UNIVERSITE DE KALEMIE
« UNIKAL »
Faculté Des Sciences Agronomiques
Département de zootechnie
![](Effet-des-niveaux-proteiques-sur-la-croissance-des-poules-locales-gallus-domesticus--Kalemie-1.png)
Effet des niveaux protéiques dans l'aliment sur
les performances de croissance des poules locales,
Gallus domesticus (Linnaeus, 1758) à Kalemie.
Travail de fin d'études Présenté
et défendu en vue de l'obtention du Diplôme d'ingénieur
agronome en science agronomique.
Novembre 2022
Par MUZINGA TAMBWE héritier
Année académique 2021- 2022
UNIVERSITE DE KALEMIE
« UNIKAL »
Faculté Des Sciences Agronomiques
Département de zootechnie
![](Effet-des-niveaux-proteiques-sur-la-croissance-des-poules-locales-gallus-domesticus--Kalemie-2.png)
Effet des niveaux protéiques dans l'aliment sur
les performances de croissance des poules locales,
Gallus domesticus (Linnaeus, 1758) à Kalemie.
Travail de fin d'études Présenté et
défendu en vue de l'obtention du Diplôme d'ingénieur
agronome en science agronomique.
Par MUZINGA TAMBWE héritier
Directeur : Pr. Dr. Ir. LWAMBA BALIMWACHA
Jules
Professeur
Encadreur : Ir. LUKOZI KALENGA Thomas
Assistant
I
In Memorium
A vous qui devraient être avec nous et vous
réjouir de ce fruit longtemps attendu et pour lequel nous avons mis
assez d'efforts, mais hélas ! Dieu vous a retirés bien avant le
temps.
Mon Père Baudouin TAMBWE
II
Epigraphe
La poule mange un grain qui correspond mieux à
son bec, le degré de force dépend essentiellement de
la nature de l'alimentation (Lénine, 2020).
MUZINGA TAMBWE héritier
III
Dédicace
A mes parents, qui se sont investi corps et âme pour me
donner une éducation digne ;
A mes frères, soeurs et oncle pour leurs prière et
conseils qu'ils n'ont cessé de m'accorder ; Particulièrement
à mon pasteur, pour son amour ;
Je dédie ce travail.
IV
Remerciements
La route a été longue, mais voilà
aujourd'hui cette histoire qui était une utopie veut se réaliser
en ces jours Notre soif d'obtenir ce fameux niveau d'étude qui fait la
fierté de ma famille et ceux qui me sont chers en particulier se
concrétise grâce au concours des parents, enseignants, et tous
ceux qui nous ont prêté main forte d'une manière ou d'une
autre Il est de mon devoir de remercier, du fond de mon coeur l'éternel
mon Dieu le seigneur Jésus christ pour le souffle de vie, son amour, sa
miséricorde et ses bienfaits envers moi dans les différentes
circonstances
Une profonde gratitude à mes chers parents dont
GENEROSE NGOMBE mwalu, et LUBAMBA MWALU qui, malgré leurs
difficultés financières, ils se sont sacrifiés pour nous
permettre d'arriver au bout du parcours académique.
Qu'il me soit aussi permis ici, d'adresser mes sincères
reconnaissances aux personnes ci-dessous
A vous papa KEMBO BASILE pour votre amour envers moi durant
tout le cursus scolaire et académique de m'avoir supporté
financièrement que Dieu vous bénisse.
Raison pour laquelle notre regard va vers nos autorités
académiques pour avoir bien voulu guider tout au long de notre parcours
afin que nous devenions ce que nous sommes aujourd'hui ;
Au Directeur du présent travail, en la personne de
Monsieur le Professeur LWAMBA BALIMWACHA Jules, en dépit de vos
multiples occupations et de votre responsabilité, as bien voulu nous
diriger avec patience et compétence dans l'aboutissement de cette
oeuvre, nous déclarons tout simplement l'expression de nos
gratitudes.
A vous Ingénieur LUKOZI KALENGA Thomas pour la lourde
tâche de m'avoir encadré.
A tous les enseignants de la faculté des sciences
agronomiques dont la Professeure Cuma mushagalusha Fidel, les Chefs de Travaux
KABOZA Enock, KALILO André, KUMWIMBA Ruddy et BAMBA Arcel sans oublier
les chers Assistants BARUANI Didier, KASONGO Aline, MWEHU Eddy, UMBA MWILIMBWE
Dano, et KIMWEMWE Paul pour votre sacrifice ayant permis que nous soyons c'est
que nous sommes scientifiquement, les chargés de cours, PAUL KABWEMA,
KATABE, LWAMBA LULU Joseph.
V
A vous collègues avec qui nous avons eu à
partager l'ambiance estudiantine, pour tout estimée que nous avons
envers vous, nous vous exhortons de nous excuser, car nous ne saurons pas ici
citer les noms de tout un chacun. A vous MUNGWA NKONKWA MULINDA NGABO geurchom,
NDUWA ISMAEL, KYEMBE MALOBA, NYEMBO AUGUSTIN, KADIAMBA JUNIOR, MANGAZA YUMBA,
BELANGANAY TRESOR, BANZA KYUNGU.
A vous chers serviteurs de Dieu pour vos assistances
spirictuel pasteur BAUDOUIN MUPWALA, PAPA PELERIN, FRERE DELIVRANCE, FR ARAS,FR
KABIKA BAGALWA, DR ETIENNE,PAPA WILY KILONGE
Nos vibrants remerciements s'en vont également à
tous ceux qui nous ont été chers : Nous vous Remercions à
travers ces quelques lignes pour votre humble compagnie durant notre vie
estudiantine.
MUZINGA TAMBWE héritier
VI
Resumé
Cette étude a comme objectif d'évaluer l'effet
des niveaux protéiques dans l'aliment sur les performances de croissance
et économique des poussins de race locale (Gallus domestticus
L.).
Pour y parvenir, 24 poussins de race locale âgés
de deux semaines et de poids moyen initial de 75,61#177;9,81 g, ont
constitué le matériel biologique, logés dans des cages de
4 m de long, 1 m de large et 1 m de hauteur, repartis en 4 lots correspondant
aux 4 niveaux proteiques : R1 (18 % PB), R2 (20 % PB), R3(22% PB) et R4 (24%
PB), puits chaque lot divisé en 2 blocs de 3 individus, l'essai a
été réalisé pendant une période de quatre
semaines, les paramètres zootechniques et économique ont
été analysés avec le test d'ANOVA, les résultats
ont montré des différences hautement significatives entre les
différents niveaux protéiques sur les différents
paramètres.
Le gain de poids quotidien était meilleur avec
l'aliment contenant 22 % de proteine brute soit R3 , la valeur observée
chez les poussins nourris avec l'aliment contenant 22 % de proteine soit R3
était de 9,94#177;0,61 g, suivi de R1 (7,45#177;0,95 g) R4
(7,30#177;0,58g), R2 (7,28#177;0,55 g).
Quant à l'indice de consommation était meilleur
avec l'aliment contenant 22% de proteine soit R3 , la valeur observée
chez les poussins nourris avec l'aliment contenant 22 % de proteine brute soit
R3 (1,92#177;0,12), suivi de R4 (2,32#177;0,17) ; R2 (2,615#177;0,19), R1
(3,12#177;0,40).
Le coût alimentaire de kilogramme de croit inferieur a
eté obsevé chez les poussins nouris avec l'aliment contenant 22 %
de proteine brute soit R3 (4156,56#177;263,99 Fc). Suivi des autres rations de
R2 (5197, 92 #177; 393,07 Fc) , R4 (5362,96 #177; 403,9 Fc) et R1 (5800 #177;
757,7 Fc).
Pour ce faire, dans ce contexte de cet essai, l'aliment
contenant 22 % de protéines brutes pourraient être
utilisées pour alimenter les poussins (Gallus domesticus L.) en
phase de demarrage.
Mots-clés : croissance, protéine,
poule, Kalemie.
VII
Abstract
This study aims to evaluate the effect of protein levels in
feed on the growth and economic performance of local breed chicks (Gallus
domestticus L.).
To achieve this, 24 two-week-old local breed chicks with an
initial average weight of 75.61 #177; 9.81 g constituted the biological
material, housed in cages 4 m long, 1 m wide and 1 m wide. m in height, divided
into 4 lots corresponding to the 4 protein levels: R1 (18% PB), R2 (20% PB), R3
(22% PB) and R4 (24% PB), well each lot divided into 2 blocks of 3 individuals,
the trial was carried out over a period of four weeks, the zootechnical and
economic parameters were analyzed with the ANOVA test, the results showed
highly significant differences between the different protein levels on the
different parameters.
Daily weight gain was better with feed containing 22% crude
protein, i.e. R3, the value observed in chicks fed with feed containing 22%
protein, i.e. R3 was 9.94 #177; 0.61 g, followed by of R1 (7.45#177;0.95g) R4
(7.30#177;0.58g), R2 (7.28#177;0.55g).
As for the index of consumption was better with the feed
containing 22% of protein or R3, the value observed in the chicks fed with the
feed containing 22% of crude protein or R3 (1.92 #177; 0.12), followed by R4
(2.32#177;0.17); R2 (2.615#177;0.19), R1 (3.12#177;0.40).
The lower food cost per kilogram was observed in chicks fed
with food containing 22% crude protein, i.e. R3 (4156.56#177;263.99 Fc).
Followed by the other rations of R2 (5197.92 #177; 393.07 Fc), R4 (5362.96
#177; 403.9 Fc) and R1 (5800 #177; 757.7 Fc).
To do this, in this context of this trial, feed containing 22%
crude protein could be used to feed chicks (Gallus domesticus L.) in the
start-up phase.
Keywords: growth, protein, hen, Kalemie.
