Chapitre IV : Performances du réservoir et du
puits
Introduction
Le point de fonctionnement d'un puits est le point
d'intersection de deux courbes, la courbe de performance du
réservoir (inflow) et la courbe de performance de
tubing (outflow).
Les performances "internes et externes" du réservoir
(Inflow and outflow performances) sont gouvernées par leurs propres lois
physiques, mais doivent avoir la même valeur en un point situé au
fond du puits. Ceci est l'application de la loi des noeuds» qui veut que
tout ce qui entre dans le noeud est égal à ce qui sort (inflow =
outflow).
IV.1 Inflow performance
IV.1.1 la perméabilité absolue
Les débits des fluides dans la roche dépendent des
variables suivantes :
Les gradients de pression, la saturation des fluides, la
viscosité des fluides, les propriétés des roches, et la
plus importante c'est la perméabilité.
La perméabilité absolue est la capacité
d'une roche à laisser passer une seule fluide à travers son
milieu poreux. Elle est mesurée en millidarcies. Plus la valeur est
grand plus l'écoulement de fluide est facile.
La perméabilité peut varier sensiblement dans
les roches à quelques mètres écartés ou même
avoir des valeurs différentes pour différentes directions
à travers la même section de la roche, Cette
propriété est anisotropie en raison des
hétérogénéités du réservoir.
Comme on le voit dans l'équation de Darcy :
q
q
A
? ?
Kdp
?
dl
(IV.1)
A
35
: La vitesse d'écoulement de liquide à travers la
section transversale dans une direction
dl
dp
donnée.
K : La perméabilité dans cette direction.
: Le gradient de pression.
u : La viscosité du liquide.
36
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
IV.1.2 l'indice de la productivité
Les équations de l'écoulement nous disent que
lorsque le puits est ouvert à la production, une onde de pression se
déplace à travers le réservoir provoquant la pression dans
la région touchée afin de diminuer continuellement avec le
temps.
En vertu de ces passagères ou infini les conditions
d'agir, les pressions en tout rayon donné diminue rapidement au
début, puis se stabilise avec le temps.
La pression au fond du puits Pwf, suit le même
schéma pour une production constante.
Figure IV 1: variation des pressions en tous rayons en fonction
du temps
Peu de temps après le début de
l'écoulement, la pression au fond du puits s'approche d'une valeur
stable, et quand on utilise cette valeur stable dans nos calculs, nous pouvons
l'utiliser comme une approximation des équations de l'écoulement
à l'équilibre dans notre analyse.
La différence entre la pression du réservoir
moyen et le fond du puits est appelée le pressure
drawdown.
37
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 2:Évaluation de pressure drawdown
Pressure drawdown = Pr -Pwf.
Le drawdown entraîne un débit Q et
définit l'indice de productivité J.
j ? Q
? P r P wf
Indice de productivité :
|
(IV.2)
|
L'indice de productivité représente la
réponse dynamique du réservoir et de ses propriétés
du fluide dans la zone de drainage d'un puits. IL définit la relation
qui existe entre le débit Q et la pression d'écoulement au fond
du puits Pwf pour une pression donnée de réservoir
Pr.
IV.1.3 Inflow performance Relationship - IPR
La construction de la courbe IPR (infow performance
relationship) est très importante dans la production. Cette
courbe représente la capacité d'un puits d'évacuer un
fluide du réservoir jusqu'au fond du puits.
IV.1.3.1 La méthode de l'IP : (l'indice de
productivité)
Quand la pression de fluide au fond du puits est au-dessus du
point de bulle l'indice de la productivité sera constant.
Comme la pression tombe au-dessous du point de bulle, l'indice
de productivité diminuera où fur et à mesure que le gas
sort de la solution.
Gilbert (1954), le père de l'ingénierie de
production moderne, il a été le premier à comprendre la
pleine signification de cette baisse de l'indice de productivité.
38
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Il a tracé la courbe qui représente la pression
d'écoulement au fond du puits Pwf en fonction du débit Q, c'est
l'IPR.
Figure IV 3:La courbe IPR
Parce que la pression du réservoir sera
généralement depleté par la production, l'IPR sur la vie
d'un puits est démontré par une famille de courbes diminue vers
l'origine. Chaque courbe représente la relation entre la pression et le
débit à une pression de réservoir donnée.
