V.3. Au plan agricole
La conservation in situ pratiquée
généralement en cultures associées concerne pour la
plupart les variétés locales. Celles-ci sont assez
adaptées aux conditions du milieu (climat, écologie, maladies,
etc.) et peuvent rester dans le cas des tubercules jusqu'à trois ans
dans le sol, ce qui n'est pas le cas des variétés introduites
dont la majorité ne résistent pas aux conditions du milieu.
Pour le cas du PNVi, comme nous l'avons vu dans la partie
d'enquête, la population pâture et cultive à
l'intérieur du parc. Pour ce faire, les projets ci-après sont
importants :
· Le Projet Agro-pastoral : celui-ci s'appliquera
pour la culture de l'arachide, du manioc, de l'igname, du maïs, de
l'aubergine, de l'oseille, du Taro etc.... et sera mis en oeuvre par les ONGs
locales dans la zone tampon. La production sera distribuée à la
population.
· Le Projet d'implantation d'un centre
d'Introduction et d'Adaptation du Matériel (pour le plantain, le manioc,
la patate douce, l'igname, le taro, le maïs, l'aubergine locale, le
piment, la tomate locale, l'amarante) et les fruitiers (citronnier, limettier,
mandarinier, pomelo, tangelo, barbadine, cerisier de Cayenne, Mangoustanier,
pomme de Cannelle, poivrier, goyavier, etc.).
V.4. Au plan touristique
La division du tourisme de concert avec les autorités
de l'ICCN, en termes de tourisme visant la conservation s'appuiera
particulièrement sur le tourisme de vision, devra identifier plusieurs
destinations voyage qu'il conviendrait certainement de mieux aménager
afin d'accroître l'affluence touristique.
Il s'agira entre autre des projets d'ouverture des pistes
:
· d'excursion sur le volcan Nyiragongo, Nyamulagira,
Karisimbi etc....
· de visites aux Gorilles de Jomba, Tshiabirimu,
· des visites à la faune du savane de la Rwindi et
d'élaborer un plan de réaménagement de ce site
touristique.
Ces différents projets entreront dans le cadre de la
valorisation des atouts naturels du PNVi à des fins touristiques et
d'activités de loisirs.
Toutefois, l'opérationnalisation de ces destinations
touristiques implique une meilleure implication des populations, la
présence d'infrastructures fiables, et une législation clairement
établie sur la définition des aires d'exploitation rationnelle de
la faune, leur aménagement, ainsi que leur gestion sont autant de
manquement qu'il conviendrait de combler pour la protection du PNVi
actuellement.
V.5. Au plan des organisations non
gouvernementales
V.5.1. Au plan des organisations
non gouvernementales environnementales (ONGE) nationales
Les ONGE congolaises oeuvrant pour la protection du PNVi dont
la liste ici n'est pas exhaustive sont : lDEPE, AIDE-KIVU, COSMOS, ... Les
trois secteurs principaux d'intérêt et d'intervention de ces ONG
sont : l'Education relative à l'environnement et les activités
de groupe de pression.
Les actions les plus notables en faveur de la Conservation des
Ressources naturelles à réaliser dans le PNVi par les ONGES
congolaises sont :
· La publication des articles traitant de l'environnement
parce que la revue en environnement vise le grand public.
· L'exécution des plusieurs projets en faveur de
la population locale.
· Le suivi de l'exploitation forestière politique,
attribution des permis de coupe, certification.
· La collaboration avec les projets internationaux
présents localement WWF semblerait être les piliers aux ONG
nationales.
· L'incorporation dans les réseaux qui donnent
des opportunités de formations, permet d'élargir le réseau
des contacts et peu débouché sur le financement des projets.
V.5.2. Au plan des
organisations non gouvernementales internationales.
Au plan international, l' ICCN doit collaborer avec de
grandes ONG internationales dans le domaine de la conservation comme : le Fond
Mondial pour la Nature (WWF), l'Alliance Mondiale pour la Nature (UICN), ou le
WCI. Cette collaboration se traduit par l'identification des sites classables
en aires protégées.
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