1.1.1. Situation géographique
Masisi la zone d'étude, est l'un des territoires de la
province du Nord-Kivu situé à l'Est de la République
Démocratique du Congo. La zone d'étude est située entre
les latitudes 0° 57' 57» et 1° 46' 44» S et les longitudes
28° 31' 6» et 29° 12' 58» E. Sa superficie est de 4 734
km2 (Biregeya, 2011). Elle est délimitée :
-Au Nord : par le territoire de Walikale
-A l'Est : par les territoires de Nyiragongo, de
Rutshuru -Au Sud : par la province du Sud-Kivu et le Lac Kivu
-A l'Ouest : par le territoire et de Walikale
Figure 1.Limites (en pointillés) de la zone
d'étude (Google Maps, 2023)
1.1.2. Relief et climat
Constitué de montagnes, de plaines, de plateaux et de
collines, le relief du territoire de MASISI est très accidenté
:
· Les plaines se situent au Nord-Est sur l'axe
Kitshanga-Mweso et au Sud-Ouest sur l'axe Bonde-Kinja-Kashebere.
· Les plateaux se situent essentiellement au Sud,
à l'Est et au centre
Le climat de la zone d'étude est du type tropical,
avec deux principales saisons : la saison sèche et la saison de
pluie.
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1.1.3. Hydrographie
La zone d'étude est parsemée d'une multitude
des rivières dont les plus importantes sont :
· Au Nord : les rivières Mweso et Luholu
· A l'Est : les rivières Osso, Luhola, Mbiti, Mweso
et Luashi
· Au Sud : les rivières Mbiti, Osso et Luhashi
On y trouve également plusieurs étendues d'eau,
notamment Mokoto, Ndalaa, Lukulu, Mbita et Mbalukira, dans la chefferie de
Bashal1.
1.1.4. Sol, sous-sol et végétation
· Le sol de la zone d'étude est globalement
argileux, riche en humus. Mais dans sa partie Nord, il est sablonneux.
· Le sous-sol regorge plusieurs ressources
minières telles que la tourmaline, le coltan, la cassitérite,
etc.
· La végétation est principalement
constituée de forêts et de savanes herbeuses
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1.2. Notions fondamentales sur les linéaments
1.2.1. Définition
Les déformations subies par les roches sont de deux
types, et sont fonction de leurs propriétés mécaniques :
elles peuvent être continues pour les formations plastiques ou
discontinues pour les formations rigides. Les déformations continues
consistent en des plissements, et les déformations cassantes en des
cassures. Ces différentes déformations sont observables à
l'échelle microscopique (lorsqu'elles sont invisibles à l'oeil
nu), à l'échelle métrique, et à l'échelle
kilométrique. Dans ce dernier cas, il s'agira par exemple d'un
déplacement de plusieurs kilomètres cubes de matière
(roche) sur une très longue distance. Les linéaments
reflètent donc des phénomènes d'ampleurs diverses,
s'enfonçant sur plusieurs dizaines, centaines, voire même
plusieurs milliers de mètres sous la surface (Dubois, 1999).
Dans ce travail, on considère les linéaments
comme « des entités unidimensionnelles ayant une longueur et une
orientation et dont la population sur l'image présente une
densité, un agencement, un espacement et une répartition
caractéristique » (Lachaine, 1999).
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