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Reseau touristique sur le lac Kivu: village touristique de Tchegera


par Elie MALEMBO BAGANDA
Université catholique de Bukavu - Graduat 2021
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET

UNIVERSITAIRE

UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE BUKAVU

BP : 285 Bukavu

RÉSEAU TOURISTIQUE SUR LE LAC KIVU : VILLAGE TOURISTIQUE DE TCHEGERA

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de graduat en Architecture.

Rédigé par : MALEMBO BAGANDA Elie Directeur : Professeur MANLIO MICHIELETTO Encadreur : Architecte KATANGA Jean-Claude

Année académique : 2020-2021

II

Epigraphe

« Le paysage est une réalité culturelle car il est non seulement le résultat du labeur humain, mais aussi objet d'observation, voire de consommation... Ce phénomène de ricochet est capital dans les paysages touristiques qui sont avidement regardés mais aussi profondément aménagés pour être mieux regarder ». J. R Ritte

Dédicaces

A vous mes chers parents, feu BAGANDA NSIMBA François et RWANIKA VUMILIA Jacqueline pour nous avoir donné la vie, montré le chemin de l'école, supporté nos caprices ; pour vos sacrifices, votre affection et pour l'appui permanent dans notre parcours académique.

Dieu vous comble de ses bienfaits.

A mon feu Oncle, NYABIENDA WATEBURA Emmanuel, pour l'accompagnement et multiples conseils de la vie.

Au chef de travaux Architecte TABARO BISIMWA Pontien, pour sa disponibilité dans notre formation dès notre premier pas dans le monde architectural, pour ses multiples conseils, orientations et ouvrages qui nous ont façonné.

A tous ceux qui militent pour une bonne éducation, formation et encadrement de la jeunesse ;

A tous ceux qui fournissent des efforts pour la bonne organisation de la nouvelle faculté d'Architecture à Bukavu,

III

Le présent travail vous est dédié.

Remerciements

A Dieu, la source de la vie et de toute connaissance ;

A mon équipe d'encadrement, le professeur Architecte Manlio MICHELLETO et l'Architecte Jean-Claude KATANGA pour la direction du présent travail dès les premières idées jusqu'à l'aboutissement de ce projet, ô combien élaboré de tout coeur, avec d'approches minutieuses.

A ceux qui ont participé de près pour l'élaboration du présent travail : le C.T TABARO pour plusieurs orientations, l'ingénieur Chrispin ZIGABE pour le conseils et orientations sur la structure du projet, Mr Estimic et Mr Patrick Rwanika, agent de Congo Tourism Gâte, pour toutes les informations fournis et la camarade Rachel CIRAANE pour son apport dans la matérialisation du travail.

A mes frères, soeurs et belle-soeur, pour leur soutien et leur encouragement.

A tous mes camarades étudiants, particulièrement ceux du bureau RECAD et partenaires, avec qui nous avons travaillé, pour leurs encouragements et soutiens durant la réalisation de ce travail.

iv

MALEMBO BAGANDA Elie

1

INTRODUCTION

1. Problématique

L'Architecture signifie la prise en considération de tout l'environnement physique qui entoure la vie humaine, nous ne pouvons pas nous y soustraire tant que nous faisons partie de la civilisation, car l'architecture est l'ensemble des modifications, des variations introduites sur la surface terrestre pour répondre aux nécessités humaines, à la seule exception du désert proprement dit.1 Notre environnement terrestre est sujet de plusieurs réflexions ; pour notre sujet les réflexions sont orientées vers le tourisme, la culture, et le loisir.

Selon le World Travel and Tourism Council, WTTC en sigle, le tourisme représente plus de 10 % du produit intérieur brut mondial. Il constitue, de ce fait, une réelle opportunité pour toutes les économies du monde, y compris celle de la République Démocratique du Congo, notamment dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté et de sa détermination à devenir un pays émergeant.2

La région du Kivu regorge plusieurs potentiels touristiques, notamment : les parcs nationaux (Kahuzi-Byega, Virunga et Maiko), les lacs et rivières, les chaînes de montagne et volcans, les monuments, les vestiges coloniales, etc. L'histoire nous enseigne que la ville coloniale de Costermansville, Bukavu aujourd'hui, a abrité le premier congrès international du tourisme africain en 1933 et qu'en 1993 l'américain Bill GATE a visité le parc national de Kahuzi-Byega. Ces potentiels touristiques ne sont plus suffisamment exploités à cause de plusieurs instabilités politiques et sécuritaires mais aussi l'absence de plusieurs infrastructures devant accueillir les touristes.

La RDC regorge près de 450 ethnies différentes qui cohabitent sur son territoire ; ces ethnies essayent de conserver leur mode de vie propre qui se traduit par les danses, les musiques, les masques, l'habitat, la langue, etc. formant ainsi un patrimoine culturel unique. Dans notre région, nous avons plusieurs ethnies, celles-ci n'ont pas d'espace de rencontre et d'exposition de leur culture et savoir-faire.

Ce patrimoine culturel est en danger de par la mondialisation, le manque d'informations sur la vie de nos ancêtres, le faible intérêt porté par les jeunes vivant dans le milieu urbain de connaître leur culture. La non valorisation des artistes ainsi que leurs oeuvres.

Le loisir dans notre région se résume principalement à des sortis dans des bars et restaurants. Le sport, le jeu, le cinéma, ne sont plus d'actualité. La nature présente dans notre région favorise plusieurs activités de détentes notamment les campings, les redonnés sur les lacs, le sport nautique, etc. Certains sites proposent des activités de loisirs aux enfants mais la capacité d'accueil est minime.

Le lac Kivu est le lac le plus haut d'Afrique en termes d'altitude. Plusieurs villes et cités du Rwanda et de la RDC y sont lacustres. Il regorge plusieurs îles dont la plus grande, deuxième grande île d'Afrique en terre ferme, celle d'Idwji. La beauté du lac du

1 « The prospects of architecture in civilisation », conférence tenue à la London Institution le 10 mars 1881 dans :

«On art and socialism»? Londres 1947, page 245.

2 Principes fondamentaux relatifs au tourisme, journal officiel de la RDC, 1er août 2018, n° 15, col. 11, LOI n° 18-018, 9 juillet 2018, Préface.

2

Kivu n'est pas suffisamment contemplée, les voyages en bateau sont les rares occasions pour admirer le paysage naturel du Kivu.

Les touristes qui font le safari dans le parc national de Virunga passent par l'ile de Tchegera pour la détente, le sport nautique, l'observation du paysage avec les sommets luisant des volcans Nyamulagira et Nyiragongo.

Figure 1 : Activités nautiques à Tchegera. Source : Congo tourism gate (CTG en sigle)

2. Hypothèses

Ce travail est forgé sur base des hypothèses suivantes :

- Les îles du lac Kivu sont restées à l'abri de toutes les instabilités sécuritaires et politiques, elles sont des destinations touristiques fiables.

- Le lac Kivu qui est un atout touristique dans notre région qui n'est pas suffisamment exploité. L'aménagement d'un réseau touristique sur celui-ci pourra valoriser les ressources qu'il possède au profit de tous.

- L'amélioration de l'existant, tel que les aménagements se trouvant sur l'îles de Tchegera au Nord-Kivu, ceux de l'île d'Idwji, et autres sites, pourra augmenter le flux des touristes sur ces sites.

3. Objectifs

Ce travail vise les objectifs suivants :

- Susciter les jeunes, dirigeants politiques et entrepreneurs de demain, à prendre connaissance du potentiel naturel et culturel que nous possédons et la manière dont nous pouvons l'exploiter au profit de tous.

- Sensibiliser les opérateurs économiques et partenaires du tourisme à toujours recourir aux études faites par des experts en art de bâtir afin qu'ils puissent mieux concevoir leurs projets.

- Comprendre l'importance de la paix, son impact sur notre vie et sur nos projets d'avenir.

3

4. Choix et intérêts du sujet

Le choix du sujet est une conséquence de plusieurs voyages effectuer sur le lac Kivu en bateau ainsi que sur la route ; du côté RDC sur la N2 sur le tronçon Goma-Bukavu et au Rwanda sur la RN7 sur les tronçons Kamembe-Gisenyi (Rubavu). En admirant les espaces primitives de la nature, la question de savoir pourquoi ses espaces n'étaient pas visiter revenait toujours dans notre esprit au courant de chaque voyage. Plusieurs îles sont visibles de loin mais reste un mystère naturel pour plusieurs.

Par ailleurs, en première année d'architecture, dans le cours de l'histoire de l'architecture, nous avions travaillé sur les oeuvres de l'architecte Nigérian Kunlé ADEYEMI, principalement sur sa conception de l'école flottante de Makoko ; après cette découverte des structures flottantes et des architectures qui répondent aux besoins de nos communautés locales Africaines, cela nous a poussé à réfléchir sur les solutions que peuvent apportés les candidats en architectures dans notre région du Kivu.

Des intérêts du sujet nous pouvons en énumérer les suivants :

· Sur le plan socio-culturel

- Partage des bons et beaux moments culturels entre les touristes des différentes régions. Compréhension d'autres cultures, tolérances et acceptations des autres. Inventer un nouvel avenir du tourisme visant l'union des peuples3 ; une de voix vers la paix.

- Offrir un espace où exposer son savoir-faire artistique.

- Profiter des loisirs et des sports nautiques tout en étant en contact avec la nature loin des activités urbaines.

· Sur le plan socio-économique et touristique

- Diversifier le tourisme dans la région. Le tourisme dans notre région étant plus orienter vers les parcs nationaux, Virunga et Kahuzi-Byega dans notre région, nous proposons un autre qui est différents d'eux et qui se fera sur le lac Kivu.

- Revenus financiers.

- Promotion d'un éco-tourisme durable pour le développement économique4. Création de l'emploie et augmentation des activités économiques des autochtones (personnes vivant prêt des sites).

- Promouvoir le secteur touristique dans la région en collaboration avec le pays voisin.

- À partir des zoos, montrer aux touristes certains animaux en voie de disparition. Suscitant en eux l'intérêt de désengorgé nos parcs et réserves naturelles des milices et braconniers.

La RDC est un pays magnifique renfermant d'énormes atouts naturels, son riche écosystème présente une variété de paysage d'une beauté exceptionnelle. Si le secteur touristique était mieux développé, cela serait favorable à l'éclosion d'un éco-

3 Agence national pour la promotion des investissements (ANAPI), Investir dans le tourisme en RDC, Kinshasa, 2016, page 8.

4 Principes fondamentaux relatifs au tourisme, journal officiel de la RDC, 1er août 2018, n° 15, col. 11, LOI n° 18-018, 9 juillet 2018, article 1.

4

tourisme durable5. Le projet ouvre les horizons sur un éco-tourisme sur le lac, au milieu de la nature.

5. Méthodologie

Les méthodes suivantes seront utilisées dans notre travail :

a. La méthode analytique

Analyser les différents projets similaires qui existe, exploiter les informations fournies par les différentes sources afin d'aboutir à une conception qui prend en considération tous les paramètres.

b. La méthode descriptive

Description de tous les éléments constitutifs du projet en donnant le pourquoi et le comment.

6. Délimitation du sujet

Sur le plan spatial, notre sujet s'étend sur toute l'étendue du lac Kivu ainsi que sur ses cités lacustres. Il sera principalement développé sur l'île de Tchegera qui est le site pilote. L'île d'Idwji et la presqu'île d'Ishungu sont des sites d'extension, ensemble avec celui de Tchegera forme le réseau touristique. Le projet sur ces sites sera développé ultérieurement comme complément au présent travail.

7. Subdivision du travail

Notre travail comprend trois chapitres :

- Le premier chapitre, considération générale, portera sur les considérations

générales, les éléments de recherches et l'analyse des projets typologiques. - Le deuxième chapitre, conception architecturale, parlera des éléments de

conceptions architecturales et les idées motrices de la composition.

- Le troisième, spécifications techniques, abordera les éléments techniques du projet conçu.

5 Office national du tourisme, Le tourisme en RDC. Consulté le 26 avril 2021 à 22h32'. http://www.officetourisme.cd/

5

CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS GENERALES

1.1 CADRE TERMINOLOGIQUE

Il s'avère important de définir certaines terminologies afin de mieux comprendre la suite de la lecture.

1.1.1 Le tourisme

La définition du mot tourisme a évolué avec le temps et avec les contextes. Nous allons en citer quatre.

