REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE NOTRE DAME DE TANGANYIKA
« UNDT »
BP : 18 UVIRA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
L'IMPACT DU SECTEUR INFORMEL SUR LA REDUCTION DU
CHÔMAGE DANS LA VILLE D'UVIRA : cas de la revente des
crédits téléphoniques
Par : BUKUZE BAHATI Moïse
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du diplôme de graduat en sciences économiques et de
gestion
Encadreur : Ass. Engelela MEDARD
Année académique :
2022-2023
DEDICACE
A nos très chers parents, qui nous ont soutenus et
encouragés dans la poursuite de nos rêves. Votre amour
inconditionnel et votre soutien constant ont été ma source
d'inspiration et de motivation tout au long de ce travail.
BUKUZE BAHATIMoïse
REMERCIEMRNT
L'aboutissement du présent travail est l'oeuvre de
plusieurs efforts fournis par plusieurs estimés dont la
non-reconnaissance constituerait un signe d'ingratitude.
Ainsi, nous éprouvons de la gratitude envers l'Eternel,
notre Dieu pour sa grâce.
Nous avons un profond sentiment de gratitude aussi à
nos parents, Éphrem THIRUZA CHIGIZI, Divine MWANGAZA BAHATI et Emery
BAHATI, Béatrice N'YAMUGAKA pour leur précieuse
contribution à notre survie. Nos remerciements s'adressent
également à tous les membres de notre famille, à
l'occurrence MUGISHO BAHATI, AKONKWA BAHATI, BUSIME BAHATI, BARAKA
CHIGIZI.
Nos remerciements s'adressent également à toutes
les autorités académiques de l'UNDT, particulièrement
celles de la faculté des sciences économique et de gestion ;
Pour leur enseignement et leur mentorat. A notre encadreur Engelela MEDARD pour
son accompagnement dans la réalisation de ce travail.
A nos amis, pour leur soutien indéfectible, leurs
encouragements et leurs précieux conseils. Votre présence dans ma
vie a rendu cette expérience plus agréable et m'a rappelé
l'importance de l'amitié.
A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
à la réalisation de ce travail, je vous exprime ma profonde
gratitude. Vos efforts et votre soutien ont été essentiels pour
atteindre ce résultat, et nous en somme reconnaissant.
BUKUZE BAHATIMoïse
SIGLES ET ABREVIATIONS
$ : Dollars Américains.
% : Pourcentage
BIT : Bureau Internationale du Travail.
BM : Banque Mondiale
FC : Franc congolais.
FMI : Fonds Monétaire International.
OIT : Organisation Internationale du Travail.
OIT : Organisation Internationale du Travail.
ONG : Organisation Non Gouvernementale.
PED : Pays Encours de Développement.
PIB : Produit Intérieur Brut.
RDC : République Démocratique du Congo.
TFC : Travail de Fin de Cycle.
UNDT : Université Notre Dame de
Tanganyika.
LISTE
DES TABLEAUX
Tableau 1 : Revue de
littérature empirique.
1
Tableau 2 : Répartition de la population par
commune dans la ville d'UVIRA
24
Tableau 3 : Répartition de
l'échantillon
30
Tableau 4 : Caractéristiques
sociodémographique de la population enquêtée
31
Tableau 5 : Répartition selon le mode
de fonctionnement
33
Tableau 6 : Répartition selon le mode
de financement du capital de démarrage et chiffre d'affaire
35
Tableau 7 :
Répartition selon la subvention aux besoins, contribution au
fisc et apport du gouvernement
36
INTRODUCTION GENERALE
0.1.
Problématique
Les tendances mondiales du chômage de la population ne
cessent de conserver jalousement une forte hausse. En 2015, d'après le
rapport publié par la banque mondiale, Près de 201 millions des
jeunes sont au chômage dans le monde, un record. Plus de 14,6% des jeunes
se sont retrouvés sans travail en 2016, une hausse de 4,3 millions entre
2017 et 2019, le taux mondial du chômage des jeunes, après avoir
baissé, a remonté de 12,7% en 2020 suite à la
pandémie de Covid-19 et d'après les projections, 12,8% en
2022.1(*)
Le taux de chômage de la population augmentent de
manière alarmante à l'échelle mondiale, il n'est pas
surprenant de constater une croissance parallèle de ce secteur. Ce
pendant confrontés à un manque d'opportunités d'emploi
formel, de nombreux individus se tournent vers le commerce informel pour
subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. En effet, la baisse
sans cesse croissante du pouvoir des salariés exerçant dans le
secteur moderne ou non, incite une grande partie de la population à
rechercher des revenus complémentaires dans le secteur informel pour
joindre les deux bouts du mois, l'adoptions et la mise en oeuvre des politiques
structurel avec ses effet pervers( réduction de salaires, diminution des
effectifs de la fonction publique, privatisation des entreprises d'Etat) ont
contribué à la dévalorisation du secteur public et donc au
gonflement du nombre d'agent opérant dans le secteur
informel(F.BOURGUIGNON2015).
Selon les estimations, la part du commerce informel au niveau
mondial varie considérablement d'un pays à l'autre et est souvent
difficile à quantifier précisément en raison de sa nature
clandestine et non réglementée. Le rapport publié en 2020
sur le secteur informel par la Banque Mondiale, indique que le commerce
informel représente environ 30% du produit intérieur brut (PIB)
mondial.
Dans les (PED), les activités informelles sont souvent
la principale source de revenus pour de nombreux citoyens, la part du commerce
informel dans l'emploi varie entre 10% et 70% en Afrique et en Asie du Sud.
Cependant, ces activités sont souvent caractérisées par
une faible productivité, une absence de protection sociale et des
conditions de travail précaires.2(*)
Ce qui fait que la population doit trouver ses propres moyens
de survie, car ni la fonction publique, ni l'industrie (le secteur
privé) ne sont en mesure de l'accueillir (R.KIYOSAKI1987).
La crise économique qui secoue l'Afrique en
général et la RD Congo en particulier, a permis une croissance
intense des activités informelles constituant ainsi la condition
indispensable de la survie d'une grande partie de la population(O.BABOU,
S.DOUMANE,2017)
Depuis plusieurs années l'activité
économique en République démocratique du Congo est en
régression continue, il s'agit d'une très profonde crise
structurelle et non d'un simple phénomène conjoncturel
(G.NZONGOLA-NTALAJA 1998)
.
Certaines tendances montrent que l'économie congolaise
a connu un déclin progressif qui a commencé durent les
années 1990 avec les taux de croissance qui a
dégénéré avec les deux guerres dites de
libération de 1996 et 1998 ont fini par accentuer l'écroulement
de l'économie du pays.3(*)
En outre, les guerres des années soixante qui avaient
désorganisé la vie économique de la République
Démocratique du Congo et avaient rendu aussi contestables les
données économiques. Cela a entrainé la
détérioration de la situation économique et
financière débouchant par conséquent à la mauvaise
gestion de décennies futures. Par ailleurs, la consommation par habitant
a diminué régulièrement, le solde courant de la balance de
paiement s'est détérioré, la capacité
d'investissement et d'exploitation privée a diminué. De plus, les
effets sociaux induit ont été proprement dramatique, les
indicateurs sociaux ont stagné, le salaire réel et l'emploi ont
baissé, la pauvreté a gagné du terrain alors que la
croissance démographique globale a actuellement évolué,
soit le double ou le triple du niveau de la croissance économique
(D.MUHINDUKA.DE KURUBA 2020).
Il y a lieu de parler de la criminalisation de
l'économie congolaise qui signifie que celle-ci ne fonctionne plus selon
les normes contenues dans nos lois, et que c'est la violation de ces lois qui
est devenue la norme régulatrice de la production, de la circulation, de
l'échange de la répartition et de la consommation des richesses
(P.ASKENAZY ET T. BRETON1997).
Dans cette perceptive, la situation du marasme
économique et du rapport d'inégalité entre le taux
élevé d'accroissement de la population et les possibilités
(le pouvoir d'achat) limitées d'offre d'emploi, les activités du
secteur informel paraissent d'une grande nécessité dans la ville
et permettent aux habitants d'assurer le maintien d'un certain équilibre
économique et social(J M KEYNES 1936).
Jusqu'à présent, la clé des
problèmes économiques et sociaux de la RD Congo reste
insaisissable, et il est à noter que la province du Sud-Kivu et UVIRA en
particulier ne sont épargné. Bien qu'il soit difficile d'avoir
des données précises sur la part du secteur informel sur la
réduction du chômage dans la ville d'Uvira.
Cependant, dans le cadre urbain, l'existence des points de
revente des crédits téléphoniques, permet de
réduire sensiblement le déséquilibre entre les
possibilités d'emploi du secteur moderne et les aspirations des
individus. En effet, elles permettraient d'assurer aux habitants de la ville
d'Uvira en général, le maintien d'un certain équilibre
économique et social.
Eu égard à ce qui précède, la
question centrale à laquelle ce sujet tentera de répondre est la
suivante :
· Quel est l'impact du secteur informel sur la
réduction du chômage dans la ville d'Uvira ?
· Quelles sont les contraintes liées au secteur
informel dans la ville d'Uvira ?
0.2. Hypothèse de travail
Nous estimons à titre d'hypothèses, les
réponses suivantes :
· Le secteur informel aurait un impact positif sur la
réduction du chômage dans la ville d'Uvira étant
donné qu'il contribuerait à la survie de plusieurs revendeurs des
crédits téléphonique.
· Les contraintes du secteur informel dans la ville
d'Uvira seraient nombreuses ; ils s'agiraient en l'occurrence de la
taxation, l'absence de protection sociale, manque d'accès aux
technologies de pointe, maque d'accompagnement de la part du gouvernement,
0.3. Choix et intérêt du sujet
Comme d'aucuns le savent, la croissance du secteur informel
n'est pas sans conséquences sur l'économie de la ville. Le choix
de ce sujet a été motivé par une curiosité
intellectuelle et scientifique de vouloir cerner l'impact du secteur informel
sur la réduction du chômage dans la ville d'Uvira, à mieux
approfondir la connaissance du secteur informel et comprendre sa contribution
réelle à l'économie en termes de création d'emplois
et de revenus pour pouvoir absorber le chômage et lutter contre la
pauvreté.
La présente étude aura d'une part, le
mérite de mettre à la disposition de tout intellectuel
désireux de réfléchir sur les activités informelles
un outil de travail incontournable, d'autre part il vise à sensibiliser
la population congolaise en général et Uviroise en particulier de
l'importance que revêt le secteur informel dans la lutte contre le
chômage, le vandalisme et la pauvreté.
0.4. Délimitation du sujet
Les normes du domaine scientifique exigent qu'un travail de
cette nature soit effectivement délimité dans le temps et dans
l'espace pour mieux appréhender le problème. C'est pour cette
raison que nos analyses sont circonscrites dans les 3communes de la ville
d'Uvira de 2017-2023.
Devant la grandeur du secteur informel, nous nous sommes
limités aux opérateurs oeuvrant uniquement dans la
« revente des crédits téléphoniques» de
cette mégapole.