VIII
Plan sommaire
In Memorium I
Epigraphe II
Dédicace III
Resumé VI
Abstract$ VII
Plan sommaire VIII
Liste des figures et tableaux X
Liste des abreviations XI
Introduction - 1 -
Chapitre 1. Généralités sur
l'élevage des poules - 3 -
1.1. Caractère et position systématiques de la
poule domestique - 3 -
1.1.1. Position systématique de la poule - 4 -
1.2. Origine et domestication - 4 -
1.2.1. Origine - 4 -
1.2.2. Domestication de la poule - 5 -
1.3. Contexte socio-économique de l'élevage des
poules locales - 6 -
1.3.1. Contexte zootechnique des poules locales - 6 -
1.5. Alimentation de la poule - 11 -
1.5.1. Caractéristiques générales de
l'alimentation - 11 -
1.5.1.1. Besoins nutritionnels des poules - 12 -
1.5.1.2. Besoins en énergie - 12 -
1.6. Pathologies 15
1.6.1. Maladies infectieuses 15
1.6.2. Maladies Parasitaires 19
1.6.3. Maladies non infectieuses 20
2.1. Milieu 22
IX
2.1.1. Site et période d'étude 22
2.1.2. Climat 23
2.2. Matériels 23
2.2.1. Matériel biologique 23
2.2.2. Autres matériels 24
2.3. Méthodes 24
2.3.1. Origine et composition des rations alimentaires 24
2.3.2. Analyses et traitements statistiques 28
Chapitre 3. Résultats 30
3.1. Les Parametres zootechniques 30
3.1.1.2. Gain en poids quotidien G.M.Q (g) 31
3.1.1.4. Indice de consommation 31
3.1.2. Evolution ponderale des poussins 32
3.2. Les paramètres économiques 33
3.2.1. Coût alimentaire du kg de croît 33
Chapitre 4. Discussion 34
Conclusion et perspectives 36
Références bibliographiques 37
X
Liste des figures et tableaux
Figure 1. Localisation du site expérimental.
22
Figure 2. Poussins (Gallus domesticus L). 23
Figure 3. La balance électronique 24
Figure 4. Schéma du dispositif expérimental
26
Figure 5.l'image de l'essai 27
Figure 6. Evolution pondérale de poussins au cours
de l'essai. 32
Tableau 1. Description systematique de la poule. (
Singhapol, 2003). - 4 -
Tableau 2.Besoins nutritionnels des poules. (Jean F. D. et
Brigitte A., 1997). 14
Tableau 3.Causes et exemples de maladies de la volaille
(FAQ, 2004). 15
Tableau 4. Composition brute des 4 rations
expérimentales (R1, R2, R3 et R4). 25
Tableau 5. Le prix d'un kg de chaque ingrédien
25
Tableau 6. Prophylaxie médicale suivie au cours de
l'expérimentation 27
Tableau 7. Performances zootechniques et
économiques de régimes alimentaires
expérimentaux. 30
XI
Liste des abreviations
TM : Tonnes métriques
AAE : Acide aminé essentiel
AANE : Acides aminés non essentiels
MNc : Maladie de Newcastle
PPLO : Pleuro- pneumonia like organisms
CMV : Concentrés-minéraux-vitaminiques
Kcal/kg : kilocalorie par kilogramme
R : Ration
PB : protéine brute
GPM : gain de poids moyen,
CAQ, : consommation alimentaire individuelle quotidienne
IC : l'indice de Consommation
CA : le coût alimentaire
TCA : Taux de conversion alimentaire
FC = franc congolais
% :pourcentage
- 1 -
Introduction
La poule locale est généralement
considérée comme l'oiseau le plus domestiqué dans les
zones rurales. Il représente 70% des effectifs de volailles et provient
du secteur familial. Son élevage occupe une place socioéconomique
particulière au sein des populations et est pratiqué tant en
milieu rural qu'urbain (MIRAIT, 2013).
L'aviculture familiale représente pour ces populations
un moyen d'épargne et une source de revenus, Ainsi elle permet de lutter
contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire des
populations rurales en particulier chez les femmes et enfants qui en ont la
garde (FAO, 2015).
Les principales contraintes de ce système, qui sont
d'ordre pathologique et alimentaire, entrainent une faible productivité
numérique et pondérale.
En effet, pour se nourrir, les poules divaguent à
longueur de journée à travers les concessions et les champs.
Quelques éleveurs apportent des compléments sous forme de grains
de maïs, d'insectes (termites) et des restes de nourriture ( FAO,
2015).
Toutefois, la disponibilité de ces aliments en
quantités suffisantes n'est pas toujours assurée. De plus, les
rations constituées ne sont pas équilibrées. Pourtant, des
travaux (Sonaiya, 1995 ; Sarkar et Bell, 2006). ont montré qu'une
complémentation alimentaire équilibrée aide à
maximiser les performances de ponte, de croissance et la productivité
des poules locales. Tout ceci démontre que l'alimentation est un facteur
déterminant pour la productivité De la poule locale (Raphaël
et al., 2015).
Par ailleurs, le coût élevé des aliments
commerciaux formulés pour des animaux à hautes performances
génétiques, limite leur utilisation en milieu rural à
cause du coût élevé des intrants. Il devient donc
impératif de réduire le coût des aliments par la recherche
et la valorisation de matières premières locales, disponibles et
bon marché puis de la réalisation de ration adaptée aux
besoins des poulets locaux. La poule locale qui constitue une importante source
de revenu pour les paysans (Mufwaya et Kiatoko, 2016). intervient aussi dans
plusieurs sacrifices rituels et cérémonies religieuses comme les
mariages et les baptêmes (ITofman, 2000 ; Sonaiya et Swan, 2004 ;
Kondombo, 2005). En dépit de ces fortes contributions apparentes, force
est de constater que les volailles de race locale connaissent une faible
productivité. Cette situation s'explique par les nombreuses contraintes
auxquelles l'aviculture traditionnelle fait face : mauvais suivi sanitaire,
logement précaire, mauvaise conduite alimentaire. Les actions
d'amélioration se sont plus concentrées sur la lutte contre la
maladie de Newcastle considérée
- 2 -
comme la principale cause de mortalité,
l'amélioration de l'habitat, l'amélioration
génétique ; l'alimentation étant presque ignorée
(Raphaël et al., 2015).
En effet, très peu d'actions ont été
menées en vue de faire adopter ou de rendre disponibles les aliments
complets pour volailles locales. Les volailles s'alimentent
généralement de déchets ménagers (Mufwaya et
Kiatoko, 2016).
Pour y parvenir une expérimentation a été
menée en vue d'évaluer l'effet des niveaux protéiques sur
la croissance des poules locales (Gallus domesticus L.) à
Kalemie.
L'objectif général de ce travail est de
rechercher une voie alternative d'amélioration de l'alimentation et de
la productivité des poules locales à Kalemie en vue de lutter
contre l'insécurité alimentaire.
De façon spécifique, il s'agira d'évaluer
l'effet du niveau protéique sur la croissance optimale des poules
locales, évaluer le coût alimentaire en fonction de kilogramme de
croit, nous sommes partis des hypothèses selon lesquelles, l'un des
niveaux protéiques induirait des performances de croissances
élevées que les autres, l'un des niveaux protéiques
conduirait à l'obtention d'un coût alimentaire inferieur par
rapport aux autres.
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail comportera quatre chapitres, le premier parlera sur la revue de la
littérature, le deuxième sur le milieu, matériel et
méthode, le troisième présente les résultats alors
que le quatrième chapitre se focalise sur discussion.
- 3 -
Chapitre 1. Généralités sur
l'élevage des poules
1.1. Caractère et position systématiques de
la poule domestique
L'aviculture traditionnelle souvent appelée aviculture
familiale est la production de volailles à petite échelle
pratiquée par des ménages utilisant de la main-d'oeuvre familiale
et des ressources alimentaires localement disponibles (Sonaiya et Swan,
2004).
L'aviculture traditionnelle dans sa globalité, Est
basée sur l'élevage de différentes espèces : l'oie
(Anser domesticus L.). Le canard (Anas domesticus L). La
pintade (Numida A1eleagris domesticus L.) dindon
(Meleagris domesticus) et la poule locale (Gallus Gallus
domesticus L). Notre travail concerne la poule locale et de ce fait, nous
allons parler exclusivement des races de poules utilisées dans
l'aviculture traditionnelle La poule est un oiseau de 1'ordre des galliformes
ou gallinacés (Temminck, 1820 cité par : Fouzia Y., 2012) qui
regroupe environ 281 espèces d'oiseaux ; réparties en 81 genres
et classés selon Sibley et Ahiquist (1990) ; Del Hoyo et al.
(2005) en 7 familles : Phasianidae. Numididae, Meleagrididae.
Tétraonidae : Mégapodiidae. Cracidae Et Odontophoridae.
L'espèce poule, Gallus Gallus , désigne
souvent les deux sexes et par rapport aux caractéristiques
spécifiques des femelles ou des mâles. L'espèce est souvent
définie par le nom coq ou poule (Fosta, 2008). La poule domestique est
une volaille mâle ou femelle de la sous-espèce Gallus·
Gallus domesticus L. Les galliformes forment un des groupes d'oiseaux les
plus importants pour la société humaine et la recherche (Van T.
et Dyke, 2004).
Ce sont des oiseaux terrestres. Non migrateurs à
l'exception des espèces de plus petite taille et capables d'effectuer
des vols à courte distance. Les pattes sont robustes avec quatre orteils
armés d'ongles solides, le pouce repose au sol. Le bec est court et
solide. Adapté aux régimes alimentaires, La majorité des
espèces présentent un dimorphisme sexuel très
marqué en taille ou en apparence. (Romanov et al. (2009). La
classification de la poule domestique se présente comme suit :
Le tableau 1 ; ci-dessous présente la position
systématique de la poule
- 4 -
1.1.1. Position systématique de la
poule
Tableau 1. Description systematique de la poule.
( Singhapol, 2003).
Taxa Position
Règne Animal
Sous-règne Métazoaires
Embranchement Chordés
Classe Vertébrés
Ordre Oiseaux
Or Galliformes
Famille Phasianidés
Genre Gallus
Espèce Gallus domesticus
L.
La poule domestique est adaptée à la vie
terrestre comme tous les gallinacés, elle se caractérise par un
corps trapu, un sternum très développé. Des membres
abdominaux solidement musclés et des ailes courtes et arrondies. La
tête est ornementée par la crête. Les barbillons, les
oreillons et souvent par une huppe de plumes colorées. Le bec est court
et épais, souvent un peu recourbé, Le corps est recouvert de
plumes et les pattes d'écailles ; celles-ci se terminent par quatre
doigts dont trois sont en avant et un vers arrière Au niveau du tarse se
trouve l'éperon ou l'ergot qui est bien développé chez le
coq adulte (Diop, 1982).
Le dimorphisme sexuel est bien marqué, Le coq
généralement est plus volumineux que la poule., il se distingue
par la crête et les barbillons plus développés et de
couleur rouge vif. Par son plumage et sa queue en panache de plumes ainsi que
par son cri (Fournier, 2005).
1.2. Origine et domestication
1.2.1. Origine
Le doute persiste toujours quant à l'origine de la
poule domestique. Ainsi depuis longtemps Deux théories ont
été émises à ce sujet, La première affirme
que la poule domestique descend d'un unique ancêtre sauvage ; tandis que
pour la deuxième hypothèse elle aurait plusieurs ancêtres.