Si l'on prend comme référence le Dictionnaire de l'Académie française, il faut attendre la huitième édition (1832-1835) pour trouver « tourisme », défini très simplement comme « l'action de voyager pour son plaisir » ; la définition évolue sensiblement, puisqu'il est écrit « qu'il se dit de celui qui aime voyager, qui voyage pour son plaisir et son instruction ». Dans le Trésor de la langue française (1994), il s'agit de « l'activité d'une personne qui voyage pour son agrément, visite une région, un pays, un continent autre que le sien, pour satisfaire sa curiosité, son goût de l'aventure et de la découverte, son désir d'enrichir son expérience et sa culture »6.

· Pour Larousse, c'est « l'action de voyager, de visiter un site pour son plaisir »7

· Pour Le Petit Robert, c'est « Le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l'on vit habituellement. »8

· Pour l'Office Mondial du Tourisme, « le tourisme est un déplacement de personnes ne dépassant pas une année vers des pays ou des endroits situés en dehors de leur environnement habituel à des fins personnelles, professionnelles ou pour affaires. Ces personnes sont des visiteurs et sont considérées comme des touristes si elles séjournent au moins une nuit. »9

Pour faire le tourisme, il n'est pas nécessaire de franchir des frontières ; on peut faire du tourisme dans son propre pays.

1.1.2 Un réseau :

Pour Le Petit Robert, c'est « la répartition des éléments d'une organisation en différents points ; ces éléments. » 10

Nous parlons de réseau car les sites touristiques seront connectés entre eux. Chaque site se trouve sur une île ou sur une presqu'île du lac Kivu. La connexion se fera par voix routier (si possible), maritime et aériens. Vu que nous sommes sur le lac, le principal moyen de déplacement sera maritime.

1.1.3 L'éco-tourisme :

Le terme écologie (du grec oikos, demeure, et logos, science) a été proposé par Ernst Haeckel en 1866 pour désigner la science qui étudie les rapports entre les organismes

6 UNIVERSALIS. Qu'est-ce que le tourisme ? Consulter le 10 juillet 2021. https://www.universalis.fr

7 Larousse. Dictionnaire français. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.larousse.fr

8 Le petit Robert. Dictionnaire en ligne. Consulter le 10 juillet 2021. https://dictionnaire.lerobert.com

9 UNIVERSALIS.TOURISME. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.universalis.fr

10 Le petit Robert. Dictionnaire en ligne. Consulter le 10 juillet 2021. https://dictionnaire.lerobert.com

6

et le milieu où ils vivent.11Mais aussi « doctrine visant à un meilleur équilibre entre l'homme et son environnement naturel ainsi qu'à la protection de ce dernier. »12

L'éco-tourisme ou tourisme écologique, est un tourisme qui respecte l'environnement ainsi que le courant écologique du moment. En organisant le tourisme, l'on devra préserver l'environnement afin que les générations avenir puissent en profiter.

1.1.4 La culture

Ensemble des phénomènes matériels et idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique ou une nation, une civilisation, par opposition à un autre groupe ou à une autre nation.13 La danse, le savoir-faire artistique, la poésie, la manière de vivre en communauté, etc. sont des éléments qui définissent la culture du groupe. Ils définissent l'identité des membres du groupe. On reconnaît un peuple de par sa culture. Différentes méthodes de construction traditionnelle existent dans notre région du Kivu. Elles dépendent de chaque tribu selon l'environnement dans lequel elle vit.

1.1.5 Le loisir :

Temps libre dont on dispose en dehors des occupations imposées, obligatoires, et qu'on peut utiliser à son gré.14 Étudier et travailler sont les principales activités des hommes. En dehors de ces activités l'homme dispose de son temps pour faire d'autres activités.

1.1.6 Rustique :

Se dit d'objets utilitaires, d'un aménagement qui a les caractères simples et naturels de la campagne. Mais aussi se dit d'ouvrages (bancs, kiosques) dont l'ossature est constituée de troncs et de branches laissés bruts, ou de leur imitation en ciment. 15 On retrouve les constructions modernes dans les espaces urbains ; et plus des constructions traditionnelles dans les espaces ruraux. L'aménagement rustique fait penser à la campagne et à la nature car la construction s'intègre dans celle-ci à travers les matériaux utilisés.

1.1.7 Thalassothérapie :

La thalassothérapie est l'emploi thérapeutique des éléments du milieu marin. Elle englobe deux types de traitements, appliqués ensemble ou séparément : la cure héliomarine et la rééducation en piscine d'eau de mer. La cure hélio-marine exploite les effets thérapeutiques des climats marins et du bain de mer.16 Les minéraux présents dans l'eau sont utilisés pour guérir certaines maladies et pour détendre l'homme.

1.1.8 L'architecture organique

Au XXO siècle l'architecte Frank Lloyd Wright a brandi la bannière de l'organicisme :

« Par architecture organique, j'entends une architecture qui se développe de l'intérieur vers l'extérieur en harmonie avec les conditions de son existence, ce qui la distingue d'une architecture appliquée de l'extérieur » (1914).

11 UNIVERSALIS.ECOLOGIE. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.universalis.fr/

12 Le petit Robert. Dictionnaire en ligne. Consulter le 10 juillet 2021. https://dictionnaire.lerobert.com/

13 Larousse. Dictionnaire français. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.larousse.fr/

14 Idem

15 Ibidem

16 UNIVERSALIS. THÉRAPEUTIQUE. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.universalis.fr/

7

1.2 RESEAU TOURISTIQUE

Le réseau touristique sera composé de plusieurs complexes touristiques repartis sur différents sites. Les complexes n'auront pas tous la même destination. Nous allons exploités les différentes formes de tourisme existantes dans le monde, les intégrer sur différent sites. Cette étude sera le complément de ce travail ; dans le cadre actuel un seul complexe sera développé.

1.2.1. Les formes de tourisme dans le monde

On peut distinguer plusieurs formes de tourisme selon des facteurs variant : Selon la destination touristique nous pouvons avoir :

- Le tourisme d'agrément : caractérisé par le loisir, les vacances, la distraction, etc.

- Le tourisme sportif : marqué par la motivation de sport.

- Le tourisme culturel : motivé par la culture, l'histoire et l'art.

- Le tourisme écologique : motivé par la préservation de l'environnement,

- Le tourisme de santé : caractérisé par la détente, le repos, soins du corps.

- Le tourisme religieux : orienté vers des sites religieux.

Selon le lieu où s'exerce le tourisme « l'emplacement » :

- Tourisme Balnéaire : généralement aménagé pour l'accueil des vacanciers offrant hébergement et différents services de loisir, située au bord de la mer.

- Tourisme Urbain : ce sont les villes qui attirent les touristes par leur nom (Venise, Rome, Paris...)

- Tourisme Climatique (montagne, désert...) : située généralement au sommet des montagnes permettant des hébergements, offrants de bonnes conditions de vie et donnant la possibilité de pratiquer le différent sport d'hivers, invitant ainsi les gens pour un séjour prolongé.

Selon la durée :

- Tourisme Organisé (séjours) : grâce au tour opérateur, qui organise le séjour, le touriste arrive à connaître dans le complexe une certaine aire touristique.

- Tourisme « SHORT BREAKS » : tourisme de court durée, typique de week-end ou de passage, ces voyages qui durent seulement quelques jours, souvent sont organisés de façon autonome par les visiteurs, concernant les principales villes d'art ou les régions intéressantes du point de vue touristique.

Selon la taille de groupe :

- Tourisme de Masse : intéresse une tranche sociale extrêmement vaste et articulée, avec motivation privée ou de travail, il s'agit de la typologie touristique la plus considérable et pour les personnes qu'elle implique, pour les activités économiques qu'elle détermine et que pour les conséquences ambiantes qu'elle provoque.

- Tourisme Ambiant : c'est un tourisme pratiqué par des jeunes et des familles qui voyagent en général avec leurs propres moyens de locomotion et vont dans des structures d'agritourisme pour être en contact avec la nature, pratiquer des activités naturalistes, comme randonnées, safaris photographiques, itinéraires, d'études et recherches, les destinations sont situées dans des zones non ambiantes, même dans les parcs naturels.

8

Selon le budget :

- Tourisme D'élite (luxe) : c'est le tourisme qui fréquente des localités renommées, luxueuses et réservées, Utilisant des résidences et des moyens de transport privés, sans la nécessité de dépendre du personnel du secteur des lieux. Pratiqué par des personnes de revenu élevé, utilisant avions et hôtels de luxe et qui donnent privilège à la détente, l'évasion et la recherche du bien-être.

- Tourisme Social : intéresse les activités touristiques à bas prix. Il s'agit en général de voyage « tout compris » qui utilise structures réceptives, économiques et services de transport en bus.

Selon le degré d'ascension de vacances (l'âge) :

- Tourisme Juvénile (des jeunes) : Il s'agit d'un tourisme pour enfant et jeunes qui ne voyagent pas avec leur propre famille, où sont organisées des colonies de vacances, à la mer et en montagne pour offrir des vacances à prix contenus. Les plus longs séjours sont organisés dans les hôtels de la jeunesse, campings ou chambres pour étudiants.

- Tourisme « FITNESS » 3ème âge : c'est un nouveau phénomène, ou le touriste (3ème âge) peut améliorer sa propre forme physique, en voyageant avec ses propres moyens de locomotion ou bien avec location d'autos. Le séjour se déroule dans des beauty ferme, située dans des zones ravissantes et volontairement isolées, immergées dans des espaces verts.

Selon le mode d'hébergement :

- Hôtellerie.

- Village de vacances.

- Résidence secondaire.

- Camping (camp de toile).

1.2.2. Le tourisme en République Démocratique du Congo17

La République Démocratique du Congo regorge d'énormes potentialités caractérisées par un patrimoine touristique inégalé composé des richesses naturelles, sites et autres attractions aussi innombrables qu'atypiques sur toute l'étendue du pays, dont plusieurs universellement reconnus comme exceptionnels.

a. Le patrimoine touristique

La RDC offre une gamme variée d'attraits touristiques à travers ses provinces, lesquelles présentent des particularités multiformes à même d'être exploitées pour le développement de plusieurs types de tourisme.

Il s'agit de :

- une faune sauvage et une flore luxuriante ;

- plusieurs parcs nationaux, réserves naturelles et domaines de chasse ;

17 Agence national pour la promotion des investissements (ANAPI), Investir dans le tourisme en RDC, Kinshasa, 2016

9

- une multitude de sites naturels (chutes, lacs, îles, montagnes...) ;

- de nombreux sites construits (monuments, édifices religieux, etc.) et autres sites culturels (musées, marchés d'oeuvres d'arts...).

- Sept parcs nationaux et cinquante-sept réserves et domaines de chasse.

- Quatre de ces parcs et réserves, Virunga, Kahuzi biega, Garamba, Salonga, figurent sur la liste des « Biens du Patrimoine Mondial » dressée par l'UNESCO.

- Des aires protégées et gérées par l'ICCN s'étendant sur 25 millions d'hectares, soit 10,47% du territoire national et 17,24% de la superficie totale des forêts congolaises.

b. Le flux touristique

Ci-après, quelques données indicatives du tourisme en RD Congo :

l Entrées des touristes en 2011 et 2012 : 186.652 et 167.220

l Entrées annuelles moyennes de 2000 à 2012 : 72.441 touristes

l Taux moyen d'occupation des hôtels : 56 %

l Durée moyenne de séjour d'un touriste : 7 jours

l Dépense moyenne d'un touriste : 400 $.

l Capacité hôtelière du pays : environ 27.973 chambres.

Figure 2: Evolution du flux touristique de 2001 à 2012. Source : Office national de tourisme, rapport annuel 2013 in Investir dans le tourisme ANAPI 2016

c. Le tourisme au Kivu

L'Est de la RD Congo, frontalier de grands pays constituant de grandes destinations touristiques tels que le Kenya et la Tanzanie, dispose de plusieurs atouts pour devenir une destination touristique de renommée internationale. Il est, en effet, doté d'une grande diversité de sites exceptionnels, d'un climat tempéré qui favorise des cultures végétales et agricoles tropicales à grande échelle, etc.

10

L'image de marque de cette destination, ternie par les guerres à répétition, est encore à redorer bien que la paix se reconstruit dans la région, et l'exploitation commune de sites touristiques attire de plus en plus des visiteurs dans cette contrée.

d. L'Île de Tchegera

La majorité des îles se trouvant sur le lacs Kivu dans sa partie RDC, ne sont pas répertoriées et n'ont pas de noms. Néanmoins, certains noms sont connus ; comme :

- L'île Iko,

- L'île Idwji

- L'île Tshime

- L'île Tchegera.

