LA CREATION D'UNE ENTRE PRISE BIO-FERME
1999 / 2000
Fait par Mr:
BOUCHAALA MADANI
Encadré par:
Mme GOUFFI
Préparation de Diplôme de fin d'étude
D'Ingénieur en MARKETING
Thème :
LE PROJET:
Ecole de Formation en Technique de Gestion ( E.F.T.G
)
En partenariat avec
L'Institut de Formation Européenne et de
Coopération ( I.F.E.C )
L'ELEVAGE BIO DE
POULET DE CHAIRS
Introduction
.................................................................................03
Chapitre I : Eléments d'identification des
opportunités du marché .
I.1 : Analyse de l'offre : le marché avicole
national ..................................08
1.1 : La production
..........................................................08
1.2 :Le coût de production
.................................................10
1.3 :Le prix à la production
.................................................11
I.2 : Analyse de la demande : analyse qualitative
....................................14
2.1: Méthode d'enquête
...............................................14
2.2: Méthode d'échantillonnage
..........................................14
2.3: Elaboration du questionnaire
.........................................14
2.4: Dépouillement et analyse
.............................................15
Chapitre II : Présentation du projet "
BIO-FERME "(Création de l'Entreprise)
II.1 : Aspect Juridique
...................................................................22
1.1 : De la constitution de la société
.....................................22
1.2 : Du fonctionnement de la société
....................................23
II-2 : Aspect organisationnel
...........................................................25
2.1 : L'organisation cible de l'entreprise
.................................25
2.2 : La gestion des fonctions
.............................................25
2.3 : L'organigramme de l'Entreprise
....................................26
2.4 : Le plan d'emploi
......................................................27
II. 3 : L'aspect
technique ................................................................29
3.1 : Les infrastructures
...................................................29
a)Le lieu
d'implantation ..............................................29
b) Les bâtiments d'élevage
..........................................29
c) Les enclos de promenade
........................................30
d) Les capacités d'élevage de nôtre projet
........................31
d-1) - La taille du l'élevage
..................................31
d-2) - Les surfaces des bâtiments d'élevage
...............31
3.2 : Les équipements de production
................................32
3.3 : Le matériel Biologique
..........................................33
3.4 : Les techniques
d'élevage .......................................34
3.4.1 : préparation du bâtiment
...........................................34
a) La température
................................................34
b) L'éclairement
..................................................35
c) L'alimentation
..................................................36
d) L'abreuvement
.................................................36
3.4.2 :La période de croissance et de finition
..........................36
3.4.3 : La densité d'élevage
...............................................37
3.4.4 : Les mesures d'hygiène
............................................37
3.4.5 : L'enlèvement des poulets
..........................................37
3.4.6 : Le nettoyage et désinfection du poulailler
......................38
II.4 : Montage de l'opération
financière ................................................42
4.1 : Le bilan d'ouverture
...................................................42
4.2 : Chiffre d'affaires prévisionnel
........................................44
4.3 : Charges prévisionnelles
..............................................45
4.4 : Les comptes de résultat prévisionnel
................................47
4.5 : Le bilan prévisionnel
..................................................49
4.6 : Les avantages fiscaux et parafiscaux
................................52
Chapitre III : Politique de Marketing à
mettre en place .
III.1 : rappel du résultat de l'enquête
............................................56
III.2 : le concept produit
...........................................................57
III.3 : le prix
........................................................................59
III.4 : la distribution
...............................................................61
III.5 : la
communication...........................................................62
Conclusion
............................................................................63
Annexe : le model de questionnaire
...............................................64
Bibliographie
.........................................................................65
Introduction
Dans une société en pleine croissance
économique telle que la société Algérienne qui
connaît depuis quelques années une refonte des fondements de son
économie où le règne des règles du marché
incite les dirigeants des entreprises à réadapter leurs
stratégies selon un environnement en changement constant.
La qualité et le coût de production sont devenus le
souci majeur des stratèges de nombreuses entreprises qui veulent se
démarquer de leurs concurrents, en mettant sur le marché un
produit et / ou service compétitifs et en réduisant les
coût de production qui est obtenu soit par la prospection d'une
matière première à bas prix soit par la mise en oeuvre
d'un nouveau procédé technologique où l'acquisition d'un
savoir-faire et ce afin de leur permettre de profiter d'un avantage
concurrentiel avec un produit de qualité et de prix accessible au plus
grand nombre de consommateurs .
L'objectif général que nous avons poursuivi tout
au long de ce projet a été d'adopter à la production de
nouvelles techniques d'élevage de poulets de chair qui nous permettent
d'avoir une bonne qualité de viande blanche, riche en
élément nutritif et produite avec le moindre coût possible
afin de rendre ce produit disponible sur le marché et accessible
à la classe sociale au revenu limitée.
Cette problématique nous a incité à orienter
notre approche vers l'identification des opportunités du marché,
opportunités qui nous permettent d'analyse l'offre au plan quantitatif
et qualitatif
Et au plan demande, recourir aux techniques des études de
marché pour réaliser un sondage auprès d'un
échantillon qui nous permettra de mesurer le comportement du
consommateur et de réfléchir aux solutions appropriées par
la mise en place d'une politique marketing cohérent.
Les outils théoriques que nous privilégierions dans
le cadre de ce mémoire, feront références au contenu de
nos cours dispensés et à la bibliographie de
référence.
Chapitre I
Elements d'identification des opportunités du
marché
I : ELEMENT D'IDENTIFICATION DES OPPORTUNITES DU
MARCHE
I.1 : Analyse de l'offre : le marché
avicole national
I.2 : Analyse de la
demande : analyse qualitative
I.1 : Analyse de l'offre : le marché avicole
national
3.1 : La production
3.2 : Le coût de production
3.3 : Le prix à la production
La filière avicole algérienne reste à
inventer et demeure vulnérable face aux défis imposés par
la mondialisation et la libéralisation des échanges qui n'ont pas
manqué d'affecter les structures économiques de notre pays.
En fait, la production avicole est influencée par des
facteurs endogènes et exogènes qu'on va essayer d'analyser
à travers notre étude de l'offre et de la demande qui a
été effectuée sur le marché algérien.
I.1 : Analyse de l'offre : (le marché
avicole national)
L'étude de la tendance d'évolution de la production
avicole notamment dans la filière « poulet de
chair. » met en exergue les caractéristiques du marché
qui, en dépit d'une amélioration des performances techniques
utilisées par les aviculteurs algériens, reste marqué par
une forte récession et instabilité chronique de la production.
Aussi, dans le souci d'une meilleur compréhension de
l'offre du produit « poulet de chair. » Sur le
marché, il est opportun de cerner tout le dispositif économique
agissant sur cette filière aux stades de la production et du commerce de
détail.
1.1 : La production :
La production nationale de poulet de chair , proprement dite ,
estimée à 169.182 tonnes par an, est dominée par les
éleveurs privés avec une part du marché de l'ordre de
92.5%, tandis que les entreprises publiques économiques ne
détiennent qu'une infime part du marché soit 7.5%.
Source :
données élaborées à partir des estimations de
l'OFAL
N.B : Cette dominance privée est
évalue avec des ateliers de taille moyenne de 3000 sujets.
Il est à signaler que la filière avicole notamment
la production du poulet de chair ne dispose pas de structures avicoles viables
et performantes et dont le déficit en production est estimé
à 29.80 % du marché soit 71.812 tonnes/an qu'il faut couvrir par
des nouveaux investisseurs.
Source : OFAL, 2000
Par ailleurs, il à remarquer que la production en amont
des aliments avicoles est caractérisée par une industrie
utilisant des technologies obsolètes et qui est limitée à
24 usines publiques totalisant une capacité de production annuelle de
1,8 millions de tonnes ( soit 374 t/h ).source : OFAL , 2000.
En fait , cette industrie alimentaire , qui est dominée
par le secteur public, fonctionne sur la base de matières
premières importées tel que le maïs , le tourteau de soja et
additifs .
Notons que le créneau d'importation des matières
premières alimentaires , du matériel biologique , des
équipements avicoles et des produits vétérinaires , est
prédominé par des importateurs privés , le moins qu'on
puisse dire , qu'ils manquent de professionnalisme .
Pour la production en aval, il y lieu de noter que les fonctions
de collecte, d'abattage, de transformation et de commercialisation des produits
avicole en Algérie sont l'apanage d'une catégorie d'acteurs
privés fortement intégrés à la sphère de
l'élevage de poulet de chair .le potentiel des entreprises publiques
à l'abattage du poulet reste modeste soit 154.703 tonnes de viandes
blanches / an sur un total national de 334.000 tonnes/an.
