UNIVERSITE D'ABOMEY CALAVI
FACULTE DES LETTRES, ARTS ET
SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE ET D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
CYCLE DES MAITRISES PROFESSIONN ELLES
OPTION : DEVELOPPEMENT LOCAL
THEME
DES PROJETS DE CONSTRUCTION
IMPACTS D'INFRASTRUCTURES
COMMUNAUTAIRES SUR LE
DEVELOPPEMENT LOCAL: CAS DU
MARCHE DE KPASSE A OUIDAH
PRESENTE ET SOUTENU PAR
Ahonankpon Hubert Frédéric GBAGUIDI
MAITRE DE STAGE DIRECTEUR DE MEMOIRE
Clément SOUDE Dr Benolt N'BESSA
Chef projet a l'AGETUR Maître Conférence des
Universités
FLASH/UAC/BENIN
le 1 0 Mai Soutenu 2007
Président duury : Christophe HOUSSOU
Examinateur: SOUDE pporteur
RaClément : BenoIt N'BESSA
AG~TUK: AGence d'~xécution des Travaux Urbains
AUC Université d'Abomey Calavi
5T 5!timents et Travaux ublicjues
CADTM Comité d'Action contre la dette du Tiers Monde
DGAT Département de Géographie et de
l'Aménagement du Territoire
~S ~CT: nvironnement, Social, oliticjue, conomicjue, Culturel et
Technologicjue
FrIVIS Fronds d'Infrastructures Villes Secondaires
FrLASh Fraculté des lettres, Arts et Sciences humaines
hIMO haute Intensité de Main d'/uvre
INSA~~ Institut National pour la Statisticjue et l'Analyse
conomicjue ONG Organisation Non Gouvernementale
NUD rogramme des Nations Unies pour le Développement
KG h Kecensement Général de la opulation et de
l'habitat
KTI Kesearch Triangle Institute
SSFr~Solidaires Sans
Frrontières
USAID United States Agency for International Development
Avant Propos
Les présents travaux s'inscrivent dans le cadre de la
fin de nos études en MaItrise professionnelle option
Développement Local a la Faculté des Lettres, Arts et Sciences
Humaines de l'Université d'Abomey Calavi (FLASH/UAC).
En effet, le Diplôme de MaItrise Professionnelle (BAC +
5) en Développement Local est délivré par le
Département de Géographie et d'Aménagement du Territoire
(DGAT) de la FLASH/UAC suite a la présentation et a la soutenance d'un
mémoire de fin de formation. Ce mémoire fait suite a un stage
professionnel de six (06) mois au moins dans une structure traitant des
questions de Développement Local. Pour notre cas, c'est l'ONG Solidaires
Sans Frontières Bénin (SSF BENIN) et la Research Triangle
Institute (RTI), une Agence d'exécution de l'USAID qui nous ont servi de
cadre de stage.
Solidaires Sans Frontières Bénin s'investit dans
les questions d'éducation, de santé, de réduction de la
pauvreté, de lutte contre l'incivisme et la corruption et le
Développement Local.
Quant a la RTI, son champ d'action est la lutte contre la
corruption, le développement local, les questions
d'égalité de chance et l'appui institutionnel au
développement des communes.
Le choix de ces cadres d'études s'inscrit dans le lien
que ces structures ont avec la réalisation d'infrastructures marchands
d'une part et le Développement local en général d'autre
part
Loin de considérer ce travail comme une fin en soi,
nous le percevons plutôt comme une contribution a un domaine très
peu exploré: celui de la construction des équipements marchands
et de leurs impacts sur le développement d'une localité. Ceci
permettra un temps soi peu de résoudre la question de rareté de
la littérature dans ce domaine.
Déd icace
Ce travail est dédié a Dieu le tout puissant pour
toutes ses graces.
Constant et Victoire GBAGUIDI, par ce travail, je vous promets de
m'appliquer d'avantage a vous faire honneur par le travail bien fait ; j'ai
compris que seul cela pourra me faire grandir.
Tonton clément grace a la confiance que vous me faite, je
m'évertuerai a assurer de vous une relève de qualité digne
de vous et de vos capacités. Par ce travail, je vous promets que je ne
vous décevrai pas.
Fréjus Roméo, Arnauld Wenceslas et tous nos cousins
et cousines, une fois encoreje vous montre le chemin a suivre.
A ma conjointe Claire Jeannette, je te dédie ce
mémoire pour toute l'attention quej'ai toujours
bénéficié de toi.
Aulidia, Yanne et tous vos cousins sachez que la seule
manière que je connais pour réussir dans la vie est le travail.
Il n'y a pas d'autre et il n'y en aura pas. Alors appliquez vous y.
Re me rc i em e nts
Au terme de ce travail, mu par l'honnêteté moral et
intellectuelle, il me revient de rendre grace a certaines personnes. Ainsi que
madame SOUDE Théophilia et ses enfants Florida, Alexandra, Axel et
Primaël veuillent trouver ici l'expression de ma gratitude;
Mes remerciements vont a l'endroit de Messieurs
Jérôme ZANKPE, Simon GOUDOU, Omar TOURE, Omer HOUEDANOU, Mathias
POFAGI, BenoIt N'BESSA, Victor ZOUNMENOU, Placide BADJI, Gilbert AMADJIKPE,
Ludovic AGONNOUDE, Serges HOUNKPATIN, Franck ATTOLOU, Marius KOUDJO et de
madame Simone SOUDE qui m'ont toujours accordé leur soutien toutes les
fois quej'en ai eu besoin
J'ai une pensée gracieuse envers tous mes camarades de
classe et particulièrement Michel, Euloge, Nicodème, Freddy,
Eddie et Joachim.
Je remercie enfin tout ceux qui de près ou de loin ont
participé a l'aboutissement de ce travail.
INTRODUCTION
A la fin de la grande guerre de 1939 a 1945, le monde
était vraiment en ruine. La misère s'est aggravée dans
tous les pays et naturellement un peu plus dans les pays pauvres. De nombreux
projets de développement ont été initiés tel que le
plan Marshall pour la reconstruction de l'Europe. Mais beaucoup de ces projets
ont échoué car ne répondant pas toujours aux aspirations
des populations. Pour corriger cet état des choses, il a
été élaboré des projets de développement
conçus pour les populations et par elles. C'est la maturation de ce
concept qui a conduit a la décentralisation au début des
années 1 980 en France. Ce concept a atteint les pays en
développement au cours des années 1 990 avec l'avènement
de la démocratie. Au Bénin, la loi référendaire
n° 90 - 32 du 11 décembre 1 990 portant constitution de la
république du Bénin dans son titre X a consacré quatre
articles a la décentralisation. L'article 1 50
sti pule:<<collectivités territoriade la les les
république du Bénin sont
créées la
par loi >>.
Les états généraux de l'administration de
1 993 ont définis les orientations a donner a cette disposition
constitutionnelle. Les recommandations de ces états
généraux ont amené le parlement béninois a voter
cinq lois sur la décentralisation au Bénin que le gouvernement a
promulgué entre janvier 1 999 et Mars 2000. Pour appliquer certaines
dispositions de ces lois, vingt (20) décrets d'application ont
été adoptés par le gouvernement du Bénin.
- 029 du 15 Janvier 1999 portant organisation des
La loi 97
communes en république du Bénin dispose en son
article 104 << la
commune a la charge de la construction, de
l'équipement, des
réparations, de l'entretien et de la gestion des
marchés et des
abattoirs >>.
Ceci montre que la construction des équipements marchands
est entièrement a la charge des communes.
C'est justement pour cette raison qu'un certain nombre de
communes du bénin regroupées sous le vocal de villes secondaires
ont obtenu un financement pour la construction d'un certain nombre
d'équipements marchands au sein de leur ville.
Parmi ces villes secondaires, se trouve Ouidah qui a
décidé d'utiliser ce fonds pour la construction du marché
de Kpassè et de l'assainissement de ses voies d'accès.
Ce projet a engendré un certain nombre d'impacts sur le
développement local de la commune. L'objet de la présente
étude est l'identification des principaux impacts que ce projet a
apporté a l'évolution de Ouidah.
Afin de conduire cette étude, nous allons commencer par
dégager la problématique et exposer la méthodologie
adoptée. Ensuite, il sera question de présenter le cadre de
l'étude pour aboutir a la présentation des résultats
obtenus.
Dans cette partie, il s'agira de définir la
problématique et les hypothèses de l'étude. Ensuite, il
sera question de définir les
objectifs globaux et spécifiques, les résultats
attendus et enfin la
méthodologie adoptée pour condu ire
l'étude.
1 Problématique et : Section hyde
pothèses l'étude
Paragra1:
phe Problématique
Tous les débats aujourd'hui dans les institutions aussi
bien nationales qu'internationales se focalisent autour des questions de
développement. Malgré les efforts fournis, le résultat
n'est pas encore perceptible ; pour preuve, selon le CADTM dans
U'les chiffres
la d ette en '',
de 2005<<la part de la population la plus
pauvre dont
le revenu est égal a celui des 1 les plus riches est
de 57 T.La
pauvreté et le sous développement sont les maux
auxquels nous sommes confronté tous les jours. Une solution pour
atténuer cette misère est l'amélioration du cadre de vie
des humains sur la terre.
Cette amélioration du cadre de vie passe par la
réalisation d'infrastructures socio communautaires tant publiques que
privées. Nous pouvons citer entre autres infrastructures la construction
des bâtiments pour usage de domicile, de bureau, de centre de culte, de
centre d'éducation, de centre de santé, de centres de loisirsW
Tout
ceci est désigné sous le nom
générique de NTS.
BATIME
A cela s'ajoutent un autre type d'infrastructures
désignées par le terme CS.
PUBLIpe
Il regrouTRAVAUX entre autres la construction
des routes, pistes, chemins, chemin de fer, avenues,
boulevards,
cours et autres ouvrages d'art (ponts, dalots, ponceaux,
radiers, caniveaux, collecteurs et passage busés).les ouvrages tels que
places publiques,monuments ,oléoducs , tunnels ,pipelines et viaducs
sont
aussi classés parmi les CS.
TRAVAUX PUBLI
Les dernières années ont été
marquées par d'importantes mutations du cadre urbain de notre pays le
Bénin. De nouveaux immeubles sont érigés dans tous les
quartiers, de nouvelles voies sont construites ou réhabilitées ;
de nouvelles pistes sont ouvertes ;
des places publiques ont été
aménagées. Bref, de nouveaux
chantiers de construction
d'infrastructures sont ouverts.
Dans cette kyrielle d'infrastructures communautaires, celui
qui attire le plus notre attention concerne les équipements marchands
car ils sont une source d'auto financement des communes car leur procu rant
d'énormes ressources pour leur budget.
Par équipements marchands, on désigne les
marchés, les gares routières et les magasins. L'article 1 04 de
la loi N°97-029 du 1 5 janvier 1 999 portant organisation des communes en
république du
Bé n in st i pule U'la commune a
la charge de la construction, de
l'équipement, des réparations, de l'entretien
et de la gestion des
et des
marchés abattoirs.''
Selon le U'rapport de synthèse du
programme de
déveloen faveur des zones ''
ppement vulnérablesde la Direction de
la Planification Stratégique du Ministère chargé de la
planification et du Développement actuel Ministère du
Développement, de
l'Economie et des Finances (janvier 2006) a la page 18: &
le sous
équides communes est généralisé.
pement Beaucoup d'équipements
urbains existants sont a l'état d'abandon
(bâtiments abritant les
bureaux des communes, terrains de sport par exemple) et
les
infrastructures économiques tels que les
marchés, les gares
routières sont en majorité incomplètes
et très précaires et sont
peu d'attention pour leur entretien et pour leur
gestion. T
Ceci explique le fait que depuis le début la phase active
de la décentralisation de nombreux chantiers de construction
A. Gnammon-Adiko a travers son ouvrage intitulé
U'Moderniser
et dévelodes pper équipements marchands
l'objet de très
''justifie l'importance
des infrastructures marchandes pour les collectivités
locales
&.. Concevoir des marchés fonctionnels et des
réseaux de
communicat
ion demeure leur tâche phare. Les collectivités
locales
doivent, par conséquent, considérer ces
investissements comme une
obligation de leur missionT.
C'est sur cette base que tout dirigeant politique national ou
local veut marquer son temps par la qualité et le nombre
d'infrastructures réalisées et Il n'est aussi pas rare d'entendre
des
propos du genre: U'quand le
bâtiment va, tout .
va'' C'est donc a
dessein que les gouvernants investissent beaucoup dans ce
secteur.
Le domaine de construction d'infrastructures peint de
cette
manière n'est pas sans impacts sur la société.
Ces impacts positifs et
négatifs sont dans tous les domaines de l'ESPECT c'est a
dire
Economie, Social, Politique, Environnement, Culturel et Technologie.
C'est pour analyser ces impacts que nous nous
proposons
d'étudier a travers notre mémoire le thème:
Impacts des projets de
d'infrastructures communautaires sur le construction
développement
: cas du marché de local ka
passe Ouidah.
A travers cette étude, nous verrons comment ce projet
est mis en uvre ; qui en sont les principaux acteurs? Quelle est l'importance
de ces réalisations sur le développement de Ouidah et de sa
région?