Figure 3: Carte des iles sur le lac Kivu. Source : Google MAP

Tchegera est la limite sud du parc national de Virunga, premier parc Africain, crée en 1925. C'est l'unique partie du parc qui se trouve dans la province du Sud-Kivu.

C'est depuis 2016 que Virunga y à aménager six tentes de luxes afin que les touristes puissent bénéficier du sport nautique et de la détente sur cette île paradisiaque du lac Kivu. Chaque tente est composée d'une chambre, une salle de bain et une terrasse. La nuitée (180 dollars) est comparable avec la nuitée dans les grands hôtels de Goma, comme Cap Kivu Hôtel, Ihusi, La Joie Plazza... A part les chambres, on y trouve aussi une tente qui sert de grand salon et restaurant et des tentes du personnel.

Tchegera est célèbre à cause de sa forme en croissant de lune qui fait que les eaux se trouvant dans sa partie centrale soit calme, facilitant ainsi na nage et le kayak. Les touristes peuvent aussi y observer certaines espèces de serpent et beaucoup d'oiseaux.

L'agence de tourisme Congo Tourism Gâte (CTG) y organise des activités de loisirs le week-end. En moyenne, elle y amène 75 touristes par mois, répartis sur 4 week-ends, soit 19 personnes par semaines. Cette agence n'est pas la seule, Virunga aussi y amène des touristes mais en nombre très réduit.

11

1.3 ANALYSE DES PROJETS TYPOLOGIQUES

1.3.1 Introduction

Ici, il sera question d'apprécié les projets construits qui existent dans le monde et qui cadre avec notre sujet. Pour chaque projet, il sera donné la localisation, le programme, et une brève description du projet.

Il y a quatre projets, dont les deux premiers se trouvent dans notre région du grand lacs et les deux autres en Asie.

1.3.2 Mikeno Lodge (RDC/ Rutshuru)18

Situé dans le parc national de Virunga en République Démocratique du Congo, site classé patrimoine mondial de l'UNESCO, Mikeno Lodge est un établissement de luxe conçu pour offrir l'équilibre parfait entre aventure et sérénité.

Toujours distingué pour son confort et la gentillesse de son personnel, il est idéalement situé pour les randonnées de gorilles, tout en agissant comme un épicentre florissant pour la diversité des oiseaux de la région et la population des singes résidents.

Des belles vues sur le Rift, le Nyiragongo et les volcans Mikeno constituent la toile de fond magnifique du Mikeno Lodge, qui se trouve à 90 lignites en voiture de la ville orientale de Goma.

Il y a douze bungalows disponibles au Lodge, chacun unique mais partageant une approche et esthétique générales : tous sont situés dans la forêt environnante et tous sont construits à partir d'un mélange de pierre de lave locale, d'acajou et de chaume.

Il y a un restaurant qui propose des repas à l'extérieur ou à l'intérieur. Comme dans les wones principales, le décor est luxueux et moderne, mais coloré avec des plaids, des meubles et des textures qui reflètent l'environnement exotique du Lodge. Tous les bungalows disposent d'une salle de bain privative comprenant des baignoires en pierre sculptée, une cheminée (éclairée dans l'atmosphère pendant que le dîner est servi), des lits doubles ou jumeaux et une terrasse offrant une vue idyllique sur la forêt et le paysage montagneux.

L`espace commun de centre Mikeno est le grand et confortable salon du Lodge, qui commence à l'intérieur et s'étend à l'extérieur sur une terrasse avec une grande cheminée et un bar. Ici, il est possible de rester au chaud lors des soirées fraîches occasionnelles tout en sirotant un verre et socialisant avec d'autres invités. L'ambiance allie un mobilier contemporain confortable, de haute qualité (et l'accessibilité Wi-Fi) à des touches traditionnelles, telles que des sols en pierre nue recouverts de tapis et de moquettes, de l'art local sur les murs et des toits de chaume.

18 Parc national des Virunga ; Mikeno Lodge. Consulté le 10 juillet 2021. https://visit.virunga.org/fr/

12

Figure 4 : Image d'un bungalow du Mikeko Lodge. Source : https://visit.virunga.org/

Figure 5 : Terrasse du salon commun du Mikeno Lodge. Source : https://visit.virunga.org/ 1.3.3 Bisate Lodge 19

· Architectes : Nicholas Plewman Architects

· Architectes en charge : Garreth Kriel, Nick Plewman

· Année: 2018

· Ville : Ruhengeri

· Pays : Rwanda

Description textuelle fournie par les architectes.

Inspiré par les collines vallonnées du Rwanda et la conception au toit de chaume du palais du roi à Nyanza, Bisate est tissé entre les pousses luxuriantes adjacentes au parc national des volcans. Bisate reflète la culture organique innée du Rwanda et reflète des espaces sophistiqués à chaque tournant. Conçues avec art, les salles sphériques et les espaces publics ajoutent des solutions sur mesure et durables à l'environnement complexe et difficile. Le design est une célébration du luxe moderne et d'une culture unique qui a résisté à l'épreuve du temps, devenant une plate-forme à partir de laquelle l'expérience client part.

En raison de la nature du site, toutes les structures ont dû subir le développement d'un prototype à Cape Town, en Afrique du Sud, être démontées et remontées sur place au

19Archdaily. Bisate Lodge Nicholas/ Plewman Architects. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.archdaily.com/

13

Rwanda. En raison de l'emplacement distant, tous les systèmes et services sont entièrement intégrés et hors réseau.

En conclusion, Bisate est la fusion des techniques de construction modernes et durables, de luxe et de réflexion culturelle.

Figure 6 : Vue en plan d'ensemble du Bisate lodge. Source : https://ArchDaily.com/

Figure 7 : Vue en plan d'un bungalow du Bisate lodge. Source : https://ArchDaily.com/

14

Figure 8 : Perspective sur les bungalows du Bisate Lodge. Source : https://ArchDaily.com/ 1.3.4 Z9 Resort 20

· Architectes : Dersyn Studio

· Architectes principaux: Sarawoot Jansaeng-aram (Dersyn Studio Co., Ltd.)

· Surface: 3100 m2

· Année: 2017

· Ville : Kanchanaburi

· Pays : Thaïlande

Description textuelle fournie par les architectes.

Le Z9 Resort, lauréat du prix IDA 2018 « hospitalité » de BCI Asia, est un complexe flottant perché sur le barrage de Srinakarin, à Kanchanaburi . Le complexe est célèbre pour son utilisation appropriée des matériaux et sa structure orientée vers la nature qui propose un hébergement privé sur terre et des radeaux confortables. Chaque bâtiment utilise une ventilation naturelle, les formes et les couleurs se mariant intimement avec l'attrait de la vue sur la montagne et le lac. La proportion est également en ligne avec l'environnement. Les lignes représentent évidemment le contexte naturel au bord du lac, et le hall est conçu en fonction de la direction lunaire, ce qui signifie que le complexe peut profiter d'un magnifique paysage « Sunrise and Sunset ».

Les propriétaires de Z9 pensent que l'un des meilleurs moyens de profiter de l'environnement naturel est de rester et de se détendre dans le complexe qui a adopté un concept de design durable. Ainsi, des approches de conception durable, basées sur le concept « 3R » qui sont Réduire, Réutiliser et Recycler, ont été utilisées dans ce projet de plusieurs manières.

Tout d'abord, réutiliser. Le concept de réutilisation faisait référence à l'utilisation du bois existant du complexe existant. Les vieux bois étaient utilisés comme décorations de villégiature. Le panneau OSB utilisé comme plafond était un autre aspect du concept de réutilisation. En effet, le panneau OSB a été créé en compressant des couches de flocons de bois.

Deuxièmement, réduisez. L'un des meilleurs moyens de construire un bâtiment sur le site dans un contexte naturel riche est de créer le moins d'empreinte environnementale possible. Selon cette approche, très peu d'ajustements de contour de site ont été

20 Archdaily. Z9 Resort / Studio Dersyn. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.archdaily.com/

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appliqués. Une structure légère telle qu'une structure en acier a été utilisée pour construire ce complexe. La structure en acier favorise des résultats respectueux de l'environnement à bien des égards, par exemple la portée plus large, ce qui signifie moins de contact avec le sol et peut être ajustée pour s'adapter à la semelle existante, une construction plus rapide et plus propre par rapport à la structure en béton.

Troisièmement, recyclez. Comme une partie du bois existant est assez grande, ils ont été ajustés et utilisés pour les meubles d'intérieur. De plus, un traitement de l'eau en circuit fermé a été appliqué pour traiter l'eau avant le drainage dans le lac. Cette station balnéaire moyenne peut profiter de ses activités nautiques sans souci.

Essentiellement, deviner peut absorber l'intimité, la sérénité et être en harmonie avec le contexte naturel de Kanchanaburi , l'un des endroits les plus célèbres de Thaïlande pour profiter des paysages pittoresques des collines et des lacs, pendant leur séjour.

Figure 9 : Plan de masse du Z9 Ressort. Source : https://ArchDaily.com/

Figure 10 : Perspective d'ensemble du Z9 Ressort. Source : https://ArchDaily.com/

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Figure 11 : Vue en plan (à gauche) et coupe (à droite) d'un bungalow. Source : https://ArchDaily.com/

1.3.5 Le Loopvillage21

· Architectes : MAaP

· Architecte en charge : Jinliang Peng

· Surface: 1452 m2

· Année: 2020

· Ville : Huzhou

· Pays : Chine

Description textuelle fournie par les architectes.

Le projet Loop Village Resort Hôtel est situé dans la vallée de la forêt de bambous du village de Miaoshan, ville de Miaoxi, district de Wuxing. La zone de construction est d'environ 2 000 mètres carrés, principalement composée de bâtiments recouverts de terre, combinés avec le paysage de la vallée des pentes pour former un petit complexe d'une superficie de 35 acres et 13 super grandes suites. Le mode de vie en plein air adopté par le projet de village en boucle n'est pas le sport extrême en plein air de survie dans la nature. Il est plus enclin à être une vie de plein air détendue le week-end, le point de départ du désir ardent du novice pour la nature, ou une sorte de conversion de scène nécessaire à la jeunesse urbaine.

L'environnement naturel que nous avions initialement envisagé était une nature sauvage non perturbée dans laquelle les humains et la nature coexistent harmonieusement. Après une longue période de construction, nous espérons non seulement obtenir l'effet de reverdissement, mais aussi qu'il y aura des améliorations au-delà de l'environnement naturel d'origine. Grâce à la forme architecturale unique des bâtiments recouverts de terre, nous avons non seulement atteint l'objectif établi de restaurer entièrement la végétation du site, mais également produit un terrain plus continu et explorable, des conditions hydrologiques plus contrôlables et un

environnement végétal plus riche pour l'ensemble site.

Construction recouverte des terres

21 Archdaily. Le Loopvillage / MAaP. Consulter le 10 juillet 2021. https://www.archdaily.com/

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Cacher le bâtiment sous terre peut fondamentalement restaurer la couverture de la végétation de surface. Il peut obtenir un environnement d'usine cohérent ou même meilleur avant et après la construction. Le plus grand obstacle aux bâtiments recouverts de terre est l'érosion des eaux souterraines. Nous avons essentiellement achevé l'imperméabilisation du bâtiment lui-même grâce à des formulations de ciment spéciales et à une conception aérienne souterraine, et avons obtenu un environnement intérieur confortable sur le versant sud.

Un terrain continu et des conditions hydrologiques plus contrôlables

Le site d'origine était une fosse qui coulait sur Zhushan, et quelques métas séquoias ont été plantés dans le marais au fond. Vers le haut, trois crêtes formaient deux terrasses en forme de ceinture pour la plantation de bambous. Notre bâtiment est construit directement sur la terrasse, et les crêtes escarpées trop hautes d'origine sont équilibrées par la partie recouverte de terre, tandis que la topographie continue du toit est formée, créant une expérience paysagère multicouche. De plus, ce site était à l'origine situé au fond de la vallée, l'eau est turbulente et il y a un virage serré. Nous avons appris de la méthode traditionnelle et utilisé la méthode de chevauchement répété de l'eau pour réduire considérablement la vitesse d'écoulement de l'eau ici, éliminant l'érosion du sol sur le site et créant un paysage aquatique plus riche.

