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INSTITUT ALGERIEN DU PETROLE
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Ecole de Boumerdès
Projet professionnel de fin de formation Pour l'obtention du
diplôme d'ingénieur spécialisé
En Production
Thème
Modélisation et optimisation du
système de
production du champ de Zarzaitine par le gaz
lift
|
Réalisé par : Suivi par
:
M : LATRECHE Ibrahim Mr. BOUCHIKHI Brahim M :
KECHTA Mourad
Promotion : juin 2017
IBRAHIM
Dédicaces
Je dédie ce mémoire à ... Mon
père
Aucune dédicace ne saurait exprimer l'amour,
l'estime, le dévouement
et le respect que j'ai toujours eu pour
vous.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour
mon éducation
et mon bien être.
Ce travail est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis
pour mon
éducation et ma formation
Ma très chère
mère.
Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi
le symbole de la
bonté par excellence, la source de tendresse
et l'exemple du dévouement qui
n'a pas cessé de m'encourager et de prier pour
moi.
Ta prière et ta bénédiction
m'ont été d'un grand secours pour mener à
bien mes études.
Ma très chère
épouse.
Ton encouragement et ton soutien étaient la
bouffée d'oxygène qui me
ressourçait dans les moments pénibles, de
solitude et de souffrance.
Merci d'être toujours à mes
côtés, par ta présence, Je prie dieu le
tout
puissant pour qu'il te donne bonheur et
Prospérité.
A mon frère DJALEL et mes
soeurs.
A ce qui m'a aidé pour élaborer ce
travail MOURAD.
Dédicaces
Quoi que de plus que de pouvoir partager les meilleurs
moments de sa vie avec les êtres qu'on aime.
Arrivé au terme de mes études, j'ai le grand
plaisir de dédier ce modeste travail :
A ma très chère mère, qui me donne
toujours l'espoir de vivre et qui n'a jamais cessé de prier pour
moi.
A mon très cher père, pour ses encouragements,
son soutien, surtout pour son amour et son sacrifice afin que rien n'entrave le
déroulement de mes études.
A mes soeurs et mon frère
A toute ma grande famille, kechta
A mes meilleurs amis chacun à son nom.
A ce qui m'a aidé pour élaborer ce travail
IBRAHIM.
MOURAD
Merci à tous.
Remerciements
Tout travail réussi dans la vie nécessite en
premier lieu la bénédiction de dieu, et
ensuite l'aide et le support de plusieurs personnes.
Tout d'abord nous tenons à remercier notre
promoteur Monsieur BOUCHIKHI BRAHIM qui nous a proposés
et dirigé ce travail et nous a accordés toute sa confiance pour
son esprit de recherche et ces commentaires efficaces.
Je remercie aussi M. DJEBROUNI chef
département
E&P.
Sans oublier de remercier tous le personnel de
Département gisement qui nous ont aidé de quel que soit la
manière dans la réalisation de ce mémoire.
Nos remerciements aussi à tous les membres de
jury.
Résumé
L'exploitation naturelle d'un gisement de pétrole, c'est
de ramener les hydrocarbures Jusqu'à la surface avec des conditions
favorables, Parmi les techniques les plus fréquemment Utilisées
le gaz-lift dont est une technique de production par injection de gaz pour
optimiser La production, dans notre étude on a étudié
l'influence de quelques paramètres qui influent sur l'optimisation
d'injection de gaz lift, la quantité de gaz injecté, on a
trouvé que l'optimisation de la quantité du gaz injecté
est la plus Importante parmi les autres paramètres, sur le puits ZR13,
ZR48, ZR154, ZR176, ZR178, ZR230.
The natural operation of oil is to bring oil to the surface with
favorable conditions Among the techniques most commonly used gas-lift which is
a technique for producing Injection gas optimize production, in our study we
investigated the influence of some Parameters that affect the injection gas
lift optimization, the amount of gas injected; it has been found that the
optimization of the quantity of the injected gas is the most Important among
the other parameters, on well ZR13, ZR48, ZR154, ZR176, ZR178, ZR230.
Table des Matières
Liste des abréviations
Liste des tableaux Liste des figures Liste des
annexes
Introduction générale 1
Chapitre I : Généralité sur le champ de
ZARZAITINE 3
I.1 Situation géographique 3
I.2 Historique de la région 4
I.3 Structure et réserves du gisement de zarzaitine 4
I.4 Propriétés physiques moyennes des
réservoirs du gisement de Zr 7
I.5 Caractéristiques du réservoir dévonien
f4 7
I.6 .Problèmes spécifiques au champ de zarzaitine
9
I.7 Installations de surface du champ de zarzaitine 9
Chapitre II : Activation des puits 10
II.1 Le pompage 10
II.1.1 Le pompage aux tiges 10
II.1.2 Le pompage centrifuge 11
II.1.3 Le pompage hydraulique 12
II.2 Le gaz lift 13
II.3 Comparaison entre le gaz lift et les autres modes
d'activation 13
II.3.1 Pompes centrifuges 13
II.3.2 Pompes aux tiges 14
II.3.2.1 Points forts 14
II.3.2.2 Points faibles 14
II.3.3 Pompage hydraulique 14
II.3.3.1 points forts 14
II.3.3.2 Points faibles 14
II.4 Critères de choix d'un procède d'activation
14
Chapitre III : Présentation du gaz lift 16
III.1 Principe du gaz-lift 16
III.2 Types de gaz lift 18
III. 2.1 Classification suivant le mode d'injection 18
III.2.1.1 Gaz lift continu 18
III.2.1.2 Gaz lift intermittent 19
III.2.1.3.Comparaison d'utilisation de gaz lift continu et
l'intermittent 19
III.2.2 Classification en fonction de la complétion
20
III.2.2.1.Gaz lift direct 20
III.2.2.2.Gaz lift indirect 20
III.2.2.3 Production par le casing et injection par le tubing
20
III.2.2.4 Tubing concentrique (concentrai tubing string) 21
III.2.3 Classification en fonction de circuit d'injection
22
III.2.3.1 Circuit fermé 22
III.2.3.2.Circuit ouvert 23
III .3 Avantages et Inconvénients 23
III.3.1 Avantages 23
III.3.2 Inconvénients 24
III.4 Facteurs a considéré dans la conception du
gaz lift 24
III.4.1 La pression en tête de puits (well head
pressure) 24
III.4.2 La pression de gaz à injecter 25
III.4.3.Profondeur d'injection de gaz 26
III.4.4 l'indice de productivité (IP) et l'effet skin
(S) 26
III.5 Utilisation de gaz lift 27
III .5.1 Les puits à huile 27
III.5.2 Les puits à eau 27
III.5.3. Démarrage 27
III.5.4. Augmentation du débit 27
III.5.5. Mise en production des puits non éruptifs
27
III.5.6. Nettoyage de puits injecteur (Injecter clean up)
27
III.6 Les problèmes liés au gaz lift 28
III.6.1. Formation des hydrates 28
III.6.2.Érosion des équipements 28
III.6.3 L'émulsion 29
III.6.3.1 Mauvaise performance du puits 29
III.6.3.2 Problème de séparation eau/huile et
gaz 29
III.7.Equipement de gaz lift 29
III.7.1 Equipements de surface 29
III.7.2. Equipements de fond 30
III.7.2.1.les mandrins 30
III.7.2.2. Autres équipements spécifiques 32
III.8.Principe général d'une vanne à gaz
lift 33
III.8.1. vanne à servomoteur pneumatique à
soufflet 33
III.8.2.Vanne à servomoteur mécanique à
ressort 34
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
35
IV.1 Inflow performance 35
IV.1.1 la perméabilité absolue 35
IV.1.2 l'indice de la productivité 36
IV.1.3 Inflow performance Relationship - IPR 37
IV.1.3.1 La méthode de l'IP : (l'indice de
productivité) 37
IV.1.3.2 La méthode de VOGEL 39
IV.2 40
Vertical Lift Performance 40
IV.2.1 Les régimes d'écoulements 40
IV.2.2 Les variables influençant sur les pertes de
charges 41
IV.2.3 Verticale corrélations flow 44
IV.2.3.1 Corrélation de Poettman et Carpenter 44
IV.2.3.2 Corrélation de Francher et Brown 45
IV.2.3.3 Corrélation de Beggs et Brill 46
IV.2.3.4 corrélation Hagedorn et Brown 48
IV.2.3.5 Corrélation de Petroleum Experts 51
IV.3 Le point de fonctionnement du puits 51
IV.4 PETROLIUME EXPERT PROSPER 52
IV.4.1 Définition 52
IV.4.2 L'organigramme de fonctionnement de PROSPER 53
Chapitre V : Modalisation et Optimisation 54
V.1.Modélisation des puits par PROSPER 54
V.2. Modélisation du puits (ZR230H) 54
V.2.1. Les données d'entrée 54
V.2.1.1. Les options du système 54
V.2.1.2 Les données PVT 54
V.2.1.3 Les données des équipements 56
V.2.2.Inflow Performance Relationship (IPR) 56
V.2.3 Le choix de corrélation du calcul de perte de charge
57
V.2.3.1 La courbe IPR-VLP (sans gaz lift) 58
V.3.Optimisation de gaz-lift 58
V.3.1.Les données d'entrée de gaz lift 58
V.3.2.La courbe de performance 59
V.3.3. Les défèrent courbes IPR-VLP avec plusieurs
débits gaz lift 59
V.4. Modélisation du puits (ZR178) 61
V.4.1.Les données PVT 61
V.4.2. Inflow Performance Relationship (IPR) 62
V.4.2.1La courbe IPR de puits ZR178 62
V.4.3 Le choix de corrélation du calcul de perte de charge
63
V.4.4 La courbe IPR-VLP (sans gaz lift) 64
V.5.Optimisation de gaz-lift 64
V.5.1.Les données d'entrée de gaz lift 64
V.5.1.1 La courbe de performance 65
V.5.2. Les défèrent courbes IPR-VLP avec plusieurs
débits gaz lift 66
V.5.3. les défèrent courbes IPR-VLP avec plusieurs
water cat 67
V.6. Synthèse de l'optimisation 68
V.7.Design élévateur à gaz dans PROSPER
68
V.7.1.Stratégie de conception des vannes GL de ZR 147
(Work-over voir annexe 5) 68
V.7.2.Processus de conception de l'élévateur de gaz
=1279.23psi et WC=20% 69
Conclusion générale et recomendation 74
Bibliographie 76
AOF Absolute Open flow (Débit sortant maximum)
BBO Beggs & Brill Original
BBR Beggs & Brill Revised
BHFP Bottom Hole Flowing Pressure (Pression de fond
dynamique)
C-Ordo Cambro-Ordovicien
D Dévonien
DR Dun & Ros
ESP Pompe Electro Submersible
F Carbonifère
FVF Formation Volume Facteur
Gas SG Gaz Specific Gravity
GLR Gaz Liquide Ratio (Rapport Gaz, Liquide)
GOR Gaz Oil Ratio (Rapport Gaz, Huile)
GUF Gas Utilisation Facteur
HBR Hagedorn & Brown
IP Indice de Productivité
IPR Inflow Performance Relationship
PCP Pompe à cavité progressive
PDC Pertes de charges
PVT Pression, Volume et Température
VLP Vertical Lift Performance
Water SG Water Specific Gravity WC
Water Cut (Teneur en eau)
WOR Water Oil Ratio (Rapport Huile, Eau)
Liste des tableaux
Tableau I 1:Données de Base des Réservoirs du
gisement de ZARZAITINE 6
Tableau I 2:les propriétés physiques moyennes
des réservoirs `'F4», `'F2» et CARBONIFERS 7
Tableau IV 1:régime d'écoulement 46
Tableau IV 2:facteur de correction d'inclinaison 47
Tableau V 1:Les données PVT 54
Tableau V 2:les donnes PVT de réservoir 56
Tableau V 3:Les données du gaz lift 58
Tableau V 4:Les données PVT 61
Tableau V 5:les donnes PVT ZR 178 62
Tableau V 6:Les caractéristiques du gaz lift injectent
65
Tableau V 7:Résultats de l'optimisation des six Puits
68
Tableau (V. 8):valve spacing results 73
Liste des figures
Figure I 1:Position Géographique de la région
d'In Amenas 3
Figure I 2:champs pétroliers de la région d'in
Amenas 3
Figure I 3:Carte Structurale au Toit du Réservoir
Dévonien F4 5
Figure I 4:Stratigraphie du Gisement ZARZAITINE 6
Figure I 5:Coupe stratigraphique du Réservoir F4 du
Gisement de ZARZAITINE 8
Figure II 1:Le pompage aux tiges 11
Figure II 2:Le pompage centrifuge 12
Figure II 3:Le pompage hydraulique 13
Figure III 1:optimisation de débit d'injection de
gaz-lift. 17
Figure III 2:Evolution des pertes de charge en fonction du
débit de gaz injecté 18
Figure III 3:Gaz lift continu et intermittent 19
Figure III 4:Gaz lift direct. 20
Figure III 5:Types de complétion parallèle, par
tubing concentrique 21
Figure III 6:Gaz lift double 22
Figure III 7:Circuit fermé 23
Figure III 8:Circuit ouvert 23
Figure III 9:Profondeur d'injection de gaz 26
Figure III 10:A_ Mandrin conventionnel, B_ Mandrin à
poche latérale 31
Figure III 11:Mandrins avec vanne concentrique 32
Figure IV 1:variation des pressions en tous rayons en fonction
du temps 36
Figure IV 2:Évaluation de pressure drawdown 37
Figure IV 3:La courbe IPR 38
Figure IV 4:La variation de l'IPR sur la vie d'un puits 38
Figure IV 5:La courbe IPR de Vogel 40
Figure IV 6:Les régimes d'écoulement 41
Figure IV 7:influence de la taille de tubing sur les pertes de
charge 42
Figure IV 8:influence de la densité sur les pertes de
charge 42
Figure IV 9:influence de la viscosité sur les pertes de
charge. 43
Figure IV 10:influence de GLR sur les pertes de charge 43
Figure IV 11:influence de WOR sur les pertes de charge 44
Figure IV 12:Inflow + Outflow performances 51
Figure IV 13:L'organigramme de fonctionnement de PROSPER 53
Figure V 1:Représente du Bo du puits ZR230H 55
Figure V 2:Représente GOR du puits ZR230H 55
Figure V 3:L'IPR de ZR230H 56
Figure V 4:Comparaison entre les corrélations 57
Figure V 5:La courbe IPR/VLP 58
Figure V 6:La courbe de performance 59
Figure V 7:VLP avant et après l'injection du gaz lift
60
Figure V 8:VLP/IPR AVEC PLUSIEURS WATER CAT 60
Figure V 9:Représente GOR du puits ZR178 61
Figure V 10:Représente du Bo du puits ZR178 62
Figure V 11:LA COURBE DU L'IPR de ZR178 62
Figure V 12:Comparaison entre les corrélations 63
Figure V 13:La courbe IPR/VLP 64
Figure V 14:La courbe de performance 65
Figure V 15:courbes VLP/IPR avec plusieurs débits gaz
lift 66
Figure V 16:courbes IPR-VLP avec plusieurs waters cat 67
Figure V 17: Gas lift design input: Main screen 70
Figure V 18:Gaz lift design: Calculation screen 71
Figure V 19: Gas lift performance curve 72
Figure V 20: Gas lift design: PvD plot 73
Liste des annexes
Annexe 1:Affichages des résultats de la
modélisation ZR48 77
Annexe 2:Affichages des résultats de la
modélisation ZR13 80
Annexe 3:Affichages des résultats de la
modélisation ZR154 84
Annexe 4:Affichages des résultats de la
modélisation ZR176 88
Annexe 5:Programme de Work-Over ZR 147 91
1
Introduction générale
Introduction générale
Tout puits de production est foré dans le but
d'cheminer les hydrocarbures du réservoir vers la surface .L'objectif de
tous pays producteurs est de rechercher à récupérer le
maximum des réserves en place en utilisant toutes les méthodes de
récupération disponibles .parmi ces méthodes nous citons
l'activation par Gas-lift qui est l'objectif de notre étude.
Le premier essor de cette technique était en 1797 par
Carl Emanuel Loscher (ingénieur minier Allemand) qui a utilisé de
l'air comprimé pour lifter le liquide en laboratoire, cependant
l'application pratique de cette technique a été en 1846 par
l'américain Cockford qui a activé quelques puits de Pennsylvanie
par l'air comprimé.
Quelques temps plus tard, le développement
technologique de l'industrie sur tous les niveaux a permis l'apparition de
premier équipement spécifique pour le Gas-lift par
l'américain Abear en 1865 et qui lui a donné le nom de
Oïl injector ; à partir de cette dernière
date l'activation par cette technique a connu un développement
remarquable de point de vue technique et économique citons au titre
d'exemple le succès rencontré dans le champs de Séminole
en Oklahoma (de 1920 jusqu'à 1929) dans lequel on a utilisé le
Gas-lift naturel .
Parallèlement au développement technique du
Gas-lift des nombreux problèmes apparaissent tel que le choix de
l'équipement convenable et la diminution des pertes de charge du
à l'écoulement binaire du mélange gaz-huile dans le
matériel tubulaire, une étude de performance du système de
production se révèle éloquemment nécessaire pour
optimiser les principaux paramètres d'injection du gaz (débit,
pression et profondeur d'injection).
L'Analyse Nodale est le seul moyen qui nous permet d'atteindre
cet objectif car elle tient compte des toutes les pertes de charge soit dans le
réservoir lui-même ou dans le tubing. D'autre part ; elle nous
permet d'étudier l'influence de variation d'un certain nombre des
paramètres (PG, water cat ; diamètre de tubing,...)
sur l'efficacité d'injection du Gas-lift.
Dans ce cadre beaucoup des logiciels ont été
élaborés pour étudier avec précision la performance
de notre système en traçant des différents courbes (ex :
L'IPR, VLP)
Introduction générale
Dans notre étude on a appliqué l'Analyse Nodale
pour optimiser l'injection de Gaz-lift dans les puits (ZR230H ; ZR178...) au
champ de ZARZAITINE en utilisant le logiciel IPM 03(PROSPER).