1.2 : Le coût de
production :
Par ailleurs ont constate un décroissement des coûts
de production, en 1999 dû à l'amélioration des performances
réalisé dans le domaine zootechnique.
Source : enquête réalise par
le département SYFEL dans la région centre, l'an 2000
NB : Pour une rotation de (04) bands par
an
Un poids vif à l'abattage de 02Kgs.
Un pourcentage de mortalité (perte) atteint 11.5%.
Un rendement à l'abattage de 73.5%.
Malgré cette régression des coûts de
production, due à la stabilité des prix des intrants plus
particulièrement ceux des aliments avicoles, les charges reste
importantes surtout celles relatives au matériel biologique qui est
traduit par le niveau élevé des taux de mortalité dans les
ateliers de poulet de chair qui atteignant le 11% dans la région du
centre et 15%. En moyenne pour l'ensemble du territoire national est ce la
traduit, selon l'observatoire des filières avicoles (OFAL), par
l'absence d'investissement ou le sous équipement au niveau des
élevages, ce qu'aura une dégradation des performances
zootechniques.
Source : OFAL, 2001
1.3 : Le prix à la
production :
Le prix du poulet de chair vif a connu un taux de croissance de
10%, entre le mois de janvier et décembre 2000 a savoir :
Le prix a la production 115.00 DA/Kg
Le prix a l'abattage 135.00 DA/Kg
Plein 155.00 DA/Kg
Le prix de détail
Vidé 176.00 DA/Kg
Certes, la production avicole répond globalement à
la demande, mais à une demande compressée par la baisse
générale du pouvoir d'achat du consommateur Algérien.
I.2 : Analyse de la
demande : analyse qualitative
a) : Méthode d'enquête
b) : Méthode d'échantillonnage
c) Elaboration du questionnaire
d) Dépouillement et analyse
I.2 : Analyse de la demande :
analyse qualitative.
Le but de notre enquête est de
déterminer l'attribut «qualité »du produit par la
définition du niveau d'excellence que doit atteindre le produit qui doit
correspondre à des caractéristiques de conformité
perçus par le consommateur et à une certaine valeur que
l'acheteur est prêt à payer en fonction de ses désirs et de
ses besoins ceci d'une part, et d'autre part connaître la segmentation
des consommateurs à cibler.
2.1: Méthode
d'enquête :
Pour mener à bien notre enquête et atteindre
l'objectif escompté, nous avons préconisé l'utilisation de
la méthode dite étude qualitative ; Cette étude est
basée sur un questionnaire fermé qui se focalise autour des
questions de comportements des consommateurs face au produit en utilisant le
contacte direct avec les gérants des points de vente ciblé et en
engageant un entretien personnel de face à face et ce afin d'avoir des
réponses précises et fiables sur tout l'échantillon choisi
au niveau de la région centre (Boumerdés, El-Biar, Cheraga,
Blida.) , sans pour autant rechercher la représentativité de
notre échantillonnage.
2.2: Méthode
d'échantillonnage :
La présente enquête porte sur un article de grande
consommation ce qui nous orienté vers l'utilisation d'un
échantillon de convenance et non probabiliste ou empirique. Il s'agit
là, d'un échantillon occasionnel justifié par le lacement
d'une nouvelle entreprise créée pour l'élevage de poulet
de chair.
Dans ce contexte, nous avons ciblé les points de ventes en
tant qu'intermédiaires avec le consommateur et ce compte tenu que ces
derniers (point de vente) constituent notre source d'information sur les
exigences, désirs et besoins des consommateurs concernant la viande
blanche (poulet).
Par nécessité d'efficacité, nous avons
limité la taille notre échantillonnage à 20 points de
vente répartie sur toute la région centre.
2.3 : Elaboration du
questionnaire :
Le questionnaire a été élaboré dans
le cadre d'étude qualitative de marché avicole (poulet de chair)
et dans l'objectif d'évaluer le comportement d'achat des consommateurs
en vers la viande blanche (poulet).
Cependant, la forme de question à utiliser a
été choisie en fonction des informations à recueillir. A
cet effet, nous avons opté pour un questionnaire fermé aux choix
multiples ce qui est adapté aux informations qualitatives .Nos questions
ont porté sur
· la sensibilité des consommateurs concernant la
qualité;
· le mode d'utilisation du produit par les
consommateurs;
· déterminer le prix psychologique.
2.4 : Dépouillement et
analyse :
Dans notre plan de dépouillement nous avons
précédé à la codification du questionnaire, pour
rendre les informations recueillies exploitables, avant d'établir la
distribution de fréquences pour toutes les variables. A cet effet, on
utilise le tri à plat par lequel on relève les
réponses obtenues, variable par variable après on convertie ces
fréquences absolues en pourcentage.
Tri a plat (tabulations simples) :
La premier et la deuxième question (Q1 et Q2) se sont des
questions "filtre», les suivantes :
- Q1 : Vendez-vous de la viande blanche?
- Q2 : Si oui quel type de viande ?
Sur le choix d'approvisionnement nous constatons que 70% des
points de ventes de notre échantillon préfèrent
s'approvisionner auprès des éleveurs privés et uniquement
20% auprès des grandes entreprises d'élevages et 10%
possèdent leur propre atelier d'élevage.
En ce qui concerne l'alimentation des poulets, nous concluons que
50% des points de ventes de notre échantillon confirment que les
poulets, qu'ils commercialisent, sont nourris à la base d'aliment
naturel (bio), 25% d'entre eux déclare que les poulet est
alimenté à base de la farine (OGM), et uniquement 25% de ces
derniers disent qu'ils n'ont aucune information sur la nourriture de leurs
poulets.
Cette analyse nous a permis de relever que les clients de nos
interlocuteurs portent un grand intérêt à la qualité
de l'alimentation dont est nourri le poulet qui ont soit atteint un pourcentage
de 70% contre 30% qui ne s'intéressent pas.
On constate que 70% des points de vente déclarent que le
poulet est commandé par la clientèle vidée et par
morceaux.
On remarque que les cuisses et le blanc de poulet sont les
morceaux de la volaille préférés par les consommateurs,
respectivement 45% et 15%.
Selon notre enquête 65% des consommateurs
considèrent le prix qui se situe entre 120 DA et 150 DA très cher
et uniquement 35% des consommateurs disent que le prix compris dans la fourche
de 151 DA à 200 DA très cher.
Tandis que 90% des consommateurs considèrent que le poulet
de mauvaise qualité lorsque son prix se situe entre 70 DA et 100 DA.
Chapitre II
Presentation du projet « Bio-Ferme »
II : PRESENTATION DU PROJET " BIO-FERME "
(CREATION DE
L'ENTREPRISE)
II.1 : Aspect Juridique
II.2 : Aspect Organisationnel
II.3 : Aspect Technique
II.4 : Montage de l'opération financier
II.1 : Aspect Juridique:
1.1 : De la constitution de la
société :
1.2 : Du fonctionnement de la
société :
II .1 : Aspect juridique
Pour la formalisation de notre projet, nous avons opté
pour la création d'une société sous la forme juridique
d'Entreprise Unipersonnelle à responsabilité limitée
(E.U.R.L.) dont les règles de constitution et de fonctionnement sont
édictées par l'Ordonnance n° 96-27 du 9 décembre 1996
(JO n° 77) modifiant et complétant le code de commerce.
Ce choix est dicté non seulement par les capacités
économiques d'investissement de ces petites entreprises , mais aussi
par les traditions et la culture qui prévaut en milieu rural faisants
du paysan , dans la quasi totalité des cas , le gérant ou le
chef d'entreprise détenant tout les pouvoir en tant qu'associé
unique .
En plus, cette forme de société présente un
avantage non négligeable dans la mesure où la
responsabilité de l'associé est limitée attendu qu'il ne
supporte les pertes qu'à concurrence de son apport dans la
société.
1.1 : De la constitution de la
société :
La société est constituée par un acte
authentique appelé statuts de l'Entreprise qui doivent être
publiés et enregistrés. Les statuts de l'E.U.R.L. Doivent
comporter les indications suivantes :
- La forme juridique : Entreprise Unipersonnelle à
responsabilité limitée;
- La durée de vie de l'Entreprise est : de 99
ans ;
- La raison sociale : Entreprise Bio-Ferme ;
- Le siège social : Baba Ali W.d'Alger ;
- L'objet de l'Entreprise est : l'élevage biologique
de poulet de chair (élevage en plain air) et sa commercialisation.