Figure IV 4:La variation de l'IPR sur la vie d'un puits
39
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Les extrémités des courbes IPR sont la pression
du réservoir moyenne Pr à un débit compris entre
zéro, et le débit maximal Q qui coule au fond du puits à
une pression de zéro,
dans la pratique il n'est pas possible d'atteindre cette
valeur, car la pression d'écoulement en fond du puits doit toujours
avoir une certaine valeur finie.
Au-dessus du point de bulle, les courbes des IPR sont des
lignes droite, car il y a une seule phase de fluide, et la
perméabilité est une constante égale à la
perméabilité absolue, l'indice de productivité est
égale à la pente inverse de la courbe IPR.
Au-dessous du point de bulle, le gas sort de la solution et
l'écoulement devient difficile qui provoque une diminution continue de
l'indice de productivité.
q ? p wf ? p
? ?
o 1 0.2 ? _
0 . 8 ?
wf
= _ ? ?
o max ? r ? ? p
r ?
IV.1.3.2 La méthode de VOGEL
L'objectif principal de VOGEL était de simuler
l'écoulement diphasique à travers un réservoir dans un
trou foré.
Généralement on dit qu'un écoulement est
diphasique lorsque la pression de réservoir est inférieure
à la pression de bulle Pr < Pb .
VOGEL a établi une relation empirique qui
caractérise ce type d'écoulement.
q p 2 IV3
: Le débit d'huile (STB/Day).
: La pression au fond du puits (psig).
Pression du réservoir moyenne ou la pression de bulle.
: Débit maximal qui correspond à , il peut
être déterminé en utilisant les données d'un
test, c'est-à-dire pour un débit donné du test, nous avons
:
?
qo
max
qo ?test?
1 ? 0.2
? ? ? 0.8 ?
? p ? ?
? pr? ? pr
?
wf ? p
? wf 2
40
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 5:La courbe IPR de Vogel
Résultats de VOGEL sont seulement pour la partie
incurvée dans la courbe IPR qui existe au-dessous du point de bulle.
Au-dessus du point de bulle, la courbe IPR est une ligne
droite, nous pouvons obtenir sa forme, en tirant la tangente de la courbe
à la pression de bulle, et l'étendant à la pression
initiale moyenne du gisement.
IV.2 Vertical Lift Performance
La courbe de tubing (VLP) présente la capacité
de l'installation et son influence sur l'écoulement en fonction des
pertes de charge engendrées, elle a été tracée
à partir des pressions de fond dynamiques calculées par l'une des
corrélations de pertes de charge verticales pour différents
débits liquides.
IV.2.1 Les régimes
d'écoulements
Un certain nombre de différents régimes
d'écoulement se produire lors de l'écoulement naturel dans les
tubulures verticales. Afin de décrire chacun.
- liquide flow : Dans ce cas la pression
à la base du tubing est supposée au-dessus du point de bulle,
d'où le régime d'écoulement est monophasique.
- bubble flow : le mouvement montant du
liquide est accompagné par réduction de pression, et que la
pression descend au-dessous du point de bulle, les bulles de gas commencent
à se former. Ces bulles glissés vers le haut dans la colonne.
- slug flow : Plus haut dans le tubing, la
pression continue de baisser, plus le gas est libéré de solution
et les plus grosses bulles croître régulièrement par les
dépassements et coaliser avec les plus petits, comme ils se
déplacent vers le haut, portent entre eux
41
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
les gouttes d'huiles contenant des petites bulles de gas. C'est
le régime le plus efficace.
Figure IV 6:Les régimes d'écoulement
- annular flow : Plus élevé
dans le tubing, à des pressions encore plus bas, le gas forme un canal
continu dans le centre de la chaîne, et l'huile se déplace
lentement vers le haut dans un anneau annulaire sur les parois internes du
tube.
- mist flow : Enfin, si le tube a une
longueur considérable de sorte qu'une baisse de pression importante a
partir du bas vers le haut, l'annulaire de liquide se disparaître, ne
laissant que le flux de gas entraînant un brouillard de gouttelettes de
liquide.
IV.2.2 Les variables influençant sur les pertes
de charges
Afin d'analyser et de concevoir nos systèmes de
production, il est nécessaire de calculer la chute de pression qui
existe entre le fond du puits et la surface lors de l'écoulement
naturel. Le calcul de cette chute de pression pour toutes les conditions
possibles est complexe.
Nous sommes obligés de compter sur des
corrélations empiriques ou semi-empiriques. Ces corrélations
tenir compte des sept variables importantes qui influent sur les pertes de
charge d'un puits éruptif.
