin decape et pousse les matériaux devant lui .On
voit qu'il ne peut agir que sur des distances de transport très
courte ; inferieur à 100m (fig 3).
Les utilisations les plus fréquentes du buteur sont les
suivantes :
- Decapage (terre vegetale, decouverte ....)
- Poussage des decapeuse (la lame et alors
remplaçée par un equipement spécial).
- Réglage des matériaux
- Déssouchage,
- Défonchage.
Pour ce dernier travail, le bouteur est muni à
l'arriére d'une puissante dent en acier spécial, que des
vérins permettent d'enfonçer dans le sol.
Cette dent agit comme un soc.Le défonçage (ou
ripage) permet de fragmenter des sols rocheux lorsque ceux-ci se
présente sous forme de bancs d'épaisseur moyenne (0.40 m au
mlaximun), ou u'ils sont relativement fragumentés.
Le défonçage est utilisé non seulement pour
le traitement des sols rocheux, mais pour l'ameublissement de sols
particuliérement compacts.On utilise alors des défenceuses
à deux ou trois dents.
Fig .3 Bouteur
Fig 4Vue arriére d'un bouteur montrant une
défonceuse
Pour ce dernier travail, le bouteur est muni à
l'arriére d'une puissante dent en acier spécial, que des
vérins permettent d'enfonçer dans le sol.
Cette dent agit comme un soc.Le défonçage (ou
ripage) permet de fragmenter des sols rocheux lorsque ceux-ci se
présente sous forme de bancs d'épaisseur moyenne (0.40 m au
mlaximun), ou u'ils sont relativement fragumentés.
Le défonçage est utilisé non seulement pour
le traitement des sols rocheux, mais pour l'ameublissement de sols
particuliérement compacts.On utilise alors des défenceuses
à deux ou trois dents.
La gamme des bouteurs est très étendue, la
puissance des moteurs pouvant aller de 100 à 600 cv, la largeur de la
lame pouvant dépasser cinq métres.
La lame du buteur est perpendiculaire à l'axe de celui-ci
Elle peut étre inclinée : l'e n g i n se contente de mettre
en cordon les matériaux qu'il extrait, sans les transporter.
Les Pelles :
Les pelles servent à extraire et à charger
les matériaux .Elles comportent un bras articulé se terminant par
un godet .L'ensemble peut tourner autour d'un axe vertical, et est
disposé sur une plate -forme automorice.
Le moteur principal (déplacement, rotation, commandes) est
en général un moteur de type thermique (diesel).
Les mouvements du godet et du bras sont
généralement commandés hydrauliquement ou quelquefois par
càble pour les très grosses pelles type
« dragline ».
Le chàssis d'une pelle peut étre monté sur
pneus (petites pelles),sur chenilles (pelles moyennes et grosses),sur
patins(très grosses pelles).
La pelle peut étre utilisée :
En butte : le godet est poussée et prend en avant .La
pelle peut alors attaquer les
Matériaux situés en hauteur.
En rétro : le godet est tiré et prend en
arriére .La pelle peut alors excaver.
En dragueline : le godet, monte sur càble, est
déposé au sol par fléche, et tiré au
Fig5.pelle hydraulique avec godet
récto
Treuil vers l'engin .Il se remplit par raclage.
Une pelle peut étre caractérisée par sa
puissance, les dimensions de son godet, son poids sa vitesse de
déplaçement et sa vitesse de rotation .Ce dernier point est
important car il conditionne le rendement de l'engin.
Les pelles petites est moyennes peuvent étre munies de
très nombreux accessoires :
-godets spéciaux pour tranchées plus au moins
étroites, fossés.
- bennes preneuses.
-dispositifs de forage par rotation ou percussion,
-brise -blocs,
-moutons d'enfonçement.
Ces dispositifs sont particuliérement adaptés aux
pelles hydraulique.
Dans la gamme des engins disponibles sur le marché, on
peut trouver des pelles sur chenilles pesant moins de 8 Tet présentant
une puissance de l'ordre de 50 cv jusqu'aux plus grosses pesant 8 T et
développant 580 cv .Les plus impressionnates et les plus rares sont les
pelles version butte pouvant atteindre 300 T et plus de 200 CV !
Remarque :il faut noter que la pelle posséde une
particularité qui la distingue de la plupart des autre engins de
terrassement et qui peut,en certain occassion la rendre très
utile :son cycle de fonctionnement est réalisé sans
déplacement de l'engin au sol ce ui est avantageux sur sol de mauvaise
portance.
Les chargeurs :
Les pelles sont des engins puissants mais dont le
déplacement est lent .Dans de nombreux cas, on leur substitue les
chargeurs, engins très mobiles, souples et rapides.
Un godet travaillant toujours en butte est monté sur deux
articulés.cet ensemble ne peut se mouvoir que dans un plan vertical.Il
est monté sur un tracteur .Le godet se chatge à l'avancement .On
distingue alors deux types de chargeurs :
-Déversement à l'avant,
-Déversement à l'arriére.
Ce dernier type est particuliérement utile en travail en
galerie, ou les rotations des chargeurs sont difficiles ou impossibles.
Le tracteur peut étre monté sur chenilles ou sur
pneus .Dans ce dernier cas, les pneus peuvent étre lestés (on
utilise l'eau, ou des solutions denses de sulfate de baryte) pour augmenter
l'dhérence au sol de l'engin .On peut les protéger contre les
dégradations des sols rocheux en les enveloppant de chaines
métalliques en acier spéciaux .De telle chaines sont d'ailleurs
adaptables à tous les engins de chantiers à pneus.
Le godet des chargeurs peut avoir une capacité allant
jusqu'à 10 m3, pour des puissances de l'ordre de 600 Cv, et des vitesses
de déplacement pouvant atteindre 50 km/h pour les chargeurs sur pneus
.
Les camions et tombereaux (dumpers) :
Le transport des matériaux peut se faire au moyen de
camions ou de tombereaux (dumpers), adaptés aux déplacements sur
sol varié.
La différences essentielle entre ces deux cas
catégorie d'engins réside dans leur technologie de
construction : les camions sont à peu de choses prés ceux
qui roulent sur nos routes.
Les tombereaux ou dumpers sont conçus comme de
véritables engins de terrassement et en possédent d'ailleurs les
principaux organes (moteur, tramsmission, essieux, ect.).
Les camions :
De nombreux constructeurs proposent dans leur gamme de
véhicule ,un ou plusieurs modéles adaptés aux grand
chantiers .Bien que la charge utile soit limitée à 25 T ,ces
camions permettent généralement d'effectuer le transport des
matériaux de façon satifaisante et souple ,car ils peuvent
utiliser le reseau de la voie publiques
.
Le tombereaux (ou dumpers) :
Ces engins peuvent atteindre des puissances et des dimensions
considérables.
En général, le moteur diesel comporte de
très nombreux perfectionnements et une puissance très
élévée .La transmission est le plus souvent automatique
(convertisseur de couple, servotransmission). Le differéntiel sur les
roues arriéres comporte un sytéme antidérapant ou de
blocage .Chez certains constructeurs, toutes les roues sont motrices mais ce
n'est pas le cas général.
Fig 7 Tobereau du chantier
Fig 6.Tombereau articulé
La suspension, facteur de vitesse de déplacement, donc de
productivité, est le plus souvant hydraulique ou hydropneumatique .Le
freinage est particuliérement efficace et surdimensinné .Les
bennes sont à doubles parois et rechauffées par les gaz
d'ecahppement.
On distingue les tombereaux articulés (au gabarit routier)
d'une capacité de 20 T à 35 T de charge utile, des tombereaux de
chantier compacts de 35 T à
Plus de 200 T dont la vitesse maximale peut atteindre 75
km/h.
La décapeuse (ou
scraper) :
La décapeuse est une benne racleuse se chargeant et
se déchargeant en marche.Le chargement se fait par inclinaison de la
caisse vers l'avant ,et attaque du sol au moyen d'un couteau .A l'avant de la
caisse de l'engin ,une porte (ou vanne ) de forme spéciale et
réglable en hauteur ,a pour fonction de contenir les matériaux
àl'interieur de la caisse au fur et àmesurevdu chargement (porte
entreouverte )et pendant le transport (porte fermée).La décapeuse
découpe et `'avale '' une lame du sol , le déchargement se
fait aussi aussi par l'avant :un bouclier mu par vérin hydrauliques
pousse et éjecte le matériau aprés que la porte ait
été relevée.
Fig 8. Décapeuse
Une décapeuse peut étre automotrice ou
tractée, à pneus ou à chenille .Le type le plus
répandu est la décapeuse automotrice à pneus
Une décapeuse se charge rarement toute seule .Elle a
besoin d'étre poussée au moyen d'un bouteur (buldoze)
appelé dans ce cas `'pousseur''.Certains sols compacts
nécessitent le remfort de deux ou mémé trois pousseurs.
Les décapeuses peuvent avoir des bennes de capacité
comprise entre 8 et 41 m3 pour les grosses (la puissance du moteur allant de
220 à 960 CV).
La décapeuse est un engin mécanique de conception
particuliérement sophistiquée en raison de sa double fonction:
-Extraction et chargement : vitesse trés lente + couple
d'entrainement le plus élevé possible aux roues motrices,
-Transport :vitesse la plus élevée possible (50
à 60 km/h) dans les pires conditions de circulation
(accélération au moyen d'une servo-transmission,stabilité
robustesse,freinage,ect.).
Il est nécessaire de vérifier ,avant d'utiliser une
décapeuse trés lourde ,que les ouvrages sur lesquels elle peut
étre amenée à passer peuvent la supporter .Ce
probléme se pose pour tous les enginsde transport trés lourds.
La Niveleuse (ou Motorgrader ou
grader) :
C'est l'engin par excellence pour étaler des
matériaux (on dit « regaler ») et pour les niveler
c'est à dire les positionner à l'altitude désirée
en en respecatant le dévers du projet .