Paragra2 Hyphe de
pothèses l'étude
La commune de Ouidah gère un projet de
construction
d'infrastructures marchandes ;
Les chantiers de construction d'infrastructures socio
communautaires réduisent le taux de chômage pendant la
durée des travaux;
Les projets de construction d'infrastructures
socio
communautaires améliorent le cadre de vie et le rend plus
agréable;
Les projets de construction d'infrastructures socio
communautaires améliorent les finances locales et
réduisent la
pauvreté.
2 objectifs et résultats de
: Section
l'étude
Paragra1: de
Objectifs phe l'étude
~ Objectif global
L'objectif global visé a travers cette étude est
d'évaluer les impacts des projets de construction d'infrastructures
socio communautaires sur le développement de Ouidah.
Cet objectif se déclinera en trois (03) objectifs
spécifiques :
~ Objectifs spécifiques
De façon spécifique, il sera question :
> d'étudier le cadre de réalisation du projet
de construction du
marché de Kpassè a Ouidah
> d'étudier les conditions de réalisation de
ces ouvrages a travers
la main d'cuvre utilisée
> d'étudier la portée de ces
réalisations sur le développement local a travers
l'amélioration des recettes communales et du niveau de vie des
populations riveraines
Paragra2 : attendus de
Résultats phe l'étude
Les résultats attendus de l'étude sont les suivants
:
> La réalisation d'une carte montrant les sites
d'accueil du projet
> La portée économique et sociale du projet
> La production de tableaux statistiques et de
graphiques
montrant l'emploi de la main d'cuvre sur ce chantier
3 méthodologie : Section adoptée
Une approche a trois volets a été retenue pour
cette étude.
3.1 de la
Revue littérature
La revue de la littérature nous a conduit a parcourir
certains centres de documentation et a explorer les ouvrages relatifs a notre
sujet. Ici, les documents consultés sont:
· Les ouvrages généraux sur la
Décentralisation
· Les ouvrages sur la gestion des marchés
· Les mémoires et rapports sur la
décentralisation
· Les rapports et mémoires sur la construction
d'infrastructures
· Les revues sur le développement local
· Les textes de loi sur la décentralisation au
Bénin et leurs décrets d'application
· Les sites Internet traitant des sujets liés a la
décentralisation et aux questions d'infrastructures marchandes
Les centres de documentation fréquentés et la
nature des documents et des informations recueillis dans le cadre de notre
étude sont récapitulés dans le tableau n° 01ci
après:
Tableau n° I : centres de documentation
fréquentés et nature des informations recueillies
N°
|
Centre de documentation et bi bliothèque
|
documents Nature des
|
Ty d'informations recueilliespe
|
01
|
Bibliothèque de la FLASH
|
Mémoires, thèses
|
Méthodologie de recherche
|
02
|
Centre de documentation de la Banque Mondiale
a Cotonou
|
Rapports sur le développement
|
Développement économique
|
03
|
Mission de la décentralisation
|
Recueil de loi sur la décentralisation
|
Textes de loi sur la décentralisation et
décrets d'application
|
04
|
Bibliothèque de la RTI
|
Revue de presse sur la décentralisation
|
Généralités sur le développement
local
|
05
|
Centre de documentation du PNUD
|
Rapport sur le développement humain au
Bénin
|
Situation sociale du Bénin
|
06
|
Bibliothèque de l'ONG Solidaires
Sans Frontières Bénin
|
Rapport d'activités
|
Rapport d'activités des projets de
développement communautaire
|
07
|
Cybercafés
|
Sites web sur les infrastructures socio communautaires et
la décentralisation
|
Expériences de réalisation d'i
nfrastructures communautaires et textes de loi du droit positif
béninois
|
données s
d'enquêteSource ,
: 2006
3.2 collecte des
La données
Dans cette rubrique, il s'agira dans un premier temps de parler
des données collectées ; ensuite, il sera question de
décrire les méthodes
et techniques utilisées pour la collecte des
données et enfin, l'échantillonnage considéré pour
cette étude
a. don nées
Les collectées
Les informations quantitatives et qualitatives ont
été collectées sur le terrain grace aux questionnaires
individuels d'une part
adressés aux bénéficiaires (individuel et
en groupement) et aux entretiens directs et semi directs avec les personnes
ressources d'autre part.
Les bénéficiaires et les ouvriers ont
été choisis au hasard pour donner a l'étude de fortes
chances que les données recueillies s'appliquent a l'ensemble de la
population.
b. et techniques de collecte des
Méthodes données
Deux (02) méthodes ont été utilisées
pour réaliser les enquêtes. Il s'agit de:
> Les Entretiens (directs individuels et semi directs) et
les
> Observations directes
c. Echantillonnage
Ici, la sélection des échantillons est faite
suivant les différentes méthodes scientifiques.
La population enquêtée concerne les personnes
ressources ; il s'agit des autorités locales, des personnes qui ont
travaillé sur les chantiers objet de ces projets et des populations
bénéficiaires. Les personnes ressources ont été
sélectionnées en fonction de leur aptitude a fournir des
informations objectives et fiables sur le projet concerné.
Le tableau ci après résume le nombre de personnes
enquêtées en fonction de la catégorie de
l'enquêté.
Tableau N° II les échantillons
présentant enquêtés
CATEGORIE D'ENQUETES
|
NOMBRE DE PERSON N ES ENQUETE
|
TOTAL DES PERSONNES DE LA CATEGORIE CONCERNEE
|
ELUS LOCAUX
|
01
|
02
|
SERVICES COMMUNAUX IMPLIQUES
|
02
|
02
|
TECHNICIENS DE CHANTIER
|
22
|
36
|
OUVRIERS ET MANIUVRES DU CHANTIER
|
68
|
147
|
POPULATION RIVERAINE DES CHANTI ERS
|
1 7
|
Environ 41 53
|
VENDEUSES DU CHANTIER
|
12
|
18
|
TOTAL
|
122
|
|
données d'enquêtesSource : 06
20,
Il ressort de ce tableau que les ouvriers et les
bénéficiaires sont les plus nombreux dans l'échantillon
car ils sont les mieux indiqués pour apprécier les divers impacts
de ces projets.
3.3 TRAITEMENT DES
LE DONNEES
Au laboratoire nous avons procédé a une analyse
sélective des don nées par centre d'intérêt.
Ces données nous ont permis de construire des tableaux et
des graphiques pour l'analyse des données quantitatives.
Divers logiciels de traitement de textes et de données
ont été utilisés. Il s'agit de: Microsoft Word pour le
traitement de texte, Microsoft Excel pour les tableaux et la réalisation
des graphiques, Microsoft Visio pour les schémas, Picture viewer
application et MGE photosuite III SE pour les photos.
L'analyse et l'interprétation des données sont
faites par centre d'intérêt.
3.4 DIFFICULTES
LES RENCONTREES
La première difficulté et la plus importante que
nous avons rencontré lors des études est que la plupart des
enquêtés sont réticents quant aux questions qui concernent
leurs revenus. La deuxième difficulté est que la documentation
sur le thème de notre recherche est limitée ; ceci nous a
amené a faire beaucoup plus d'investigation.
La troisième difficulté rencontrée est
que les enquêtés et les personnes ressources ne sont pas toujours
disponibles a fournir les informations désirées au moment
désiré.
PRESENTATION OUIDAH
Carte n° 01 : Carte administrative de la commune de
Ouidah Source :CENATEL/ABE 2003
1 Section : cadre physique et administratif
Paragra1phe : Cadre physique
Située entre 2° et 2°1 5 de latitude Est et,
6°1 5 et 6°30, dans le Département de l'Atlantique, la Commune
de Ouidah s'étend sur une superficie de 364 km2. Elle est
limitée:
· au Sud par l'Océan Atlantique,
· a l'Est par la Commune d'Abomey Calavi,
· a l'Ouest par la Commune de Grand-Popo,
· et au Nord par les Communes de Kpomassè et Tori
Bossito.
Ouidah appartient a l'ensemble géographique qu'il est
convenu d'appeler << Zone humide >>. Elle jouit d'un climat soudano
guinéen, caractérisé par deux saisons de pluie
alternées de deux saisons
sèches a durées inégales. La hauteur d'eau
recueillie au cours de l'année varie entre 950 et 11 50 mm. La
température moyenne est de 2 7°C, variant de 24° a 30°C
en saison des pluies et de 23° a 33°C en saisons sèches.
Paragraphe 2 : Cadre administratif
Situé dans le département de l'Atlantique, la
commune de Ouidah compte dix (1 0) arrondissements subdivisés en
soixante (60) quartiers de ville et villages.
Chaque quartier de ville est dirigé par un Chef Quartier,
alors que chaque village est dirigé par un Chef de Village. Ils sont
sous l'autorité d'un Chef d'Arrondissement élu et membre du
Conseil communal
Paragra3 : Evolution
phe administrative
Après l'époque colon iale oii Ouidah était
le premier comptoir commercial sur la cote Dahoméenne,
l'évolution politique et administrative de la commune de Ouidah peut se
retracer a travers quatre (04) grandes périodes au cours desquelles,
elle a successivement eu le statut de district rural/urbain,
sous-préfecture, de circonscription urbaine. La dernière, celle
impulsée par le renouveau démocratique et la
décentralisation a permis a Ouidah de devenir Commune de plein
exercice.
Ainsi, les élections locales de décembre 2002
ont-elles permis de doter Ouidah d'un organe délibérant, le
Conseil Communal de 1 7 membres élus pour 5 ans et d'un organe
exécutif constitué par la mairie et les arrondissements.
En ce qui concerne la coopération
décentralisée, elle est initiée avec deux villes
françaises de Melum-Poinçonnet et Ville-Neuve
d'ASQ. Aussi, dans le cadre de la mise en uvre du projet
lagune,
des initiatives sont en cours pour rendre
opérationnelle
l'intercommunalité avec les communes lagunaires de
Kpomassè,
Grand-Popo et Calavi.
Section 2 : cadre humain
Paragraphe 1 : Historique du peuplement
Ouidah est une importante cité historique du
Département de l'Atlantique en République du Bénin. Le nom
Ouidah renvoie étymologiquement a l'ethnonyme utilisé par les Fon
d'Abomey pour désigner ses premiers habitants, les HOUEDAH. Ce vocable
sera perçu et transcrit différemment par les européens :
Juda, Ajuda par les portugais (1 6e siècle), Fida par les hollandais (1
7e siècle), Whydah par les anglais (1 681 -1 780) et Ouidah par les
français (1 7e siècle).
La population de la Commune est composée
majoritairement de Fon, de Nago, de Xuéda et de Mina. Les Xuéda
ont été les premiers habitants de la ville de Ouidah ainsi que de
sa région. Les Fon d'Abomey y sont venus en grand nombre sous le
règne du Roi Agadja, qui a conquis le royaume Xuéda de Savi, et a
fait de Ouidah sa façade maritime en 1 727 : c'était le principal
port de la côte du Golfe du Bénin. Ensuite, il y a eu la migration
des commerçants nago et haoussa du Nigeria.
Paragra2 phe : Evolution de la population
La population de Ouidah est passée de 64 433 habitants
a 76.551 habitants de 1992 a 2002, soit un taux d'accroissement intercensitaire
de 1,88 %, taux nettement inférieur a celui du département (4,29
%) et même au taux de croissance naturelle du Bénin
évaluée pour la période 1992-2002 a 3,23 %.
Le graphique suivant présente de manière
comparative l'évolution de la population de la Commune avec celle du
département, depuis le recensement de 1 979.
a'e ~a popu~ation a'e Ouia'aic et a'e ~voI'ution
~Y~tsantique
mi~iers en a'Yica~itants
(979 (992 2002
ouia'aic at~antique
(000
S00
600
400
200
0
Figure n° 01 Evolution de la population de Ouidah et
de l'Atlantique en milliers d'habitants ; Source : RGPH 2002
3 INSAE
www.insae.bj
Suivant les résultats du RGPH-3, la population
recensée dans la Commune de Ouidah est répartie entre 1 8.958
ménages. La taille moyenne des ménages est 4.
Paragraphe 3
: Religions
Ouidah est une localité oii les pratiques ancestrales
communément appelées vodoun demeurent vivaces. Ouidah est le
berceau mondialement reconnu du vodoun cependant, on y observe la cohabitation
de plusieurs religions. Le cas du Temple du Python et de la Basilique (Eglise
catholique de construction centenaire) est édifiant. C'est aussi a
Ouidah qu'est implanté le Grand Séminaire de formation des
pretres catholiques. Selon le RGPH-3, les principales confessions religieuses
des populations de la Commune sont : l'animisme (46,7%) ; le Catholicisme (41
,2%) ; l'lslam (3,6%) ; le Protestantisme (1,0%) et autres (7,5%).
Le graphique n° 02 montre la répartition de la
population de Ouidah selon la religion
$at~oiçue; 4f,20X
isíam, ,60X
he ía popuíation he CuihaIseíon ía
repartition r6íjion
protestants; 0.0f
autres, 7,y0X
animiste, 46,70X
animiste eat~oíiçue isíam protestants
autres
Figure n° 02 répartitions de la population
de Ouidah selon la religion ; Source: 2002 INSAE RGPH 3
www.insae.bj
Ces pratiques religieuses se retrouvent sensiblement dans les
mêmes proportions au niveau des arrondissements. Cependant, les adeptes
des cultes traditionnels sont plus nombreux en milieu rural qu'en milieu urbain
oii les religions chrétiennes tendent a prendre le pas sur le vodoun.
