Simulation de cellules déphaseuses en
incidence quelconque
1 Introduction
Notre travail, comme nous venons de le mentionner, s'inscrit
dans le cadre général de la modélisation du comportement
d'un réseau de cellules déphaseuses éclairées par
une onde plane en incidence quelconque (suivant la position de la cellule dans
le réseau).
Au cours des anciens travaux de recherche effectués
dans notre laboratoire, le travail s'est contenté de la mesure de la
phase du champ réfléchi en champ lointain (en incidence normale
à l'aide du logiciel HFSS) sans avoir des informations sur l'amplitude
de ce dernier. De ce fait, notre contribution consiste tout d'abord à
fournir le champ proche qui s'établit dans la cellule
modélisée, en amplitude et en phase (calcul du coefficient de
réflexion de la cellule). En général, d'après
[article pozar] nous calculons, dans un premier temps, en l'absence de cellule,
le champ réfléchi provenant du substrat et du plan de masse. Nous
obtenons donc une matrice de réflexion
(Eq.4. 1) permettant de calculer les composantes de ce champ
réfléchi à partir du champ
Er
JJG JJG
??
- Eq.4. 1
jkz
e
Er? ? ? ?
R E i
0
r i jkz
è èè è
E = = =
. ( , ). . .
R E e R
??
E r i i
?? ??
0 ? ?
i
E
ö öö ? ?
ö
è ö - ? ?
Dans un second temps, nous calculons une deuxième matrice
de réflexion due à la présence de la cellule seule
(Eq.4.2). Nous notons par s
Ele champ réfléchi obtenu.
JJG JJG
Es i
??SS E
??? ?
s ijkz
è
E= = =
s ii
SEeSS
.(,). . .
èè èöè
èö-??
? ? i
? ? ??
E ? ?
E
ö öèöö ? ?
ö
|
- Eq.4.2
jkz
e
|
Nous déduisons alors le champ total réfléchi
par le réseau réflecteur dans la direction spéculaire
à partir de l'équation (Eq.4.3)
E E E R è i ö i Sè i
ö i Eè i ö i e-
JJJG JJG JJG JJG
kz Eq.4.3
T r s ((,)( , ) ) .( , ).
ij
= + =+
Ainsi, nous pouvons déterminer la réponse en phase
de la cellule.
2 Procédure de caractérisation des
cellules déphaseuses en terme de matrice de réflexion
Notre procédure de validation est menée en deux
étapes. Ainsi, la première étape consiste à la
valider sur un plan de masse. La seconde étape de validation est
effectuée sur des cellules tirées du réseau réel. A
chaque étape de validation, nous traitons les deux cas d'incidence c'est
à dire : incidence normale et oblique. Dans ce qui suit, nous essayons
de présenter notre procédure dans le cas général
d'incidence et de structures à simuler, ensuite, nous présentons
les différents résultats. Pour cela, d'après la figure
4.1, nous commençons par donner une idée sur la topologie de
simulation d'une structure sous test.
2.1 La polarisation
L'onde incidente est décrite par la figure 4.2, elle est
caractérisée par la direction du champ électrique. Ce
champ est paramétré dans les simulations par ses composantes ,
et
ExEy
Ez . L'onde incidente est également
caractérisée par le vecteur de propagation qui est
k incident
paramétré dans les simulations par ces composantes
, et .
kx ky kz
L'angle d'incidence de l'onde d'excitation étant une
variable utilisée pour les simulations. Les conditions absorbantes
utilisées pour borner le volume de calcul seront des surfaces de
rayonnement (radiations surfaces) ou des Perfectly Matched Layer (PML).
2.2 Radiations surfaces et PML
En réalité, les PML sont
préférées aux conditions absorbantes habituelles car elles
sont des conditions absorbantes adaptées à des angles d'incidence
variables mais elles nécessitent des temps de calcul importants par
rapport à des surfaces de radiation classiques (figure 4.3). Ainsi,
notre objectif consiste d'une part à valider notre méthode en
utilisant des surfaces de radiation. Pour améliorer nos
résultats, nous pouvons utiliser des PML.