- Le capital social de la E.U.R.L. décidé par
l'unique associé propriétaire de toutes les actions de la
société est égal à 100.000 DA et divisé en
parts sociales d'égale valeur nominale de 1.000 DA.
Afin que ladite société jouisse de la
personnalité morale, on doit procéder à son
immatriculation au Centre National du Registre de Commerce .
1.2 : Du fonctionnement de la
société :
Pour son fonctionnement , la société obéit
à des règles très strictes édicté par les
dispositions du code de commerce qui imposent la désignation d'un
gérant investi de pouvoirs étendus pour agir en toute
circonstance au nom de la société dans ses rapports avec les
tiers .
A la clôture de chaque exercice , le gérant (qui
peut être l'unique associé ) doit établir , dans un
délai de six mois , le rapport sur les opérations de l'exercice,
l'inventaire, le compte d'exploitation général, le compte des
résultats et le bilan .
Après avoir pris connaissance du rapport du commissaire
aux comptes , L'associé unique , qui ne peut déléguer ses
pouvoirs , approuve les comptes, dans un délai de six mois à
compter de la clôture de l'exercice . Ses décisions, prises aux
lieux et place de l'assemblée, sont répertoriées dans un
registre.
Pour leur publicité , Lesdits comptes sociaux doivent
faire l'objet , dans le mois qui suit leur adoption , d'un dépôt
au Centre National du Registre de Commerce.
Il est noter que les parts sociales sont nominatives ( ne peuvent
être négociables ) ,mais elles sont librement transmissibles par
voie de succession et librement cessibles entre conjoints , ascendants et
descendants qui doivent être constatées le cas
échéant par acte notarié.
II-2 : Aspect organisationnel
2.1 : L'organisation cible de l'entreprise
2.2 : La gestion des fonctions
2.3 : L'organigramme de l'Entreprise
2.4 : Le plan d'emploi
II.2 : Aspect organisationnel:
2.1 : L'organisation cible de
l'entreprise :
Pour réaliser son objet social et atteindre les objectifs
de développement , de production et de gestion , l'Entreprise sera
orientée vers une structure d'organisation fonctionnelle, où
chacune des fonctions principales est contrôlées au niveau central
.
Cette organisation présente plusieurs avantages qui
permettent d'une part de concentrer les compétences afin d'être
plus efficace et ce en orientant et en regroupant les personnes dans une
activité spécialisée et d'autre part de faciliter le
contrôle des activités de l'entreprise .
Cependant , tout schéma organisationnel porte des
inconvénients et des incohérences fonctionnelles qui peuvent
apparaître selon la spécificité de chaque entreprise .
Après analyse des multiples possibilités qui s'offre à
l'entreprise , il a été opté pour l'organisation la plus
adéquate .
Car la performance de l'entreprise dépend de
l'adéquation entre sa stratégie et ses structures qui doivent
faire preuve de souplesse face à l'évolution de l'environnement
.
2.2 :la gestion des
fonctions :
Le processus de gestion concerne tous les
événements qui se produisent depuis la définition des
objectifs jusqu'à l'atteinte des résultats escomptés
à savoir :
· La direction d'une entreprise de petite
envergure repose sur une méthodologie fort simple , pour le
gérant , c'est d'assurer la coordination des tâches
administratives , commerciales et techniques et le contrôle de la
production .
· La production :Regroupe des
tâches liées directement à l'élevage des volailles,
(entretien du cheptel, sanitaire et hygiène, maintenance des
équipements d'élevage), ainsi que les tâches
d'approvisionnement en matière première , équipements et
produits vétérinaires.
· Le marketing :ce sont des
tâches qui se rapportent à l'orientation et au conseil commercial
afin d'adapter le produit aux attentes du consommateur suite à des
études économiques .
· Les finances et comptabilité:
Comportent les tâches financières, la facturation,
écriture comptable, manipulation de l'argent (trésorier), les
assurances, le crédit, suivi des dossiers clients et fournisseurs.
· La ressource humaine :Comprend les
tâches d'embauche, formation, paiement des salaires et suivi
d'assiduité du personnel.
2-3:L'organigramme de l'entreprise
Directeur
Secrétariat
Service ressource humaine
Service des finances et comptabilité
Service
production
Service
marketing
2.4 : Le plan d'emploi :
Pour étoffer les structures en personnel qualifié
permettant à l'Entreprise de profiter de la formation spécifique
et de l'expérience acquise qui améliorent la qualité et la
quantité de travail fourni ,nous avons opté de pouvoir les postes
de travail par une main d'oeuvre spécialisée dans le domaine des
activités avicoles et ce selon le programme annuel d'emploi
arrêté comme suit :
La gestion de notre entreprise nécessite la mise en place
de structures de gestion (schéma d'organisation ), l'affectation des
ressources aux divers fonctions spécifiques (plan d'emploi ), la
définition des niveaux d'autorité et la planification et
programmation des activités .Pour l'élaboration de cet
organigramme il a été tenu compte de quatre
principes (d'importance capitale ): la spécialisation,
l'organisation par activité, la gestion dynamique ( emploi la main
d'oeuvre d'une manière judicieuse ) et l'unité de
commandement.
II. 3 : L'aspect technique :
3.1 : Les infrastructures
a) Le lieu d'implantation
b) Les bâtiments
d'élevage
c) Les enclos de
promenade
d) Les capacités
d'élevage de nôtre projet
d-1) - La taille du l'élevage
d-2) - Les surfaces des bâtiments d'élevage
3.5 : Les équipements de production
3.6 : Le matériel Biologique
3.7 : Les techniques d'élevage
3.4.1 : préparation du
bâtiment
e) La température
f) L'éclairement
g) L'alimentation
3.4.2 :La période de croissance et de
finition
3.4.3 : La densité
d'élevage
3.4.4 : Les mesures d'hygiène
3.4.5 : L'enlèvement des poulets
3.4.6 : Le nettoyage et désinfection du
poulailler
II. 3 :L'aspect technique :
L'élevage des poules de chairs, comme tout élevage de petits
animaux, nécessite des conditions d'hygiène colossales et repose
sur des critères techniques très stricts. Ces critères
concernent tout facteur, direct ou indirect, qui entre dans cet élevage
; en particulier, le lieu d'implantation, les installations techniques, les
équipements, les techniques d'élevage...etc.
II. 3.1 :Les infrastructures :
a) - Le lieu d'implantation:
Le choix du lieu
d'implantation est aussi important que les techniques d'élevage ou les
processus de production; car certains caractéristiques des lieux, qu'ils
faut éviter, nuisent ou empêchent le bon élevage tel que:
- Un taux d'humidité très élevé et
un milieu environnant non sain; ces deux facteurs favorisent l'apparition des
maladies et le développement des parasites.
- La proximité d'une route à grande circulation;
car le bruit excite le cheptel.
Et d'autre part le terrain, qui devra abriter ce projet, doit
être:
- Sablonneux, bien drainé pour que l'eau s'écoule
facilement.
- D'une accessibilité facile, afin de pouvoir
approvisionner en matériaux pendant la construction, et en aliment lors
de la production, et le transport du cheptel en fin d'élevage.
b) - les bâtiments
d'élevage :
Pour la réalisation de cet ouvrage , on est obligé
de tenir compte des recommandations des spécialistes qu'on peut
résumer en ce qui suit :
- le bâtiment doit être construit en
matériaux durables et bons marchés, propres et salubres, afin de
réduire ou de contrôler l'incidence des agents extérieurs
tels que la température, l'humidité . Le parpaing est le
matériau adéquat pour ce type de bâtiment (selon une
étude de l'institut technique des petits élevages ).
- Il faut penser à disposer les longs paux (parties
longues des murs) perpendiculairement aux vents dominants, dans une limite de
45°, lorsque le vent souffle dans une direction, il exerce une pression
(SP) sur l'une des parois du bâtiment et par la une dépression sur
la paroi opposée (DP), ce que va crée dans le bâtiment un
mouvement d'air latéral en direction de la dépression
(évacuation de l'air par les ouvertures du côté sous le
vent). Ainsi que le balayage transversal réside dans la
dépression crée au niveau du lanterneau, selon le même
principe que pour les parois.