Section 3 : Activités économiques Paragra1
:
phe Commerce
Ouidah est un territoire a vocation multiple : histoire,
culture, tourisme, agriculture, pêche, élevage, commerce et
services. La valorisation de cet espace l'est a travers les flux des personnes,
des produits et de l'information entre d'une part, le centre urbain et les
arrondissements ruraux et d'autre part, la commune et les autres communes
environnantes.
Les activités économiques different d'un
arrondissement a un autre suivant la localisation et la nature des substrats
qui les supportent. Si les quatre arrondissements urbains, a savoir Ouidah 1,
2, 3 et 4 remplissent mieux les fonctions afférentes a une ville, les
autres arrondissements se consacrent plus aux activités agricoles et
connexes. Les principales activités économiques de
la commune
peuvent se résumer a : agriculture, pêche,
élevage, transformation de produits divers, commerce, exploitation de
carrières de sable, tourisme, l'artisanat et le transport.
Paragra2 : Les phe unités économiques
La zone industrielle des Départements de l'Atlantique et
du
littoral est localisée dans l'arrondissement Gakpé.
Elle n'est ni
viabilisée ni opérationnelle. Toutefois quelques
industries, PME et
PMI sont implantées dans l'arrondissement de Pahou et
Ouidah centre. Au nombre de ceux-ci ont peut citer: une (01) usine de
manufacture de cigarettes a Gbèna ; trois (03) unités de
production de provende et tourteau a Ganhatin, Pahou et Acadjamè; un
(01) complexe avicole d'élevage de poussin et poulet de race a Pahou
sans oublier les fabriques de barres de glace,
boulangeries,
Savonnerie, Imprimerie, . . .etc.
La transformation artisanale des produits agricoles est faite
avec des équipements rudimentaires. Il s'agit notamment
de: la transformation du manioc en dérivés alimentaires tels que
le tapioca et le gari ; la transformation du vin de palme en alcool (sodabi);
des
noix de palme et de coco en huile et du fumage de poisson,
fabrication artisanale de biscuits et du pain. Il y a aussi la fabrication du
sel a Djègbadji, Pahou, Avlékété.
Les activités d'artisanat proprement dites sont
menées dans les ateliers de fabrication : scieries, menuiseries,
constructions
métalliques et tournage, miroiteries, fabrication des
objets d'art
(dessinateurs, pyrograveurs, sculpteurs, peintres). Plusieurs
autres ateliers sont spécialisés dans les services :
mécanique, vulcanisation, dépannage radio et TV,
maçonnerie, électricité, plomberie, coiffure, couture,
tissage, tricotage, . . .etc.
La Commune de Ouidah apparaIt comme une Commune oi la
participation des femmes aux activités économiques est aussi
importante, sinon plus élevée que celle des hommes : 81,2 %
contre 18,8 % d'hommes.
20000
15000
10000
5000
0
n*~sc~~in (~ninin
Figure n° 03 évaluation de la population de
Ouidah suivant la catégorie socio
et le
professionnelle sexe ; Source : RGPH 3 INSAE 2002 ()
www.insae.bj
Il apparaIt clairement a travers la répartition des
actifs par branche d'activités qu'au niveau des hommes, l'agriculture
constitue l'activité principale (1 0,94 %), même si l'industrie
extractive et l'industrie manufacturière tendent a prendre de l'ampleur
(14,29). Par contre, chez les femmes, le commerce et la restau ration viennent
nettement au premier rang avec plus de 33.5 % des actifs féminins. C'est
d'ailleurs l'une des raisons qui justifient le projet de construction du
marché de Kpassè pour la commercialisation des différents
produits. La très forte proportion des non - déterminés
traduit sans doute l'existence de petits boulots de subsistance et des
activités du secteur informel auxquels se livre une grande partie de la
population de Ouidah pour la survie.
Paragra3 : phe Commerce
Il existe six marchés dont deux journaliers et quatre
périodiques. Parmi les deux marchés journaliers, le petit
marché "Ahouandjigo" se trouve dans le 2ème arrondissement. Le
marché
Zobè dans le 3ème arrondissement,
s`anime correctement tous les jours. Les marchés de Kpassè dans
le 3ème arrondissement et Pahou dans l`arrondissement de Pahou,
s`animent périodiquement et sont remplis essentiellement des produits
vivriers tels que: mals, gari, manioc, sel, poissons fumés, le haricot,
des hangars de tissus, des produits importés, des huiles de palme,
d`arachide, palmiste W.
Au niveau des autres marchés des arrondissements de
Savi et de Houakpé Daho, on retrouve les même produits que ceux
des marchés Kpassè et Pahou mais en de très faible
proportion puisqu`ils viennent de reprendre leurs activités. Les
vendeurs proviennent des Communes les plus proches pour animer ces
marchés.
4 Section : ressources financières
La mobilisation des ressources financières est
assurée par le service marchand de la commune et le service des
impôts (Centre des lmpôts des Petites Entreprises) (CIPE). La
commune dispose de la matière imposable mais, le recouvrement des
impôts locaux
rencontre des difficultés dont les plus importantes
sont :
l'insuffisance de personnel qualifié et
d'équipement adéquat ; le manque de civisme fiscal ; le
repérage difficile des adresses ; et le faible taux d'identification de
la matière imposable.
Paragra1 Evolution du budget
: phe communal
La commune bénéficie des ressources
financières provenant de l'Etat béninois : les subventions au
titre de l`exercice budgétaire, de la subvention de substitution de la
taxe civique. Elles sont directement intégrées au budget de la
Commune. D'autre part, l`Etat
a directement investi dans plusieurs secteurs, notamment la
santé, l`éducation, les routes et ouvrages d`art, les
marchés. Ce dernier cas persiste du fait du non transfert des
compétences prévues par la loi 97-029 du 1 5 janvier 1 999
portant organisation des communes en République du Bénin.
Le graphique ci après montre l'évolution du
budget de fonctionnement et du budget d'investissement au cours des
dernières années
t50
t00
150
100
50
0
2000 2001 2002 2003 2004
lw6v'o~wf~on £wlle (oncf~onnenenf ef lw yef £wlyef
l~~nv'esfissenenf
~~~~~ons leen /0 /~
receffes fof~~es
l6penses l~~nv'esf~sse~enf
l6penses le (oncf~onne,enf
(oncf~one~enf p~rrapporfaw£wl yeffofaf
Figure n° 04 Evolution du budget de fonctionnement et
du budget d'investissement de la
de Ouidah ; Source :
commune de
Mairie Janvier
Ouidah ; 2007
5 Section : Présentation du projet de construction du
marché de Ka
Bohicon, Natitingou et Ouidah, marchéde le
Kpassè estla
réalisation d'une promesse électorale faite aux
populations du
de
quartier Zongo
passè Ouidah
;. sur la base des déclarations faites par les
commerçants, par catégorie de produits et d'une
population de1077
envirle marché de on, vendeurs Kpassè brasse un
chiffre d'affaire de
miliards neuf cent dix cinq sept millions neuf cent deux
mille quatre
quatre vingt seize (5.917.902.496)
cent FCFA d.
par an
Voilà donc quelques raisons qui ont soutenu la
réalisation de ce projet.
Le marché de Kpassè en construction est
constitué d'une quarantaine de hangars dont la capacité totale
est de 1 440 places et d'une vingtaine de boutiques.
Pour la phase actuelle du projet, dix huit hangars et six
boutiques sont concernés. Ils ont été subdivisés en
quatre lots attribués a trois entreprises.
A cela, il faut ajouter l'aménagement des voies
d'accès au marché sur environ 1 700 ml et la construction des
collecteurs exutoires sur 700 ml environ. Ces travaux morcelés en cinq
lots sont attribués a quatre entreprises.
Pour cette phase, l'aménagement a con sisté a la
construction des can iveaux et collecteurs devant assurer l'écoulement
des eaux et le rechargement des rues afin de leur donner un aspect plus
praticable. Le pavage de ces voies est prévu pour la prochaine phase du
projet qui démarre très bientôt.
Ce chapitre traitera dans un premier temps de la
réalisation des infrastructures et des actions accom plies par les
différents acteurs impliqués dans ce projet. Ensuite, il s'agira
de présenter, d'analyser et d'interpréter les résultats
tels que spécifiés par les enquêtes de terrain. Enfin il
sera fait mention des contraintes et des acquis qui déboucheront sur les
recommandations.
1 : et réalisations actions Section accomplies dans le
cadre du projet
construction du marché de de ka
passe Ouidah
Paragran°1 : Descriphe ption des actions menées
dans le cadre de
ce projet
Dans le cadre de l'exécution des travaux de construction
du marché de Kpassè a Ouidah, il a été
procédé aux travaux élémentaires ci après
:
Terrassements
Ce corps d'état était l'un de ceux qui ont le plus
employé la main d' uvre ;ici, les travaux ont consisté a faire
des déblais en grande masse, des rem blais provenant des déblais
et en terre d'apport et les com pactages
-
Maçonnerie Bétons
Les travaux de maçonnerie - bétons sont les travaux
physiquement plus importants du chantier. Ils concernent la
préfabrication des agglomérés, l'élévation
des différents types de mur (soubassement, élévation et
pig nons) et la mise en uvre des différents types de béton
(propreté dosé a 1 50 kg/m3, fondation dosé a 300 kg/m3,
forme de dallage dosé a 250kg/m3 et structure dosé a 350 kg/m3
Assainissements, drainage et pavage
Selon l`encyclopédie libre Wikipédia,
l'assainissementestun
processus par lequel des personnes peuvent vivre dans
un
; pour cela, des moyens physiques,
institutionnels et sociaux sont mis en uvre dans
différents
domaines,
environnement plus sain
tels que l`évacuation des eaux usées et de
ruissellement,
l`évacuation des déchets solides,
l`évacuation des excréta et le
de tous ces
traitement éléments
T. C'estjustement pour cela que
dans le cadre du projet, il a été
exécuté un certain nombre d'infrastructures d'assainissement. Il
s'agit des latrines pour l'évacuation des excrétas, des can
iveaux et collecteurs pour l'évacuation des eaux usées et de
ruissellement.
Fl
Electricité
Les travaux d'électricité ont concerné
l'éclairage public du marché et des boutiques. Des
candélabres ont été posés et l'intérieur des
boutiques électrifié afin de mettre les commerçants en
sécurité en tout temps.
Plom berie
Comme le marché de Kpassè est un grand lieu de
fréquentation humaine, il a été prévu et
exécuté des bouches d'incendie afin d'éteindre le feu
quand éventuellement il y aura incendie. En plus de ces travaux, la
plomberie a concerné le raccordement du marché au réseau
de la SONEB.
Peinture
Pour rendre plus agréable le marché de
Kpassè, il a été mis en Yuvre de la peinture sur les
ouvrages construits. Ainsi, deux couleurs de teinte ont été
choisies : le marron et le brun.
Ces couleurs sont choisies a cause du substratum qui est
rougeâtre et de leur capacité a retenir la poussière. Le
marron est appliqué sur une hauteur de 1,80 mètre afin
d'empêcher les traces de main de salir les ouvrages. Quant au brun, il
est appliqué sur les
ouvrages métalliques et sur la partie des autres ouvrages
dont la hauteur est supérieure a 1,80 mètre
Charet re
pente couvertu
Deux types de couverture sont exécutés; il s'agit
de la toiture terrasse pour les boutiques et de la charpente en bois pour les
hangars.
Section 2 Descri
: ption des effets induits du projet de construction
marché de du Kpassè
Paragra1 phe : Le de construction du marché de projet
Kpassè
la question de et l'emploi
Le projet de construction du marché de Kpassè a
Ouidah tel que décrit plus haut nous montre que son exécution
nécessite une main d'cuvre abondante. La loi n° 90-32 du 11
Décembre 1 990 portant constitution de la république du
Bénin dispose en son article 30 :
UUlreconnaIt a tous les citoyens 'Etat le droit au
travail et s 'efforce de
créer les conditions qui rendent lajouissance de ce
droit effectifet
au travaileur la
garantissent juste rétribution de ses services ou
de
saproductionpoint
.'' Ceci montre a quel la question de l'emploi
aux
citoyens est primordiale pour les gouvernants. Dans le cadre de notre
projet, cette main d'cuvre nombreuse et variée a été
étudiée a travers le tableau n° ci après :
22%
a'e la main a''oeuvre par evaluation catden liwmme qorie
1our
44%
3% 6% 6%
19%
c~n~r2leur permanen~
c~~ra'ina~iona'eclianâer (cona'uc~eura'e! iavau
e~cliefa'eclian~ierj
clijio~uipe
ouvrier!!pociaá!o!
man5uvre!
au~re!(ma qa!inier" qara'ien!" m~canicien!.
j
Figure n° 05 Evaluation de la main d'Yuvre
catégorie en s
homme
par jour
Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
Sur le chantier de construction du marché de
Kpassè, la main d'cuvre totale utilisée est de deux cent trente
six (236) travailleurs
Il ressort du tableau n° 05 que les manYuvres sont la
catégorie de personnel ayant le plus fort effectif dans le cadre de
l'exécution des travaux de ce projet avec un pourcentage de plus de 44
%. Ensuite vient la catégorie du personnel non technique composé
entre autres des magasiniers,des gardiens,des machinistes ,des chauffeurs, des
mécaniciens .Ensemble, cette catégorie rassemble la moitié
de l'effectif des manYuvres soit 22 %.