Restaurer entièrement la végétation du site

La végétation sur le site d'origine est divisée en deux systèmes, l'un est la communauté végétale des marais des zones humides et l'autre est la communauté de la forêt de bambous. Après la construction, nous avons conservé le système de marécages humides et ne l'avons nettoyé que pour le rendre plus ornemental. À travers les sentiers des zones humides, les clients peuvent explorer l'environnement interne de la zone humide. Dans la partie supérieure, le système de bambouseraie d'origine était relativement monotone, et nous y avons replanté un grand nombre d'arbres locaux, formant un environnement où se côtoyaient forêts de bambous et arbres à feuilles colorées. Nous avons également ajouté un grand nombre de petits arbustes à baies, de graminées et de fleurs pour créer un environnement relativement respirant pour le site avant. Plus d'une centaine d'espèces végétales ont été introduites sur l'ensemble du site, formant de nombreuses zones végétales de différentes tailles, tels que la pelouse avant, la cour, la ruelle de la forêt tropicale, la piscine, le jardin sur le toit et la plage de la rivière des zones humides. En partant du jardin secret à l'entrée, les invités pénètrent lentement dans le site et pénètrent enfin dans la zone du site avant. Le paysage devant eux fait que les invités s'ouvrent soudainement, donnant aux gens le sentiment d'entrer dans le mystérieux pays des fleurs de pêcher, ce qui améliore considérablement l'expérience de vacances de toute la communauté des stations de ski.

Système d'exploitation durable du complexe. Economie d'énergie

La construction du support inférieur doit avoir à la fois un rendement élevé, des économies d'énergie et une grande facilité d'entretien. Chaque pièce est connectée à la pompe à chaleur hôte de la salle des machines souterraine par l'intermédiaire d'une canalisation souterraine spécialement conçue à haute isolation, offrant un service de climatisation extrêmement silencieux pour chaque pièce. L'environnement général de la vallée est très calme, et généralement la plus grande unité énergivore de la station est le climatiseur. Afin d'atteindre l'objectif d'un fonctionnement durable, nous sommes partis de deux aspects. Le premier est la conception et la planification, en utilisant les

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caractéristiques d'isolation thermique du bâtiment recouvert de terre pour réduire la charge de l'hôte de climatisation, puis en reliant l'hôte de climatisation dans la cour souterraine avec les chambres d'hôtel à travers un système spécialement conçu canalisation souterraine d'isolation,

Cycle

Le Loop Village a réalisé un traitement d'hydratation complète à l'intérieur du complexe. Traiter les eaux usées en eaux récupérées et les rejeter peut éviter au maximum le blocage de la canalisation municipale principale et réduire son coût global de maintenance. Plus précisément, le Loop Village divise toutes les canalisations en trois catégories : les canalisations d'eau de pluie et d'eau souterraine, les canalisations d'eau récupérée et les canalisations d'égout. Grâce à plus d'une douzaine de fosses souterraines, les eaux souterraines excessivement élevées seront réduites à un niveau d'eau sûr dès que possible. La canalisation d'égout traite les matières fécales et tous les déchets de cuisine du restaurant dans un plan d'eau rejetable (atteignant essentiellement la norme qui peut être directement rejetée dans un plan d'eau naturel),

Bien que cette série de mesures augmente considérablement la complexité et le coût de l'ensemble du pipeline, ces mesures sont plus ciblées en termes de maintenance. De plus, la séparation de l'eau récupérée, du lisier et des résidus alimentaires réduit considérablement la possibilité de blocage interne des canalisations. Après traitement du lisier et des résidus alimentaires, une partie de l'engrais liquide peut être récupérée et utilisée pour l'irrigation des fleurs et des plantes, éliminant essentiellement l'utilisation d'engrais chimiques.

Figure 12 : Perspective d'ensemble du Loopvillage. Source : https://ArchDaily.com/

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Figure 13 : Vue en plan d'ensemble. Source : https://ArchDaily.com/

Figure 14 Traitement des eaux usées. Source : https://ArchDaily.com/

1.3.6 Retenus

De ce qui précède, nous pouvons retenir les éléments suivants des projets typologiques. a. Parti architectural

Le style choisi par les architectes est un style contemporain et organique. L'environnement fait partie intégrante des projets. Les grandes ouvertures sur l'environnement donnent l'impression aux occupants qu'ils sont dans la nature. Les projets se fondent dans la nature.

Les projets s'intègrent dans leurs milieux de par leur conception et organisation spatiale. En volume, la majorité sont du type pavillonnaire composé en plusieurs bloques appelés

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bungalows. Les bungalows pour les parties hébergement sont privés. Les blocs sont connectés entre eux par des sentiers en terre naturelle et d'autres sont en blocs autobloquants.

Les décorations ainsi que les aménagements rustiques sont faits principalement de bois et pierre naturelle. Vu que nous sommes en milieu tropical, privilège sur la lumière et la ventilation naturelle.

b. Parti constructif

Deux modes de constructions. Le premier sur la terre ferme et le second sur l'eau.

Pour le premier, la fondation sur plot et pilotis a attiré notre attention ; elle a comme avantage d'élever la construction par rapport au niveau du sol, évitant les remontées capillaires et plusieurs des travaux de terrassement. Les élévations sont principalement faites des matériaux locaux comme la pierre naturelle, le bois, la paille, le bambou ; et des matériaux exportés comme l'acier et le verre. La couverture est en pailles, en béton et verre ou en tuiles.

Pour le deuxième, la base est constituée des tonneaux vide qui sont reliés entre eux par une structure métallique, elle permet à l'édifice une flottaison par le principe d'Archimède. Sur celle-ci est posée le planché du bungalow. Les élévations sont en bois et la couverture en tuiles.

1.4 CONCLUSION PARTIELLE

Pour ce chapitre il était question de contextualisé les terminologies par rapport au présent travail ; de parler du tourisme et la projection sur le réseau touristique, enfin de faire une analyse des projets typologiques. Nous comprenons à travers les projets typologiques l'importance des villages touristique dans notre milieu. Comment nous pouvons les composés ; comment intégrer un projet dans un milieu naturel en préservant son environnement, surtout en mouvement de terre et canalisation des eaux usés et enfin comment exploité les ressources matérielles qui sont à notre porté pour faire une architecture attractrice, durable et respectueuse de notre environnement.

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CHAPITRE 2 : CONCEPTION ARCHITECTURALE

2.1. PARTI ARCHITECTURAL

2.1.1. Introduction

Parce que nous devons, architectes, répondre à un problème initial si complexe qu'il ne peut jamais être entièrement explicité en tout point, nous devons réinventer perpétuellement un art de faire qui ne puisse être parfaitement limpide. En tant que discipline, l'architecture est donc une forme d'art de réagir à une série infinie de problématiques entrelacées. Elle est transformation et mutations, essais par à-coups, tentatives interminables, affinages et ajustements incessants. En ce sens, nous pouvons finalement affirmer qu'elle est réponse, réaction à une problématique incertaine, et non pas résolution d'un problème donné. C'est en cela même qu'elle est argumentation perpétuelle, et doit fonder les moyens de son discours pour le solidifier, pour le faire tenir malgré tout.22

Le Parti Architectural est la particularité de la réponse proposée par chaque concepteur pour un projet donné. Cette particularité découle de la compréhension du sujet, du choix des concepts, de l'inspiration et des réponses aux différentes contraintes.

Dans les premiers points, il sera présenté les différentes contraintes et dans la suite, les réponses aux contraintes. Ces contraintes sont principalement liées au terrain et au programme.

2.1.2. Présentation du terrain

a. Localisation du terrain

Le terrain se trouve sur l'île de Tchegera qui se trouve au nord-ouest du lac Kivu en RDC. Il fait partie du patrimoine du parc national de Virunga. C'est sa limite sud-ouest du parc. L'île de Tchegera est l'unique partie du parc qui se trouve dans la province du Sud-Kivu, territoire de Kalehe. Le point de référence du projet a pour coordonner géographique :

- Latitude : 1°38'47.04» Sud ;

- Longitude : 29°07'04.91» Est ;

- Élévation par rapport au niveau de la mer : 1461m

b. Motivation et intérêt du terrain

Située sur les magnifiques eaux turquoise du lac Kivu, l'île de Tchegera est notable pour sa forme en croissant, qui constitue en fait la charnière du cratère supérieur d'un volcan long éteint. Par temps clair, l'île offre une vue spectaculaire sur les volcans de Nyiragongo et Nyamulagira, dont les lacs de lave luisent sous un ciel tapissé d'étoiles. Les deux plus hauts volcans des Virunga, Mikeno et Karisimbi, peuvent également être vus depuis Tchegera, ainsi que les paysages panoramiques du lac Kivu et de ses

22 Mathias Rollot ; La conception architecturale : Méthodes, réflexions, techniques ; Editions de l'Espérou ; Montpellier;2017.

22

environs23. Le site est propice pour les activités nautiques, les eaux se trouvant dans sa partie centrale sont toujours douces.

Figure 15 : L'île de Tchegera. Source : https://visit.virunga.org/.

c. Voix d'accès

Pour arriver sur l'île de Tchegera, on prend le bateau aux ports côtiers au lac Kivu. Pour ceux qui proviennent de Goma, il s'y rende principalement à partir du port de Nzulo (2km), du port de Kituku(4,7km) ou du port de Goma(12.8km).

Figure 16 : Plan de situation. Source : Google Earth

Sur l'île, plusieurs bateaux permettent le déplacement et la connexion avec les différents ports.

d. Topographie

L'île est constituée de deux montagnes possédant deux versant chacun. Par rapport au niveau du lac Kivu, le plus haut sommet s'élève sur 21m et l'autre sur 12m. L'île a une superficie de 92632,45 m2 a peu prêt.

23Parc national des Virunga ; Campement de Tchegera. Consulté le 12 juillet 2021 à 23h33' https://visit.virunga.org/fr/accomodation/tchegera-tented-camp/

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Figure 17 : Coupe morphologique du terrain. Source : Google Earth

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Figure 18 : Courbe de niveau. Source : TFC MALEMBO

Les courbes topographiques montrent comment le terrain continue à descendre progressivement dans l'eau. Le pas des courbes de niveau est de 1 m.

e. Géologie du terrain

L'île de Tchegera doit sa forme de croissant de lune à une caldeira volcanique effondrée et en partie submergée dans des eaux bleues scintillantes du lac Kivu.24 Elle est principalement constituée des roches volcaniques, sur la cote, dans la partie centrale, nous y trouvons du sable noir.

Les deux arcs de croissant de lune sont des collines à deux versants. La partie centrale, qui uni les deux arcs est la partie la plus basse de l'île, elle est constituée des roches.

24 Goma fleva ; À la découverte de l'île Tchegera. Consulter le 13 juillet 2021 à 01h32'. http://www.gomafleva.com/goma-a-la-decouverte-de-lile-tchegera-une-merveille-que-la-plupart-des-gens-ignorent/

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Figure 19 : Morphologie de l'île de tchegera. Source : http://www.gomafleva.com

f. Climatologie

Le climat de la région est un climat tropical humide. Les vents soufflent dans la direction nord sud. Pendant la saison de pluie avec la montée des eaux, il arrive que la partie centrale soit submergée. La hauteur maximale de monter des eaux est de 50cm.