La première hypothèse est la théorie mono
phylogénétique. Selon elle, l'unique ancêtre Sauvage serait
Gallus Gallus, l'espèce domestique étant
désignée sous le même nom. Cette théorie est
basée sur les observations de Darwin qui aurait remarqué que la
poule Domestique ne s'accouplait librement qu'avec Gallus gallus. Les
descendants étant fertiles ;
- 5 -
tandis que 1'accouplement Gallus avec les autres
espèces sauvages donnait une descendance stérile. D'autre part,
le croisement de races modernes de poule domestique donne toujours des sujets
Ressemblant à Gallus (Ngoupayou,
1990).
La deuxième théorie, dite poly
phylogénétique. Attribue l'origine de la poule domestique
à Plusieurs espèces sauvages. L'espèce domestique est
alors dénommée Gallus domesticus. D'après les
tenants de cette deuxième théorie, bien que la poule domestique
ressemble le plus à la poule de jungle rouge, elle a
hérité de certaines caractéristiques des autres
espèces sauvages (Ngoupayou, 1990).
Les données Récentes en génétique
moléculaire (Liu et al., 2006). Ont tendence à favoriser
l'hypothèse de l'origine polyphylétique. En appliquant au moins
trois grandes zones de domestication à travers l'Asie du Sud et du
Sud-Est et les sous-espèces Gallus Gallus Gallus, Gallus Gallus
jabouillei et Gallus Gallus spadiceus.
D'après Harrison (1978) Il y a plus d'un million
d'années, le genre Gallus était probablement
constitué d'une seule population s'étendant sur tout l e
continent eurasien. Pendant les périodes de glaciation. Le genre
Gallus se serait trouvé divisé en trois groupes : le
groupe méditerranéen ou moyen-oriental. Le groupe indien et celui
d'Asie de l'Est. Seul le groupe indien aurait survécu et évoluer
pour donner naissance aux quatres especes actuellement reconnues :
y' Gallus gallus ou G. bankiva ou G.
jèrrugineus : coq rouge de jungle (Linnaeus 1758 cité par
Fouzia Y., 2012) ;
y' Gallus lafalettei : coq tacheté de Ceylan
(Lesson, 1831 cité par Fouzi Y., 2012) ; y' Gallus varius ou
G., furcatus : coq vert de jungle (Shaw et Nodder, 1798
cité par Fouzia Y., 2012) ;
y' Gallus sonnerali : poule de jungle (Shaw et Nodder,
1798 cité par Fouzia Y., 2012) ;
Actuellement, six sous-espèces sont reconnues
(Linnaeus. 1758 cité par Fouzia Y., 2012 ; Crawford, 2003) :G.g.
Gallus, G. g. spadiceus, G. g. jabouillei, G. g. murghi, G. g. hankiva , G. g.
domesticus L.
1.2.2. Domestication de la poule
La domestication de la poule a eu lieu vers 2500 - 2100 av.
J.-C.en Inde, plus précisément dans l'actuel Pakistan où
très tôt elle a été utilisée à des
fins sportives. Son passage
La poule locale est adaptée aux climats tropicaux.
Résistante aux Maladies, elle se débrouille pour trouver la
nourriture et fait face à tous les accidents D'écrasement de vol.
De
- 6 -
en Iran s'est réalisé vers 535 av. J.-C.
à la suite de l'invasion de l'Inde par les perses (Crawford, 2003).
L'introduction des poules en Afrique n'est pas très
documentée alors que sa production prend racine des pratiques
traditionnelles anciennes. Elle constitue l'espèce domestique la plus
élevée en Afrique car les tailles gardent chacune un troupeau de
5 à 20 sujets (Guèye, 1997).
En Egypte, la poule serait introduite en deux vagues. Les
peintures n1urales
découvertes en Egypte ont pern1is de localiser la
présence de la poule vers 1450 av J.-C. Elle aurait eu lieu à la
faveur des échanges commerciaux qui existaient entre l'Asie et I `Egypte
(Crawford, 2003).
Toutefois, la véritable colonisation de l'Egypte par
cette espèce ne s'est réalisée qu'après le
déclin de l'empire, vers 600 av. J.-C. sous la double influence perse et
grecque. De là, elle s'est étendue au reste du continent suivant
une trajectoire mal élucidée (Crawford, 2003). Sa diffusion s'est
effectuée graduellement. Allant de l`Est à l'Ouest et a fini par
couvrir le globe. La vitesse de diffusion a été estinmée
à 1,5 à 3 Km par an de 1 `Asie à 1' Europe (Zeuner, 1963
cité par Crawford, 2003).
Puis, des restes squelettiques indiquent de nouveau sa
présence en Egypte en 332 avant J-C, tandis que les recherches
récentes en Afrique Subsaharienne situent la présence des poules
en Afrique au 5èrne siècle de notre ère (
MacDonald. et Edwards, 1993). Bien
avant l'arrivée des européens. Il a notamment été
suggéré que les poules présentes en Afrique ont des
origines indiennes, liées au développement précoce des
échanges commerciaux entre l'Inde et l'Afrique de l'Est (Carter. 1971)
cité par Crawford (1990).
1.3. Contexte socio-économique de l'élevage
des poules locales
1.3.1. Contexte zootechnique des poules
locales
La poule locale est une volaille de petite taille dont le
poids à l'âge adulte dépasse rarement 1 kg chez la femelle
et 1,5 kg chez le mâle. La tête est forte, assez large avec un bec
court et solide et les pattes sont comtes.Le phénotype des divers sujets
présente une combinaison très variée des caractères
extérieurs qui reflète une reproduction libre des
géniteurs et un métissage désordonné (Crawford,
1990).
- 7 -
rapace, etc... Elle est une bonne couveuse et une mère
remarquable car elle élève ses poussins pendant 4 à 6
semaines avant de les abandonner et de se remettre à pondre (Lukusa,
2007).
La poule caquette. Notamment, pour appeler ses petits. Les
poules domestiques sont des animaux sociaux qui. Quand cela leur est permis.
Forment une structure sociale cohérente et communiquent par des appels
(au moins 30 cris différents qui sont exprimés notamment au
moment de la ponte. Du danger ou de la peur ou de la satisfaction), des
contacts (la position de leur corps et de leur queue) et des manifestations
visuelles. L'établissement de la structure sociale se fait par des
comportements associatifs, une adaptation sociale et des comportements
agonistes : attaque, fuite, éloignement et soumission (Lukusa, 2007).
La poule domestique a concervée des comportements cour
quand les 2 sexes sont représentés dans un même groupe, de
confort et de toilletage (lissage, redressement et l'ébouriffage des
plumes, étirement des ailes et bain de poussière),
d'immobilité, de cris d'alerte, de tentatives soudaines de fuite de
fuite au danger (prédateurs) et. Si elle est capturée, le fait de
se débattre et de crier. La poule pond 50 à 80 oeufs/ans pesant
35-40 g/oeuf avec plus ou moins 15 jours de ponte et 21 jours d'incubation. Son
rendement à l'abattage est faible (45 à 50%) avec chair
très savoureuse. (Lukusa, 2007).
Du point de vue organoleptique De nombreuses souches et races
exotiques introduites dans les pays en développement expriment avec les
populations de poules locales une large gamme de performances qui sont fonction
soit des conditions d'élevage. Soit du type génétique.
Soit de ces deux facteurs réunis. Les travaux qui suivent donnent un
aperçu général sur le potentiel de production des
différents types génétiques dans le but de situer leurs
performances les uns par rapport aux autres en zones tropicales. Ils permettent
en plus de formuler des stratégies d'amélioration de la
productivité des poules traditionnelles (Lukusa, 2007).
1.3.1.1. Contexte socio-économique de
l'élevage des poules locales
L'élevage des volailles occupe une place de choix parmi
les nombreuses activités que pratiquent les ménages des pays en
voie de développement pour leur survie (Guèye, 2005b).
Plus de 85% des familles rurales d'Afrique Sub-saharienne
élèvent une ou plusieurs espèces aviaires et plus de 80 %
du cheptel total de volailles en Afrique est élevé dans les
systèmes de production traditionnels (Horst. 1990 : Ndegwa et al.,
2000).
- 8 -
Selon les statistiques de FAO (2004) cité par
Guèye (2005a) la population humaine mondiale a été
estimée à 6 301,5 millions en 2003 dont 4 9719 millions (78,9 %)
vivant dans les pays en voie de développent Pendant ce temps les
statistiques de l'élevage indiquent que les volailles sont les
espèces animales de ferme les plus nombreuses, Selon ces statistiques,
ces volailles produisent dans les pays en voie de développement
37.312.917,74 tonnes métriques (TM) de viande de poulet : 2.729.130,78
TM de viande de canard : 2.038.638,70 TM de viande d'oie ; 4.500,1774 TM de
viande de dindon : 16.510 de viande de pigeon et d" autres oiseaux :
38.940.955,73 TM d'oeufs de poule 4.816.052,2 TM d'oeufs. Excluant les oeufs de
poules.
Par ailleurs, il convient de signaler l'existence des
interdits par rapport à l'élevage de certaines espèces
avicoles et à la consommation de leurs produits (viande et surtout
oeufs). Dans certaines communautés locales de l'Afrique. Les membres de
plusieurs communautés africaines sont réticents à
élever des canards et à consommer ses productions parce qu'il est
Reproché à ces oiseaux d'être sales et de gaspiller les
réserves en eau. Au Sénégal, l'élevage de la
pintade est considéré par quelques communautés comme
étant un signe de pauvreté (Guèye et Bessei. 1995).
A l`ouest du Sénégal. La consommation de la
viande de pigeon par des jeunes filles est prohibée Car cette viande
pourrait exercer des effets négatifs sur leur virginité et leur
future maternité (Guèye et Bessei, 1995).
Les revenus tirés de cette production sont souvent
destinés à L'Acquisition des biens de consommation et à
toutes sortes de dépenses personnelles et familiales. Les
impératifs socioculturels (accuei1 de l'hôte, Dons, Mariages.
Baptêmes,Rituels pharmacopée Traditionnelle) constituent
également un des motifs essentiels de la production des volailles en
Milieu rural (: Mopate et al., 2000 : Gueye, 2003b ; Fotsa et
Poné, 2001).
L'autoconsommation. Lorsqu'elle s'effectue, est le plus
souvent circonstancielle. En ce sens qu'elle intervient beaucoup plus à
l'occasion des événements de grande importance cités
ci-dessus y compris le sacrifice aux ancêtres. D'après Doufissa
(1987), Ngou Ngoupayou (1995), Teleu N. et Ngatchou (2006).
Les oeufs sont rarement consommés mais sont
destinés à l'incubation pour constituer les oiseaux de
remplacement. Des observations analogues ont été faites au
Bangladesh (et au Tchad (Mopate et al., 2000).