2.3 Conditions périodiques
Les conditions périodiques utilisées sont
constituées de deux paires de conditions représentées
à la figure 4.4. Ces conditions sont utilisées pour faire
correspondre à un déphasage près les champs sur la
condition « Slave » aux champs qui sont calculés sur la
condition
<< Master >>. Le déphasage entre les deux
plans est appelé << scan angle >>, il est utilisé
pour fixer la direction de l'onde réfléchie. Ce << scan
angle >> doit être paramétré et il doit être
relié à l'angle d'incidence de l'onde d'excitation.
2.4 Plans de mesure
Les plans de mesure utilisés pour les post-traitements
sont décrits à la figure 4.5. Ces plans de mesure sont
alignés perpendiculairement aux vecteurs de propagation de l'onde
incidente et réfléchie. Nous mesurons l'onde en champ proche. La
position géométrique des plans de mesures est
paramétrée pour suivre les variations de l'angle d'incidence.
Pour mesurer la phase sur ces plans, nous avons essayé
de programmer une macro qui nous permet ces calculs. En fait, cette mesure
correspond à la moyenne de la phase mesurée sur le plan de
mesure. L'amplitude du champ est mesurée de manière similaire.
Une idée sur la macro utilisée est donnée en annexe D.
Conditions périodiques
Onde incidente
Z
X
Y
Plan de masse
Structure sous test
Surface de radiation
Figure.4. 1. Description de la topologie de simulation d'une
structure
|
Radiation
Boite de base
|
|
Z
Y
|
|
Onde incidente
|
K_z K _incident
|
K_y
|
z
y
|
Volume de calcul
|
|
|
|
|
|
Figure.4.2. Description de l'onde incidente
|
Figure.4.3. Description de la surface de radiation
|
|
|
Z
|
|
Plan de mesure
perpendiculaire à l'onde réfléchie
|
K _incident
|
è
|
Master_Z
|
|
Master_Y
|
Slave_Y
Z
Slave_Z
Y
|
Plan de mesure
perpendiculaire à l'onde incidente
|
|
|
|
|
K_réfléchi
|
|
|
|
y
|
|
|
Figure.4.4. Description des conditions périodiques
|
Figure.4.5. Description des plans de mesure
|
2.5 Procédure de calcul
(post-traitement)
Lors de la détermination de la réponse en phase
d'une cellule, correspondant à la phase du coefficient de
réflexion de cette dernière, il est indispensable de fixer un
plan de référence où sera définie la phase de
l'onde réfléchie. Ce plan de référence est
situé à la surface de la cellule (z= 0). Le principe de calcul du
champ réfléchi en incidence normale est le suivant :
E réf
Y
Z
e-
jk0z
d
Einc
e
jk0 z
d1
Figure.4.6. Principe de calcul du champ réfléchi en
incidence normale
Nous pouvons alors écrire :
öplan = =öpland+
k.d
réf réf
() () 0
z 0
öplan z = =öpland
- k0.d 1
incinc
(0) ( 1 )
(Eq4.1) et (Eq4.2) donnent :
?z ==öplan z = -öplan
z = =öpland-öpland
+ kd + d1) (0) () () () ( )
0.(
réf inc réf inc
00 1
|
De même, le principe de calcul du champ
réfléchi en incidence oblique est le suivant :
C
A
q
d
plan de masse
B
q
q
H
Figure.4.7. Principe de calcul du champ réfléchi
en incidence oblique
D'après ci-dessus, l'onde réfléchie qui
arrive en C (point de calcul de la phase du champ réfléchi) a
bien parcouru la distance BC () depuis le plan de masse. Par contre, elle est
le
dréf
résultat de la réflexion de l'onde incidente
issue de A. Or, l'onde incidente en A a la même phase
que celle située en C (point de calcul de la phase du
champ incident). La distance qui la sépare du plan de masse est donc AB
().