0.5. Méthodologie et technique de recherche
Dans le cadre de ce travail, nous avons fait recours à
ces différentes méthodes :
· Méthode Analytique : Elle nous a permis
d'analyser toutes les données recueillies et donc d'aborder l'impact de
ce secteur sur la réduction de chômage.
· Méthode statistique : Elle nous a permis de
chiffrer les résultats de notre recherche et les présentés
sous forme des tableaux ou graphiques.
Les méthodes ont été accompagnées
par les techniques suivantes :
· Technique documentaire : elle nous a permis de
consulter différents ouvrages, mémoires, TFC, rapports et notes
de cours en rapport avec notre thème.
· Technique d'enquête : Cette technique a
permis d'élaborer un questionnaire d'enquête afin de cueillir des
données quantifiables et nécessaires à notre sujet.
· L'Entretien Semi-structurés : Cette
technique a permis de comprendre l'impact sur du secteur informel sur la
réduction à Uvira. Grace à cette technique, nous sommes
avoués à identifier les opportunités et les défis
liés à l'emploi informel dans la ville ainsi que les mesure
politiques et économiques qui peuvent être prises pour
améliorer les conditions de travail et réduire le taux de
chômage dans la région.
· L'Interview libre : Elle nous a permis
d'acquérir les avis et considérations sur l'impact des
activités commerciales informelles sur la réduction du
chômage de la population de la ville d'Uvira.
0.6. Subdivision du travail
Hormis l'introduction, notre travail est subdivisé en
trois chapitres. Le premier chapitre est consacré aux
considérations conceptuelles et théoriques. Le deuxième
chapitre aborde le cadre méthodologique et le troisième chapitre
enfin présente, analyse et interprète des résultats. Une
conclusion et quelques suggestions clôtureront ce travail.
0.7. Difficultés rencontrées
Au cours de la rédaction du présent travail,
nous nous sommes heurtés à certaines difficultés et nous
avons pris des résolutions suivantes :
-L'insuffisance de moyens financiers pouvant nous aider dans
le transport afin de récolter les données d''où de
temps en temps nous avions recours à la marche à pied;
-Absence des statistiques fiables sur les revendeurs oeuvrant
dans la revente des crédits téléphoniques qui nous a
conduits à entreprendre tout d'abord la collecte des données
primaires, cela a impliqué la conception d'un questionnaire. Ensuite,
l'utilisation des données approximatives pour combler les lacunes, les
cas échéant ;
-Les acteurs ont refusé de me communiquer leurs
chiffres d'affaires mensuels gagnés, ce qui nous a contraints à
développer une relation de confiance avec eux en engageant une
conversation amicale afin d'obtenir des estimations sur leurs chiffres
d'affaires.
Chapitre premier :
REVUE DE LA LITTERATURE
Ce chapitre s'efforce de clarifier les concepts de base
utilisés dans ce travail et trace le cadre théorique de
référence relatif au secteur informel.
A. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE
1. Notions sur le secteur informel
Le terme vient de l'anglais «informal« qui
signifie, non officiel, sans règles préétablies, ce qui
est en dehors des règles ou de statuts.4(*)
En général, on le définit comme
l'ensemble des activités économiques qui se réalisent en
marge de la législation pénale, sociale et fiscale, ou comme
l'ensemble des activités qui échappent à toute politique
économique et sociale, et à toute régulation de l'Etat et
se déroulent en dehors du cadre juridique.5(*)
Pour l'économiste HERNANDO De Soto, le commerce
informel est constitué d'activités économiques non
réglementées par l'Etat et qui sont menées en dehors des
normes légales.6(*)
Les activités du secteur informel seraient donc des
activités pratiquées généralement par des pauvres,
exercées plus ou moins en marge des lois et des institutions officielles
et relevant des normes spécifiques par rapport à celles de la
modernité (GAUTHIER DE VILLERS, 1995)
Selon la banque mondiale, le secteur informel se compose
d'activités économiques non enregistrées et non
réglementées par l'Etat, qui sont souvent liées à
la pauvreté et l'exclusion sociale.7(*)
Des toute les définitions proposées, deux nous
paraissent pertinentes. Premièrement. Le secteur informel est l'ensemble
des activités économiques qui se réalisent en marge de
législation pénale, sociale et fiscale ou qui échappent
à la comptabilité nationale. Deuxièmement, c'est
l'ensemble des activités qui échappent aux circuits officiels et
les propriétaires ne disposent pas de numéro d'identification de
registre de commerce et dont les activités ne sont pas régi par
les statues officielles et donc à toute régulation de l'Etat.
1.1. Historique de l'informel
Le commerce informel remonte à des époques
très anciennes et évolué au fil du temps de l'histoire.
Les premières formes de commerce informel peuvent être
retracées aux marchés locaux des civilisations antiques, tel que
les marchés de rue de la Grèce antique et les bazars du
Moyen-Orient. Au cours des siècles, le commerce informel a
prospéré dans les villes médiévales
européennes, où les artisans et les commerçants se
rassemblaient pour vendre leurs produits.8(*)
Au XXe siècle, le commerce informel a pris de l'ampleur
dans les pays en développement, en raison de facteurs tels que la
pauvreté, le chômage et l'urbanisation rapide. Dans de nombreux
pays, le commerce informel est devenu une réalité
économique majeure, offrant des emplois et des moyens de subsistance
à de nombreuses personnes (PORTERS, 1974).
Le terme « secteur informel » tire son
origine de la conférence internationale du travail tenue en 1969.
Cette conférence lançait le programme mondial de
l'emploi auquel elle fixait, en particulier pour objectif, l'étude des
causes du chômage dans les pays en développement et l'examen
politique pouvant y remédier.
Le concept d'informel a été utilisé pour
la première fois par K.HART dans sa communication
présentée en 1971.il a été ensuite lancé et
vulgarisé par un rapport du bureau international du travail sur le
Kenya.
Son application dans la théorie économique du
développement avec les premiers travaux du programme mondial de l'emploi
entrepris par le Bureau International du Travail à l'aube des
années 1970.
L'expression « économie
informelle » est une invention des institutions internationales (B M,
Bureau International du Travail, ...) pour désigner des
réalités très diverses (commerce de rue, trafic des
stupéfiants, emploi non déclaré dans de firmes...). Avant
1985, les institutions internationales voyaient surtout dans l'économie
informelle le lieu de développement de stratégie de survie. Mais
depuis lors, la paupérisation urbaine, le sous-emploi massif et
catastrophe sociale qui accompagnent les politiques d'ajustement
structurel dans le pays du tiers monde ont eu tendance à faire de
l'économie informelle la solution à tous les problèmes
sociaux. 9(*)
1.2. Caractéristiques du Secteur Informel
Quels que soient le lieu de travail, l'importance des
immobilisations, la durée des activités et son exercice à
titre principal ou secondaire, selon (BIT), le secteur informel se
caractérise par :
· La facilité d'accès aux activités
· L'utilisation des ressources locales
· La propriété familiale des entreprises
· L'échelle restreinte des opérations
· L'utilisation des techniques simples et nombre
réduit de travailleurs
· Des qualifications qui s'acquièrent en dehors du
système scolaire officiel
· Des marchés à tous règlement et
ouvert à la concurrence.
1.3. Conditions d'Appartenance au Secteur Informel
Les conditions d'appartenance au secteur informel selon le BIT
sont :
· L'emploi de 3personnes ou plus par l'entreprise.
· Le non application des règles légales et
administratives
· L'emploi d'aide familiales, dans certains le
caractère ambulant ou semi-permanent d el `activité.
· L'absence de crédits institutionnels
· Une formation scolaire généralement
très faible.
Le grand critère de ces définitions, c'est la
réglementation du marché et la méconnaissance des
interactions qui caractérisent un système économique.
1.4. Activités du secteur informel
Il existe plusieurs activités du secteur informel, il
s'agit à titre d'exemple des activités suivantes :
· Le service de transport non
réglementé : les conducteurs de Taxi ou mototaxi qui
opèrent sans licence officielle ou sans être affiliés
à une entreprise de transport réglementée.
· Travaux domestique non déclarés :
notamment les travailleurs domestiques qui effectuent des tâches
ménagères sans être officiellement employés ou
déclarés.
· Agriculture informelle : les petits agriculteurs qui
cultivent des terres sans avoir de titres de propriété officiels
ou qui ne sont pas enregistrés en tant qu'entités commerciales.
· Vente ambulante : les vendeurs qui vendent de la
nourriture, boissons, vêtement ou d'autres biens dans les rues sans avoir
un magasin physique
· Travailleurs non enregistré qui travaillent dans la
construction et rénovation des maisons.
· Recycleurs et récupérateurs de
déchets : ceux qui collectent et tirent les déchets
recyclables pour les revendre10(*)
1.5. Le développement du secteur informel et son
importance
Le secteur informel a été, de nos jours, l'objet
d'une multitude de théories, d'approches et d'analyses différents
voire divergentes. Au fait, phénomène historique décelable
à l'ère coloniale à travers la dérogation de
certains indigènes à l'imposition coloniale, le secteur informel
ne cesse, aujourd'hui, de prendre des propositions sérieuses. Vu
à ses premiers jours sous l'angle d'une anomalie temporaire au Ghana
puis au Kenya ; sa légitimité sociale n'est presque plus
contestable à l'ère actuelle où le désengagement de
l'Etat est au su et au vu de tous. Quelque frauduleux, dérogatoire en
tout ou partie à la législation, il se positionne comme secteur
à part entière auquel on reconnait le mérite dans la
réduction du chômage, la promotion de l'esprit d'entreprise et de
solidarité, la création des richesses, etc., pour ne citer que
ces avantages. Les raisons de l'émergence du phénomène
sont la croissance démographique qui a une implication importante en
matière d'emploi, de pauvreté et la diminution de l'offre
d'emploi dans le secteur formel. (Portes et Haller, 1970).
1.5.1. Emergence du secteur informel dans
le Temps et dans l'Espace
Ø Dans le temps
Le secteur informel est un secteur économique qui est
souvent mal compris et mal vu par les gouvernements et certains des
économistes. Toutefois, il a toujours existé dans
différents pays et a évolué à travers le temps.
Voici un bref aperçu de l'évolution du secteur informel dans le
temps :
· Pendant la période précoloniale : Dans
plusieurs sociétés traditionnelles, le secteur informel existait
sous différentes formes. Les artisans, les agriculteurs, les marchands,
etc. étaient tous impliqués dans des activités
informelles. Les gouvernements ne considéraient pas ces activités
comme importantes et ne les réglementaient pas.
· Pendant la période coloniale : Pendant la
colonisation, les gouvernements ont commencé à considérer
le secteur informel comme une menace pour les entreprises coloniales. Les
activités informelles étaient réglementées et
taxées, mais n'ont jamais disparu complètement.
· Après la période coloniale : Après
l'indépendance, les gouvernements ont commencé à soutenir
le développement du secteur informel car ils ont réalisé
son importance pour l'économie. Les activités informelles sont
devenues plus fréquentes, notamment dans les zones urbaines.