Ces variables sont : la taille de tubing, le débit, la
viscosité du fluide, la densité du fluide, rapport gas-liquide
(GLR), rapport eau-huile (WOR), et enfin, l'effet de glissement. Une autre
variable est la déviation des puits verticaux.
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
? taille de tubing
L'augmentation de diamètre provoque une diminution de
perte de charge, Le schéma ci-dessous représente l'effet de
taille de tubing sur les pertes de charge.
Figure IV 7:influence de la taille de tubing sur les pertes de
charge
? la densité du fluide
L'augmentation de la densité du fluide faire augmenter les
pertes de charge.
Figure IV 8:influence de la densité sur les pertes de
charge
? La viscosité
Nous voyons que les grandes valeurs de la viscosité
accorder une plus grande perte de charge, dû à l'augmentation de
la pression de frottement.
42
43
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 9:influence de la viscosité sur les pertes de
charge.
? GLR :
L'augmentation de GLR accompagnée par une diminution des
partes de charges.
Figure IV 10: influence de GLR sur les pertes de charge
? WOR :
Comme le rapport eau-huile (WOR) croît, les pertes de
pression dans le tubing augmentent également.
44
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 11:influence de WOR sur les pertes de charge
IV.2.3 Verticale corrélations flow
Maintenant que nous avons discuté les sept variables
principales qui influent sur l'écoulement dans le tubing, nous devons
examiner les différentes méthodes qui ont été
développées pour calculer les pertes de charge, Il n'est pas
surprenant que nos méthodes de prévision ne sont pas basés
sur la solution exacte d'équations mathématiques, mais
plutôt sur des relations empiriques ou semi-empirique.
Ces relations ont été développées
en faisant certaines hypothèses sur les équations applicables
à l'écoulement, et la collecte de données à partir
d'un certain nombre du puits éruptifs dans des conditions
contrôlées. Le résultat est la publication d'un ou
plusieurs corrélations basées sur des bases
mathématiques.
W ?qo
.Pm
IV.2.3.1 Corrélation de Poettman et
Carpenter
Cette corrélation est développée à
partir de l'équation générale de l'énergie,
où le
mélange (huile, eau, gas) est considéré
monophasique.
La corrélation de Poettman et Carpenter suppose que :
? L'effet de la viscosité est négligeable.
? Le terme d'accélération est négligeable
(V= constante).
1) Une valeur moyenne pour le facteur de
frottement le long du tubing.
La détermination des pertes de charge avec cette
méthode est faite en utilisant des
abaques en termes de ñ et
w.
(IV.4)
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Où : La masse volumique.
: Volume du mélange (huile, eau, gas). W
: Débit massique du fluide.
?1 ? r
? ?? . ? ?
? 144 ??
2 g.w.d
F ?
h ?h2?
2) Le gradient de pression peut être
exprimé comme suit :
10 5
dP
|
|
?
|
F.W
2
|
|
?
?
|
|
(IV.5)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
dh
|
7,413.10
|
.d
?
|
|
45
3) Le facteur de frottement :
(IV.6)
4v
2?1
P1 : la pression à la profondeur h1.
P2 : la pression à la profondeur h2.
d : le diamètre de la conduite (tubing).
V : la vitesse du fluide.
g : la gravité.
IV.2.3.2 Corrélation de Francher et
Brown
Cette corrélation donne la plus petite valeur possible de
VLP, car elle néglige les glissements de gas/liquide, il faut toujours
prévoir une pression qui est inferieurs a la valeur mesuré.
Même si elle fait un bon match, Francher et Brown ne
devrait pas être utilisée pour les travaux quantitatifs.
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
q 1
? ?
q q
l ? g
La procédure de calcul pour cette corrélation
est la même que la méthode de Poettman et Carpenter, avec une
petite modification sur la détermination de facteur de frottement.
Ils ont introduit l'effet de GLR sur le facteur de frottement
pour :
300 < GLR < 1500 scf/bbl et 1500 < GLR < 3000
scf/bbl.
FR g d
IV.2.3.3 Corrélation de Beggs et Brill
.
Beggs et Brill ont développé une
corrélation de la perte de charge, qui est applicable pour les conduites
horizontales de faibles diamètres 1" et 1"1/2. Pour les
problèmes d'écoulements inclinés et verticales, Beggs et
Brill ont introduit un facteur qui prend en considération de
l'inclinaison qui change de -90° à
+90°
N?