Fig 9
Niveleuse
La niveleuse est constitué d'un long chassis, type `'col
de cygne'' portant le moteur et les organes de transmission à
l'arriére ; ce chassis est monté sur un essieu arriére
moteur, comportant généralement 4 roues en tandemet sur un essieu
avant directeur dont le plan des roues peut étre incliné à
droite ou à gauche par rapport à la verticale .Une lame est
placée au centre du chassis par l'intermédaire d'un
systéme articulé qui lui permet de prendre diverses positions:
-Rotation compléte autour d'un axe vertical (ou
pseudovertical),par l'intermédaire d'une couronne.
-Rotation autour d'un axe longitudinale de l'ensemble lame et
couronne, lame pouvant aller jusqu'à la verticale.
-Translation de la lame sur elle méme, permettant de la
déporter sur la droite ou sur la gauche (coulissement de la lame).
-Inclinaison de la lame sur l'avant (réglage) ou sur
l'arriére (décapage) .
La niveleuse peut étre minie de certains
perfectionnements:
-extrimités de lame pour calibrer les fossés,
-roues avant motrices,
-chassis articulé (travail en `'crabe'',
-dispositif maintenat constant le dévers de l'inclinaison
de la lame par rapport à la verticale,
-dispositif d'sservissement à un fil de guidage ou un
rayon laser pour un coté de la lame.
La niveleuse permet:
-le réglage et le nivelage des remblais,
-le dressage de talus,
-lesurfaçage des pistes,
le malaxage,la mise en cordon ,le répandage et le
réglage des matériaux.
Les niveleuses sont des engins dont la puissance peut varier de
100 CV à plus de 350 CV avec un poids en ordre de marche de 10 T
à 25 T .La largeur de la lame, en général de l'odre de
3.70m peut étre portée à 4.90 m pour les plus
puissantes.
Les engins de compactage
Extraire un sol revient à le décohésionner
,àl'aérer ,à le `'foisonner'' ,c'est à dire lui
donner un volume plus important que ce méme sol en place.Le foisonnement
est loin d'étre négligable et peut se traduire par des
augmentation de volume de l'ordre de 30 à 40 %.
Le compactage a pour objectif de ramener le teneur en vides du
sol à un niveau voisin de la teneur en vides qu'il avait avant
extraction ,sachant que cet objectif sera impossible à atteindre dans
certains cas comme les matériaux rocheux extraits à
l'éxplosif ou à la défonceuse.
La qualité du compactage est primordiale pour
éviter les tassements ulterieurs, et pour améloirer la portance
du sol (voir chapitre 8 Géotechnique routiére .Essais PROCTOR et
CBR).
Des expérimentations engagées, il ya plus de 20 ans
au centre d'Expérimentation Routiére de Rouen ont permis de
connaitre l'efficacité des engins de compactage sur différents
types de matériaux.
Cette efficacité est appréciée par la mesure
de la masse volumique séche moyenne Y dm sur l'ensemble de la couche
compacté et en fond de couche,ou les valeurs sont toujours plus
faibles(ces mesures sont réalisée à l'aide d'une double
sonde à rayonnement gamma).
Les objectifs de densification sont désignés
symboliquement pat:
q3:objectif requis pour les couches de forme (ydm >98 %de
ydopm)
q4:objectif requis pour les couches de remblais (ydm
>95 %de ydopm)
(Les objectifs q1 et q2 concernant les couches de base et de
fondation des chaussées).
Les engins de compactage les plus courament utilisés
sur les chantier de terrassement sont :
-Les compacteurs à pneus (Pi);
-Les compacteurs vibrants à cylindres lisses (Vi);
-Les compacteurs vibrants à pieds dameurs (VPi);
-Les compacteurs statiques à pieds dameurs (SPi);
-Les plaques vibrantes (PQi);
Ils sont classés de la maniére suivante dans le
fascicule I du G.T.R .:
Les compacteurs à pneus (Pi)
Le classement est basé sur la charge par roue CR
Fig 10 Compacteur à pneus automoteur
(que l'on obtient facilement en divisant la charge totale de
l'engin correctement lesté par le nombre de roues)
P1=CR entre 25 et 40 KN,
P2=CR entre 40 et 60 KN,
P3=CR sipérieure à 60 KN,
La charge par roue conditionne l'efficacité en profondeur
tandis que la pression de gonflage des pneus conditionne l'efficacité
superficielle.
Les Compacteurs vibrants a cylindre lisse
Le phénoméne de vibration de l'engin est
généré par la rotation d'un balourd à l'interieur
du(ou des) cylindre(s).En agissant sur la vitesse de rotation ,on agit sur la
fréquence de vibration,et en jouant sur la masse du balourdet/ou son
excentricité on peut modifier l'amplitude de la vibration.
Le classement est effectué à partir de
paramétre (M1/L) et d'une valeur minimale pour AoM1/L(exprimé en
Kg/cm)est la masse par unité de largeur s'appliquant sur la
génératrice d'un cylindre .
Ao (en mm) est l'amplitude théorique à vide
fonction du rapport entre le moment des excentriques de l'arbre à
balourd et la masse de la partie vibrante sollicitée par l'arbre
à balourd.
On distingue cinq classes :
V1:(M1/LAo) compris entre 1 et 25 et Ao >0.6 ou
supérieur à
25et 0.6 <ao<0.8
V2:(M1/LAo) compris entre 25 et 40 et Ao >0.6 ou
supérieur à
40et 0.8 <ao<1.0
|
25et 0.6 <ao<0.8
V2:(M1/LAo) compris entre 25 et 40 et Ao >0.6 ou
supérieur à
40et 0.8 <ao<1.0
|
V3:(M1/LAo) compris entre 40 et 55 et Ao >1.0 ou
supérieur à
55et 1.0 <ao<1.3
|
V4:(M1/LAo) compris entre 55 et 70 et Ao >1.3 ou
supérieur à
70et 1.3 <ao<1.6
|
V5:(M1/LAo) supérieure à 70 et <ao
>1.6
|
De part leur polyvalence et leur efficacité, ce sont
aujourd'hui compacteurs les plus répandus sur les chantiers.
On distingue :
-Les monocylindres :
On pourra parfois leur reprocher bque la partie du poids de
l'engin qui repose sur les pneus n'est pas utiliée pour le
compactage.
Il présente toutefois une meilleurs capacité de
translation qu'un tandem
(Pneus sculptés contre jante lisse)
Fig 11 Rouleau vibrant automobile
monocylindre
Fig conpacteur vibrant à cylindre lisse de type tandem
longitudinal
-Les tandems :
La totalité de la masse de l'engin est utilisée
pour le compactage.
On distingue les tandems longitudinaux (possédant un
cylindre avant et un cylindre arriére), et les tandems tranversaux (les
2 cylindres sont fixés sur un seul essieu).
-Les compacteurs mixtes :
Il s'agit d'un compacteur hydride dont l'un des essieuxest
equipé comme un compacteur à pneu s, l'autre essieu entraine un
cylindre vibrant lisse.
Les compacteurs à pieds dameurs :
Ce type d'engin a pour ancetre le rouleau à pieds de
mouton qui avait été conçu au début de la
mécanisation des terrassements et qui s'fforçait de reproduire le
compactage réalisé par les troupeaux d'ovins sur les terrains
d'aviation recouverts de gazon.
Le cylindre à piedss dameurs comporte à la surface
un grand nombre se segments en acier de forme troconique dont le profil est
étudié pour cisailler le sol par pénétration et
pour que ces segments puissent se dégager en remontant sans arracher le
sol.Il est trés important que le sol à compacter ne colmate pas
les segments, faute de quoi, le rouleau serait transformé en cylindre
lisse.
Ces engins sont biens adaptés sur le sol fins plastiques
(surtout pas sur les sables propres) et donnent de bons résulats avec
une vitesse de travail de l'ordre de 10 à 12 km/h.
Précision que ces engins qui possédent une
puissance trés élevée sont souvant équipés
d'une lame de bouteur.
On distingue deux types de compacteurs à pieds dameurs:
-Les compacteurs vibrant à pieds dameurs classés
selon les mémes critéres que les compacteurs vibrant à
cylindres lisses.On retrouve les 5 classes VP1. VP2. VP3. VP4.et VP5.
-Les compacteurs statiques à pieds dameurs avec deux
classes selon la charge statique moyenne par unité de longueur du
cylindre:
SP1:30<M1/L<60 kg/cm
SP2:60<M1/L<90 kg/cm
Les plaques vibrantes :
Elles sont classées à partir de la pression
statique sous la semelle Mg/sexprimée en KPa.
On distingue quatre classes; seuls nous interessant en
matiére de terrassemnt les plus efficaces:
PQ3:10<Mg/s<15 Kpa
PQ4: Mg/s>15 Kpa.
Engin divers
Cette bréve description des engins de terrassemnt ne
serait pas compléte si l'on omettait d'énumérer rapidement
les engins dits''de servitude'' mais dont le role est souvent primordial:
L'arroseuse dont la capacité en eau doit étre en
rapport avec les cadences du chantier.Par exemple 10 000 m3 par jour sur un
chantier nécessitent 200 m3 d'eau (compte tenu de l'évaporation)
pour augmenter le teneur en eau de 1 % c'est à dire 10 voyages pour une
citerne de 20 m3.
-Les camions tous terrains pour ravitaillement en carburant, en
huile et pour les dépannages ;il n'est pas toujours facile ni rentable
de déplacer les engins d'un bout du chantier à l'autre pour les
opérations d'entretien.
-Les pompes permettent l'epuisement des venues d'eau, le
drainage, les rabattements de nappes, ect.
-les materiels divers tels que compresseur, groupes
éléctrogénes, perforatrices, ect.
EXECUTION DES TERRASSEMENTS :
Exécution des déblais
En schématisant à l'extréme, on peut dire
que les problémes qui se posent lors de l'exécution des
déblais sont les suvants:
-Extraction (banc rocheux; terrains meubles trés
compacts).