- 9 -
Pour certains peuples. La poule locale fait partie de
l'identité. Voire du ménage. Les coqs constituent les
réveils dans certains villages et des alarmes ou vigiles de concession
dans d'autres. La poule locale est très recherchée pour sa
pigmentation et pour la saveur de sa chair et de ses oeufs (Poné,
2004).
La chair de la poule locale est riche en protéines
(42,2 à 46,1 %) avec un faible taux de gras (28,8 à 36 %) Al-
Rawi et Al-Athari ( 2002).
La carcasse éviscérée de la poule locale
à l'âge adulte est de 64 % pour les mâles et 54o/o pour les
femelles au Nigéria (Joseph et al., 1992) et est de 79% pour
les mâles et 67% pour les femelles à 25 semaines d'âge au
Sénégal (Buldgen et al., 1992).
Gueye (2005) Montre qu'en dehors de la consommation de
produits avicoles et d'autres utilisations (cadeaux, dons. etc.). L' aviculture
familiale permet aux ménages de faire face à des besoins
matériels, à des dépenses ponctuelles. À des
obligations sociales (frais de scolarité et fourniture scolaire des
enfants, Taxes rurales, Dépenses d'enterrement, Aumônes chez les
musulmans, offrandes à J'église. Etc.) Et à des services
payants (travaux champêtres. Gardiennage des animaux, etc.). Mukiibi-Muka
(1992). rapporte qu'en zone rurale d'Ouganda, la vente de deux poulets permet
de payer les frais de scolarité d'un enfant pendant un semestre. Un
poulet est l'équivalent d'une barre de savon ou d'un kilogramme du sel
ou encore d'un litre de pétrole utilisé pour la cuisson et cinq
à huit poules adultes permettent de se procurer une chèvre. Dans
certaines localités au Sud du Sénégal deux coqs ou quatre
poules adultes peuvent être échangées contre une
chèvre Et environ 25 poules adultes peuvent permettre d'obtenir une
vache (Gueye. 2003b). A Kibombo dans la province du Maniema en
RD Congo. Un coq vaut à un bassin du paddy. En dépit de la faible
productivité de la poule locale. Les prix de vente de poules locales sur
le marché sont élevés comparés à ceux des
poulets sélectionnés (Fotsa et Poné, 2001).
Soulignons que l'aviculture traditionnelle serait
financièrement rentable. Puisque les quelques volailles vivantes et
oeufs constituent pratiquement un bénéfice net pour les
aviculteurs à cause des coûts de production très faibles.
En plus de la vente des oiseaux sur pied et de leurs oeufs. D'autres
bénéfices sont obtenus de Manière informelle. La volaille
traditionnelle transforme les déchets de cuisine en protéines
(viande et oeufs) disponibles pour le paysan. Il a été aussi
montré que les fientes de poules et les bouses de vaches servent de
substrats pour la production d'asticots (Mpoame et al., 2004). Pouvant
servir de complément protéinique dans l'alimentation du poulet
(Téguia et al., 2002).
- 10 -
Dans le cas d'asticots, les fientes de poules ont obtenu une
productivité plus soutenue et plus importante que la bouse de vaches
Mpoame et al., 2004). La fumure organique, à partir de la
fiente de poule. Stimule le développement des lombrics dans le sol ces
lombrics constituent avec les insectes et les termites des sources de
protéines de ces mêmes poulets au cours de la divagation. Aussi,
en picorant les jeunes herbes et autres plantes, les poules traditionnelles
participent au désherbage de la ferme. L'ensemble de ces travaux
démontre que la contribution de la poule locale à la
sécurité alimentaire et à la lutte contre la
pauvreté au bien être des aviculteurs familiaux
généralement dotés de peu de ressources est loin
d'être sous-estimée. Gueye, 2001).
1.4. Place de la poule dans le monde et en RD
Congo
A l'image de l'Homme, la poule, cet oiseau originaire des
jungles asiatiques, a conquis le Monde, il y a de cela 3500 ans. A cause de son
petit format et la facilité de son transport, la poule a
accompagné les Hommes, d'abord dans leurs migrations, ensuite dans les
échanges que les populations entretenaient, bien avant notre ère.
Selon (Haman, 2010).
On connaît les premières représentations
de Gallus gallus chez les Pharaons il y a quelques 3400 ans, mais son
introduction en Afrique date du 5ème siècle de notre ère.
Beaucoup plus répandue et mieux adaptée que les mammifères
d'élevage, la poule est exploitée dans tous les continents. Elle
représente un atout certain de sécurité alimentaire,
notamment chez les populations d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
En Europe et dans les pays développés, la poule a
été à l'origine du développement de
véritables filières industrielles de productions avicoles. Ce
petit animal a fourni en 2011, dans le monde, 100 Millions de tonnes de viande,
soit le tiers de l'ensemble des productions de viandes, et 69 millions de
tonnes d'oeufs de consommation. Il représente ainsi le premier secteur
des productions animales et se pose donc en vecteur important de la
sécurité alimentaire mondiale. D'après les estimations de
l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO),
entre 2006 et 2008, 850 millions de personnes dans le monde ont souffert de la
faim, soit 15,5% de la population mondiale. Malgré des nobles efforts
dans le sens de baisser ce pourcentage, ce dernier ne cesse d'augmenter et
retarde ainsi la relance économique des régions pauvres et
endettées (Nahimana et al., 2017).
D'où la nécessité de mettre en place des
mécanismes de production des aliments et de les rendre disponibles. Ces
derniers doivent non seulement être en quantité suffisante mais
aussi de bonne qualité nutritive. Les critères de choix d'un
aliment sont donc dictés par sa nature
- 11 -
Dans la ville de Kisangani, située dans le Nord-Est de
la République Démocratique du Congo (RDC), la population recourt
aux oeufs de poule (souvent importés) afin de lutter contre la
malnutrition. En effet, le prix de l'oeuf est accessible à toutes les
couches de la population et compte tenu de ses valeurs nutritives, il peut
être consommé à la place de la viande ou du poisson
(Nahimana et al., 2017).
1.5. Alimentation de la poule
L'Alimentation représente entre 45 et 60 % du
coût total de la production du poulet de chair. De ce fait,
l'alimentation ne vise pas systématiquement à maximiser les
critères techniques (indice de consommation, vitesse de croissance,
etc.), mais à atteindre un optimum économique qui est fonction du
coût des matières premières et du prix de vente du produit
(Sonaiya et Swan, 2004).
1.5.1. Caractéristiques générales
de l'alimentation
L'alimentation se raisonne à l'échelle d'une
bande et non d'un individu. I l faut donc tenir compte de
l'hétérogénéité (Drogoul et
al., 2013). L'hétérogénéité entre
les volailles de la même bande augmente leurs besoins, la connaissance
précise de ces derniers est souvent imparfaite, ce qui nécessite
de prendre des marges de sécurité L'alimentation apporte à
l'animal les matériaux nécessaires à sa structure et
à son fonctionnement, permettant le renouvellement de la matière
vivante et l'activité des tissus, et en permettant la production de
l'énergie, par ses principes immédiats (Keambou et al.,
2009).
L'aliment destiné aux oiseaux est
généralement un mélange de matière première
de diverses origines et de composition complexe , L'aliment doit être
donné en quantité suffisante et doit contenir un bon
équilibre d'ingrédients (Brah et al., 2019).
Les aliments du commerce peuvent se présenter sous 3
formes différentes : Farine Granulés de différentes
tailles ou, Miettes de différentes tailles, Les aliments en
granulés ou extrudés sont généralement plus facile
à gérer par rapport à l'aliment en farine. D'un point de
vue nutritionnel les aliments conditionnés démontrent une
amélioration notable en terme de niveau de performance et de croissance
par rapport à de l'aliment en farine (Beh et al., 2018).
L'aliment de démarrage du commerce est
généralement fourni sous forme de miettes ou de farine. Le
mélange de matières les plus et les moins appétences et de
minéraux permet de limiter le tri par Les animaux. Les aliments «
croissance et finition » sont généralement
présentés en miettes ou granulés (Hi et al.,
2019).
- 12 -
1.5.1.1. Besoins nutritionnels des poules
Les poules comme tous les animaux ont besoin de manger et de
boire pour vivre. Elles ont besoin d'aliment d'entretien, de croissance et de
production. Pour satisfaire leurs besoins, il faut leurs apporter les aliments
riches en énergies, protéines, sels minéraux et vitamines
(Beh et al., 2018).
1.5.1.2. Besoins en énergie
Les besoins énergétiques pour la croissance
comprennent les besoins en énergie pour l'entretien, L'activité
et la constitution des tissus corporels nouveaux. Pour obtenir un niveau de
croissance suffisamment appréciable, il faut tout d'abord satisfaire les
besoins énergétiques pour l'entretien et l'activité de
l'oiseau ( Brah et al., 2019).
La valeur énergétique des aliments est
généralement basée sur leur teneur en énergie
métabolisable (EM) qui ne prend donc pas en compte les
éventuelles différences de rendement d'utilisation de l'EM des
nutriments pour leur transformation en énergie nette (EN).
L'ingéré énergétique journalier dépend
évidemment des besoins de l'animal, mais également de la
présentation de l'aliment et de sa teneur en énergie. La valeur
énergétique d'une ration est l'un des principaux facteurs
déterminant l'efficacité de son utilisation. Il faut moins
d'aliment pour élever un poulet de chair lorsqu'on utilise des rations
à haute énergie plutôt qu'à faible énergie.
L'accroissement du niveau énergétique conduit toujours à
une amélioration de l'indice de consommation et de la vitesse de
croissance (Brah et al., 2019).
1.5.1.3. Besoins en protéines
Les protéines constituent la majeure partie de la
viande de poules et les besoins en protéines sont donc importants chez
la volaille, De 20% à 25% de la carcasse dégraissée de la
volaille sont formés de protéines (Haman, 2010).
On appelle acides aminées, les éléments
qui constituent les protéines. Il existe deux grand types d'acides
aminés (AA) : « essentiels » (AAE), c'est-à-dire ceux
que le métabolisme n'est pas (ou mal) capable de les synthétiser
et les acides aminés non essentiels (AANE). Chez le poulet,
méthionine, lysine, thréonine, tryptophane, leucine, isoleucine,
valine, serine, arginine, histidine et phénylalanine sont essentiels
(Badi et al., 2017).
Les oiseaux ont la possibilité, dans une certaine
mesure, de transformer certains acides aminés en d'autre acides
aminés, mais une douzaine d'entre eux ne peuvent être
synthétisés par l'oiseau, qui devra donc les trouver dans sa
ration (Fulbert et al., 2010).