Les ouvriers composant les 1 9% de l'effectif du chantier sont
des maçons,des menuisiers, des coffreurs, des charpentiers, des
ferrailleurs,des briquetiers, des peintres, des soudeurs, des plombiers et des
maçons poseurs.
Tout ceci montre a quel point ce projet a Haute Intensité
de Main d'cuvre (HIMO) favorise l'emploi de la classe exécutante puisque
85% de l'effectif est composé d'ouvriers et de manceuvres.
L'équipe d'encadrement est composé de 3% de
contrôleurs permanents, 6% de techniciens d'entreprise (les conducteurs
des travaux et les chefs de chantier) et de 6% de chefs d'équipe.
Les contrôleurs, représentants du maître
d'ouvrage sont au nombre de sept (07) dont un (01) chef de mission et six (06)
contrôleurs permanents. Chacun de ces contrôleurs permanents a le
niveau de technicien supérieur en Génie civil. Le chef de mission
est un Ingénieur de conception du niveau BAC + 5 années
d'études.
Ensemble, ils assurent le contrôle technique des travaux,
la surveillance du chantier et la police administrative des travaux ; ils font
les attachements et les décomptes pour règlement de
l'entrepreneur par le maître d'ouvrage délégué qui
dans le cas d'espèce est l'AGETUR.
Les chefs d'équipes spécialisés sont les
responsables directs des ouvriers. Ils sont présents dans les principaux
corps d'état sous la conduite des chefs de chantier.
Toute cette équipe d'encadrement représente 1 5% de
l'effectif ayant travaillé sur le chantier soit trente six (36)
techniciens.
Chaque semaine, les responsables du chantier organisent une
réunion de chantier. La photo suivante montre le staff dirigeant une
réunion hebdomadaire de chantier. Ce staff est con stitué du chef
de mission, des représentants du Partenaire Technique et Financier et de
deux contrôleurs permanents.
°
Photo n01 : staff technique d'une de chantier
réunion comprenant le chef de mission,
les représentants des
partenaires techniques et financiers et quelques contrôleurs ; permanents
Laurinda
Cliché SOUDENovembre
; : 2006
Au cours de cette réunion, les problèmes
techniques sont discutés.
Des solutions sont apportées par des recommandations
faites par la mission de contrôle aux entrepreneurs. Chacun des
techniciens participe de façon démocratique et ordon née
aux débats sur les sujets posés. Ceci participe également
d'un renforcement des capacités des un et des autres ; car les solutions
préconisées s'appliqueront a d'autres situations.
La photo n° 02 montre les techniciens en pleine concertation
pour la résolution d'un problème technique de chantier
pleine
nPhoto 02 : Des techniciens en concertation sur la
résolution des questions
techniques du chantier; Jérôme
Cliché ZANKPENovembre
; : 2006
Sur le chantier, il n'y a pas que des techniciens ; les ouvriers
et manYuvres sont la catégorie du personnel d'exécution. La
photo
n 04 monte en second plan quelques ouvriers en ple ine
activité sur le chantier de construction du marché de
Kpassè.
Photo n03 : quelques manYuvres et ouvriers faisant les
terrassements et l'assainissement du marché de Kpassè au
début des travaux
Cliché Hubert Frédéric GBAGUIDI,
: Aoüt 2006
Paragran 02 Le : marché de phe Kpassè et la
provenance des
travailleurs
Le projet de construction du marché de Kpassè a
favorisé un important brassage de masse humaine d'origines diverses. La
figure ci après montre la provenance des travailleurs de ce projet selon
qu'ils habitaient ou non Ouidah avant le début des travaux.
~00%
80%
~0%
40%
20%
0%
~e ~a main i'oeuure par éva~uation caféef par
orie provenance
e((ec~i( ~omici~iéâ Oui~aI n'ayantpaY te
~omici~e â oui~aI
coor~ina~ion ~e cIan~ier (con~uc~eur~eY 6ra~auv ef cIe(
~ecIan~ierJ
contr3~eurpermanent
au~reY(ma aYinier, ar~ienY, mécanicienY.J
cIef~'é~uipe
ou~rierY Ypécia~iYéY
man5u~reY
Figure n7
0 Evaluation de la main d'cuvre par provenance
Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
L'analyse de ce graphique nous montre que les manYuvres sont la
catégorie de personnel ayant le plus son domicile a Ouidah avant le
projet. Environ 60% des travailleurs qui habitait Ouidah avant le
démarrage des travaux sont des manYuvres. Les travailleurs non
directement techniciens sont aussi nombreux dans l'effectif des autochtones. Il
s'agit des mécaniciens, chauffeurs, magasiniers, gardiens et machinistes
qui représentent un peu plus de 20% de l'effectif. Les cadres et autres
techniciens de coordination du chantier sont peu nombreux parmi ceux qui
habitaient Ouidah avant le début des travaux.
Ces cadres sont plutôt nombreux parmi les travailleurs non
domiciliés a Ouidah oCi on enregistre six (06) contrôleurs non
originaires de Ouidah pour un contrôleur local. Ceci s'explique par le
fait que des travaux de ce genre ne sont pas fréquents dans la
région. Donc un technicien qui s'installe a plein temps a
Ouidah n'est pas sür de travailler en permanence.
Paragraphe n° 03: Le chantier de construction du
marché de Ket la masse
passè salariale gagnée les
par travailleurs
Ce qui parait indiscutable c'est que cette marée
humaine qui s'adonne avec tant de dévouement a une source de motivation
qui se trouve peut être dans la rémunération a eux
accordée par leurs employeurs. C'est ce que nous nous sommes permis de
vérifier dans le paragraphe suivant.
Les données de l'enquête nous ont permis de
construire le graphe suivant sur l'évaluation du salaire mensuel des
travailleurs suivant la catégorie socio profession nelle
150 100 50
0
evaluation du salaire mensuel des travailleurs du
projet
53
102
45
1catégorie de travailleurs
15 14 7
Inférieur à 30000 FCFA
30000 FCFA à50 000 FCFA
50 000 FCFA à 80 000 FCFA
80000 FCFA à 120 000 FCFA
120 000 FCFA à 200000 FCFA
Plus de 200 000 FCFA
Figure n° 08 Evaluation du salaire mensuel des
travailleurs du projet selon la catégorie socio professionnelle ;
Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
Le graphique ci-dessus montre que les travailleurs dont le
salaire mensuelle est compris entre 30 000 FCFA a 50 000 FCFA sont les plus
nombreux de l'effectif soit 102 sur 236 travailleurs. Dans cette
catégorie se retrouvent certains manYuvres et ouvriers et le personnel
non technicien tel que les magasiniers et les machinistes. Les travailleurs
ayant un revenu mensuel inférieur a 30 000 FCFA sont environ la
moitié de l'effectif de la catégorie précédente
soit 53
travailleurs ; dans cette catégorie on dénombre la
seconde partie des manYuvres et les gardiens.
La troisième catégorie rassemble certains chefs
de chantier, les ouvriers et les chefs d'équipe qui ont un revenu
mensuel variant de 50 000FCFA à 80 000 FCFA. La seconde partie des chefs
de chantier, les conducteurs des travaux et un des contrôleurs permanents
se situent dans la tranche salariale de 1 20 000 FCFA à 200 000 FCFA. Le
chef de mission et le reste des contrôleurs permanents ont un revenu
supérieur à 200 000FCFA.
Le tableau ci-dessous montre une estimation statistique des
salaires mensuels sur le chantier.
Tableau n° Ill : Evaluation du revenu mensuel des
travailleurs du projet
Edu revenu mensuel des travailleurs du valuation chantier
Tde
salaire ranche
|
E ffectif
|
salaire moyen
|
montant de la catégorie
|
lnférieurà30000FCFA
|
53
|
25000
|
1325000
|
30000FCFAà50000FCFA
|
102
|
40000
|
4080000
|
50000FCFAà80000FCFA
|
45
|
65000
|
2925000
|
80000 FCFAà 120 000 FCFA
|
15
|
100000
|
1500000
|
120 000 FCFAà 200 000 FCFA
|
14
|
160000
|
2240000
|
Plusde 200 000 FCFA
|
7
|
250000
|
1750000
|
|
236
|
|
13820000
|
Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
Cette évaluation nous indique que par mois, les
employés perçoivent environ treize millions huit cent vingt mille
(1 3 820 000) FCFA de salaire sur le projet. A ce montant, il va falloir
ajouter le salaire du personnel fixe et du personnel administratif de la
direction générale des entreprises. Dans le graphique ci
après il est calculé le
montant cumulé des salaires perçus pendant huit
(08) mois que les travaux ont duré.
120000000
100000000
80000000
60000000
40000000
20000000
0
salaire total perçu dans le cadre du projet en
fonction de la tranche
1
tranche de salaire
Inférieur à 30 000 FCFA
30 000 FCFA à50 000 FCFA 50 000 FCFA à 80 000 FCFA
80 000 FCFA à 120 000 FCFA 120 000 FCFA à 200 000 FCFA Plus de
200 000 FCFA
TOTAL
Figure n° 9 : Evaluation de la
rémunération mensuel totale perçue par les travailleurs du
projet; Source: données d'enquêtes, janvier 2007
Ce graphique nous montre qu'au cours des huit (08) mois qu'ont
duré les travaux, le personnel a gagné au total cent dix millions
cinq cent soixante mille (11 0 560 000) F CFA ; ceci montre a quel point le
projet a réduit un tant soit peu le chômage a Ouidah et dans ses
environs pendant la durée des travaux;
Paragran° 04phe : Le projet de construction du
marché de
Ket les brassages inter
passè humains
Avec le déploiement d'un personnel abondant pour la
construction du marché de Kpassè, beaucoup de relations inter
humaines ont été créées. Ainsi, au sein de la
même équipe, il n'est pas rare d'observer des individus venus
d'origines divers. Des manYuvres Ogboni, des ferrailleurs Haoussa, des
maçons de Porto Novo, des coffreurs de Ouidah,des soudeurs de Dassa, des
topographes de Savalou, des peintres de Cotonou,des magasiniers
d'Azowlissè, des contrôleurs de Cotonou, voila la composition
d'une équipe ayant construit des hangars sur un des lots du projet.
Etant convié a la même cause, toute cette équipe se
retrouve comme embarquée dans une même barque ; ceci les contraint
a une relation
de bonne collaboration et d'amitié qui dure souvent
au-delà du projet.
La photo ci après montre une équipe de technicien
au petit déjeuner montrant l'ambiance de fraternité qui existe
entre ces travailleu rs
Photo npetit
04 : des techniciens au déjeuner, assis autour du
même plat
Hubert Frédéric GBAGUIDI, Février
Cliché : 2007
Au-delà des relations entre les travailleurs du chantier,
de solides liens se tissent entre les riverains et les travailleurs. Ainsi, de
façon courante, il est observé de longues séances de
causerie entre les populations riveraines et les travailleurs. Comme souvent
ceux-ci cohabitent dans les même résidences il est souvent
observé des visites des riverains aux travailleurs aux heures de
pause.
La bonne entente se vit surtout les week-ends oii les
travailleurs assistent les riverains pour les cérémonies de
décès ou même des cérémonies religieuses en
les honorant de leur présence ou en leur offrant des cadeaux pour les
appuyer. Il arrive souvent de les voir porter les uniformes de
cérémonie.
Les relations inter humaines vont même au delà
puisque au cours de ce chantier, il a été observé deux
mariages entre des ouvriers non originaires de Ouidah et desjeunes femmes de
Ouidah oii ces femmes sont actuellement en instance de donner vie a de nouveaux
bébés.
C'est dire qu'au delà de la période que durera les
travaux, les relations inter personnelles nées de l'ouverture du
chantier de construction du marché de Kpassè seront
perpétuées dans le temps puisque les familles qui sont
nées devront exister pendant long temp s.
Aussi, un contact est créé entre les techniciens du
chantier et les autorités de la mairie de Ouidah pour la
résolution des fréquents problèmes qui se posent lors de
l'exécution des travaux. Ces problèmes se posent souvent avec les
administrations telles que la SONEB, la SBEE et BENIN TELECOM qui voient une
partie de leur installation surtout souterraine endommagée par les
travaux de te r ras semen t.
La bonne coopération entre les ouvriers et la population
fait malheureusement naItre des velléités de vol de
matériaux car certains riverains de mauvaise foi proposent le recel des
matériaux détournés par les ouvriers contre des sommes
d'argent souvent dérisoires et en decà du prix d'achat
légal de ces matériaux. Comme souvent, ces opérations ont
lieu en dehors des heures légales de travail, il n'est pas facile au
dispositif sécuritaire des entrepreneurs de mettre la main sur ces
individus. Toutefois, certains individus ont été surpris en
flagrant délit et donc conduits directement devant le commissaire de
police oii moyennant quelques engagements, le problème est
réglé a l'amiable.
Paragraphe n° 05 : Le chantier de construction du
marché de Ket la location des
passè habitats
Comme 45,30 % des travailleurs n'habitaient pas Ouidah avant
les travaux, un des problèmes posés par ce projet est
l'hébergement des non résidents a Ouidah. Selon les
enquêtes, deux solutions ont
été apportés a cette question :
l'hébergement par des parents ou amis et la location de logement pour la
durée des travaux.