2
3
Chapitre I: généralité sur les
champs de ZARZAITINE
Chapitre I : Généralité sur le
champ de ZARZAITINE
I.1 Situation géographique
Le champ de ZARZAITINE est situé dans le bassin d`ILLIZI
à 1600 Kms au sud -Est
d`Alger, à 35 kms à l'Est de la localité
d'In Amenas, à proximité de la frontière libyenne (Voir
Figures I 1& 2).
Figure I 1:Position Géographique de la région
d'In Amenas
Figure I 2:champs pétroliers de la région d'in
Amenas
Chapitre I: généralité sur les
champs de ZARZAITINE
I.2 Historique de la région
Le gisement a été découvert en Novembre
1957 avec le forage du puits ZR1 dans le dôme de gaz. L`huile a
été mise en évidence avec le forage du puits ZR2 en
janvier 1958. L'exploitation du gisement commencé en 1960, Pour
remédier à la chute de pression, due au soutirage et pour
augmenter la production, ont été implantée des puits
injecteur d'eau en 1965.
Le Mode d'activation par l'injection de Gaz lift et commencer
1985.
La productivité de ce réservoir a atteint sa
valeur maximale en 1962 avec une production d'huile de 8,975
millions ?? soit un taux de récupération de 2.64% en
suite on a Un déclin notable de la production d'huile est apparu durant
la période allant de 1962 jusqu'à
1985.
Me A partir de 1985, le champ a continué de produire
avec un débit stable de 4500 à 5000
m3/jour jusqu'à l'année 2003.
Actuellement, le gisement produit avec 83 puits d'huile de
l'ensemble de tous les puits forés et/ou implantés, dont 79 puits
exploités sur le `'F4», 3 puits sur le Carbonifère et un
(01) puits sur le `'F2».Le nombre de puits injecteur sur le F4 est de 40
puits.
La production d'huile actuelle est de l'ordre de 2700
m3/j.
Le champ a été arrêté durant
dix-huit mois à compter du mois de novembre 2009. Tous les puits
(producteurs et injecteurs) ont été fermés suite à
un problème technique survenu sur les installations de surface. Le
redémarrage du champ a été le mai 2011, après
rétablissement des installations de surface.
I.3 Structure et réserves du gisement de zarzaitine
La structure de ZARZAITINE se présente comme un
monoclinal de 15 Km de long et de 7.5 Km de large tronqué par deux
failles perpendiculaires, dont La figure 3, montre une carte structurale au
toit du réservoir Dévonien F4.
4
Chapitre I: généralité sur les
champs de ZARZAITINE
Figure I 3:Carte Structurale au Toit du Réservoir
Dévonien F4
Le réservoir principal est le Dévonien inferieur
F4 contient d'huile avec un chapeau de gaz et un aquifère
périphérique. Avec Profondeur varie entre 1200 à 1400
m.
Les réserves d`huile en place ont été
estimées à 340 x 106 m3 et le volume du gaz (Gaz
cap) est de 6900 x 106 m3. Ainsi que Les réservoirs
Carbonifère et Dévonien F2, considérés Comme des
réservoirs secondaires Avec un volume initial en place
27.80×106 m3.
5
6
Chapitre I: généralité sur les
champs de ZARZAITINE
Tableau I 1:Données de Base des
Réservoirs du gisement de ZARZAITINE
Réservoir
|
Huile de Stockage en place
(10à6Mà3)
|
GOC (cote absolu : m)
|
WOC (cote absolu : m)
|
A
|
3,42
|
28,1
|
23,6
|
B2a
|
1,735
|
70
|
38
|
B2b
|
1,272
|
66
|
40
|
B4
|
6
|
45
|
14
|
CARBO B6
|
2,101
|
31
|
10
|
B8
|
2,742
|
13
|
6,5
|
D4
|
1,808
|
-357
|
-378,5
|
Dévonien F2
|
7,392
|
-679
|
-707
|
Dévonien F4
|
339,3
|
-712
|
-980
|
Total
|
365,8
|
|
|
La figure I4 montre la colonne litho stratigraphie du Gisement de
ZARZAITINE qui renferme des hydrocarbures des réservoirs
Carbonifères, Dévoniens.
Figure I 4:Stratigraphie du Gisement ZARZAITINE
7
Chapitre I: généralité sur les
champs de ZARZAITINE
I.4 Propriétés physiques moyennes des
réservoirs du gisement de Zr
Le tableau ci-dessous montre les propriétés
physiques moyennes des réservoirs `'F4», `'F2» et CARBONIFERS
:
Tableau I 2:les propriétés physiques moyennes des
réservoirs `'F4», `'F2» et CARBONIFERS
Réservoirs
|
Unités
|
Epaisseur
total
Moyenne
(m)
|
Epaisseur utile moyenne (m)
|
Porosité moyenne log (%)
|
Perméabilité moyenne carotte
(md)
|
|
V
|
12.9
|
3.2
|
20.9
|
59.8
|
|
IV
|
5.3
|
4.8
|
23.7
|
493.6
|
|
III
|
11.1
|
7.9
|
24.6
|
248.7
|
F4
|
II
|
13.8
|
9.5
|
23.9
|
104.9
|
|
I
|
5.3
|
2.5
|
23.4
|
53.3
|
|
Total
|
48.8
|
27.8
|
|
|
F2
|
|
|
|
20.2
|
85
|
|
A
|
22
|
10
|
25.5
|
500
|
|
B2a
|
6.7
|
1.7
|
25
|
123
|
|
B2b
|
3.45
|
1.8
|
29
|
38
|
CARBO
|
B4
|
14.5
|
4.5
|
24.7
|
450
|
|
B6
|
11
|
3
|
24
|
214
|
|
B8
|
9
|
6
|
26.5
|
213
|
|
D4
|
24
|
2.6
|
20
|
84
|
I.5 Caractéristiques du réservoir
dévonien f4
L'épaisseur du réservoir F4 composé de
grés à grains fins varie de 18 à 70 m. Il est
subdivisé de bas en haut en Cinque (5) unités (Unité I,
unité II, unité III, unité IV, unité V) comme il
est montré dans la Figure I 5.
8
Chapitre I: généralité sur les
champs de ZARZAITINE
Figure I 5:Coupe stratigraphique du Réservoir F4 du
Gisement de ZARZAITINE
Le réservoir F4 est formé d`un ensemble argilo
gréseux supérieur (Unité V) de caractéristiques
extrêmement mauvaises ne participant pas à la production et d`un
ensemble gréso-argileux (Autres Unités) présentant une
grande hétérogénéité tant verticale
qu`horizontale.
? Unité IV : banc de grés propres à grains
grossiers.
? Unité III : grés à nodules et filets
d`argile dont les qualités varient latéralement.
? Unité II : grés à grains fins et nodules
argileux.
? Unité I : plus argileux et de faible
perméabilité.
Les caractéristiques de l'huile du réservoir F4
sont bonnes de par sa faible densité (43
API) et viscosité (0.515 mPa.s). Le rapport (gaz / huile)
de dissolution (Rsi) initial est de 82.5
m3/m3.
Les pressions initiales et de saturation à la côte
de référence (-835 m) sont
respectivement 124.5 et 116.9 kgf/cm2.
La température de fond est de : 81 °C à
l'interface Gaz-huile à -712 m. 84 °C au
milieu du réservoir à -835 m. 88 °C à
l'interface huile-eau à -980 m.
9
Chapitre I: généralité sur les
champs de ZARZAITINE
I.6 .Problèmes spécifiques au champ de
zarzaitine
Le contrôle de fond par des puits par Wire-Line sur le
champ de ZARZAITINE indique la présence des dépôts sur les
parois de la colonne de production 2" 3/8 ou 2" 7/8 ou sur les fonds des puits,
Ces dépôts sont essentiellement :
? Sulfate de baryum (qui résulte de
l'incompatibilité de l'eau injectée et l'eau du réservoir)
à l'état pâteux ou solide au tubing et/ou aux fonds des
puits (en face les zones de production).
? Sel aux parois des colonnes de tubing.
? Paraffine aux parois des colonnes de tubing.
? Bouchage des perforations avec sable a couse de
l'écoulement des hydrocarbures dans un milieu poreux non
consolidé.
? Venues d'eau ou percées d'eau : on a une
arrivée de l'eau sur la majorité des puits de ZARZAITINE, ce
phénomène a été provoqué par un balayage non
uniforme à partir des puits injecteurs.
I.7 Installations de surface du champ de
Zarzaitine
Huit (08) centres satellites de séparation (dont 07
centres en activité), et 10 séparateurs en ligne FWKO (Free Water
Knock Out), pour éliminer les quantités d'eau libre et assurer
une meilleure qualité de brut.
Un centre de stockage et d'expédition d'huile (C4) de
capacité de 30000 m3, est composé de 02 bacs de 10000 m3 chacun
et de 02 bacs de 5000 m3 chacun.
Un Centre Principal d'Injection d'Eau (CPIE) composé de
02 Bacs tampon de 2200 m3 chacun et 01 séparateur diphasique.
Un centre de traitement des eaux huileuses (CTE) de
capacité de 11000 (m3/j).
Une unité de récupération des gaz
torchés (FGL) des centres Huile et Eau en vue traitement, compression et
réutilisation comme gaz lift pour les puits.
10
Chapitre II : Activation des puits
Chapitre II : Activation des puits
Introduction
On dit qu'un puits est non éruptif lorsqu'il ne
débite pas en surface par sa propre énergie, donc la pression de
gisement est inférieure ou égale à la contre pression
exercée par la colonne du fluide présente dans le puits,
L'activation des puits permet la production des puits non ou insuffisamment
éruptif, elle concerne principalement les puits d'huile.
L'activation peut s'imposer dès le début
d'exploitation lorsque le gisement ne renferme pas assez d'énergie pour
relever le fluide depuis le fond jusqu'aux installations de traitement ou
lorsque l'indice de productivité du puits est juge insuffisant.
Dans le monde l'activation qui concerne 75% des puits à
huile hors USA, et 90% USA inclus, est réalisée principalement
sous deux formes de procédés :
? Relevage mécanique par le pompage.
? Allègement du fluide par mélange de gaz
injecté dans la partie basse de la colonne de production ou gaz lift.
II.1 Le pompage
Une pompe placée sous le niveau dynamique de fluide
dans le puits relève le brut jusqu'en surface, c'est un
procédé mécanique utilisé
généralement dans les puits qui sont pas profonds. Il existe
plusieurs types de pompe, les modes les plus répandus dans le monde sont
:
II.1.1 Le pompage aux tiges
Une pompe volumétrique de fond est actionnée
depuis la surface par l'intermédiaire de tige et d'un système de
va-et-vient (tête de cheval). Figure II 1.
Son principe de fonctionnement est simple, la pompe
volumétrique de fond est équipée par deux clapets l'un
fixe l'autre mobile qui ont une sorte des bulles qui jouent le rôle d'un
clapet anti-retour, leur fermeture et ouverture se base sur
La différence de pression en amont et en aval, le
clapet mobile est actionné depuis la surface par l'intermédiaire
d'un tige, la descente de ce tige fait augmenter la pression de l'effluent qui
se trouve à l'intérieur de la chambre ce qui permet l'ouverture
de la bulle supérieure et la remontée de l'effluent dans le
tubing jusqu'à l'égalisation des pressions. Au cours de la
remontée de tige il y'aura un dégagement de l'effluent qui se
trouve dans le tubing et une diminution de celui qui se trouve dans la chambre
et par la suite l'ouverture de la bulle inferieure ce qui permet de l'effluent
d'occuper la chambre, et ainsi de suite l'opération se fait.
11
Chapitre II : Activation des puits
Figure II 1:Le pompage aux tiges II.1.2 Le pompage
centrifuge
La pompe centrifuge multi-étage est reliée par
l'intermédiaire d'un protecteur à un moteur électrique
submergé, le tout pendu au bout de tubing. Un câble
électrique, fixé par des colliers à l'extérieur du
tubing, alimente le moteur. La pompe et le moteur peuvent être
placés à n'importe quelle profondeur, ceux-ci étant
conçus pour fonctionner aux pressions que l'on peut rencontrer dans le
puits. Il existe d'autre type comme ; le pompage rotatif, pompage hydraulique
mais ils ne sont pas couramment utilisés.
Ce type est représenté dans la figure II
2.
12
Chapitre II : Activation des puits
Figure II 2:Le pompage centrifuge II.1.3 Le pompage
hydraulique
Une pompe de surface permet d'envoyer, par un tubing
d'alimentation, l'huile motrice dans un moteur à piston double effet
situé en fond de puits ; un tiroir permet d'envoyer cette huile
alternativement dans la chambre supérieure ou inferieur du cylindre
moteur. Le piston moteur est couplé au piston double effet de la pompe.
Le fluide moteur et l'effluent produit remontent généralement
ensemble par un même tubing de production (concentrique au tubing
d'alimentation) ou éventuellement par des conduits
séparés. Quand le fluide moteur et l'effluent produit sont
mélangés à la remontée, on prélève
une partie de l'huile dans le bac de
13
Chapitre II : Activation des puits
stockage pour la réinjection dans le circuit moteur. Le
principe de ce type de pompage est représenté dans la figure
II 3.
Figure II 3:Le pompage hydraulique
II.2 Le gaz lift
C'est le mode d'activation le plus répandu et le plus
performant dans le monde, son
principe est basé sur l'allègement de la colonne
hydrostatique en injectant un gaz sous le niveau dynamique du fluide à
travers des vannes conçues pour cet effet.
II.3 Comparaison entre le gaz lift et les autres modes
d'activation
Dans la comparaison entre le gaz lift et les autres
méthodes d'activation, on va citer les
différents points forts et faibles de chaque type devant
le gaz lift. II.3.1 Pompes centrifuges
II.3.1.1 Points forts
1) Peut atteindre des pressions de fluide en écoulement
plus basse (Botton hole folwing
pressure).
14
Chapitre II : Activation des puits
2) Possèdent un rendement plus élevé.
3) Electricité plus facile à produire que le
gaz.
II.3.1.2Points faibles
1) Ne peut pas produire en l'existence de gaz libre dans
l'effluent, même si la GLR est
très faible.
2) Peu flexible à l'exception des puits avec variation de
vitesse.
3) Accès au réservoir nécessite des
complétions complexes.
4) Pannes plus fréquentes.
II.3.2 Pompes aux tiges
II.3.2.1 Points forts
1) Adaptées aux puits isolés.
2) Meilleur rendement surtout pour les huiles lourdes.
3) Electricité plus facile à produire que le
gaz.
II.3.2.2 Points faibles
1) Répartition plus difficile.
2) Pas adaptés au grand volume de produit.
3) Peu flexible à l'exception des puits avec variation de
vitesse.
II.3.3 Pompage hydraulique
II.3.3.1 points forts
1) Adapte aux profondeurs importantes et aux puits
déviés.
2) Fluide moteur pouvant servir de fluide porteur par
l'injection d'un additif.
3) Facilité de modification de la taille et de la cadence
de la pompe pour s'adapter aux conditions de puits.
II.3.3.2 Points faibles
1) Investissement en équipement et entretien assez
couteux.
2) Essai de puits posant un problème, en particulier en
ce qui concerne l'évaluation des fluides produits.
3) Usure de la pompe relativement rapide.
II.4 Critères de choix d'un procède
d'activation
Le choix entre les différentes méthodes
d'activation des puits exige certaine étude
technique et économique, qui permet en fin de
réaliser un projet rentable, du côté
15
Chapitre II : Activation des puits
économique, le problème qui se pose c'est de
déterminer quel système d'activation permet de
récupérer l'huile le plus vite et avec une grande
quantité, et à moindre coût.
Pour ce qui concerne le côté technique, on doit
au préalable, et sans priori d'étudier les différents
procédés possible, et de déterminer quel est parmi eux qui
est le plus compatible avec les spécifications de production requises,
pour cela, il est nécessaire de prendre en considération les
points suivants :
1) La source d'énergie nécessaire au
procédé, sa disponibilité (gaz,
électricité,.....), et son rendement
énergétique.
2) La faisabilité de procédé,
c'est-à-dire de voir est-ce qu'il répond aux exigences
d'exploitation avec ses propriétés ; tel que : le débit de
liquide à produire, hauteur de refoulement pour les pompes, profondeur
de puits, pression de fond, ...etc.
3) Diverses contraintes d'exploitation qui proviennent notamment
des facteurs suivants : ? Environnement générale : normes de
sécurité, environnement industriel ou civile, puits isolés
ou non, ....
? Architecture de puits (complétion) : la place
disponible pour mettre les différents dispositifs d'activation, nombre
de niveaux à exploiter séparément, profondeur de puits.
? Caractéristiques de l'effluent à produire :
température, WOR GOR, GLR, la viscosité de fluide, constituants
corrosifs, sable....
16
Chapitre III : Présentation du gaz lift
Chapitre III : Présentation du gaz lift
Introduction
Le gaz lift est une technique de production par injection de
grande quantité de gaz au niveau des puits producteurs d'huile la
pression de fond en écoulement du réservoir, pour produire le
maximum de perte de charge le long de la colonne de production.
III.1 Principe du gaz-lift
Le gaz-lift est une technologie d'activation, permettant la mise
en production d'un puits non ou insuffisamment éruptif par diminution de
la contre pression hydrostatique entre le fond et la surface.
Comment diminuer cette contre pression ?
Pour cela on a la possibilité d'agir sur la densité
ou la hauteur statique puisque :
(III.1)
Dans le Gaz-lift, on agit sur la densité, le poids
volumique d'un gaz est faible par rapport à celui d'un liquide. Si on
mélange du liquide avec du gaz, on obtient un poids volumique entre le
gaz et le liquide d'autant plus faible que la proportion du gaz dans le
mélange sera plus élevée. Donc l'injection du gaz va agir
sur la densité du fluide du puits de façon à
rétablir la condition :
(III.2)
En maintenant l'injection du gaz (en continu) le puits se met
à produire comme s'il était éruptif.
La quantité de gaz à injecter ne doit pas
dépasser une limite au-delà de laquelle son efficacité
diminue. On parle de GLR optimum.
17
Chapitre III : Présentation du gaz lift
Figure III 1: optimisation de débit d'injection de
gaz-lift.