- La dimension du bâtiment est fonction de la
densité d'élevage; elle doit être comprise entre 20 et 30
kg/m².(*)
- Il faut prévoir de l'eau potable, une évacuation
normale des eaux de pluie.
- Le bâtiment doit être :
· bien situé
· étanche
· bien isolé
· bien chauffé
· bien drainé
· bien ventilé
· avec une bonne litière
- le sol doit être cimenté pour faciliter le
nettoyage et la désinfection
c) - Les enclos de promenade pour le
cheptel :
La méthode consiste à prévoir un enclos de
promenade en plein air où les poulets une fois emplumées seront
lâchées par beau temps.
Cet enclos peut contenir une végétation qui sert
de nourriture biologique et saine pour les volailles. Pour cette
végétation dure plus longtemps, on laisse les poulets
accéder à l'enclos quelques heures par jour seulement.
Cet enclos constitue notre monnaie de garantie pour
une meilleure qualité de poulet.
d) - Les capacités d'élevage de
nôtre projet :
d-1) - La taille de
l'élevage :
Le choix de la taille de l'élevage dépend
essentiellement des éléments suivants :
- De l'objectif de l'entreprise à produire des poulets de
chairs à moindre coûts et de bonne qualité. Ce but ne peut
être atteint que par un élevage de taille moyenne; entre
50.000 et 80.000 sujet/an , car un élevage trop petit
augmente les coûts de production et un élevage très grand
affecte la qualité du produit .
- Des données du marché relatives au
déficit en production avicole de poulet de chairs à couvrir par
les nouveaux investisseurs , qui est estimé à 71.812 T/an. Si on
prend une moyenne de 10 poulaillers par wilaya, on aura , pour chaque
entreprise une part de 0.20% du marché. Par conséquent, la taille
du poulailler sera de : 71.812 T/an x 0.20 % = 143,624 T/an .
- Des normes d'élevage qui nous incite , pour l'obtention
d'un poulet de 2 à 3 kg , à concevoir un poulailler de
48.000 à 72.000 sujets, soit une moyenne de
62.000 sujets.
Donc, notre poulailler devra prendre soins de
62.000 poulets de chairs par an.
d-2) - Les surfaces des bâtiments
d'élevage:
La surfaces totale des installations est égale au rapport
du nombre de poule par bande/ an et la densité d'élevage qui doit
être comprise entre 20 et30 kg / m²:
Nombre = 62.000 sujets / 4 bandes =
15.500 sujets/ bande.
Surface totale = 15.500 sujet / 20kg/m² =
775 m².
Pour facilité les taches de contrôle , de nettoyage
et de séparation des poules de différentes âges, il est
préférable de répartir cette surface en plusieurs
bâtiments, soit par exemple trois hangars:
S = St /
3 = 775 m² /3 = 258,33 m² .
On prend ,par exemple, 12 m x 25
m.
Et, on peut ajouter 15 % de surface pour les mangeoires , les
abreuvoirs et les couloirs de contrôle .
S = 258,33 + 15% (258,33)
S = 258,33 + 39 = 300 m².
Donc, le terrain doit abriter :
· Trois(03) bâtiments d'élevage d'une
dimension de 10m sur 25m soit 250m² pour une densité
d'élevage de 20.6 kg/m².
· Des enclos de promenade en plein air par bâtiment,
un espace égale à la surface du bâtiment ou
supérieur.
· Un local administratif.
II. 3.2 :Les équipements de
production:
Dans la réalisation du bâtiment d'élevage, il
faut prévoir de la place pour l'équipement nécessaire au
refroidissement, au chauffage, la ventilation, les mangeoires, les abreuvoirs,
la manipulation des déchets, ainsi que l'espace pour les poulets.
Notre équipement d'élevage est compose de :
- Un chauffage (radiant de 3000Kcal pour 800 poussins )
- Des refroidisseurs
- Des extracteurs d'air
- De l'éclairage
- Des mangeoires 1er âges (15 mangeoires pour
1000 poulets ).
- Des abreuvoirs 1er âges (15 abreuvoirs pour
1000 poulets ).
- Des perchoirs ( 1ml pour 4 à 6 poules )
- Des trémies de 2ML (15 trémies pour 1000
poulets ).
- Abreuvoirs automatiques (06 abreuvoirs pour 1000 poulets )
- Des éleveuses (06 éleveuses pour 1000 poulets
).
- Un véhicule de transport adapté au transport de
cheptel
· en cas de punirie d'eau et d'électricité,
il faut prévoir :
- un groupe électrogène
- Une citerne à eau.
· Le plus important de ces équipements est le
système de ventilation. Il faut qu'il assure l'apport de
l'oxygène et l'évacuation des gaz toxiques, et il faut qu'il
règle l'apport et les pertes de la chaleur dans le bâtiment afin
de maintenir la température et l'hygrométrie dans les limites du
souhaitable, on distingue deux types de ventilations :
- La ventilation naturelle :
Cette ventilation se fait par la différence de
température entre l'intérieure et l'extérieur du
bâtiment. Ce que nécessite des entrées d'air
latérales réglables et des ouvertures en faîtages qui sont
constituées par un lanterneau. La surface de sortie d'air doit
être égale à 3% de la surface du sol et la surface
d'admission d'air de 4%,
où la largeur maximale du bâtiment ne pourra
être ici que de 12m, la pente du toit ne doit pas être
inférieure à 25-30° pour permettre une circulation d'air
correcte.
- La ventilation dynamique :
La ventilation dynamique permet de renouveler l'air ambiant du
bâtiment à l'aide d'appareils électriques, par deux
méthodes différentes :
(1) La ventilation par surpression, il consiste à
introduire de l'air dans le bâtiment a l'aide des ventilateurs.
(2) La ventilation par dépression, il consiste à
extraire de l'air du bâtiment à l'aide de l'extracteur.
II. 3.3 :Le matériel
Biologique :
Le cheptel utilisé pour l élevage de poulet de
chair dans les ateliers de la région centre sont de trois souches
nommées «Arbor-Acres , Indiana Rivers et ISA ».qui sont
bien adapte au climat de la région centre et ce, selon l'enquête
in situ du département de SYFEL en 1999 qui a effectué une
analyse de leurs performances technico-économiques les suivantes :
source : enquête terrain 1999,
département SYFEL
II. 3.4 :Les technique
d'élevage :
Nous avons opté pour un élevage de 62000 poussins
de chairs par an, en utilisant la méthode classique, dans un poulailler
avec un enclos de promenade où les poulets peuvent prendre de
l'exercice, bénéficient du soleil et du sol naturel et trouvent
également une nourriture animale (vers, vermisseaux, chenilles, insectes
) et végétale.
Ces aliments glanés dans les champs sont très
intéressants du fait qu'ils soient gratuits, en plus qu'ils nourrissent
sans engraisser, ce qui nous donne un coût de production faible. Sans
oublier que les volaillers produisent du fumier qui peut être
récupéré et vendu aux pépinières et
agriculteurs; ce fumier permet de transformer la terre en terreau fertile qui
constitué des engrains naturels,
3.4.1 ) Préparation du bâtiment avant
l'arrivée des poussins :
Le local doit être prêt 36 heures avant
l'arrivée des poussins, la litière sera constituée de 7
à 10cm de copeaux de bois blanc non traité ou de 10 à 50cm
de paille saine hachée. la litière devra être souple et
absorbante. Les quantités de litières nécessaires au
départ puis en cours d'élevage dépendront de plusieurs
facteurs : saison, nature du sol, comportement des animaux et aptitude de
l'éleveur bien maîtriser la ventilation.
Une mauvaise litière associée à une forte
humidité entraîne des déperditions de calories dans le sol
et une température plus basse dans la litière que celle que l'on
observe à quelques centimètres de hauteur.
a) La température :
Chaque poussin selon sa propre régulation thermique doit
avoir le libre choix de sa température optimale entre les 25-28°C
d'ambiance et les 32-35°C sous radiant.
Les températures sus indiquées constituent des
normes qui doivent être respectées et devront être
complétées par une surveillance permanente de façon
à éviter :
· L'écart de température jour/nuit
mesuré à l'aide d'un thermomètre mini-maxi.
· Les retombées d'air froid sur les animaux qui
constituent un facteur de stress.
· La répartition inégale de la
température dans l'ensemble du bâtiment qui a pour effet une
mauvaise répartition des animaux, accompagnée d'une
dégradation de la litière dans les endroits les plus
chargés.