Les apports recommandés pour ces acides aminés
varient de 1,15 à 1,3 g/100g et 0,65 à 0,75g/100g d'aliment
respectivement pour la lysine et la méthionine. La méthionine et
la
- 13 -
Lysine sont des acides aminés limitant du fait qu'elles
sont souvent déficitaires dans les matières alimentaires, voire
dans la ration (Haman, 2010).
La quantité quotidienne de méthionine et de
lysine ingérée influence directement les performances de
croissance de l'animal dans la mesure où ces acides aminés
servent principalement au dépôt de protéines corporelles.
Ainsi, ajuster leur concentration dans l'aliment en fonction du potentiel de
croissance des animaux et de leur capacité d'ingestion permet
d'optimiser non seulement la croissance mais également
l'efficacité alimentaire, Le tableau 2. montre les besoins nutritionnels
des poules.
14
Tableau 2.Besoins nutritionnels des poules.
(Jean F. D. et Brigitte A., 1997).
Parametres
|
Programme avec trois aliments
Démarrage Poulette Pondeuse
|
Programme avec trois aliments
Démarrage Croissance Finition
|
Programme avec deux aliments
démarrage croissance
|
1 jour A 8 semaines)
|
8 à 20 semaines
|
20 semaines à la reforme
|
1 à 15 jours
|
(15jous à 1mois)
|
1 Mois à l'abattage
|
1Jour à 4 semaine)
|
4 Semaines
à
l'abattage)
|
Energie Métabolisable (Kcal)
Protéine Brute(%)
Lysine(%) Méthionine%
Calcium
Phosphore%
Sodium % Matières grasses
Cellulose
|
2800-2900
18,5- 20
0,4- 0.5
0,3-0,45
0,3
-
|
2700-2750 15-16 0,7 0,35- 0.45 0 ,8 - 1
-
0,3
-
|
2650-2800 3000
16-19 22
0,65- 0,85 1,3
0.35 - 0.55 0.75 3.5 - 4,2
- 3à6
- 4
- 4
|
3150 21,5 1,2 0,7 0,95
4à7
5
5
|
3200 900-3100
20 0-22
1,15 -1,2
0.65 .4-0,5
0,9 0,9- 1,2
4à8 0,2-0,3
6 -
6 -
|
900-3100
0,8-1
0,4-0.5
0,8- 1
-
-
|
15
1.6. Pathologies
1.6.1. Maladies infectieuses
Les Maladies virales Elles sont parmi les plus
meurtrières. Elles ne peuvent être traitées mais peuvent
être prévenues par des vaccins Les plus importantes sont
décrites ci-dessous. Le tableau 3. montre les causes et exemples de
maladies de la volaille.(Idriss & Hassan, 1945).
Tableau 3.Causes et exemples de maladies de la
volaille (FAO, 2004).
Agents causal Exemples de maladies
Infectieux
Virus Maladie de Newcastle,
encéphalomyélite aviaire, variole, maladie de Marek, Bronchite
infectieuse, laryngo-trachéïte infectieuse, maladie de Gumboro
(bursite infectieuse), hépatite virale du canard.
Mycoplasmose Maladie respiratoire chronique,
Bactérie Choléra (Pasteurellose),
salmonellose, pullorose, typhose,
sinusite infectieuse,
Parasites Externes : puces, poux, tiques.
Internes : nématodes, hémiparasites, cestodes,
trématodes, Protozoaires :coccidiose,
histomonose
Champignons Aspergillose :A.flavis
(toxines) A.fumigatus (airsaculite)
Non- Infectieux Déficiences Rachitisme,
doigts crochus, encéphalomalacie
Intoxications Empoisonnement par le sel, intoxication
alimentaire(botulisme clostridium botilimum et c. perfringens)plantes
vénéneuses.
16
La Maladie de Newcastle (Ranikhet Disease en Asie) (MNc) Elle
se diffuse rapidement via les gouttelettes projetées et
transportées dans l'air par la toux ou l'éternuement des sujets
infectés. Le virus peut être transporté par les oiseaux
sauvages, les oeufs contaminés et l'habillement. Comme la
mortalité peut atteindre souvent 100 pour cent chez les jeunes poussins,
la MNc représente probablement la contrainte la plus importante au
développement de l'aviculture familiale. Les sujets de tous âges
peuvent être affectés, quoique les jeunes soient plus
susceptibles. La mortalité chez les oiseaux plus âgés est
habituellement plus faible, mais la production peut être
sévèrement réduite. (FAO, 2004).
La période d'incubation de trois à cinq jours
est suivie de somnolence, de toux, d'éternuement et de
halètement. L'accélération de la respiration s'accompagne
d'un bruit de gargouillis dans la gorge. Habituellement, les signes
respiratoires apparaissent les premiers et sont quelquefois suivis de signes
nerveux, caractérisés par une torsion du cou, pouvant être
accompagnés de l'affaissement des ailes et des pattes. Compte tenu de
L'environnement et du degré de résistance des oiseaux, tous les
symptômes ne sont pas visibles ou peuvent n'apparaître que sous
forme atténuée ou sub-clinique. Certains fermiers ont
observé que la torsion du cou n'apparaissait que chez les sujets qui
survivent ultérieurement. Une perte précoce de l'appétit
provoque une diarrhée verdâtre. La manifestation diagnostique la
plus évidente est l'apparition soudaine d'une mortalité
très élevée, sans que, souvent, des symptômes aient
le temps de se développer. Le diagnostic est difficile à poser
à partir des seuls symptômes, car ces derniers, très
variés, se retrouvent dans beaucoup d'autres maladies. Le contact
permanent avec d'autres espèces d'oiseaux domestiques et sauvages (tels
canards et pigeons) qui peuvent véhiculer le virus sans présenter
de maladies, (FAO, 2004).
1.5.1.1 Variole aviaire
Elle reste importante dans beaucoup de troupeaux du fait que :
? Le virus peut demeurer vivant dans les croûtes
tombées des oiseaux et garder son pouvoir virulent pendant 10
années.
? Les moustiques et autres insectes hématophages peuvent
transmettre le virus.
? La maladie est saisonnière et apparaît
après la période de reproduction des
moustiques. Elle est enzootique en Papouasie
Nouvelle-Guinée, où elle est
significativement importante sur le plan économique.
C'est également une
17
maladie majeure dans beaucoup d'autres régions
tropicales (FAO, 2004). 1.5.1.2. Maladie de
Marek
L'infection se manifeste précocement et lorsqu'un
oiseau infecté survit, il peut disséminer le virus toute sa vie
à partir de la perte de squames cutanées. Les signes cliniques
apparaissent chez les jeunes oiseaux en croissance sous forme aiguë de la
maladie, caractérisée par une forte mortalité due à
des tumeurs viscérales. La forme classique, également
accompagnée d'un pic élevé de mortalité, survient
chez les oiseaux âgés de 15 semaines jusqu'à
l'entrée en ponte. Elle se manifeste par la paralysie des pattes et des
ailes. (Nahimana et al., 2017).
1.5.1.3. Maladies cytoplasmiques
Les mycoplasmes, ni bactéries ni virus, sont
classifiés comme PPLO (Pleuro- pneumonia like organisms). Ces derniers
sont essentiellement associés à la Maladie Respiratoire
Chronique, un syndrome complexe causé par Mycoplasma gallisepticum
associé à des bactéries (souvent E. coli),
des champignons et des virus (souvent celui de la Bronchite infectieuse). Les
déficiences nutritionnelles et le manque d'eau représentent
d'importants facteurs dans l'épidémiologie de la maladie en
troupeaux ruraux. (Nahimana et al., 2017).
1.5.1.4. Maladies bactériennes
a) Choléra aviaire
(Pasteurellose)
Il s'agit d'une septicémie contagieuse (causée
par Pasteurella Multocida) affectant tous les types de volaille.
Souvent transmis par des oiseaux sauvages ou d'autres animaux domestiques, elle
se dissémine par contamination de la nourriture ou de l'eau et par le
jetage nasal ou oral d'oiseaux infectés. La période d'incubation
est de quatre à neuf Jours, mais des accès aigus peuvent
apparaître en deux jours. Dans certains cas, les oiseaux meurent dans les
quelques heures suivant les premiers signes qui varient suivant la forme de la
maladie. La forme respiratoire se caractérise par du halètement,
de la toux et des éternuements, tandis que dans la forme
septicémique, apparaît une diarrhée avec des fèces
humides de couleur grise, jaune ou verte. Dans la forme localisée, les
signes sont la paralysie et la flaccidité des articulations des ailes et
des pattes. Dans les cas aigus, la tête et la crête virent au rouge
sombre ou au pourpre. Si l'infection est localisée à la
région des oreilles, une torsion du cou (torticolis) peut quelquefois
s'observer ( Guey, 2005).
18
b) Pullorose (Diarrhée
Blanche)
Maladie transmise par l'oeuf et causée par
Salmonella pullorum, elle se transmet pendant l'incubation ou
immédiatement après l'éclosion. La diarrhée blanche
peut s'observer dès l'âge de trois jours jusqu'à
l'âge de plusieurs semaines. Les poussins refusent de manger, tiennent
leur tête repliée et leurs ailes pendantes. Ils se blottissent
l'un contre l'autre en émettant un pépiement
caractéristique. Dans les formes aiguës, la mortalité varie
de 20 à 80 pour cent ; elle est d'environ 5 pour cent dans la forme
chronique. Dans cette dernière, les signes sont un gonflement
marqué de l'articulation du jarret, un développement ralenti du
plumage, une perte d'appétit et une dépression
générale. une enquête menée en 1984 par (Adesiyun et
al.) À Zaria, Nigéria, sur la recherche d'anticorps
anti-Pullorum, indiquant une infection antérieure par la
bactérie. ( Guey, 2005).
c) Typhose
Causée par Salmonella gallinarum, elle affecte
communément les volailles adultes. Lorsqu'elle surgit chez les jeunes
oiseaux, les signes sont semblables à ceux de la pullorose. La
période d'incubation est de quatre à cinq jours, et deux jours
plus tard, les oiseaux deviennent dépressifs et anorexiques. La couleur
de la crête et des barbillons passe au rouge sombre ; les fèces
deviennent jaunes et les oiseaux laissent tomber la tête avec les yeux
clos. Habituellement, les oiseaux affectés meurent entre trois et six
jours. Pullorose et Typhose sont répandues en conditions
d'élevage en liberté. (FAO , 2004).
Salmonellose aviaire
Infection causée par tout type de Salmonella, autre que
S. pullorum ou S. gallinaruim. Dans les pays à
systèmes avicoles intensifs, la viande de volaille et les oeufs
représentent une source majeure d'infection pour l'homme. L'inverse peut
être vrai Quand c'est la volaille qui est infectée par l'homme.
Ojeniyi (1984) a rapporté que S.
hirschfeldii a été isolé de
prélèvements cloacaux chez des volailles ainsi que dans les
selles d'un homme adulte dans le même village.