Durant le parcours de fluide depuis le réservoir
jusqu'à la tête de puits qui atteint en général
plusieurs kilomètres, son énergie initial présenté
par une grande valeur de pression sera perdue sous forme de pertes de charge.
Ces pertes de charge sont la somme de deux facteurs :
? des pertes par friction de l'effluent sur les parois du
tubing.
? le poids hydrostatique de l'effluent (gaz, eau et huile) dans
le tubing.
Le gaz-lift permet d'augmenter la production d'un puits en
réduisant les pertes de charge en injectant du gaz dans le tubing
à travers le point le plus profond possible. Ceci aura deux effets
opposés :
? L'augmentation des pertes par friction (effet négatif).
? La diminution du poids de la colonne (effet positif)
18
Chapitre III : Présentation du gaz lift
Figure III 2:Evolution des pertes de charge en fonction du
débit de gaz injecté
La figure ci -dessus donne l'évolution des pertes de
charge en fonction de GLR, Le minimum des pertes de charge totale correspond
à un GLR optimum.
L'injection de gros volumes de gaz est un problème pour
les lignes et les installations de surface. Ce gaz doit être
transporté vers la station et doit être séparé. Il
ajoute donc des pertes de charges dans les pipelines qui peuvent perturber des
producteurs voisins. De plus, quand le volume de gaz disponible sur un champ
est limité, il faut le manager entre tous les puits afin de produire le
maximum d'huile. Tous les puits ne seront pas à leur « GLR optimum
» mais à leur « GLR économique ».
Pour cela il faut bien déterminer la quantité de
gaz à injecter pour obtenir la production optimale.
III.2 Types de gaz lift
III. 2.1 Classification suivant le mode d'injection
III.2.1.1 Gaz lift continu
Le gaz lift est réalisé par une injection de gaz
d'une manière continue, à pression et débit biens
déterminés, à la base de colonne de production, ce gaz
allège le poids volumique
19
Chapitre III : Présentation du gaz lift
du fluide dans celle-ci et permet au mélange ainsi
constitué de remonter en surface, le puits redevenu éruptif .
Voir la figure(III.3).
III.2.1.2 Gaz lift intermittent
Il se fait par une injection intermittente et à forte
débit d'un volume déterminé de gaz
sous pression dans la partie basse de la colonne de
production, de façon à chasser vers le haut le fluide qu'elle
contient.la pression sur la couche se
diminue, celle-ci se met à redébiter et le liquide qui s'accumule
au-dessus du point d'injection sera chassé de la même façon
et ainsi de suite. Voir la figure III 3.
Figure III 3:Gaz lift continu et intermittent
III.2.1.3.Comparaison d'utilisation de gaz lift continu et
l'intermittent
En général, le gaz lift continu convient aux puits
à bon indice de productivité (IP = 1
m3/ j / bar), par contre le gaz lift intermittent c'est plus
adapté aux puits à faible indice de
productivité (IP = 1 m3 / j /bar).
D'une façon pratique, on constate que :
? Le gaz lift continu et bien adapté pour les
débits liquides de 30 à 3000 m3/j.
? Le gaz lift intermittent est utilisé pour des
débits inférieurs à 80 m3/j.
20
Chapitre III : Présentation du gaz lift
? Dans la phase de recouvrement 30 à 80 m3/j, on
préfère faire produire un puits à faible IP en diminuant
le diamètre de la colonne de production au profit de l'augmentation de
la vitesse de remontée du fluide.
? Le gaz lift intermittent est la seule technique de gaz lift
possible dans les puits bons producteur mais à faible pression de fond
pour cause de pression de gisement faible au départ ou puits fortement
dépités.
? En résumé, dans le domaine de gaz lift 95% des
puits produisent par gaz lift continu.
III.2.2 Classification en fonction de la
complétion
III.2.2.1.Gaz lift direct
Dans ce cas l'injection de gaz se fait par l'annulaire
(tubing-casing), et la production par le tubing, c'est le mode le plus
répandu puisque il permet de faire une meilleure optimisation et
manipulation de l'équipement. Voir la figure III 4.
Figure III 4:Gaz lift direct.
III.2.2.2.Gaz lift indirect
Dans ce cas la méthode d'injection se diffère
à la précédente (Méthode Gaz lift direct)
et même la production.
III.2.2.3 Production par le casing et injection par le
tubing
Cette technique convient au débit d'injection plus grand,
Ces derniers cas présentent
des sérieux défauts tels que
? Il est possible de faire des mesures sur le cotés
effluent. ? Nécessite un très grand volume de gaz.
21
Chapitre III : Présentation du gaz lift
? Le design de l'équipement est très
spécial. ? N'est pas adapté au gaz lift intermittent.
III.2.2.4 Tubing concentrique (concentrai tubing
string)
L'injection de gaz se fait par un concentrique (macaroni)
descendu dans le tubing, généralement à partir d'une
opération snnubing, et la production se fait par l'espace annulaire
tubing-macaroni, cette méthode est mieux adaptée au débit
d'injection plus grand et à la complétion plus de 4. Ø
Voir la figure III 5b.
1-Gaz lift parallèle
Ce mode de production est pour les complétions doubles, il
possède les même inconvénients que le
précèdent au niveau de la mise en place de la complétion,
le gaz est injecté dans le tubing alors que second produit, il est
utilisé dans le cas où : ? Le gaz d'injection corrode le
casing.
? Arrêt de production de l'un des niveaux où la
conversion de leur tubing.
? Comme injecteur de gaz lift (Voir la figure III 5a.
Figure III 5:Types de complétion parallèle, par
tubing concentrique 2 -Gaz lift double
Pour les complétions multiples, où on veut
exploiter deux niveaux d'une manière séparée, le
problème de ce type de gaz lift se réside dans L'encombrement
surtout au niveau des vannes. Voir la figure III 6.
22
Chapitre III : Présentation du gaz lift
Figure III 6:Gaz lift double
3-Auto gaz lift
Ce type de gaz lift représente un cas très
particuliers, puisque il est lié au type de complétion et
à la nature de réservoir (existence d'un gaz cup), dans ce cas la
source de gaz de l'injection est sous terrain, des perforations au droit de la
zone gaz cup au niveau de lainer permettent l'écoulement de gaz dans
l'espace annulaire, et par conséquent il va jouer le même
rôle que le gaz injecte depuis la surface.
III.2.3 Classification en fonction de circuit
d'injection
Le gaz injecté provient soit du GOR de formation du
gisement d'huile considéré, soit de puits à gaz voisin.
Soit de puits à gaz disponibles dans le voisinage, et on distingue :
III.2.3.1 Circuit fermé
Le gaz qui a servi au gaz lift est
récupéré à la sortie des séparateurs
après le passage par des phases de traitement, il est
ré-comprimé par une batterie de compresseurs et
réinjecté dans les puits. Voir la figure III 7.
23
Chapitre III : Présentation du gaz lift
Figure III 7:Circuit fermé
III.2.3.2.Circuit ouvert
Du gaz traité provenant d'un gisement de gaz
utilisé pour le gaz lift. Apres utilisation,
ce gaz est brûlé à la torche ou
commercialisé. Voir la figure III 8.
Figure III 8:Circuit ouvert
III .3 Avantages et Inconvénients
III.3.1 Avantages
· Bien adapté aux débits moyens ou
élevés.
· Bien adapté aux puits à un bon IP et
pression de fond relativement élevée.
· Applicable pour des puits ayant un GLR relativement
élevé.
· Le gaz-lift est très flexible : le débit de
gaz est facilement ajustable depuis la surface.
· Les vannes de gaz-lift sont récupérables au
câble à faible coût.
· Il est possible de commander le puits à distance
par télémétrie
24
Chapitre III : Présentation du gaz lift
· Investissement initial pouvant être bas si une
source de gaz à haute pression est disponible.
· Possibilité d'injecter un additif (inhibiteur
de corrosion par exemple) en même temps que le gaz.
· Permets de démarrer le puits.
· adaptation sur puits déviés.
· utilisation possible du gaz produit sur place.
III.3.2 Inconvénients
· Volumes de gaz pouvant être excessive pour les
puits à fort pourcentage d'eau.
· Pas applicable dans un casing en mauvais état.
· Manipulation du gaz à haute pression, ce qui
peut être coûteux et comporte des risques
(sécurité).
· Problèmes de moussage pouvant être
augmenté.
· Rendement assez faible dans les puits profond.
· Nécessité de pressions de fond pas trop
faibles, sinon il faudra changer la méthode d'activation en fin de vie
du puits.
· Nécessite de traitement en cas de formation des
hydrates il y aura nécessité de traiter le gaz soit par
déshydratation soit par injection du méthanol.
· Si le gaz est corrosif, il faut soit le traiter, soit
mettre en place des complétions en aciers spéciaux. Ce qui
augmente le coût de l'investissement.
III.4 Facteurs a considéré dans la
conception du gaz lift
Avant d'entamer un projet ou une étude d'équiper
un puits en gaz lift, il faut prendre en considération certains facteurs
qui peuvent influer sur cette opération, parmi les majeurs facteurs on
peut citer :
III.4.1 La pression en tête de puits (well head
pressure)
La mise en production d'un puits exige une certaine pression
en tête, ce dernier est en fonction des réseaux de collectes et de
pression des jonctions (manifolds).
Et plus la pression en tête est faible, plus le gaz lift
est efficace, et chaque fois la pression de tête est grande on doit
injecter plus de gaz pour vaincre les pertes de charges et la pression de
tête, c'est pour ça la pression de tête est très
important, elle influe directement sur deux paramètres essentielles de
gaz lift, qui sont la pression d'injection et le débit à
injecter.
25
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.4.2 La pression de gaz à injecter
La pression de gaz à injecter affecte le nombre des vannes
de décharge, ainsi une injection avec pression élevée peu
permettre de fonctionner sans vannes de décharge (single point) ce qui
simplifie grandement la conception exploitation et la maintenance de puits. Si
la pression disponible est faible, il est utile de pouvoir l'augmenter pendant
quelques heures de 10 à 15 Bars pour démarrer le puits (kick off
the well).
La formule la plus utilisée pour la détermination
de la pression d'injection en surface est celle de R.V.SMITH, elle consiste
à calculer les pertes de charges dans les conduites verticales en se
basant sur plusieurs paramètres.
? Formule de R.V.SMITH
Ou : Qg : débit de gaz injecté en
(m3/j) X : la profondeur d'injection en(m)
S = 0.0685 * . (III.4)
T : Température moyenne en °K.
P2 : pression d'injection au fond, en bar
P1 : pression d'injection en surface, en bar
É : coefficient de frottement, il est en
fonction de Re et (E/ d).
S : le skin
= .(III.5)
Avec : Qg en (m3/h)
( E / d ) déterminé à l'aide d'une
abaque.
Z : facteur de compressibilité.
ãg : densité de gaz.
La pression d'injection au fond c'est la pression sous laquelle
le gaz arrive au point
d'injection, elle est choisie de telle façon à
éviter l'adsorption de l'effluent par la formation.
26
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.4.3.Profondeur d'injection de gaz
Plus le point d'injection est profond, plus le gaz lift est
efficace. La détermination de ce point se fait à partir des
calculs sur le gradient de pression de fluide dans le puits en débit. La
figure suivante représente la détermination le point
d'injection.
Figure III 9:Profondeur d'injection de gaz
III.4.4 l'indice de productivité (IP) et
l'effet skin (S)
La productivité d'un puits dépend directement de
la pression de fond dynamique, le gaz lift et comme les autres méthodes
d'activation des puits abaissent cette pression, donc le gaz lift est
affecté par l'indice de productivité.
L'effet est confirmé dans les puits possédant un
IP important où le gaz lift amène des débits
spectaculaires.
L'effet « skin » ou colmatage de
puits, c'est l'endommagement du voisinage de trou, il est lié
généralement au filtrat de la boue de forage et d'autre
paramètres. L'effet « skin » est une perte de
charges supplémentaire dans le réservoir, il réduit
directement l'indice de productivité et par conséquent affecte
l'activation par gaz lift.
27
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.5 Utilisation de gaz lift
Le gaz-lift offre de nombreuses applications et environ 20 %
des puits en production dans le monde sont concernés par ce mode
d'activation.
III .5.1 Les puits à huile
L'application principale du gaz-lift dans ces puits est
d'augmenter la production des champs déplétés. De plus en
plus souvent, il est utilisé dans des puits encore éruptifs et
même des puits neufs.
III.5.2 Les puits à eau
Afin de produire des volumes importants d'eau qui peuvent
être nécessaires pour divers usages tels que la réinjection
dans un réservoir à huile ou l'usage domestique. Il n'y a pas de
différence entre un design de gaz-lift pour puits à huile et pour
puits à l'eau. Les puits peu profonds utilisent souvent de l'air
plutôt que du gaz (air lift).
III.5.3. Démarrage
Il arrive parfois qu'un puits, même éruptif,
n'arrive pas à redémarrer après neutralisation.
Il doit être alors activé pour pouvoir reprendre son
éruptive.
III.5.4. Augmentation du débit
Pour les puits souffrant d'un déclin de la pression
mais pouvant encore produire sans avoir recours à l'activation, et qui
sont caractérisés par un GOR ou GLR naturellement
inférieur relativement à la moyenne, le gaz-lift permettra
d'augmenter leur production par rapport à la production naturelle.
III.5.5. Mise en production des puits non
éruptifs
Dans le cas d'un puits incapable de débiter de sa
propre énergie (déplété), le gaz lift consistant
à injecter du gaz allégeant la colonne hydrostatique,
entraîne une réduction de la pression de fond et facilite la
circulation de l'effluent et sa remontée dans le tubing.
III.5.6. Nettoyage de puits injecteur (Injecter clean
up)
Les puits injecteurs ont besoin d'être
périodiquement dégorgés puis mis en production pour les
nettoyer et éliminer des particules qui encombrent les perforations sur
la formation. Cette opération, dans le cas d'une installation comprenant
une source de gaz à haute pression et des mandrins, et assurée
par un passage du puits en gaz-lift. Elle est souvent couplée avec un
nettoyage à l'acide.
28
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.6 Les problèmes liés au gaz
lift
L'exploitation des puits activés par le gaz-lift
rencontre plusieurs problèmes qui rendent la réalisation de
l'opération les principaux problèmes sont :
III.6.1. Formation des hydrates
La baisse de la pression lors du passage du gaz par la duse ou
vanne, conduits à une diminution de la température, qui peut
amener le système dans les conditions telles qu'il y ait cristallisation
de l'eau (gazoline), cette formation des hydrates est due a la présence
des gouttelettes d'eau dans le gaz.
La formation de ces blocs de cristaux au niveau de la duse
empêche le passage du gaz, qui se traduit par l'arrêt du puits,
elle se manifeste énormément en hiver.
La formation des hydrates provoque la perte de production,
pour cela doit être prise les préventions suivants :
? Un traitement mécanique ayant pour but d'extraire
l'élément principal qui suscite ce problème (l'eau).
? Un traitement thermique permet d'élever la
température du gaz par mise en place d'un échangeur de
chaleur.
? L'incorporation à l'eau de substances telles que le
méthanol et le glycol qui agisse sur le point de fusion des corps
solides (hydrates).
? La mise en place d'une Duse de fond pour les puits qui ont un
concentrique.
III.6.2.Érosion des équipements
L'érosion est un phénomène
indésirable créé par l'action physique des
molécules du gaz contre les parois du milieu de l'écoulement,
quand la vitesse du gaz est élevée ces actions sont très
actives, les forces de frottement et les chocs entre l'équipement subit
des variations métalogique, ainsi que l'agrandissement du
diamètre intérieur des duses utilisées pour les
réglages du débit.
Les molécules du gaz fraisent la duse à ses
parois intérieures, le débit de gaz injecté augmente avec
l'agrandissement du diamètre de passage.
Ces variations influentes négativement sur le
débit d'huile produit, le volume de gaz soit important par rapport
à celui de l'huile, il se produit alors des pertes de charges par
glissement et la formation de la mousse qui représente un
problème dans la séparation.
29
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.6.3 L'émulsion
L'émulsion est favorisée par le ratio gaz lift
injecté / huile mais aussi par les impulseurs des PCI. Le risque est
plus fort avec un BSW élevé, un brut paraffinée, la
production de sable, une injection d'inhibiteur de corrosion, une production de
condensats. L'émulsion peut induire plusieurs problèmes :
1) Une mauvaise performance du puits
2) Problème de séparation eau/huile et gaz
III.6.3.1 Mauvaise performance du puits
L'émulsion augmente significativement les pertes de
charge le long du tubing. En cas de puits instable, cette perturbation se
rajoute à la perte de production due à l'instabilité.
De plus, pour le gaz lift, l'augmentation de la contre
pression dans le tubing rend plus difficile ou même impossible le
transfert de l'injection gaz lift à la vanne de service.
L'injection reste en surface ce qui réduit encore
l'efficacité et la production du puits. Une émulsion forte, si
elle n'a pas été prévue, peut empêcher une pompe PCI
de débiter. Il faut dans ce cas, prévoir une injection par liner
de dés émulsifiant à l'aspiration de la pompe.
III.6.3.2 Problème de séparation eau/huile
et gaz
L'émulsion rend difficile la séparation eau /
huile spécialement pour les brut paraffinées. Cela peut induire
de plus fortes teneurs en hydrocarbures dans l'eau rejetée.
Une émulsion sévère induit aussi du
moussage et des difficultés de séparation gaz - liquide. Cela
peut entrainer des risques de déclenchement de séparateur, ou
induire un carryover de l'huile avec le gaz ce qui peut affecter la
qualité du fuel gaz.
III.7.Equipement de gaz lift
III.7.1 Equipements de surface
L'équipement de surface se compose de ; dispositifs de
mesure, dispositifs d'injection, et la ligne de gaz lift qui permet
l'acheminement de gaz d'injection depuis la source jusqu'au puits, cette ligne
renferme plusieurs vannes qui permettent en générale, l'isolement
d'une partie ou l'ouverture à la torche suivant leur emplacement
III.7.1.1 Dispositif d'injection
Représenté par une Duse réglable
placée sur la conduite d'arrivée du gaz avant la vanne
d'annulaire, permet d'assurer et de régler le débit de gaz
injecté.