Comme le chantier se trouvait en ville, il n'a pas
été compliqué de trouver des logements a louer puisque
beaucoup de maisons sont inhabitées a Ouidah. Le graphique ci-dessous
montre la proportion des travailleurs ayant loué un logement dans le
cadre du projet par rapport a ceux qui ne l'ont pas fait.
100% 80% 60% 40% 20% 0%
proportion des étrangers ayant loué un
habitat à Ouidah dans le cadre du
projet par rapport à ceux
qui ne l'ont pas fait
36
71
1
n'ayant pas loué à Ouidah ayant loué
à Ouidah
Figure n° 10 Evaluation de la proportion des
travailleurs non originaires de Ouidah ayant loué un appartement dans le
cadre du projet Source: s
; d'enquête
données janvier
,2007
L'analyse de ce graphique montre que 71 travailleurs sur les
107 étrangers ont loué un appartement dans le cadre des travaux
tandis que 36 seulement ont été hébergés par des
parents et amis. Ceci montre une fois encore la qualité des relations
qui existent entre les travailleurs et la population. Aussi, Ouidah dispose
t-il de deux colleges de formation secondaire dans les BTP: il s'agit du
college d'Enseignement Technique CET de Ouidah et de centre de formation
Monseigneur Steinmetz qui ont formé une bonne partie des techniciens du
niveau DTI ayant servi sur le chantier. Voilà l'une des raisons qui
favorisent la bonne insertion des travailleurs dans la société et
le fait que certains travailleurs ont été
hébergés.
Le graphique qui suit montre ce qu'a coüté le loyer
aux locataires
de ~~cataires par tranclie deproportion ~~yer
3~Z
~~Z
3Z
21Z
34Z
4COOâ~~OO 6~~oâ So~~ S000â io~~o ~~~~~
â ~3~~~ p~~sde ~3~~o
proportion
nFigure 1
1°: Evaluation de la de locataires par tranche de loyer
versé dans le
cadre du projet de construction du marché de Kpassè
; Source : données s
d'enquête,
janvier 2007
En utilisant les techniques de la statistique
l'interprétation de ce graphique amène à calculer le
montant mensuel versé par les travailleurs locataires du projet. Ceci
est récapitulé dans le tableau suivant:
Tableau n° IV: Evaluation du loyer mensuel
versé par les travailleurs du projet
Evaluation du loyer mensuel versé par les
travailleurs pour leur résidence
dans le cadre du projet
Tranche du loyer
|
nombre locataire de
|
loyer moyen
|
montant tranche de la
|
4000à6000
|
15
|
5000
|
75000
|
6000à8000
|
24
|
7000
|
168000
|
8000à 10000
|
22
|
9000
|
198000
|
10000à 13000
|
8
|
11500
|
92000
|
plusde 13000
|
2
|
14000
|
28000
|
TOTAL
|
71
|
|
561 000
|
Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
Ce tableau montre donc que par mois, cencinq t soixante et un
mille (561 000) FCFA de loyer sont versés aux
propriétaires de
Ouidah pour la location des logements; soit au total quatre
millions cent quatre vingt huit mille (4 488 000)
quatre FCFA pour la durée
du chantier.
A cette tranche, il faudra ajouter le loyer verse par les
Entrepreneurs pour la location des bureaux de chantier. Ceci est
récapitulé a travers le tableau suivant:
Tableau n° V : Evaluation du loyer mensuel verse les
par entrepreneurs pour la
des bureaux de
location chantiers ;
evaluation du loyer mensuel verse les par entrepreneurs pour
la
des bureaux de
location chantier
Tranche du loyer
|
Nombre de locataire
|
12000
|
3
|
15000
|
2
|
18000
|
1
|
Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
Le traitement statistique des tableaux n°02 et n°03
nous permet d'évaluer le loyer total verse au cours des huit mois du
projet; soit les details suivants :
Loyer mensuel des travailleurs L1 :
L1 =5000x15+7000x24+9000X22+11500x8+14000x2 =561 000 FCFA
Loyer mensuel des bureaux de chantier L2 :
L2 = 12000x 3 +1 5000 X2 +18000x 1 = 84000 FCFA
Loyer total verse au cours d'un mois dans le cadre du projet Lm
Lm= L1+L2=561 000 +84 000 =645 000 FCFA
Loyer total verse au cours des huit mois du projet Lt
Lt = 8 x 645 000 = 5 160 000 FCFA
Ainsi, au cours des huit (08) mois du projet, des loyers ont
été versés aux propriétaires de Ouidah pour un
montant total de cinq millions cent soixante mille (5160 000) FCFA.
La photo ci-dessous montre un des locaux loués ayant fait
office de bureaux de chantier a deux (02) entreprises du projet.
Photo n° 5 : un des bâtiments loué par les
entrepreneurs pour servir de bureau de chantier; Hubert Frédéric
GBAGUIDI,Janvier
Cliché: 2007
Paragran° 06phe : Le projet de construction du
marché de
Kpassè et le petit commerce
Un point important ayant retenu notre attention est le petit
commerce qui s'est développé sur et autour du chantier.
En ce qui concerne le commerce au sein du chantier, il concerne
notamment les vendeuses de nourriture qui proposent leurs mets aux travailleurs
et notamment aux ouvriers et manYuvres qui n'ont pas les grands moyens pour
aller manger dans les
restaurant bien aménagés. Les mets proposés
sont souvent : le riz
accompagné de sauce graine, la pâte de mais
accompagnée de sauce
graine plus sauce gombo ou crincrin, le haricot blanc ou le
cassoulet,
la pâte de cossette d'igname accompagnée de
sauce d'arachide ou
de sauce légume, des frites d'igname ou de patate, des
beignets de
farine de blé ou d'haricot et bien sôr de l'eau
conditionnée dans des
sachets en plastique.
Au total, dix huit (18) femmes ont vendu de la nourriture sur
le chantier. Parmi elles, quatorze (1 4) n'avaient aucune activité avant
le démarrage des travaux.
Le graphique ci après résume la situation
ne vendaient
pas avant le
projet
vendaient
avant
proportion de vendeuses ayant vendu des mets sur le
chantier
total
4
14
18
proportion de vendeuses
proportion
nFigure 2
1 : Evaluation de la des vendeuses ayant vendue des mets sur
le
chantier de construction du marché de Kpassè J
Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
La photo ci après montre les installations d'une des
femmes vendeuses de nourriture sur le chantier de construction du marché
de Kpassè a Ouidah
Photo n 06 : les installations d'une femme vendeuse de nourriture
sur le chantier Hubert Frédéric GBAGUIDI, Février
Cliché : 2007
Selon les résultats des enquêtes, les recettes
journalières
moyennes faites par ces vendeuses se présentent
com me suit:
tota(montant drecettes (~ites par ies es vendau cours euses
d ~unejournhe sufvant si
tranale d e recette
4000 a 6000
12Z
4000 a 6000 6000 a 8000 10000 a 12000
10000 a 12000
28Z
6000 a 8000
60Z
par
nFigure 1 3 : Evaluation des recettes journalières
faites les vendeuses ayant vendue
des mets sur le chantier de construction du marché de
Kpassè ; Source : données
sjanvier
d'enquête, 2007
En exploitant les données du graphique ci-dessus, une
estimation de la recette totale faite par les vendeuses du chantier au cours
des huit (08) mois du chantier sera calculée de la façon
suivante:
(1 5 000 +77 000+ 36 000) x 6 x 4 x 8 = 24 576 000 FCFA
En supposant que chaque vendeuse fait un
bénéficejournalier de 1 2 %, le bénéfice total
dégagé au cours du projet est:
24 576 000 x 1 2% =2 949 1 20 FCFA
Soit en moyenne
2 949 120 ~18 = 163 840 FCFA par femme pour la durée du
projet.
Autrement dit, chaque vendeuse fait un bénéfice
moyen journal ier de:
163 840 ~6~4~8 = 853 FCFA soit environ deux (02) dollars US par
jour.
Cette marge bénéficiaire permettra un tant soit peu
de réduire la pauvreté surtout monétaire au sein des
familles dont sont issues ces vendeuses.
Aussi, certaines femmes qui ont acquit une certaine
expérience dans cette nouvelle activité génératrice
de revenue devront poursuivre bien au-delà de la fin des travaux. Ceci
permettra de rendre un peu plus autonomes ces femmes.
Le deuxième volet du commerce engendré par le
projet concerne les activités économiques aux environs du
chantier.
Au cours du chantier, de nouveaux magasins ont été
ouverts dans les environs ; il s'agit de :
une (01) quincaillerie,
six (06) cabines téléphoniques,
une (01) buvette
et un vendeur d'essence frelaté
n 7
0Photo : Une quincaillerie née de l'ouverture du
chantier
Cliché Hubert Frédéric GBAGUIDI,
: 6
décembre 200
Cette photo montre la variété de produit de
quincaillerie proposée par un opérateur économique pour
les travaux du chantier .il s'agit entre autre :
Des feuilles de tôle ondulée,
Des planches pour le coffrage des bétons,
Des pelles pour la manipulation des matériaux,
Des arrosoirs,
Des seaux maçons,
Des tubes isoranges pour l'électricité,...
Au-delà du petit commerce organisé, le commerce en
vrac; c'est a dire sans grande organisation s'est aussi développé
aux environs du chantier.
La photo ci après montre les installations de quelques
vendeurs appartenant a cette catégorie.
n°8
Photo 0petit
: Le commerce aux environs du chantier
Hubert
Frédéric GBAGUIDI, Février
Cliché : 2007
Cette photo montre un vendeur d'essence frelaté, des
vendeuses de pains et une vendeuse de petits produits divers. C'est dire que le
chantier de construction du marché de Kpassè a fait naItre des
velléités d'indépendance financière a travers le
commerce tous azimuts. Ce qui est heureux, c'est que ces opérateurs ont
eu l'ingéniosité d'explorer des domaines oii le besoin existe.
C'est d'ailleurs pourquoi tous lesjours, ils disposent leurs installations.
Toutefois, il est a remarquer que certains produits
commercialisés sont illicites ; c'est le cas des produits
pétroliers par exemple dont la vente dans ces conditions est interdite
par les articles 1er et 2 du décret n° 83 - 298 du 24
Aoüt 1 983 portant répress ion du commerce illicite des produits
pétroliers sur le territoire national. Mais comme malheureusement les
circuits officiels ne sont pas toujours aussi compétitifs que ceux de
l'informel, cette disposition est foulée au sol ; peut être aussi
parce que les opérateurs économiques ignorent certainement
l'existence de ces dispositions du droit positif de notre pays.
De toutes les facons ces corn rnerçants grace au projet
ont acquis des habitudes qui devront derneurer bien au-delà du chantier
rnêrne si les l'affluence du chantier ne sera plus là.
Les cabines téléphoniques servent a la
cornrnunication entre les divers acteurs du chantier d'une part et entre la
population d'autre part. chacune des cabines propose les services suivants :
La vente des cartes de recharge de tous les réseaux GSM du
pays La vente des cartes prépayées de Bénin
Télécorn SA, l'opérateur de téléphonie
publique du pays.
Les transferts de crédit des réseaux qui disposent
de ce service
Et la rnise a disposition des cabines téléphoniques
fixes et GSM pour ceux qui veulent s'en servir.
Tout au long de lajournée, on note une affluence des
usagers autour de ces cabines. Ceci rnontre la vital ité de cette
affaire qui certainernent prospère aussi puisquejusque là, aucune
des cabines n'a cessé de fonctionner.
Aussi, chacune de ces cabines ernploie un agent corn rnercial
dont le salaire rnensuel varie entre 1 7 000 FCFA et 25 000 FCFA. Bien que ces
rnontants soient en decà du Salaire Minirnurn Inter professionnel
Garanti (SMIG), cela représente une fortune pour ces ernployés
qui avaient un revenu beaucoup plus rnaigre.
Paragran° 07phe : Le de construction du
projet rnarché de
Kel'arnélioration du
cadre de
t passè vie
Dire qu'un projet de construction d'infrastructures
cornrnunautaires rend plus agréable le cadre de vie est une
évidence. Toutefois, le dérnontrer serait plus tot convainquant.
C'est cela qui nous a préoccupé a travers cette étude. Que
nous avons fait en cornparant la situation initiale a la situation après
les travaux.
La photo n° 09 rnontre ce que représentait le
rnarché de Kpassè avant les travaux.
n° 09 : vue du marché de KPhoto passè au
début du chantier montrant l'état des quelques
hangars du
marché ; Cliché Hubert Frédéric GBAGUIDI,
: Juillet2006
Sur cette photo, on observe quelques vieux hangars
délabrés servant de cadre de marché. Ces installations
d'un état de dégradation avancé servaient a couvrir moins
du dixième des besoins exprimés. La salubrité
n'était pas la règle d'or de ce marché. Le fonctionnement
du marché se trouvait ralenti quand viennent la pluie et même en
période de chaleur l'aération n'est pas bien assurée pour
rendre supportable les lieux.