19
1.6.2. Maladies Parasitaires
1.6.2.1. Parasites externes (ectoparasites)
Très commun chez les volailles en divagation, ils
comprennent :
y' Poux : vivent sur la peau, spécialement autour du
cloaque et sous les ailes. Ils causent une irritation qui peut réduire
la production. Les espèces de poux communément rencontrées
sur la volaille sont : Menacanthus straminens, Lipeurus caponis,
Monopon gallinae, Goniodes gigas and Chelopistes meleagride ( Guey,
2005).
y' Acariens : parasite s gênants, Ils se nichent dans
les fentes du logement et des perches et sortent seulement pendant la nuit. Ils
sucent le sang et diminuent la production d'oeufs. Certains acariens comme
Dermanyssus gallinae peuvent transmettre aussi le protozoaire Borrelia
qui provoque fièvre, dépression, cyanose et anémie ( Guey,
2005).
y' Tiques : une infestation massive peut causer une
anémie sévère et, dans les cas extrêmes, la mort due
à la perte de sang. Argas persicus est particulièrement
dangereux, car il représente le vecteur de plusieurs parasites du sang,
comme les hémoprotozoaires et les microfilaires. En Malaisie, il a
été rapporté (Guey, 2005).
1.6.2.2. Parasites internes (endoparasites)
Les plus importants sont :
y' Helminthes : ils sont communs chez la volaille en
divagation, spécialement les nématodes et les cestodes, les vers
représentaient une cause essentielle de la faible production d'oeufs
chez la volaille en liberté en Ouganda ; les plus communément
trouvés étaient Ascaridia galli (ver rond),
Heterakis gallinae (ver du coecum), Syngamus trachae (ver de
la trachée) et Raillientina spp. Ver plat. (Guey, 2005).
y' Protozoaires : les plus pathogènes sont les
différentes espèces d'Eimeria tenella et E.necatrix
responsables de coccidioses. Celles-ci représentent des maladies
parasitaires communes chez la volaille en divagation.
y' Elles affectent surtout les jeunes oiseaux et les signes
les plus apparents sont l'émaciation, la soif, l'apathie, un plumage
ébouriffé, des matières fécales sanguinolentes, et
un blotissement des oiseaux les uns contre les autres. Des enquêtes
conduites en Asie du Sud
20
- Est et en Afrique de l'Est ont démontré que
respectivement 73 et 47 pour cent des oiseaux, présentaient des
échantillons fécaux porteurs d'E i m e r i a spp. (
Guey, 2005).
? La présence de coccidies dans les échantillons
fécaux indique une infection, mais non nécessairement une maladie
clinique. Tout comme les anticorps présents dans le sang, cela peut
indiquer un certain degré d'immunité. Un traitement ne s'impose
donc pas, sous peine de rompre celle-ci. (Guey, 2005).
1.6.3. Maladies fongiques
1.6.3.1. Mycotoxicoses
Aspergillus flavus se développe
communément sur des aliments stockés dont la teneur en
humidité dépasse onze pour cent, spécialement les
céréales (maïs) et les farines de tourteaux (arachide).
L'aflatoxine est la toxine spécifique produite par A.flavus. La
toxine peut subsister même si tous les signes de moisissure ont disparu.
Les canards sont plus sensibles, la dose léthale dans la nourriture d'un
pour un million (ppm) alors que le poulet peut tolérer jusqu'à
4ppm. Dans les formes aiguës de la maladie, la mortalité peut
s'élever jusqu'à 50 pour cent. Les autres effets secondaires
incluent une croissance ralentie chez les jeunes sujets et une ponte
réduite chez les poules Guey, 2005).
1.6.3.2. Aspergillose
La maladie s'appelle également aérosaculite. Le
champignon Aspergillus fumigatus provoque la maladie en se
développant dans les poumons et les sacs aériens. Il
prospère dans les litières ou dans la nourriture humide. Les
oiseaux peuvent inhaler les spores, qui se développent en lésions
aisément visibles sous forme de nodules verts ou jaunes qui vont envahir
complètement les poumons. (FAO, 2004).
1.6.3. Maladies non infectieuses
1.6.3.1. Déficiences
La santé de la volaille est également
affectée par des facteurs nutritionnels et environnementaux, tels une
alimentation déficiente soit en quantité, soit en qualité.
Une mortalité élevée chez les poussins pendant les
premiers jours ou les premières semaines après l'éclosion
peut être due à un manque d'eau ou d'aliment. Chez les adultes,
une mortalité élevée peut être provoquée par
des problèmes nutritionnels, comme une carence en sel. Des
déficiences et déséquilibres en énergie et
protéines peuvent survenir lorsque les aliments contiennent des
21
quantités insuffisantes de ces nutriments, ce qui
entraîne une croissance ralentie chez les jeunes sujets, une chute dans
la quantité d'oeufs produits ainsi qu'une diminution du poids de l'oeuf
chez les poules pondeuses. Des déficits en minéraux et vitamines
peuvent entraîner une croissance ralentie, une production faible ou la
mort. Le manque de vitamine D provoque le rachitisme (déformation des
os) chez les poussins et, combiné à un déficit en calcium,
chez les sujets de tout âge. Un manque de manganèse entraîne
des déformations des pattes chez les poulets. (Guey,
2005).
1.6.3.2. Intoxications
Un excédent de certains nutriments, spécialement
de minéraux, peut causer des problèmes. Trop de sel commun (NaCl)
par exemple induit des déformations de la coquille de l'oeuf et une
augmentation de la consommation d'eau ; si l'eau de boisson est insuffisante -
comme c'est souvent le cas chez les volailles en liberté, des signes
d'intoxications peuvent apparaître. Un accès libre à une
alimentation riche en hydrates de carbone et pauvre en graisse, combiné
à un manque d'exercice, une température élevée, et
un stress, peut causer le syndrome du foie gras, conduisant à une
mortalité élevée. L'ingestion de parties de plantes
toxiques telles que feuilles, graines et sève, représente un
risque commun pour les oiseaux en divagation. (Guey, 2005).
22
Chapitre 2. Milieu, matériels et
méthodes
Ce chapitre présente le cadre du travail et la
méthodologie de recherche appliquée. Il s'agit notamment de la
localisation géographique du milieu d'étude, des matériels
utilisés pour la réalisation du travail et des méthodes ou
techniques ayant servi de guide en vue de l'obtention des résultats.
2.1. Milieu
2.1.1. Site et période
d'étude
L'expérimentation a été menée au
cartier industriel localisée dans la ville de Kalemie, chef-lieu de la
province du Tanganyika en République démocratique du Congo.
L'expérimentation s'est déroulée du 01 juillet 2022 au 28
juillet 2022. Il a pour coordonnées géographiques 05° 54'
46,1» latitude sud et 29° 11' 37,7» longitude et avec comme
altitude de 758 m. la figure 1 : ci-dessous présente le repérage
du site expérimental.
![](Effet-des-niveaux-proteiques-sur-la-croissance-des-poules-locales-gallus-domesticus--Kalemie-3.png)
Figure 1. Localisation du site
expérimental.
23
2.1.2. Climat
Selon la classification de Koppen, Kalemie appartient à
un climat tropical humide de type Cw5 qui se caractérise par de hautes
températures dont la moyenne est évaluée à 27
°C. Ce climat a une alternance de deux saisons (la saison des pluies et la
saison sèche). La saison de pluie débute habituellement au mois
d'octobre et prend fin en mai. Cette saison est d'un régime
pluviométrique bimodal reparti en deux périodes de pluies
entrecoupées par une courte période sèche. La saison
sèche quant à elle, va du mois de mai à celui de
septembre. La région est d'une pluviométrie annuelle moyenne
estimée à 1150 mm
2.2. Matériels
2.2.1. Matériel biologique
Dans le cadre de notre travail Le matériel biologique
utilisé dans cette étude est l'espèce, Gallus
domesticus L. race locale obtenu localement apres éclosion. La
figure 2. ci-dessous illustre le matériel biologique utilisé dans
notre travail.
![](Effet-des-niveaux-proteiques-sur-la-croissance-des-poules-locales-gallus-domesticus--Kalemie-4.png)
Figure 2. Poussins (Gallus domesticus
L).
24
2.2.2. Autres matériels
Dans cette expérimentation, les matériels non
biologiques ci-après ont été utilisés : La balance
CAMRY électronique de haute précision de 1g et de porté de
1kg pour peser respectivement l'aliment et les poussins lors de
l'évaluation du poids de ces derniers. La figure 3. ci-dessous illustre
La balance électronique utilisée dans notre travail
![](Effet-des-niveaux-proteiques-sur-la-croissance-des-poules-locales-gallus-domesticus--Kalemie-5.png)
Figure 3. La balance
électronique
2.3. Méthodes
2.3.1. Origine et composition des rations
alimentaires
Les rations alimentaires ont été localement
fabriquées avec les ingrédients alimentaires en fonction de la
composition bromatologique, la disponibilité et le prix : Farine de
poisson ; concentrés-minéraux-vitaminiques (CMV) ; le sel,farine
feuille de moringa, le tourteau palmiste ; le son de riz. 4 rations
alimentaires ont été formulées au cours de cette
expérimentation ayant 4 niveaux différents de protéines
brutes 18 % 20 % 22% 24% Pour une même phase, tous les régimes ont
été formulés iso-énergétiques.: 2 800
kcal/kg au démarrage (Ouattara et al., 2014).
Les rations alimentaires ont été
formulées à l'aide d'un tableur excel » (Brah et
al., 2019)..Les tableaux 4 et 5 ci-dessous montrent la composition
brute des 4 rations expérimentales et Le prix d'un kg de chaque
ingrédien.
25
Tableau 4. Composition brute des 4 rations
expérimentales (R1, R2, R3 et R4).
Ingrédients (kg)
|
R1
|
R2
|
R3
|
R4
|
Farine de manioc
|
1,5
|
1,2
|
1,5
|
1,5
|
Farine de poisson
|
2
|
1,2
|
1,65
|
2,25
|
Farine de soja
|
1,25
|
1,35
|
1,8
|
2,1
|
Son de maïs
|
5
|
2,25
|
2,25
|
1,65
|
Son de riz
|
5,5
|
3,3
|
2,25
|
1,65
|
Tourteau de palmiste
|
6
|
2,85
|
2,85
|
3
|
Fariine de Moringa
|
2,5
|
2,1
|
1,95
|
2,1
|
Total
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Composition chimique
|
|
|
|
|
Matière sèche (%)
|
92
|
91
|
92
|
90
|
Energie (kcal/kg)
|
2855
|
2819
|
2854
|
2863
|
Protéine brute (%)
|
18
|
20
|
22
|
24
|
Lysine (%)
|
1,03
|
1,01
|
0,99
|
0,96
|
Methionine (%)
|
0,38
|
0,38
|
0,37
|
0,37
|
Calcium (%)
|
1,21
|
1,22
|
1,23
|
1,24
|
Phosphore total
|
0,42
|
0,42
|
0,42
|
0,42
|
Legende :R1 : la ration alimentaire
Contenant 18 % de proteine brute ,R2 : la ration alimentaire Contenant 20 % de
proteine brute, R3 : la ration alimentaire Contenant 22 % de proteine brute, R4
: la ration alimentaire Contenant 24 % de proteine brute. Kcal/kg :kilocalorie
par
kilogrmme.