· Les années 1970 et 1980 : Les gouvernements ont
commencé à reconnaître le secteur informel comme un secteur
important et ont commencé à le réglementer et à le
soutenir. Les organisations de soutien aux entreprises ont commencé
à émerger pour aider les entrepreneurs informels à
développer leurs activités.
· Les années 1990 et 2000 : Le secteur informel a
connu une croissance rapide en raison de la mondialisation. Les pays en
développement ont essayé de s'adapter à l'ouverture des
marchés mondiaux en offrant des opportunités aux entrepreneurs
informels. Le secteur informel a également été reconnu
comme une opportunité d'emploi pour les personnes pauvres.11(*)
De nos jours, le secteur informel reste un secteur important dans
de nombreux pays en développement, Il offre des opportunités
d'emploi et d'entrepreneuriat pour les personnes pauvres et non
éduquées. Les gouvernements continuent à
réglementer et à soutenir ce secteur pour qu'il puisse jouer un
rôle important dans l'économie globale de ces pays.12(*)
Ø Dans l'espace
L'évolution du secteur informel dans l'espace est
marquée par des différences significatives en fonction des
contextes locaux. En effet, le secteur informel se caractérise par une
grande diversité de formes d'activités économiques, de
situations sociales et de pratiques culturelles qui varient d'une
région, d'un pays ou même d'une ville à une autre.
· Dans les pays développés, le secteur
informel est davantage présent dans les grandes villes où les
opportunités d'emplois sont plus nombreuses. L'augmentation des
coûts de la vie, le chômage et la précarité de
l'emploi ont incité de plus en plus de personnes à se tourner
vers des activités informelles pour subvenir à leurs besoins. Les
travailleurs informels se retrouvent souvent dans des secteurs tels que la
construction, la restauration, la livraison, la vente ambulante, l'artisanat,
la réparation de véhicules, la récupération de
déchets, etc.
· Dans les pays en développement, le secteur informel
est encore plus prépondérant. Les travailleurs informels
représentent souvent une large proportion de la population active
urbaine. Les activités informelles s'organisent autour de circuits
commerciaux parallèles, souvent non réglementés et soumis
à des conditions de travail précaires. Les travailleurs informels
n'ont souvent pas de sécurité sociale, de protection juridique ou
de revenus stables. Ils sont donc vulnérables aux fluctuations
économiques et aux aléas liés aux catastrophes
naturelles.
De nombreux gouvernements tentent de réguler et de
formaliser le secteur informel, afin de leur garantir des droits et de lutter
contre l'évasion fiscale. Toutefois, ces initiatives sont souvent
limitées par une faible capacité de l'Etat et la
complexité des situations locales. De plus en plus d'acteurs, tels que
les ONG, les organisations syndicales et les entreprises sociales, oeuvrent
pour améliorer les conditions de travail et préserver les droits
des travailleurs informels.
1.6. Les différentes sortes d'économies
informelles
Ø L'économie familiale et domestique
L'économie familiale était autrefois la
composante la plus importante de l'économie et assurait l'essentiel des
activités de production. Son déclin relatif est dû au
développement de l'économie de marché, au
développement de l'économie sociale qu'il a fallu financer
(assurance maladie, retraites, chômage, services sociaux) et au besoin
des économies modernes de contrôler les flux économiques.
Les principaux travaux réalisés dans le cadre de
l'économie familiale sont :
La transformation des achats alimentaires en biens de
consommation (repas) ; Les activités de service, telles : le
ménage et les travaux de couture, le jardinage, bricolage et petites
réparations ;Les activités de service à la personne :
garde des enfants, garde des malades et des personnes âgées,
transports des personnes. (J M KEYNES, 1936)
Ø L'économie conviviale
L'économie conviviale semble très proche de
l'économie familiale, mais elle est tournée vers
l'extérieur de la cellule familiale. Il s'agit d'une forme de dons
gratuits qui prennent en charge une partie de la vie sociale et
économique. Elle est donc constituée pour l'essentiel par des
activités d'entraide, d'animation sociale et de loisirs hors de la
famille, et ne donnant pas lieu à une quelconque
rémunération au sens de l'économie formelle. (M YUNUS,
1970).
Ø L'économie souterraine ou clandestine
L'économie souterraine ou clandestine regroupe trois
formes d'activités très différentes :
· L'économie souterraine
générée par le travail au noir ;
· L'économie générée par les
délits économiques ;
· L'économie générée par les
activités criminelles ;
Elles ont trois points communs : elle échappe aux
règles économiques et sociales et à l'intervention de
l'État ; elle ne donne lieu à aucun prélèvement
obligatoire (fiscal ou social) ;elle fausse le jeu de la libre concurrence par
rapport aux activités légales, soit du fait de leur propre
activité travail au noir, soit du fait de l'intégration de sommes
provenant d'activités délictuelles ou criminelles.
L'existence d'une importante économie souterraine est
avant tout le signe d'un dysfonctionnement grave de l'économie formelle
ou des services publics de l'État. Si le travail au noir existe, c'est
que le marché officiel du travail connaît des rigidités qui
paralysent le développement de l'emploi officiel ou qui en empêche
l'accès, cela peut aussi indiquer que dans certains domaines, le
coût réel du travail (salaire plus charges sociales) est devenu
insupportable pour la demande. Le dysfonctionnement peut être
caractérisé par :
· La lourdeur de la pression fiscale qui pousse les
entreprises à fuir l'impôt en créant une activité
informelle ;
· La lenteur des règles administratives qui
décourage toute initiative d'investissement ;
· La réglementation sociale sur le salaire
minimum, les allocations familiales, ou les charges parafiscales.
· L'ouverture des frontières à la
concurrence du marché mondial(R NEUWIRTH, 2004).
1.7. Catégories des activités du secteur
informel
Ce point aura le mérite de présenter successivement
les catégories d'activités que renferme l'économie
informelle et d'analyser le trinôme d'activités que relève
cette même économie en l'occurrence :" le secteur primaire,
secondaire et tertiaire».
Ø Lé secteur primaire
Le secteur primaire est celui qui comprend les
activités proches de la nature. Il est constitué des
activités économiques productrices de matières
premières, notamment l'agriculture, la pêche et les mines. Ces
activités sont dites activités économiques de survie dans
la mesure où elles permettent au groupement familial de se maintenir en
vie dans un environnement urbain où la capacité d'emploi
limitée du secteur formel ainsi que la modicité de traitement
qu'il accorde ne permettent pas de résoudre les besoins quotidiens.
Soulignons que ces activités exercées
quotidiennement sont, presque mal organisées, considérées
au bas de la gamme, précaires, non protégées et peu
valorisées. Par conséquent, elles ne peuvent que difficilement
contribuer à la réduction de la pauvreté et à
l'exclusion sociale. Malgré l'impact qu'ils peuvent avoir sur
l'amélioration du niveau de vie de certaines couches de la population,
elles ne peuvent à l'heure actuelle prétendre tirer l'ensemble de
l'économie vers le haut. Néanmoins, cela ne nous empêche
pas d'analyser quelques-unes des activités comprises dans ce
secteur.13(*)
· l'agriculture
Bien que considérée comme priorité des
priorités et qu'elle offre de réelles potentialités;
l'agriculture n'occupe qu'une place très réduite dans
l'économie congolaise. L'utilisation des techniques
inappropriées, le manque d'instruments de travail adéquats ainsi
que la raréfaction des pluies due notamment au déboisement
anarchique font que la production des principales cultures vivrières :
« les céréales, le manioc, la pomme de terre, le
café, le coton, la banane, la canne à sucre, etc. soient en
baisse. Ces activités étant proches de la nature, leur
énumération s'avère être non exhaustive. Elle
englobe entre autres la pêche et l'élevage que nous explicitons
ci-dessous.
· la pêche
La pêche peut à elle seule, sécuriser la
santé économique du pays parce que la République
Démocratique du Congo dispose d'un des Lacs le plus poissonneux du monde
en occurrence : « le Tanganyika ». Mais son potentiel n'est
utilisé qu'à 10 et 40%. Disposant du lac le plus poissonneux
d'Afrique, cette activité peut à elle seule sécuriser la
santé économique du pays. Mais malheureusement, elle est
jusqu'aujourd'hui entreprise de façon traditionnelle car l'objectif
recherché reste la survie et non pas l'accumulation. (Baby MBAYI,
1999).
· l'élevage
Ce raisonnement s'applique mutatis mutandis aux autres
activités en l'occurrence l'élevage dont les capacités
potentielles varient entre 30 et 40 millions de bovins avec une charge
bétail de à pendant toute l'année. En bref, les
activités susdites continuent à être confrontées
à l'inorganisation de la collecte et aux difficultés
d'acheminement vers les villes.14(*)
Ø Le secteur secondaire.
Les activités informelles englobent la production
artisanale, la fabrication de biens à petite échelle, la
transformation informelles des produits agricoles tels que la transformations
des aliments, la fabrication de vêtement, la production artisanale de
meubles, l'assemblage de produits électroniques, etc. ces
activité sont généralement réalisées dans
des ateliers de petite taille avec une main d'oeuvre réduite.
Ø Le secteur tertiaire.
Ici, les activités informelles se rencontrent dans des
domaines tels que le commerce de rue, les services de restauration informels,
les petits commerce de détail, les services de réparation
informels, les services de transport informels, les services domestiques
informel etc.
Ces activités exercées par des travailleurs
indépendants ou des petites entreprises qui opèrent en marge du
secteur formel.15(*)
2. Notions sur le chômage
Le chômage est la situation d'une personne qui,
souhaitant travailler et ayant la capacité de faire (âge
notamment), se trouve sans emploi malgré ses recherches. L'absence
d'emploi peut résulter d'une entrée dans la vie active, du
désir de retrouver un emploi après une période
d'inactivité, d'un licenciement, d'une démission volontaire ou
d'un désir de changer d'activité.16(*)
Le chômage au sens du BIT est défini comme
l'ensemble des personnes âgées de 15 ans et plus qui sont sans
emploi, disponibles pour travailler et qui recherche activement un emploi.
Selon l'OIT, le chômage se définit comme un actif
inoccupé, comprennent toutes les personnes ayant atteint l'âge de
15 ans, qui au cours de la période de référence
étaient à la foi :
· Sans travail, « c'est-à-dire,
n'étaient pourvues ni d'un emploi salarié ni d'un emploi
non-salarié ;
· Disponibles pour travailler, dans l'emploi
salarié ou non salarié durant la période de
référence ;
· A la recherche d'un emploi, c'est-à-dire, qui
avaient pris des dispositions spécifiques au cours d'une période
récente spécifique pour chercher un emploi salarié ou un
emploi non salarié.
2.1. Forme de chômage.
Le terme chômage se présente sous diverses formes
au regard de ses facteurs producteurs, nous citerons :
Ø Le chômage Naturel
Selon Paul Antony Samuelson, définit le chômage
naturel comme celui qui résulte des mouvements incessants des personnes
entre les régions et les emplois passant souvent d'un emploi à un
autre, soit pour trouver mieux soit après avoir obtenu un diplôme,
soit pour avoir changé de ville(SAMUELSON P.A 1987).