2.1.3. Programme

A Programme d'ensemble :

I. ACCUEIL (#177;500m2)

II. HEBERGEMENT (#177;1600m2)

III. LOISIRS ET AGRÉMENTATION (#177;15000m2)

IV. SPA (#177;670m2)

V. COMMERCE (#177;480m2)

VI. SERVICES GENERAUX (#177;750m2)

B Programme détaillé : I. ACCUEIL

Réception (180 m2)

Guichet de banque et ATM (12 m2)

Salle de réunion (50 m2)

Buffet (40 m2)

Bureaux (50 m2)

Studio pour réceptionnistes (50 m2)

Sanitaire (20 m2)

Infirmerie (20 m2)

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II. HEBERGEMENT

24 Bungalows de logement individuel ou en couple (1300 m2) avec :

o 1 Chambre (25 m2)

o 1 Salle de bain (10 m2)

o 1 Dressing (6 m2)

o 1 Terrasse (12 m2)

o 1 Sas (6 m2)

3 Salons communautaire (150 m2)

3 Piscines suspendues (120 m2)

III. LOISIRS ET AGREMENTATION

Bar (100 m2)

Zoo (2000 m2)

2 Tyroliennes (450m2)

4 Jardins suspendus (2000m2)

Forum (200 m2)

Piscines (600 m2)

Restaurant (600m2)

Campings (750m2)

Plages (6000m2)

Sanitaires (200m2)

IV. SPA

13 Bungalows de spa multifonctionnels (650m2) avec

o 2 Sas (6m2)

o 2 Salle de spa multifonctionnel (24m2)

o 2 Bassin d'eau(12m2)

o 2 vestiaires (12m2)

Reserve (12m2)

Buanderie (12m2)

Réception (100m2)

Sanitaire (10m2)

V. COMMERCE

Exposition d'oeuvres d'arts (200 m2)

Boutiques (200 m2)

Reserve (60 m2)

Sanitaires (20m2)

VI. SERVICE GENERAUX

Vestiaire et Sanitaires (50 m2)

Cuisines et annexes (200 m2)

Buanderie (30 m2)

Reserve des matériels de loisirs (50 m2)

Local technique et de maintenance (40m2)

Logements des travailleurs (100m2)

Mini centrale d'épuration d'eau (50m2)

Mini centrale de biogaz (50 m2)

Bassin d'organisme luminescent (20 m2)

Tours de contrôle et de surveillance (150 m2)

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2.1.4. Organigramme

LOISIRS

COMMERCE

ACCEUIL

SERVICES

HEBERGEMENTS

RESTAURANT

SPA

2.1.5. Style et concepts

« Vous savez, on ne peut pas inventer une nouvelle architecture tous les lundis matin. C'est très naïf de penser cela25». En effet, si, en un certain sens, il est vrai que l'architecture, c'est tout ce qu'on a appelé « architecture » jusqu'ici, alors parler d'architecture, c'est faire référence à une histoire de l'architecture et se positionner vis-à-vis d'elle26.

Tchegera est un patrimoine du parc national de Virunga, elle s'inscrit dans un contexte de préservation et conservation de la nature. Notre projet s'inscrit dans un contexte touristique et naturel. Les conceptions doivent respectés l'environnement et de préférences ne pas avoir des lourdes modifications de cet environnement qui est conservé. L'écosystème de l'île est principalement composé des arbres (provenant du parc), des animaux(oiseaux) et du lac. C'est en considérant ce contexte que nous avons choisi un style architectural qui s'inscrit dans la philosophie du site.

25 21 Ludwig Mies van der Roche, enregistrements historiques diffusés dans l'émission Ludwig Mies van der Roche (1886-1969) - La simplicité est un long voyage, France Culture, documentaire du 12 avril 2016. Cité par Mathias Rollot, dans « La conception architecturale. Méthodes, réflexions, techniques. » P 85.

26 MATHIAS ROLLOT ; « La conception architecturale. Méthodes, réflexions, techniques. » ; Edition de l'Espérou ; Montpellier.

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Pour notre étude, nous avons choisi le modernisme comme période guide de notre conception et le style organique. Nous tirons cette approche du célèbre architecte Frank Lloyd Wright qui est un pionnier de l'architecture organique du 20ièmesiecle.

Les illustrations suivantes ainsi que celles des projets typologiques expliquent au mieux la philosophie de cette architecture.

Figure 20 : Maison sur la cascade. Source : Sean Pavone 2017

Figure 21 : Image de Frank Lloyd à gauche; à droite le musée de Guggenheim. Source : www.archilovers.com/

Le projet met en exergue les aspects naturels, car tout est conçu en fonction de la nature. Le loisir, ici découle des cadeaux de la nature et son animés par elle-même. Le sport nautique grâce à l'eau douce du site, la thalassothérapie grâce aux minéraux et algues marins...Les constructions ne sont que des aménagements qui permettent aux touristes de jouir sans difficultés des espaces naturels qu'offre le site.

Les concepts suivants sont retenus pour la conception architectural du projet.

- La construction traditionnelle bantou et locale

- L'élévation des bâtis du sol ; la pose des bâtis se fait suivant la morphologie du

terrain (éléments en gradins)

- Le rapprochement humains-humains et humains-nature

- Usage des matériaux et ressources locaux

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C'est pour cette raison, que les éléments qui inspirent la composition des constructions sont des éléments culturels et naturels qui sont identifiables par les touristes. Les constructions ont une identité qui est lisible. En effet les principales sources d'inspirations du projet sont :

- Le regroupement des entités autours d'un élément central, cette idée s'inspire de l'organisation des villages bantous, où dans les villages, l'espace communautaire se trouve au centre du village. Mais aussi, la manière de construire des bantous, la case traditionnelle circulaire en pailles ou en chaume.

- La liberté et la fluidité des éléments organiques tels que l'eau, le magma, et les volcans qui sont observable à partir du site lui-même.

- Enfin les éléments retrouvés dans le site comme les arbres, les nids d'oiseaux et les oiseaux.

2.1.6. Organisation spatiale

A. Plan de masse

En plan, le terrain naturel a la forme de croissant de lune possédant deux parties principales. Chaque partie est une colline à deux versants. En concevant en plan, nous avons regroupé les fonctions en deux catégories repartis sur les deux versants de chaque partie principale.

Figure 22 : Plan de masse du projet. Source : TFC MALEMBO BAGANDA a. La partie bruyante

Cet espace constitue l'attraction des touristes, mais aussi espace de rencontre et d'échanges. Dans cet espace, nous y trouvons les aménagements ci-après :

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- La plage. Elle est naturelle, du côté de la terre nous avons un espace couvert par des structures arborescentes mais ouverts. Cet espace peut accueillir plusieurs formes d'activités comme des concerts, des danses culturelles, des foires, réceptions de mariage ou d'anniversaire...

- Les espaces de loisirs. Dans cette partie nous avons tous les éléments de loisirs comme, des toboggans, un terrain de volley-ball existant, des manèges, les tyroliennes et des bassins d'eau comme le renseignent la figure 22.

- Un bar. Ce bar est composé avec un bassin d'eau qui permet la plongée sur une hauteur variant de 0,4 à 4m par rapport au niveau du lac.

Figure 23 : Aménagement du bar. Source : TFC MALEMBO BAGANDA

- Une exposition d'oeuvres d'arts. Constituée d'une galerie des boutiques qui offre des souvenirs matériels aux touristes, elle comprend en son centre un espace d'exposition d'oeuvres d'arts Congolais.

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Figure 24 : Exposition. Source : TFC MALEMBO BAGANDA

- Le restaurant : Le restaurant possède deux espaces de consommations, le premier sur la terre ferme, le second sur l'eau offrant ainsi un sentiment particulier aux touristes.

Figure 25 : Restaurant. Source : TFC MALEMBO BAGANDA

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- Enfin les campings. Les campings sont des aménagements qui permettent au touriste de profiter de la nature et de la vue panoramique du lac et de site tout en étant a une certaine hauteur par rapport au niveau du sol. Ces aménagements sont perchés dans les arbres comme des nids d'oiseaux.

b. La partie calme

Elle offre le calme absolu, permettant un très bon repos après les activités de loisirs. Ces espaces permettent aussi le rapprochement calmes entre la nature et l'homme. Nous y trouvons les aménagements ci-après :

- Les logements. Sont constitués de trois villages. Chaque village contient 8 bungalows individuels regroupés autour d'un espace central communautaire qui est composé d'un salon et d'une piscine infinie suspendue. Le nombre 8 s'inspire des nombres de volcans présent dans la région.

Figure 26 : Logements. Source : TFC MALEMBO BAGANDA

- Un zoo. Le Zoo comprend plusieurs cages d'animaux afin qu'ils soient observés. Ce sont des animaux sortis des parcs nationaux du pays. Ces aménagements se trouvent au coeur de l'aile Est de l'iles. Actuellement un singe et plusieurs oiseaux dans les arbres sont les seuls habitants de la partie. Un aquarium de poisson est prévu dans cette partie. C'est l'unique partie du projet qui est clôturée.

- Un spa. Le spa est composé sur une pente raide du site. De la réception qui est l'élément central du spa on peut accéder aux bungalows multifonctionnels de spa. Chaque bungalow peut recevoir deux clients.

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Figure 27 : Spa. Source : TFC MALEMBO BAGANDA

- Les jardins suspendus. Ce sont des structures tridimensionnelles qui permettent au touriste de circulé à une hauteur de 8m et 12m par rapport au niveau du lac. Des jardins naturels y sont aménagés.

Ces deux grandes parties sont reliées par un élément central placé au centre du projet, l'espace d'accueil et la réception.

L'accès sur le site se fait par bateau, un quai est aménagé et relier directement à l'accueil. Deux quais sont composés dans le projet. Chaque quai possède deux parties. Pour le quai central, dans sa partie ouest y est prévu les bateaux de loisirs et sa partie Est est la partie d'arrivée des touristes sur l'ile.

Le deuxième quai est à l'extérieur ; au sud son premier quai joue le rôle de passerelle entre les gros bateaux et les petits bateaux qui sont les seuls autorisés d'entrer dans l'iles. Le second sert de quais des campings-boats. Ce sont des maisons flottantes qui peuvent se déplacer sur l'eau grâce à des moteurs électriques.

Les flux dans le projet sont réglementés au niveau de la réception.

Une promenade dans tout le site est assurée par les sentiers qui sont déjà tracés et aménagés. Pour notre projet les circulations principales sont couvertes des pergolas.

Le site est isolé de la terre ; les égouts, les adductions en eau et électricité sont inexistantes. La production de l'énergie ainsi que la purification de l'eau se fera sur le site. L'eau du lac sera déstalinisée et purifier dans le micro-central d'osmose inverse. L'électricité sera produite par des panneaux solaires et par le gaz méthane. La production du biogaz sera faite par les déchets organiques, elle sera utilisée dans les cuisines, réduisant ainsi la consommation du charbon.

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Afin de préserver l'environnement, les déchets non organiques seront triés, ceux récupérables seront exploités dans la construction et la décoration ; le reste sera évacué de l'île.

B. Élévations

De par la philosophie du projet, les constructions s'ouvrent à la nature à travers des larges ouvertures. Afin de se fondre dans la nature, les constructions sont surélevées par rapport au niveau du sol et s'intègrent dans les arbres (cas du Bisote Lodge).

Selon la fonction de la pièce, les élévations sont transparentes, assurant ainsi une continuité de la nature vers la construction et la construction vers la nature ou opaques, en brisant la continuité visuelle.

Les élévations sont fonctions des différentes sources d'inspirations pour chaque partie du projet ; les images se trouvant dans la partie précédente illustre cela. Les éléments du projet en façade s'inspirent principalement de la forme de la case mais aussi de la grandeur des volcans. D'autres parties s'inspirent de la faune, les structures arborescentes. Ce qui fait le dynamisme dans le projet, car tout est conçu dans un même style mais avec des inspirations diversifiées.

C. La volumétrie

La volumétrie des édifices suit la philosophie du projet. S'inspirant de la monumentalité des volcans, les volumes du site sont grands par rapport à l'échelle humaine mais suivent une composition modulaire qui est facilement lisible par l'oeil. Elle diffère de par leur composition. Le dynamisme dans la composition se poursuit aussi en volume. Les volumes s'inspirent des constructions traditionnelles mais aussi des formes organiques des volcans et de l'eau.

Pour tous les volumes nous avons des éclairages zénithaux à travers des dômes. Ce qui permet une connexion entre l'intérieur et l'extérieur. La nuit ses dômes produisent de la lumière bleue bioluminescente produite par des organismes marins. La nuit le site entier est éclairée par la lumière bioluminescente.

Les bungalows sont habillés par une structure en bambou avec des couronnes en acryliques pour la lumière bioluminescente.

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Figure 28 : Façades et volumes d'ensemble. Source : TFC MALEMBO BAGANDA

D. La décoration intérieure

Bien que les façades et les volumes sont les parties qui sont lisible de l'extérieur et qui suscitent l'envi de visiter une construction. Il s'avère aussi important de parler de la décoration intérieure du projet.

Les décorations intérieures constituent le prolongement de la nature dans la construction elle-même.

Dans ce projet, la décoration intérieure est faite avec des oeuvres d'arts locales et culturelles. Pour donner à notre projet un aspect rustique, la décoration est orientée vers l'usage du bois, le tissage artisanal, de la pierre naturelle et des minerais qui sont produit dans notre pays.

2.2. PARTI CONSTUCTIF

2.2.1 Introduction

« L'architecture du futur construira en imitant la nature, parce que c'est la plus rationnelle, durable et économique des méthodes. » Antoni Gaudi

Le parti constructif donne forme au projet à travers le choix des matériaux ainsi que les techniques de montages de ces matériaux.

C'est le choix technique, concernant les matériaux de construction adoptés, les techniques de construction et de mise en oeuvre des matériaux. Il concerne aussi le choix du système porteur27.