30
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.7.1.2 Dispositif de mesure
En surface le système d'injection doit être
équipé par de dispositifs de mesure, et ceci pour le bon
fonctionnement du système de gaz lift, les paramètres à
mesurer sont la pression et le débit d'injection
Les dispositifs de mesure sont les manomètres (pour
mesurer les pressions tbg et csg), et un dispositif de mesure de débit
représenté par l'orifice de DANNIEL et un enregistreur de type
BARTON.
III.7.2. Equipements de fond
L'équipement de fond comprend les mandrins, les vannes
de gas lift et autre équipements spécifique à usage
particuliers.
III.7.2.1.les mandrins
On peut trouver principalement trois types de mandrins :
1) mandrins conventionnels ;
2) mandrins à poche latérale (side pocket mandrel)
;
3) mandrins pour vannes concentriques.
1) Mandrins conventionnels :
Ils sont fabriqués à partir
d'élément de tubing. Les vannes et les clapets anti-retour sont
vissés avant la descente à la base d'un réceptable qui
percé d'un canal permettant au gaz de passer de l'annulaire vers le
tubing.
Ce type de mandrins est le plus ancien il présente
plusieurs inconvénients, car toute opération de repêchage
ou de maintenance exige un WO, il est utilisé surtout en USA avant
l'invention des mandrins à poche latérale, où les puits
sont assez profond (WO ne coûte pas très chère).
2) Mandrins à poche latérale
Cette technologie des mandrins est inventée par le
constructeur Américain CAMCO en 1954, et associée au
développement de wireline. Incorporé dans le train de tubing, les
mandrins sont descendus vides ou avec des vannes de test au cours de
l'équipement de puits. Ensuite, l'emplacement ou le repêchage des
vannes se fait depuis la surface à l'aide de wireline.
Chapitre III : Présentation du gaz lift
A
B
Figure III 10:A_ Mandrin conventionnel B_ Mandrin à poche
latérale
3) Mandrins avec vanne concentrique
Ces mandrins sont équipés d'une vanne concentrique
où le passage du gaz se fait vers
celle-ci de l'annulaire.
La vanne concentrique peut :
? soit être intégré au mandrin ;
? soit être mise en place par travail au câble.
Ces mandrins avec vanne concentrique peuvent permettre de
résoudre certains
problèmes tels que problèmes d'encombrement en
complétion multiple, ....
31
32
Chapitre III : Présentation du gaz lift
Figure III 11:Mandrins avec vanne concentrique
III.7.2.2. Autres équipements spécifiques
Parmi ces équipements on a :
1) Clapet anti-retour
Placé à la base de tubing, son rôle est
d'empêcher le retour de fluide dans la formation il est indispensable en
gas lift intermittent lorsque les puits sont fortement
déplétés.
2) Sécurité annulaire
Particulièrement aux puits offshore. Elle permet d'assure
la sécurité de l'annulaire où le volume de gaz est
important.
3) Tubing spool
Équipé à sa base d'un joint isolant permet
d'assurer que l'annulaire sous pression ne puisse créer un quelconque
danger au dernier casing.
III.7.2.3 les vanne de gaz lift
Les vannes de gaz lift sont des injecteurs de gaz qui
fonctionnent comme des vannes
régulatrices tout ou rien.
Une vanne comprend deux parties :
? la vanne proprement dite ;
? le verrou de positionnement dans le mandrin port vanne.
33
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.8.Principe général d'une vanne à
gaz lift
Le corps de la vanne est en acier inoxydable. A
l'intérieur un clapet hémisphérique en carbure de
tungstène ouvre ou ferme sur un siège appelé orifice
(port) en carbure de tungstène ou en monel dimensionné en
fonction de débit d'injection souhaité. Le clapet est
relié par une tige au servomoteur.
A la base de corps de vanne, la plupart des vannes de gaz lift
sont équipés de clapet anti-retour. Ceux-ci n'offrent
pratiquement pas de résistance au passage du gaz et empêchent le
retour inverse de fluide évitant ainsi le remplissage de l'annulaire
quand le puits est fermé. Ils sont très utiles en cas
d'opération ultérieur de stimulation.
Le servomoteur, dont le rôle est de permettre
l'ouverture ou la fermeture de clapet sur son siège, peut être
deux types :
A) Pneumatique à soufflet ;
b) mécanique à ressort.
III.8.1. vanne à servomoteur pneumatique à
soufflet
Le servomoteur est une chambre à soufflet (Bellow)
remplie d'azote sous pression et préréglée par
l'étalonnage grâce à une petite vanne d'admission ou de
décompression placée sur le haut de la chambre.
Les soufflets sont fabriqués à partir de 2 ou 3
tubes concentrique monel de diamètre très voisin et
d'épaisseur 5/1000 de pouce. Ces tubes sont étirés et
pliés à froid. Le soufflet est raccordé à la
chambre par soudure à l'argent .la compression de soufflet
représente la course d'ouverture de clapet.
Le fonctionnement de ces vannes est celui d'une opposition de
forces entre celle dues à la pression de gaz injecté et des
fluides dans le tubing au droit de la vanne et celles due à la pression
d'azote dans le soufflet augmentée éventuellement par la force
exercée par u ressort.
Le réglage de la vanne est obtenu par le choix de la
pression d'azote dans le soufflet. L'étalonnage de la vanne sur banc en
surface devra tenir compte, pour le réglage de la pression d'azote dans
le soufflet, d'un coefficient de correction de température entre les
conditions de fond et celle de banc de tarage en surface.
Chapitre III : Présentation du gaz lift
III.8.2.Vanne à servomoteur mécanique
à ressort
Le clapet et sa tige sont solidaire d'un soufflet sans
pression interne qui ne sert qu'à la transmission des force est n'est
pas influencé par la température dans le puits, au fond, la
pression d'ouverture et de fermeture vont être contrôlées
par l'action d'un ressort taré.
Pour le réglage de la vanne, les constructeurs
traduisent l'effor de compression en effet de pression. Comme de plus, il n'y a
pas d'effet de température, l'étalonnage en surface est donc
très simple, un tour de vis de la butée de ressort
représentant une certaine pression.
La figure III 10A illustre une vanne de type casing operated,
la pression annulaire agit sur le soufflet en opposition à l'action de
ressort.
La figure III 10B illustre un autre type de vanne. La pression
annulaire n'intervient pour l'ouverture de la vanne que sur l'aire de clapet
alors que la pression tubing s'applique sur le soufflet transmetteur de forces.
En conséquent, l'effet de pression casing est beaucoup moins important
que l'effet tubing pour l'ouverture. De plus, l'orifice de clapet étant
dusé, seul l'antagonisme (pression tubing/ressort) entre en jeu pour la
fermeture de la vanne.
Cette vanne citée par les constructeurs comme
production pressure operated est souvent appelée par les utilisateurs :
vanne tubing operated.
34
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Chapitre IV : Performances du réservoir et du
puits
Introduction
Le point de fonctionnement d'un puits est le point
d'intersection de deux courbes, la courbe de performance du
réservoir (inflow) et la courbe de performance de
tubing (outflow).
Les performances "internes et externes" du réservoir
(Inflow and outflow performances) sont gouvernées par leurs propres lois
physiques, mais doivent avoir la même valeur en un point situé au
fond du puits. Ceci est l'application de la loi des noeuds» qui veut que
tout ce qui entre dans le noeud est égal à ce qui sort (inflow =
outflow).
IV.1 Inflow performance
IV.1.1 la perméabilité absolue
Les débits des fluides dans la roche dépendent des
variables suivantes :
Les gradients de pression, la saturation des fluides, la
viscosité des fluides, les propriétés des roches, et la
plus importante c'est la perméabilité.
La perméabilité absolue est la capacité
d'une roche à laisser passer une seule fluide à travers son
milieu poreux. Elle est mesurée en millidarcies. Plus la valeur est
grand plus l'écoulement de fluide est facile.
La perméabilité peut varier sensiblement dans
les roches à quelques mètres écartés ou même
avoir des valeurs différentes pour différentes directions
à travers la même section de la roche, Cette
propriété est anisotropie en raison des
hétérogénéités du réservoir.
Comme on le voit dans l'équation de Darcy :
q
q
A
? ?
Kdp
?
dl
(IV.1)
A
35
: La vitesse d'écoulement de liquide à travers la
section transversale dans une direction
dl
dp
donnée.
K : La perméabilité dans cette direction.
: Le gradient de pression.
u : La viscosité du liquide.
36
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
IV.1.2 l'indice de la productivité
Les équations de l'écoulement nous disent que
lorsque le puits est ouvert à la production, une onde de pression se
déplace à travers le réservoir provoquant la pression dans
la région touchée afin de diminuer continuellement avec le
temps.
En vertu de ces passagères ou infini les conditions
d'agir, les pressions en tout rayon donné diminue rapidement au
début, puis se stabilise avec le temps.
La pression au fond du puits Pwf, suit le même
schéma pour une production constante.
Figure IV 1: variation des pressions en tous rayons en fonction
du temps
Peu de temps après le début de
l'écoulement, la pression au fond du puits s'approche d'une valeur
stable, et quand on utilise cette valeur stable dans nos calculs, nous pouvons
l'utiliser comme une approximation des équations de l'écoulement
à l'équilibre dans notre analyse.
La différence entre la pression du réservoir
moyen et le fond du puits est appelée le pressure
drawdown.
37
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 2:Évaluation de pressure drawdown
Pressure drawdown = Pr -Pwf.
Le drawdown entraîne un débit Q et
définit l'indice de productivité J.
j ? Q
? P r P wf
Indice de productivité :
|
(IV.2)
|
L'indice de productivité représente la
réponse dynamique du réservoir et de ses propriétés
du fluide dans la zone de drainage d'un puits. IL définit la relation
qui existe entre le débit Q et la pression d'écoulement au fond
du puits Pwf pour une pression donnée de réservoir
Pr.
IV.1.3 Inflow performance Relationship - IPR
La construction de la courbe IPR (infow performance
relationship) est très importante dans la production. Cette
courbe représente la capacité d'un puits d'évacuer un
fluide du réservoir jusqu'au fond du puits.
IV.1.3.1 La méthode de l'IP : (l'indice de
productivité)
Quand la pression de fluide au fond du puits est au-dessus du
point de bulle l'indice de la productivité sera constant.
Comme la pression tombe au-dessous du point de bulle, l'indice
de productivité diminuera où fur et à mesure que le gas
sort de la solution.
Gilbert (1954), le père de l'ingénierie de
production moderne, il a été le premier à comprendre la
pleine signification de cette baisse de l'indice de productivité.
38
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Il a tracé la courbe qui représente la pression
d'écoulement au fond du puits Pwf en fonction du débit Q, c'est
l'IPR.
Figure IV 3:La courbe IPR
Parce que la pression du réservoir sera
généralement depleté par la production, l'IPR sur la vie
d'un puits est démontré par une famille de courbes diminue vers
l'origine. Chaque courbe représente la relation entre la pression et le
débit à une pression de réservoir donnée.
Figure IV 4:La variation de l'IPR sur la vie d'un puits
39
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Les extrémités des courbes IPR sont la pression
du réservoir moyenne Pr à un débit compris entre
zéro, et le débit maximal Q qui coule au fond du puits à
une pression de zéro,
dans la pratique il n'est pas possible d'atteindre cette
valeur, car la pression d'écoulement en fond du puits doit toujours
avoir une certaine valeur finie.
Au-dessus du point de bulle, les courbes des IPR sont des
lignes droite, car il y a une seule phase de fluide, et la
perméabilité est une constante égale à la
perméabilité absolue, l'indice de productivité est
égale à la pente inverse de la courbe IPR.
Au-dessous du point de bulle, le gas sort de la solution et
l'écoulement devient difficile qui provoque une diminution continue de
l'indice de productivité.
q ? p wf ? p
? ?
o 1 0.2 ? _
0 . 8 ?
wf
= _ ? ?
o max ? r ? ? p
r ?
IV.1.3.2 La méthode de VOGEL
L'objectif principal de VOGEL était de simuler
l'écoulement diphasique à travers un réservoir dans un
trou foré.
Généralement on dit qu'un écoulement est
diphasique lorsque la pression de réservoir est inférieure
à la pression de bulle Pr < Pb .
VOGEL a établi une relation empirique qui
caractérise ce type d'écoulement.
q p 2 IV3
: Le débit d'huile (STB/Day).
: La pression au fond du puits (psig).
Pression du réservoir moyenne ou la pression de bulle.
: Débit maximal qui correspond à , il peut
être déterminé en utilisant les données d'un
test, c'est-à-dire pour un débit donné du test, nous avons
:
?
qo
max
qo ?test?
1 ? 0.2
? ? ? 0.8 ?
? p ? ?
? pr? ? pr
?
wf ? p
? wf 2
40
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 5:La courbe IPR de Vogel
Résultats de VOGEL sont seulement pour la partie
incurvée dans la courbe IPR qui existe au-dessous du point de bulle.
Au-dessus du point de bulle, la courbe IPR est une ligne
droite, nous pouvons obtenir sa forme, en tirant la tangente de la courbe
à la pression de bulle, et l'étendant à la pression
initiale moyenne du gisement.
IV.2 Vertical Lift Performance
La courbe de tubing (VLP) présente la capacité
de l'installation et son influence sur l'écoulement en fonction des
pertes de charge engendrées, elle a été tracée
à partir des pressions de fond dynamiques calculées par l'une des
corrélations de pertes de charge verticales pour différents
débits liquides.
IV.2.1 Les régimes
d'écoulements
Un certain nombre de différents régimes
d'écoulement se produire lors de l'écoulement naturel dans les
tubulures verticales. Afin de décrire chacun.
- liquide flow : Dans ce cas la pression
à la base du tubing est supposée au-dessus du point de bulle,
d'où le régime d'écoulement est monophasique.
- bubble flow : le mouvement montant du
liquide est accompagné par réduction de pression, et que la
pression descend au-dessous du point de bulle, les bulles de gas commencent
à se former. Ces bulles glissés vers le haut dans la colonne.
- slug flow : Plus haut dans le tubing, la
pression continue de baisser, plus le gas est libéré de solution
et les plus grosses bulles croître régulièrement par les
dépassements et coaliser avec les plus petits, comme ils se
déplacent vers le haut, portent entre eux
41
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
les gouttes d'huiles contenant des petites bulles de gas. C'est
le régime le plus efficace.
Figure IV 6:Les régimes d'écoulement
- annular flow : Plus élevé
dans le tubing, à des pressions encore plus bas, le gas forme un canal
continu dans le centre de la chaîne, et l'huile se déplace
lentement vers le haut dans un anneau annulaire sur les parois internes du
tube.
- mist flow : Enfin, si le tube a une
longueur considérable de sorte qu'une baisse de pression importante a
partir du bas vers le haut, l'annulaire de liquide se disparaître, ne
laissant que le flux de gas entraînant un brouillard de gouttelettes de
liquide.
IV.2.2 Les variables influençant sur les pertes
de charges
Afin d'analyser et de concevoir nos systèmes de
production, il est nécessaire de calculer la chute de pression qui
existe entre le fond du puits et la surface lors de l'écoulement
naturel. Le calcul de cette chute de pression pour toutes les conditions
possibles est complexe.
Nous sommes obligés de compter sur des
corrélations empiriques ou semi-empiriques. Ces corrélations
tenir compte des sept variables importantes qui influent sur les pertes de
charge d'un puits éruptif.
Ces variables sont : la taille de tubing, le débit, la
viscosité du fluide, la densité du fluide, rapport gas-liquide
(GLR), rapport eau-huile (WOR), et enfin, l'effet de glissement. Une autre
variable est la déviation des puits verticaux.
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
? taille de tubing
L'augmentation de diamètre provoque une diminution de
perte de charge, Le schéma ci-dessous représente l'effet de
taille de tubing sur les pertes de charge.
Figure IV 7:influence de la taille de tubing sur les pertes de
charge
? la densité du fluide
L'augmentation de la densité du fluide faire augmenter les
pertes de charge.
Figure IV 8:influence de la densité sur les pertes de
charge
? La viscosité
Nous voyons que les grandes valeurs de la viscosité
accorder une plus grande perte de charge, dû à l'augmentation de
la pression de frottement.
42
43
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 9:influence de la viscosité sur les pertes de
charge.
? GLR :
L'augmentation de GLR accompagnée par une diminution des
partes de charges.
Figure IV 10: influence de GLR sur les pertes de charge
? WOR :
Comme le rapport eau-huile (WOR) croît, les pertes de
pression dans le tubing augmentent également.
44
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Figure IV 11:influence de WOR sur les pertes de charge
IV.2.3 Verticale corrélations flow
Maintenant que nous avons discuté les sept variables
principales qui influent sur l'écoulement dans le tubing, nous devons
examiner les différentes méthodes qui ont été
développées pour calculer les pertes de charge, Il n'est pas
surprenant que nos méthodes de prévision ne sont pas basés
sur la solution exacte d'équations mathématiques, mais
plutôt sur des relations empiriques ou semi-empirique.
Ces relations ont été développées
en faisant certaines hypothèses sur les équations applicables
à l'écoulement, et la collecte de données à partir
d'un certain nombre du puits éruptifs dans des conditions
contrôlées. Le résultat est la publication d'un ou
plusieurs corrélations basées sur des bases
mathématiques.
W ?qo
.Pm
IV.2.3.1 Corrélation de Poettman et
Carpenter
Cette corrélation est développée à
partir de l'équation générale de l'énergie,
où le
mélange (huile, eau, gas) est considéré
monophasique.
La corrélation de Poettman et Carpenter suppose que :
? L'effet de la viscosité est négligeable.
? Le terme d'accélération est négligeable
(V= constante).
1) Une valeur moyenne pour le facteur de
frottement le long du tubing.
La détermination des pertes de charge avec cette
méthode est faite en utilisant des
abaques en termes de ñ et
w.
(IV.4)
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Où : La masse volumique.
: Volume du mélange (huile, eau, gas). W
: Débit massique du fluide.
?1 ? r
? ?? . ? ?
? 144 ??
2 g.w.d
F ?
h ?h2?
2) Le gradient de pression peut être
exprimé comme suit :
10 5
dP
|
|
?
|
F.W
2
|
|
?