-Ecoulements d'eau .Il s'agit ici non de l'écoulement des
précipitations pendant l'exécution du chantier (problémes
qui seront traités dans la rubrique : préparation du chantier de
remblai) mais des écoulements ou nappes existant dans le terrain avant
exécution du déblai.
-Talus qui posent deux types de problémes : tenue des
talus en terrain meuble et exécution des talus en terrain rocheux.
-Préparation du chantier de remblai (cas des bancs rocheux
: fragmentation ;cas des terrains meubles à indice de consistance
faible:stratégie de teneur en eau ;cas des sols évolutifs).
Exécution des remblais
Le matériau utilisé provient des déblais.
Les caractéristiques du matériau utilisé sont identiques
à ceux du sol support. Le compactage a été
réalisé couche par couche sur remblai et est effectué au
moyen d'un rouleau compacteur vibreur avec un certain nombre de passes, ensuite
on annule la fréquence de vibration pour obtenir une surface plane.
L'épaisseur de chaque couche est 25cm.
La densité sèche du compactage à obtenir
sera au moins égale à 95% de celle de l'optimum Proctor obtenu
à partir des essais Proctor modifié.
LE METRE DE TERRASSAMENT :
Cubature de terrassement :
Du profil en travers et du profil en long, on obtient la
surface des section remblai et déblai. Les profils en long indiquent la
distance entre les profils en travers. A Partir de ces deux profils, on calcule
le volume qu'on appelle "la cubature des terres".
*Calcul des volumes :
Tableau des cubatures de terre :
On concrétise les calculs sous forme de tableau qui
s'appel le métré de terrassement.
TABLEAU DES CUBATURES DE TERRE :
Surface de déblai
|
Surface remblai
|
N0
des profils
|
distance entre profil
|
Distance d'appli
cation
|
gauche
|
droite
|
cube
|
Gauche
|
Droite
|
cube
|
P91
P92
P93
P94
P95
P96
P97
P98
P99
P100
|
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
|
25.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
50.00
25.00
|
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
|
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
|
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
|
19.51
38.44
58.99
76.35
95.11
118.09
117.81
107.24
89.88
64.99
|
34.79
49.39
87.77
96.52
133.26
168.41
161.03
149.37
96.18
74.23
|
1357.50
4391.50
7338.00
8643.50
11418.5
14325.0
13942.0
12830.5
9303.50
6961.00
|
.
|
|
|
Tableau de mouvement des terres:
(2) (3) (4)
(5) (6)
N0 des profils
|
Cube déblai
|
Cube remblai
|
Déblai à employer
|
Excès déblai
|
Excès remblai
|
P91
P92
P93
P94
P95
P96
P97
P98
P99
P100
|
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
|
1357.50
4391.50
7338.00
8643.50
11418.5
14325.0
13942.0
12830.5
9303.50
6961.00
|
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
|
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
|
1357.50
4391.50
7338.00
8643.50
11418.5
14325.0
13942.0
12830.5
9303.50
6961.00
|
Total
|
0.00
|
90529.00
|
Le tableau du mouvement des terres va permettre de trouver (avec
l'épure de Lalanne) de quelle doivent se faire le transport.
Dans ce tableau, il est inutile d'indiquer les profils fictifs.
*La colonne (4) indique le volume de terre qu'on
pourra employer sur place à chaque profil (c'est le volume de
déblai placé en remblai).
*La colonne (5) est égal à la
colonne (2) moins (4)
*la colonne (6) est égal à la
colonne (3) moins (4)
L'épure de
l'épure :
Définition:
L'épure de Lalane est un moyen de
représentation graphique de terrassement permettant de déterminer
le détail de transport de terre d'un profil à un autre.
Etablissement de L'épure de
Lalane :
Il s'établi de la façon suivante :
Ø Les volumes sont représentés par des
lignes verticales dont la longueur est proportion au cube.
Ø On prend une ligne horizontale appelée ligne de
terre ou ligne initiale sur laquelle on porte à l'échelle choisie
l'emplacement des profils en travers (il est inutile de porter
les profil fictifs).
Ø Perpendiculaire, on porte les déblais et les
remblais :
-déblai de bas en haut
-remblai de haut en bas
Ligne de répartition des sens de transport :
Il faut étudier de façon théorique la
propriété de l'épure de Lalane, on va chercher à
partager dans sa hauteur par une ligne qui pourra être différente
ou non de l'horizontale initiale qui servira la ligne de répartition
(LR) de la direction du transport.
Ceci devant se faire de gauche à droite pour les volumes
au dessus de cette ligne et de droite à gauche pour les volumes pour les
volumes au dessous de cette même ligne.
Assainissement routier :
Définition :
L'assainissement c'est l'évacuation des eaux
usées, pluviales et industrielles.
L'eau est le premier ennemi de la route, car elle influe sur la
viabilité de la chaussée d'une part, et d'autre c'est le
problème de longévité de l'ouvrage, d'où la
nécessité d'une protection contre la nocivité des eaux. La
présente étude hydraulique, nécessite la connaissance des
données hydrauliques pour la détermination des débits de
différente fréquence (décennal, cinquantaine ;
centennales) aux diverses travées de la route par écoulement
naturel. Pour cela l'entreprise met en place où réalisent des
caniveaux ou des conduites pour que celle-ci soit drainée et
collecté avec des réseaux d'assainissements locaux.
DIFFERENTS SYSTEMES D'ASSAINISSEMENT :
Il existe 3 types de réseaux :
1. Le réseau unitaire : dans ce
système tous les eaux sont recueillies dans un réseau unique de
collecte qui aboutissent à une station d'operation.
2. Le réseau séparatif : il
comprend un réseau des eaux pluviales et un des eaux usées
3. Le réseau pseudo-separatif :
c'est un réseau mixte.
Le choix du réseau dépend de :
§ La topographie du site
§ Des répartitions démographiques et
l'emplacement de la station d'épuration
§ Des conditions du rejet (destination des eaux)
§ Le drainage :
Le drainage est toujours essentiel qui conditionne le
comportement de la route. Lorsque la route se dégrade, la cause est
fréquemment à rechercher dans une insuffisance du drainage, la
dégradation peut prendre un aspect spectaculaire, comme par exemple en
période d'inondation, les talus et les déblais glissent, et les
remblais sont emportés, ou lorsque l'eau pénètre dans le
corps de chaussée et réduit ainsi la capacité portante de
l'ensemble de la plate forme au point plus pouvoir supporter la circulation.
- Drainage de la route :
Si l'on veut qu'un corps de chaussée répond
à sa fonction , il faut, veiller avec soin à l'évacuation
de l'eau qui ruisselle en surface ainsi que celle qui peut s'infiltrer dans les
couches inférieures de la chaussés.
La pluie constitue le principal apport d'eau en surface sur
une chaussée revêtue, mais au cours de son cheminement vers les
fossés, elle peut s'infiltrer dans les accotements. Etant donné
qu'il est impossible d'empêcher toute infiltration, on réalise des
couches de bases particulièrement denses afin que l'eau ne puisse s'y
accumuler, et on exécute les accotements comme faisant partie des
couches de bases en utilisant les mêmes matériaux. Pour que l'eau
ne stagne pas sur où voisinage de la route il faut :
- Eviter les pentes nulles.
- Essayer de réduire au maximum les distances ou le
dévers avoisinant zéro.
- Réaliser les fossés où il faudrait.
- Réaliser les ouvrages d'évacuation.
Donc l'eau est une des facteurs influente sur la conception
d'un projet d'assainissement, pour savoir le degré de son influence, on
doit avoir au préalable les données naturelles
suivantes :
- La pluviométrie de la région.
- La topographie de la région.
- L'hydrogéologie de la région.
Les ouvrages busés :
Ces ouvrages sont réalisés pour
évacuer les eaux des fossés vers les cours d'eau, ils sont
réalisés avec du béton armé qui répond
à différents critères telle que la résistance aux
chocs.
Descentes d'eaux :
Elles sont destinées à évacuer les
eaux de ruissellement provenant de la chaussée vers les fossés ou
du haut du talus vers les fossés ou les avaloirs.
Elles doivent canaliser l'eau pouvant s'écouler
sur les talus (en déblais ou en remblais) pour éviter tout
ravinement.
Elles sont préfabriquées et livrées
sur chantier en morceaux, et lors de sa construction on assemble les morceaux
avec du béton et on lui donne une forme d'escalier pour diminuer la
vitesse des eaux.
Regard sous fossé :
Dans l'impossibilité d'évacuer les eaux
vers les oueds, on réalise des regards sous fossés pour
évacuer les eaux vers les canalisations d'assainissement.
Mise en place des canalisations :
On creuse les tranchés tout le long de la route
(dans la zone où est situé le terre plein central) à
l'aide d'une pelle mécanique travaillant en rétro.
Sur une profondeur d'environ 2m, puis en prépare
l'assise de la canalisation avec un sol n'ayant pas de gros
éléments, puis on donne une pente de 2%, après
réglage de la couche d'assise on installe les canalisation avec soin, on
les joint entre elles avec du mortier (sable 0/5 + ciment de classe CPA 325),
à la fin on les remblaye avec du sable fin sur une hauteur
supérieure ou égale au diamètre des buses qui est de
l'ordre de 250 mm à 300 mm.
Mais on n'en peut pas avoir des canalisations sur de
longues distances sans interruption, il faut donc réaliser les ouvrages
suivants :
Regards :
Ils sont constitués par un puit vertical de hauteur
variable, réalisées avec du béton armé sur une
bonne assise.
Ils doivent répondre aux critères
suivants :
- Etanchéité
- Résistance aux chocs provenant de la circulation des
véhicules.
- Résistance à la poussée des terres et
de l'eau.
Les regards sont situées à chaque
changement de direction et peuvent connecter plusieurs conduites.
