4. Le
« watermarking »
De nombreuses techniques sont susceptibles
de jouer une fonction d'identification et de marquage des oeuvres. Nous allons
nous intéressés à présent au du
procédé de watermarking ou tatouage qui permet
d'insérer en filigrane certaines informations dans le code digital de
l'oeuvre. Ce marquage est en général invisible et inaudible.
Cette inscription invisible est réalisée par la technique de la
stéganographie qui peut être définie comme
« l'art et la science de communiquer de manière à
masquer l'existence même de la communication ».
L'utilisation d'encre invisible constitue un exemple de cette
science millénaire emprunté au monde analogique. Dans un
environnement numérique, le watermarking modifie certains bits
dits « inutiles » d'une image ou d'un son. A l'aide d'un
logiciel approprié, ce code numérique peut être extrait et
déchiffré. Le marquage est généralement
indélébile et se retrouve, même après une
altération ou un découpage de l'oeuvre, dans chaque partie de
celle-ci : il est rendu indissociable des données ou du signal
numériques dans lequel l'oeuvre est codée.
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