La norme de 800 poussins par radiant de 3000Kcal ou de 650 par
radiant de 1450Kcal est à respecter impérativement et à
vérifier régulièrement.
l'installation des «gardes» (bottes de pailles ou
plaques d'isorél ) est vivement recommandé pour éviter
toute mauvaise répartition dans le poulailler.
Si les poussins n'occupent qu'une partie du point de
démarrage, plusieurs causses sont possibles :
- radiant mal orienté
- Mauvais éclairage d'où zone d'ombre.
- courant d'air.
Le petit matériel doit être judicieusement
disposé pour respecter les contraintes thermiques du poussin, autour
d'un radiant se répartissent différentes zones de
températures, à chaque zone doivent correspondre mangeoires et
abreuvoirs, il est préférable de multiplier les sources de
chaleur que d'augmenter la puissance des radiants.
Chaleur mal répartie chaleur bien
répartie trop chaud trop
froid
Disposition des poussins dans le cercle de
démarrage autour du radiant
La maîtrise de l'ambiance ne résulte pas seulement
d'un bon niveau de température et de son
homogénéité dans le bâtiment, elle exige
également le contrôle des taux de gaz carbonique, d'ammoniac et
d'humidité.
Cet objectif d'une bonne ambiance, assurant le meilleur confort
aux animaux, est atteint grâce à la mise en oeuvre d'une bonne
ventilation et réglage des équipements de chauffage et
d'éclairage.
b) L'éclairement :
Pendant les deux (02) premiers jours, l'intensité de
l'éclairement doit être maximale à 100% de son potentiel
(3w/m² ) pendant 23 à 24 heures.Ensuite, l'intensité devra
être progressivement diminuée à partir du 8eme jour pour
atteindre une valeur d'environ 0,7 w/m² , l'éclairement doit
être très bien réparti dans le poulailler (absence de zones
d'ombre ), pour cela, il est préférable de multiplier les sources
lumineuses.
Après quelques heures de mise en place, les poussins
devraient être répartis d'une manière égale sur
toute la surface de l'élevage. ils devaient boire et manger
activement.
c) L'alimentation :
- L'aliment, au démarrage, doit être
distribué qu'après que les poussins ont bu suffisamment pour se
réhydrater.
- Utiliser pour les premières distributions des
couvercles des boites, des papiers non lisses, des plateaux à oeufs
neufs ou des petits mangeoires adaptées.
- L'aliment non consommé doit être
éliminé chaque jour du poulailler et non abandonné sur la
litière. cet aliment humidifié devient vite dangereux.
- Consommation d'aliment par sujet :
· démarrage de 0 à 10 jours consomme 381 g
· croissance de 11 à 42 jours consomme 3 354 g
· finition de 43 à 56 jours consomme 1 778 g
d) L'abreuvement :
- Pendant les deux premiers jours au moins, n'utiliser que de
l'eau propre et tiède en grande quantité (à 16-20 °C
).
- Lors du passage des petits abreuvoirs de démarrage aux
abreuvoirs normaux, il faut maintenir les premiers alimentés, pendant 8
à 10 jours au moins, jusqu'à ce que les poussins aient pris
l'habitude des seconds.
- la hauteur des abreuvoirs et des mangeoires sera
réglée en fonction de la taille des animaux (au niveau du dos des
animaux de façon à limiter les débordements d'eau sur la
litière et le gaspillage d'aliments.
3.4.2 : La période de croissance et de
finition :
c'est la période qui est la plus importante et la plus
critique pour plusieurs raisons :
a) c'est à ce moment là que la charge au m²
devient plus importante et ceci correspond à un maximum d'utilisation
d'oxygène et un maximum de gaz carbonique, d'eau, de chaleur et de
déjection. la ventilation est donc un facteur essentiel.
b) Il faut également compter sur une certaine inertie des
animaux en fin d'engraissement avec parfois un effet barrière des
chaînes d'alimentation. il convient donc de disposer suffisamment de
matériel avec une bonne répartition.
3.4.3 : La densité
d'élevage :
la densité optimale en sujets/m² est en
fonction :
· de l'environnement
· du climat de la région
· du poids final des poulets
Et, dans de bonnes conditions, ne pas dépasser un poids de
30Kg de poids vif par m² .
3.4.4 : Les mesures
d'hygiène :
- La ferme doit être entourée d'une
clôture.
- Si possible ne laisser entre aucun visiteur (dans les
bâtiments d'élevage ).
- Brûler et éliminer les cadavres. le
véhicule de transport ne doit pas pénétrer dans les lieux
d'élevage.
- Un seul âge par bâtiment.
- Mettre à la disposition du personnel des
vêtements de protection, à n'utiliser qu'à
l'intérieur de l'élevage.
- Prévoir des vêtements de protection pour le
vétérinaire, le conseiller technique et les
réparateurs.
- Mettre des chaussures différentes à
l'intérieur et à l'extérieur du poulailler.
- Placer un pediluve à l'entrée du poulailler.
- Préserver les bâtiments des rats, souris, et
oiseux.
- Prépare le programme de vaccination :
· J 0 : contre NEWCAST le (
ISTOEPEST), dans l'eau de boisson
· J 14 : contre la GUMBURO
(GUMBURAL), dans l'eau de boisson
· J 21 : Rappel NEWCAST le (
ISTOEPEST), dans l'eau de boisson
3.4.5 : L'enlèvement des
poulets :
- Avant l'enlèvement, donner de l'aliment de façon
telle que les mangeoires soient vides 4 à 6 heures avant le
chargement.
- Les volailles doivent disposer d'eau jusqu'au chargement.
- Pendant le chargement l'intensité lumineuse doit
être réduite.
- Relever tous les équipements qui ne peuvent être
suspendus.
- La ventilation doit fonctionner pendant
l'enlèvement.
- Eviter le bruit pour ne pas effrayer les poulets qui risquent
de s'entasser dans les coins et s'étouffer.
- La prise des poulets se fait par les pattes (une patte par
poulet ) pour éviter les accidents, prendre 3-5 sujets par main.
- Le nombre de sujets à mettre en cage dépend
· du nombre des volailles.
· de la température extérieure.
· de la durée de transport.
· de la dimension et du type de cage utilisé.
- Pour empêcher les accidents, il y a lieu de respecter
les recommandations suivantes :
· ne pas heurter les poulets contre le bord des cages
· ne pas jeter ni laisser tomber brutalement les poulets
dans les cages.
· ne pas entasser les poulets les un sur les autres dans la
cage.
3.4.7 : Le nettoyage et la désinfection du
poulailler :
- enlever les déjections et balayer.
- laver à grande échelle le poulailler (avec de
l'eau ) ainsi que le matériel et le silo.
- pour détruire les okystes des coccidioses , les oeufs
des vers, les virus, les bactéries, les champignons et les parasites
externes, pulvériser le sol et les murs jusqu'à 1m de hauteur
avec un produit à large spectre, à l'aide d'une pompe à
haute pression, à défaut de pompe frotter à froid.
- désinfecter tout le poulailler, le matériel et
le silo (à l'extérieur également ) avec une solution
à 2% de formal, ensuite fermer le poulailler et chauffer le à 25
°C (minimum ).
- pour tuer les algues, bactéries et champignon, remplir
les conduites d'eau et les abreuvoirs dans le poulailler vide avec VROCID
(désinfectant biodégradable à plus de 90 °C et n'est
pas agressif pour les surfaces traitées ). avant le placement de
nouveaux poussins, rincer l'installation complète avec de l'eau
fraîche.
- Faire tourner les ventilateurs jusqu'à ce que le
poulailler soit sec.
II.4 : Montage de l'opération
financière
4.1 : Le bilan d'ouverture
4.2 : Chiffre d'affaires
prévisionnel
4.3 : Charges prévisionnelles
4.4 : Les comptes de résultat
prévisionnel
4.5 : Le bilan prévisionnel
4.6 : Les avantages fiscaux et
parafiscaux
II.4 : Montage de l'opération
financière :
Pour la réussite du projet, il impératif de
mobiliser des ressources financières après estimation des frais
de fonctionnement et des coûts d'exploitation avec le maximum
d'exactitude possible et ce en tenant compte de paramètres commerciales
, techniques et réglementaires.
Bien que délicate , cette prévision a
été réalisée afin simuler l'équilibre
financier de cette opération et de fixer les limites d'exploitation qui
garantiront la viabilité de ce projet par une évaluation des
principaux indicateurs de gestion et estimation éléments
patrimoniaux (biens immobiliers et mobiliers) et financiers (charges
d'exploitation et chiffre d'affaires prévisionnels).