?
|
|
(IV.5)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
dh
|
7,413.10
|
.d
?
|
|
45
3) Le facteur de frottement :
(IV.6)
4v
2?1
P1 : la pression à la profondeur h1.
P2 : la pression à la profondeur h2.
d : le diamètre de la conduite (tubing).
V : la vitesse du fluide.
g : la gravité.
IV.2.3.2 Corrélation de Francher et
Brown
Cette corrélation donne la plus petite valeur possible de
VLP, car elle néglige les glissements de gas/liquide, il faut toujours
prévoir une pression qui est inferieurs a la valeur mesuré.
Même si elle fait un bon match, Francher et Brown ne
devrait pas être utilisée pour les travaux quantitatifs.
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
q 1
? ?
q q
l ? g
La procédure de calcul pour cette corrélation
est la même que la méthode de Poettman et Carpenter, avec une
petite modification sur la détermination de facteur de frottement.
Ils ont introduit l'effet de GLR sur le facteur de frottement
pour :
300 < GLR < 1500 scf/bbl et 1500 < GLR < 3000
scf/bbl.
FR g d
IV.2.3.3 Corrélation de Beggs et Brill
.
Beggs et Brill ont développé une
corrélation de la perte de charge, qui est applicable pour les conduites
horizontales de faibles diamètres 1" et 1"1/2. Pour les
problèmes d'écoulements inclinés et verticales, Beggs et
Brill ont introduit un facteur qui prend en considération de
l'inclinaison qui change de -90° à
+90°
N?
Elle surestime les chutes de pression dans les puits verticales
et déviés.
Cette méthode est basée sur la détermination
du régime d'écoulement qui dépend de :
1) hold-up des liquide sans frottement ë :
.(IV.7)
2) nombre de Froude NFR :
|
Vm
.(IV.8)
|
|
Où
Vm : vitesse superficielle de
mélange. d : diamètre.
3) calcul des paramètres de correction :
L1 = 316. ë0, 302 L2 = 0,1.
ë-1,4516
L3 = 0,0009252. ë-2,4684 L4 = 0,5. ë-6,738
(IV.9)
4) sélection de régime d'écoulement :
Tableau IV 1:régime d'écoulement
Régime d'écoulement Limites
Ségrégation X < 0.01 et NFR = L1
ou X < 0.01 et NFR = L1
Transition X < 0.01 et L2 < NFR < L1
Intermittent 0.001 < X < 0.4 et L3 < NFR < L1
ou X < 0.4 et L3 < NFR < L4
Distribution X < 0.4 et NFR < L1
ou X > 0.4 et NFR > L4
46
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
5) calcul de facteur de correction d'inclinaison
:
(IV.10)
Avec :
Tableau IV 2:facteur de correction d'inclinaison
Ecoulement
|
d
|
e
|
Ségrégation
|
0.011
|
-3.768
|
Intermittent
|
2.960
|
0.3050
|
f g
3.5390 -1.614
0, 8725 ln Y+ 0, 01853 ln
( )4
-0.4473 0.0978
S
?
-
NB : pour l'écoulement de
distribution C=O.
ln Y
[ ( ) ]2
HL o
6) Calcul des facteurs de correction du Hold-up :
ø = 1 + c x [ sin (1.8 xè ) - 0.333 sin
3 (1.8xè ) ] (IV.11).
Pour tubing vertical ø = 1 + 0.3X c
0,0523+ 3,182lnY-
( ) 2
7) Calcul de liquide hold-up : HL(è) = HL(0) X
ø .(IV.12)
8) Calcul le rapport de friction : FTP / FNS =
es (IV.13)
Avec
Y?
2
Y
9) 47
Calcul du facteur de frottement sans glissement :
1
? N ?
2 log ? log N
3. 8215
F TP = 2
1
? ?(IV.14)
j
?
?
?
? 4, 5223 ?
F NS
RE
RE _
F F
NR TP
10) Calcul du facteur de frottement pour les deux phases :
FTP ?
.
(IV.15)
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
11) Le gradient de pression :
AP ?
AH
.(IV.16)
F G V
TP m m
PTP
+
2
gd
48
g.p
Où :
: vitesse superficielle.
IV.2.3.4 corrélation Hagedorn et Brown
La corrélation de Hagedorn et Brown est probablement la
corrélation VLP la plus
largement appliquée. Elle fonctionne bien pour bubble et
slug régimes d'écoulement dans une
large gamme d'applications. À des faibles débits,
elle sous-prédit les pressions. Cela peut
entraîner des prévisions optimistes pour un minimum
de débit stable.
Holdup=l'aire occupée par le liquide/la
section de pipe.
? Hagedorn et Brown a constaté le holdup de liquide
pourrait être corrélée à quatre
paramètres sans dimension :
NLV ?
1.938 VSL?L ?4
NGL ?
1.938 VSG L
? ?4
Nd ?
120.872 L
d L
? ?2
NL ?
0.15726 1 LL
L ?
?4
VsL ?
ft/sec
L ?
lbm/ft3
1
L
Nombre de vitesse de liquide.
VsG ?
ft/sec
1
L
Nombre de vitesse de gas.
1
Nombre de diamètre de la pipe.
1
3
Nombre de viscosité liquide.
L ?
dyne/cm
? Les expressions ci-dessus sont sans dimension lorsque les
paramètres ci-dessous sont
exprimés en unités pratique suivants :
Vitesse superficielle du liquide
Vitesse superficielle du gas
Densité de Liquide
Tension Interfacial
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Viscosité de Liquide
Diamètre de Pipe
? Le liquide comprend à la fois l'huile et l'eau, donc
la question qui se pose est du calculer les propriétés de
mélange. Dans cette corrélation on utilise la moyenne
pondérée approche :
? les débits fractionnaires de l'huile et de l'eau sont
définis comme suit :
? dP ? g
? l ?
p s =plhl
+pg
? La fonction de corrélation est inscrite d'une valeur de
CNL. Le nombre de liquide corrigé est lu à partir d'un graphique
CNL vs NL.
? Une fois les facteurs de correction ont été
déterminés, le holdup est calculé.
? À cause de changement d'altitude (terme de
gravité) le gradient de pression est calculée à partir de
:
?? ? ? l l
h ?
?
? dL ?g
Gravity c
1 ?
h
dP ? V
2
? ? f m
?? ? f
? dL ?2 g
d
Friction c
p n =plAl
+pg(1_Al)
VM ? VSL
? VSG
f p
g
- Le gradient de pression due à la friction est
donné par :
?
p
Où :
p
49
V SL
l
V
? ?
M
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
- Le gradient de friction est écrit en termes de
débit massique (W) comme suit :
.(IV.18) - Cette expression se simplifie en :
?
n
Vd N? Re ?
s
Où : (IV.19)
W= débit massique lbm/Day
s= densité basée sur le holdup de liquide
lbm/ft3
d= diamètre intérieur de pipe
feet
f=facteur de friction de deux phases
dimension
- Le coefficient de frottement en deux phases est
corrélé avec le nombre de Reynolds à
deux phases en utilisant le schéma standard de Moody.
m
- Le nombre de Reynolds à deux phases est défini
comme suit :
? dP ( )
? p V
s m
??
? dL JAcceleration
2gdL
(IV.20)
Où :
L'accélération est donnée par :
dL ?
dP ?
p ( V
2 )
s m
2
A
c
(IV.21)
g c
- Où Vm est la différence de la vitesse de
mélange entre les extrémités de l'entrée et la
sortie d'un élément de pipe. Le gradient
d'accélération est appliqué comme une correction (Ek)
à la somme de la gravité et des gradients de friction comme suit
:
E=
K dP ??
dL ??
2 A
dp (IV.22)
? dP ?
?? ? ? dL ?1
?E
Total
(IV.23)
??
? dL ?Gravity
??
? dL ?Friction
- la chute de pression totale est calculée à partir
de :
? dP ?
? dP ?
50
51
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
Les améliorations suggérées par Brill et
Hagedorn ont été mises en oeuvre dans PROSPER :
L'expérience a montré que Hagedorn et Brown
donne d'excellents résultats pour les puits de pétrole en bubble
et slug flow.
IV.2.3.5 Corrélation de Petroleum
Experts
Cette corrélation combine les meilleurs
caractéristiques des corrélations existant, il utilise la
corrélation de Hagedorn-Brown dans le régime slug flow.
IV.3 Le point de fonctionnement du puits
Il suffit de tracer sur le même graphique, la
réponse du réservoir, et la réponse du tubing. Ces deux
courbes se coupent en un point qui est le point de fonctionnement du puits
(couplage particulier d'un réservoir et d'une complétion)
caractérisé par un débit et une pression de fond dynamique
(Q, Pwf).
Il change selon un changement dû à l'un des
paramètres qui caractérisent le réservoir ou le tubing,
puisqu'il est sensible à certains paramètres.
Le point de fonctionnement
Figure IV 12:Inflow + Outflow performances
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
IV.4 PETROLIUME EXPERT PROSPER
IV.4.1 Définition
Le PROSPER (PROduction and
Systems PERformance) est un logiciel d'analyse de
Performance des Systèmes de production.
PROSPER peut aider les ingénieurs de production ou de
réservoir pour prédire l'écoulement et la
température dans les tubings et les pipelines avec exactitude et
vitesse. Les calculs de sensibilité que PROSPER nous offre permettent
aux designs existants d'être optimisés, et l'influence des futurs
changements sur les paramètres du système
considéré.
En séparant la modélisation de chaque composant
du système de production, PROSPER permet ainsi à l'utilisateur de
vérifier chaque modèle de sous-système par le biais de la
fonction matching, PROSPER assure que les calculs sont aussi exacts que
possible. Une fois un modèle du système a été
réglé aux vraies données de champ, PROSPER est
utilisé avec confiance pour modeler le puits dans les différents
scénarios, et faire les prédictions avancées de pression
de réservoir basées sur les données de la production de
surface.
52
Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits
IV.4.2 L'organigramme de fonctionnement de
PROSPER
Figure IV 13:L'organigramme de fonctionnement de PROSPER
53
54
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Introduction
L'objectif de cette optimisation est de maximiser le débit
de production qui est limité par de multiples contraintes comme la
capacité de traitement des eaux et de station de compression,
Avant l'optimisation, il faut construire le modèle de
notre système de production, en utilisant le PROSPER qui calcule les
pertes de charge au niveau du puits.
V.1.Modélisation des puits par PROSPER
Pour faire la modélisation du système, il faut
modeler tous les puits par PROSPER. La procédure de cette
modélisation est présentée dans l'exemple suivant :
(ZR230H)
V.2. Modélisation du puits (ZR230H)
Les étapes de modélisation de ZR230H par PROSPER
sont comme suit :
V.2.1. Les données d'entrée
La création d'un modèle d'après le PROSPERE
exige certain nombre de données :
V.2.1.1. Les options du système
? Avant de commencer il faut définir toutes les options du
modèle.
? Le type du fluid: «oil and
water».
? La méthode utilisée : « Black
oïl» qui donne une description simplifiée des
fluides.
V.2.1.2 Les données PVT
Les données PVT introduisent dans le modèle sont
représentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau V 1:Les données PVT
GO R Sm3/ Sm3
|
Densité l'huile API
|
Densité de
gas Kg/m3
|
Salinité de l'eau Ppm
|
Viscosité d'huile Cp
|
FVF BO
---
|
Pourcenta ge de H2S
%
|
Pourcentag e de CO2
%
|
Pourcentag e de N2
%
|
63 43 0.75 158000 0.60 1.225 0 -- --
L'étalonnage de ces propriétés peut
augmenter, considérablement, la précision des corrélations
dans la gamme de pressions et de température pour le système
modélisé. Un modèle est dit calibré s'il est
capable de reproduire correctement les données mesurées avec une
erreur acceptable.
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Nous affichons par la suite deux courbes dans la figure (V.1)
qui représente la solution Bo et la figure (V.2) qui
représente la solution GOR.
? Le Bo représente l'huile en place dans le
réservoir mélangé avec d'autre fluide (eau) en rapport
à l'huile produite en surface ;
? Le Rs représente le gaz libéré plus gaz de
formation.
Ces deux paramètres sont importants. Ils nous
renseignent beaucoup sur notre production et améliore les
prédictions faites pour chaque puits.
Figure V 1:Représente du Bo du puits ZR230H
Figure V 2:Représente GOR du puits ZR230H
55
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
V.2.1.3 Les données des équipements
Les données d'entrées du système des
équipements sont :
La déviation du sondage.
Les équipements de fond de puits
Le gradient géothermique
Les capacités calorifiques moyennes
V.2.2.Inflow Performance Relationship (IPR)
La méthode Vogel utilisé pour le calcul de l'IPR
est conditionnée par les paramètres
du puits ci-dessous :
Le gisement de zarzaitine est un gisement d'huile
saturée
PG<Pb, Pwf<Pb.
Tableau V 2:les donnes PVT de réservoir
Pression de
|
Pression de
|
Pression de
|
Pression de
|
Pression
|
bulle
|
fond dyn
|
réservoir
|
tète
|
statique
|
[Psig]
|
[Psig]
|
[Psig]
|
[Psig]
|
[Psig]
|
1672.87 1151.58 1270.53 146.24 1261.63
? La courbe IPR de puits ZR230H :
Figure V 3:L'IPR de ZR230H
56
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Pour des raisons de calcul, le PROSPER considère la
décroissance de la pression du fond jusqu'au point zéro, ce qui
explique incurvation à partir de la pression de bulle.
V.2.3 Le choix de corrélation du calcul de perte
de charge
Il est bien connu qu'il n'y a pas une corrélation
multiphasique universelle, donc il faut faire une comparaison entre les
corrélations disponibles pour choisir la meilleure.
Figure V 4:Comparaison entre les corrélations
On peut voir clairement que les points d'essai sont
situés proche aux courbes de Fancher&Brown et Hengdom Brown, car
Fancher&Brown prend le minimum des pertes de charge, tandis que Petroleum
Experts prend le maximum de ces dernières.
Nous pouvons également voir que la corrélation
Fancher&Brown est très proche des points d'essai, donc nous allons
sélectionner cette Corrélation.
57
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
V.2.3.1 La courbe IPR-VLP (sans gaz lift)
Figure V 5:La courbe IPR/VLP
Le point de fonctionnement est : (l'intersection des deux
courbes)
Le graphe ci-dessus montre un puits éruptif, mais la
possibilité d'amélioration de son débit par l'injection du
gaz lift nécessite l'optimisation suivante.
V.3.Optimisation de gaz-lift
V.3.1.Les données d'entrée de gaz lift
La méthode choisie pour l'optimisation est « Fixed
Depth of Injection », la profondeur est fixée à 1281 m du
fait que le puits est équipé des vannes pendant la
complétion.
Les caractéristiques du gaz lift injectés sont
représentées dans le tableau Ci-dessous : Tableau V 3:Les
données du gaz lift
58
Gaz lift Method Gas lift (continuous)
Gaz lift Type Fixed depth of injection
Gaz lift Gas Gravity 0.75 (kg/m3)
--- (percent)
Mole percent N2 --- (percent)
Gaz lift valve Depth(measured)
Mole percent H2SO4 0 (percent) Mole
percent CO2
1281 (m)
59
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
V.3.2.La courbe de performance
Figure V 6:La courbe de performance
La courbe ne commence pas de zéro du fait que le puits
est éruptif. On observe dans cette courbe que l'augmentation du
débit d'injection de gaz lift, provoque une augmentation du débit
d'huile sous l'effet de la diminution des pertes de charges hydrostatiques, et
après une certaine valeur, le débit d'huile commence à
stabilise sous l'effet de l'augmentation des pertes de charges par friction.
Il aussi à noter qu'à partir d'un certain point
l'augmentation du débit de gaz lift n'a pas d'effet significatif sur le
débit d'huile.
V.3.3. Les défèrent courbes IPR-VLP avec
plusieurs débits gaz lift
La figure (V.7) montre la performance du réservoir
(IPR) et de la colonne (VLP) avec gaz lift, l'intersection de l'IPR avec les
courbes VLP indique une meilleure performance de la colonne pour un
débit de gaz lift entre 600 et 1000 Sm3/d.
par ce que le puits est éruptif et un petit apport
d'énergie il va nous donner une légère augmentation en
matière du débit d'huile par conséquent le gaz lift a
effet négatif sur les pertes de charge par friction.
Donc le point de fonctionnement pour un débit de gaz lift
1000m3/Day
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Figure V 7:VLP avant et après l'injection du gaz
lift
Qoil=245.487 m3/Day
P=1135.67 Psig
V.3.4 les défèrent courbes IPR-VLP avec
plusieurs water cat
Figure V 8:VLP/IPR AVEC PLUSIEURS WATER CAT
60
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Cette figure (V.8) schématise la performance du
réservoir (IPR) et de la colonne hydrostatique (VLP) avec gaz lift, et
changement de water cat l'intersection de l'IPR avec les courbes VLP indique
une meilleure performance de la colonne pour un water cat 1% et 40%.
Donc l'augmentation de water cat donne une diminution de
débit huile car le poids de collons de production est augment.
V.4. Modélisation du puits (ZR178)
Les étapes de modélisation de ZR2178 par PROSPER
sont comme suit :
V.4.1.Les données PVT
Les données PVT introduisent dans le modèle sont
représentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau V 4:Les données PVT
GOR
|
Densité
|
Densité
|
Salinité
|
Viscosité
|
FVF
|
Pourcent
|
Pourcent
|
Pource
|
|
l'huile
|
de gas
|
de l'eau
|
d'huile
|
BO
|
age de H2S
|
age de CO2
|
ntage de N2
|
116
|
43
|
0.75
|
158000
|
0.60
|
1.22
|
0
|
|
|
Sm3/Sm
|
API
|
Kg/m3
|
ppm
|
Cp
|
5
|
%
|
%
|
%
|
3
--
Nous affichons par la suite deux courbes dans la figure (V.9) qui
représente la solution Bo et la figure (V.10) qui
représente la solution GOR.