d inc
Soit H le projeté orthogonal de C sur le plan de masse
(d = ). Dans le triangle BHC
CH
rectangle en H, nous aurons :
BCd
== (1) réfd cos()
è
Dans le triangle ABC rectangle en A, nous avons de même
:
AB = d= BCè= dè
(2)
inc. cos(2) .cos(2)
réf
? z = = öplan = -öplan = =
öplan-öpland + kd réf +
d) (3)
(0) () () () () 0 . (inc
réf inc réf inc
z z
00d réf inc
donc les équations (1), (2) et (3) donnent :
réf incréf incd)
? (0) (0) (0) () (
z planplanpland plan öööö
== = - = = - z z réf inc
+
|
2ðf d
. . c cos()
è
|
[]
1 cos(2)
+ è
|
3 Résultats et Validation de la
procédure
La validation de la méthodologie de simulation
s'effectue en deux étapes. La première étape consiste
à effectuer des simulations sur une structure simple constituée
d'un simple plan de masse. Ensuite, nous appliquons notre procédure sur
des cellules tirées du réseau réel. Bien
évidemment, lors de nos simulations, en premier lieu, nous faisons le
test en incidence normale. En second lieu, l'incidence est quelconque.
3.1 Simulation sur un plan de masse
Les résultats de simulation pour des angles d'incidence
è de 0° (incidence normale) à 40° (qui
correspond à l'incidence maximale pour notre position choisie du cornet,
voir chapitre 3) sont présentés à la figure 4.8. Ces
résultats regroupent le champ réfléchi par la structure
sous test (dans ce cas un plan de masse). La mesure du champ
réfléchi permet de calculer le coefficient de réflexion
associé à la réflexion sur ce plan de masse. Nous
comparons ce coefficient de réflexion obtenu par la simulation au
coefficient théorique de la structure sous test (sur un plan de masse la
phase réfléchie devra être de 180° et l'amplitude est
de 1).
Nous pouvons constater visuellement sur ces figures que le
champ réfléchi est toujours une onde plane, renvoyée dans
la direction spéculaire de la direction incidente (la direction de
l'onde incidente est décrite à la figure 3). La figure 4.9 et la
figure 4.10 présentent la phase et l'amplitude du coefficient de
réflexion, calculé au niveau du plan de masse. Nous comparons ce
résultat au coefficient théorique d'un plan de masse (ayant une
valeur de -1). Ces résultats mettent en évidence le très
bon comportement de la cellule modélisée en utilisant la
méthodologie de mesures incluant des surfaces de radiations et des
conditions périodiques. La figure 12 démontre que la phase du
coefficient de réflexion est très bien modélisée.
L'écart à la valeur théorique de 180° est
inférieur à 5° pour des angles d'incidence allant de 0°
à 40°. La figure 4 démontre que l'amplitude du coefficient
de réflexion est très bien modélisée. En effet,
l'écart est inférieur à 3% de la valeur
théorique.
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|
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=0°
|
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=20°
|
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|
|
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|
|
|
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|
|
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=40°
|
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=45°
|
Figure.4.8. Variation des lignes de champ en fonction de
l'angle d'incidence
181
|
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180,5 180 179,5 179
|
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|
178,5 178
|
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|
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|
|
|
|
0
|
10
|
20
q
|
30 (°)
|
40
|
50
|
Figure.4.9. Représentation de la phase de pour des
angles d'incidence de 0° à 50°
|
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1,005
1
|
|
|
|
0,995
|
|
0,99
|
|
Onde incidente Onde réfléchie
|
0,985
|
|
0,98 0,975
|
|
|
|
0,97
|
|
0,965
|
|
0,96
0 10 20 30 40 50
Angle [°]
|
|
Figure.4.10. Représentation de l'amplitude de E en
linéaire pour le champ incident et réfléchi pour
différentes incidences
|
3.2 Simulation de cellules tirées du réseau
réel
3.2.1 Cellule simple patch chargée par une
fente
La description de la cellule déphaseuse, tirée du
réseau réel, pour nos tests est représentée
à la figure 4.11. Cette cellule constitue la maille
élémentaire d'un réseau réflecteur. Elle est
composée d'un patch métallique de dimensions
xpatch et ypatch placé sur un
substrat de
permittivité . Le plan de masse est situé sous le
substrat de hauteur h (en fait la présence du
r
plan de masse arrière facilite la réalisation
pratique du réflecteur). Une ouverture est réalisée au
centre du patch avec l'ajout d'une fente de largeur a et de longueur
variable b. La fente est positionnée perpendiculairement
à la polarisation de l'onde incidente, c'est à dire pour une
polarisation suivant l'axe y la fente va s'ouvrir le long de l'axe x
(variation de la longueur b). cette cellule fonctionne sur le
principe d'un patch à longueur résonnante variable. En effet,
ouvrir la fente en faisant varier b vient perturber le trajet des courants
électriques sur la surface du patch. Quand la fente s'ouvre, les
courants contournent la fente, ce qui permet de rallonger artificiellement la
longueur résonnante de la cellule.
