Chapitre V : LA GESTION DE L'EAU DU BARRAGE DE LA
CHEFFIA KHELIFI.B 2016
Figure N°24 : Consommation annuelle de l'eau du
barrage pour le complexe sidérurgique d'El - Hadjar.
1979-2015 Khelifi .B 2016)
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Chapitre V : LA GESTION DE L'EAU DU BARRAGE DE LA
CHEFFIA KHELIFI.B 2016
Conclusion :
Le barrage de la Cheffia se trouve confronté à
d'énormes problèmes de gestion de l'eau du point de vu
distribution. Les besoins en eau agricole n'ont jamais été
satisfaits à 100%, ce qui justifie une défaillance dans sa
gestion. Ceux des deux secteurs, par contre, ne connaissent beaucoup de
déficit. Ceci montre une gestion est défaillante pour les raisons
suivantes :
? Une défaillance liée à la concurrence
entre les 03 secteurs.
? Une défaillance due au système de culture, les
cultures pratiquées sur le périmètre de la Bounamoussa
demandent beaucoup d'eau, alors qu'il y a problème d'au disons dans sa
gestion. La distribution de l'eau à partir du barrage s'est
imposée ou la priorité fût donnée au secteur
industrie et L'AEP (de ville de Annaba et de Bouhadjar), et
enfin au secteur de l'agriculture l'existence du barrage de la Cheffia, et son
implantation dans la région de Cheffia a beaucoup servi les besoins en
eau de trois importants secteurs : une grande ville, celle d'Annaba, un secteur
industriel celui du complexe sidérurgique d'El -Hadjar et enfin un
secteur agricole, le périmètre d'irrigation de la Bounamoussa .a
travers le dépouillement des statistiques relatif à la
consommation d'eau à partir du barrage , et après analyse de la
période 1979-2015, le barrage n `a pu livré seulement un volume
moyen annuel de 65Hm3 , le qualifiant dans l'incertitude de
répondre à la demande des trois secteurs parallèlement en
particulier durant les années1988-1999,1989-1990 et2001-2002 , les
capacités en eau contenues dans le barrage s'étaient amoindries,
la distribution de l'eau à partir du barrage s'est imposée ou la
priorité fût donnée au secteur industrie et l'AEP( de la
ville de Annaba et de Bouhadjar) , et enfin au secteur de l'agriculture, le
classement de ce dernier en troisième position a beaucoup touché,
et même paralysé la principale activité de l'office de
périmètres d'irrigations (vente d'eau) qui le lie avec
l'agriculteur et qui présentait l'unique source de revenu pour sa survie
, et se rangeait parmi les raisons de la régression de superficies
irriguées, et qui n'ont pu égaler les 10000ha qu'en 1984 .la
moyenne des superficies irriguées était insignifiante en
particulier après les années de sécheresse , malgré
les importantes quantités d'eau distribuées qui se trouvaient
face à une évolution de la pratique de la
céréaliculture menée en sec et couvrant d'énormes
superficies.
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