4.1 : Le bilan d'ouverture :
Les investissements prévus , sur fonds propres , pour la
réalisation de ce projet sont estimés à un montant total
de 39.240.520,00 de dinars, réparti comme suit :
a) le terrain, d'une superficie totale de 2520 m², est
estimée à 12.576.000,00 DA, à raison de 5.000,00
DA/m² ; représentant le prix du m² dans une zone rurale de
métidja,
b) trois (03) bâtiments d'élevage d'une superficie
de 900 m² (03x300m²)
- Gros oeuvres
4.303.440 ,00 DA
- Finition et installation
1.668.000,00 DA
le total par bloc
5.971.440,00 DA
le coût des trois (03) blocs
17.914.320,00 DA
c) Trois enclos de promenade, d'une superficie globale de 1.500
m² , délimité en zimmermain dont le coût de
réalisation est estimée à 453.960,00
DA.
d) le bloc administratif d'une superficie de 120
m² :
- Gros oeuvres
1.950.000,00 DA
- Finition
800.000,00 DA
le coût du bloc
2.750.000,00 DA
e) Les équipements de production, sont estimés
à 3.933.000,00 DA répartie comme suite :
b-1) matériel et outillage
940.000,00 DA
b-2) matériel de transport
900.000,00 DA
f) Les équipements de bureau et informatiques sont
estimés à 250.000,00DA
g) Le matériel biologique (cheptel)
1.793.000,00 DA
4.2 : Chiffre d'affaires prévisionnel
:
La quantification du chiffre d'affaires dépend de
l'analyse prévisionnelle des ventes réalisée en
extrapolant des données du passé enregistrées sur le
marché , des contraintes économiques , sociales ou de production
avicole particulièrement .
La logique que nous avons retenu ne repose pas sur une
évaluation hasardeuse du marché mais essentiellement sur une
prévision d'amélioration des techniques de production qui
augmenteront la production sur le quantitatif et qualitatif.
La projection financière a été
établie sur une période de trois ans ( trois exercice) et
estimé sur la base :
· D'une capacité de réalisation de 62000
poulets/an par un élevage en quatre bandes par an de 15500 sujets
chacune ;
· d'un prix moyen de la viande blanche à 98
DA/Kg;
· d'un taux de mortalité du cheptel de l'ordre de 11
% par an et qui sera réduit à 7,5 % l'année suivante ;
· de l'hypothèse de la réalité de la
concurrence qui oblige à minimiser la marge qui prévue à
un taux de 11,49 % ;
4.3 : Charges prévisionnelles
:
a/- Consommation de biens : Ces dépenses
incluent le coût du matériel biologique c'est à dire le
cheptel , des matières et fournitures de fonctionnement et les
consommations d'aliments et produits vétérinaires.
b/- Services : Ce poste concerne les frais de
fonctionnement et maintenance des équipements ainsi que l'entretien des
installations .
c/- Frais du personnel :les effectifs de la
société sont estimé à 25 agents pour une masse
salariale annuelle de 2 664 140,00 DA .
d/- Frais financier : Les frais financiers n'ont
pas étaient prévu attendu qu'aucun prêt bancaire n'est
à contracter et en l'absence des intérêts et agios ce poste
est nul.
e/- Frais divers : Ce poste représente
l'ensemble des frais inhérents aux assurances de sinistres .
f/- Dotations aux amortissements : Les dotations
aux amortissements sont calculées tant sur le patrimoine immobilier que
sur les équipements et installations selon le tableau ci-après
:
4.4 : Les comptes de résultat
prévisionnel:
Compte tenu des prévisions arrêtées et du
respect de leur réalisation , les résultats prévisionnels
escomptés sont positifs durant toute la période de projection
préconisée .
4.5 : Le bilan prévisionnel
:
le détail des éléments prévisionnels
des ressources et d'emplois est développé sur une période
de trois ans .
Bilan prévisionnel de la premier
année
ACTIF
|
|
|
|
PASSIF
|
|
N°
|
LIBELLE
|
Montant
|
Amortissement et
|
Montant net
|
N°
|
LIBELLE
|
Montant
|
cpts
|
|
|
provision
|
|
cpts
|
|
|
|
frais préliminaire (d'investissement)
|
50 000,00
|
0,00
|
50 000,00
|
|
|
|
|
Total / 1
|
50 000,00
|
0,00
|
50 000,00
|
|
Apport personnel
|
39 640 520,00
|
|
Terrain
|
12 576 000,00
|
0,00
|
12 576 000,00
|
|
Résultat en instance d'affectation
|
0,00
|
|
Immeuble
|
2 750 000,00
|
27 500,00
|
2 722 500,00
|
|
Résultat
|
3 271 760,81
|
|
Bâtiment de production
|
18 368 280,00
|
367 365,60
|
18 000 914,40
|
|
|
|
|
Matériels et Outillages
|
940 000,00
|
94 000,00
|
846 000,00
|
|
|
|
|
Matériels Biologiques
|
1 793 000,00
|
0,00
|
1 793 000,00
|
|
|
|
|
Matériels de Transport
|
900 000,00
|
180 000,00
|
720 000,00
|
|
|
|
|
Equipements de bureau / informat
|
250 000,00
|
62 500,00
|
187 500,00
|
|
|
|
|
Total / 2
|
37 577 280,00
|
731 365,60
|
36 845 914,40
|
|
|
|
|
Stock:
|
|
|
|
|
|
|
|
Aliments
|
1 601 615,00
|
0,00
|
1 601 615,00
|
|
|
|
|
Produits vétérinaires
|
11 625,00
|
0,00
|
11 625,00
|
|
|
|
|
Total / 3
|
1 613 240,00
|
0,00
|
1 613 240,00
|
|
|
|
|
Créances:
|
|
|
|
|
|
|
|
Banque
|
4 403 126,41
|
0,00
|
4 403 126,41
|
|
|
|
|
Total / 4
|
4 403 126,41
|
0,00
|
4 403 126,41
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
43 643 646,41
|
731 365,60
|
42 912 280,81
|
|
TOTAL PASSIF
|
42 912 280,81
|
Bilan prévisionnel de la deuxième
année
ACTIF
|
|
|
|
PASSIF
|
|
N°
|
LIBELLE
|
Montant
|
Amortissement et
|
Montant net
|
N°
|
LIBELLE
|
Montant
|
cpts
|
|
|
provision
|
|
cpts
|
|
|
|
frais préliminaire (d'investissement)
|
50 000,00
|
12 500,00
|
37 500,00
|
|
|
|
|
Total / 1
|
50 000,00
|
12 500,00
|
37 500,00
|
|
Apport personnel
|
39 640 520,00
|
|
Terrain
|
12 576 000,00
|
0,00
|
12 576 000,00
|
|
Résultat en instance d'affectation
|
3 271 760,81
|
|
Immeuble
|
2 722 500,00
|
27 500,00
|
2 695 000,00
|
|
Résultat
|
3 968 895,45
|
|
Bâtiment de production
|
18 000 914,40
|
367 365,60
|
17 633 548,80
|
|
|
|
|
Matériels et Outillages
|
846 000,00
|
94 000,00
|
752 000,00
|
|
|
|
|
Matériels Biologiques
|
1 793 000,00
|
0,00
|
1 793 000,00
|
|
|
|
|
Matériels de Transport
|
720 000,00
|
180 000,00
|
540 000,00
|
|
|
|
|
Equipements de bureau / informat
|
187 500,00
|
62 500,00
|
125 000,00
|
|
|
|
|
Total / 2
|
36 845 914,40
|
731 365,60
|
36 114 548,80
|
|
|
|
|
Stock:
|
|
|
|
|
|
|
|
Aliments
|
1 601 615,00
|
0,00
|
1 601 615,00
|
|
|
|
|
Produits vétérinaires
|
11 625,00
|
0,00
|
11 625,00
|
|
|
|
|
Total / 3
|
1 613 240,00
|
0,00
|
1 613 240,00
|
|
|
|
|
Créances:
|
|
|
|
|
|
|
|
Banque
|
9 115 887,46
|
0,00
|
9 115 887,46
|
|
|
|
|
Total / 4
|
4 403 126,41
|
0,00
|
9 115 887,46
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
42 912 280,81
|
743 865,60
|
46 881 176,26
|
|
TOTAL PASSIF
|
46 881 176,26
|
Bilan prévisionnel de la troisième
année
ACTIF
|
|
|
|
PASSIF
|
|
N°
|
LIBELLE
|
Montant
|
Amortissement et
|
Montant net
|
N°
|
LIBELLE
|
Montant
|
cpts
|
|
|
provision
|
|
cpts
|
|
|
|
frais préliminaire (d'investissement)
|
37 500,00
|
12 500,00
|
25 000,00
|
|
|
|
|
Total / 1
|
37 500,00
|
12 500,00
|
25 000,00
|
|
Apport personnel
|
39 640 520,00
|
|
Terrain
|
12 576 000,00
|
0,00
|
12 576 000,00
|
|
Résultat en instance d'affectation
|
3 968 895,45
|
|
Immeuble
|
2 695 000,00
|
27 500,00
|
2 667 500,00
|
|
Résultat
|
4 501 121,43