Regard de visite :
Ce regard est réalisé en vue du surveiller et de
nettoyer le réseau de canalisation. Son but est de permettre
l'accès aux canaux et les nettoyer ainsi que les aérer.
Les fossés :
Ils sont réalisés avec des pelles et sa tout le
long de la route.
Lorsque la pente est trop forte on a recours à des
fossés bétonnées pour empêcher les eaux de
s'infiltrer et favoriser le glissement ainsi que la corrosion du terrain les
treillis soudés pour armer ces caniveaux.
Le ruissellement des eaux en surface de la route engendre de
graves dégâts à cause de mauvais drainant et entretien.
Ces dégradations se présentent sous forme
de :
pour les chaussées
- Affaissement (présence d'eau dans le corps de la
chaussée)
- Desenrobage
- nid de poule (forte proportion d'eau dans la chaussée
avec un important trafic)
-Décollement des bords.
Pour le talus
- glissement
- Erosion
- affouillement des pieds de talus
Dispositions constructives :
L'assainissement des chaussées doit remplir les objectifs
suivants :
- Assurer l'évacuation rapide des eaux tombant et
s'écoulant directement sur le revêtement de la chaussée.
- Assurer l'évacuation des eaux s'infiltrant à
travers du cops de la chaussée
- Evacuation des eaux s'infiltrant dans le terrain en amant de la
plate forme
- Ces objectif seraient atteint par une bonne installation (dans
la zone en déblaies et les points bas) d'ouvrages d'évacuation
comme fossés)
- Leurs dimensions seront fonction des débits d'eau
recueillies.
Suppression de l'excès d'eau dans le sol au moyen de
fossés ou de drains.
Suppression de l'excès d'eau dans le sol au moyen de...
Ensemble des techniques d'évacuation et de traitement des
eaux usées et des boues résiduaires.
Ensemble des techniques d'évacuation et de traitement des
eaux usées...
CALCUL DES RESEAUX :
Le calcul des réseaux d'assainissement des eaux pluviales
est d'une importance fondamentale, il permet de définir le
dimensionnement des réseaux ainsi que les pentes, on peut donner la
formule suivante :
Qt = Qep + Qeu
Qeu = 80% (Qp)
Qeu : débit des eaux usées
Qp : Qm x Kp
Qep : débit des eaux pluviales
Qm : Ph x D
Qp : débit de pointe
Ph : po (1+ô) n
Qm : débit moyen (l
/s)
Ph : population à l'horizon
D : dotation journalière (soit 150-200-250
l/j/h)
Qt : débit total
Kp : coefficient de pointe = 3
On distingue deux méthodes de calcul pour le débit
de eau pluviale :
METHODE RATIONNELLE :
Cette méthode est valable uniquement pour les petites
zones qui ne dépassent pas 10 000 habitants.
Qep = A. I
.C
METHODE DE CAQUOT:
Qep = 1340. C
1,17. A 0,75. i 0 ,30 .
Qep : débit de ruissellement (litre / second)
A : superficie (hectare)
C: coefficient de ruissellement de 0,2 à 0,9
i : pente (%)
Pour le projet de tronçon express mazafran -bousmail,
assainissement routier il a realisé comme suite :
EVACUATION DES EAUX PLUVIALES :
Les eaux pluviales de chaussée sont collectées par
des fossés (section en déblai)de section trapézoidale(voir
profils en travers type)en terre .ils seront revétus lorsque la pente en
profils en long est supérieure ou égale à trois(03)%En
courbe (rayon déversés) les eaux de chaussée sont
recueilles au niveau de la bordure haute par des avaloirs avec
grille,déversant les eaux dans un canal rectangulaire en béton
armé de section 0.60x1.00 sous le terre plein central.
Le rejet des eaux se fait par l'intermédiaire de demi
traversés (buse diamétre 600mm) ce systéme
d'assainissement aété conçu pour des raisons
d'entretien.
Descentes d'eau :
Lorsque la hauteurdu remblai est superieur à 2.50m il
recommandé de projter des bordures hautes placées à
l'interieur et tuote le long du borde de l'accotement et qui seront
interrompues par des saignées rejetant les eaux de ruissellement de
chaussée dans des descentes d'eau.ces eaux peuvent s'écouler dans
ces descente d'eau sans provoquer l'érosion des talus. Leur espacement
est de 50m en moyenne.
Récupuration des eaux des terrains adjacents :
Les eaux de pluie venant vers l'emprise de chaussée seront
recuperées par les semi buses 400 à 500 ainsi
que par des fossés de créte de talus de déblai en
béton .ces eaux sont déversées dans des regards
appelés débouchés.
Rétablissement des écoulements naturels :
Les différents écoulements existants le long du
tracé ont été rétablis soit par des dalots, soit
par des buses.
Etude geotechnique :
La géotechnique est une science qui permet
d'étudier les propriétés des sols et des roches en
fonction des projets et des constructions telles que les routes et les ouvrages
d'arts. Elle a comme but :
- Analyse les caractéristiques des sols et
prévoir les moyens d'exécution.
- Utiliser les bons matériaux répondants aux
exigences de la construction.
- Classifier les sols.
- Identifier les différentes couches des sols qui se
trouvent sur chantier.
- Mais avant d'aborder l'étude géotechniique, il
est souhaitable de connaître quelques éléments qui
reviennent souvent dans le langage des travaux publics.
Teneur en eau : C'est le rapport du poids d'eau que le
sol contient au poids des ces éléments secs, après
dessiccation à l'étude :
W% = (poids d'eau /
poids de sol sec) .100
-Densité sèche : la densité
sèche est le poids du sol par unité de volume, d'eau et
d'air :
äd
= (h/1 + w) .100
2- Les essais d'indentification :
Les essais d'indentification permettant avant tout
de connaître la nature et les types de sol rencontrés, ils donnent
par allure des renseignements sur les propriétés physiques et
d'indentification sur propriétés mécaniques.
2-1- L'analyse granulométrique :
L'analyse granulométrique permet de
déterminer la réparation des grains suivant leurs dimension. Les
résultats sont reportés granulométriquement permettant
d'obtenir les courbes granulométriques des matériaux, et qui se
présent par deux phénomènes :
- analyse granulométrique par tamisage : pour les
gains > 0,08 mm.
- analyse granulométrique par
sédimentométrique : pour la particules inférieures
à 0,08 mm et passants sont plus de 20%.
2-1-a - Analyse par tamisage :
L'essai consiste à classer les différents
gains constituant en une série de tamis, les matériaux
étudiés est placé en partie supérieur des tamis et
le classement des gains s'obtient par vibration de la colonne de tamis
But de l'essai : l'essai à pour but de
déterminer la réparation des gain suivant leurs dimension, et les
résultats sont reportés graphiquement en suivant leurs dimension,
et les résultats sont reportés graphiquement en permettant
d'obtenir la courbe granulométrique d'un gravier (d/b) ou d'un
permettant d'obtenir la courbe granulométrique d'un gravier (d/b) ou
d'un sable (0/d) et rave (d/D). Se fait en général par tamisage
sec si ces matériaux comportent des éléments argileux ou
limoneux, on peut le faire par tamisage sous l'eau. On se sert de :
- tamis caractéristique par ses mailles.
- Passoire caractéristique par son diamètre.
2-b- Analyse
sédimentometique :
L'analyse granulométrique par tamisage sert aux sols
grenus étant incomplète pour un matériau possédant
une quantité importante de grains fins inférieure à 0,08
mm, elle fait appelle à la sédimentation pour une analyse
complète du matériau. On préparer cette analyse
comme : prend le passent au tamis 0,08 mm au moment du lavage de la
qualité pesée à l'état sec au cours de
l'étude granulométrique. On le sèche jusqu'à
dessiccation complète, on le désagrége à l'aide
d'un maillet et on le mélange pour avoir un échantillon
homogène, le pèse 20 grs de l'échantillon, dans une
éprouvette ou mélange un demi litre d'eau distillée avec
10 ml d'hexameta phosphate de sodium, On y ajoute de l'eau distillée
jusqu'à avoir 1000 ml de mélangé.
L'essai a pour but de tracer courbe granulométrique des
éléments fins.
Tige métallique
Niveau électrique
éprouvette graduée 100 ml
30
30
Marteau en bois godet
petite éprouvette
3- Limites d'atterberg :
Les limites d'atterberg » sont des
teneurs en eau pondérales, caractéristiques du sol, elles
correspondent à des comportement variables de la teneur en eau, ces
limites sont déterminées sur la fonction de sol passant a travers
le tamis 0,04 mm. Les limites utilisées sont :
· WL : limite de liquidité : teneur en
eau d'un sol qui passe de l'état liquide à l'état
plastique.
· Wp : limite de plasticité : teneur en
eau d'un sol qui passe de l'état plastique à l'état
solide.
A partir des résultats obtenus, on
détermine :
* IP : indice de
plasticité : cet indice définit l'étendu du domine
plastique d'un sol.
IP = WL - WP
Les matériaux utilisées sont : tamis,
godets, étuve, appareil de case, grande spatules, bacs de lavage,
pinceaux, marbres et balance électrique pression 1/1000 gramme.
Plastique
WL
WP
Liquide
Solide
On définit quatre états du sol qui
sont :
- l'état solide sans retrait.
- L'état solide avec retrait
- L'état plastique
- L'état liquide.
4- Equivalent de sable :
C'est un essai de propriété, il permet
de déterminer le pourcentage (%) des fins argileuses contenues dans le
sol.
Cet essai est particulièrement intéressant pour
apprécier la qualité d'un sol. Il est dessiné au chantier
pour mette en évidence la proportion relative de poussière fin
nuisible ou d'élément argileuse dans le sol.
a)- l'étape de l'essai :
On prend trois éprouvettes graduées de
hauteur de 34.3 cm, on les remplie solution jusqu'à repère de 10
ml après on verse la prise d'essai dans chaque éprouvettes et on
étalé sur la base de frottement pour déloger les bulles
d'aires.