2.2.2 Matériaux de construction

Les matériaux de construction doivent répondre aux conditions climatiques et aux exigences fondamentales de la structure à savoir : l'équilibre, la stabilité, la résistance, l'adaptation de fonction, l'économie et l'esthétique28.

Les matériaux locaux seront plus exploités dans le projet. Nous allons donc recourir à l'usage du bois (massifs et en lamelles collées), la pierre naturelle (taillée et brut), le bambou, la paille, le ciment, le sable, l'argile...

Les matériaux exportés viendront compléter ceux qui sont déjà dans notre région, il s'agira de l'acier, le verre, l'acrylique, ...

Le montage de ces matériaux se fera suivant les règles d'art. Les détails de constructions seront exploités dans le dernier chapitre.

2.2.3 La structure

Toutes les constructions sont surélevées du sol par des pilotis en bois ou en béton. Les pilotis reposent sur une fondation sur semelles isolé ou sur plot en béton armé. Ce choix permet de réduire considérablement les impacts des constructions sur le site en réduisant au maximum les travaux de terrassement ; mais aussi, il isole le bâtiment du sol, ce qui permet de ne pas avoir des remontées capillaires.

Les élévations sont en ossature de bois avec un remplissage en paille (ou chaume), du bois ; ou en béton cyclopéen traditionnel. Les élévations reposent sur un plancher en béton armée. La structure de la toiture est en bois, sa couverture est en paille (ou chaume), au sommet de chaque toit nous avons un dôme en acrylique.

Les constructions sur l'eau sont flottantes grâce à des barils vides en plastique ou en fibre de verre. L'ossature et le revêtement sont en bois.

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27 KAYEMBE Jeannette, syllabus du cours d'introduction à la théorie d'architecture, ISAU, Kinshasa, 2015

28 CHIRALWIRWA LIEVIN, Note de cours de théorie de l'architecture, UCB, Bukavu.

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Figure 29 : Details constructifs. Source : TFC MALEMBO BAGANDA

2.2.4 Module et trame

Le module et la trame différent en fonction de la destinée du bâtiment. Les compositions sont radiales, le module du rayon est multiple paire de 2m. Les éléments structuraux suivent une trame de 4m pour les fondations et 0.8m pour les ossatures bois.

2.2.5 Ventilation et éclairage

Nous sommes dans une région tropicale, la ventilation et l'éclairage se feront de manière naturelle à travers les ouvertures en verre et en acrylique.

La nuit l'éclairage principale se fera de manière artificielle avec des lampes électriques. Elle sera complétée par l'éclairage naturelle bioluminescente.

L'éclairage électrique a profondément bouleversé notre vie quotidienne. Il serait aujourd'hui inimaginable de s'en passer. Pour réduire la consommation en énergie et faire face aux défis du réchauffement climatique et de l'épuisement des ressources fossiles, les lampes classiques à incandescence, très énergivores et utilisées depuis la fin du XIXe siècle, ne seront pas utilisées. Elles font places au lampes électroniques appelées LED. Dans les bungalows l'éclairage artificielle se fera de manière indirecte.

Une lumière tamisée et naturelle sera aussi présente grâce au tube bioluminescentes. 2.2.6 Hauteur plafonds

La hauteur sous plafond est fonction du confort dans le bâtiment et du volume d'air nécessaire en vue d'adopter l'intérieur aux exigences bioclimatiques.

Elle varie en fonction de la destination et de l'importance des locaux. La hauteur minimum est de 4m dans le projet.

Les faux plafonds sont suspendus sur la structure en bois de la toiture.

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2.3. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre nous avons abordé les éléments qui interviennent dans la conception d'un projet d'architecture. Architecturer un projet se résume à proposer de solutions aux différentes contraintes liées au programme et au terrain.

Nous avons retenu l'architecture organique moderne qui s'inspire des éléments environnementaux du site et de la culture bantoue. Nous avons proposé des organisations spatiales, et des choix des matériaux pour le projet.

Dans le dernier chapitre, nous allons exploiter les techniques de constructions et parler des équipements qui interviendront dans le projet.

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CHAPITRE 3 : SPECIFICATION TECHNIQUE

3.0. INTRODUCTION

Dans l'aménagement spatial, l'architecture aussi bien que l'urbanisme occupe une place de choix. Ils contribuent à modéliser l'espace habité par différents modes intervention, à, le délimiter et à le structurer pour donner un sens et un contenu réel à l'organisation du territoire et du paysage attenant. De par cet art de construire et de transformer l'environnement en fonction de ses valeurs culturelles et sa conception philosophique du monde, l'homme réalise des formes d'habitats et des constructions spatiales adaptées, qui reflètent les liens indéfectibles entre le tangible et l'intangible, et le besoin de survie au sein d'une entité rurale ou urbaine habitée. A partir de ses connaissances et savoir-faire, il exprime les valeurs et expressions artistiques et architecturales de sa communauté dans le domaine de la construction29.

Dans le chapitre précèdent, nous avons présenté l'organisation spéciale ainsi que le choix des matériaux. Dans le présent chapitre, nous allons traiter des techniques de réalisations et de mise en oeuvre des matériaux cités, mais aussi des équipements spéciaux qui interviendront dans le projet.

Nous avons parlé de l'architecture traditionnelle bantou dans le parti architectural, nous allons présenter certaines techniques de constructions traditionnelles, nous nous inspirerons d'elles pour le projet.

3.1. CONSTRUCTION TRADITIONNELE BANTOU

a. Les tombes Kasubi30

Figure 31 : Vue Axonométrique du site. Source : Thierry Joffroy

Figure 30 : Grande case (Muzibu-Azaala-Mpanga) vue

depuis la cour principale. Source : Thierry Joffroy

Les tombes Kasubi se trouvent à l'emplacement de l'ancien palais du roi Muteesa I du Buganda. La colline de Kasubi est à cinq kilomètres du centre de Kampala, capitale de l'Ouganda. Le bâtiment de l'entrée, appelé Bujjabukula, est une belle structure, recouverte de panneaux de roseaux tressés, construite à l'intention des gardiens,

29 ABDOULAYE CISSE, Quelle perception de l'architecture traditionnelle africaine aux yeux de la nouvelle génération? , article publié dans « les actes du colloque Terra 2016 ».

30 THIERRY JOFFROY, Les pratiques de conservation traditionnelles en Afrique, Centre International d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels ICCROM, 2005

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Abambowa. Les matériaux traditionnellement employés sont les lattes de bois, l'herbe, les roseaux, les fibres et les feuilles de palmiers. Leur résistance était reconnue par les

Figure 32 : Vue intérieur de la Grande Case. Source : Thierry Joffroy

Figure 33 : Mise en place de nouveaux fuseaux. Source : Thierry Joffroy

anciens et prouvée par l'expérience. Ces matériaux étaient préparés avec grand soin.

Par exemple, l'herbe était préalablement triée et tout élément indésirable ou endommagé était éliminé. Les lattes de bois étaient traitées de façon à éliminer l'écorce pour limiter l'action des insectes. En général, l'arbre choisi était le Markhabia (Nsambya) dont le bois est solide et durable. Les tiges d'herbes aquatiques, Imperata cylindrica (Lusenke), utilisées pour la toiture, ont une surface large qui permet l'écoulement des eaux une fois que les tiges ont été assemblées. Elles sont mises à sécher avant l'emploi et tout élément indésirable est éliminé. Les tiges sont ensuite attachées en ballots de grosseurs différentes avant d'être déposées sur le toit. Le couvreur en chef dirige une équipe de couvreurs qui lui signalent les parties de la toiture qui requièrent son intervention. Puis la couverture du toit est soigneusement modelée avec des couteaux en cuivre et en laiton. La fumée de feux allumés dans les huttes assurait le traitement courant du chaume. Cette pratique est maintenant abandonnée pour des raisons de sécurité. On enlève les noeuds des roseaux à l'aide de couteaux effilés et l'on aplanit la

Figure 34 : Vue intérieure de la case des tambours. Source : Thierry Joffroy

surface avec un chiffon rempli de sable. Les roseaux sont utilisés pour les plafonds, les clôtures, les structures, les portes coulissantes et les parois. Ils résistent aux intempéries et la tradition veut que les roseaux aient un grand pouvoir de protection. Les feuilles de palmier, résistantes à l'action des insectes, sont utilisées pour couvrir les roseaux et renforcer les structures. Des fibres d'arbustes des marécages environnants permettent de fabriquer les chevrons et servent à lier les ballots d'herbes employés pour la toiture ; elles sont en effet très résistantes aux conditions climatiques les plus adverses. Le drapé d'écorces utilisé pour les cérémonies qui décore l'intérieur des tombes est fabriqué à partir des figuiers, ficusnatalensis (Mutuba), qui poussent dans la

cour. Après l'avoir arrachée du tronc, l'écorce est humidifiée avec grand soin et battue avec de lourds marteaux de bois pour l'aplatir. Enfin, les parois et les sols étaient recouverts d'un mélange de bouse de vaches, de cendres et de vase.

b. La case sacrée du Sosso-Bala à Niagassola31

 

Figure 35 : Vue générale du village de Niagassola. Source :Thierry Joffroy

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Niagassola est le chef-lieu de la sous-préfecture située à l'extrême nord-est de la Guinée (12° 9 de latitude nor d et 9° 7 de longitude ouest). Elle est entourée à l'ouest et au sud par les sous-préfectures de Maléa et de Doko alors qu'au nord et à l'est se trouve le Mali avec les cercles de Bamako et de Kita. Niagassola est une localité où l'architecture traditionnelle mandingue est particulièrement bien conservée.

La case est bâtie à partir de matériaux naturels locaux : argile colloïdale pétrie avec une armature d'herbes et de claies en bois. Les murs en banco forment un cylindre qui dépasse à peine deux mètres de hauteur. Si l'on se réfère à la pratique toujours très répandue, les travaux de construction ont commencé par le traçage du cercle de base de la case avec une corde dont la longueur équivaut au rayon de la case à construire. Cette corde est attachée à un piquet placé au centre du cercle et de l'autre côté à une houe servant ainsi à tracer le cercle avec le piquet pour centre. Ce tracé est effectué jusqu'à une certaine profondeur de façon à ce que les premières briques qui serviront de soubassement puissent y être logées. Le plafond fait de tiges de raphia recouvertes avec un « béton d'argile » est soutenu par des piliers de bois (Eurythrocarpus eurinaceus, essence qui est résistante et inattaquable par les insectes.) La toiture conique est faite d'une charpente de bois ronds ligaturés avec des lianes. Elle est recouverte de paille préalablement tressée. Cette toiture possède une pente très forte, de l'ordre de 40°, ce qui permet de faciliter l'écoulement de l'eau de pluie. Si l'on se réfère à nouveau à la technique classique, on peut penser que la charpente conique a été « attachée » à terre et posée au-dessus du cylindre de mur. La structure est préparée à partir de perches d'une longueur d'environ 4 m. Le choix porte sur des essences qui présentent une bonne résistance naturelle : le « Kolokolo » (Aformosia Laxiflora), le « Tali »(Eurythroflum Guineensis), le « Gbèn » (Pterocarpus eurinaceus), le « Kobi » ( Carapa Procera) ou encore le « Soh » (Isoberlina Doka). Une fois la charpente posée sur les murs les travaux de couverture, ou de « paillage » peuvent débuter. On commence tout d'abord par les gouttières, c'est-à-dire les bordures du cône, avant de progresser vers le haut. Enfin, le faîtage est traité avec un tressage d'une certaine complexité. Par ailleurs, selon une pratique traditionnelle qui tend à disparaître dans la région, le mortier servant à élever les murs, de même que l'enduit de bouse de vache servant à les crépir sont mélangés avec des substances végétales pour assurer

31 THIERRY JOFFROY, Les pratiques de conservation traditionnelles en Afrique, Centre International d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels ICCROM, 2005

une meilleure protection de la structure d'une case et de son contenu contre la moisissure et les insectes. Ceci se fait avec des capsules de « Samakada » (nom en langue Maninka d 'une ceasalpinacée), mais il existe d'autres pratiques qui n'ont pas encore fait l'objet d 'enquêtes ni de recherches. Il serait notamment question de l'utilisation du beurre de Karité comme stabilisant de la terre.

 

Figure 36 : La case sacrée du « Sosso Bala ». Source : Michele Le Berre

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Les techniques de constructions traditionnelles faisaient usages des matériaux locaux et techniques de constructions locales. L'homme ne cesse de s'inspiré de la nature pour construire son espace de vie. Les techniques traditionnelles ont été étudiées par les scientifiques, elles ont inspiré les différentes lois et techniques modernes.