m
m
h
ypatch
b
a
år
z
xpatch
y
x
Figure.4. 11. Exemple de cellule simple patch
étudiée
De plus, comme on a déjà noté, pour
recomposer le fonctionnement d'un réseau infini, nous utilisons des
conditions périodiques déjà décrites.
3.2.1.1 Incidence normale :
La structure est simulée avec une onde plane incidente
polarisée selon l'axe y et se propageant dans la direction des z
négatifs. Une étude paramétrique a été
menée sur la longueur résonnante du patch ypatch
et sur l'épaisseur du substrat afin de retrouver les
résultas fournis en champ lointain [CadoretF05,Cadoret04]. La largeur du
patch est de xpatch= 13.5 mm et le substrat
utilisé est le Duroid. La dimension b correspond à la
longueur variable de la fente dont la largeur est fixée à a= 1
mm.
La figure 4.12 représente la cartographie du champ
électrique dans le plan yoz, pour le cas d'une incidence normale. Ce
résultat présente le champ réfléchi par la
structure sous test.
Figure.4. 12. Cartographie du champ électrique
réfléchi
Nous constatons visuellement sur cette figure que le champ
réfléchi est touj ours une onde plane, renvoyée dans la
direction image de la direction d'incidence (direction normale).
La figure suivante montre la bonne correspondance de notre
méthode de calcul en champ proche que celle en champ lointain.
300 250 200 150 100 50
0
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Longueur de la fente b[mm]
Champ proche Champ lointain
Figure.4.13. Déphasage pour une longueur ypatch de 6 mm
résonnante une hauteur h de 3.175mm
En effet, l'écart entre les deux courbes est
inférieur à 3°, ce qui peut se voir plus clairement sur la
figure 4.14 pour une marge de longueur de fente b [3mm, 5mm].
260 250 240 230 220 210 200
3 4 5
Longueur de fente b[mm]
Champ poche Champ lointain
Figure.4.14. vue éclatée d'une loi de phase pour
une longueur ypatch de 6 mm résonnante une hauteur h de 3.175mm
Ainsi, nous avons étudié la dispersion de phase (en
champ proche) sur une bande de fréquence de [12GHz, 13GHz] (voir figure
ci-dessous)
300 250 200 150 100 50 0
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Longueur de fente b[mm]
12GHz 12.5GHz 13GHz
Figure.4. 15 Déphasage en fonction de la
fréquence pour une longueur ypatch de 6 mm résonnante et une
hauteur h de 3.175mm
Pareil, la figure 4.16 montre la bonne correspondance de notre
méthode de calcul en champ proche qu'en champ lointain pour une longueur
ypatch de 6 mm résonnante une hauteur h de 1mm
- 100
- 200
- 300
200
100
0
3 5 7 9 11
Longueur de fente b[mm]
Champ proche Champ lointain
Figure.4.16. Déphasage pour une longueur ypatch de 6 mm
résonnante une hauteur h de 1mm
De même, l'écart entre les deux courbes est
inférieur à 3° et cela se voit plus clairement sur la figure
4.17 qui nous donne une figure éclatée pour une marge de longueur
de fente b[3mm,6mm].
-185
-190
-195
-200
-205
-210
Longueur de fente b[mm]
7 8 9
Champ proche Champ lointain
Figure.4. 17 Vue éclatée d'une loi de phase en
incidence normale
D'après la figure 4.18, et dans le cas d'une longueur
résonnante ypatch de 10 mm et une hauteur du substrat h de 3.175mm, nous
trouvons une bonne correspondance des résultats de simulation en champ
proche qu'en champ lointain.