Ce chômage est lié au délai d'ajustement
de la main d'oeuvre d'un emploi à un autre. Ce type de chômage est
considéré comme le chômage involontaire, a dit monsieur
(DITEND YAV 1992).
Ø Le chômage
Conjoncturel
Certains auteurs l'appellent chômage cyclique ou encore
Keynésien. Il correspond à un ralentissement de l'activité
économique provocant une réduction temporaire des besoins de main
d'oeuvre dans l'économie.
Ø Le chômage Structurel
C'est le chômage qui est lié aux
déséquilibres des changements de structures économiques
dans un pays, provoquant une inadéquation qualitative entre l'office et
la demande de travail. L'évolution des qualifications dues aux
évolutions techniques conduit à rendre imployable une partie de
la population active qui ne trouve plus d'emploi correspondant à ses
qualifications.
Ø Le chômage
frictionnel
Il s'agit du chômage temporaire qui se produit
lorsqu'une personne quitte volontairement un emploi pour en chercher un autre.
Il peut également se produire lorsque des individus entrent sur le
marché du travail pour la première fois.
Ø Le chômage saisonnier
Il se produit lorsque des emplois ne sont disponibles que
pendant certaines saisons.
Ø Chômage technologique
Il est causé par l'automatisation et évolution
technologique, qui peuvent remplacer certains emplois humains par des machines
ou des logiciels.
2.2. Autres concepts de base
Ø Le marché du Travail
Le marché du travail est différemment
défini selon les courants économiques. Selon l'économie
néoclassique, le marché du travail est le cadre (ou plutôt
une série de cadres spécifiques) où les offreurs de
travail sont (les actifs) se confrontent à des demandeurs (entreprises,
administrations, ...) qui leur proposent un salaire en contrepartie de leur
travail, cette confrontation déterminera un niveau de salaire à
l'équilibre.17(*)
Ø La main d'oeuvre
La main d'oeuvre désigne l'ensemble des travailleurs
disponible pour l'emploi dans un pays, une région ou une entreprise
(H. FAYOL 1916). Voici quelques définitions clés de la
main d'oeuvre d'après le même auteur :
· La population active : il s'agit de la population
âgée de 15 ans et plus qui est en mesure de travailler et qui est
soit employée, soit à la recherche d'un emploi
· Le taux d'activité : il s'agit du
pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus qui fait
partie de la population active.
· Le taux d'emploi : il s'agit du pourcentage de la
population en âge de travailler qui a un emploi. Organisation de
coopération et de développement économiques
· Le taux de chômage : il s'agit du
pourcentage de la population active qui est sans emploi mais qui cherche
activement un emploi. C'est à dire, Le rapport entre le nombre de
chômeurs et la population active.
· la résorption du chômage : elle est
la disparition progressive, totale ou partielle d'une
anomalie « chômage »18(*)
· La productivité du travail : il s'agit de
la quantité de travail produite par unité de temps ou par
travailleur.
Ø Pluriactivité.
La pluriactivité désigne la combinaison, par une
même personne. De plusieurs activités professionnelles sur
l'année. Cette définition est très large. Elle couvre en
fait toutes les situations dans lesquelles une personne sort du schéma
classique d'un emploi ou d'un statut professionnel unique, sur la
durée.19(*)
La pluriactivité peut être traduite par le mot
communément appelé « magendo », une sorte
d'économie plurielle qui compte généralement une part
prédominante d'échange social informel qui exprime en termes de
structure de l'allocation de temps en fonction des besoins réels des
individus ou des familles, non nécessairement pauvres Les
activités cumulées peuvent être exercées soit
alternativement ou simultanément (par exemple lorsqu'une personne cumule
plusieurs emplois à temps partiel).(NDAYEGAMIE Adrien, 2007)
Ø Supplément du revenu
Il correspond aux revenus complémentaires en provenance
des activités diverses du secteur informel soient(T
PIKETTY1879) :
· Pour satisfaire les besoins fondamentaux.
· Joindre les deux bouts du mois pour ceux qui
travaillent dans l'informel.
Ø La Pérennité
Elle désigne un caractère de ce qui dure
toujours ou très longtemps20(*)
Ø Le Développement
Le développement est l'acte de faire croitre, de
progresser, de donner de l'ampleur, de se complexifier au cours du temps. En
effet, le développement économique désigne les
évolutions positives dans les changements structurels d'une zone
géographique et d'une population : démographie, techniques,
industriels, sanitaires, culturels, sociaux, de tels changements engendrent
l'enrichissement de la population et l'amélioration des conditions de
vie. C'est la raison pour laquelle le développement économique
est associé au progrès.21(*)
Ø L'environnement
Ce sont en général des entreprises de milieux
pauvres et, le plus souvent, insalubres. Il en résulte de graves
problèmes de fonctionnement et de pollution de l'aire. Il s'en suit de
fréquents problèmes, comme :
· De nombreux accidents de travail, des maladies
professionnelles ;
· Des milieux pollués (cigarettes, moulin,
commerce de bière ou d'huile de palme, eaux usées) ;
l'utilisation de récipients très impropres(R DUBOS
1968)
v L'environnement juridique
L'environnement juridique du secteur informel se
caractérise par :
· La multiplicité des taxes
(tracasseries) ;
· Les lourdeurs administratives ;
· L'ignorance et le rançonnement (droit et
devoirs) ;
· L'absence de syndicalisme ;
· L'absence de sécurité sociale.
v L'environnement économique
L'environnement juridique fait référence aux
conditions et aux facteurs qui influencent les activités
économiques informelles22(*)
Selon (T. De HERT et S. MARYSSE1996), cette
catégorie d'activité liée à l'économie de
survivance est inexistante pour l'Etat. Dans cette catégorie selon les
chercheurs cités ci-dessus, il y aurait deux sous-groupes :
· Les petites activités marchandes,
c'est-à-dire des activités exercées en contrepartie d'un
paiement en nature et ou en monnaie ;
Exemple : commerçants, sentinelles, domestiques,
chauffeurs ;
· Le deuxième groupe est constitué
d'activités que les acteurs baptisent en termes de
« capitalisme sauvage », par ce qu'elles sont
prohibées par la loi et que le secteur formel achète même
des matières auprès des artisans illégaux, afin
d'acquérir des devises
B. REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE
Plusieurs auteurs ont tenté de contribuer à la
compréhension de l'impact du secteur informel sur la réduction du
chômage. Cette question a suscité une vive polémique au
sein de la littérature académique. Voici quelques-uns de leurs
travaux qui sont présentés dans le tableau ci-dessous:
Tableau
1 : Revue de littérature
empirique.
Nom Auteur,
Année d'étude,
Pays
|
Titre d'ouvrage
|
Hypothèses
|
Méthodologie
|
Conclusion
|
Fiston BOLA
(2010)
RD. Congo
|
Impact de l'économie informelle dans la survie de la
population Kinoise.
|
Les activités informelles permettraient à la
population de la ville de Kinshasa d'assurer effectivement sa survie et de
contribuer à l'épanouissement de cette entité
politico-administrative par le paiement du fisc et la prise en charge de leur
famille.
|
L'analyse statistique.
|
l'émergence des activités du secteur informel, a
vraiment un impact très important sur le plan social et
économique de la cité de Mbanza - Ngungu qui a fait l'objet de
notre étude. Car ces activités participent au mécanisme de
la redistribution de revenu.
|
MULINDAHABI
(2010)
BURUNDI
|
Essaie d'analyse du fonctionnement du secteur informel au
Burundi : Cas des activités informelles à Bujumbura
Mairie
|
Le secteur informel fonctionne comme un secteur d'absorption du
chômage et contribue au supplément de revenu.
La pérennité tient au fait que les activités
non structurées font partie des réalités de la vie
quotidienne.
|
Méthode Statistique et Analytique
|
Le secteur informel constitue le mode d'insertion
privilégie sur le marché du travail compte tenu du blocage de
recrutement de la fonction publique et d'une offre du travail insuffisante de
la part du marché du travail des firmes.
|
NKONGOLO
(2017)
RD Congo
|
Le secteur informel et la formation du revenu des ménages
de la ville de Bukavu, cas de la photographie
|
Les stratégies mises en place par le photographe seraient
l'acquisition des nouveaux équipements efficaces, l'organisation dans de
syndicats notamment la fédération, la recherche des labos ayant
de coût de développement bas pour accroître leur
rentabilité.
Le revenu tiré de la photographie ne couvrirait pas la
totalité des charges des ménages des photographes étant
donné qu'il existerait des photographes qui combinent la photographie
à d'autres activités.
|
La méthode Descriptive et Statistique
|
Après analyse du revenu et des dépenses de
ménage de photographes de la ville de Bukavu, nous avons constaté
que le revenu mensuel moyen du photographe était de 134,83$ et les
dépenses ou charges moyennes mensuelles du ménage était de
246,1$. Ainsi, le degré de couverture de charges du ménage
était de : = 54,78%. Le revenu tiré de la photographie ne couvre
qu'une partie de charges de ménages des photographes, ce qui justifie
leur recourt à d'autres activités supplétives.
D'où notre troisième hypothèse est confirmée.
|
LALO
(2017)
RD.Congo
|
Problématique de la fiscalisation du secteur informel en
RDC Cas du Sud Kivu
|
L'inapplication des lois dans leur rigueur, l'absence de la
culture fiscale, seraient à la base de la prolifération du
secteur informel.
La formalisation de ce secteur, et la mobilisation effective des
recettes serraient l'impact positif sur le développement de RD Congo.
La reforme de la loi régissant le commerce, la mise en
place d'une politique d'incitation à l la formalisation de ce
secteur seraient entre autres des mécanismes à mettre en place
pour une bonne et durable fiscalisation du secteur informel.
|
Méthode Historique.
Méthode comparative.
Méthode analytique.
Méthode statistique
|
La prolifération du secteur informel sans en RDC en
général et à Bukavu en particulier est dû par :
L'inapplication des lois avec rigueur, l'absence de culture
fiscale, la mauvaise gouvernance.
|
KALUMUNA N.
(2017)
RD Congo
|
Apport socio-économique des activités du secteur
informel dans les ménages de la commune de KADUTU. Cas du petit commerce
aux coins de rues.
|
L'encadrement des activités par les mécanismes des
cotisations des pratiquants et soumettre un certain contrôle à ces
derniers seraient les principaux moyens pour capitaliser les atouts et
compenser les faiblesses du commerce informel aux coins de rues à
Kadutu.
L'apport du petit commerce aux coins de rues serait positif dans
l'amélioration des conditions de vie des ménages de la commune de
Kadutu.
|
Méthode comparative, systémique.
|
Il existe une diversité d'activités informelles
à Kadutu,
Le contrôle, par le pouvoir public, est faible et ne
conduit pas à l'amélioration de la dite activité,
Le modèle de Lagrange montre qu'avec 1$ additionnel de
revenu, dans l'activité informelle, la satisfaction grimpe à 4.5%
= 0.045)
L'utilité marginale du consommateur est au maximum lorsque
le bien x1 (dépenses alimentaires) correspond à 0.89$ par jour ;
et le bien x2 (diverses dépenses) correspond à 1.66$ par jour.