La photo n° 1 0 prise a partir de la Route Nationale Inter
Etat (RNIE) montre une vue des hangars con stru its six mois après le
démarrage des travaux.
n°0 photo
1 Photo : le rnarché a 85% d'exécution vue de la
rnêrne façade que sur la n° 09
rnontrant quelques hangars
et au fond la façade Est des boutiques ; Cliché: Hubert
GBAGUIDI,
Frédéric Décernbre 2006
La corn paraison entre cette dernière photo et la
précédente rnontre que le cadre de vie est netternent plus
agréable a regarder et a vivre après les travaux. Ceci aura entre
autres effets de perrnettre aux futurs occupants d'y rester un peu plus et donc
d'augrnenter leurs revenus et d'arnéliorer leur capacité a lutter
contre la pauvreté.
A écouter la population riveraine, c'est pour la
prernière fois qu'un projet de construction d 'infrastructures corn rnu
nautai res a autant arnélioré le cadre de vie dans la zone.
Ce nouveau cadre de vie ainsi réalisé est devenu un
objet de curiosité puisque la population riveraine chaque jour effectue
des visites d'observation des lieux pour ne rater aucune étape de
l'évolution de cette rnétarnorphose.
La photo n°1 1 rnontre des enfants en train d'adrnirer avec
plaisir l'arnélioration de leur cadre de vie. De telles visites sont
fréquentes et quotidiennes et concernent aussi bien les enfants que les
personnes âgées.
n 1 plé
1: des enfants en train de contemPhoto leur cadre de vie en
pleine mutation ;
Hubert Frédéric GBAGUIDI, Octobre
Cliché : 2006
Un autre effet de ce projet est l'érection de nouveaux
bâtiments privés dans les environs du marché. Ces
bâtiments serviront certainement de boutiques pour les commerçants
qui n'auraient pas eu de place dans l'enceinte du marché bien que le
marché soit légèrement surdimensionné lors de sa
conception.
La photo n 1 2 montre un de ces bâtiments en chantier
n 2 pements
1 : un des équiPhoto marchands privés né des
opportunités qu'offrent la
construction du marché de
Kpassè ; Cliché Hubert Frédéric GBAGUIDI,
: 7
Janvier 200
Cette construction montre des boutiques et des magasins qu'un
promoteur se propose d'offrir aux commerçants qui ne se seraient pas
retrouvés dans l'enceinte du marché de Kpassè. C'est une
initiative née de l'ouverture du chantier mais qui demeurera bien
au-delà du projet.
Paragran° 08phe : Le projet de construction du
marché de
Ket la technologie
passè utilisée
La construction du marché de Kpassè a
nécessité une technologie variée. Il a fallu utiliser une
main d'cuvre abondante bien sür mais également des engins de
chantier.
Les engins utilisés sont de plusieurs ordres ; il s'agit
des
engins de terrassements, des engins pour le bétonnage et
des engins de transport.
Le terrassement est l'opération qui consiste a faire des
mouvements de terre ; c`est-à-dire a remuer la terre. Dans ce cas
d'espèce, il a été question des fouilles, des
décaissements de chaussée, des rem blais divers et des
compactages.
Vues les contraintes liées aux temps et a la santé
des travailleurs, il n'a pas été possible de faire tous les
décaissements grâce a des techniques manuelles. Des chargeuses
sont venues faire une partie de cette tâche élémentaire.
Ensuite, ces chargeuses ont servi a évacuer les gravats
issus de la démolition des bâtiments initiaux par le bulldozer.
Des camions ont servi a évacuer les produits des fouilles
et des déblais. Conformément a l'alinéa 1 er de
l'article 3.6.2 du Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) du
marché de l'entrepreneur, c'est l'ingénieur (le contrôleur
permanent) qui organise la mise en dépôt des produits de
déblai excédentaire:
UUdans la mesure oà les matériaux
des déblais sont conformes aux
spécifications de l'article 2.6 du CCTP,
ilprésent s seront réutilisés en
remblai. Dans le cas contraire ou dans le cas
d'excédent du volume
des déblais par rapport aux remblais, ils seront
évacués et mis en
dépôt dans des zones prescrites ou
agréées ''.
par l'ingénieur
Ainsi, conformément aux instructions du contrôleur
permanent, l'entrepreneur évacue les produits de déblais
excédentaires et les déposent en des lieux que le
contrôleur permanent lui indique avec l'accord des techniciens de la
Mairie.
n 3
Photo 1 produits
: un camion entrain de décharger les de déblais
devant servir a
recharger d'autres rues de Ouidah ; Cliché Hubert
Frédéric GBAGUIDI, Novembre
: 2006
Une fois les terrassements finis, les camions chargés de
matériaux sélectionnés assurent le transport. Cet engin
est aussi utilisé pour les transports des panneaux métalliques
pour coffrage et même les bétonnières.
La bétonnière est un engin qui permet de fabriquer
le béton. La photo ci après montre la centrale a béton
composée de deux (02) bétonnières installée dans le
cadre du projet pour la préfabrication des bordures et pavés
devant servir a l'assainissement du marché.
n 4
Photo 1 par
: Centrale a béton installé l'entreprise a charge
de la préfabrication des
pavés destinés a assainir le
marché ; Cliché Hubert Frédéric GBAGUIDI,Janvier
: 2007
Chacune des deux (02) bétonnières de cette photo a
une capacité en charge de 560 litres. Cette capacité leur permet
de produire jusqu'à 75 m3de béton par jour.
La photo n 1 5 montre une bétonnière en train de
fabriquer de béton dosé a 350 kg/m3. Ce béton
devra servir au coulage d'un piédroit d'un caniveau destiné a
assainir les rues d'accès au site du marché de Kpassè.
n 5 pleine
1 Photo : une bétonnière en activité sur le
chantier ; Cliché : Hubert Frédéric
GBAGUIDI, Se06
ptembre 20
Se lon le rapport de fin de stage présenté et
soutenu par Gomez
et Hubert Frédéric GBAGUIDI Nadège en 2001,
UUle béton dupointde
rhéologique est
vue assimilé a un fluide possédant une
cohésion et
viscosité non négligeable. Lorsqu'on vibre a
une
une fréquence
supérieure a 12000 tours/minute, le béton perd
sa cohésion et sa
viscosité diminue. Les granulats et les bulles d'air
sont alors soumis
a la poussée d'Archimède. Les bulles d'air vont
remonter, contrariées
le frottement. Ily une désaération par
du
mélange. La résistance
mécanique ainsi que la durabilité augmentent
car le mélange est plus
comLe pact. remplissage du coffrage est facilité par
la vibration qui
le béton ''.
fluidifie frais
Voilà donc pourquoi il est obligatoire de vibrer un
béton coulé. Dans le cas du projet de construction du
marché de Kpassè, deux modes de vibration ont été
employés : la vibration externe et la vibration interne
La vibration externe consiste a vibrer les panneaux des coffrages
afin de rendre plus compact le béton. Ce type de vibration est
utilisé a l'usine de préfabrication des pavés et bordures
compte tenue de la forme des moules.
La photo N 1 6 est une illustration de la forme de vibration
externe. L'élément coloré en jaune est le moteur qui
permet de vibrer la moule posée sur la table.
Photo n 1 6 : les ouvriers en train de vibrer le béton
pour la confection des pavés par la vibration externe ; Cliché :
Hubert Frédéric GBAGUIDI, Décembre 2007
La vibration interne est le procédé le plus simple
et le plus utilisé sur le chantier car il nécessite un
équipement très léger et est adapté aux coffrages
utilisés sur le chantier
Le procédé ici est aussi simple ; il consiste a
enfoncer une aiguille vibrante constituée d'un cylindre
métallique dans lequel tourne une masselotte excentrée.
Cette masse est mise en rotation par l'intermédiaire d'un
système mécanique oii un fusible permet de transmettre le
mouvement du moteur électrique a l'aiguille.
La photo n 1 7 montre un ouvrier en train de vibrer le
béton devant servir au coulage des dalles amovibles
préfabriquées a poser sur les can iveaux.
Photo n 1 7 : un macon en train de vibrer le béton par la
vibration interne ; Cliché : Hubert GBAGUIDI, Décembre
Frédéric 2007
Le troisième type d'engin utilisé sur le chantier
est le compacteur.
Deux types de compacteurs ont servis pour les travaux
de
compactage ; il s'agit du compacteur manuel (communément
appelé
BOMAG en raison de la marque la plus utilisée de ce
type d'engin) et
du compacteur mécanique appelé ALBARET qui est la
marque la plus fréquente de ce type d'engin).
La photo n° 1 8 montre un mini compacteur mécanique
ayant été utilisé pour le compactage des chaussées
et autres espaces. L'avantage de cet engin est qu'il ne nécessite pas
forcément une expertise pour son utilisation. Ainsi, plusieurs
travailleurs locaux ont été initiés a l'emploi de ce
matériel. Ceci est un acquis du projet puisque la connaissance demeure
bien au-delà du chantier; la preuve est que deux machinistes
formés sur le chantier ont été affectés ailleurs
par les entrepreneurs pour d'autres travaux.
n° 18 : vue d'un mini comPhoto pacteur mécanique a
la fin d'unejournée de travail ;
Hubert Frédéric
GBAGUIDI, Décembre
Cliché : 2007
Paragran° 09phe : Le projet de construction du
marché de
Keles t passè Entreadjudicataires des
prises travaux
Conformément au décret n° 2004 - 565 du
1er Octobre 2004 portant fixation des seuils de passation des
marchés publics et limite de compétence des organes
chargés de la passation des marchés publics, la passation d'un
marché public est obligatoire pour toute
dépense d'exécution de travaux dont le montant est
égal ou supérieur aux seuils fixés.
L'article n 03 du même décret stipule:
UUseuils Les applicables aux marchés
d'état et a ceux de ses
établissements ic
publs, sociétés et offices d'état, sont
fixés a trente
millions (30 000 000) de francs FCFA les marchés des
''
pour travaux
C'est en application de ces dispositions légales que le
maître d'ouvrage délégué a dü procéder a
un appel d'offres dont le dépouillement a conduit a la sélection
des huit meilleures entreprises par rapport a leur capacité technique et
a leur offre financière.
La sélection a été faite par le maître
d'ouvrage délégué qui a transmis l'expertise requise aux
techniciens de la cellule de passation des marchés recrutés dans
le cadre du projet pour le compte du Maître d'ouvrage. Ces techniciens se
sont approprié ces méthodes et les utilisent déjà
pour la passation d'autres marchés. C'est dire que ce projet a permis de
renforcer les capacités de ces cadres qui seront dans l'administration
communale bien au-delà du projet.
Le graphique suivant montre la répartition des entreprises
adjudicataires des travaux en fonction de leur origine avant les travaux
n'ayantpas Lne
~aseà OLfa'a~
75%
a'es ntreprfses aa'1La'fcatafres se~onc~assf(fcatfon 'orf fne
ayantLne ~asea
~Lfa'a~ 25%
I
2
proportion
nFigure 4
1 : des Entreprises adjudicataires en fonction de leur origine
avant
les travaux; Source : s
d'enquêtejanvier
,données 2007
Paragran°
phe 1 0Le : projet de construction du marché de
Ket son passè implication politique
Le projet de construction du marché de Kpassè est
le premier plus grand projet de construction d'infrastructures communautaires
connu par la commune de Ouidah depuis l'avènement de la
décentralisation au Bénin vers la fin de l'année 2002.
La loi 97-029 du 1 5 janvier 1 999 portant Organisation des
communes en république du Bénin dispose en son article 104
UUla
a la charge de la constructionde ,
commune l'équipement, des
réde l'entretien et de la gestion des marchés
et ''.
parations, abattoirs
L'article 67 de la même loi stipule dans son alinéa
6: UUle Maire est
chargé, sous le contrôle du conseil communal de
faire assurer la
des .
direction travaux''
C'est dire donc que les con seillers communaux sont totalement
responsables des chantiers de construction d'infrastructures ouverts dans la
commune.
La loi n° 2001 - 07 du 09 Mai 2001 portant Maîtrise
d'ouvrage public en république du Bénin dispose dans son article
1 er UUle Maître
d'ouvrage c
publiest la personne morale de droit publique pour
un ouvrage laquelle de bâtiment d'infrastructure ou une
étude est
réalisée. Le maître d'ouvrage public qui
est investi d'une mission de
service c
publi, ne se démettre de sa peut responsabiité
relative a
ni de la fonction d'intérêt
général qu 'il l'ouvrage rema ce .
plit titre''
L'article 02 de la même loi stipule UUmle
aître d'ouvrage public
peut déléguer une partie de ses attributions a
un mandataire, le
maître d'ouvrage délégué, dans les
limites et conditions fixées par la
.
présente loi''
C'est en application de cette disposition que la mission de
maîtrise d'ouvrage délégué a été
confiée a l'Agence d'Exécution des Travaux Urbains a Haute
Intensité de main d'cuvre (AGETUR) qui ne s'occupe que de ce genre
d'activité depuis plus d'une quinzaine d'années.
Etant donné que ce projet est le premier plus grand de
l'équipe communale, sa réussite est également la
réussite des autorités communales, puisque malheureusement, a
l'étape actuelle de la
démocratie de notre pays, les autorités se font
élire sur la base des infrastructures promises aux populations.
Donc, l'aboutissement de ce projet a fait naItre au sein des
populations un sentiment de satisfaction vis-à-vis de l'équipe
communale. A l'heure du bilan, les membres de l'actuel conseil communal
pourront grace a ce projet dire aux populations qu'ils ont contribué au
cours de leur mandat a l'amélioration des conditions de vie et du cadre
de vie des populations.