On laisser reposer 10 minutes puis en bouche
l'éprouvette avec un caoutchouc et on agit l'éprouvette à
l'aide d'un agiteur électrique pendant 30 secondes.
Ensuite laisser reposer 20 minutes et à partir de la
règle graduée on prend la lecteur H1 qui le niveau de haute de la
suspension d'Argile.
On descend document le piston taré à
l'intérieur de l'éprouvette jusqu'à ce que la couche de
sable se repose et on prenne la lecture H2.
Il faut faire la même opération sur le deux
autres éprouvettes avec des intervalles de temps bien définit.
b)- But de l'essai :
L'essai consiste à séparer les
particules fines contenues dans le sol de éléments sableux plus
grossiers, qui permettant de déterminer un coefficient
d'équivalent de sable qui confie la propreté de celui-ci.
Le pourcentage de l'équivalent de sable est par la
formule suivante :
ES = (H1/H2).100
Avec :
H1 : sable propre +
éléments fins
H2 : sable propre seulement.
5- Essais mécaniques :
1)- Essai de PROCTOR :
Est un essai routier qui consiste à
étudier le comportement d'un sol sous l'influence du comportement joue
un rôle primordiale la réalisation des ouvrages à cause de
terrassement pourraient survenir lors d'un compactage dépend de
paramètres :
- la nature de l'engin de compactage.
- l'énergie de compactage.
- la teneur en eau
- la nature de sol.
L'essai consiste à évaluer la teneur
en eau optimal qu'elle faut donner à un sol avec une énergie de
compactage constante pour avoir une meilleure densité en place :
- un densité < 1,6 mauvaise sol
- une densité entre 1,8 et 1,9 bon sol
- une densité > 2,05 bon sol
On calcule l'énergie de compactage par la formule
suivante :
E= (N.P.M.H)/V
Avec :
N : nombre de coups par couche.
P : poids de la dame (kg)
H : hauteur de chute de la dame (m)
M : nombre de couches
V : volume de moule (3)
a)- l'essai PROCTOR
« normale » :
Le compactage n'est que moyennement
poussé il s'effectue avec la petite dame en replissant le moule en trois
couches, il est généralement utilisé pour études de
remblais en terre.
b)- L'essai PROCTOR
« modifie » :
Le compactage est plus intense, il s'effectue
avec le grande dame en emplissant le moule couche, il correspond en principe de
compactage que l'on peut obtenir sur les chantiers avec des engins de
compactage puissants, c'est avec cet essai que l'on détermine les
caractéristique de compactage des matériaux destinés
à constituer la fondation ou le corps de chaussée des routes.
- La teneur en eau joue un rôle très important
dans la conduite de compactage et suivant sa valeur on obtient un
résultat plus au moins satisfaisant pour une même dépense
d'énergie PROCTOR à démontré que pour un sol
donné et une énergie de compactage donnée, on obtient une
densité sèche maximale pour une teneur en eau optimale.
W%
12%
10%
8%
6%
1,6
1,7
1,8
d max
WOPT
On obtient on faisant une variété la teneur en
eau, une courbe présentant un maximum appelé « optimum
PROCTOR »
- si le sol est très sec .... Les grains glissent mal
les uns sur les autres ... laissent toujours des vides important.
- I la teneur en eau augmente ....... Joue rôle de
lubrifiant ............ le sol plus moins et plus maniable.
- Si la teneur en eau est très forte ...... forme des
ménisques d'eau qui ne sont pas évacués lors du compactage
... la densité diminue.
2) -Essai C.B.R :
C : californien.
B : Bearing
R : Ratio
L'essai permet de déterminer la
résistance de sol à la rupture par l'essai C.B.R et en obtient
l'indice portant qui est le nombre exprimant le rapport de pression sur
l'échantillon à la pression obtenue sur e terrain par suite et
grâce à des abaques on peut déterminer l'épaisseur
de la couche de fondation nécessaire a la construction d'une
chaussée.
L'essai C.B.R est réalisé sur trois
échantillons compactés à la teneur en eau optimal, et avec
respectivement une énergie de compactage correspondant en principe
à 100% , 95% de l'OPM puis émergés dans l'eau pendant 04
jours afin de suivre le comportement du sol notamment dans le domaine du
gonflement.
- Principe de l'essai :
Au cours de cet essai, le
matériau est poinçonné par un piston de 19,3 cm² de
section enfoncée à la vitesse constante de 1,27mm/min.
Les particulières des deux forces ayant
provoquées les enfoncements de 2,5 et 5 mm sont alors rapportés
aux valeur 13,35 et 20 kn qui sont les forces observées dans les
mêmes conditions sur un matériau de références.
- But de l'essai :
Dans les travaux routiers et en
particulier pour la confection des remblais et des couches de forme on en peut
admettre que de faibles déformations. On détermine donc la
portance du sol c'est-à-dire sa résistance à la rupture
par l'essai C.B.R.
- Préparation :
On prépare le
matériau à une teneur en eau égale à W on le
pulvérise en brisant les mottes mais en prenant soin de ne pas briser
les graviers et pierres éventuelles on écrête alors le
matériau 20 mm en enlevant les grains supérieurs à 20 mm
et en les remplaçant par une même masse compris entre les tamis
de 5 et 20 mm.
- Moule CBR dame lourde, 5 couches, 55 coups par couche
- Araser le moule et déterminer la nature en eau de la
partie ainsi enlevée.
- Enlever la plaque de base e le disque d'espacement et
retourner le moule, pour fixer sur la plaque de base l'extrémité
qui était en haut, en interposant une feuille de papier filtre.
- le but d'opération (mesure de gonflement) est de
placer le sol dans les plus mauvaises conditions hygrométrique qu'il est
susceptible de rencontrer dans la pratique. Les conditions opératoires
doivent être précisées sur me procès verbal
d'essai :
- soit est testé à la teneur en eau OPM.
- Soit il y a humidification pendant 96 heures.
- Soit il y a humidification complète.
Le poids volumique sec est égal :
ä d = ä h/ 1 + w
Remarque :
- quand l'indice C.B.R est plus élevé, la
capacité du sol meilleure.
- on devra retrouver le poids volumique maximal de l'essai
PROCTOR modifié si la différance correspondant à plus de
50 g par m3.
- Essais sur granulats :
1) Essai micro Deval :
L'essai consiste à mesurer dans les
conditions normalisées, l'usure des granulats produits par frottement
mutuels, en présence d'eau et d'une charge abrasive dans un cylindre en
rotation.
-But de l'essai:
L'essai s'applique à tout
le matériaux quelle qu'en soit la nature minéralogique et fournit
une évaluation de l'aptitude de matériaux à sa transformer
dans la chaussée sous les efforts des véhicules. Les
matériaux mis en place la chaussée subissent au passage des
véhicules des contraintes importantes et dans certains cas des
déplacements relatifs.
Ces actions sont particulièrement intenses
pour les matériaux à granulométrie serrée car
chaque granulat n'est en contact avec ses voisins que par petit nombre de
point.
L'essai micro deval permet de caractériser la
résistance à l'attrition, c'est -à- dire l'usure par
frottement réciproque d'un matériau à sec ou dans
l'eau.
- la granulat soumise à l'essai et choisit sur trois
classes granulaires 4-6-, 3mm et 10-14 mm tel qu'il sera mise en oeuvre.
- La masse de la charge abrasive varie les classes
granulaires.
2)-Essai Los Angeles :
l'essai consiste à mesurer la quantité
d'élément inférieur à 1,6 mm, soumettant le
matériau soumis à l'essai est choisie parmi les granulaires
matériaux aux chocs de boulets normalisés dans les machines Los
Angeles.
- but de l'essai :
L'essai est pratiqué sur les granulats
concassés afin de déterminer une résistance à la
fragmentation par chocs du matériau. La charge abrasive
constituée de boulets en fonte et ajustée suivant la
granulométrie.
- Etudiée et exploitée aux états- unis
d'abord après généralisé à l'ensemble du
laboratoire routier sans modification importante du processus.
- Une échelle de valeurs de références
s'est peut à peut mise en place, toutes un ajustement de charge abrasive
recale les valeurs.
- Contrôle de compactage :
a) Définition
Le compactage à un rôle très
important dans le chantier, si on en fait pat cette procédure on risque
de produit ultérieur comme tassement ou un gonflement. Donc il faut
contrôler la densité du sol en place après compactage.
La « SAETI » à
procédé à son contrôle par la mesure la mesure
äh avec le « TROXLER », pour une épaisseur de
30 cm et pour confirmée c'est avec l'essai à la plaque.
b) Contrôle de
compactage :
Le contrôle de compactage est effectué sur le
lieu du travail par l'entreprise et vérifier par laboratoire puis par
l'administration, ce contrôle est indispensable, soit au cours des
travaux, soit à la fin. c'est -à- dire à priori et
à posteriori par des essais qui sont :
· essai PROCTOR modifié.
· Mesure de la teneur en eau
· Mesure de la compacité
c) Choix de l'engin de compactage :
le choix de l'engin de compactage dépend de la nature
du sol à compacter.
Type de sol
|
Equivalent de sable
|
Type de compacteur
|
Sols fins et très plastiques
|
Es < 30
|
-rouleau à pieds de mouton lourds
- finition au rouleau à pneus gonflés à
plus de 3 bars
|
Sols grenus bien gradués et assez plastiques
|
30 < ES< 40
|
Rouleau à pneus (10-20t) gonflés à 4 ou 5
bars.
- les engins de terrassement à pneus.
|
Sols grenus plastiques
|
Es > 40
|
- Engins vibrants.
- Rouleaux lisses.
- Rouleaux lourds à pneus.
|
d) Essai TROXLER (gamme densimètre)
- Définition :
C'est un appareil radioactif, il mesure la compacité
sur place , contraient au densitomètre à membrane .