D'où, le TMS correspond à deux unités passant de x1
à x2 ;
Il existe quand même un apport de l'activité
informelle au niveau de vie des acteurs.
|
Source : Notre confection
après documentations
La présente étude aborde dans le même
ordre d'idées que celles mentionnées précédemment,
tout en s'inspirant de l'étude sur le secteur informel et la formation
du revenu des ménages dans la ville de Bukavu, cas de la photographie.
Le secteur informel et le chômage sont étroitement liés et
ne peuvent être résolus indépendamment l'un de l'autre.
Dans cette perspective, au-delà de l'analyse, cette étude cherche
à évaluer l'incidence de ce secteur sur la réduction du
chômage dans la ville d'Uvira au cours de la période
étudiée.
Chapitre
deuxième : PRESENTATION DU MULIEU D'ETUDE ET DE LA DEMARCHE
D'INVESTIGATION
Dans ce chapitre, nous présenterons en premier lieu le
milieu d'étude (ville d'Uvira) et en deuxième lieu nous nous
focalisons sur la démarche d'investigation.
A. PRESENTATION DE LA VILLE D'UVIRA
La ville d'Uvira est située à l'extrême
sud de la province du Sud-Kivu en République Démocratique du
Congo.
1. Historique
Avant la création, la ville d'Uvira était un
territoire créé par l'ordonnance loi n°21/91 du 28
février 1938 par le pouvoir colonial belge, modifié par
ordonnance loi n°67-221 du 03 mars 1967. Elle fut installée le 23
février 2019 par les autorités administratives, par son
ordonnance du 30 février 2018 de son article 1er portant
nomination des Maires, des Maires adjoints, des villes de la République
Démocratique du Congo. Elle est dirigée dès ce jour par un
Maire et maire adjoint de la ville (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la
présentation de ville d'Uvira 2020)
1.1. Cadre géographique
1.1.1. Localisation
Elle est située sur les rives du lac Tanganyika, survie
par la route nationale RN 5 à 130 Km2 au Sud du Chef-lieu
provincial Bukavu, située à l'extrémité du bassin
Nord-est du lac Tanganyika à l'Est de la RDC dans la province du
Sud-Kivu, entre 3°20'et 4°20 de latitude Sud, 29°et 29°30
de longitude Est23(*)
1.1.2. Superficie
La ville d'Uvira s'étend ainsi sur une superficie qui
couvre la somme des superficies des espaces littorales du lac, soit
18Km2, plaine de KAGANDO/KAHOLOHOLO 63Km² et l'espace des
plateaux des Monts MUNANIRA, KATALA, MUBONDOGOLO de la chaine de MITUMBA, soit
126Km², d'où un total de 207Km² de la superficie de l'espace
Ville-Mairie d'Uvira (J. M. KALILURHIMA 2021).
1.1.3. Relief
Le relief de la ville d'Uvira est constitué en grande
partie par une plaine. Ce relief est dominé par une variante entre 780
et 900m au-dessus du niveau de la mer. La petite partie restante est
constituée des collines et est presque inhabitée par la
population. Le climat d'Uvira est type subtropical de basse attitude. Elle
connait deux types de saisons notamment :
· La saison de pluie, elle dure environ huit mois allant
probablement du mois d'octobre au mois de mai dans le moyen et haut
plateaux.
· La saison sèche, quant à elle, est longue
dans la plaine que dans la partie montagneuse de la ville (J. M.
KALILURHIMA 2021).
1.1.4. L'hydrographie
Elle est caractérisée par la traversée de
6 rivières importantes à savoir : KIVOVO, RUZOZI, KALIMABENGE,
MULONGWE, KAVIMVIRA et KAWIZI sans se passer de la RUZIZI frontière et
du lac Tanganyika. Par groupement incorporé de KAGANDO existe le marais
le plus important qui est formé par le canal déversoir de Kiliba
s'appelle NYANGARA qui joue un rôle économique et social important
pour les habitants de la ville et de cité de Kiliba et qui est
alimenté en raison de pluie par les eaux de la rivière KAHALA
(J. M. KALILURHIMA 2021).
1.1.5. Climat
Il y a un climat Sèche, qui est long dans la plaine que
dans la partie montagneuse de la ville. Les températures
varient suivant les saisons et les reliefs. Elles sont minimes pendant la
saison sèche et sont de l'ordre de 200 à 300°C dans la
plaine et de 150 à 250 dans les hauts plateaux24(*)
1.1.6. Sol
Nous trouvons une diversité de sols dans la ville
d'Uvira. Les sols argileux sont abondants dans la partie montagneuse et les
sols alluvionnaires sont de deux types à bas fond 25(*)
1.1.7. Végétation
La végétation est du type d'altitude et est
dominée par les savanes herbeuses à faibles couvert
végétales. Il sied de souligner que dans cette cité il y a
présence de beaucoup d'arbres fruitiers et arbustes26(*)
.
1.1.8. Délimitation
La ville est limitée :
· Au nord par le pont et notabilité KAWIZI,
· Au sud par le pont KIVOVO et le groupement de
KALUNGWE,
· A l'Ouest par le mont MUNANIRA de la chaine de MITUMBA
et en fin
· A l'Est par le lac Tanganyika et la rivière
RUZIZI (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la présentation de ville
d'Uvira 2020).
1.2. Démembrement politico-administratif
Depuis le démembrement, la ville d'Uvira est
composée de 3 communes urbaines dont la commune de KALUNDU
(appelée ville administrative, littorale et avec une superficie de
40,5Km²) , de MULONGWE ( appelée ville commerciale, littorale et
avec une superficie de 40,5Km²) et celle de KAVIMVIRA (étant
appelée la ville dortoir avec une superficie de 126Km² incluant la
superficie de ce 3 groupements incorporés dont : le groupement de
KAGANDO, KITUNDU et le quartier KAHOLOHOLO (Rapport de la Mairie d'Uvira
sur la présentation de ville d'Uvira 2020)
Du point de vue démographique, la ville d'Uvira est une
ville urbaine qui est composée d'hommes et de femmes constituant sa
population.
Tableau 2: Répartition de la
population par commune dans la ville d'UVIRA
Commune
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total/Commune
|
Kalundu
|
1900
|
22589
|
31968
|
33852
|
90309
|
Mulongwe
|
27290
|
30320
|
38725
|
42635
|
138970
|
Kavimvira
|
6001
|
6901
|
9840
|
10503
|
33245
|
Total
|
5400
|
59845
|
80250
|
86895
|
262524
|
Source : Rapport de la Mairie d'Uvira sur la
présentation de ville d'Uvira 2020
2. Le contexte monographique de la
ville
Sur le plan technique et administratif, cette
monographie a dénombré 34 services administratifs et techniques
au niveau de la Mairie communes urbaines.
Le secteur social qui est animé par le service des
affaires sociales en ville d'Uvira s'occupe de l'encadrement professionnel et
la promotion des activités sociales (protection des vieillards,
orphelins et enfants de la rue, alphabétisation des adultes, encadrement
des femmes violées et des foyers en difficulté, etc.)
Le secteur de la culture et arts qui a pour rôle majeur
d'animer des ateliers d'informations et de vulgariser la politique culturelle
par l'organisation de programme d'éducation populaire à travers
les troupes folkloriques, les théâtres etc. contraint par manque
d'équipement, du personnel qualifié et financement.
Le secteur foncier qui compte deux divisions dont le cadastre
et titres immobiliers et qui gère 207Km² en ville-Mairie d'Uvira
fait face à la recrudescence des constructions anarchiques
généralisées au mépris de la loi foncière et
des normes urbanistiques. Certains agents de ces services et de celui de
cadastres sont souvent à l'origine de l'anarchie et la confusion de
l'octroi des titres immobiliers. Un réaménagement de ces deux
services s'impose suivis d'une délocalisation de certains sites
sursaturés (cimetières, campus policiers, militaires, etc.) et
aussi à haut risque tel que (collines, trottoirs de la route nationale,
la plage lacustre, etc.)
Le secteur de mine révèle l'existence d'une
richesse insoupçonnée du sous-sol de la ville d'être le
centre de vente de minerais de provenance de tout venant de trois provinces
(Maniema, Tanganyika et Sud-Kivu). Cependant, l'oeil de la commission devrait
être mis sur pied pour récupérer le manque à gagner
que l'Etat congolais laisse filer chaque jour vers le Rwanda et le Burundi.
Le secteur habitat, le rapport d'enquête 2008 qui s'est
basée sur un échantillon de 1 310 ménages montre que :
· 60,3% des murs en brique en dobe
· 85% des maisons couvertes de tôles
· 8% des maisons couvertes en paille
Quant à l'électrification des maisons :
· 58% des ménages non raccordés à la
SNEL
· 38% des ménages ayant accès à
l'eau potable
· 17% de femmes chef de ménages. Il y a existence
d'un nombre assez important des veuves dans la ville d'Uvira qui mérite
un encadrement supplétif(J M KALIMURHIMA 2021).
La production de l'eau potable reste insuffisante
(0,4m3/heure) et la REGIDESO connait beaucoup de problèmes
avec son usine d'épuration de l'eau. Elle fonctionne à contre
coup par manque d'électricité permanente, délestage,
fourniture en coupure intempestive, vétustés du matériel
de l'usine et de la tuyauterie de distribution ainsi que des raccordements
frauduleux, des factures impayés et rupture des produits chimiques pour
traitement de l'eau (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la
présentation de ville d'Uvira 2020)
La production de l'électricité connait ainsi
beaucoup des problèmes :
· Uvira reçoit une portion insuffisante
· Fourniture par tiers via Bujumbura/Burundi
· Vétusté de réseau Burundi-Congo
8km
· Replacement des installations
· Fourniture en délestage.
· Plusieurs têtes d'érosions, en griffe
s'agrandissant au fil de temps
Le drainage et scarification/pavement des avenus, l'entretient
des servitudes intra et inter avenues.
Le secteur de la santé de la ville d'Uvira avec sa zone
de santé à deux hôpitaux et 7 centres de santé mal
équipés connait d'énorme d'énormes
difficultés. La plupart d'hôpitaux et centres et centre de
santé nécessitent une réhabilitation profonde et ad
équationnelle (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la
présentation de ville d'Uvira 2020)
Dans le secteur d'éducation les nombres des
écoles conventionnées catholiques et protestantes est
supérieur aux écoles islamiques, la présence des
écoles laïques de l'Etat est insuffisante, l'infrastructure
éducationnelle logistique que personnel éducationnel sont loin de
la satisfaction (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la présentation de
ville d'Uvira 2020)
L'abandon massif d'étude des élèves
dû à la prise en charge de prime des parents. Le niveau
d'enseignement très bas, la corruption à con combe, le point
sexuellement transmissible en vogue, l'éducation civique et morale au
bas niveau (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la présentation de
ville d'Uvira 2020)
3. Le secteur de transport routier dans
la ville d'Uvira
Dans le domaine des secteurs d'activités, le transport
routier est une activité réglementée qui s'exerce sur la
route. Cette activité joue un rôle complexe et multiple dans le
fonctionnement et mécanisme du développement d'une entité,
territoire, ville, province en particulier et d'un pays en
général car elle englobe à la fois le transport routier
des personnes, des biens et des services. C'est ainsi que le secteur de
transport routier dans la ville d'Uvira est exploité sur trois axes
à savoir (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la présentation de
ville d'Uvira 2020)
· Axe Uvira-Bujumbura
· Axe Uvira-Bukavu
· Axe Uvira-Fizi
En effet, presque toutes routes de la ville sont mal
revêtues, non entretenues et détruites par les érosions des
fortes pluies diluviennes. En outre, la production de milieux ruraux a
baissé faute d'infrastructure permettant d'acheminer des produits vers
la ville (J. M. KALILURHIMA 2021).
La circulation sur la RN5 est devenue un casse-tête pour
les usagers de cette route qui relie les principales villes de la province du
Sud- Kivu, notamment Uvira, Baraka, Bukavu, Bujumbura etc. La raison de cette
situation n'est autre que l'état de délabrement très
avancé dans lequel se trouve la route actuellement. Dans la ville
d'Uvira, à plusieurs endroits, la route est entrecoupée par des
fosses ; des trous béants et, à certains lieux, elle ressemble
à un lac quand il pleut abondamment. (J. M. KALILURHIMA
2021).
L'inaction du Gouvernement congolais face à cette
dégradation de la RN5 inquiète la population qui craint que si
rien n'est fait, Uvira risque de se retrouvé enclavé par rapport
aux autres villes.
Au-dessus de tout cela, il y a les ponts qui se sont
écroulés suite aux pluies diluviennes qui s'étaient
abattues dans la ville d'Uvira au début du mois d'avril de cette
année. Et depuis cette catastrophe, rien n'est fait. Les ponts sont
toujours impraticables et non réhabilités, pour les traverser,
même à pied, c'est un parcours de combattant, et surtout pendant
les heures de pointe.
Dans la plaine de la Ruzizi, la situation n'est guère
reluisante, l'écroulement du pont de KAHWIZI, à une vingtaine de
kilomètre d'Uvira ville n'arrange pas la situation. A KILIBA, à
plus de 25 kilomètres au nord d'Uvira ville la route est menacée
de coupure par un grand ravin, la même situation est observée
à RUNINGU, SANGE, et dans plusieurs autres localités de la plaine
de la Ruzizi. (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la présentation de
ville d'Uvira 2020)
Les conséquences socio- économiques de cette
situation se font déjà sentir sur toute l'étendue dans la
ville d'Uvira en général et dans territoire d'Uvira en
particulier. C'est par exemple la hausse du prix de transport urbain, une
course qui, jadis se négociait à 300 Francs congolais, se
négocie actuellement à 500 Francs congolais, c'est la même
chose pour le prix de transport entre la ville d'Uvira et la plaine de la
Ruzizi. (Rapport de la Mairie d'Uvira sur la présentation de ville
d'Uvira 2020)
Actuellement le billet de transport Uvira- Bukavu coûte
10$, au lieu de 5$ et d'Uvira-Baraka coûte 25000 Francs congolais au lieu
de 15000 Francs congolais. A cela il faut ajouter qu'actuellement, les usagers
de la route sont obligés de changer de véhicule à deux ou
plusieurs reprises pour se rendre d'Uvira-Bukavu, ou d'Uvira-Baraka. L'autre
conséquence majeure de la détérioration de la RN5 est la
carence des certains biens de première nécessité sur le
marché, ou la hausse des denrées alimentaires en provenance
surtout des pays voisins (Burundi et Rwanda) et de la plaine de la Ruzizi.
(Agence de voyage OKAPI EL-shadai 2023).
En outre, les pluies diluviennes tombant sur le tronçon
d'Uvira-Baraka causent d'énormes dégâts. Les
véhicules ne parviennent plus à atteindre la ville de baraka
située à une distance de 90km suite au plusieurs tronçons
qui sont impraticables pour cause de délabrement avancé. Les
ponts sont coupés ; l'eau déborde aussi les caniveaux et les
véhicules sont obligés à emprunter le passage dans les
rivières avec tous les risques possibles. Si une fois le véhicule
est encastré dans le sable ou la boue, il barre le passage à
d'autres véhicules.
De ce fait, l'insuffisance qualitative et quantitative de
l'offre de service de transport accentué par ce mauvais état des
infrastructures de transport, constitue des problèmes prioritaires, une
entrave à la croissance économique durable et ne facilite ni les
échanges commerciaux, ni l'accès des populations de la ville aux
services sociaux de base.
B. DEMARCHE D'INVESTIGATION
1. Source des données
Les données ont été
récoltées à l'aide d'un questionnaire d'enquête
adressé à ces acteurs où chaque acteur s'exprimait sur
les facteurs qui le pousse à exercer les activités
informelles.
Ces informations ont été
complétées par d'autres provenant de sources secondaires et des
entretiens avec les acteurs dans le domaine sous étude.
2. Population d'étude
Après avoir présenté les sources des
données émanant de notre étude, il sera question
d'identifier, dans cette partie, la population cible sur laquelle porte notre
recherche. En effet, la population d'étude pour notre recherche est
constituée des acteurs oeuvrant uniquement dans la revente de
crédit téléphonique et qui interviennent dans d'autres
activités notamment la charge des téléphones.
3. Outils de collecte et analyse des
données
Pour une meilleure interprétation, nous aurons
utilisé certains logiciels de traitement des données tels
qu'Excel 2019 qui nous a servi de constituer la base des données et
Sphinx Plus2, Version.5 pour le traitement et l'analyse des données.
4. Calcul de la taille
d'échantillon
Comme souligné précédemment, notre
population cible est l'ensemble des agents oeuvrant uniquement dans la revente
de crédit téléphonique précisément ceux
résidant dans les trois communes de la ville d'Uvira.
Ainsi, la détermination de la taille
d'échantillon(n) se calcule de cette façon
(William G COCHRAN, 1977):
Avec
En mettant en application cette formule, la proportion de la
population qui présente la caractéristique de revendeur des
crédits mobiles est fixée à 0,7
(70%).Ainsi, en choisissant le seuil de confiance de
95%( valeur statistique Z score de
la loi normale au seuil de signification est de 1.96) avec
une marge d'erreur de 8%, nous obtenons notre
échantillon de la manière suivante :
5= =126Personnes
Tableau 3:Répartition de
l'échantillon
Communes
|
Populations
|
Ménages
|
Kalundu
|
90309
|
44 Personnes
|
Mulongwe
|
138970
|
62 Personnes
|
Kavimvira
|
33245
|
20 Personnes
|
Total
|
262524
|
126 Personnes
|
Source : Nos calculs avec
EXCEL
Ainsi, nous avons enquêté 44 Personnes, 62
Personnes et 20 Personnes respectivement dans les communes de Kalundu, Mulongwe
et Kavimvira.
Chapitre
troisième : RESULTATS DE L'ETUDE
A. PRESENTATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous abordons la présentation
détaillée, l'analyse approfondie et l'interprétation des
résultats obtenus à partir de notre principal outil de collecte
de données, à savoir le questionnaire d'enquête.
1. REPARTITION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE DES
ENQUETES
Tableau 4 :
Caractéristiques sociodémographique de la population
enquêtée
N°
|
VARIABLES
|
MODALITES
|
EFFECTIFS
|
%
|
1
|
SEXE
|
Masculin
|
115
|
91,3%
|
Féminin
|
11
|
8,7%
|
TOTAL
|
126
|
100%
|
|
2
|
AGE
|
15-17
|
16
|
12,7%
|
18-25ans
|
61
|
48,4%
|
26-35ans
|
46
|
36,5%
|
36-45ans
|
3
|
2,4%
|
Plus de 55
|
0
|
0,0%
|
TOTAL
|
126
|
100%
|
|
3
|
COMMUNES
|
Kalundu
|
43
|
34,1%
|
Mulongwe
|
57
|
45,2%
|
Kavimvira
|
26
|
20,6%
|
TOTAL
|
126
|
100%
|
|
|
|
4
|
NIVEAU D'ETUDE
|
Non instruit
|
35
|
27,8%
|
Primaire
|
32
|
25,4%
|
Secondaire
|
42
|
33,3%
|
Universitaire
|
17
|
13,5%
|
TOTAL
|
126
|
100%
|
|
5
|
SITUATION MATRIMONIALE
|
Célibataire
|
100
|
79,4%
|
Marié
|
22
|
17,5%
|
Veuf (Ve)
|
4
|
3,2%
|
Divorcé
|
0
|
0,0%
|
TOTAL
|
126
|
100%
|
Source ; Nos analyses avec
SPHINXplus2
Le genre masculin est plus représenté avec 91,3%
contre 8,7% pour le genre féminin. Le genre féminin est
faiblement représenté dans cette activité du fait qu'elles
éprouvent de la honte à exécuter de telle
tâche ; les autres considèrent qu'elles sont aptes dans le
domaine qui demande plus d'effort physique (s'assoir pendant toute une
journée en attendant quelqu'un avec qui on n'a pas de contrat,
c'estépuisant), d'autres encore pensent que cette activité ne
génère pas assez de rentabilité susceptible de couvrir
leurs besoins.
Nous remarquons que, les revendeurs dont l'âge est
compris entre 18 et 25ans représentent 48,4% de la population
enquêté et sont plus nombreux, alors que ceux dont l'âge
est compris entre 26 à 35ans,15 à 17ans,36 à 45ans et Plus
de 55ans sont moins nombreux et représentent respectivement
36,5%,12,7%,2,4% et 0,0% de la population.
La plus part de revendeurs enquêtés ont atteint
le niveau de scolarité secondaire et ils représentent 33,3%,
27,8% sont analphabètes, suivies de celles ayant le niveau primaire et
universitaire et représentent respectivement 25,4% et13, 5%. En effet,
la majorité du secondaire s'explique par le fait que, après
avoir reçu le diplôme d'Etat, nombreux n'ont pas de moyens pour
continuer avec les études universitaireset décident alors de se
lancer dans cette activité. La minorité s'explique aussi par le
fait que le souci d'avoir une petite activité qui génère
quelque chose afin de subvenir à leurs différents besoins.
Les données indiquent que sur le 100% de la population,
45,2% exercent leurs activités dans la commune de Mulongwe, 34,1%
Kalundu et 20,6% Kavimvira. En effet, la commune de Mulongwe est majoritaire,
car elle bénéficie d'une agglomération un peu plus large
que les autres et est considérée comme une commune commerciale ce
qui fait à ce que plusieurs revendeurs espèrent y réaliser
beaucoup plus d'activité.
Dans cette répartition, les célibataires sont
plus majoritaire avec 79,4%, suivies de mariés et veuf qui
représentent respectivement 17,5 et 3,2%. Le constat est que ceux qui
s'activent beaucoup plus dans la revente des crédits
téléphonique sont célibataires et affirment que cela est
dû la réponse de certains de leurs besoins.
2. ASPECTORGANISATIONNEL
Tableau 5 : Répartition
selon le mode de fonctionnement
N°
|
VARIABLES
|
MODALITES
|
EFFECTIFS
|
%
|
6
|
ANCIENNETE
|
1an
|
17
|
13,5
|
2ans
|
20
|
15,9
|
3ans
|
28
|
22,2
|
4ans
|
24
|
19,1
|
5ans
|
18
|
14,3
|
Plus de 5ans
|
19
|
15,1
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
7
|
COLLABORATEURS
|
Moins de 2
|
50
|
39,7
|
De 2à3
|
18
|
14,3
|
De 3à5
|
31
|
24,6
|
De 5à6
|
7
|
5,6
|
De 6à8
|
14
|
11,1
|
De 8à9
|
3
|
2,4
|
De 9etplus
|
3
|
2,4
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
8
|
MESURE DE CONTRIBUTION A L'ECONOMIE LOCALE
|
En fournissant des emplois
|
46
|
43,7
|
En fournissant des biens et services
|
30
|
34,9
|
En stimulant l'entrepreneuriat
|
33
|
21,14
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
9
|
POSSIBILITE D'EXERCER UNE AUTRE ACTIVITE
|
Oui
|
88
|
69,8
|
Non
|
38
|
30,2
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
10
|
CONTRAINTES LIEES A L'EMPLOI
|
Absence de protection sociale
|
13
|
10,3
|
Faible niveau de revenu
|
45
|
35,7
|
Manque de protection juridique
|
16
|
12,7
|
Accès limité aux services financiers
|
52
|
41,3
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
11
|
REDUCTION DU CHÖMAGE
|
Oui
|
80
|
63,5
|
Non
|
46
|
36,5
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
Source : Nos analyses avec
SPHINXplus2
Nous remarquons que la majorité des revendeurs ont
passé plus de temps dans cette activité, représentant
22,2% et ayant une expérience de 3 ans. Ils sont suivis par une
minorité de personnes représentant 19.1% et ayant une
expérience de 4ans, 15.9% avec 2 ans d'expérience de, 15.1% avec
une année d'expérience et 13,5% avec une année
d'expérience. Cette majorité s'explique par le fait que les
personnes enquêtées ne parviennent pas à trouver un emploi.
En outre, il est souvent observé que ces personnes viennent d'obtenir
leur diplôme d'Etat et n'ont pas assez de moyens pour poursuivre les
études universitaires
Nous constatons que la majorité des personnes
enquêtées travaillent avec moins de 2 revendeurs, ce qui
représente 39,7% de l population étudiée. Elles sont
suivies par celles qui travaillent avec 3 à 5 revendeurs (24,6%), 2
à3 revendeurs (14,3%), 6 à 8 revendeurs (11,1%), 5 à 6
revendeurs et plus (5.6%), 8 à 9 revendeurs (2,4%) et 9 revendeurs et
plus (2,4%). La plus part de revendeurs travaillent avec 2 personnes ou moins.
Manifestement, cette majorité d'une part a clairement soulevé le
problème du manque de capitaux importants qui l'empêche d'honorer
ses engagements envers ses travailleurs. D'autrepart ils ne disposent pas d'un
nombre suffisant de postes pour embaucher plusieurs personnes.
Nous constatons qu'après avoir enquêté sur
l'ensemble de la population, 43% des répondants pensent qu'ils
contribuent à l'économie locale en fournissant de l'emploi, 34,9%
estiment qu'ils contribuent à l'économie locale en fournissant
des biens et services, et 21,14% contribuent à l'économie locale
en stimulant l'entrepreneuriat. Cependant, d'après le verbatim, cette
faible proportion s'explique par l'idée d'indépendance
financière évoquée par certains individus.
Nous constatons que 69,8% des sujets enquêtés
exercent d'autres activités en dehors de leurs lieux de vente habituels,
tandis que 30,2% n'en ont pas. En effet, certains mentionnent que cette
activité ne suffit pas à couvrir l'ensemble de leurs besoins et
déclarent donc qu'ils suspendent d'abord leurs activités
habituelles lorsqu'ils trouvent une source de revenus plus lucrative.
Nous constatons que 63,5% des sujets enquêtés
estiment ne pasêtre au chômage, tandis que 35,6% pensent être
au chômage. Cette majorité s'explique par le fait que les
participants considèrent que tant qu'ils disposent des ressources
limitées leur permettant de subvenir à leurs besoins essentiels,
cela suffit et ils estiment ne pas être au chômage. En revanche,
une minorité déplore les ressources qu'elle perçoit et
décrit leur activité comme une passerelle avant d'intégrer
le secteur formel.
Nous avons également constaté que, en ce qui
concerne les contraintes, la majorité des répondants (41,1%) ont
indiqué qu'il a un accès limité aux services financier.
Ensuite, 35,7% ont mentionné un faible niveau de revenu, 12,7% ont
souligné le manque de protection juridique et enfin, 10,3% ont
évoqué une absence de protection sociale. La majorité a
également fait remarquer que la précarité de leur
situation professionnelle les empêche de maximiser leurs revenus, parmi
la minorité, certains ont exprimé des préoccupations
supplémentaires telles que des difficultés à
l'éducation, des problèmes de santé. En prenant en compte
les différences opinions exprimées par la majorité et la
minorité, il devient possible de développer une vision plus
compète des contraintes et des enjeux auxquels les ouvrants sont
confrontés. Cette approche inclusive permettra de mieux cibler les
actions et politiques visant à améliorer la situation globale et
à répondre aux besoins de l'ensemble de la population.
3. ASPECTFINANCIER
Tableau 6 : Répartition
selon le mode de financement du capital de démarrage et chiffre
d'affaire
N°
|
VARIABLES
|
MODALITES
|
EFFECTIFS
|
%
|
12
|
CAPITAL DE DEMARRAGE
|
Moins de 100
|
85
|
67,5
|
De 100à200
|
26
|
20,6
|
De 200à300
|
5
|
4,0
|
De 300à400
|
5
|
4,0
|
De 400à500
|
4
|
3,2
|
De 500à600
|
0
|
0,0
|
Plus de 600
|
1
|
0,8
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
13
|
MODE DE FINANACEMENT DE L'ACTIVITE
|
Epargne
|
37
|
29,4
|
Famille
|
47
|
37,3
|
Institutions Financières
|
12
|
9,5
|
Autres
|
30
|
23,8
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
14
|
CHIFFERE D'AFFAIRE GENERE EN FC
|
Moins de 30000
|
31
|
24,6
|
45000
|
48
|
38,1
|
75000
|
30
|
23,8
|
105000
|
8
|
6,4
|
135000
|
2
|
1,6
|
165000
|
3
|
2,4
|
172500et plus
|
4
|
3,2
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
Source : Nos analyses avec
SPHINXplus2.
A la lumière de ce tableau, 67,5% ont commencé
avec moinsde100$,20,6,% estiment avoir démarré avec un capital
copris entre 100et200$,4,0% pensent avoir commencé avec un capital
estimé entre200 et 300$, 4,0% pensent encore avoir commencé avec
un capital estiméentre300 et 400$, 3,2% supposent avoir
démarré avec un capital compris entre 400 et 500$ et 0.8% estime
avoir commencé avec plus de 600$.
Nous nous rendons compte que 37,3% ont
bénéficié d'un financement au niveau de la famille, 29,4%
de sujet enquêtes ont utilisé leurs épargnes comme source
de financement, 23,8% ont utilisé d'autres moyens non mentionnés
précédemment et 9,5% ont été financé par les
institutions financières. Cependant, cette majorité est
expliquée selon certains, par un manque d'occupation et insuffisance de
ressources pour poursuivre les études. Elle met également en
évidence le fait que de nombreux bénéficiaires ont
reçu un soutien financier de leur famille pour démarrer leur
activité.
Nous observons que la majorité des revendeurs
représentant 38,1%, génèrent en moyenne un chiffre
d'affaires mensuel de 45000 FC. Ensuite, 24,4% estiment avoir perçu en
moyenne 30000 FC, tandis que 23,8% pensent gagner en moyenne 75000 FC. Pour
6,4% des revendeurs, ils supposent avoir perçu en moyenne 105000 FC,
tandis que3,2% estiment avoir reçu plus de 172500Fc. De plus,2,4%
estiment avoir perçu 165000 FC. Et enfin, 1.6% présumeraient
avoir en moyenne 135000 FC.
4. ASPECT CONTRIBUTIF
Tableau 7 :
Répartition selon la subvention aux besoins, contribution au
fisc et apport du gouvernement
N°
|
VARIABLES
|
MODALITES
|
EFFECTIFS
|
%
|
17
|
SUBVENTION AUX BESOINS
|
Oui
|
77
|
61,1
|
Non
|
49
|
38,9
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
18
|
CONTIBUTION AU FISC
|
Oui
|
2
|
1,6
|
Non
|
124
|
98,4
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
19
|
APPORT DU GOUVERNEMENT
|
Facilitation de la réglementation et permis de travail
|
8
|
7,1
|
Aucune incitation gouvernementale
|
95
|
77,8
|
Soutien à la création d'entreprise locale
|
18
|
15,1
|
TOTAL
|
126
|
100
|
|
Source : Nos analyses avec
SPHINXplus2
A la lumière de ce tableau, 67,5% ont commencé
avec moinsde100$,20,6,% estiment avoir démarré avec un capital
copris entre 100et200$,4,0% pensent avoir commencé avec un capital
estimé entre200 et 300$, 4,0% pensent encore avoir commencé avec
un capital estimé entre300 et 400$, 3,2% supposent avoir
démarré avec un capital compris entre 400 et 500$ et 0.8% estime
avoir commencé avec plus de 600$.
Nous nous rendons compte que 37,3% ont
bénéficié d'un financement au niveau de la famille, 29,4%
de sujet enquêtes ont utilisé leurs épargnes comme source
de financement, 23,8% ont utilisé d'autres moyens non mentionnés
précédemment et 9,5% ont été financé par les
institutions financières. Cependant, cette majorité est
expliquée selon certains, par un manque d'occupation et insuffisance de
ressources pour poursuivre les études. Elle met également en
évidence le fait que de nombreux bénéficiaires ont
reçu un soutien financier de leur famille pour démarrer leur
activité.
Nous observons que la majorité des revendeurs
représentant 38,1%, génèrent en moyenne un chiffre
d'affaires mensuel de 45000 FC. Ensuite, 24,4% estiment avoir perçu en
moyenne 30000 FC, tandis que 23,8% pensent gagner en moyenne 75000 FC. Pour
6,4% des revendeurs, ils supposent avoir perçu en moyenne 105000 FC,
tandis que3,2% estiment avoir reçu plus de 172500Fc. De plus, 2,4%
estiment avoir perçu 165000 FC. Et enfin, 1.6% présumeraient
avoir en moyenne 135000 FC.
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Nous voici au terme de ce travail portant sur l'impact du secteur
informel sur la réduction de chômage dans la ville d'Uvira. Cette
étude s'est proposé d'examiner si le secteur informel a un impact
sur la réduction du chômage dans la ville d'Uvira, Le
présent travail s'est posé deux questions suivantes :
· Quel est l'impact du secteur informel sur la
réduction du chômage dans la ville d'Uvira ?
· Quelles sont les contraintes liées au secteur
informel dans la ville d'Uvira ?