Paragran° ii phe : Le projet de construction du
marché de
Ket le secteur du passè transport
Le chantier de construction du marché de Kpassè est
situé a une quarantaine de kilomètres de la ville de Cotonou.
Ceci a entraIné un exode massif des travailleurs venus de Cotonou. Une
enquête nous a permis de savoir que les techniciens du chantier sont les
personnes qui font le plus le trajet aller retour Cotonou - Ouidah - Cotonou J
soit pour voir leurs parents, soit pour régler les problèmes du
chantier avec le siège de la Direction Générale de leur
entreprise.
Ce type de travailleurs voyage en moyenne trois fois par
semaine.
Les autres travailleurs quant a eux voyagent une fois par
semaine. Ils partent généralement le samedi soir pour revenir le
lundi matin.
Pour voyager, ils y vont par taxi. Un des parcs autos de la
ville étant situé devant le chantier, il n'est pas souvent
compliqué pour eux de voyager.
Le parcours du trajet coüte six cents (600) francs CFA a
l'aller comme au retour.
En faisant un point sommaire de ce qu'a coüté le
transport aux travailleurs du projet de construction du marché de
Kpassè, on obtient:
du Coüt transdes port techniciens
600Fx2x3x26x4x8= 2764800FCFA
du Coüt transdes autres
port travailleurs
600Fx2x1x79x4x8= 3033600FCFA
En somme, le transdes travailleurs a
port coüté:
2 764 800 + 3 033 600 = 5 798 400 FCFA
Au total, millions cinq sept cent quatre vingt dix huit mille
quatre
(5 798
cent FCFA pensés
ont été dé400) pour le transport
des
travailleurs dans le cadre du projet de construction du marché de
Kpassè.
A ce montant, il faudra ajouter les transports des travailleurs
dans la ville de Ouidah par le biais des taxis motos appelés
Zémidjan J l'évaluation du montant de ce type de transport n'est
pas facile a faire vu la manière peu organisée avec laquelle il
s'opère.
n° 03 : D'EVOLUTION DU
PERSPECTIVES Section PROIET
Dans cette section, il sera question de faire le point des acquis
du projet, de dégager les contraintes qui ont entravées les
impacts envisagés pour ce projet et de formuler des recommandations pour
la pérennisation des acquis de ce projet.
Paragran°
phe 01 : Point sur les acquis et les contraintes des
rojets
Vues les analyses précédemment faites, il est
évident que ce projet ait changé un certain nombre de choses sur
le plan du développement local dans la ville de Ouidah.
a. Les acquis
Ce projet a permis a la ville de Ouidah de disposer d'une
infrastructure de grande qualité et de grande capacité pour la
commercialisation des différents produ its locaux et
manufacturés.
Il a permis a la commune de Ouidah et a ses environs
d'atténuer pendant quelques mois le chômage surtout des jeunes qui
ont eu de l'emploi lors de la construction du marché de Kpassè.
Aussi, grace a ce projet, les finances locales se sont vues
améliorées grace a la masse d'argent qui a circulé dans la
ville a travers la location
d'habitats et de bureaux, le commerce, les transports et les
échanges commerciaux.
La construction du marché de Kpassè a
instauré un climat de confiance entre les citoyens et leurs
autorités locales. Ce projet a enfin permis un transfert de technologie
entre d'une part les ouvriers et manYuvres et entre les techniciens d'autres
parts.
Notons aussi qu'en marge de ce projet, deux cadres ont
été mis a la disposition de la commune de Ouidah par le Fonds
d'lnfrastructures Villes Secondaires (FIVIS) qui est le Partenaire Technique et
Financier du projet. Il s'agit d'un Ingénieur des Travaux en
Génie civil qui est le chef du service technique de la commune et d'un
Economiste gestionnaire qui est le chef du service administratif et
financier.
Chacun de ces techniciens a été recruté
et formé avant d'être mis a la disposition de la commune oii ils
vont travailler bien au-delà du projet s'ils le désirent.
b. Les contraintes
La contrainte majeure de ce projet est qu'il aurait pu permettre
de résoudre un peu plus la question du chômage si certaines
compétences existaient sur place.
Les travaux auraient duré moins si la saison des pluies
entre temps n'était pas intervenue bloquant le chantier parfois pour
plusieurs jours.
Paragran° 02 :
phe Perss
pectivepour la pérennisation du projet
Selon les investigations faites, et conformément aux lois
sur la décentralisation au Bénin que nous avons suffisamment
citées plus hauts, l'entretien du marché revient a la Mairie qui
sera assistée d'un fermier dont le recrutement sera fait suite a un
appel d'offres lancé par le Maître d'ouvrage
délégué.
Le fermier se chargera de collecter les diverses taxes
prévues pour l'exploitation du marché et de faire les
éventuelles petites réparations.
Pour que le contrat d'affermage soit bien exécuté
et dans l'intérêt des usagers du marché, il est mis sur
pied un comité de gestion du marché qui est com posé des
usagers du marché et des représentants de la Mairie. Ce
comitéjouera le role d'organe législatifalors que le fermier sera
l'exécutif de la gestion du marché.
Des que les moyens de la commune seront améliorés
par la perception des taxes et impOts, il sera procédé a la
construction ou a la rénovation des autres marchés de la
commune.
Le procédé énuméré plus haut
rendra plus saine la gestion du marché et réduira au maximum la
corruption qui est le frein moteur du développement et la clé de
l'aggravation de la pauvreté des citoyens de la cité.
n°04 : des Vérification Section hypotheses
De l'analyse des résultats obtenus
précédemment, il ressort que les hypotheses de l'étude ont
été vérifiées.
Ainsi, la commune de Ouidah a géré le projet de
construction du
marché de Kpassè situé dans le
troisième arrondissement de la ville.
Au cours des travaux de ce chantier, une variété
d'emploi a été créée. L'action conjuguée de
tous les travailleurs a permis de rendre plus agréable le cadre de vie.
Les dépenses nécessitées par les travaux ont permis
d'améliorer les finances locales de la commune; ce qui rend plus
compétitive la commune dans le combat pour un développement
humain.
Les acquis de ce projet sur le plan socio économique dans
leur diversité ont contribué a la réduction de la
pauvreté a travers l'amélioration des revenus des uns et des
autres.
Conclusion
Ce travail de recherche nous a permis de découvrir toute
la passion qu'engendre un projet de construction d'infrastructure socio
communautaire au sein des populations et des travailleurs toute
catégorie confondue du projet. Ce travail nous a amené a
identifier et a analyser les principaux impacts engendrés par la
construction du marché de Kpassè a Ouidah sur le
développement local de la ville de Ouidah.
Des estimations ont été faites sur les impacts
ayant une incidence financière. Ceci a montré que ce projet a
contribué a l'amélioration des revenues de la population environ
nante a travers la location des habitats et bureaux, le petit commerce, la
communication et les transports.
Cette amélioration des conditions de vie s'est
perpétuée a travers les habitudes acquises par les populations ;
désormais, elles peuvent continuer leurs activités commerciales
et professionnelles en dehors de ce projet.
Dans la perspective de pérennisation du projet et de la
poursuite des travaux simulaires dans la commune, des recommandations ont
été faites pour la composition de l'équipe de gestion du
marché dès sa mise en service.
La participation des populations a cette équipe de gestion
rendra plus visible les efforts fournis par les autorités communales
pour l'amélioration du cadre de vie de chacun et de tous. Aussi, une
lutte acharnée contre la mauvaise gestion et la corruption don nera plus
de revenues a la commune pour pérenniser ce type de projet. Enfin toute
uvre humaine ne pouvant être parfaite, nous attendons beaucoup des
remarques et suggestions des membres du jury afin d'améliorer la
qualité scientifique de ce mémoire.
Bibliographie
Documents officiels
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p rime ri e
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2. Agence Béninoise pour l'Environnement (ABE) (Novembre
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2006) : <<Perspectives
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J. CAVAILHES (2001), Un marché des villes > en
économie
géog
Liste des figures. cartes et tableaux
Figure n° 01 : Evolution de la population de Ouidah et de
l'Atlantique en milliers d'habitants ;
Figure n° 02 : répartitions de la population de
Ouidah selon la religion ; Figure n° 03 évaluation de la population
de Ouidah suivant la catégorie socio professionnelle et le sexe ;
Figure n° 04 Evolution du budget de fonctionnement et du
budget d'investissement de la commune de Ouidah ;
Figure n° 05 Evaluation de la main d'ceuvre par
catégorie en hommes jour;
Figure n° 06 organigrammes du chantier de construction du
marché de Kpassè;
Figure n° 07 Evaluation de la main d'ceuvre par provenance
;
Figure n° 08 Evaluation du salaire mensuel des travailleurs
du projet selon la catégorie socio profession nelle ;
Figure n° 09 Evaluation de la rémunération
mensuel totale percue par les travailleurs du projet;
Figure n° 1 0 Evaluation de la proportion des travailleurs
étrangers avant loué un appartement dans le cadre du projet ;
Figure n° 11 Evaluation de la proportion de locataires par
tranche de loyer versé dans le cadre du projet de construction du
marché de Kpassè ; Figure n° 1 2 Evaluation de la proportion
des vendeuses avant vendue des
mets sur le chantier de construction du marché de
Kpassè ;
Figure n° 1 3 Evaluation des recettes journalières
faites par les vendeuses avant vendue des mets sur le chantier de construction
du marché de Kpassè;
Figure n° 14 proportions des Entreprises adjudicataires en
fonction de leur origine avant les travaux;
Carte n° 01 : Carte administrative de la ville de Ouidah
Tableau n° I : centres de documentation
fréquentés et nature des informations recueillies ;
Tableau N° II présentant les échantillons
enquêtés ;
Tableau n° III : Evaluation du revenu mensuel des
travailleurs du projet Tableau n° IV : Evaluation du loyer mensuel
versé par les travailleurs du projet;
Tableau n° V: Evaluation du loyer mensuel versé par
les entrepreneurs pour la location des bureaux de chantiers ;
Liste des photos
Photo n° 01 : staff technique d'une réunion de
chantier comprenant le chef de mission, les représentants des
partenaires techniques et financiers et quelques contrôleurs
permanents
Cliché : Laurinda SOUDE; Novembre 2006
Photo n° 02 : Des techniciens en pleine concertation sur la
résolution des questions techniques du chantier ; Cliché :
Jérôme ZANKPE; Novembre 2006 Photo n° 03 : quelques manYuvres
et ouvriers faisant les terrassements et l'assainissement du marché de
Kpassè au début des travaux
Cliché : Hubert Frédéric GBAGUIDI, Aoüt
2006
Photo n° 04 : des techniciens au petit
déjeuné, assis autour du même plat Cliché : Hubert
Frédéric GBAGUIDI, Février 2007
Photo n° 05 : un des bâtiments loué par les
entrepreneurs pour servir de bureau de chantier ; Cliché : Hubert
Frédéric GBAGUIDI, Janvier 2007 Photo n° 06 : les
installations d'une femme vendeuse de nourriture sur le chantier; Cliché
: Hubert Frédéric GBAGUIDI, Février 2007
Photo n° 07 : Une quincaillerie née de l'ouverture du
chantier ; Cliché : Hubert Frédéric GBAGUIDI,
décembre 2006
Photo n° 08 : Le petit commerce aux environs du chantier
Cliché : Hubert Frédéric GBAGUIDI,
Février 2007
Photo n° 09 : vue du marché de Kpassè au
début du chantier montrant l'état des quelques hangars du
marché ; Cliché : Hubert Frédéric GBAGUIDI,
Juillet2006
Photo n° 1 0 : le marché a 85% d'exécution vue
de la même façade que dans la photo n° 09 montrant quelques
hangars et au fond la façade Est des boutiques ; Cliché : Hubert
Frédéric GBAGUIDI, Décembre 2006
Photo n° 11 : des enfants en train de contemplé leur
cadre de vie en pleine mutation ; Cliché : Hubert Frédéric
GBAGUIDI, Octobre 2006
Photo n° 1 2 : un des équipements marchands
privés né des opportunités qu'offrent la construction du
marché de Kpassè ; Cliché : Hubert Frédéric
GBAGUIDI, Janvier 2007
Photo n° 1 3 : un camion entrain de décharger les
produits de déblais devant servir a recharger d'autres rues de Ouidah ;
Cliché : Hubert Frédéric GBAGUIDI, Novembre 2006
Photo n° 1 4 : Centrale a béton installé par
l'entreprise a charge de la préfabrication des pavés
destinés a assainir le marché ; Cliché : Hubert
Frédéric GBAGUIDI, Janvier 2007
Photo n° 1 5 : une bétonnière en pleine
activité sur le chantier ; Cliché : Hubert Frédéric
GBAGUIDI, Septembre 2006
Photo n° 1 6 : les ouvriers en train de vibrer le
béton pour la confection des pavés par la vibration externe ;
Cliché : Hubert Frédéric GBAGUIDI, Décembre 2007
Photo n° 1 7 : un macon en train de vibrer le béton
par la vibration ; Cliché : Hubert Frédéric GBAGUIDI,
Décembre 2007
Photo n° 1 8 : vue d'un mini compacteur mécanique a
la fin d'une journée de travail ; Cliché : Hubert
Frédéric GBAGUIDI, Décembre 2007
ANNEXES
Evaluation de la main d`cEuvre
utiliséecatégorie en homme lpar our
catégorie travail leurs Effectif des
|
contrôleur permanent
|
7
|
de chantier (conducteur des
coordination travaux et
chef chantier)
de
|
1 4
|
Chef d`équipe
|
15
|
ouvriers spécialisés
|
45
|
MancEuvres
|
1 02
|
s, mécaniciens...)