Le TOXLER nous donne même capacité des
couches en profondeur pas que des couches de surface, il mesure en deux
parties.
- rétro diffusion pour les couches inférieurs
à 30 cm.
- Transmission directe : pour les couches de 30 cm.
L'essai consiste à contrôler les
compacités des couches mises en oeuvres et du sol support après
introduction d'une densité sèche maximale de l'essai PROCTOR
modifié, le TROXLER nous détermine : la densité
sèche et humide , la teneur en eau, la compacité de
l'état en site du sol.
-Principe de l'essai :
Ce contrôle se fait en plusieurs endroits (points) de
la couche mise en oeuvre tout le long de la chaussée.
Avant l'effectuer les mesures on procède au
préalable à un étalonnage sur une plate forme en
introduisant la correction nécessaire calculée par la formule
suivante :
K = w étuve - w sonde / w sonde +100
Avec :
W étuve : teneur en eau
mesurée par laboratoire.
W sonde : teneur en eau mesurée
par l'appareil.
E) Essai de plaque :
Définition et but de l'essai
L'essai consiste à mesurer le déplacement
vertical d'un point de la surface du sol situé à l'aplomb du
centre de gravité d'un plaque rigide chargée cet l'essai est
destinée au contrôle de compactage.
Principe de l'essai :
En un point choisi du sol à contrôler, on
procède à l'enfoncement d'une plaque suivante deux cycles de
chargements.
Appareillage :
* Une plaque rigide circulaire de 0,30 m, 0,45m, 0,60 de
diamètre.
* Un engin de 12 tonne (camion en général)
permettant de réaliser la réaction nécessaire.
* Un vérin hydraulique qui doit être d'une
puissance suffisante pour pouvoir développer la force nécessaire,
équipe d'un manomètre.
* Des compacteurs d'une pression de 1/100
* Une poutre triangulaire sur trois appuis
légères mais rigide et indéformable.
Mode opératoire :
1. Aplanir l'emplacement sur lequel la plaque doit venir
s'appuyer et débarrasser les parties meubles.
2. Parfaire le triangle les appuis de triangle doivent
être suffisamment éloignés de la plaque et des appuis de la
charge de réaction de réaction pour échapper aux mouvement
du sol qui se produisent pendant l'essai.
3. Enfoncer la plaque suivant deux cycle de
chargement.
4. Mesure l'enfoncement correspondant à chaque ou
décharge.
5. Calculer les modules de déformation EV1, EV2 et
le coefficient de compactable.
.
LES LIAS YHYDROCARBONIQUES :
Généralités sur les produits
noires :
Le bitume : connu depuis la haute antiquité sous
forme naturelle, provient de nos jours, presque exclusivement de distillation
des pétroles bruts.
Ses qualités physiques et chimiques ont en fait un
matériau de toute première importance.
Définition :
Les produits noirs sont des liants hydrocarbures, de couleur
noire (ou brun foncé), qui différent essentiellement des liants
hydrauliques (ciment, chaux, plâtre).
Ce sont des liquides fortement visqueux qui peuvent se
présente aussi sous forme de solides demi-mots, leurs compositions
chimiques varient avec leurs origines brutes dont ils sont issus, ils sont
composes sur tout de carbone d'hydrogène.
Les différente types des produits
noirs :
· Les goudrons :
Ils proviennent de la distillation rapide (1100c°) ou lente
(800c°) de diverses variétés de la houille de charbon. C'est
un liquide noir brillant plus ou moins visqueux de densité
supérieure à 1. Il faut 20 tonnes de houilles pour donner une
tonne de gourons brute. Les goudrons ne sont plus utilisés
fréquemment, mais ils le sont en Grande Bretagne où la houille
demeure encore une source majeure de ce liant.
· Les Bitumes :
La plus grosse source de bitumes est actuellement la
distillation directe suivie ou non d'un léger soufflage, de
pétrole brute d'origine très diverses dont ils constituent la
fraction la plus lourde le bitume, qui se présente sous l'aspect d'un
corps de couleur noir, composé d'hydrocarbures saturés de poids
moléculaire élevé
· L'asphalte :
Depuis la haute antiquité le bitume a été
connu sous forme naturelle on le rencontrait sous forme d'asphalte, roche
calcaire imprégnée de bitume, dans la proportion de 8 à
10%. Nous signalions également que ces asphaltes ne sont rien que du
pétrole brut montait en surface, les fraction les plus
légères s'évaporaient dans la nature, le résidu
visqueux sextant n'est que le bitume.
· La différence entre le goudron et le
bitume :
Les principales différences entre le goudron et le bitume
sont :
a) Leur constitution chimique : le bitume comprend
surtout des hydrocarbures saturés, alors que le goudrons certain surtout
des hydrocarbures non saturés.
b) Les bitumes vieillissent plus vite que les goudrons.
c) Les bitumes sont plus adhérents que les goudrons et
plus stable.
Les bitumes :
La structure chimique des bitumes
La composition chimiques des bitumes
varié avec l'origine des pétroles bruts sont ils sont issus.
Composé d'hydrocarbures satures de poids moléculaire être
appartenant en majorité aux groupes aliphatiques à chaînes
droites. Ils continent en moyenne 80 à 85% de carbone 10 à 15%
d'hydrogène 2 à 3% d'oxygène.
Les caractéristiques physico-chimiques des
bitumes :
Le bitume possède un grand pourvoir agglomérant,
car il adhère à la majorité des matériaux
usuels : pierre, bétons, bois, métal, verre.
C'est un excellent isolant thermique. Il est léger,
ductile et souple. De point de vue mécanique, il se comporte comme
matériau plastique ou élastique. Il est insoluble dans l'eau,
mais l'on peut en obtenir des solutions dans de nombreux solvants organiques.
Il est pratiquement inerte vis à vis de la
Plupart des agents chimiques usuels.
Applications hydrauliques :
Imperméables, durables, cohérent, excellents,
se comportant selon les conditions de température et de change comme des
martiaux plastiques ou élastiques. Les bitumes possèdent
évidemment une aptitude exceptionnelle à résoudre certains
problèmes hydrauliques. Ils permettent seuls la construction d'ouvrages
résistants à l'érosion. Enfin l'entretien et la
réparation des structures bitumineux sont en général,
relativement aisés.
DETERMINATION DE LA TENEUR EN BITUME :
OBJET :
Cet essai consiste à déterminer le
pourcentage de bitume d'un enrobé selon la teneur en liant de la
formulation retenue au laboratoire.
DOMAINE D'APPLICATION :
Cette procédure s'applique dans le laboratoire sur un
matériau d'origine naturelle, dans le domaine des routes.
APPAREILLAGE :
§ Centrifugeuse + filtre.
§ Solvant.
§ Série de tamis (0/20 GB ou 0/14 BB)
§ Divers accessoires : spatule, plateau
métallique, paire de gant, petite pelle etc...
§ Balance + étuve.
MODE OPERATOIRE :
§ Procéder à un prélèvement au
niveau de la station d'enrobé ou après répandage.
§ passer l'échantillon à l'étuve
à 150°C pendant 1h environs.
§ Homogénéiser le matériau et faire un
quartage.
§ Peser le matériau enrobé puis l'introduire
dans la centrifugeuse en ajoutant du solvant.
§ Centrifuger jusqu'à obtention d'une couleur claire
de solvant.
§ Sécher le matériau désenrobé
et peser.
§ La différence de pesée donne le poids du
liant.
§ Laver le matériau désenrobé au tamis
0.080mm puis sécher.
§ Faire une analyse granulométrique suivant la norme
N.F.P 18-560.
EXPRESSION DES RESULATAS :
- Détermination de la teneur en liant :
La teneur en liant est donnée par la formule
suivante :
Poids du matériau désenrobé
Poids du liant
Teneur en liant =
x 100
POINT DE RAMOLLISSEMENT : BILLE ET
ANNEAU :
Bute de la méthode :
Cette méthode détermine le point de ramollissement
des bitumes ayant un point de ramollissement entre 30 et 200°c. Ce point
de ramollissement est obtenu par la méthode bille et anneau.
Appareillage :
1) Récipient en verre pouvant supporter la chaleur ;
de diamètre 8,5cm, de hauteur H=10,5cm.
2) Thermomètre.
3) Anneaux.
4) Billes.
5) Guide de l'anneau.
6) La monture de l'anneau.
7) Plaque de montage en laiton.
Préparation de l'anneau :
L'échantillon sera complètement fondu à la
plus basse température possible et agitée jusqu'à ce qu'il
soit homogène et exempt de bulles d'air. il sera ensuite coulé
dans l'anneau de façon qu'il y ait un excès à enlever
après refroidissement. Pour cela on doit poser l'anneau sur une plaque
de laiton enduite d'huile afin d'éviter l'adhérence de la
matière bitumineuse. Après refroidissement. Le surplus de
matière est coupé proprement avec un couteau
légèrement chauffé.
Mode opératoire :
1) on remplit le récipient de verre sur une hauteur de
8cm avec l'eau.
2) on place les anneaux contenant l'échantillon sur les
trois de la plaque.
3) On met les billes dans les évidements de la plaque.
4) On place le thermomètre dans l'évidement
central.
5) On place les billes aux centres des anneaux.
On chauffe alors de telle manière que la
température enregistrée par le thermomètre à
l'instant ou la matière bitumineuse touche le fond du récipient
de verre est notée comme étant celle du point de
ramollissement
.
ESSAI DE PENETRABILITE :
OBJECTIF :
Cet essai a pour but de mesurer la
résistance à la pénétrabilité d'un bitume
afin de lui donner sa classe correspondante.
DOMAINE D'APPLICATION :
Cette procédure s'applique dans le laboratoire sur un
matériau d'origine naturelle, dans le domaine des routes.