Figure V 9:Représente GOR du puits ZR178
61
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Figure V 10:Représente du Bo du puits ZR178
V.4.2. Inflow Performance Relationship (IPR)
La méthode Vogel utilisé pour le calcul de l'IPR
est conditionnée par les paramètres du puits ci-dessous :
Le gisement de ZARZAITINE est un gisement d'huile saturée
PG<Pb, Pwf<Pb.
Tableau V 5:les donnes PVT ZR 178
Pression de
|
Pression de
|
Pression de
|
Pression de
|
Pression
|
bulle
|
fond dyn
|
réservoir
|
tète
|
statique
|
[Psig]
|
[Psig]
|
[Psig]
|
[Psig]
|
[Psig]
|
1672.87 546.98 1186.41 67.85 1252.49
V.4.2.1La courbe IPR de puits ZR178
Figure V 11:LA COURBE DU L'IPR de ZR178
62
63
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Pour des raisons de calcul, le PROSPER considère la
décroissance de la pression du fond jusqu'au point zéro, ce qui
explique incurvation à partir de la pression de bulle.
V.4.3 Le choix de corrélation du calcul de perte
de charge
Il est bien connu qu'il n'y a pas une corrélation
multiphasique universelle, donc il faut
faire une comparaison entre les corrélations disponibles
pour choisir la meilleure.
Figure V 12:Comparaison entre les corrélations
On peut voir clairement que les points d'essai sont
situés proche aux courbes de pétroleum expert et Hengdom Brown,
car pétroleum expert prend le minimum des pertes de charge, tandis que
Denis and Ros prend le maximum de ces dernières.
Nous pouvons également voir que la corrélation
petroleum expert est très proche des points d'essai, donc nous allons
sélectionner cette Corrélation.
64
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
V.4.4 La courbe IPR-VLP (sans gaz lift)
Figure V 13:La courbe IPR/VLP
Le graphe ci-dessus montre que il n'est Ya une intersection entre
VLP et IPR donc le puits non éruptif, mais la possibilité
d'amélioration de son débit par l'injection du gaz lift
nécessite l'optimisation suivante.
V.5.Optimisation de gaz-lift
V.5.1.Les données d'entrée de gaz lift
La méthode choisie pour l'optimisation est « Fixed
Depth of Injection », la profondeur est fixée à 1381 m du
fait que le puits est équipé des vannes pendant la
complétion.
Les caractéristiques du gaz lift injectés sont
représentées dans le tableau Ci-dessous :
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Tableau V 6:Les caractéristiques du gaz lift
injectent
Gaslift Method Gas lift (continuous)
Gaslift Type
Gaslift Gas Gravity
Mole percent H2SO4
Mole percent CO2
Mole percent N2
Gaslift valve Depth(measured)
|
0.75 0 --- --- 1381
|
Fixed depth of injection
(kg/m3) (percent) (percent) (percent) (m)
|
65
V.5.1.1 La courbe de performance
18 16 14 12
10 8 6
4 2 0
|
|
0 5000 10000 15000 20000
gas lift inject(m3/dy)
|
Figure V 14:La courbe de performance
La courbe commence de zéro du fait que le puits est non
éruptif.
On observe dans cette courbe que l'augmentation du
débit d'injection de gaz lift, provoque une augmentation du débit
d'huile sous l'effet de la diminution des pertes de charges hydrostatiques
(poids de collons de production), et après une certaine valeur, le
débit d'huile commence à stabilise sous l'effet de l'augmentation
des pertes de charges par friction.
Il aussi à noter qu'à partir d'un certain point
l'augmentation du débit de gaz lift n'a pas d'effet significatif sur le
débit d'huile.
66
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
V.5.2. Les défèrent courbes IPR-VLP avec
plusieurs débits gaz lift
Figure V 15:courbes VLP/IPR avec plusieurs débits gaz
lift
Cette figure montre la performance du réservoir (IPR)
et de la colonne (VLP) avec gaz lift, l'intersection de l'IPR avec les courbes
VLP indique une meilleure performance de la colonne pour un débit de gaz
lift entre 10000 et 11000 Sm3/d. par ce que le puits est non
éruptif et un apport d'énergie il va nous donner une augmentation
en matière du débit d'huile par conséquent le gaz lift a
effet négatif sur les pertes de charge par friction
Donc le point de fonctionnement pour un débit de gaz lift
10000m3/Day :
Qoil=16.21 m3/Day
P=572.854 Psig
67
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
V.5.3. les défèrent courbes IPR-VLP avec
plusieurs water cat
Figure V 16:courbes IPR-VLP avec plusieurs waters cat
Cette figure schématise la performance du réservoir
(IPR) et de la colonne hydrostatique (VLP) avec gaz lift, et changement de
water cat l'intersection de l'IPR avec les courbes VLP indique une meilleure
performance de la colonne pour un water cat 1% et 20%. Donc l'augmentation de
water cat donne une diminution de débit huile car le poids de collons de
production est augment.
68
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
V.6. Synthèse de l'optimisation
Suivant la procédure d'étude, nous avons
synthétisé les résultats obtenus de l'optimisation des
paramètres d'injection gaz lift des six puits dans un tableau
récapitulatif, comme illustrer dans tableau (V.7)
Tableau V 7:Résultats de l'optimisation des six Puits
Puits
|
QHuile Actuel
|
Q HuileOptimisé (m3/j)
|
Qg Actuel (m3/j)
|
QgOptimisé
|
ZR230H
|
227.70
|
245.87
|
0
|
1000
|
ZR178
|
16.50
|
16.70
|
12010
|
10000
|
ZR48
|
12.80
|
13.75
|
15960
|
7000
|
ZR176
|
35.50
|
35.02
|
8700
|
1000
|
ZR13
|
37.6
|
53.20
|
0
|
5000
|
ZR154
|
108.50
|
108.20
|
9000
|
5621000
|
Total
|
445.70
|
474.63
|
45670
|
29620
|
Après analyse et observation des résultats de
l'optimisation, nous avons
subdivisé les six puits en trois catégories selon
leur mode de réponse à l'injection de gaz lift à savoir
:
· Puits présentant un gain de production avec un
gain à la quantité plus importante dans gaz lift
injecté.
· Puits présente une gaine de gaz lift injecte
avec une augmentation plus importante de la production.
· Puits aux conditions optimales quelle que soit la
quantité de gaz injecter augmente la quantité de production reste
constante.
V.7.Design élévateur à gaz dans
PROSPER
V.7.1.Stratégie de conception des vannes GL de ZR
147 (Work-over voir annexe 5)
Il a été décidé que le
système de levage à gaz et les positions des mandrins de poche
latérale dans le tube de production où des soupapes de levage
à gaz doivent être placées pour le déchargement,
doivent être effectués sur la base de la situation la plus
favorable Productivité des puits. Cette situation correspond au cas
où la pression du réservoir et que la coupe d'eau augmente.
Rappelons que, dans ces conditions, le rapport de l'eau au liquide est plus
grand que le premier et que les pertes de pression dues à la
gravité sont beaucoup plus
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
importantes en raison de la présence d'une plus grande
fraction d'eau dans le tube, Finalement, la pression fournie par le
réservoir ne sera pas suffisante pour soulever les liquides
jusqu'à la surface.
V.7.2.Processus de conception de l'élévateur
de gaz =1279.23psi et WC=20%
Toutes les données d'entrée
éditées serviront à la nouvelle conception de l'espacement
des vannes GL, comme indiqué à la Figure (V.17).
L'injection et la pression d'injection initiale,
c'est-à-dire la pression d'injection initiale pendant le processus de
déchargement, sont choisies pour être égales à 1160
psi de manière à respecter la restriction de pression d'enveloppe
initialement fixée. On notera que, même si la pression maximale
autorisée à la surface est de 2 000 psi, on décide
d'appliquer une approche plus conservatrice. Le dP entre les soupapes est
réglé à 250 psi. Cela signifie que la pression dans
l'espace annulaire doit être au moins égale à la pression
de tube plus 250 psi qui sont consommés dans la vanne. En pratique, il
s'agit d'une mesure de sécurité pour assurer l'écoulement
de gaz à travers la vanne. Son effet sur les calculs est que, au cours
du processus de conception, les vannes sont placées à quelques
pieds de moins que prévu. La profondeur maximale de l'injection de gaz
est réglée à 1320 m très proche des emballages de
production (1369 m). L'espacement minimum des vannes de déchargement est
laissé à sa valeur par défaut (250 m). Si au cours des
calculs la vanne suivante est calculée pour être à une
profondeur inférieure à 250 m, les calculs s'arrêteront. Le
fluide de finition est une saumure, légèrement plus lourde que
l'eau pure et a un gradient de pression statique égal à
0.6203psi/ft.
Le type des vannes utilisé et BK1.
69
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Figure V 17: Gas lift design input: Main screen
Après l'introduction des données
d'entrée de base, le processus de conception suit. En haut de la Figure
(V.17), le taux d'injection optimal calculé par PROSPER est visible. La
courbe de performance de l'élévation de gaz est
représentée sur la figure (V.19) Le taux optimal d'injection de
gaz selon les calculs est de 12 (1000?? / jour), le taux d'injection de gaz
maximum disponible. Le taux de gaz optimal se réfère à la
vitesse qui donne une production maximale.
70
71
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Figure V 18: Gas lifts design: Calculation screen
L'arrière-plan de calcul de la dérivation de la
courbe de performance de l'élévation de gaz est l'analyse de
sensibilité de divers taux d'injection à diverses profondeurs
d'injection pour chaque débit. Les profondeurs et les taux d'injection
sont espacés de façon aléatoire par PROSPER. Il est
important de noter que, ils ne sont pas tracés pour une profondeur
maximale fixe d'injection et cela ne doit pas être confondu. Dans la
figure (V.19), les points rouges correspondent aux taux de gaz choisis et la
ligne rouge c'est la courbe de performance ajustée.
72
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Figure V 19: Gas lift performance curve
La courbe fournit la vitesse d'injection optimale qui
constitue un paramètre de conception pour le processus d'espacement de
soupape. Après (5069 m3/jour) la quantité d'huit
produit est faible verre constante par apport à la quantité de
gaz injecter jusqu'à attendre (27470 m3/jour) de gaz
injecté. Après cette dernier valeur de gaz injecté la
courbe diminue du fait que, lorsque de grandes quantités de gaz sont
présentes dans le tube, les forces de frottement prédominent dans
le système (la friction est dominante par rapport à la
réduction de la durée de gravité) et la chute de pression
dans le tube Devient plus grande, ce qui réduit éventuellement le
taux de production. La courbe de performance de l'élévation de
gaz est utilisée pour dériver à la courbe
d'équilibre.
Si la Figure (V.19) est récurrente, en bas de
l'écran de conception et après le processus d'espacement des
soupapes, les conditions de fonctionnement finales sont visibles. Un taux
d'injection de gaz constant de (1550 m3/jour) avec une pression
d'injection de 1060 psi, peut fournir (37.35 m3/jour) d'huile.
Dans la figure(V.20), le processus d'espacement des soupapes
est illustré par un diagramme de pression par rapport à la
profondeur. Dans le coin supérieur droit du diagramme, les lignes rouges
correspondent à diverses pressions d'injection de gaz à la
tête du carter. Les lignes vertes représentent le gradient de
pression statique du fluide de l'enveloppe, tandis que la courbe bleue est la
courbe d'entrée / sortie d'équilibre.
73
Chapitre V : Modalisation et Optimisation
Figure V 20: Gas lift design: PvD plot
Les informations de base sur l'espacement des valves sont
présentées dans le tableau (V. 8)
Tableau (V. 9):valve spacing results
Valve Valve MD TVD Tubing Casing Openin Gas lift
Port
type (m) (m) pressur pressur g CHP gas rate
size
e (psig) e (psig) (psig) (1000 (64ths
3/day) inch)
1
|
Valve
|
533.83
|
533.83
|
250.75
|
1209.66
|
1160
|
0.155
|
8
|
2
|
Valve
|
976.09
|
976.09
|
417.99
|
1200.81
|
1110
|
0.155
|
8
|
3
|
orifice
|
1320
|
1320
|
596.96
|
1176.63
|
1060
|
1.541
|
4
|
|
74
Conclusion générale et recommandation
Conclusion générale
L'étude d'optimisation réalisée sur
quelque puits du gisement de ZARZAITINE nous permet de conclure ce qui suit
:
> Le fluide s'écoulant dans le réservoir est
un fluide diphasique et la pression de réservoir est inférieure
à la pression de bulle. Donc la courbe de performance du
réservoir IPR (Inflow Performance Relationship) est
déterminée à partir de l'équation de Vogel.
> Nous avons choisi la corrélation qui donne le
minimum de perte de charge vertical VLP (vertical lift performance)
> La corrélation la plus adéquate et la plus
précise pour déterminer les pertes de charges verticales est
celle de Petrolium experts 3 et Petrolium experts 1
> Cette méthode d'optimisation donne le
débit du Gas lift économique, pour maximiser la production de
l'ensemble du champ, tout en gardant la quantité du Gas disponible.
> Le Gas lift permet d'augmenter la production des puits
de la ZARZAITINE même si ceux-ci sont éruptifs et de les faire
produire quand ils ne le seront plus.
> On atteint un débit optimal pour des GOR entre 50
- 400 sm3/m3 pour la plupart des puits du champ.
> Le puits ZR230H est caractérisé par un GOR
faible qui est de l'ordre 63m3/m3, le Gas lift a
contribué pour l'amélioration de son débit.
> Le puits ZR176 est caractérisé par un GOR
élevé (228m3/m3).le gaz lift augmente le
débit d'huile
> La production diminue avec l'augmentation du pourcentage du
water Cut.
> Les puits ayant un WC élevé
nécessitant un apport supplémentaire de Gas lift à cause
de colon hydrostatique est très lourd
> Le gisement ZARZAITINE contient également des
puits fermés pour divers raisons (fort GOR, fort WOR,
75
Conclusion générale et recommandation
Recommandations
Suite à l'analyse des résultats de notre
étude, et dans le but de parvenir à une production optimale des
puits de Zarzaitine, nous recommandons de :
> Faire un contrôle périodique du
débit d'huile et du Gas lift pour confirmer les résultats de
l'optimisation.
> Changement des instruments de mesure traditionnels comme
(Barton) par des débitmètres pour une meilleure fiabilité
des résultats des tests
> Faire une mesure de pression dynamique
périodiquement pour la disponibilité des données de
l'optimisation
> Refaire l'optimisation du débit d'injection de
gaz au fur et à mesure de l'évolution des
paramètres du réservoir tels que la pression de
réservoir, le GOR et le water cut.
> Effectuer périodiquement des opérations
pour mettre à jour la base de données des puits.
> Etudier la nécessité de stimulation pour
les puits fermés à cause de leur faible productivité.
> Respecter le débit d'injection d'eau et de
production proposé, pour éviter le percé de l'eau, et pour
ne pas perdre un grand volume d'eau, sans rentabilité.
> Effectuer des contrôles périodiques pour
l'eau du gisement, pour savoir la cause de formation des dépôts
durs vu l'incompatibilité des eaux d'injection et celle de formation, et
afin de connaitre la progression du front d'eau, surtout pour les puits voisins
et proches des puits injecteurs.
Bibliographie
Bibliographie
+ Technique d'exploitation pétrolière (La
production fond), Denis Perrin ;
+ Production Optimization using Nodal Analysis book, OGCI
Publications. Oil & Gaz
Consultants International Inc., Tulsa; Dale Beggs. H ".
+ Production optimization using Nodales Analysis, Dr. James F.
Lea, Jr.
+ Schlumberger Gaz Lift Design and Technology.
+ Production Technology; Institute of Petroleum Engineering,
Heriot-Watt University
+ Plan de Développement révise du champ de
zarzaitine réservoir dévonien F4 avril
2013
+ Le puits active par Gas lift (TOTAL)
+ Mémoire fin d'étude optimisation de la
production (edjeleh), A. wafi année 2013 (MASTER)
+ Mémoire fin d'étude `'étude et
optimisation de Gas lift effectué dans les puits
pétrolière -
champ de Haoud Berkaoui A.MABROUH année 2013 (MASTER)
+ Coure d'analyse nodale : institut algérien de
pétrole
+ Cours de Gas lift : institut algérien de
pétrole
+ Cours de complétion : institut algérien de
pétrole
+ Récupération assisté par Gas lift
(serpro)
+ Gas lift design procedur (documentation weatherford)
+ Artificial lift (documentation sonatrach )
76
77
Annexe 1 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 48
Annexe 1:Affichages des résultats de la
modélisation
ZR48
Tableau.1.1. Représente les choix de corrélation
au point de bulle ZR48
Résultats de l'analyse et vérification
des données « 1ère Etape »Niveau des
perforations
Perforation 1418.73 à 1433.23 [m]
Pression de fond dynamique (P) 1397.55
[psi]
AOFP (Absolut Open Flow Potential) 49.90
[m3/jour]
IP (Indice de Productivité) 0.334
[STB/jour/psi]
Calibrage des PVT « 2eme Etape
»
Solution BO 1,256[m3/m3]
Solution Rs
_ _
Paramètres Corrélations
Bo Galso
Rs Galso
Z Standing
eme
Tableau.1.2: IPR, VLP par Régression « 3
|
Etape »
|
|
78
Annexe 1 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 48
Figure 1.1 : Représente la courbe du point de
fonctionnement du puits ZR48 sans gaz lift
Tableau.1.3: système « 4 eme Etape »
Sensibilités de système de 3 variables.
79
Annexe 1 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 48
Figure 1.2: La variation de débit en fonction de deux
variable gaz lift injecte et water cat
Tableau.1.4. Représente le résultat de
l'optimisation du puits bulle ZR48
Résultats de l'optimisation du puits ZR 48 avec
5% water cat
Débit d'injection Gaz lift 7000
[m3/jour]
Pression d'injection Gaz lift --- [bar]
Profondeur d'injection Gaz lift 1330.0
[m]
Débit de production optimisé
13.75 [m3/jour]
Les résultats d'optimisation montrés que le
débit d'injection du gaz lift est à 7000 m3/j qui correspondent
à un débit de production de 13.75 m3/j, alors que l'actuel est de
15960m3/j de gaz lift pour un débit d'huile de 12.80 m3/j.
Le gain de 0.95 m3/j d'huile donc une augmentation de 6.90 %
par rapport au débit Actuel.