Elle surestime les chutes de pression dans les puits verticales
et déviés.
Cette méthode est basée sur la détermination
du régime d'écoulement qui dépend de :
1) hold-up des liquide sans frottement ë :
.(IV.7)
2) nombre de Froude NFR :
|
Vm
.(IV.8)
|
|
Où
Vm : vitesse superficielle de
mélange. d : diamètre.
3) calcul des paramètres de correction :
L1 = 316. ë0, 302 L2 = 0,1.
ë-1,4516
L3 = 0,0009252. ë-2,4684 L4 = 0,5. ë-6,738
(IV.9)
4) sélection de régime d'écoulement :
Tableau IV 1:régime d'écoulement
Régime d'écoulement Limites
Ségrégation X < 0.01 et NFR = L1
ou X < 0.01 et NFR = L1
Transition X < 0.01 et L2 < NFR < L1
Intermittent 0.001 < X < 0.4 et L3 < NFR < L1
ou X < 0.4 et L3 < NFR < L4
Distribution X < 0.4 et NFR < L1
ou X > 0.4 et NFR > L4
46
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
5) calcul de facteur de correction d'inclinaison
:
(IV.10)
Avec :
Tableau IV 2:facteur de correction d'inclinaison
Ecoulement
|
d
|
e
|
Ségrégation
|
0.011
|
-3.768
|
Intermittent
|
2.960
|
0.3050
|
f g
3.5390 -1.614
0, 8725 ln Y+ 0, 01853 ln
( )4
-0.4473 0.0978
S
?
-
NB : pour l'écoulement de
distribution C=O.
ln Y
[ ( ) ]2
HL o
6) Calcul des facteurs de correction du Hold-up :
ø = 1 + c x [ sin (1.8 xè ) - 0.333 sin
3 (1.8xè ) ] (IV.11).
Pour tubing vertical ø = 1 + 0.3X c
0,0523+ 3,182lnY-
( ) 2
7) Calcul de liquide hold-up : HL(è) = HL(0) X
ø .(IV.12)
8) Calcul le rapport de friction : FTP / FNS =
es (IV.13)
Avec
Y?
2
Y
9) 47
Calcul du facteur de frottement sans glissement :
1
? N ?
2 log ? log N
3. 8215
F TP = 2
1
? ?(IV.14)
j
?
?
?
? 4, 5223 ?
F NS
RE
RE _
F F
NR TP
10) Calcul du facteur de frottement pour les deux phases :
FTP ?
.
(IV.15)
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
11) Le gradient de pression :
AP ?
AH
.(IV.16)
F G V
TP m m
PTP
+
2
gd
48
g.p
Où :
: vitesse superficielle.
IV.2.3.4 corrélation Hagedorn et Brown
La corrélation de Hagedorn et Brown est probablement la
corrélation VLP la plus
largement appliquée. Elle fonctionne bien pour bubble et
slug régimes d'écoulement dans une
large gamme d'applications. À des faibles débits,
elle sous-prédit les pressions. Cela peut
entraîner des prévisions optimistes pour un minimum
de débit stable.
Holdup=l'aire occupée par le liquide/la
section de pipe.
? Hagedorn et Brown a constaté le holdup de liquide
pourrait être corrélée à quatre
paramètres sans dimension :
NLV ?
1.938 VSL?L ?4
NGL ?
1.938 VSG L
? ?4
Nd ?
120.872 L
d L
? ?2
NL ?
0.15726 1 LL
L ?
?4
VsL ?
ft/sec
L ?
lbm/ft3
1
L
Nombre de vitesse de liquide.
VsG ?
ft/sec
1
L
Nombre de vitesse de gas.
1
Nombre de diamètre de la pipe.
1
3
Nombre de viscosité liquide.
L ?
dyne/cm
? Les expressions ci-dessus sont sans dimension lorsque les
paramètres ci-dessous sont
exprimés en unités pratique suivants :
Vitesse superficielle du liquide
Vitesse superficielle du gas
Densité de Liquide
Tension Interfacial
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Viscosité de Liquide
Diamètre de Pipe
? Le liquide comprend à la fois l'huile et l'eau, donc
la question qui se pose est du calculer les propriétés de
mélange. Dans cette corrélation on utilise la moyenne
pondérée approche :
? les débits fractionnaires de l'huile et de l'eau sont
définis comme suit :
? dP ? g
? l ?
p s =plhl
+pg
? La fonction de corrélation est inscrite d'une valeur de
CNL. Le nombre de liquide corrigé est lu à partir d'un graphique
CNL vs NL.