Dans la suite, nous allons parler des techniques qui seront employés dans le projet. Il ne sera pas question d'entrer en profondeur de toutes les techniques car les différents corps de métiers se chargent des questions spécifiques mais comme en concevant l'architecte est aussi appelé à prédéfinir les différentes techniques de mise en oeuvre du projet.

3.2. LES FONDATIONS

Terme employé le plus souvent au pluriel pour désigner l'ensemble des ouvrages enterrés sur lesquels repose une construction. Les fondations assurent la stabilité du bâtiment. Elles transmettent au sol le poids total de l'ouvrage en le répartissant de manière à garantir une assise parfaite32.

Le choix des fondations est fonctions de la construction (grandeur, poids) et de la nature du sol.

Les fondations sont ponctuelles, sur semelle isolée sous poteau. Les dimensions de la semelle sont fonction de la contrainte admissible du sol, qui est déterminée lors des études géotechniques, et de la charge transmise par le poteau. La charge portée par le poteau est calculée en tenant comptes du poids propre du bâtiment, et de son exploitation.

32 Gérard CALVAT, Le vocabulaire de la construction, Alternatives, Paris, 2003, p.18

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Pour exécuter ses fondations, on réalise des fouilles ponctuelles dans les endroits spécifiques où seront placées les semelles. Un béton de propreté non armée est coulé dans la fouille avant de coulée le béton de la semelle dans le coffrage en bois définissant ses dimensions.

Les diamètres des armatures (transversales et longitudinales) de la semelle sont calculées ainsi que la position de la natte (ou des nattes s'il y en a plusieurs) dans le béton.

Figure 37 : Semelle isolée sous poteau. Source : constructionepau.com

3.3. ELEVATIONS

Après les fondations, viennent les élévations. Les parties verticales, qui séparent l'intérieur et l'extérieur mais aussi qui fractionnent les espaces internes. Il sera questions d'abordé l'ossature porteuse et les planchers, les murs, les différentes menuiseries et les joints.

3.3.1. Ossature et plancher

a. L'ossature

L'ossature est le squelette du bâtiment. L'ossature est en bois lamellé collé ou en bois massif selon la destination. Les éléments de bois sont traités à l'usine puis acheminée sur le site pour montage. Les couronnes et les arcs sont dimensionnés par un ingénieur structure. Le bois subit les traitements pour la protection contre les insectes et humidités.

b. Les planchers

Les planchers sont constitués des poutres, dalles et revêtement. Les poutres sont en béton armé. Elles transmettent leurs charges aux colonnes circulaires en béton armé. Les dimensions seront aussi calculées par des ingénieurs structures. La dalle est en

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béton armée. Les dimensions de ses différents éléments seront calculées par un ingénieur structure. L'exécution de ses ouvrages se fait par coffrage en bois.

L'assemblage de l'ossature en bois et les éléments du plancher se fait par sabot métallique.

Pour certaines constructions, les planchers et les colonnes seront en bois (lamellé collé ou massifs). Les assemblages des poutres et colonnes en bois se font par lianes ou autres mode de montages. Pour des raisons d'esthétiques rustique, le montage par lianes est prioritaire.

Le revêtement des planchers est constitué des parquets en bois ou des pierres plates.

Figure 38 : Sabot, liaison entre béton et bois. Source : www.snv.jusseu.fr/

3.3.2. Murs extérieurs et cloisons

Les murs extérieurs ainsi que les cloisons intérieures sont réalisés en bois.

Les murs en bois sont constitués des ossatures en bois, avec une trame de 80cm et des remplissages en bois, vide, béton cyclopéen traditionnel (surtout pour le pièce humide) ou en pailles. L'habillage de la structure se fait avec du bois ou avec du mortier.

Figure 39 : Mur en béton cyclopéen traditionnel. Source : AKONKWA BARAKA Elvis

Figure 40: Mur en béton cyclopéen traditionnel avec usage du ciment. Source : MALEMBO BAGANDA

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La finition se fait par bois lamellé collé sur lequel on pose les décorations ou par le carrelage (surtout pour les pièces humides). La décoration est posée sur la finition.

La mise en oeuvre de ses ouvrages se fait en respectant les règles d'art.

3.3.3. Menuiserie intérieure et extérieure

Les ouvertures extérieures sont composées des fenêtres et portes. Leurs châssis seront en bois, choisi pour ses aspects rustiques. Le remplissage des portes se fait par un vitrage teinté et blindé. Les fenêtres sont constituées des vitres teintées, blindé pour les bungalows, ordinaires pour les autres structures.

Les menuiseries intérieures sont toutes en bois.

3.4. TOITURE

La toiture est appelée cinquième façade du bâtiment. Elle le protège contre la pluie, l'ensoleillement, le vent, ... Elle comprend la charpente et la couverture. Nous allons aussi parler du plafond qui sépare les deux ouvrages.

3.4.1. La charpente

La charpente est en bois, pour certaines structures, la toiture fait partie de la façade. Pour les autres structures, la charpente est en bois en lamelle collée. Les éléments de la charpente sont calculés par un ingénieur structure.

L'assemblage des éléments en bois de la charpente se fait par des lianes ou d'autres techniques traditionnelles en respectant les règles d' art. si nécessaire les sabots métalliques seront utilisés pour l'assemblage.

3.4.2. La couverture

La couverture est en paille ou en chaume. Elle est tissée puis mis en place sur la charpente. La pente considérable permet un écoulement rapide des eaux.

La coupole se trouvant au sommet de chaque toiture est en acrylique afin de permettre une transmission de lumière zénithale dans les locaux.

3.4.3. Le plafond

Les décorations intérieures seront faites avec des oeuvres d'arts traditionnelles. Pour les plafonds, le gîtage sera en bois ou en bambou et suspendu sur la structure principale par des cordes, sur celui-ci, il y sera fixé des nattes tressées en peau des bananiers. La partie se trouvant en dessous du dôme transparent ne sera pas couverte.

3.5. FINITIONS ET DÉCORATIONS

3.5.1. Finitions

Les finitions seront faites de manière à donner au bâtiment un aspect rustique. Les bois seront polis et enduits de vernis ou de peinture selon la nécessité.

Dans les pièces humides, toutes les dispositions sont prises pour ne pas avoir de pénétration d'eau dans la paroi. Ils seront recouverts des éléments imperméables. L'usage des faïences ou des pierres plates naturelles est recommandé.

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3.5.2. Décorations

Un décorateur sera employé pour la partie décoration. Certaines lignes directrices lui seront données par les concepteurs.

Pour ce projet, la décoration fera usage des matériaux naturels. Tous les meubles seront en bios.

Les moquettes seront tissées avec des fibres naturelles (bananiers, bambou, riz...). Les tableaux, et autres éléments muraux seront des éléments artisanaux congolais.

Figure 41 : Toile de décoration intérieure. Source : www.pinterst.com/

Figure 42 : Meuble taillé dans le tronc d'arbre. Source : www.pinterst.com/

Figure 43 : lit rustique en rondins. Source : www.pinterest.com/

3.6. CONSTRUCTIONS SUR L'EAU

Les éléments construits sur l'eau ne répondent pas à la même loi que ceux construit sur le sol brut.

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Figure 45: Principe d'Archimède. Source : Wikipédia

Figure 44: école flottante de Makoko(Nigeria) conçu par l'architecte Kunley Adeyemi. Source : NLE

3.6.1. Les constructions flottantes

Les constructions sur l'eau sont flottantes grâce à la poussée d'Archimède.

Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé ; cette force est appelée poussée d'Archimède. La flottaison est fonction de la densité du corps et celle du fluide.

Des tonneaux vides sont utilisés pour avoir une flottaison suffisante. Une structure en bois y est posée, sur cette structure en bois est fixé un revêtement en bois.

L'encrage des structures flottantes se fait avec des cordes reliées à des massifs(ancre) qui sont posés dans le fond marins.

Figure 46 : Encrage des structure flottantes. Source : www.ArchDaily.com/

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3.7. VOIRIES ET RESEAUX DIVERS

3.7.1. Voirie

Les sentiers sont en blocs autobloquant en pierre (basalte) taillée reposant sur une couche de sable compacté. Les pistes de vélo sont en terre battu.

3.7.2. Adduction en eau

Le site n'est pas connecté au réseau national d'eau. Le projet prévoit une centrale de traitement d'eau. La technique utilisée est celle de l'osmose inverse.

L'eau sera stockée sur le pique du site. Elle descendra par gravite dans les différents locaux. Le dimensionnement des équipements seront faites par des ingénieurs hydrauliciens.

3.7.3. Adduction en électricité

Le site n'est pas connecté à un réseau d'électricité extérieur. Nous allons exploiter l'énergie solaire pour alimenter tous les locaux. Les bungalows auront des panneaux solaires de chauffage d'eau pour avoir de l'eau chaude. Sur chaque toiture, la pose des panneaux s'y fera. Chaque construction sera autonome en énergie. L'éclairage nocturne sera fait par des dispositifs bioluminescents et lampadaire solaire.

3.7.4. Eaux usées et eau de pluie

Les eaux de pluie sont drainées vers des bassins de retenions. Elles sont utilisées pour le nettoyage et l'arrosage des plantes en cas de trop pleins.

Les eaux usées sont épurées grâces à des plantes puis par un filtrage géologique avec des différentes couches des roches. Après l'épuration, les eaux usées sont déversées dans le lac.

3.7.5. Gestion des déchets

La gestion des déchets se fait grâce à un dépotoir des déchets. Les déchets organiques sont acheminés vers des digesteurs de biogaz afin de produire du gaz. Les déchets non organiques sont expulsés de l'île et acheminé vers des usines de tri de déchets en ville.

3.8. INSTALLATIONS SANITAIRES

L'eau est transportée dans les locaux par des tuyaux en aciers galvanisés. L'évacuation de fait par des tuyaux en pvc.

Les regards de visites sont construit en maçonnerie de parpaing, l'intérieur est crépi. On dispose les regards dans chaque changement de direction.

Les appareils utilisés sont ceux se trouvant sur le marché local et qui répondent aux normes.

Des boxes de sanitaires mobiles seront exploités dans le site. Les réservoirs de chaque boxe seront déchargés dans les digesteurs de biogaz.

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3.9. EQUIPEMENTS SPECIFIQUES

3.9.1. L'osmose inverse

L'osmose inverse est un procédé de séparation en phase liquide par perméation à travers des membranes semi-sélectives sous l'effet d'un gradient de pression. Les principaux constituants d'une installation d'osmose inverse sont les suivants :

- membrane proprement dite - le module

- la pompe haute pression - le poste de traitement

L'écoulement du fluide sur la membrane est continu et tangentiel. Cet écoulement tangentiel permet de limiter l'accumulation sur la membrane des diverses espèces (particules, molécules, ions) retenues par cette dernière. Le débit d'entrée (Q0) se divise au niveau de la membrane en deux parties de concentrations différentes. Une partie (débit Qp) passe à travers la membrane (perméat) alors que l'autre partie est retenue par la membrane (concentrât ou retentât)33.

Figure 47 : Explication de l'osmose inverse. Source : A. Maurel,2006

33 L'osmose inverse ; L'osmose inverse ; consulté le 20 novembre 2021 ; disponible sur : http://hmf.enseeiht.fr/travaux/bei/beiere/book/export/html/1281/

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Figure 48: Schéma de principe d'une unité d'osmose inverse. Source : A. Maurel, 2006

La centrale d'osmose inverse sera protégée dans une construction où tous les équipements seront installés suivant les règles d'art.

3.9.2. La bioluminescence

Figure 49 : Concept de la bioluminescence. Source : Glowee

Très tôt, l'homme a aussi voulu imiter d'autres sources « naturelles » de lumière qu'il connaissait, comme les lucioles (insectes coléoptères), les minerais phosphorescents ou bien la foudre. Il a compris qu'il était possible de produire de la lumière artificielle sans augmenter la température de la source. Il a ainsi découvert le second procédé permettant de générer de la lumière artificielle : la luminescence. Comme l'incandescence, la luminescence est la propriété de la matière à émettre de la lumière, mais cette fois sans être obligé de chauffer un corps et de gaspiller beaucoup d'énergie. Cette lumière est liée à la structure même de la matière. Elle est donc spécifique de la matière utilisée34.