200
150
100
-50
50
0
Longueur de fente b[mm]
Champ proche Champ lointain
Figure.4. 18. Déphasage pour une longueur ypatch de 10 mm
résonnante une hauteur h de 3.175mm
3.2.1.2 Incidence oblique :
Puisque notre travail consiste à valider notre
procédure de caractérisation des cellules déphaseuses, on
a effectué nos simulations pour le cas d'une longueur résonnante
ypatch de 6 mm et une hauteur de 3.175 mm. Les cartographies du
champ électrique, pour des angles d'incidence è allant
jusqu'à 40° et pour une longueur de fente b=5mm, sont
présentées dans la figure 4.19. Ces résultats
présentent le champ réfléchi par la structure sous test.
Nous constatons visuellement sur ces figures que le champ
réfléchi est une onde plane, renvoyée dans la direction
image de la direction d'incidence.
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=10°
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=20°
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=30°
Représentation des lignes de champ pour un
angle d'incidence è=40°
Figure.4.19. Variation des lignes de champ en fonction de
l'angle d'incidence
Nous devons noter que nous avons effectué une
étude paramétrique pour déterminer la distance où
nous devons se mettre à chaque fois pour vraiment avoir une bonne
stabilité de l'onde et donc avoir une onde plane (pour effectuer nos
calculs et post-traitement) à cause des modes supérieurs de
Floquet qui apparaissent et qui causent une perturbation du champ
réfléchi.
250 200 150 100 50 0
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Longueur de fente b [mm]
Champ proche Champ lointain
Figure.4.20 Déphasage pour un angle d'incidence de
10°
|
|
300
|
|
200 100 0 -100 -200
|
|
|
|
Champ proche Champ lointain
|
|
|
|
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1011 Longueur de fente b[mm]
|
|
Figure.4.21 Déphasage pour un angle d'incidence de
20°
|
|
250
|
|
200
150
100
50
0
|
|
|
|
|
Champ proche Champ lointain
|
|
|
|
|
|
Longueur de fente b[mm]
|
|
Figure.4.22 Déphasage pour un angle d'incidence de
30°
|
200
|
150 100
50
0 -50 -100 -150 -200
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Champ
|
|
lointain
|
|
Champ
|
|
|
|
|
|
|
1 3 5 7 9 11
Longueur de fente b[mm]
|
Figure.4.23 Déphasage pour un angle d'incidence de
40°
|
De plus, les figures 4.20 , 4.21 ,4.22 et 4.23 montrent encore
une fois la bonne correspondance de notre procédure de simulation en
champ proche que celle en champ lointain. En effet, l'écart maximal
entre les deux méthodes est de l'ordre de 6°. Cela se voit plus
clairement sur la figure 4.24 qui nous donne une figure éclatée
pour une marge de longueur de fente b [3mm, 6mm].
200 195 190 185 180
3 4 5 6
Longueur de fente b[mm]
Champ lointain Champ proche
Figure.4.24 Vue éclatée d'une loi de phase pour un
angle de 20°
3.2.2 Cellule double patch chargée par deux demi
fentes
Pour les réseaux réflecteurs, nous avons besoin,
comme nous l'avons vu, de couvrir une gamme de phase de l'ordre de 360°.
Néanmoins, utiliser seulement la longueur b comme degré
de liberté, conduit à une gamme de phase réduite. Ceci
pourra être résolu en permettant à la phase d'effectuer
plusieurs sauts. Ainsi, l'utilisation d'un deuxième résonateur
est donc nécessaire. Par ailleurs, il est possible de réaliser
des structures à plusieurs résonances en superposant plusieurs
résonateurs de longueurs différentes. L'inconvénient de
cette technique réside dans la complexité des réalisations
des structures multicouches. Pour cela, au cours des précédents
travaux de recherche, il était choisi de travailler avec des structures
simple couche, et de combiner plusieurs résonateurs positionnés
cote à cote dans une même maille. En effet, il est possible de
placer deux résonateurs dans une même maille et de les
contrôler par une fente commune.