|
|
Bâtiment de production
|
17 633 548,80
|
367 365,60
|
17 266 183,20
|
|
|
|
|
Matériels et Outillages
|
752 000,00
|
94 000,00
|
658 000,00
|
|
|
|
|
Matériels Biologiques
|
1 793 000,00
|
0,00
|
1 793 000,00
|
|
|
|
|
Matériels de Transport
|
540 000,00
|
180 000,00
|
360 000,00
|
|
|
|
|
Equipements de bureau / informat
|
125 000,00
|
62 500,00
|
62 500,00
|
|
|
|
|
Total / 2
|
36 114 548,80
|
731 365,60
|
35 383 183,20
|
|
|
|
|
Stock:
|
|
|
|
|
|
|
|
Aliments
|
1 601 615,00
|
0,00
|
1 601 615,00
|
|
|
|
|
Produits vétérinaires
|
11 625,00
|
0,00
|
11 625,00
|
|
|
|
|
Total / 3
|
1 613 240,00
|
0,00
|
1 613 240,00
|
|
|
|
|
Créances:
|
|
|
|
|
|
|
|
Banque
|
11 089 113,68
|
0,00
|
11 089 113,68
|
|
|
|
|
Total / 4
|
9 103 387,46
|
0,00
|
11 089 113,68
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
46 868 676,26
|
743 865,60
|
48 110 536,88
|
|
TOTAL PASSIF
|
48 110 536,88
|
4.6 : Les avantages fiscaux et parafiscaux
:
En vertu des dispositions du décret législatif
N°93-12 du25 octobre 1993 relatif à la promotion de
l'investissement et conformément aux textes réglementaires
portants son application , notre société bénéficie
d'avantages d'encouragement accordés par l' APSI à
l'investisseur qui en fait la demande.
En effet , Bio-ferme bénéficie ,en phase de
réalisation, pour une période maximale de trois ans , des
avantages suivants:
- Exemption des droits de mutation sur les acquisitions
immobilières.
- exemption des droits d'enregistrement sur les actes
constitutifs de l'entreprise .
- Exonération de la taxe foncière sur les
propriétés immobilières.
- Franchise de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Et en phase d'exploitation., elle bénéficie pendant
cinq (5) ans maximum , du régime fiscal et parafiscal suivant:
- Exonération de l'impôt sur les
bénéfices des société (IBS), du versement
forfaitaire (VF) et de la taxe sur l'activité industrielle et
commerciale (TAIC).
- Admission au bénéfice d'un taux réduit
des cotisations patronales soit 7% au lieu de 25%.
Chapitre III
Politique de marketing a mettre en place
Chap. III :POLITIQUE DE MARKETING A METRE EN
PLACE
III.1 : rappel du résultat de l'enquête
III.2 : le concept produit
III.3 : le prix
III.4 : la distribution
III.5 : la communication
Les activités avicoles et tout particulièrement
celles liées à la production du poulet de chair sont
marquées du sceau de l'informel et de la spéculation d'où
la difficulté d'effectuer une étude approfondie et de
préconiser une stratégie marketing efficiente et perspicace en
mesure d'atteindre le marché cible.
Pour l'élaboration et la conception de la politique
marketing à mettre en place , il est indispensable de définir la
mission que l'entreprise conte accomplir dans son marché .
En effet , le cadre général et l'esprit dans
lesquels doit opérer l'entreprise sont définie par sa mission que
nous résumons en ce qui suit :
· Le domaine d'activité de l'Entreprise est
défini ,en terme de besoins, par mise à la disposition du
consommateur d'un aliment saint et nutritif.
· La région d'Alger centre a été
ciblée comme marché de référence .
· L'objectif prioritaire , pour lequel les
différentes fonctions de l'entreprise sont mobilisées, est de
mettre sur le marché un produit de qualité accessible aux classes
sociales au revenu limité.
· Pour la réalisation de l'objectif de l'Entreprise
, on a opté pour la stratégie de spécialiste. Dans cette
optique , l'Entreprise a investi le créneau de l'élevage
biologique ,en plein air , de poulet de chair .
Il est a remarquer que la mission de l'Entreprise a
été défini en fonction des capacités
matérielles et financières de l'entreprise ainsi que ses
compétences techniques et de son savoir-faire.
Sur la base des données sus citées et compte tenu
des informations recueilles lors de notre enquête ,dont nous
présentons ultérieurement un résumé, nous avons
défini l'objectif marketing que doit atteindre l'entreprise et le choix
de la stratégie marketing a suivre , comme suit :
· Notre objectif marketing est d'obtenir un taux de 35% de
notoriété dans la région d'Alger centre en fin d'exercice
.
· Pour réaliser ledit objectif , le choix a
porté sur une stratégie marketing de différenciation qui
s'articule sur la qualité distinctive et l'apparence extérieur de
notre produit.
III.1 : Rappel du résultat de
l'enquête :
L'enquête que nous avons menée auprès des
vingtaines de points de vente de la région d'Alger centre , dont le
détail a été développé en section 2 du
chapitre I , nous a permis de conclure ce qui suit :
· La majorité des points de ventes objet de notre
enquête s'approvisionnent auprès d'éleveurs
privés.
· La quasi totalité des interlocuteurs au niveau des
points de ventes qui ont été questionnés affirment que
les poulets qu'ils commercialisent sont nourris à la base
d'alimentation naturelle (bio).
· La plus part des pointes de vente enquêtés
confirme que leurs clients sont soucieux de la qualité de la nourriture
données aux volailles.
· La majorité des consommateurs exige que le poulet
soit vidé et ceux qui le commande en morceaux préfèrent
consommer les cuisses et le blanc de poulet.
· En ce qui concerne le prix vente , les consommateurs
qualifie les prix , qui se situent dans la fourchette de 120.00 DA/Kg et 150.00
DA/Kg, d'excessif et trop cher. Et, lorsque le prix du poulet se situe entre
70.00 DA/Kg et 100.00 DA/Kg , les clients émettent des réserves
quant à la qualité du produit.
III.2 : Le concept produit :
Compte tenu de notre étude analytique , le poulet de chair
est catalogué dans la catégorie des produits d'achat
réfléchi, qui sont achetés en fonction de certaines
critères comme le prix de vente et la qualité nutritive du
produit.
C'est ainsi que les investigations menées lors de notre
enquête nous ont amené à constater que les consommateurs
sont très sensibles au prix et à la qualité des
poulets.
Dans cet ordre d'idée nous avons arrêté notre
stratégie de la qualité en optant pour un élevage en
plein air du poulet ce qui lui permet de trouver le compliment nutritif en
aliments naturels qui contiennent de la cellulose, des glucides, des
protéines végétales et des vitamines . Cette
méthode d'élevage permet également au cheptel de
bénéficier des biens fait du soleil et sol naturel ce qui donne
au poulet de chair une qualité nutritive et gustative
supérieure.
Pour le conditionnement de notre produit , nous
préférons confier les opération d'abattage, d'emballage et
d'étiquetage à des sous-traitants et ce afin de réduire le
coût de production et focaliser l'activité de l'Entreprise
sur une production de qualité.
Les opérations secondaires connexes sont
sous-traités selon un cahier des charges bien définit que nous
résumons dans les points suivants :
· l'abattage : la volaille doit être abattue et
vidée selon les normes d'hygiènes édictées par la
réglementation en vigueur .
· l'emballage : le poulet doit être
emballé dans un film en Cellophane .