En 2016, la designer Sandra Rey a trouvé un moyen de canaliser l'un des super pouvoirs de la nature : la bioluminescence. En isolant l'ADN qui fait briller certains calmars et en l'introduisant dans des bactéries, elle a créé une source de lumière qui peut briller pendant trois jours, sans générer la pollution habituelle causée par les ampoules. Son idée est toujours en développement, mais Rey fait valoir avec brio qu'il s'agit d'un premier pas audacieux pour changer la façon dont nous éclairons notre monde35.

34 Georges ZISSIS, « ÉCLAIRAGE DOMESTIQUE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 20 novembre 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/eclairage-domestique/

35 Sandra Rey ; Lumiere non poluante alimentée par des microbes. TED ; consulté le 20 novembre 2021. URL : https://www.ted.com/talks/sandra rey pollution free lights powered by microbes#t-501970/

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Les équipements de bioluminescence seront composés de bassin étanches de stockages des bactéries, des réseaux de conduites en acryliques pour la diffusion de la lumière. Et d'une pompe. Les autres équipements spécifiques seront donnés par les techniciens.

3.9.3. La méthanisation

Procédé microbiologique de transformation des matières organiques en gaz méthane, par un « méthaniseur » qui est une installation composée de trois sous-ensembles : les entrées, la chambre de fermentation (digesteur) et les sorties. Les entrées sont les emplacements qui servent à nourrir le méthaniseur avec la matière organique. On en compte deux, correspondant chacune à un type de déchets. Une entrée sert à recevoir la mixture composée d'excréments mélangés au même volume d'eau. La deuxième entrée, bio latrines est destinée aux déchets organiques humains. Les déchets s'écoulent ensuite vers la chambre de fermentation : une sphère hermétique. Il se produit alors une réaction de transformation grâce à des bactéries anaérobiques. Créé par ce processus, le biogaz est stocké dans la partie supérieure du digesteur. Il est conduit jusqu'à la maison par un conduit en tuyaux galvanisés.

Figure 50 : Partie et fonctionnement d'un methaniseur. Source : www.google.com

3.9.4. Les équipements de jeux

Les équipements de jeux sont montés par des techniciens. La sécurité est de rigueur. Les équipements sont installés sur le site tels que prescrit par les catalogues des concepteurs. Pour la stabilité de certains équipements, des structures en acier et en béton seront prévue pour les accueillir.

Pour les loisirs nous aurons des toboggans, de tyrolienne, des pistes de vélo, des motos boat, les balançoires, le terrain de jeux...etc.

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CONCLUSION

La République Démocratique du Congo est riche en biodiversité. La région du Kivu est riche en réserve naturelle ; elle est aussi riche en culture. Ses richesses font d'elle un atout touristique du pays. Cette région a connu plusieurs instabilités sécuritaires, ce qui est un handicap pour son développement. Les îles sur le lac sont restées à l'abri des toutes ses instabilités ; ce qui fait d'elles les locomotives du tourisme dans notre région.

C'est dans cette optique que notre sujet : « RESEAU TOURISTIQUE SUR LE LAC KIVU, CAS DU VILLAGE TOURISTIQUE DE TCHEGERA » est une démarche dans laquelle notre pays devait s'inscrire pour relancer le tourisme dans notre région.

Dans le présent travail, nous avons défini en premier les types de tourismes à exploiter pour le réseau ; nous avons choisi l'île de Tchegera comme île pilote. Les études d'autres projets touristiques ont permis d'arrêter un programme qui complète les aménagements existant sur Tchegera.

En second lieu, les particularités du projet. La composition architecturale se forge sur la conservation de la biodiversité et la monumentalité des volcans. Plusieurs équipements ont été composés sur l'iles notamment des logements, un spa, un restaurant, des espaces de jeux, des structures flottantes... Le choix constructif s'inspire de la construction traditionnelle bantoue, mais aussi l'usage du béton armé pour les fondations afin d'avoir des structures sur poteau et donc surélevée par apport au niveau du sol.

Enfin les techniques de constructions où le traditionnelle et le moderne ont été mis ensemble afin d'avoir des espaces viables répondant aux exigences tropicales. Le projet est développé sur une ile, il est autonome en sources d'énergie et en eau potable. L'énergie électrique est produite par des panneau, l'énergie de chauffage par le gaz, l'eau potable est obtenue grâce à l'osmose inverse appliquée à l'eau du lac.

Le travail a exploité un seul site, les autres îles du lac Kivu sont à découvrir et à étudier. Tous les villages touristiques développés seront connectés par voie lacustre et aérienne, ce qui en fera un réseau.

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LISTES DES FIGURES

Figure 1 : Activités nautiques à Tchegera. Source : Congo tourism gate (CTG en sigle) 2

Figure 2: Evolution du flux touristique de 2001 à 2012. Source : Office national de tourisme, rapport annuel

2013 in Investir dans le tourisme ANAPI 2016 9

Figure 3: Carte des iles sur le lac Kivu. Source : Google MAP 10

Figure 4 : Image d'un bungalow du Mikeko Lodge. Source : https://visit.virunga.org/ 12

Figure 5 : Terrasse du salon commun du Mikeno Lodge. Source : https://visit.virunga.org/ 12

Figure 6 : Vue en plan d'ensemble du Bisate lodge. Source : https://ArchDaily.com/ 13

Figure 7 : Vue en plan d'un bungalow du Bisate lodge. Source : https://ArchDaily.com/ 13

Figure 8 : Perspective sur les bungalows du Bisate Lodge. Source : https://ArchDaily.com/ 14

Figure 9 : Plan de masse du Z9 Ressort. Source : https://ArchDaily.com/ 15

Figure 10 : Perspective d'ensemble du Z9 Ressort. Source : https://ArchDaily.com/ 15

Figure 11 : Vue en plan (à gauche) et coupe (à droite) d'un bungalow. Source : https://ArchDaily.com/

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Figure 12 : Perspective d'ensemble du Loopvillage. Source : https://ArchDaily.com/ 18

Figure 13 : Vue en plan d'ensemble. Source : https://ArchDaily.com/ 19

Figure 14 Traitement des eaux usées. Source : https://ArchDaily.com/ 19

Figure 15 : L'île de Tchegera. Source : https://visit.virunga.org/. 22

Figure 16 : Plan de situation. Source : Google Earth 22

Figure 17 : Coupe morphologique du terrain. Source : Google Earth 23

Figure 18 : Courbe de niveau. Source : TFC MALEMBO 24

Figure 19 : Morphologie de l'île de tchegera. Source : http://www.gomafleva.com 25

Figure 20 : Maison sur la cascade. Source : Sean Pavone 2017 28

Figure 21 : Image de Frank Lloyd à gauche; à droite le musée de Guggenheim. Source :

www.archilovers.com/ 28

Figure 22 : Plan de masse du projet. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 29

Figure 23 : Aménagement du bar. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 30

Figure 24 : Exposition. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 31

Figure 25 : Restaurant. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 31

Figure 26 : Logements. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 32

Figure 27 : Spa. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 33

Figure 28 : Façades et volumes d'ensemble. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 35

Figure 29 : Details constructifs. Source : TFC MALEMBO BAGANDA 37

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Figure 30 : Grande case (Muzibu-Azaala-Mpanga) vue depuis la cour principale. Source : Thierry Joffroy

39

Figure 31 : Vue Axonométrique du site. Source : Thierry Joffroy 39

Figure 32 : Vue intérieur de la Grande Case. Source : Thierry Joffroy 40

Figure 33 : Mise en place de nouveaux fuseaux. Source : Thierry Joffroy 40

Figure 34 : Vue intérieure de la case des tambours. Source : Thierry Joffroy 40

Figure 35 : Vue générale du village de Niagassola. 41

Figure 36 : La case sacrée du « Sosso Bala ». 42

Figure 37 : Semelle isolée sous poteau. Source : constructionepau.com 43

Figure 38 : Sabot, liaison entre béton et bois. Source : www.snv.jusseu.fr/ 44

Figure 39 : Mur en béton cyclopéen traditionnel. Source : AKONKWA BARAKA Elvis 44

Figure 40: Mur en béton cyclopéen traditionnel avec usage du ciment. Source : MALEMBO BAGANDA 44

Figure 41 : Toile de décoration intérieure. Source : www.pinterst.com/ 46

Figure 42 : Meuble taillé dans le tronc d'arbre. Source : www.pinterst.com/ 46

Figure 43 : lit rustique en rondins. Source : www.pinterest.com/ 46

Figure 44: école flottante de Makoko(Nigeria) conçu par l'architecte Kunley Adeyemi. 47

Figure 45: Principe d'Archimède. Source : Wikipédia 47

Figure 46 : Encrage des structure flottantes. Source : www.ArchDaily.com/ 47

Figure 47 : Explication de l'osmose inverse. Source : A. Maurel,2006 49

Figure 48: Schéma de principe d'une unité d'osmose inverse. Source : A. Maurel, 2006 50

Figure 49 : Concept de la bioluminescence. Source : Glowee 50

Figure 50 : Partie et fonctionnement d'un methaniseur. Source : www.google.com 51

55

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

1. Livres

MATHIAS ROLLOT ; La conception architecturale : Méthodes, réflexions, techniques ; Éditions de l'Espérou ; Montpellier ; 2017.

WESTON Richard ; Les grandes idées qui ont révolutionné l'architecture ; DUNOD ; Paris ; 2013.

ABDOULAYE CISSE, Quelle perception de l'architecture traditionnelle africaine aux yeux de la nouvelle génération ? Article publié dans « les actes du colloque Terra 2016 ».

THIERRY JOFFROY, Les pratiques de conservation traditionnelles en Afrique, Centre International d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels ICCROM, 2005

GÉRARD CALVAT, Le vocabulaire de la construction, Alternatives, Paris, 2003 LE CORBUSIER, Vers une architecture, les éditions g. Crès et Cie, Paris.

STÉPHANE POUFFARY, Guide du bâtiment durable en régions tropicales, Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), Canada, 2015

GEORGES-HENRI F., Nouvelles architectures en bois, Le Moniteur, Paris, 2016

DAVID PHILIPS et YAMASHITA M., Nouveaux détails des maisons contemporaines, Le Moniteur, Paris, 2014

REPIQUET J. Construire en bois aujourd'hui ; Le Moniteur, Paris 2014 PASCAL L. ; Préservation du bois dans les bâtiments ; Le Moniteur, Paris, 2015

COUASNET Y. ; Propriété et caractéristiques des matériaux de construction, Le Moniteur, Paris.

NEUFERT, E., les éléments des projets de construction, 8em et 10em éd, Londres. DEQUEKER, P. et KANENE, M., architecture tropicale, édition CRP, Zaïre, 1992

2. Syllabus et notes des cours

TABARO BISIMWA et ZIGABE CHRISPIN, Matériaux de construction les finitions A3, Architecture, UCB, Bukavu, inédit.

KAYEMBE Jeannette, cours d'introduction à la théorie d'architecture, ISAU, Kinshasa, 2015

MANLIO MICHIELETTO, Note de cours d'étude de projet d'architecture, A2, Architecture, UCB, Bukavu, 2019, inédit.

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3. Webographie

http://www.officetourisme.cd// https://dictionnaire.lerobert.com/ http://www.gomafleva.com https://www.universalis.fr/ https://www.larousse.fr/

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Tables des matières

Epigraphes ii

Dédicaces iii

Remerciements iv

INTRODUCTION 1

CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS GENERALES 5

1.1 CADRE TERMINOLOGIQUE 5

1.2 RESEAU TOURISTIQUE 7

1.3 ANALYSE DES PROJETS TYPOLOGIQUES 11

1.4 CONCLUSION PARTIELLE 20

CHAPITRE 2 : CONCEPTION ARCHITECTURALE 21

2.1. PARTI ARCHITECTURAL 21

2.2. PARTI CONSTUCTIF 35

2.3. CONCLUSION PARTIELLE 38

CHAPITRE 3 : SPECIFICATION TECHNIQUE 39

3.0. INTRODUCTION 39

3.1. CONSTRUCTION TRADITIONNELE BANTOU 39

3.2. LES FONDATIONS 42

3.3. ELEVATIONS 43

3.4. TOITURE 45

3.5. FINITIONS ET DÉCORATIONS 45

3.6. CONSTRUCTIONS SUR L'EAU 47

3.7. VOIRIES ET RESEAUX DIVERS 48

3.8. INSTALLATIONS SANITAIRES 48

3.9. EQUIPEMENTS SPECIFIQUES 49

CONCLUSION 52

ANNEXES 58

58

ANNEXES

59

Figure 51:Perspectives. Source : TFC MALEMBO BAGANDA






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote