Conclusion :
L'étude hydroclimatologique nous a permit de conclure
que notre zone d'étude est caractérisée d'un climat
subhumide. La période humide qui s'étale du mois d'octobre au
mois de mai et une période sèche qui s'étend du mois de
mai jusqu'au mois de septembre.
Les moyennes annuelles des précipitations variant
entre 823,85 mm et 822,89 mm, sous une température moyenne annuelle de
l'ordre de18, 89 °c.
Le ruissellement calculé selon la méthode de
Tixeront Berkaloff est égal à 186,39 mm soit 22,62 % de P pour la
Station Cheffia et 185,74 mm soit 22,57% pour la station Ain Assel.
L'infiltration est égale à11, 75 mm pour la
station Cheffia et 43,36 mm pour la station Ain Assel.
L'étude de l'écoulement superficiel du bassin
de la retenue de la Cheffia a permet de retenir que
l'irrégularité temporelle (annuelle et mensuelle), est le
caractère capital de l'écoulement moyen ainsi que
l'écoulement maximal (crue).
Les régimes moyens des pluies et des
écoulements mensuels on présenté une concordance
temporelle relative, ou les mois les plus pluvieux sont le plus souvent les
plus abondants en écoulement.
L'apport moyen annuel de barrage Cheffia est de135, 28
hm3 ce qui dépasse largement la
capacité de rétention du barrage
(95hm3).
LA GESTION DE L'EAU
DU BARRAGE DE LA
CHEFFIA
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Chapitre V : LA GESTION DE L'EAU DU BARRAGE DE LA
CHEFFIA KHELIFI.B 2016
Introduction
Le barrage de Cheffia, d'un volume d'eau régularisable
de 95hm3, approvisionne le périmètre de la Bounamoussa
en eau agricole en été, le complexe sidérurgique d'El-
Hadjar et AEP (de la ville d'Annaba et de Bouhadjar) pendant
toute l'année. Nous savons que le barrage a été
conçu pour satisfaire les besoins en eau du périmètre de
la Bounamoussa, dans ce seul cas il est suffisant même s'il ne se
remplissait jamais à son maximum comme nous l'avons montré plus
haut. Avec cette concurrence, l'on est en droit de s'interroger sur la
possibilité du barrage à satisfaire la demande totale et couvrir
les besoins .nous montrerons que ce mode de gestion sur trois secteurs est
défaillant pour le bon fonctionnement du périmètre
d'irrigation, la région n'est - elle pas à vocation agricole ?
VI-1-Répartition annuelle de l'eau du barrage :
les dotations totales :
Le tableau N°26 et 27 ci - dessus fait apparaître
les quantités reparties annuellement, et le quota de chaque secteur.
Pouce cas, il a été pris en considération l'application de
la méthode de répartition d'eau du barrage de Cheffia et ce pour
la période 1779-2015 retenue dans ce premier choix parce qu'elle est
porteuse d'informations très précises sur la valeur des quotas
pour les 03secteur .A partir de ce tableau on constate des perturbations
sérieuses d'une année à l'autre dans les volumes
distribués se situant entre :
? 10,72 Hm? en 1989-1990
? 94,87 Hm? en 1992-1993
Les quantités d'eau qui ont fait l'objet d'une
distribution, durant la période étudiée (1779-2015),
à travers les trois secteurs ont atteint 2535,2 hm 3
représentant un volume moyen annuel de 70,42 hm3,
quantité largement inférieure au volume utilisable du barrage qui
est de l'ordre de 95 hm3.
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