3.2.2.5 Identification des insectes
Les insectes ont été identifiés au
laboratoire d'entomologie d'AfricaRice et de l'IITA sur la base des
caractéristiques morphologiques externes à l'aide d'une loupe
binoculaire au grossissement 10 et par comparaison à certains
spécimens de la collection de référence du Musée
d'insectes de l'IITA et sur diverses clefs d'identification des insectes.
3.2.3 Inventaire et identification des maladies
Pour faire l'inventaire des maladies associées
à la pomme de terre, 30 plants ont été choisis de
façon aléatoire pour chacune des cinq variétés.
Dès la 3ième semaine après semis, ces plants
ont été hebdomadairement observés. L'identification des
symptômes de maladies et des maladies a été faite à
l'aide du guide d'identification des maladies et ravageurs des cultures
maraîchères (Reckhaus, 1997). L'évaluation de l'incidence
des maladies à été effectuée sur chacun des 30
plants de chaque variété. Le taux d'incidence des maladies a
été estimé à partir du rapport entre le nombre de
plants malades et le nombre total de plants inspectés pour chaque
maladie (Cooke, 2006). Pour la sévérité, l'échelle
visuelle de 0 (0% de feuillage atteint) à 10 (feuillage
complètement infecté) a été utilisée
(Anonymous, 1947).
Des échantillons de pomme de terre pourrie ont
été collectés, cultivés sur PDA + Bato Agar, et un
examen plus approfondi au laboratoire de phytopathologie du Service de la
Protection
des Végétaux et du Contrôle
Phytosanitaire (SPVCP) de la Direction de l'Agriculture (DAGRI) à
Porto-Novo a été fait afin d'isoler les pathogènes
responsables.
3.2.4 Isolement et identification des
pathogènes
Pour l'isolement des pathogènes un milieu de culture a
été préparé. A cet effet, neuf grammes de Potatoes
Dextroses Agar (PDA) et 16 g de Bato Agar l'ensemble mélangé dans
1000 ml d'eau distillée a été autoclavé pendant 23
min à 121°C et à une pression de 1,3 #177; 0,2 Bar et
distribué dans les boites de pétri de 55 mm de
diamètre.
Une petite portion d'environ 1 mm / 0,5 mm
d'échantillon de pomme de terre pourrie a été
prélevée, stérilisée à la surface avec de
l'eau de javel à 10% pendant trois minutes environ et rincée dans
de l'eau distillée, stérilisée. Le milieu est
laissé égoutté sur du papier filtre
stérilisé puis déposé sur le média contenu
dans les boîtes de pétri. Les boîtes de pétri sont
incubées à une température de 28°C.
Quarante huit (48) heures après ensemencement, les
mycéliums ont été observés à la loupe
binoculaire. Le diamètre des mycéliums de l'isolat pur ainsi
obtenu a été mesuré (suivant deux directions
perpendiculaires) sur une semaine afin de déterminer la vitesse de
croissance mycélienne du pathogène.
L'identification des différents pathogènes est
axée sur le type du mycélium, la forme des spores ou conidies
observées. Elle a été faite au microscope optique,
après montage entre lame et lamelle avec l'assistance de
spécialistes de la phytopathologie.
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