CONCLUSION
La topographie étant l'art de la mesure, elle
nécessite en toute logique l'utilisation d'un grand nombre d'appareils
de mesure et la connaissance des techniques associées afin de bien
collecter les données qui ne sont autres que les angles horizontaux et
verticaux, et les distances pour leurs fiabilité, mais également
la bonne estimation de la grandeur physique qui s'y rapporte.
La topographie a pour objectifs principaux de permettre
l'établissement de cartes et de plans graphiques sur lesquels sont
représentées, sous forme symbolique, toutes les informations
ayant trait à la topologie du terrain et à ses détails
naturels et artificiels. Cette cartographie de données existantes
permettra par exemple de s'orienter sur le terrain ou bien d'étudier un
projet de construction.
La topographie exige l'observation de nombreuses mesures.
Considérons la distance entre deux points parfaitement et très
précisément définis : cette distance est unique et n'a
qu'une valeur nommée valeur vraie. C'est une valeur utopique qu'il est
impossible de connaître. Si nous mesurons plusieurs fois cette distance,
nous obtenons des résultats de mesurage non tous identiques ; ces
valeurs seront des valeurs approchées de la valeur vraie et celle que
l'on retiendra, dans ce cas la moyenne arithmétique, sera nommée
la valeur conventionnellement vraie de la distance.
Etant sur un terrain très vaste, et pour éviter de
trop généraliser, c'est ainsi que nous avons opté pour un
sujet qui parle sur les instruments de précision dans la
fiabilité des données topographiques. Les instruments
topographiques servant à la récolte des données
topographiques avec précision étant nombreux, nous avons
parlé du théodolite, de la station total, du niveau
d'ingénieur, des IMELS, la stadia et le GPS.
Les instruments, aussi précis soient-ils, de conception et
de fabrication humaine, sont forcément entachés d'erreurs : non
perpendicularité des axes d'un théodolite, défauts dans
les graduations du limbe, défaut d'horizontalité de l'axe optique
d'un niveau, etc.
La topographie étant trop technique, nous avons
procédé à la définition de certains concepts, les
concepts de base, qui sont tous les termes mots qui constituent notre sujet, et
les concepts connexes, qui sont d'autres termes qu'il faut expliciter et en
définir le sens afin que chaque personne intéressée se
situe lors de la lecture de ce travail.
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Nous avons parlé de chaque appareil en relevant sa
précision et ses erreurs tout en indiquant certaines méthodes
pour passer outre ou corriger ces erreurs. Parmi ces erreurs, nous citons :
l'erreur de mesurage qui est la discordance entre le résultat du
mesurage et la valeur, que celle-ci soit vraie, conventionnellement vraie ou
encore qu'elle soit la moyenne arithmétique d'une série de
mesurages. Elle résulte des erreurs instrumentales, des erreurs
d'observations commises par l'opérateur ainsi que des conditions
d'observation : température, pression atmosphérique,
humidité de l'air par exemple.
Les erreurs systématiques, Ces erreurs se reproduisent
toujours identiquement à elles-mêmes. Elles sont dues à une
cause permanente connue ou inconnue. Il est toujours possible de la corriger
soit par le calcul (par exemple la correction d'étalonnage d'un ruban),
soit par un mode opératoire (par exemple le double retournement). Pour
les mesures de longueur par des IMEL (instruments de mesures
électroniques des distances) : par exemple les distance mètres.
Les erreurs systématiques sont l'erreur d'étalonnage et celles
dues aux conditions atmosphériques, essentiellement la
température et la pression.
Pour les mesures des angles, nous avons les erreurs de
collimation horizontale et verticale, les erreurs de tourillonnement, les
erreurs d'excentricité de l'axe de rotation de l'alidade,
l'inégalité des graduations du limbe, les erreurs dues à
la réfraction, etc.
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