APPAREILLAGE :
§ Pénétromètre
§ Aiguille de pénétration
§ Récipient d'échantillon d'essai
§ Bain- marie
§ Dispositif de chronométrage
MODE OPERATOIRE :
§ Prélever l'échantillon de bitume en
s'assurant que l'échantillon de l'essai est bien représentatif
que l'échantillon de laboratoire tout en vérifiant que ce dernier
soit homogène et non contaminé.
§ Chauffer le matériau pour le liquéfier
à une température de 30°C maximum.
§ Prendre au minimum 100grs de l'échantillon et
procéder à son remplissage dans le récipient
d'échantillon. (la profondeur de bitume dans le récipient doit
être supérieure d'au moins 10mm)
§ Le chauffer pour qu'il devienne liquide à une
température comprise entre 125° à 147°C.
§ Laisser refroidir à la température ambiante,
entre 15° et 30°C pendant 90 minutes.
§ Placer l'échantillon dans un bain marie à
une température constante pendant 10minutes.
§ Mettre en place le récipient.
§ Abaisser lentement l'aiguille jusqu'à ce que sa
pointe coïncide avec son image réfléchie par la surface de
l'échantillon puis libérer rapidement la porte aiguille pendant
un laps de temps prescrit (5secondes).
§ Mesurer avec l'indicateur le déplacement vertical
de l'aiguille avec une précision de 0,01mm.
§ Effectuer au moins deux opérations.
ESSAI MARSHALL :
OBJET :
Cet essai est relatif aux chaussées permettant
de déterminer la stabilité et le fluage de l'enrober.
DOMAINE D'APPLICATION :
Cette procédure s'applique dans le laboratoire sur un
matériau d'origine naturelle, dans le domaine des routes.
APPAREILLAGE :
§ Moule de compactage.
§ Piston extracteur.
§ Une dame de compactage.
§ Une mâchoire d'écrasement.
MODE OPERATOIRE :
§ Confectionner au laboratoire des carottes après
étude de proportion de mélange
§ Ou bien procéder à un
prélèvement au niveau de la station d'enrober ou après
répandage. (MARSHALLremanié)
§ passer l'échantillon à l'étuve
à 150°C pendant 1h environs ainsi que les accessoires de l'essai.
(moule)
§ Homogénéiser le matériau et faire un
quartage.
§ Peser une quantité m environs 1200grs de
mélange.
§ Introduire le mélange dans le moule après
avoir placé un disque de papier en fond de ce dernier et l'avoir enduit
légèrement et mis en place la hausse.
§ L'éprouvette est immédiatement
compactée en appliquant 50 coups de marteau de la dame sur la face
supérieure et vis versa pour la face inférieure.
§ Faire refroidir à l'aide d'un jet d'eau froide
circulaire sans mouiller l'éprouvette.
§ Conserver le moule pendant 1heure au moins à
température ambiante.
§ Démouler l'éprouvette.
§ La masse volumique apparente MVa est calculée
à partir des mesures géométriques portée sur
l'éprouvette.
§ Conserver l'éprouvette 5heures au moins à
température ambiante.
§ Immerger l'éprouvette et la mâchoire
d'écrasement dans un bain marie à 60°C pendant
30minutes.
§ Placer l'éprouvette dans la mâchoire et
porter l'ensemble entre les plateaux de la presse ; d'où elle sera
soumise à l'effort de compression.
§ La stabilité MARSHALL est la valeur de la charge
maximale à la rupture de l'éprouvette.
§ Le fluage MARSHALL est la valeur de l'affaissement de
l'éprouvette au moment de la rupture.
L'ENTRETIEN DES ROUTES :
- BALAYAGE ET NETTOYAGE DE LA CHAUSSEE
- RAPIEÇAGE MECANISE A L'ENROBE BITUMINEUX (01)
- RAPIECAGE MECANISE A L'ENROBE BITUMINEUX (02)
- RECHARGEMENT ET RAPIEÇAGE EN MARERIAUX GRANULAIRES
- GRATTAGE ET MISE EN FORME DE LA CHAUSSEE
- - MISE EN FORME DES ACCOTEMENTS
- - EPANDAGE D'ABAT-POUSSIERE
-
BALAYAGE ET NETTOYAGE DE LA CHAUSSEE :
1-Définition :
Enlevement des debris sur les voies de roulement et sur les
accotements.
2-But :
Assurer la securité des usagers de la route et
réduire l'accumulation de débris dans les conduites
souterraines.
3-Niveau de qualité :
Le seuil d'intervention est basé sur les critéres
suivants :
1. L'orsqu'il ya des débris susceptibles de nuire
à la sécurité du public voyageur (animaux morts, pieces
d'automobiles, morceaux de bois, ect...).
2. L'orsqu'il ya des matiéres suceptibles de
réduire l'adhérence de surface pavées (sable,gravier
,huile,ect..).
3. L'orsqu'il ya des matiéres susceptible de nuire au
drainage pluvial.
4-Calendrier :
Opération qui s'effectue tout au long de
l'année.
5- Méthode de travail :
1. Installer la signalisation requise ; voir planches de
signalisation dans le volume `` signalisation routiére du
québec» dans la section `` signalisation des travaux de
courte durée »
NOTE : Lorsque requis masquer la signalisation permanente
quand celle -ci entre en conflit avec la signalisation temporaire.
2. Enlever les débris.
3. Nettoyer les surfaces pavées à l'aide de
balais mécaniques,de jets d'eau ,de brosses ou de tout autre
équipement approprié ,et disposer de ces résidus selon les
lois et réglements en vigueur .
Enlever la signalisation temporaire et démasquer, si
necessaire la signalisation permanante.
RAPIEÇAGE MECANISE A L'ENROBE BITUMINEUX
(01) :
1-Installer la signalisation requise ; voir planches de
signalisation dans le volume `` signalisation routiére du
québec » : `` signalisation des travaux de courte
durée ».
NOTE : Lorsque requis, masquer la signalisation permanente
quand celle-ci entre en conflit avec la sinalisation temporaire.
2-Nettoyer et assécher les trous et déformations et
enlever tout mélange bitumineux instable.
3-Dans le cas de debris de pavage, equarrir (si cela est
necessaire) la surface endommagée jusqu'au revétement sain ou
jusqu'à la fondation granulaire, selon le cas.
4-Appliquer un liant d'accrochage approprié
(émulsion de type SS-1) sur toute la surface à rapiécer,
incluant les parois et laisser murir .Dans le cas d'une piéce sur
matériau ranulaire, appliquer sur les parois seulement.
Appliquer le liant uniformément, sans-excés ;
en général lorsqu'il passe de la couleur brune à la
couleur noire, il est mur.
5- Déposer le mélange bitumineux sans le
projeter.
Trois types d'enrobés peuvent étre
utilisés :
· Type EB-5 (fissures, joints de ponts et travaux
spéciaux) Epaisseur de pose : min15 mm et max 25 mm.
· Type EB- 10 C (orniéres) le plus souvent
utilisé .Epaisseur de pose : min.20 mm et max. 30 mm.
· Type EB-10S (pour dénivellation plus
importantes).
6- Ràteler le mélange bitumineux de façon
à obtenir le profil désiré.
Enlever le surplus de pierre autour de la piéce (joint) et
laisser le bord du revétement droit (éviter le dentelle, si
possible).
7- Compacter chaque couche adéquatement.
NOTES : lorsque l'appareil de compactage ne laisse plus de
trace sur la surface de la piéce généralement la
compacité spécifiée est atteinte .lors de
rapiéçage sur structures, ne pas vibrer .Le pilon servant
à compacter l'enrober aux endroits inaccessibles au rouleau, doit peser
au moins 10 kg et avoir une surface maximum de 300 cm2 .Le pilon peut
étre remplaçé par une plaque vibrante.
8- Disposer des débris de façon à laisser la
route et ses abords propres.
9- Nettoyer les outils à la fin du travail.
10-Enlever la signalisation temporaire et démasquer, si
necessaire, la signalisation permanente.
RAPIESSAGE MECANIQUE A L'ENROBE
BITUMINEUX (02):
1-Installer la signalisation ; voir planches de signalisation
dans le volume
` Signalisation routiére du
québec » : ``Signalisation des travaux de courte
durée ».
NOTE : lorsque requis, masquer la signalisation permanente
quand celle -ci entre en conflit avec la signalisation temporaire.
2-Nettoyer et assécher les trous et déformations et
enlever tout mélange bitumineux instable.
3-Dans le cas de bris de pavage ou de nids de poule de 50 mm de
profondeur ou plus, les combler au préalable avec l'enrobé
bitumineux et compacter.
4- Appliquer un liant d'accrochage approprié
(émulsion de type SS-1) sur toute la surface à rapiécier,
incluant les parois et laisser murir .Dans le cas d'une piéce sur
matériau granulaire, appliquer sur les parois seulement.
Appliquer le liant uniforment, sans excés ; en
général lorsqu'il passe de la couleur brune à la couleur
noire, il est mur.
Deux types d'equipements peuvent étre
utilisés :
· Niveleuse : décharger le mélange
bitumineux à l'aide d'une benne
Basculante munie de chaine .Les chaines sont ajustées de
maniére à l'obtenir l'epaisseur désirée.
· Profileuse : décharger le
mélange bitumineux directement dans la benne
de la profileuse
Deux types d'enrobés peuvent étre
utilisés :
· Type EB-10 C : épaisseur de pose : de 15
à 25 mm
· Type EB-10 S : épaisseur de pose : de 25
à 50 mm
Epandre l'enrobé bitumineux de façon uniforme avec
une nivleuse ou une profileuse pour obtenir le profil désiré.
NOTE : porter une attention spéciale aux joints de
début et de fin.
Compacter avec un rouleau le plus tot possible après la
pose, en commencant par les joints et les bords du révetement,et du bas
vers le haut des pentes.