Tableau 5. Le prix d'un kg de chaque
ingrédien
|
|
Ingrediens
|
Prix du Kg (Fc)
|
Farine de soya
|
4000
|
Farine de poisson
|
3000
|
Son de riz
|
1200
|
Son de maïs
|
1000
|
Farine de moringa
|
1500
|
Farine de manioc
|
1800
|
Tourteau palmiste
|
1500
|
Sel(Nacl)
|
1500
|
Premix
|
20000
|
26
2.3.2.1. Fabrication
Après avoir réuni tous les ingrédients, les
procédures suivantes étaient suivies : Séchage des
ingrédients humides au soleil, puis réduction des particules
grossières sèches en particules fines par broyage dans un mortier
et par tamisage et par après le stockage;
Le mélange d'ingrédients était
précédé du pesage sur une balance électronique
suivant leurs taux d'incorporation dans l'aliment à fabriquer; ensuite
le pré-mélange et enfin le mélange des ingrédients
dans un mélangeur.
2.3.3. Origine des poussins
2.3.3.1. Répartitions des poussins dans le
dispositif
L'essai a été porté sur 24 poussins
âgés de deux semaines, logés dans une boxe de 4 m de long
et 1m de large ayant 1 m de hauteur, repartis en 4 lots de 1m2 puits
chaque boxe divisée en 2 blocs de 6 individus. La figure 4.et 5.
Ci-dessous montre le dispositif Expérimental et l'image de l'essai.
Figure 4. Schéma du dispositif
expérimental
Légende :R1 : la ration
alimentaire Contenant 18 % de proteine brute ,R2 : la ration alimentaire
Contenant 20 % de proteine brute, R3 : la ration alimentaire Contenant 22 % de
proteine brute, R4 : la ration alimentaire Contenant 24 % de proteine brute. B1
: bloc numéro 1 et B2 : bloc numéro 2.
27
![](Effet-des-niveaux-proteiques-sur-la-croissance-des-poules-locales-gallus-domesticus--Kalemie-6.png)
Figure 5.l'image de l'essai
6.3.1.1. Mode d'élevage et
prélèvements journaliers de données
Conduite de l'expérimentation Avant l'installation des
poussins, les différents boxes ont été
désinfectés puis, une litière d e copeau de bois a
été mise en place. Les poussins ont été
chauffés jusqu'à 21 jours d`âge. L'éclairage a
été permanent durant la période
d`expérimentation.
Les poussins ont été élevés en
stabulation les poussins ont été vaccinés,
déparasités et ont reçu un anticoccidien, le tableau
(Tableau 6). ci-dessous illustre la prophylaxie médicale suivie au cours
de l'éxpérimentation.
Tableau 6. Prophylaxie médicale suivie au
cours de l'expérimentation
Âge (jour)
|
Traitements
|
Produits utilisés
|
Dosage
|
12
|
Vaccin contre la bursite
infectieuse
|
Gumboral
|
1 dose / oiseau
|
15
|
Vitamine
|
Amin'total
|
5 mg / 10 l
|
20
|
Vaccin contre la pseudo-La sota peste aviaire
|
1 dose / oiseau
|
32
|
Déparasitage
|
Levozan
|
5 mg / 5 l
|
28
Les rations alimentaires quotidiennes provenant de la
fabrication locale, ces rations do nt ayant 4 niveaux de protéine brute
ont été servies aux poussins 2 fois par jours en raison de 50g
par poussin, L'eau a également été distribuée
à volonté. Au cours de cette expérimentation, les poussins
ont été vaccinés, déparasités et ont
reçu un anticoccidien.
Consommation alimentaire : une quantité d'aliments
était pesée et distribuée aux animaux.
Les restes étaient pesés et l'ingestion
alimentaire journalière des animaux de chaque unité
expérimentale obtenue en faisant la Différence entre la
quantité d'aliment distribuée et le reste. À l'aide d'une
balance Électronique de précision 1g. Les données sur la
consommation, et le gain de poids pour la même période ont permis
de calculer l'indice de Consommation (IC) de la manière suivante.
6.3.1.2. Paramètres observés
a) Parametres zootechniques
Chaque sujet a été pesé
Individuellement. Le gain de poids moyen quotidien , La consommation
alimentaire individuelle quotidienne (CAQ), l'indice de Consommation (IC) selon
les formules respectives :
V' Ingestion alimentaire, IA (g)
IA (g) : (Quantité d'aliments servis- Quantité
d'aliments refusés) / Nombre de sujets ;
V' Indice de consommation (IC)
Il a été obtenu par la formule :
IC = Quantité d'aliment consommé
pendant une période donnée (g)/ Gain de poids pendant cette
période (g)
V' Gain de poids moyens quotidien
GMQ : poids final (g) - poids initial / durée de la
période
b) Le paramètre
économique
Le coût alimentaire du kg de croît est
calculé en cherchant le produit entre l'indice de consommation et le
prix du kg d'aliment soit : (FC) = Taux de conversion alimentaire X le prix du
kg d'aliment (FC).
2.3.2. Analyses et traitements statistiques
Les différentes données obtenues ont
été enregistrées et traitées dans le tableur de
Microsoft Excel 2016. Ainsi Les différents paramètres ont
été analysés à l'aide du logiciel R.4.3.2, Le
test
29
d'anova a été appliqué après la
vérification de la distribution des données (test de Shapiro) et
l'homoscédacité (test de Bartlett) ; dans le cas contraire le
test de Kruskal Wallis devrait être appliqué. Toutefois, si la
valeur de p-value est inférieure aux seuils de signification (0,05 ;
0,01 et 0,001) on observe respectivement des différences significatives,
hautement significatives et très hautement significatives ; mais dans le
cas contraire aucune différence n'est observée. Dans le cas de
différences observées, le test de HSD était
appliqué pour grouper les moyennes à l'aide du package
agricolae.
30
Chapitre 3. Résultats
Dans ce chapitre il sera quesrtion de presenter les resultats et
les interpretés des paramettres zootéchniques et
économiques, Ces résultats concernent les moyennes et les
écart-types obtenus lors de l'expérimentation.
Tableau 7. Performances zootechniques et
économiques de régimes alimentaires
expérimentaux.
Paramètres R1
|
R2
|
R3
|
R4
|
P-value
|
Conclusion
|
GPM (g)
|
206,83#177;28,18b
|
203,83#177;15,3b
|
278,16#177;16,99a
|
204,33#177;16,23b
|
2,74.10-06
|
***
|
GPQ (g)
|
7,45#177;0,95b
|
7,28#177;0,55b
|
9,94#177;0,61a
|
7,30#177;0,58b
|
2,003.10-06
|
***
|
IA(g)
|
636,75#177;00a
|
533,50b#177;00b
|
530,75#177;00c
|
473#177;00d
|
2,2.10-16
|
***
|
IC(g)
|
3,12#177;0,40a
|
2,615#177;0,19b
|
1,92#177;0,12c
|
2,32#177;0,17b
|
6,021.10-07
|
***
|
CA (fc)
|
58004,36#177;757,7a
|
5197,92#177;393,07a
|
4156,57#177;263,99b
|
5362,97#177;403,91a
|
5,88.10-05
|
***
|
Legende : Les données sont
exprimées en moyenne #177; écart type, g/P : gramme par poussin,
GPM : Gain en Poids Moyen, IA : la consomation alimentaire ou ingestion
alimentaire (g), IC:Indice de consomation (Taux de Conversion Alimentaire), CA
: Coût Alimentaire du kg de croît.(fc).les valeurs suivies des
lettres differentes montrent difference significative ; NS :non
significatif ; ** : difference hautement significative;P<0.01
,difference très hautement significative;P<0,001.*** , R1 : la ration
alimentaire Contenant 18 % de proteine brute ,R2 : la ration alimentaire
Contenant 20 % de proteine brute, R3 : la ration alimentaire Contenant 22 % de
proteine brute, R4 : la ration alimentaire Contenant 24 % de proteine
brute.
3.1. Les Parametres zootechniques
3.1.1. Gain en poids moyen GPM (g)
Le tableau 7. présente la distribution de valeurs
relatives au gain en poids de poussins en foction des differents niveaux
proteiques.la moyenne à
variée de 278,16a#177;16,99 g à
203,83b#177;15,3 (g), le Test de HSD de tukey nous
a permis des regroupés les moyennes en 2 classes,( a et b). la ration
R3, recensent la moyenne de gain de poids la plus élevée que les
autres niveaux. les poussins ayant reçu l'aliment R3 ont accusé
un gain en poids moyen plus élevés 278,16#177;16,99 g avec une
difference très hautement significative , que les autres niveaux , La
plus faible croissance est obtenue chez les poussins nourris avec R1 , le gain
de poids a augmenté avec le niveau proteique plus les poussins sont
jeunes ils ont besoins d'un niveau élévé de proteine brute
pour la roissance, constat le poid a commencé à diminué
R4, Statistiquement parlant, ces séries des données (gain
31
en poids des poussins nourris à base de R3 et ceux
nourris avec R1 ,R2 et R4) ont permis l'obtention des moyennes inscrites
ci-haut, après leurs analyse en appliquant le test d'anova une
différence tres hautement significative a été
manifestée au profit de R3 (p-value < 0,001).
3.1.1.2. Gain en poids quotidien G.M.Q (g)
La moyenne de gain en poids quotidien aucours de cet
expérimentation varie de 9,94#177;0,6 pour R3 et R1
7,28#177;0,55.L'analyse statistique des données relatives au gain en
poids quotidien entre les differents trqitements montrent qu'il existe une
difference très hautement significative (p-value < 0,001).