? Une fois les facteurs de correction ont été
déterminés, le holdup est calculé.
? À cause de changement d'altitude (terme de
gravité) le gradient de pression est calculée à partir de
:
?? ? ? l l
h ?
?
? dL ?g
Gravity c
1 ?
h
dP ? V
2
? ? f m
?? ? f
? dL ?2 g
d
Friction c
p n =plAl
+pg(1_Al)
VM ? VSL
? VSG
f p
g
- Le gradient de pression due à la friction est
donné par :
?
p
Où :
p
49
V SL
l
V
? ?
M
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
- Le gradient de friction est écrit en termes de
débit massique (W) comme suit :
.(IV.18) - Cette expression se simplifie en :
?
n
Vd N? Re ?
s
Où : (IV.19)
W= débit massique lbm/Day
s= densité basée sur le holdup de liquide
lbm/ft3
d= diamètre intérieur de pipe
feet
f=facteur de friction de deux phases
dimension
- Le coefficient de frottement en deux phases est
corrélé avec le nombre de Reynolds à
deux phases en utilisant le schéma standard de Moody.
m
- Le nombre de Reynolds à deux phases est défini
comme suit :
? dP ( )
? p V
s m
??
? dL JAcceleration
2gdL
(IV.20)
Où :
L'accélération est donnée par :
dL ?
dP ?
p ( V
2 )
s m
2
A
c
(IV.21)
g c
- Où Vm est la différence de la vitesse de
mélange entre les extrémités de l'entrée et la
sortie d'un élément de pipe. Le gradient
d'accélération est appliqué comme une correction (Ek)
à la somme de la gravité et des gradients de friction comme suit
:
E=
K dP ??
dL ??
2 A
dp (IV.22)
? dP ?
?? ? ? dL ?1
?E
Total
(IV.23)
??
? dL ?Gravity
??
? dL ?Friction
- la chute de pression totale est calculée à partir
de :
? dP ?
? dP ?
50
51
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Les améliorations suggérées par Brill et
Hagedorn ont été mises en oeuvre dans PROSPER :
L'expérience a montré que Hagedorn et Brown
donne d'excellents résultats pour les puits de pétrole en bubble
et slug flow.
IV.2.3.5 Corrélation de Petroleum
Experts
Cette corrélation combine les meilleurs
caractéristiques des corrélations existant, il utilise la
corrélation de Hagedorn-Brown dans le régime slug flow.
IV.3 Le point de fonctionnement du puits
Il suffit de tracer sur le même graphique, la
réponse du réservoir, et la réponse du tubing. Ces deux
courbes se coupent en un point qui est le point de fonctionnement du puits
(couplage particulier d'un réservoir et d'une complétion)
caractérisé par un débit et une pression de fond dynamique
(Q, Pwf).
Il change selon un changement dû à l'un des
paramètres qui caractérisent le réservoir ou le tubing,
puisqu'il est sensible à certains paramètres.
Le point de fonctionnement
Figure IV 12:Inflow + Outflow performances
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
IV.4 PETROLIUME EXPERT PROSPER
IV.4.1 Définition
Le PROSPER (PROduction and
Systems PERformance) est un logiciel d'analyse de
Performance des Systèmes de production.
PROSPER peut aider les ingénieurs de production ou de
réservoir pour prédire l'écoulement et la
température dans les tubings et les pipelines avec exactitude et
vitesse. Les calculs de sensibilité que PROSPER nous offre permettent
aux designs existants d'être optimisés, et l'influence des futurs
changements sur les paramètres du système
considéré.
En séparant la modélisation de chaque composant
du système de production, PROSPER permet ainsi à l'utilisateur de
vérifier chaque modèle de sous-système par le biais de la
fonction matching, PROSPER assure que les calculs sont aussi exacts que
possible. Une fois un modèle du système a été
réglé aux vraies données de champ, PROSPER est
utilisé avec confiance pour modeler le puits dans les différents
scénarios, et faire les prédictions avancées de pression
de réservoir basées sur les données de la production de
surface.
52
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
IV.4.2 L'organigramme de fonctionnement de
PROSPER
Figure IV 13:L'organigramme de fonctionnement de PROSPER
53
54
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
|