NOTE : lorsque l'appareil de compactage ne laisse plus de
trace sur la surface de la piéce généralement la
compacité spécifiée est atteinte .Compacter sans vibration
lorsque l'epaisseur du mélange est inferiéure à 25 mm et
lorsqu'on est sur une structure .Poser les disques
rétroréfléchissants de prémarquage avant le dernier
passage du compactage ou des délinéateurs après son
dernier passage.
5- Disposer des debris de façon à laisser la route
et ses abords propres.
6- Nettoyer les outils à la fin du travail
7-Mettre en place, si requis, la signalisation indiquant la
présence d'un accotement surbaissé, si la dénivellation
est supérieure à 50 mm.
8- Recharger, si nécessaire, les accotements.
9- Enlever la signalisation temporaire et démasquer, si
necessaire, la signalisation permanente.
RECHARGEMENT ET RAPIEÇAGE EN MATERIAUX
GRANULAIRES :
Rechargement :
1-Installer la signalisation requise ; voir planches de
signalisation dans le volume
`` Signalisation routiére du
québec » : ``Signalisation des travaux de courte
durée ».
NOTE : lorsque requis, masquer la signalisation
permanente quand celle -ci entre en conflit avec la signalisation
temporaire.
2- Au préalable, piqueter les endroits à
recharger et indiquer les élévations désirées.
3- lorsque requis, sacrifier la chaussée existante sur
une profondeur minimale de 100 mm avant l'ajout des nouveaux
materiaux ;
· Aplanir les bosses, combler les trous et les
orniéres, conserver un bombement entre 3 et 5 % et ne laisse aucun
andain ;
· Rétablir les dévers (courbes) ;
· Eliminer les pierres de plus de 75 mm qui reposent en
surface.
4- Déverser le matériau granulaire requis, aux
endroits désinés par le piquetage .L'épaisseur minimmun
recommandée est de 100 mm.
· Redonner aux entrées privées en gravier,
la pente convenable par nivelage et apport de matériau (si
necessaire).
NOTE : S'assurer que le matériau provient d'une
source dont la qualité a été controlée.
5- Niveler la surface afin d'obtenir le profil
désiré.
NOTE :en section droite le bombement de la route doit
étre de 3 à 5 % et faire attention au dévers si on est en
courbe.
6- Il est recommandé de compacter lorsque l'ajout de
materiau excéde 100 mm.
NOTE : Lorsque requis, une applicaton d'abat
-poussiére au chlorure de calcuim est effectuée.
7- Enlever la signalisation temporaire et démasquer, si
necessaire la signalisation permanente.
Rapiéàge :
1-Installer la signalisation requise ; voir planches de
signalisation dans le volume
`` Signalisation routiére du
québec » : ``Signalisation des travaux de courte
durée ».
NOTE : lorsque requis, masquer la signalisation
permanente quand celle -ci entre en conflit avec la signalisation
temporaire.Indiquer les endroits à rapiécer.
2- Faire la mise en forme de la surface si elle
présente des déformations importantes telles des orniéres
profondes ou des trous ,avant l'ajout de nouveau materiaux .
3- Déverser le plus uniformement possible le
matériau granulaire requis selon le besoin.
NOTE : S'assurer que le matériau provient
d'une source est la qualité a été controlée.
4- Niveler de façon à redonner un profil
uniforme à la route .Ilest recommandé de compacter lorsque
l'ajout de matériau excéde de 100 mm.
NOTE : en section droite le bombement de la route doit
étre de 3 à 5 % et faire attention au dévers si on est en
courbe.
5- Lorsque requis, une application d'abat-poussiére au
chlorure de calcuim est effectuée.
6- Enlever la signalisation temporaire et démasquer, si
necessaire, la signalisation permanente.
GRATTAGE ET MISE EN FORME DE LA
CHAUSSEE :
1- Definition :
Nivellement des matériaux granulaires afin de redonner
à la chaussée le profil désiré, sans apport de
materiaux granulaires.
2- But :
Restaurer la qualité de roulement de la
chaussée le profil désiré, sans apport de matériaux
ranulaires.
3- Niveau de qualité :
Le seuil d'intervention est basé sur les
critéres suivants :
1-Lorsque, à la vitesse affichée, la
sécurité et le confort au roulement sont affectés par des
trous, des dépressions ou des soulévements sur 3 m
supérieurs à 50 mm.
2- lorsqu'il ya présence de fortes ondulations
transversales de courte longueur d'onde (planche à laver,
c'est-à-dire 20 mm/0.7-1.5m).
3-lorsque le bombement de la chaussée est inferieure
à 3 %ou supérieur à 5 %, et lorsque les dévers sont
inadéquats.
Lorsque, la surface de la chaussée, Il ya
ségrégation et formation de
4-bande de pierre làche.
5-Lorsque l'on prévoit l'application d'abat
-poussiére.
6-Lorsque l'on prévoit effectuer un rechargement.
4- Calendrier :
Opération qui s'effectue généralement de
la fin de période de dégel jusqu'au debut des travaux de
déneigement.
5- Méthode de travail :
1. Installer la signalisation nécessaire
comformément au règlement en vigueur sur la signalisation
routiére du Québec, et l'adapter à la progression des
travaux.
NOTE : lorsque requis, masquer la signalisation
permanente quand celle -ci entre en conflit avec la signalisation
temporaire.
2. Sacrifier, si nécessaire, les matériaux
granulaires sur une épaisseur suffisante pour éliminer les
degradations.
3. Aplanir les bosses, combler les trous et les
orniéres, conserver un bombement de 3 à 5 % et ne laisser aucun
andain.
4. Rétablir les dévers.
5. Eliminer les pierres de plus de 75 mm qui reposent sur la
surface de la chaussée.
6. Enlever la signalisation temporaire et démasquer, si
necessaire, la signalisation permanente.
NOTES :
· Le grattage ne doit jamais se faire en sen contraire de
la circulation.
· La sacrification doit étre faite sur toute la
largeur de la chaussée.
· Les joints d'expansion, les tabliers de ponts et les
passages à niveau des voies ferrées doivent demeurer libres de
matériaux granulaires.
· Le grattage doit étre exécuté de
façon à conserver tous les matériaux granulaires sur la
chaussée.
Cette opération ne doit pas étre
réalisée durant une période de pluie .De meilleurs
résultats sont cependant obtenus lorsque la chaussée est
humide.
MISE EN FORME DES ACCOTEMENTS :
1- Faire escorter la niveleuse par un véhicule
accompagnateur muni d'un panneau approprié.
2- Ramener uniformément le gravier en quantité
suffisante le long de la ligne de rive pour éliminer l'orniére.
(Il est important de récupérer le gravier sur toute la largeur de
l'accotement).
NOTE : Lorsque possible, redonner à l'accotement
sa pente théorique 6 % en section droite et les pentes
appropriées en section courbe.
3- Niveler de façon à ce que la pente draine
bien l'eau vers le fossé.
NOTE : Une attention particuliére doit étre
apportée afin de ne pas laisser de gravier sur la chaussée ni
d'andains devant les entrées privées ou sous les
glissiéres de sécurité.
EPANDAGE D'ABAT -POUSSIERE :
1-Installer la signalisation requise ; voir planches de
signalisation dans le volume `` signalisation routiére du
québec » : ``Signalisation des travaux mobiles lents
».
2- Gratter et mettre en forme la chaussée de façon
à obtenir un bombement de 3 à 5 % (rechercher 5 %).
3- Epandre la solution de façon uniforme sur environ 70 %
de la largeur de la chaussée à traiter
.Généralement, les taux suivants sont utilisés :
Gravier
|
1ére application
|
2éme application
|
Moins de 10 % de particules fines
|
4 m /km
|
2 m /km
|
Plus de 10 % de particules fines
|
3 m /km
|
1,5 m /km
|
4- Vérifier les spécifications de pose du
fabricant pour optimiser le taux d'application.
5- A moins d'un avis contraire, une seule application est
suffisante pour la saison.
NOTES :
· Auncun épandage d'abat poussiére n'est
effectué pendant une averse ou lorsque, selon Environement canada, une
averse importante est prévue.
· Aucun épandage n'est effectué à
l'intérieur d'un périmétre de protection de 30 m
,mesuré horizontalement ,d'un plan d'eau ,d'un cours d'eau ,d'une source
d'eau potable municipale ou
· Le coupage ou le perçage de trous est à
éviter ;si inévitable,le coupage doit se faire à la
scie et le perçage avec une foreuse emporte -piéce .L'utilisation
du chalumeau est strictement défendue .
· Si des éléments de glissment sont
écaillés ,rayés ,sciés ou percés,il faut
appliquer une peinture riche en zinc (galvicon) sur les surfaces mises à
nues .Il est important de manipuler les éléments
`` délicatement » pour garder intacte la
galvanisation.
6- Vérifier et ajuster l'alignement.
NOTE : A la fin de chaque journée de travail ,un bout
rond temporaire est installé à l'extrémité d'un
élément de glissement dont l'installation n'est pas
complétée ,afin de prévenir la pénétration
de l'élément de glissement dans le véhicule lors d'un
collision.
Dans la mesure du possible compléter chaque section
déjà ouverte à la fin d'une journée de travail, si
non possible, placer un balisage temporaire.
7-Installer les plaques réflichissantes.
8- Nettoyer et égaliser uniformement l'accotement.
9- Transporter les rebuts à un endroit
déterminé à l'avance.
10- S'assurer de laisser les lieux propres.
11- Enlever la signalisation temporaire et démasquer, si
necessaire, la signalisation permanente.
NOTE : cette méthode de travail est écrite
pour des glissiéres en profilé d'acier sur des poteaux de bois.
Conclusion :
Durant la mise en stage probatoire de six mois, j'ai
cnstaté que la théorie et la pratique complémentaire et
d'avoir une vision plus claire sur le monde de travail.
Enfin, j'espére avoir donné le meilleur de cette
période de six mois pour le projet de tronçon express mazafran -
bousmail pour mettre satisfaction personnelle ainsi que celle de tous ceux qui
me aide de prés ou loin de cette période de stage.
|