autres gardiens,
(magasinier
|
53
|
Total
|
236
|
Annexe n° 01 : Evaluation de la main d`cEuvre
utilisée par catégorie en homme our
Evaluation d`cEuvre par provenance de la main
|
catégorie des travailleurs
|
effectif
|
domicilié a Ouidah
|
n`ayant pas de domicile a ouidah
|
contrôleur permanent
|
7
|
2
|
5
|
coordination de chantier (conducteur des chantier) travaux et
chef de
|
1 4
|
3
|
11
|
chef d`équipe
|
15
|
5
|
10
|
ouvriers ssés
péciali45
|
|
8
|
37
|
MancEuvres
|
102
|
79
|
23
|
autres(magasinier,gardiens, mécaniciens...)
|
53
|
32
|
21
|
TOTAL
|
236
|
129
|
107
|
Annexe n° 02 : Evaluation de la main d`cEuvre par
provenance
Evaluation du loyer mensuel verse par les travailleurs pour
leur residence dans le
cadre du projet
du tranche loyer
|
nombre locataire de
|
40006000 à
|
15
|
60008000 à
|
24
|
à 800010000
|
22
|
à 1000013000
|
8
|
plus13000 de
|
2
|
Annexe n° 03 : Evaluation du loyer mensuel verse par les
travailleurs pour leur residence dans le cadre du et
proj
du revenu mensuel des travailleurs du
evaluation chantier
tranche salaire
de
|
effectif
|
salaire moyen
|
montant catégorie de la
|
lnférieurà30 000 FCFA
|
53
|
25000
|
1325000
|
30000 FCFAà50 000 FCFA
|
102
|
40000
|
4080000
|
50000 FCFAà 80000 FCFA
|
45
|
65000
|
2925000
|
80000 FCFAà 120 000 FCFA
|
15
|
100000
|
1500000
|
120 000 FCFAà 200 000 FCFA
|
14
|
160000
|
2240000
|
Plusde200000FCFA
|
7
|
250000
|
1750000
|
|
236
|
|
13820000
|
Annexe n° 04 : du revenu mensuel des travailleurs du
evaluation chantier
des classification entreprises adjudicataires suivant la
provenance
entreprise ayant une base à Ou i dah
|
entreprise n`ayant pas
base à
de Ouidah total
|
2 6 8
Annexe n° 05 : des classification entreprises adjudicataires
suivant la provenance
du revenu mensuel des travailleurs du evaluation chantier
de salaire tranche
|
effectif
|
salaire moyen
|
montant de la catégorie
|
salaire pour huit mois (08)
|
lnférieurà30 000 FCFA
|
53
|
25000
|
1325000
|
10600000
|
30000 FCFAà50 000 FCFA
|
102
|
40000
|
4080000
|
32640000
|
50000 FCFAà 80000 FCFA
|
45
|
65000
|
2925000
|
23400000
|
80000 FCFAà 120000 FCFA
|
15
|
100000
|
1500000
|
12000000
|
120000 FCFAà200000 FCFA
|
14
|
160000
|
2240000
|
17920000
|
Plusde200000FCFA
|
7
|
250000
|
1750000
|
14000000
|
TOTAL
|
236
|
|
13820000
|
110560000
|
Annexe n° 06 : du revenu mensuel des travailleurs du
evaluation chantier par
de
tranche salaire
salaire pour huit (08) mois
10600000
32640000
23400000
12000000
1 7920000
14000000
110 560000
TOTAL
de
tranche salaire
80000 FCFAà 120000 FCFA
Inférieur à 30 000 FCFA
30 000 FCFA à50 000 FCFA
Plus de 200 000 FCFA
50 000 FCFA à 80 000 FCFA
120000 FCFAà200000 FCFA
Annexe n° 07: du revenu mensuel des travailleurs du
Evaluation chantier
evaluation du loyer mensuel verse les
par travailleurs pour leur residence dans le
cadre du
projet
tranche loyer
du
|
nombre locataire de
|
loyer moyen
|
montant tranche de la
|
4000à6000
|
15
|
5000
|
75000
|
6000à8000
|
24
|
7000
|
168000
|
8000à 10000
|
22
|
9000
|
198000
|
10000à 13000
|
8
|
11500
|
92000
|
plusde 13000
|
2
|
14000
|
28000
|
TOTAL
|
71
|
|
561 000
|
Annexe n° 08: Evaluation du loyer mensuel verse par les
travailleurs pour leur residence dans le cadre du projet
de recettes tranche
|
nombre de vendeuses
|
recette moyenne
|
montant de la tranche
|
4000à6000
|
3
|
5000
|
15000
|
6000à8000
|
11
|
7000
|
77000
|
10000à12000
|
4
|
9000
|
36000
|
TOTAL
|
18
|
|
128
000
|
Annexe n° 09: Evaluation de
|
la recette journalière des vendeuses
|
du chantier
|
évaluation
de la main d`cEuvre par provenance
catégorie des travailleurs
|
effectif
|
domicilié à Ouidah
|
Contrôleur permanent
|
7
|
2
|
coordination de chantier (conducteur des travaux et chef de
chantier)
|
1 4
|
3
|
chef d`équipe
|
15
|
5
|
ouvriers spécialisés
|
45
|
8
|
MancEuvres
|
1 02
|
79
|
autres(magasi nier,gardiens, mécaniciens...)
|
53
|
32
|
n`ayant pas de domicile à Ouidah
5
11
10
37
23
21
236 129 107
Annexe n° 10: Evaluation de la main d'cEuvre
par provenance
branche d`activité
|
masculin
|
féminin
|
Agriculture
|
31 63
|
266
|
industrieextractive
|
1818
|
55
|
industrie manufacturière
|
2314
|
1 561
|
eau, électricité, gaz
|
44
|
1
|
bâtiment, BTP
|
1480
|
23
|
commerce, restauration
|
1 589
|
1 0959
|
transport, communication
|
1499
|
37
|
banque, assurance
|
25
|
10
|
autres services
|
2034
|
1 61 5
|
non déterminés
|
14942
|
18177
|
Annexe n° 1 2 : Evaluation de la pode Ouidah suivant la
pulation branche d'activité
le
et sexe
Questionnaires d'enquêtes
l'endroit des autorités
(A locales)
Date
Titre du projet:
de
Nom l'enquêteur:
deCommune :
Arrondissement:
ou
Village quartier:
et adresse du Nom répondant:
du Qualification répondant:
Qu'est ce qui sous tend la réalisation de ce projet?
Qu'est ce qui justifie le choix de ce site pour la
réalisation de l'infrastructure?
Quelles sont les sources de financement de ce projet:
Mairie?
Mairie et autres structures?
Si oui, préciser le nom de la/des structures et la quotte
part de chacun
Quelles sont les entreprises adjudicataires?
Quelle est la mode de gestion du projet?
Quelle est la durée d'exécution des travaux?
Quels sont les impacts prévus sur le développement
local du point de vue : Social?
Question du chômage
Transfert de tech nologie
Place des infrastructures socio communautaires dans le PDC de
votre commune
Autres
Environnemental?
Le projet a-t-il fait l'objet au préalable d'une
étude d'impacts sur l'environnement?
Y a-t-il des dispositions de suivi des recommandations de
l'étude d'impacts sur l'environnement?
Economique?
Au développement des activités commerciales?
A l'amélioration des recettes fiscales?
Quelle est la capacité d'accueil de cette
infrastructure?
Y a-t-il d'autres projets de ce type prévus dans le PDC de
votre commune? Avez-vous des suggestions par rapport a ce projet et les autres
projets a venir?
Questionnaires d'enquêtes
l'endroit des
techniciens du (A chantier)
Date:
Titre du projet: de
Nom l'enquêteur:
deCommune :
Arrondissement:
ou
Village quartier:
et adresse du Nom répondant:
du Qualification répondant :
Depuis quand travaillez vous sur ce projet?
Quel est votre lieu de résidence avant le projet?
Quels sont les matériaux que vous utilisez pour la
réalisation des travaux?
Quelles sont les sources d'approvisionnement de ces
matériaux?
Quelles sont les caractéristiques physico techniques de
votre projet?
Combien d'hommes jour ont travaillé par catégorie
socio professionnelle sur le chantier?
Quelle est votre rémunération mensuelle sur ce
projet : lnférieur à 50 000 FCFA?
50000 FCFAà 80000 FCFA?
80000 FCFAà 120000 FCFA?
120 000 FCFAà 200 000 FCFA?
Plus de 200 000 FCFA?
Avez-vous participé aux études techniques qui ont
précédé les travaux? Est-ce que les conclusions de ces
études correspondent aux réalités actuelles du terrain?
Questionnaires d'enquêtes l'endroit des
(A ouvriers)
Date:
Titre du projet:
de
Nom l'enquêteur:
deCommune :
Arrondissement:
ou
Village quartier:
et adresse du Nom répondant:
du Qualification répondant :
Depuis quand travaillez vous sur ce projet?
Quel est votre lieu de résidence avant le projet?
A quand remonte votre dernier emploi avant celui-ci? Quelle est
votre rémunération hebdomadaire sur ce projet:
lnférieur à 5 000 FCFA?
5000 FCFAà 10000 FCFA? 10000 FCFAà 15000 FCFA?
15000 FCFAà 20000 FCFA? Plus de 20000 FCFA?
Etes vous satisfait de vos rémunérations? Quelles
sont vos perspectives après ce projet?
Quelles sont vos suggestions à ce sujet?
des
PROBLEMATIQUE, ET METHODOLOGIE DE
: L'ETUDE
Table matières
Avantpropos......................................................................................3
Introduction.......................................................................................4
Première partie
1 Problématique et : Section hyde
pothèses l'étude
objecet résultats de
tifs : l'étude
Paragraphe 1 : Problématique
....................................................6 Paragraphe 2 :
Hypothèses de l'étude
.........................................8 Section 2
Paragraphe 1 : Objectifs de
l'étude..............................................8
Paragraphe 2 : Résultats attendus de l'étude
...............................9 Section 3 méthodologie : adoptée
.......................................................9
Deuxième : DU CADRE
partie PRESENTATION D'ETUDE
1 Section : cadre physique et administratif
Paragraphe 1 : Cadre physique
..............................................14 Paragraphe 2 :
Cadre administratif .........................................1 5 Paragraphe 3 :
Evolution administrative ....................................1 6
Section 2 : cadre humain
Paragraphe 1 : Historique du peuplement
.................................1 6 Paragraphe 2 : Evolution de
la population ................................1 7 Paragraphe 3 :
Religions ..........................................................1
7
Section 3
: Activités économiques
Paragraphe 1 : Commerce
.......................................................1 8 Paragraphe 2 : Les
unités économiques .....................................1 9
Paragraphe 3 : Commerce
.......................................................20
Section 4
: Ressources financières
Paragraphe 1 : Evolution du budget communal
........................21 Section 5 : Présentation du de construction
du marche de Kprojet è
passa
Troisième partie : ffets
Einduits des projets de construction
d'infrastructures
communautaires
: actions et réalisations accomplies dans le cadre du
projet de
Section 1
du marché de construction ka
passe Ouidah .....................................24
Section 2 Descri
: ption des effets induits du projet de construction
du
demarché Kpassè
.............................................................................25
Paragraphe 1 : Le projet de construction du marché de
Kpassè et la questionde l'emploi
..........................................................................25
Paragraphe 2 : Le marché de Kpassè et la provenance des
travailleurs.....32
Paragraphe 3 : Le chantier de construction du marché de
Kpassè et
la masse salariale gagnée par les travailleurs
........................................33
Paragraphe 4 : Le projet de
construction du marché de Kpassè et les
brassages inter
humains
.....................................................................35
Paragraphe 5 : Le chantier de construction du marché de
Kpassè et
la location des habitats
.......................................................................37
Paragraphe 6 : Le projet de construction du marché de Kpassè
et le
petitcommerce
..................................................................................41
Paragraphe 7 : Le projet de construction du marché de Kpassè
et
l'amélioration du cadre de vie
.............................................................46
Paragraphe 8 : Le projet de construction du marché de Kpassè
et la
technologie utilisée
............................................................................50
Paragraphe n° 09 : Le projet de construction du marché de
Kpassè et
les Entreprises adjudicataires des travaux
............................................56 Paragraphe n° 1 0 : Le
projet de construction du marché de Kpassè et
son implication politique
....................................................................57
Paragraphe n° 11 : Le projet de construction du marché de
Kpassè et
le secteur du transport
........................................................................58
PERSPECTIVES D'EVOLUTION DU
: PROJET
n°
Section 03
Paragraphe n° 01 : Point sur les acquis et les
contraintes des projets................64 Paragraphe n° 02 : Perspectives
pour la pérennisation du projet ............65 Section n°04
Vérification des : hypothèses
............................................66
Conclusion.........................................................................................67
Liste des figures, cartes et tableaux
.....................................................68 Listedes
photos
.................................................................................69
Bibliographie.......................................................................................71
Annexes............................................................................................73
Tabledes matières
.............................................................................81