Le gain de gaz lift est 8960 m3/j
80
Annexe 2 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 13
Annexe 2:Affichages des résultats de la
modélisation
ZR13
Tableau.2.1: Représente les choix de corrélation
au point de bulle ZR13
Résultats de l'analyse et vérification
des données « 1ère Etape »Niveau des
perforations
Perforation 1289.96 a1301.26 [m]
Pression de fond dynamique (P) 1098.37
[psi]
AOFP (Absolut Open Flow Potential)
366.199 [m3/jour]
IP (Indice de Productivité) 3.23
[STB/jour/bar]
Calibrage des PVT « 2eme Etape »
Solution BO 1,211
Solution Rs
_ _
Paramètres Corrélations
Bo Lasater
Rs Standing
Z Standing
eme
Tableau.2.2: Calibrage IPR, VLP par Régression «
2
|
Etape »
|
|
81
Annexe 2 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 13
Figure.2.1: Représente la courbe du point de
fonctionnement du puits ZR13 sans gaz
lift
Tableau.2.3:.La variation de débit en fonction de deux
variable gaz lift injecte et water cat
Annexe 2 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 13
Figure.2.2: La variation de débit en fonction de deux
variable gaz lift injecte et water cat.
Dans ce cas précis le nombre a été
fixé le water cat à 20 et 40 %, et le gaz lift commençant
par zéro jusqu'à la valeur optimum.
La visualisation des points de fonctionnement
générer montre clairement que l'augmentation du débit du
gaz lift n'implique pas forcément l'augmentation du débit d'huile
en proportion égal, d'où la nécessité
d'estimé le rapport d'huile récupéré par rapport au
gaz injecté.
Et l'augmentation d'eau car implique la diminution du
débit huile car le poids de hydrostatique dans le tubing.
Tableau.2.4: Résultats de l'optimisation du puits ZR 13
avec 20% water cat
Débit d'injection Gaz lift 1500
[m3/jour]
Pression d'injection Gaz lift --- [bar]
Profondeur d'injection Gaz lift 1256.13
[m]
Débit de production optimisé 80.50
[m3/jour]
82
Annexe 2 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 13
Les résultats obtenus par l'optimisation
montrés que le débit d'injection du gaz lift est à 1500
m3/j qui correspond à un débit de production de 80.5 m3/j, alors
que l'actuel est de 0 m3/j de gaz lift pour un débit d'huile de 44.50
m3/j.
Un gain de 36 m3/j d'huile donc une augmentation de 55.50 % par
rapport au débit
Actuel.
83
Annexe 3 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 154
Annexe 3:Affichages des résultats de la
modélisation
ZR154
Tableau.3.1 : Représente les choix de
corrélation au point de bulle ZR154
Résultats de l'analyse et vérification des
données « 1ère Etape »Niveau des
perforations
Perforation 1293.43 à 1303.43 [m]
Pression de fond dynamique (P) 391.73 [psi]
AOFP (Absolut Open Flow Potential) 144.60
[m3/jour]
IP (Indice de Productivité) 1.87
[STB/jour/psi]
Calibrage des PVT « 2Emme Etape
»
Solution BO 1,211
Solution Rs [m3/m3]
Paramètres Corrélations
Bo Lasater
Rs Lasater
Z Standing
Tableau.3.2 : Calibrage IPR, VLP par Régression «
2eme Etape »
84
85
Annexe 3 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 154
Figure.3.1 : Représente la courbe du point de
fonctionnement du puits ZR154 sans gaz lift Tableau.3.3 :
Sensibilités système « 3eme Etape »,
Sensibilités de système de 3 variables.
Annexe 3 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 154
Figure.32 : La variation de débit en fonction de deux
variable gaz lift injecte et water cat
Dans ce cas précis le nombre a été
fixé le water cat à 1 et 10 %, et le gaz lift commençant
par 1000m3/j jusqu'à la valeur optimum.
La visualisation des points de fonctionnement
générer montre clairement que l'augmentation du débit du
gaz lift n'implique pas forcément l'augmentation du débit d'huile
en proportion égal, d'où la nécessité
d'estimé le rapport d'huile récupéré par rapport au
gaz injecté.
Et l'augmentation de water car implique la diminution du
débit huile car le poids de hydrostatique dans le tubing
Tableau.3.4 : Résultats de l'optimisation du puits ZR
13 avec 20% water cat
Débit d'injection Gaz lift 7000
[m3/jour]
Pression d'injection Gaz lift ---
[bar]
Profondeur d'injection Gaz lift 1253.13
[m]
Débit de production optimisé 108.22
[m3/jour]
86
Annexe 3 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 154
Les résultats obtenus par l'optimisation
montrés que le débit d'injection du gaz lift est à 7000
m3/j qui correspondent à un débit de production d'huile de 108.22
m3/j alors que l'actuel est de 0 m3/j de gaz lift pour un débit d'huile
de 44.50 m3/j.
Lorsque le débit de GL injecter dépasse 7000m3 /j
le débit d'huile reste constante.
Donc le débit maximum de production est égala
108.22m3
87
88
Annexe 4 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 176
Annexe 4:Affichages des résultats de la
modélisation
ZR176
Tableau.4.1. Représente les choix de corrélation
au point de bulle ZR176
Résultats de l'analyse et vérification des
données « 1ère Etape »Niveau des
perforations
Perforation 1371.54 à 1376.51 [m]
Pression de fond dynamique (P) 400 [psi]
AOFP (Absolut Open Flow Potential) 42.20
[m3/jour]
IP (Indice de Productivité) 0.406
[STB/jour/psi]
Calibrage des PVT « 2Emme Etape »
Solution Rs [m3/m3]
Paramètres Corrélations
Bo Standing
Rs Standing
Z Standing
eme
Tableau.4.2. Calibrage IPR, VLP par Régression «
2
|
Etape »
|
|
89
Annexe 4 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 176
Figure.4.1 : Représente la courbe du point de
fonctionnement du puits ZR176 sans gaz lift
eme
Tableau.4.3. Sensibilités système « 3 Etape
», Sensibilités de système de 3 variables.
90
Annexe 4 : Affichages des résultats de la
modélisation ZR 176
Figure.4.2 : La variation de débit en fonction de deux
variable gaz lift injecte et water cat Tableau.4.4. Résultats de
l'optimisation du puits ZR 176 avec 0% water cat
Débit d'injection Gaz lift 5000
[m3/jour]
Pression d'injection Gaz lift ---
[bar]
Profondeur d'injection Gaz lift 1327.72
[m]
Débit de production optimisé 35.45
[m3/jour]
Les résultats obtenue par l'optimisation
montrés que le débit d'injection du gaz lift est à 5000
m3/j qui correspondent à un débit de production de 35.450 m3/j,
alors que l'actuel est de 8700m3/j de gaz lift pour un débit d'huile de
35.50 m3/j.(D.1)
D'âpres les résultats constater dans le
paragraphe (D.1), un seuil de débit de 5000m3 /j de gaz lift injecter
qui donne le même résultat trouver par le test de Zr 176. La
quantité d'huile produite est constante pour une augmentation de
débit de GL injecté dépassé le seuil ce citer
président.
91
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
Annexe 5: Programme de Work-Over ZR 147
1. But:
· Changement équipement de fond suite au
percement du tubing 2»7/8 et nettoyage de fond du puits bouché par
le sable de formation.
· Reperforation de la série des perfos de
l'unité (I) de la base du F4.
· Rééquipement du puits en
complétion simple par tubing 2"7/8 EU et matériel Gaz-lift sur
les unités (II & I) de la base du F4.
2. COORDONNEES
UTM
|
GEOGRAPHIQUES
|
|
X = 579 246,00
|
X= 09°
|
48'
|
23»
|
Zs = 568,70
|
m.
|
|
|
|
|
Y = 3 102 082,00
|
Y= 18°
|
02'
|
27»
|
Zf = 572,30
|
m.
|
|
|
|
|
Zp = 568,30 m
3. HISTORIQUE DU PUITS
y' But de sondage
Le sondage ZR#147 est un puits foré dans
le cadre du développement du réservoir
gréseux du dévonien inférieur F4.
Ce forage est réalisé dans le cadre du programme
d'exploitation en injection d'eau du champ
de Zarzaïtine (Secteur IB) par Appareil ENTP#175.
Date Principales
y' Début sondage : 14/12/1970
y' Début forage : 21/01/1971.
y' Fin forage : 11/02/1971.
y' Début complétion : 14/02/1971.
y' Fin complétion (Fin sondage) : 17/02/1971.
y' Profondeur finale atteinte : 1400,0 m.
y' Date de mise en production : Mars 1971.
Opération effectué lors du forage :
y' Unités (Zones) carottées : Néant.
92
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
V' Unités (Zones) testées en cours du forage :
Unité (V) : 1321,5 m à 1329 m : Qgaz = 200 m3/j + 340 L Duse
Ø 4 mm.
Fait saillante lors de forage : Perte de 6 m3 de boue à
l'huile dans le réservoir, pendant la descente du tubage 7».
V' Situation
Le puits ZR#147 est situé dans le
secteur (IB) dans la zone d'injection d'eau dispersé , à environ
505 m au Sud-Ouest du puits ZR#70 (PPH en
service), à 513 m environ au Nord-Ouest du puits
ZR#38 (PIE en service sur la base du F4), à 526
m environ à l' Est du puits ZR#205 (PPH en
service), et à 765 m environ au Nord du puits
ZR#227 (PPH récemment foré en service).
Ci-joint carte de position des puits.
V' Complétion en Février 1971
La complétion du puits ZR#147 a
été assurée par EMSCO-GB800 du 14 au 17 février
1971. Initialement il a été complété
en double sur le sommet (unité IV) et la base (unités I et
II) du réservoir F4, avec tubing 2"3/8 ancré,
matériel gas-lift et perforations aux côtes
suivantes :
- Sommet : Perforé par CC4» (13 t/m)
:
1336,5 m à 1344,0 m soit 7,5 m (unité IV).
- Base : Perforé par Crack-jet +
Hyper-jet (13 t/m) :
1351,5 m à 1357,0 m soit 5,5 m (unité II).
1359,5 m à 1364,5 m soit 5,0 m (unité II).
1369,0 m à 1372,0 m soit 3,0 m (unité I).
V' HISTORIQUE D'INTERVENTION
- Snubbing en Décembre 1972 :
Effectué par FLOPETROL pour nettoyage tubing et
fond du puits bouché par le sable.
- Octobre 1977 : Arrêt de
production du sommet suite à une production à 100% eau sur
torche
- Work Over en Septembre 1977 :
Effectué par CABOT F.500 - SH 176 pour
Changement équipement de font suite à une
communication entre les 2 niveaux de
production dû au percement du tubing long en face des
perfos du sommet et
rééquipement du puits en double 2»3/8 + GL sur
les mêmes niveaux.
- Snubbing en Décembre 1999 :
Effectué par HRL#5 (ENSP), pour nettoyage tubing
long et fond du puits (Perforations bouchées par le
sable).
93
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
- Coiled tubing (CTU) en Juillet 2000 :
Effectué par Schlumberger Dowel, pour
nettoyage tubing long, perforations bouchées par le
sable et stimulation des abords du
puits.
- Coiled tubing (CTU) en Octobre 2000 :
Effectué par Schlumberger Dowel, pour
nettoyage tubing long et fond du puits bouchés par le
sable (Perforations bouchées par
le sable).
- Coiled tubing (CTU) en Novembre 2001 :
Effectué par Schlumberger Dowel, pour
nettoyage tubing et fond du puits bouchés par le
sédiment constitué principalement de
sable de formation.
- Coiled tubing (CTU) en Octobre 2002 :
Effectué par Schlumberger Dowel, pour
nettoyage tubing long et fond du puits bouchés par le
sédiment constitué
principalement de sable de formation.
- Work Over en Janvier 2003 :
Effectué par TP#175 (ENTP), pour Abandon des
perforations débitrices d'eau de l'unité (IV) du
sommet par squeeze de ciment et
isolation entre deux packers, rééquipement de
puits en simple complétion sur les
unités (I+II) de la base avec tubing 2»7/8
- Coiled tubing (CTU) en Juin 2004 :
Effectué par Schlumberger Dowel, pour
nettoyage tubing et fond du puits bouchés par le sable
de formation.
- Coiled tubing (CTU) en 27/07/2006 :
pour nettoyage tubing et fond du puits
(Perforations bouchées par le sable de formation).
- Coiled tubing (CTU) en 23/10/2006 :
pour nettoyage tubing et fond du puits
(Perforations bouchées par le sable de formation).
- Coiled tubing (CTU) en 13/12/2006 :
pour nettoyage tubing et fond du puits
(Perforations bouchées par le sable de formation).
- Snubbing réalisé du 25/08/2007 au
03/09/2007 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du 15/10/2007au
23/10/2007 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du 30/11/2007au
11/12/2007 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- -Snubbing réalisé du 15/02/2008au
21/02/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du 30/03/2008au
07/04/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du 11/05/2008au
17/05/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du23/06/2008au
27/06/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du 31/07/2008au
06/08/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du 30/08/2008au
09/09/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du
01/11/2008au 12/11/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits.
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
- Work-Over en 27decembre 2008 :
Effectué par TP#175 (ENTP) pour Changement
équipement, nettoyage fond du puits et remettre le puits en production
sur les unités (II & I) de la base du réservoir
dévonien F4.
- Snubbing réalisé du 05/12/2008au
13/12/2008 : Nettoyage tubing et fond du puits. -
Snubbing réalisé du 23/06/2009au 03/07/2009.
Nettoyage tubing et fond du puits - Snubbing réalisé
du 21/09/2009 AU 27/09/2009 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Snubbing réalisé du 01/11/2009au 07/11/2009
: Nettoyage tubing et fond du puits. - Coiled tubing
(CTU) en 15/5/2012 : pour nettoyage tubing et fond du puits
(Perforations bouchées par le sable de formation).
- Snubbing réalisé du 19/10/2013au
26/10/2013 : Nettoyage tubing et fond du puits. -
Snubbing réalisé du 31/03/2014au 06/04/2014 :
Nettoyage tubing et fond du puits. - Snubbing réalisé
du 15/11/2014au 29/11/2014. Nettoyage tubing et fond du puits
- Snubbing réalisé du 03/12/2013 au 22/12/2013
: Nettoyage tubing et fond du puits. - Snubbing
réalisé du 01/07/2014 au 08/07/2014 : Nettoyage
tubing et fond du puits. - Snubbing réalisé du
11/09/2015 au 20/09/2015 : Nettoyage tubing et fond du puits.
- Coiled tubing (CTU) en 23/10/2016 : pour nettoyage
tubing et fond du puits
- Control top fond wirline le 24/10/2016
: Descente SB Ø 44,45 mm, top fond à la cote de
1377 m, avec prise d'échantillon...... (Sable)
? Perforation actuel
Depuis sa mise en production (1971) jusqu'au janvier 2003, les
deux niveaux de production sommet (unité IV) + base (unités I et
II) ont été perforés, après cette date les
perforations du sommet (unité IV) ont été squeezées
et isolées entre deux packers lors de la dernière reprise du
puits en janvier 2003.
Actuellement le puits ZR147 est
complété en simple complétion sur la base (unités I
& II1) du réservoir F4 et perforé par canon 4''5/8
(20 t/m) sur les intervalles suivants :
Intervalles ont été réperforés au
cours de la
Dernière reprise effectuée le
25/12/2008.
- 1351.10, 0 m - 1357,0 m soit 6.10m (Unité). - 1359.50 m
- 1364,5 m soit 5,0 m (Unité). - 1369.0m - 1372, m soit 3,0 m
(Unité).
94
4 .PROFIL TECHNIQUE
A/ Forage et tubage
Foré en 22" de 0 m jusqu'à la côte 180,0
m.
Tubé en 16" (H40 - 65 lbs/ft), sabot à 178,2
m.
95
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
y' Foré en 15" de 180,0 m jusqu'à la côte
1300,0 m.
Tubé en 10"3/4 (J55 - 40,5 lbs/ft), sabot à 1280,0
m.
y' Foré en 9" 7/8 de 1300,0 m jusqu'à la côte
1400,0 m
Tubé en 7" (J55 - 23 lbs/ft), sabot à 1398,0 m.
B/ Cimentation
y' Tubage 16" (H40 - 65 lbs/ft).
Colonne cimentée jusqu'en surface.
y' Tubage 10"3/4 (J55 - 40,5 lbs/ft).
Colonne cimentée en double étage avec DV à
698,37 m : 23 tonnes de ciment de
densité d = 1,80 + 9 tonnes de ciment de densité d
= 1,34 en 1er étage et 41 tonnes de ciment
de densité d = 1,80 en 2eme étage.
y' Tubage 7" (J55 - 23 lbs/ft).
Cimenté en simple étage avec 10 tonnes de ciment
de densité (d= 1,80).Top de ciment
derrière cette colonne à 1287,0 m.
y' Top ciment dans la colonne 7" à 1386,0 m.
NB : Cimentation excellente au droit de
réservoir dévonien F4 d'après Le CBL du
14/02/1971.
C/ Composition de la colonne 7"
Colonne simple 7" (J55 - 23 lbs/ft) avec sabot à 1398,0
m.
D/ Equipement de fond actuel
Complétion simple (Voir fiche technique en annexe).
y' Packer permanent "tot» (Baker) 7» (size 84 - 32
lbs.), Bs = 0,43 h=48 à 1344,50 m.
y' Packer hydraulique "wh6» (Baker) 7" à la
côte 1320,00 m.
y' Siège "EU» (OTIS) 2"7/8 à 1345.61 m.
y' (03) Mandrins GL, (OTIS) 2"7/8 aux côtes : 533.83 m
976.09 m 1320 m.
y' Tubings 2"7/8 EU (J55 - 6.50 lbs/ft).
5. SERIES ET RESERVOIRS TRAVERSEES PAR LE
SONDAGE
A. SERIES TRAVERSEES
y' Série de Zarzaïtine : 0 m à 148 m.
y' Série de Tiguentourine : 148 m à 326 m.
y' Série des calcaires : 326 m à 391 m.
