CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Nous voici au terme de ce travail portant sur l'impact du secteur
informel sur la réduction de chômage dans la ville d'Uvira. Cette
étude s'est proposé d'examiner si le secteur informel a un impact
sur la réduction du chômage dans la ville d'Uvira, Le
présent travail s'est posé deux questions suivantes :
· Quel est l'impact du secteur informel sur la
réduction du chômage dans la ville d'Uvira ?
· Quelles sont les contraintes liées au secteur
informel dans la ville d'Uvira ?
Au regard de ces questions, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
· Le secteur informel aurait un impact positif sur la
réduction du chômage dans la ville d'Uvira étant
donné qu'il contribuerait à la survie de plusieurs revendeurs des
crédits téléphonique.
· Les contraintes du secteur informel dans la ville
d'Uvira seraient nombreuses ; ils s'agiraient en l'occurrence de la
taxation, l'absence de protection sociale, manque d'accès aux
technologies de pointe, maque d'accompagnement de la part du gouvernement.
Pour procéder à la vérification de nos
hypothèses, nous avons utilisé la méthode analytique et
la méthode statistique Pour soutenir ces méthodes.
Certaines techniques nous ont aidés telles que la
technique documentaire, technique d'enquête, l'entretien
Semi-structurés et enfin l'Interview libre
Les données collectées à l'aide du
questionnaire ont été traitées et dépouillé
au moyen du logiciel Sphinxplus2, cinquième version.
Le présent travail a été subdivisé
en trois chapitres, précédés d'une introduction, le
chapitre premier ; donne un aperçu de la notion sur le secteur
informel et le chômage ainsi que d'autres concepts de base dans la revue
de littérature théorique. La revue de littérature
empirique examine également les travaux de recherche existants sur notre
sujet en se concentrant sur études empiriques publiées dans des
revues académiques. Le chapitre deuxième donne un aperçu
sur la présentation du milieu d'étude ainsi que la
démarche d'investigation et enfin le chapitre troisième
présente les résultats d'étude ainsi que la conclusion et
la recommandation.
Nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
-La majorité de personnes enquêtées
représentant 39,7%, travaille avec 2 ou plusieurs revendeurs.
-La plus part d'entre eux pensent qu'ils contribuent à
l'économie locale en fournissant de l'emploi, ils représentent
43%.
-Grand nombre de sujets enquêtés exercent d'autres
activités en dehors de leurs lieux de vente habituels, ils
représentent 69,8%.
-La plus part de sujets enquêtés estiment ne pas
être au chômage, elle représente 63,5%, tandis que 35,6%
pensent être au chômage
-La majorité des répondants (41,1%) ont
indiqué qu'il a un accès limité aux services financier.
-La majorité de revendeurs (67,5%) ont
démarré avec moinsde100$,
-Nombreux (37,3%) ont bénéficié d'un
financement au niveau de la famille,
-La majorité des revendeurs représentant 38,1%,
génèrent en moyenne un chiffre d'affaires mensuel de 45000 FC.
-La plus part de revendeurs (61,1%) interrogées affirment
que leurs activités répondent à leurs besoins.
-Tous les intervenants dans la revente des crédits
téléphoniques interrogés ne paient pas les taxes.
-La grande majorité représentant 77,8%, affirme
qu'il n'y a aucune incitation de la part du gouvernement.
En fin, ces différents résultats nous ont permis
d'affirmer que le secteur informel a un impact positif sur la réduction
du chômage dans la ville d'Uvira étant donné qu'il
contribue à la survie de plusieurs revendeurs des crédits
téléphonique. D'où la confirmation de notre
première hypothèse.
Par rapport à notre deuxième hypothèse de
recherche, nous confirmons que les contraintes liées au secteur informel
dans la ville d'Uvira sont la taxation, l'absence de protection sociale,
l'absence de protection juridique, problèmes de santé, maque
d'accompagnement de la part du gouvernement.
Eu égard à ce qui précède nous
recommandons ;
Ø A l'Etat ;
· Que ce secteur puisse bénéficier d'une
attention particulière de l'Etat et des organismes de
financement ;
· Qu'il puisse mettre en place des programmes de formation
et d'éducation pour renforcer les compétences des travailleurs
informels, afin qu'ils puissent accéder à des opportunités
d'emploi formel à long terme.
· Qu'il favorise la reconnaissance et la valorisation du
travail informel en mettant en place des mécanismes de certification ou
de qualification pour les compétences acquises dans le secteur
informel.
· Qu'il fourni une assistance technique et des formations
aux entreprises informelles pour les aider à se développer et
à se formaliser
· Qu'il adopte une politique de concertation, de dialogue et
de communication non violente avec les operateurs économiques du
secteur informel.
Ø Aux structures de micro finance :
· Qu'elles promeuvent l'accès aux services
financiers formels pour les travailleurs informels en encourageant la
création de coopératives d'épargne et de crédit ou
en facilitant l'accès aux microcrédits. Nonobstant qu'ils ne
disposent que d'un faible capital investi quasi quotidiennement et dont le
renouvellement dépend des affaires du jour.
Puisque ce travail n'est pas un document sacré qui ne
nécessite aucune modification, ni aucun ajout, ni aucune
diminution ; nous estimons ne pas l'avoir terminé de manière
absolument parfaite. C'est pourquoi nous le laissons ouvert à toutes
sortes de remarques, de suggestions ou d'ajouts, et nous ouvrons une
opportunité pour d'autres chercheurs d'entreprendre une étude
ultérieure afin de le compléter.
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