· L'étiquetage : une étiquette doit
être collée sur la partie exposée du poulet et qui doit
comporter les renseignements recherchés par le consommateur a savoir
:
1. Le nom de l'entreprise : Bio-ferme
2. Le mode d'élevage : élevage bio en
plein air
3. La date d'abattage : ..../...../2001
4. Le prix par sujet : ............DA/le poulet
La Date
D'Abattage
..../..../2001
Le Prix
............DA
le Poulet
Le model de l'étiquette
III.3 : Le prix :
Afin de concrétiser l'objectif fixé par
l'entreprise nous avons adopté pour une stratégie de prix de
pénétration du marché et afin de mener à terme
cette stratégie il est indispensable de connaître le prix que le
consommateur est prêt à payer.
A cet effet , nous avons effectué une étude, pour
la détermination du prix psychologique , qui a donné le
résultat suivant :
NB : Mvs.Q = mauvaise qualité.
L'analyse des données récoltées
auprès des points de ventes objet de notre enquête démontre
, au vu du tableau précédant , que le prix compris dans la
fourchette entre 110.00 DA/Kg et 120.00 DA/Kg correspond mieux à la
demande . Il y a lieu de noter que 90% de nos interlocuteurs dans cette
enquête confirment que leurs clients pensent que le prix suscité
est acceptable et répond à leurs attentes.
Cependant, nous constatons à l'analyse des tableaux des
comptes de résultat de l'Entreprise que le prix obtenu suite à
l'étude précédente est rentable et correspond au seuil de
rentabilité fixé à 98.67 DA qui a été
déterminé selon les paramètres suivants :
Unité :
D.A
Sur la base des données analysées
précédemment ,nous pouvons confirmer que nous avons atteint un
seuil de performance nous permettant de fixer un prix de vente très bas
et défiant toute concurrence sur le marché avicole de la
région centre.
Ce paramètre constitue un atout donnant à
l'Entreprise un avantage pour investir le créneau avicole ainsi qu'une
pénétration rapide du marché ciblé.
III.4 : La distribution :
Le circuit de distribution des produits avicoles en
Algérie est fort complexe, même l'observatoire des filières
avicoles (OFAL) n'est pas arrivé à cerner , d'une manière
précise , le fonctionnement de ce système.
Afin d'éviter à l'Entreprise de s'engouffrer dans
le labyrinthe de ce circuit complexe et d'échapper au dicta d'une
catégorie d'acteurs privés , nous avons adopté pour un
système de distribution sélective. Cette stratégie de
couverture du marché est adaptée aux produits d'achat
réfléchi. Pour ce faire , nous sélectionnons un petit
nombre d'intermédiaires (points de vente) sur la région d'Alger
centre organisé par un circuit très-court qui comprend, le
producteur, le détaillant et le consommateur.
Ces intermédiaires (entre le producteur et les
consommateurs) sont sélectionnés parmi ceux qui acceptent nos
conditions, les suivantes :
- Commercialiser le poulet selon le prix fixé par notre
entreprise.
- Doivent être indiqués, sur l'étiquette de
chaque poulet , le poids et le prix de l'unité (montant total du poulet)
- Accepter de recueillir les exigences du consommateur et de lui
communiquer les informations conçus à son égard.
En contre partie l'entreprise engage une opération de
publicité sur le lieu de vente (PLV) et par le biais des media en
prenant en charge les frais que débours cette opération.
Cette démarche a été élaboré
dans un souci de réduire au maximum les coûts de distribution ,
car les dirigeants d'entreprises ne mise plus , dans leur nouvelle approche ,
sur la production pour réduire les frais mais se tournent vers la
distribution physique comme source de réduction des coûts.
III-5 : La communication :
Dans notre enquête qualitative, nous avons constaté
que les consommateurs sont très exigeants sur la qualité du
produit et très sensible au prix du poulet.
Dans le cadre du lancement de ce nouveau produit qu'est le poulet
de ferme bio élevé en plein air , le consommateur doit être
guidé dans ses choix avant de prendre la décision d'acheter . Cet
apprentissage du consommateur passe par l'éveil à l'essai pour
terminer par l'adoption du produit .
Ce processus d'adoption comprend cinq étapes :
· L'éveil : le consommateur prend connaissance
du nouveau produit dont il possède peut d'information .
· L'intérêt : le consommateur cherche
à s'informer sur le nouveau produit.
· L'évaluation : le consommateur évalue
les bénéfices qu'il pourrait tirer du nouveau produit.
· L'essai : le consommateur achète le produit
pour le tester sur le plan gustatif.
· L'adoption : le consommateur décide
d'utiliser périodiquement ce produit afin de connaître si celui-ci
lui procure une certaine satisfaction.
Dans ce domaine , la stratégie adoptée est de
procéder à la publicité sur les lieux de vente, en
collant des affiches sur les vitrines des points de ventes
sélectionnées afin d'attirer l'attention des consommateurs
innovateurs et de les informer sur notre produit. Aussi , les vendeurs doivent
être en mesure de renseigner les clients qui veulent essayer notre
produit. En plus , nous avons préconisé de mettre sur chaque
poulet une étiquette qui indique le prix total du poulet, le mode
d'élevage et la date d'abattage et ce afin d'aider le consommateur
à évaluer rapidement le nouveau produit.
Conclusion
Face à l'incapacité des approches
théoriques traditionnelles à analyser la complexité du
secteur avicole notamment la filière de production du poulet de chair et
à trouver les solutions adéquates pour résoudre les
problèmes posés par les différents acteurs ,en amont et en
aval , de l'économie Algérienne, l'approche marketing prend
naissance pour fournir , comme nous l'avons démontré dans notre
étude , à l'Entreprise les moyens d'accomplir sa mission et
atteindre ses objectifs dans un environnement économique
caractérisé par l'informel et la spéculation .
Afin d'immuniser les entreprises de production de poulet de chair
contre leur vulnérabilité eu égard aux spéculateurs
nationaux qui influent sur l'instabilité et la fluctuation des prix et
pour les préparer à faire face aux défis imposés
par la globalisation et la libéralisation des échanges , l'Etat
doit intervenir non pour gérer la filière avicole mais pour la
réglementer en intervenant efficacement afin de :
· En démantelant les divers oligopoles qui entravent
l'enclenchement d'une dynamique d'ensemble orientée vers
l'amélioration de la compétitivité et visant
l'émergence de producteurs viables et performants dans une
filière cohérente et organisée;
· En instaurant un dispositif (efficace et durable) de
contrôle de qualité en mesure de préserver la production
nationale et protéger le consommateur;
· En éliminant les résidus du " dirigisme
économique" constatés dans la complexité de notre
économie qui se caractérise par les cloisonnements
institutionnels, d'appréhensions et d'incompréhensions;
· La refonte du système bancaire algérien en
facteur incitatif pour l'investissement (qui reste réduit malgré
un cadre juridique stimulant);
Dans ce contexte , nous considérons notre projet de
création de l'entreprise BIO-FERME, dans le domaine
d'élevage biologique de poulet de chair, comme la pierre angulaire d'un
nouveau marché avicole biologique compte tenu de l'absence sur
marché avicole Algérien de produit présentant des
performances zootechniques et par voie de conséquence constater le
succès sur le plan nutritive et gustative ainsi que sur la
réduction des prix de vente.
Bibliographie :
· Dale beckman, kurtz, boone. Le marketing. Editions
études vivantes, 1990.
· Institut technique des petits élevages.
Bâtiments et équipements d'élevage chez le poulet de
chair.
· Institut technique des petits élevages. Guide
d'élevage du poulet de chair.
· Institut technique des petits élevages. Normes de
production en aviculture. I.T.P.E, décembre 1995.
· Lambin, j-j. Le marketing stratégique.
Ediscience,1996 .
· Martin, j-c. La basse-cour simplifiée. La
maison rustique, 1978.
· Neufert, E. les éléments des projets de
construction. Dunod, 1983.
· Observatoire des Filières Avicoles.
Filières et marchés des produits avicoles en algerie (rapport
annuel, annee 2000). Institut technique des petits élevages, juin
2001.
· Observatoire des Filières Avicoles. Situation
des marchés des produits avicoles a la veille du troisième
millénaire (bulletin trimestriel, N° 11). Institut technique
des petits élevages, janvier 2000.
· Lambin ,j-j. la recherche Marketing. Ediscience,
1994.
· Sekioui , Blondin, Fabi, Besseyre des Horts, Chevalier.
Gestion des ressources humaines. Deboeck Université.
· Toudjine , abdelkrim. Comment s'établir a son
compte. ENAL, 1986.
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