3.1.1.3. Ingestion alimentaire (g)
Comme le montre le Tableau 6, la consommation alimentaire
diminue avec L'augmentation du niveau de protéine. R1
636,75#177;00a , recensent la moyenne de consommation alimentaire
élevée que les autres suivi de R2 (533,50#177;00b)
R3(530,75#177;00c) R4,(473,#177;00d)R1 a
été significativement plus consommées que les autres
rations( p value < 0,001). De façon générale, il est
constaté que le taux de protéine influencent la consommation
alimentaire
3.1.1.4. Indice de consommation
Les analyses statistiques révèlent une influence
du niveau protéique sur l'indice de consommation Le test de HSD
réalisé a permis de regrouper les moyennes en trois classes
distinctes (a b et c). Selon cette discrimination Les meilleurs indices de
consommation sont obtenus avec les poussins nourris avec R3 1,92#177;0,12 Il a
une moyenne significativement différentes de celle des poussins nourris
avec R1, R2, R4.
L'application du test d'anova sur les données brutes
relatives au coût alimentaire du kg de croît, le constat est que
les poussins nourris avec l'aliment R3 ont donnés un CA
significativement supérieur (p < 0,001) par rapport à ceux
nourris avec l'aliment R1,R2 et R4.
32
3.1.2. Evolution ponderale des poussins
![](Effet-des-niveaux-proteiques-sur-la-croissance-des-poules-locales-gallus-domesticus--Kalemie-7.png)
Poids (g)
PMI(g) PM7(g) PM14(g) PM21(g) PM28(g)
Semaines
R1 R2 R3 R4
76,66 77,33 74,66 74,16
106,83 152,83 274,33
110,33 199
144
99,16
99,16
136,16
159
202,83
190,33
224
267,5
355,5
266,5
Figure 6. Evolution pondérale de poussins au
cours de l'essai.
3.1.2.1. Poids moyen itnitial (g)
Le résultat Relatif au poids initial a varié
entre 76,66#177;4,50 g pour R4 et 74,16#177;5,38 g pour R1. L'analyse de la
variance au seuil de 0,05 % montre qu'il existe pas une différence
significative (p-value =0,5946). Les moyennes rélatifs au poids
moyen initial se presentent de la manière suivante : R1
74,16#177;5,38; R2 74,66#177;3,77 ; R3 74,66#177;3,77 ; R4 77,33#177;4,84.
3.1.2.2. poids moyen à 7 jours(g)
En ce qui concernr le poids moyen à 7 jours , le
résultat a varié entre 110,33#177;4,88 g pour la ration R2 et
99,166#177;2.78 g pour R4 . L'analyse de la variance au seuil de 0,05 %, montre
qu'il N'existe pas une difference significative (p-value =0,08104).
Les moyennes rélatifs au poids moyen à 7 jours initial
se presentent de la manière suivante: R1
99,16#177;7,2,7 ,R2 110,33#177;4,88 ; R3106,83#177;14,41 ; R4
99,166#177;2,78.
3.1.2.3.poids moyen à 14 jours (g)
Quant au poids moyen à 14 jours, le résultat a
varié entre 159#177;10,9a g pour R3 et
136,16#177;8,28b g pour R4. l'analyse de la variance au seuil de
0,01%, montre qu'il existe une différence hautement significative
(p-value=0,002821). les moyennes de poids moyen à 14 jours se
présentent de la manière suivante :R1,144#177;12,48; R2
152,83#177;4,49 ; R3 159#177;10,95 ;R4 136,16#177;8,28.
33
3.1.2.4. Poids moyen à 21 jours (g)
Il ressort dans le tableau 5 ci-dessus sur poids moyen 21
jours, le résultat a varié entre 224#177;10,55 g pour R3 et
190,33#177;10,56 g Pour R4. L'analyse de la variance au seuil de 0,00 1% montre
qu'il existe une différence très hautement significative (p-value
=4,575e-05).
les moyennes de poids moyen à 21 jours se presentent de
la manière suivante :R1 199#177;12,48 ;R2 202,83#177;4,49 ;R3
224#177;10,55;R4 190,33b#177;10,56.
3.1.2.5 .Poids moyen total à 28 jours
(g)
Le poids moyen à 28 jours (g), le résultat a
varié entre 355,5#177;16,69 g R3 et 203,83#177;15,3 g R2. L'analyse de
la variance au seui de 0,001%, montre qu'il existe une différence
très hautement significative (p-value=2,74e-06). les moyennes de poids
moyen total à 28 jours se presentent de la manière suivante :R1
274,33#177;37,79 ;R2 266,5#177;33,85 ;R3 355,5#177;16,69 ;R4 267,5#177;20,80.
La figure 6. Ci-dessous montre l'evolution de ponderale de poussins(Gallus
domesticus L ).contrôlés lors de l'experimentation.
3.2. Les paramètres économiques
Sachant le prix de différents ingrédients
à utilisés et leur taux d'incorporation pour la mise En place de
l'aliment , il s'est avéré impérieux de faire le calcul du
coût alimentaire d'un kg de croît et par rapport aux les niveaux
proteiques.
3.2.1. Coût alimentaire du kg de
croît
Il ressort du tableau 7 ci-dessus que l'aliment R3 a
donné un coût alimentaire 4156,56#177;263,99 (fc) inferieur de kg
de croit comparativements aux autres aliments R1 7660,948#177;1020,4 FC, R2
5197,92 #177;393,07 Fc et R4 5362,96#177;403,9. Fc.
L'application du test d'anova sur les données brutes
relatives au cout alimentaire du kg de croit , le constat est que les poussins
nourris avec l'aliment R3 ont donné un CA signicativement
inférieur (p<0,001).
Sachant que le taux de conversion alimentaire peut être
influencé par plusieurs facteurs (température, modalités
de nourrissage, stress, etc.), la dérive du taux de conversion
observée dans
34
Chapitre 4. Discussion
La présente étude démontre clairement la
protéine affecte très significativement certains des
paramètres de croissances des poussins dont : le gain de poids moyen, la
consommation alimentaire, l'indice de consommation aussi le paramètre
économique qui est le coût alimentaire du kilogramme de
croît.
Le gain en poids moyen important a été
observé chez les poussins nourris avec l'aliment R3. Ceci explique que
cet aliment correspond parfaitement aux besoins métaboliques de ces
poussins gallus domesticus L. par rapport à d'autres
aliments. Néanmoins, la valeur observée chez les poussins nourris
avec l'aliment R3 était de 278,16#177;16,99 g comparativement aux autres
types d'aliments. En effet, le gain de poids augmente avec le niveau
protéique tout en respectant le besoins métaboliques de ces
derniers, constat plus on a commencé à dépasser ce niveau,
le poids a commencé à diminuer significatives, plus le poids Le
même constat a été fait par Ani et Okeke (2003).et Beh et
al. (2018).
Concernant le gain de poids moyen quotidien la moyenne varie
de 9,94#177;0,6 et 7,28#177;0,55. Ce résultat est supérieur au
résultat trouvé par (Nahimana G., 2016) et avec une moyenne qui
varie de .4, 9 #177; 0,8 et 2,5 #177; 0,7.
Consternant la consommation alimentaire, Les résultats
montrent que la prise d'aliment est influencée par le niveau
protéique et diminue avec l'augmentation du niveau protéique, la
consommation alimentaire élevée a été constater
avec les poussins nourri avec l'aliment R1, la consommation inferieur a
été observer avec les poussins nourris avec R4, Des observations
similaires ont été faites par d'autres auteurs utilisant d'autres
légumineuses à graines comme source de protéine. C'est le
cas de Mukhtar (2007) et Beh et al. (2018) et (FAO, 2010).
L'indice de consommation est plus élevée chez
les poussins nourris R1 3,12#177;0 g et nettement meilleur chez ceux nourris
avec R3 1,92#177;0,12 g Cela est dû à une bonne digestion de cet
aliment et cet aliment semble satisfaire les besoins des poussins, Ces
résultats s'alignent sur celui (Beh et al., 2018). Et proche de
(FAO, 2010). Avec la moyenne qui varie de 2,43 #177;0,13 et 2,15 #177;0,12
35
cette expérimentation serait la résultante de
deux facteurs principaux : La minimisation des pertes d'aliments , En plus, la
présentation des aliments (Beh et al., 2018).
Sur le plan économique, une différence
significative étant descellée entre les ces moyennes relatives
aux coûts alimentaires du kg de croît (p < 0,001), cela peut
autrement dit que les poussins nourris avec l'aliment R3 a donné un
coût alimentaire 4156,56#177;263,99 (FC) inferieur de kg de croit
comparativement aux autres aliments R1, R2 et R4. Ceci est en accord avec le
résultat d'Abasse et al. (2017). Avec un
coût alimentaire qui varie de 423,85 et 532,65 FCFA, mais
supérieur au résultat de (Ouattara et al., 2014).qui
avait obtenu un coût inferieur 2658,39 et 2803,07 FAFC.
36
Conclusion et perspectives
Le développement ainsi que l'expansion de l'aviculture
dans le monde et plus particulièrement en RD Congo pressent à
Kalemie repose sur des formules alimentaires économiques, efficientes et
répondant aux exigences de chaque espèces. L'absence d'une
alimentation adéquate dans un système d'élevage menace
sérieusement la viabilité économique des fermes avicoles
et leur rentabilité. En effet, en plus de mortalité et des
maladies, le déséquilibre nutritionnel entraine d'une part la
diminution du taux de conversion alimentaire et du taux de croissance et
d'autre part, perturbe les prévisions de la production. En plus, une
alimentation inappropriée rallonge la durée d'élevage, une
hausse du coût de revient des poussins
L'effet simultané de taux des protéines a
été évalué à travers les performances
zootechniques des poussins de 14 jours nourris durant 4 semaines, Ceci tente
à résoudre le problème posé par le manque
d'aliments équilibrés accessibles aux aviculteurs moyens et ainsi
de contribuer à l'essor de cette activité dans le pays et
particulièrement dans la province du Tanganyika, ce qui est
évident. À l'issue de cette expérimentation, des
résultats encourageants, bien que préliminaires, ont
été obtenus. Au vu des performances de croissance, de l'indice de
consommation et surtout du coût alimentaire d'un kg de croît, si
l'on privilégie la réduction des coûts de production
plutôt que l'obtention de performances maximales, nous pouvons, dans
l'état actuel des connaissances, considérer l'aliment R3 comme
étant le plus intéressant, car le meilleur aliment est celui qui
couvre au mieux et au moindre coût les besoins nutritionnels de l'animal
et qui optimise les résultats économiques. Afin d'établir
un diagnostic précis et complet de l'état nutritionnel des
poussins permettant d'éviter des pertes économiques inutiles, des
études plus poussées restent indispensables pour cerner encore
mieux les besoins nutritionnel des poules. Parmi les paramètres à
approfondir encore plus, nous pouvons citer par ordre de priorité : La
possibilité de réduire encore plus le taux des protéines
animales afin de réduire le coût alimentaire ; La
possibilité de réduire encore plus le taux des maladies qui
peuvent causées la mortalité.
37
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