La description de la cellule déphaseuse choisie pour
nos tests est représentée à la figure 4.25. Cette
structure repose sur les mêmes principes que ceux de la structure simple
patch, c'est à dire une augmentation de l'ouverture b de la
fente va permettre la résonance de la structure. Elle possède
deux longueurs résonnantes de patch et elle va résonner pour deux
longueurs de fente différentes et entraînant ainsi deux sauts de
phase.
z
conditions périodiques de floquet entourant la cellule
y
x
y
x
Figure.4.25. Exemple de cellule double patch
étudiée
Notre travail consiste à valider notre procédure
de caractérisation des cellules déphaseuses, nous avons
effectué nos simulations pour le cas d'une longueur résonnante
ypatch de 13.5 mm et une hauteur de 1 mm. En incidence
normale, nous obtenons une bonne correspondance pour la loi de phase en champ
proche qu'en champ lointain (figure 4.25).
-100
-200
-300
200
100
0
1 3 5 8 12
Longueur de fente b[mm]
Champ proche Champ lointain
Figure.4.25. Déphasage pour une longueur ypatch
13.5mm et une hauteur h de 1mm
Par ailleurs, parmi nos perspectives nous allons appliquer
notre procédure de caractérisation (en incidence oblique)
à ce type de cellules pour étudier le mécanisme de
transfert entre les composantes du champ, ainsi nous regarderons le niveau de
polarisation croisée rayonnée.
4 Conclusion
Notre procédure de caractérisation nous fournie
de bons résultats en concordances avec ceux effectués au cours
des précédents travaux de recherche effectués au sein de
notre laboratoire. De plus, cette procédure permet d'avoir des
informations sur l'amplitude du champ réfléchi (voir annexe E) ce
qui va nous permettre dans une seconde étape à déterminer
la valeur des coefficients de réflexion pour interfacer nos
résultats avec ceux élaborés par le laboratoire u
wavelab en Italie dans le cadre de notre collaboration avec la
société Alcatel Alenia Space
pour une étude avec l'Agence Spatiale Européenne
(ESA).
Conclusion générale et
perspectives
Au cours de ce mémoire, une étude
bibliographique sur les réseaux réflecteurs a été
réalisée. En effet, au début, nous avons
présenté leur principe de fonctionnement ainsi que leurs
avantages et inconvénients. Ensuite, une présentation des
fondements théoriques des outils de simulation utilisés a
été élaborée. Pour cela, une idée assez
complète sur les approches développées au sein de notre
laboratoire pour les études des cellules déphaseuses était
développée dans le deuxième chapitre.
De plus, nous avons défini les caractéristiques
d'éclairement d'une cellule du réseau pour améliorer nos
simulations. De ce fait, deux méthodes étaient mises au point et
implémentées sur le logiciel Matlab. Dans le dernier chapitre,
nous avons décrit, d'une part notre procédure de
caractérisation des cellules déphaseuses et d'autre part les
résultats de simulation obtenus sous le logiciel HFSS.
De même, nous proposons, comme perspective à ce
travail, d'étudier le mécanisme de transfert entre les
composantes du champ, ainsi que d'exploiter le niveau de polarisation
croisée rayonnée.
Bibliographie
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Reflectarray' IEEE
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1997 [Taflove95] A. Taflove `computational Electrodynamics : The infinite
Difference Time
Domain method' Artech House, Boston, MA, 1995
[Taflove98] A. Taflove, redacteur `advances in computational
Electrodynamics: The infinite Difference Time Domain method' Artech House,
Boston, MA, 1998
[Taflove00] A. Taflove et al. . `advances in computational
Electrodynamics: The infinite
Difference Time Domain method, 2 ed' Artech House, Boston, MA,
1998 [Girard03] `Conception et simulation de cellules rayonnantes pour
réseau réflecteur à
polarisation circulaire', Thèse de Doctorat soutenue le 13
novembre 2003. [Alex02] `Etude d'antennes à Résonateur
Diélectrique à l'aide de la FDTD et de la
MR/FDTD', Thèse de Doctorat soutenue le 13 Mai 2002.
[CadoretF05] D. Cadoret et al.. `A new reflectarray cell using
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[Cadoret04] D.Cadoret et al.. 'New reflectarray cell using
coupled microstrip patches loaded with slots', JINA Journée
Internationale de Nice sur les Antennes, 8-10 Novembre 2004.
[CadoretM05] D.Cadoret et al.. `Analyse de cellules de
réseaux réflecteurs environnées incluant les effets de
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Annexe
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