B. RESERVOIRS TRAVERSES
96
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
Réservoirs
|
Toits - Murs (m)
|
Carbonifères (B)
|
B0
|
441,0
|
- 504,5
|
B2
|
509,0
|
- 523,0
|
B4
|
554,0
|
- 577,0
|
B6
|
582,0
|
- 596,0
|
B8
|
608,0
|
- 625,0
|
B10a
|
646,0
|
- 652,5
|
B10b
|
661,0
|
- 678,0
|
B11
|
688,0
|
- 695,0
|
B12
|
711,0
|
- 729,0
|
B14
|
735,0
|
- 742,0
|
Carbonifères (D)
|
D0a
|
808,0
|
- 838,5
|
D0b
|
849,0
|
- 894,0
|
D2
|
900,0
|
- 952,0
|
D4
|
960,0
|
- 986,0
|
D6
|
1005,0
|
- 1030,0
|
D8
|
1053,0
|
- 1081,0
|
Dévoniens (F2 & F4)
|
F2
|
1198,0
|
- 1248,0
|
F4
|
1321,5
|
- 1375,0
|
6. DECOUPAGE DU RESERVOIR DEVONIEN F4
Les enregistrements électriques du jeu final
effectués sur le puits ZR#147 montrent la
présence de toutes les unités (V, IV, III, II et I) composant le
réservoir dévonien inférieur F4 (1321,5 m à
1375,0 m) avec une séparation argileuse bien
développée (étanche) entre le sommet (unités V, IV
et III) et la base (unités I et II), et le découpage du
réservoir F4 est comme suit :
Unités
|
Toits - Murs (m)
|
HT (m)
|
(V)
|
1321,5 - 1336,5
|
15,0
|
(IV)
|
1336,5 - 1344,5
|
08,0
|
(III)
|
1344,5 - 1351,0
|
06,5
|
(II)
|
1351,0 - 1369,0
|
18
|
(I)
|
1369,0 - 1375,0
|
6
|
|
7. EVOLUTION DE LA PRODUCTION DE ZR#147
(BASE)
97
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
Durant les cinq premières années de son
exploitation, le comportement de ZR#147 a été
normal et la production journalière moyenne de la base de ce puits
était anhydre de l'ordre de 100 (m3/j) et un GOR de 150 (m3/m3) jusqu'au
22/06/1976. A partir de cette date la production d'huile de la base de ce puits
commençait à diminuer avec une augmentation progressive du
pourcentage d'eau jusqu'en Juin 1977. Un test d'étanchéité
effectué le 13/06/1977 a montré l'existence d'une communication
entre les deux niveaux de production
par le percement du tubing long en face des perfos-sommet.
Après la reprise effectuée en septembre 1977, la production
d'huile tournait autour de 75 (m3/j) avec des quantités d'eau
négligeables jusqu'en Janvier 2007, en dépit de nombreuses
interventions Snubbing + CTU le long de cette période pour des raisons
de bouchages par sédiments (sel, paraffine et hydrates au niveau de
tubing et sable de formation au niveau des perforations). En janvier 2007 une
chute subite de production d'huile 27 (m3/j) a été
enregistrée, pour cela un contrôle wire-line a été
effectué le 18/03/2007 et a montré une communication
tubing-casing.
Apres la reprise effectuée 2007 la production d'huile
tournait autour de 60m3/j el la quantité d'eau est presque nulle jusque
2015 avec de variation de production d'huile et plusieurs intervention de
Snnubing et CTU pour un de raisons de bouchage au niveau de tubing a
dépôt dur et venue de sable de formation .en 2016 un changement de
débit à cause de intervention de Snnubing et CTU
Le tableau ci-après résume l'historique de
production de la base (unités I+II) de ZR#147.
Le tableau résume l'historique de production de la base
(unités I+II) de ZR#147.
Années
|
Oil
(m3/day)
|
Fw
(%)
|
GOR
(m3/m3)
|
Observations
|
2000
|
76,7
|
0
|
72
|
2 CTU le (09/07et10/10) 2000 : nettoyage tubing long et perfos
bouchés par le sable.
|
2001
|
88,6
|
1,58
|
64
|
CTU le 12/11/2001 : nettoyage tubing long et fond du puits
(perfos bouchés par le sable).
|
2002
|
51,9
|
1,93
|
80
|
CTU le 21/10/2002 : nettoyage tubing long et
perforations bouchées par le sable.
|
2003
|
112,6
|
2,35
|
62
|
|
2004
|
91,5
|
6,30
|
86
|
CTU le 01/06/2004 : nettoyage tubing et fond du
puits bouché par le sable de formation.
|
2005
|
85,5
|
3,43
|
72
|
aucune intervention en 2005
|
2006
|
68,7
|
3,47
|
79
|
CTU le 13/12/2006 : nettoyage tubing et
perforations bouchées par le sable.
|
11/01/2007
|
27,2
|
3,55
|
210
|
Test d'étanchéité le 18/03/2007 :
Percement du tubing
|
05/10/2008
|
59,1
|
2,0
|
66
|
Snubbing en 2008 : Nettoyage tubing et fond du
puits.
|
98
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
|
|
|
|
|
07/07/2009
|
59,9
|
9.0
|
64
|
Snubbing en2009 : Nettoyage tubing et fond du puits.
|
2010
|
---
|
---
|
---
|
aucune intervention en 2010
|
04/10/2011
|
65,8
|
6,00
|
102
|
aucune intervention en 2011
|
01/08/2012
|
43,2
|
1,00
|
146
|
CTU en 2012 : pour nettoyage tubing et fond du puits
|
02/11/2013
|
26,2
|
12,0
|
243
|
Snubbing en 2013 : Nettoyage tubing et fond du puits.
|
28/04/2014
|
57,2
|
0,00
|
85
|
Snubbing en 2014 : Nettoyage tubing et fond du puits.
|
29/03/2015
|
45,7
|
27,0
|
61
|
Snubbing en Nettoyage tubing et fond du puits
|
29/01/2016
|
12,9
|
20,0
|
61
|
Control top fond WL : Descente SB, top fond
|
05/01/2017
|
61.20
|
44.50
|
55
|
aucune intervention en 2017
|
15/01/2017
|
80.30
|
23.40
|
70
|
aucune intervention en 2017
|
oil(m3/j),GOR(m3/m3),FW(%)
450
400
500
350
300
250
200
150
100
50
0
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
les anneés
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
oil
GOR
FW
2009
2011
2013
2015
Historique de production de puits ZR 147
99
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
8. ETAT ACTUEL DES PUITS AVOISINANTS
Le puits ZR#147 est entouré par 06 puits,
dont 05 PPH et 01 PIE, qui sont respectivement : ZR#70, ZR#50, ZR#38, ZR#205,
ZR#58 et ZR#227.
? Corrélation avec les Puits
Avoisinants
Puits Unités
|
ZR#147
|
ZR#205
|
ZR#227
|
ZR#70
|
Côte (m)
|
Ht
|
Côte (m)
|
Ht
|
Côte (m)
|
Ht
|
Côte (m)
|
Ht
|
(V)
|
1321,5-1336,5
|
15
|
1311,0-1317,0
|
6
|
1329,5-1339,0
|
9,5
|
1332,0-1347,0
|
15
|
(IV)
|
1336,5-1344,5
|
8
|
1317,0-1327,0
|
10
|
1339,0-1349,5
|
10,5
|
1347,0-1354,5
|
7,5
|
(III)
|
1344,5-1351,0
|
6,5
|
1327,0-1334,0
|
7
|
1349,5-1354,0
|
4,5
|
1354,5-1364,5
|
10
|
(II)
|
1351,0-1369,0
|
18
|
1334,0-1353,0
|
19
|
1354,0-1371,0
|
17
|
1364,5-1381,5
|
17
|
(I)
|
1369,0-1375,0
|
6
|
1353,0-1357,0
|
4
|
1371,0-1379,0
|
8
|
1381,5-1386,0
|
4,5
|
Puits Unités
|
ZR#50
|
ZR#58
|
ZR#38
|
Côte (m)
|
Ht
|
Côte (m)
|
Ht
|
Côte (m)
|
Ht
|
(V)
|
1308,0-1316,0
|
8
|
1316,5-1324,0
|
7,5
|
1338,5-1353,5
|
15
|
(IV)
|
1316,0-1324,5
|
8,5
|
1324,0-1333,0
|
9
|
1353,5-1364,5
|
11
|
(III)
|
1324,5-1329,0
|
4,5
|
1333,0-1339,5
|
6,5
|
1364,5-1373,0
|
8,5
|
(II)
|
1329,0-1349,5
|
20,5
|
1339,5-1356,0
|
16,5
|
1373,0-1385,5
|
12,5
|
(I)
|
1349,5-1353,0
|
3,5
|
1356,0-1360,5
|
4,5
|
1385,5-1392,5
|
7
|
? Production Actuelle des Puits Avoisinants
Le tableau ci-après résume les derniers tests
effectués aux puits producteurs voisins de ZR#147 et leurs horizons
producteurs ainsi que les puits injecteurs.
Puits
|
Unités de Prod / Inj
|
Côtes Perforations Actuelles (m)
|
Production Actuelle
|
Date
|
Qo (m3/j)
|
Qw (m3/j)
|
Fw
(%)
|
GOR (m3/m3
)
|
ZR#205
|
(I & II1+2)
|
1334,5 - 1347,0
|
19/02/2016
|
134,5
|
0,0
|
0,0
|
55
|
|
|
1349,0 - 1352,0
|
|
|
|
|
|
|
|
1354,0 - 1357,0
|
|
|
|
|
|
ZR#227
|
(I & II1)
|
1358.65 - 1362.65
|
24/05/2016
|
77,0
|
0,33
|
0,3
|
135
|
|
|
1364.15 - 1366.14
|
|
|
|
|
|
|
|
1366.15 - 1370.65
|
|
|
|
|
|
ZR#70
|
(II1+2)
|
1363.61 - 1365,61
|
13/02/2016
|
10,6
|
5,7
|
35,00
|
146
|
|
|
1366.61 - 1371.1
|
|
|
|
|
|
|
|
1372.61 - 1375,11
|
|
|
|
|
|
ZR#50
|
(I & II1+2)
|
1340,8 - 1348,0
|
Puits producteur d'huile fermé le 15/05/1994 à
cause du
|
|
|
1349,5 - 1351,0
|
WOR de 100% d'eau, puis il a été repris le
25/12/2005.
|
|
|
|
Après cette date, le puits donna 100% eau et fût
fermé
|
|
|
|
pour ennoiement
|
ZR#58
|
(I & II1+2)
|
1340,5 - 1343,5
|
Puits producteur d'huile fermé depuis Septembre 1995
|
|
|
1345,0 - 1349,0
|
suite à 100% eau.
|
|
|
1353,0 - 1354,5
|
|
100
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
|
|
1356,5 - 1360,5
|
|
ZR#38
|
(I & II1+2)
|
1374,0 - 1385,5
|
Puits producteur d'huile, reconverti en injecteur d'eau
|
|
|
1385,5 - 1390,0
|
sur la base du F4 le 20/02/1988, en service.
|
9. EVOLUTION DE LA PRESSION STATIQUE DE ZR#147B (BASE DU
F4)
Les mesures des pressions statiques de fond du puits
étaient limitée, en raison du bouchage fréquent du tubing
long par du sel, paraffine et parfois par des hydrates.
Date
|
Mesure
|
Côte de mesure (m)
|
Résultats (kg/cm2)
|
28/04/1972
|
PS
|
1342,6
|
72,04
|
03/12/1973
|
PS
|
1342,6
|
70,34
|
15/04/1982
|
PS
|
1178,0
|
61,30
|
26/05/1984
|
PS
|
1054,0
|
47,83
|
15/06/2002
|
PS
|
1357,0
|
72,81
|
27/06/2004
|
PS
|
1355,0
|
74,94
|
09-10/02/2010
|
PS
|
1357
|
75.41
|
26/04/2011
|
PS
|
1358
|
78.56
|
05/12/2013
|
PS
|
1356
|
65.64
|
10. RESULTATS DU DERNIER CONTROLE WIRE-LINE
Le dernier contrôle Wire-line effectué au puits en
date du 24/10/2016 indiquait :
|
Dépôts durs, barytine et sable (restrictions
|
|
> Avec GC 58,5 mm un passage jusqu'à 1329 m. > Avec
GC 57 mm un passage jusqu'à 1339 m. > Avec GC 55 mm un passage
jusqu'à 1339 m. > Avec GC 52 mm un passage jusqu'à 1377 m.
> Avec SB 44,45 mm un passage jusqu'à 1377 m
11. DEROULEMENT DES OPERATIONS A/Préparation de
l'Environnement Puits
> Aménagement de l'état d'accès au
puits.
> Aménagement plate-forme et nettoyage cave.
> Aménagement du bourbier.
> Observation des annulaires :(16"x 10"3/4), (10"3/4 x 7") et
(7" x 2"7/8).
> Relever l'évolution des pressions s'il y a lieu.
B/ Opérations
1) Opération wire-line :
Déséquiper le dernier mandrin situé à la
côte 1314.27 m.
2) Mise en place de l'appareil et bacs à boue.
3) Fabrication boue à base d'huile, (d = 0,84 - 0,86 ; V
= 50 - 60).
101
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
4) Décompression du puits sur torche ; annulaire de
production (7" x 2"7/8) et annulaires techniques (16"3/4 x 10"3/4), (10"3/4 x
7").
5) Neutralisation du puits par circulation inverse (espace
annulaire - tubing) et observer longuement le puits sur torche. Si le puits est
stable, passer aux opérations suivantes :
6) Démontage tête de puits et mise en place des
BOP's, test des BOP's à 2000 psi.
7) Remonter équipement de fond tubing 2"7/8 EU et Packer
hydraulique situé à la côte 1324m en
surface (voir fiche technique en annexe).
8) Assemblage et descente outil de forage 6" + scraper, reforage
éventuel des sédiments + Scrappage
Colonne 7» en plusieurs passes jusqu'au top packer
permanant ancré à la côte 1344.50, et
circulation
Prolongée jusqu'à un retour de boue propre en
surface.
9) Descente Packer de test 7», ancrage au-dessus des
perforations du sommet (1336,5 m à 1344,0 m) à la côte
1335,6 m, test colonne 7» à 1000 psi, restauration
éventuelle en cas de non étanchéité (Localisation
fuites par palier de test).
10) Descente et pose Plug DR à l'intérieur du
packer Permanent 'D» 7» à 1344.50.
11) Test étanchéité des perforations du
sommet (1336,10 m à 1343,60 m) à 600 psi, restauration
éventuelle en cas de non étanchéité. Si
perforations étanches passer aux opérations ci-après
12) Remonter bouchon DR en surface + Assemblage et descente
fraise + milling-tool, fraisage Packer permanent situé à
côtes 1344.50 et récupération en
surface.
13) Assemblage et descente outil 6" + Scraper, reforage
éventuel des sédiments + scrappage colonne 7" en plusieurs passes
jusqu'au top fond à 1390.0 m (Top ciment dans la
colonne 7»), avec circulation prolongée sur 2 à 3 fois le
cycle du puits jusqu'à un retour de boue propre en surface.
14) Opérations électriques
:
A. Prévoir l'enregistrement d'un GR -
CCL.
B.Reperforation de la série des perfos
de l'unité (I) de la base par canon milinium 4"1/2 (charges 4"1/2 - 20
shoots/m) sur l'intervalle suivant : 1372,0 m à 1375,0 m soit
03,0 m. C. Passe junck catcher et pose packer permanant à la
côte 1344.50.
15) Assemblage et descente Anchor-Seal, test ancrage packer
permanant en traction et compression à (+ et -) 7 tonnes, test
étanchéité du packer par EA (7" x tiges) à 600
psi.
102
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
16) Assemblage et descente équipement de fond simple,
tubing 2"7/8 EU + Packer hydraulique à la côte 1335.6,0 m
selon le schéma ci-joint en annexe avec mandrins Gas - Lift aux
côtes suivantes:
Mandrins
|
Côtes (m)
|
Type & Vanne GL
|
Pr Tarage (psi)
|
1
|
533.83
|
BK 3/16
|
1160
|
2
|
976.09
|
BK 3/16
|
1110
|
3
|
1320
|
BK 1/16
|
Vide
|
4
|
----
|
|
|
17) Ajustage trains de tubings sur olive de suspension,
démontage des BOP, et mise en place de la tête de puits.
18) circulation par espace annulaire casing - tubing, changement
boue par brut inhibé.
19) Opération Wire Line
a- Contrôle passage tubing 2"7/8 EU jusqu'au top fond
à 1390m.
b- Mise en place d'un clapet dans le siège.
c- Equiper le dernier mandrin par bouchon DK.
d- Test étanchéité du tubing à 1000
psi.
e- Test étanchéité Packer hydraulique
à 1000 psi.
e- Remonter les bouchons DK et rééquiper les
mandrins par vannes GL,
f- Repêchage clapet + contrôle fond.
20) Top DTM.
21) Raccordement, Dégorgement puits sur torche et passage
sur SE, traitement éventuel selon les résultats.
N.B : Toutes les côtes mentionnées au
programme sont des côtes forage.
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
Forée jusque 1400 m
Shore 7" a 1398,00 m
Tubing 2»7/8 EU
Tubage 7»(J55 - 23 lbs/ft)
M1 : 533.83 m- BK 1/16Psi
0 m
Casing 7» (J55 - 23 lbs/ft)
M2 : 976.09 m - BK 1/16
Behind top, cement csg 7» at 1286,60 m
M3 :1320m - BK 1/16
1321,5 m
Packer hydraulique a 1324 m
Reservoir (V+IV+III)
Perforations squeezée au droit e l'unité IV :
1336.50 m à 1344,0 m
Permanent packer 7» à 1344,50m
1351,0 m
1375,0 m
Reservoir (I+II)
Perforation au droit de l'unité (II) sur intervalle
Perforation au droit de l'unité (I) sur intervalle
1359.50a1364.50m et 1369.0a1372.00m
Top cement in the csg 7» at 1390 m
103
SCHEMA D'EQUIPEMENT PRECONISE SUR ZR#147 (PPH)
104
Annexe 5 : Programme de Work-Over ZR147 PPH
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