Au regard de ces questions, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
· Le secteur informel aurait un impact positif sur la
réduction du chômage dans la ville d'Uvira étant
donné qu'il contribuerait à la survie de plusieurs revendeurs des
crédits téléphonique.
· Les contraintes du secteur informel dans la ville
d'Uvira seraient nombreuses ; ils s'agiraient en l'occurrence de la
taxation, l'absence de protection sociale, manque d'accès aux
technologies de pointe, maque d'accompagnement de la part du gouvernement.
Pour procéder à la vérification de nos
hypothèses, nous avons utilisé la méthode analytique et
la méthode statistique Pour soutenir ces méthodes.
Certaines techniques nous ont aidés telles que la
technique documentaire, technique d'enquête, l'entretien
Semi-structurés et enfin l'Interview libre
Les données collectées à l'aide du
questionnaire ont été traitées et dépouillé
au moyen du logiciel Sphinxplus2, cinquième version.
Le présent travail a été subdivisé
en trois chapitres, précédés d'une introduction, le
chapitre premier ; donne un aperçu de la notion sur le secteur
informel et le chômage ainsi que d'autres concepts de base dans la revue
de littérature théorique. La revue de littérature
empirique examine également les travaux de recherche existants sur notre
sujet en se concentrant sur études empiriques publiées dans des
revues académiques. Le chapitre deuxième donne un aperçu
sur la présentation du milieu d'étude ainsi que la
démarche d'investigation et enfin le chapitre troisième
présente les résultats d'étude ainsi que la conclusion et
la recommandation.
Nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
-La majorité de personnes enquêtées
représentant 39,7%, travaille avec 2 ou plusieurs revendeurs.
-La plus part d'entre eux pensent qu'ils contribuent à
l'économie locale en fournissant de l'emploi, ils représentent
43%.
-Grand nombre de sujets enquêtés exercent d'autres
activités en dehors de leurs lieux de vente habituels, ils
représentent 69,8%.
-La plus part de sujets enquêtés estiment ne pas
être au chômage, elle représente 63,5%, tandis que 35,6%
pensent être au chômage
-La majorité des répondants (41,1%) ont
indiqué qu'il a un accès limité aux services financier.
-La majorité de revendeurs (67,5%) ont
démarré avec moinsde100$,
-Nombreux (37,3%) ont bénéficié d'un
financement au niveau de la famille,
-La majorité des revendeurs représentant 38,1%,
génèrent en moyenne un chiffre d'affaires mensuel de 45000 FC.
-La plus part de revendeurs (61,1%) interrogées affirment
que leurs activités répondent à leurs besoins.
-Tous les intervenants dans la revente des crédits
téléphoniques interrogés ne paient pas les taxes.
-La grande majorité représentant 77,8%, affirme
qu'il n'y a aucune incitation de la part du gouvernement.
En fin, ces différents résultats nous ont permis
d'affirmer que le secteur informel a un impact positif sur la réduction
du chômage dans la ville d'Uvira étant donné qu'il
contribue à la survie de plusieurs revendeurs des crédits
téléphonique. D'où la confirmation de notre
première hypothèse.
Par rapport à notre deuxième hypothèse de
recherche, nous confirmons que les contraintes liées au secteur informel
dans la ville d'Uvira sont la taxation, l'absence de protection sociale,
l'absence de protection juridique, problèmes de santé, maque
d'accompagnement de la part du gouvernement.
Eu égard à ce qui précède nous
recommandons ;
Ø A l'Etat ;
· Que ce secteur puisse bénéficier d'une
attention particulière de l'Etat et des organismes de
financement ;
· Qu'il puisse mettre en place des programmes de formation
et d'éducation pour renforcer les compétences des travailleurs
informels, afin qu'ils puissent accéder à des opportunités
d'emploi formel à long terme.
· Qu'il favorise la reconnaissance et la valorisation du
travail informel en mettant en place des mécanismes de certification ou
de qualification pour les compétences acquises dans le secteur
informel.
· Qu'il fourni une assistance technique et des formations
aux entreprises informelles pour les aider à se développer et
à se formaliser
· Qu'il adopte une politique de concertation, de dialogue et
de communication non violente avec les operateurs économiques du
secteur informel.
Ø Aux structures de micro finance :
· Qu'elles promeuvent l'accès aux services
financiers formels pour les travailleurs informels en encourageant la
création de coopératives d'épargne et de crédit ou
en facilitant l'accès aux microcrédits. Nonobstant qu'ils ne
disposent que d'un faible capital investi quasi quotidiennement et dont le
renouvellement dépend des affaires du jour.
Puisque ce travail n'est pas un document sacré qui ne
nécessite aucune modification, ni aucun ajout, ni aucune
diminution ; nous estimons ne pas l'avoir terminé de manière
absolument parfaite. C'est pourquoi nous le laissons ouvert à toutes
sortes de remarques, de suggestions ou d'ajouts, et nous ouvrons une
opportunité pour d'autres chercheurs d'entreprendre une étude
ultérieure afin de le compléter.
BIBLIOGRAPHIE
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https://www.kaowarsom.be
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Table des matières
DEDICACE
i
REMERCIEMRNT
ii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iii
LISTE DES TABLEAUX
iv
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèse de travail
3
0.3. Choix et intérêt du
sujet
3
0.4. Délimitation du sujet
4
0.5. Méthodologie et technique de
recherche
4
0.6. Subdivision du travail
5
0.7. Difficultés
rencontrées
5
Chapitre premier : REVUE DE LA LITTERATURE
6
A. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE
6
1. Notions sur le secteur informel
6
1.1. Historique de l'informel
6
1.2. Caractéristiques du Secteur
Informel
8
1.3. Conditions d'Appartenance au Secteur
Informel
8
1.4. Activités du secteur
informel
8
1.5. Le développement du secteur
informel et son importance
9
1.5.1. Emergence du secteur informel dans le
Temps et dans l'Espace
9
1.6. Les différentes sortes
d'économies informelles
11
1.7. Catégories des activités
du secteur informel
12
2. Notions sur le chômage
14
2.1. Forme de chômage.
14
2.2. Autres concepts de base
15
B. REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE
18
Chapitre deuxième : PRESENTATION DU
MULIEU D'ETUDE ET DE LA DEMARCHE D'INVESTIGATION
22
A. PRESENTATION DE LA VILLE D'UVIRA
22
1. Historique
22
1.1. Cadre géographique
22
1.2. Démembrement
politico-administratif
24
2. Le contexte monographique de la ville
25
3. Le secteur de transport routier dans la
ville d'Uvira
27
B. DEMARCHE D'INVESTIGATION
29
1. Source des données
29
2. Population d'étude
29
3. Outils de collecte et analyse des
données
29
4. Calcul de la taille
d'échantillon
29
Chapitre troisième : RESULTATS DE
L'ETUDE
31
A. PRESENTATION DES RESULTATS
31
1. REPARTITION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE DES
ENQUETES
31
2. ASPECTORGANISATIONNEL
33
3. ASPECTFINANCIER
35
4. ASPECT CONTRIBUTIF
36
B. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
38
BIBLIOGRAPHIE
41
ANNEXES
47
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE.
Je réponds au nom de BUKUZE BAHATI Moïse,
étudiant en troisième année de graduat au sein de
l'Université Notre dame de Tanganyika. Dans le cadre du travail de fin
de cycle, je viens vous soumettre ce questionnaire afin de récolter des
données relatives à notre thème de travail qui s'intitule
: Impact du secteur informel sur la réduction du chômage dans la
ville d'Uvira.
IDENTITE DE L'ENQUETE
Veuillez répondre à ce questionnaire de
manière aussi précise et honnête que possible. Les
informations que vous fournissez seront traitées de manière
confidentielle et anonyme.
COMMUNES
LOCALITE ET COMMUNE
COMMUNE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Kalundu
|
43
|
34,1%
|
Mulongwe
|
57
|
45,2%
|
Kavimvira
|
26
|
20,6%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
SEXE
GENRE
SEXE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Féminin
|
11
|
8,7%
|
Masculin
|
115
|
91,3%
|
Autres
|
0
|
0,0%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
AGE
AGE
AGE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
15-17 ans
|
16
|
12,7%
|
18-25 ans
|
61
|
48,4%
|
26-35 ans
|
46
|
36,5%
|
36-45 ans
|
3
|
2,4%
|
Plus de 55 ans
|
0
|
0,0%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
NIVEAU D'ETUDE
NIVEAU D'INSTRUCTION
NIVEAU D'ETUDE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non instruit ni alphabétisé
|
35
|
27,8%
|
PrimaireSecondaire premier cycle
|
32
|
25,4%
|
Secondaire second cycle
|
42
|
33,3%
|
Universitaire
|
17
|
13,5%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
SITUATION MATRIMONIALE
SITUATION MATRIMONIALE
SITUATION MATRIMONIALE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Célibataire
|
100
|
79,4%
|
Marié
|
22
|
17,5%
|
Veuf (ve)
|
4
|
3,2%
|
Divorcé (e)
|
0
|
0,0%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
QUESTIONS PROPREMENT DITES
MODE DE FINANACEMENT DE L'ACTIVITE
Comment avez-vous financé cette activité?
MODE DE FINANACEMENT DE L'ACTIVITE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Epargne
|
37
|
29,4%
|
Famille
|
47
|
37,3%
|
Institution financière
|
12
|
9,5%
|
Autres
|
30
|
23,8%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
CAPITAL DE DEMARRAGE EN DOLLARS
Quel est votre capital de démarrage?
CAPITAL DE DEMARRAGE EN DOLLARS
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Moins de 100
|
85
|
67,5%
|
De 100 à 200
|
26
|
20,6%
|
De 200 à 300
|
5
|
4,0%
|
De 300 à 400
|
5
|
4,0%
|
De 400 à 500
|
4
|
3,2%
|
De 500 à 600
|
0
|
0,0%
|
600 et plus
|
1
|
0,8%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
La question est à réponse ouverte numérique.
Les observations sont regroupées en 7 classes d'égale amplitude.
CONTRAINTES LIEES A L'EMPLOI
Quelles sont les contraintes auxquelles vous êtes
liées dans l'exercice quotidien de votre métier?
CONTRAINTES LIEES A L'EMPLOI
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Absence de protection sociale
|
13
|
10,3%
|
Faible niveau de revenu
|
45
|
35,7%
|
Manque de protection juridique
|
16
|
12,7%
|
Accès limité aux services financiers
|
52
|
41,3%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
REDUCTION DU CHÖMAGE
Est-ce que votre activité contribue à la
réduction du chômage en offrant des opportunités d'empois
informel aux personnes sans emploi ?
REDUCTION DU CHÖMAGE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
OUI
|
80
|
63,5%
|
Non
|
46
|
36,5%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
ANCIENNETE
Depuis combien de temps exercez-vous cette activité?
ANCIENNETE
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
1
|
17
|
13,5%
|
2
|
20
|
15,9%
|
3
|
28
|
22,2%
|
4
|
24
|
19,1%
|
5
|
18
|
14,3%
|
Plus de 5ans
|
19
|
15,1%
|
TOTAL OBS.
|
126
|
100%
|
* 1
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|